21/02/2015
16:59:33
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🎬 Festival international de cinĂ©ma - Achira 2006 - Page 2

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Pays producteur(s) :La république du Tamaret
Catégorie : Film de fiction
Nom de la production : Qudr'a Ù‚ŰŻŰ±Ű© ┇┓⎷└⎰ "capacitĂ©"
Affiche ou visuel :

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Extraits du film :

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Genre ou thÚme abordé : Science fiction
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Amer Un jeune comptable voyage avec ses amis aux montagnes de l’Armes au centre du pays,
Les montagnes de l’Armes sont connus pour nombreux mythes berbùres.
Ils passent la nuit mais au fond de la nuit Amer se rĂ©veille sur des chuchotements, il les suit et se trouve dans une grotte, il s’évanouie, et se rĂ©veille le lendemain avec des pouvoirs magique mais ne trouve pas ses amis, il doit donc utilisĂ© ses pouvoirs pour chercher ses amis, il se rend compte qu’en volant ces pouvoirs il a rĂ©veillĂ© les esprits malĂ©fique de la montagne Armes, et dans sa quĂȘte il rencontre des dieux anciens qui vivent en harmonie avec les humains et qui seront obligĂ©s de prendre les armes pour combattre les esprits malĂ©fique.

Le voyage devient beaucoup plus compliquĂ©e quand il apprend qu'il est le fils d’un des berbĂšres.


cc
début du film avec une cinématique qui explique comment le monde est crée par les dieux berbÚres dans cette scÚne on voit le dieu Adnas le dieux de la vie entrain de crée les océons

Commentaire : Ce film est produit par la boite de production ECLA studio qui a plusieurs studios, ce qui bien présent dans le film, ce film a utilisé les anciens mythes tamaretiennes, ce qui a était apprécié par nombreux nationaliste et amoureux d'histoire, ce qui n'a pas plus au religieux jugeant que faire un film avec des dieux et des esprits s'oppose à l'islam.

Société de production ou Producteur : ECLA studio
RĂ©alisateur : Issam Amazighi
Acteurs principaux ou notables :

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JAMIL ESADIQI : Amer

b
SALIM SALIMI : Iqlids "roi des esprits maléfiques"

v
HABIBA JUNDI : DĂ©esse de la guerre

b
SABIH RADI : Adnas dieu de la vie


Date de sortie : 24 FĂ©vrier 2006 .
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Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : 朰獄 (L'Enfer)
Affiche ou visuel :
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Genre ou thĂšme abordĂ© : Épique, drame.
Synopsis ou résumé : Quelque-part au XVIÚme siÚcle, le shogun Konishi Tamemori est assassiné avant d'avoir pu désigner son successeur. L'empereur, trop affaibli politiquement et déconsidéré par la noblesse, n'est pas en mesure de le faire à sa place et rapidement, les différents daimyo du pays revendiquent le trÎne et laissent libre-cours à leurs rancunes ancestrales et rivalités personnelles. Malgré une brÚve tentative par Honjou, fille du Shogun, de restaurer la paix des nobles en invoquant un conseil, la guerre civile semble inévitable.

BientÎt l'enfer se déverse à travers l'empire, et ses collines sont noyées sous le sang et l'acier.


L'Enfer est une mini-sĂ©rie de douze Ă©pisodes d'une heure racontant une guerre civile ravageant un Tahoku mĂ©diĂ©val. Profitant d'un budget respectable et de la maĂźtrise de Nobuo Kamazane, qui vient du cinĂ©ma oĂč il a rĂ©alisĂ© de nombreux films historiques et de samouraĂŻ, la sĂ©rie est une grande fresque Ă©pique mettant en scĂšne une importante galerie de personnages divisĂ©s au sein de quatre coalitions rivales revendiquant le trĂŽne pour leurs raisons propres. Riche en rebondissements, complots, dĂ©veloppement de personnages et esthĂ©tiquement irrĂ©prochable, le principal reproche que l'on pourrait faire Ă  la sĂ©rie serait le cĂŽtĂ© un peu pesant de sa rĂ©alisation, qui vise le majestueux et parfois le contemplatif, et la complexitĂ© de son scĂ©nario (fort heureusement compensĂ© par des dĂ©nouements trĂšs clairs et, ironiquement, simplifiĂ© par la mort de nombreux personnages). TrĂšs prenante, la mini-sĂ©rie a eu droit Ă  une diffusion limitĂ©e dans certaines salles de cinĂ©ma.

Commentaire :
SĂ©rie volontairement dĂ©tachĂ©e de toute rĂ©alitĂ© historique, l'Enfer respecte tout de mĂȘme les coutumes culturelles du Tahoku du seiziĂšme siĂšcle, et ne fait paradoxalement aucune erreur sur le plan de la reproduction. Sans ĂȘtre une sĂ©rie racontant un rĂ©cit historique, toute son Ă©criture et son esthĂ©tique sont exactes. Les scĂšnes de bataille sont Ă  ce sens particuliĂšrement notables et impressionnantes, et les scĂšnes de banquet, assassinat et complot donnent un aperçu de ce Ă  pouvaient ressembler les heures les plus sombres des nations du nazum-est.
Mako Xuitl-Man-Pad pour la Revue historique du Lac Rouge
Un grand moment de tĂ©lĂ©vision. L'Enfer, par sa vision extrĂȘmement pessimiste de la guerre, son ambiance grandiose et sa mise en scĂšne experte, a brillamment ressuscitĂ© un genre rĂ©servĂ© habituellement au cinĂ©ma, et un peu dĂ©modĂ© : l'Ă©pique. MalgrĂ© les dĂ©cors, l'ambiance sombre et les magnifiques scĂšne de siĂšge, ce sont bien les personnages qui retiennent l'attention. Complexes et remarquablement jouĂ©s, on ne reste pas indiffĂ©rents Ă  leurs joies, leurs succĂšs, leurs souffrances et (bien souvent) Ă  leurs morts.
Un excellent travail de la part de Nobuo Kamazane, dont les précédents films tendaient à se ressembler.

Sylverine Dantois pour Cinéma.kah
Société de production ou Producteur : Muromachi, les Films du Vent d'Orient, KBO.
RĂ©alisateur : Nobuo Kamazane.
Acteurs principaux ou notables :
  • Sano Hotaru (Honjou Tamemori)
  • Noda Ruiz (Konishi Tamemori)
  • Anna Ochiyo (Honjou Tamemori)
  • Asa Nao (Takahashi Yorifusa)
  • Momoi Takechi (Saito Yorifusa)
  • Xitlui-ten Hotaru(Osaki Mineme)
  • Naia Montes (Nitta Mineme)
  • Men O'Ara (Oda)
  • Erik Inemi (Kudo kanetada)
  • Inouye Rin (Takamatsu kanetada)
  • CĂ©cile Mio (Sugi kanetada)
  • Jose Yoshi (Le Limier)
  • Ohashi Yoshiiku (Kou tanetoki)

Date de sortie : Diffusion du premier épisode 10 Août 2005.
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Pays producteur(s) : République fédérale de Novigrad
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : The Last Great Prince (International) - ĐżĐŸŃĐ»Đ”ĐŽĐœĐžŃŃ‚ ĐČДлОĐș ĐżŃ€ĐžĐœŃ† (VO)
Affiche ou visuel :
Affiche TLGP

Genre ou thÚme abordé : Série historique - biopic - drame
Synopsis ou résumé :

« Ce sont les hommes fĂ©roces qui forgent les Ă©poques prospĂšres. » - Alexandrov V, Grand-Prince de Novigrad – 1836.

Au dĂ©but du XIXĂšme siĂšcle, le continent eurysien est secouĂ© par les conflits entre les grandes puissances de l’Est et de l’Ouest. La Grande-PrincipautĂ© de Novigrad Ă©tend son influence sur un vaste empire au cƓur de l’Eurysie de l’Est mais sa domination est sans cesse remise en question par des dissensions territoriales et bien Ă©videmment par sa rivalitĂ© avec l’Empereur Kaulthe ainsi que l’Empereur RĂ©mien. En cette Ă©poque de progrĂšs, la sociĂ©tĂ© novigradienne s’épanouie Ă©tonnamment au lendemain du terrible Ă©pisode de la grande famine de 1801. C’est dans ce contexte propice aux changements que s’élĂšvera un jeune prince que pourtant rien ne prĂ©destinait Ă  un rĂšgne si exceptionnel.

Cette premiĂšre saison nous plonge dans l’enfance de celui qui allait prendre bientĂŽt le nom d’Alexandrov V. Fils cadet du Grand-Prince Vladimir VI, rien ne prĂ©pare le turbulent jeune prince Ă  prendre le pouvoir. Mais le destin rĂ©serve parfois des surprises et aprĂšs la mort subite de son pĂšre ainsi que de son frĂšre ainĂ© lors d’une vague de peste, le jeune Alexandrov hĂ©rite du pouvoir suprĂȘme Ă  seulement 17 ans. Amour, gloire et beautĂ©, nous suivons son ascension d’un jeune prince maladroit Ă  un souverain redoutable qui engagera plus tard de nombreuses rĂ©formes de modernisation pour le pays. Au cƓur du faste de la cour princiĂšre novigradienne, « The Last Great Prince » dĂ©voile les coulisses du pouvoir du Grand-Prince Alexandrov V au milieu des intrigues et des complots qui firent vaciller son trĂŽne tout le long de son rĂšgne. Une fresque historique teintĂ©e nĂ©anmoins d’un drame Ă  venir alors qu’une nouvelle idĂ©ologie arrive en force dans les milieux ouvriers novigradiens : le socialisme.

Anecdote de tournage : « Certaines scĂšnes ont Ă©tĂ© vraiment tournĂ©es dans le Palais Sofia, le cabinet du Chancelier ayant autorisĂ© l’ouverture spĂ©ciale d’une aile entiĂšre du Palais habituellement rĂ©servĂ©es aux rĂ©ceptions diplomatiques. » - noviseries.nov
Bande originale :

Société de production ou Producteur : NovTV Production - Filiale du média n°1 du pays
RĂ©alisateur : Gianos Komandarev
Acteurs principaux ou notables :

- Jeune Alexandrov : Troyan Zlatkov
- Grand-Prince Alexandrov V : Filip Stefanov
- Archiduc LĂ©opold, oncle du Prince : Bayan Vasilov
- Princesse Théodora, épouse du Prince : Athena Petride

Date de sortie : 2 Juin 2006
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Pays producteur(s) : République fédérale de Novigrad
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Warlords (International) - ĐČĐŸĐ”ĐœĐ°Ń‡Đ°Đ»ĐœĐžŃ†Đž (VO)

Affiche ou visuel :
Affiche Warlords

Genre ou thÚme abordé : Journalisme d'investigation - Trafic d'arme international - Criminalité

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Warlords nous plonge dans une enquĂȘte explosive sur les dessous du trafic international d’armes clandestines. Tous les jours, les armes vendues illĂ©galement Ă  travers le monde font des milliers de morts, ces armes Ă©chouent par centaines aux mains de gangs sanguinaires, de bandes armĂ©es incontrĂŽlĂ©es et de fanatiques gĂ©nocidaires. Un constat alarmant qui ne va pas en s’arrangeant devant le statu-quo international des autoritĂ©s sur le sujet et l’absence d’une rĂ©elle coopĂ©ration globale. EnquĂȘte sur un phĂ©nomĂšne incontrĂŽlable qui se dĂ©veloppe Ă  un rythme gravissime de partout sur le globe :

Des triades jashuriennes Ă  la piraterie pharoise, des ruelles surpeuplĂ©es du Carnavale aux marchĂ©s secrets de Novigrad. La toile du trafic international s’étend inexorablement, nos journalistes tenteront de remonter la piste de ce trafic discret. GrĂące Ă  la collaboration d’enquĂȘteurs locaux, de sources anonymes et bien Ă©videmment d’un travail colossal, ce documentaire pousse le journalisme d’investigation Ă  un nouveau niveau. Tandis que des observateurs assurent la prĂ©sence de fusils novigradiens dans les mains des seigneurs de guerre au cƓur des zones de non-droit du Mandrarika, nous tenterons de rĂ©soudre le mystĂšre du cĂ©lĂšbre marchĂ© noir de Novigrad, ce salon international de la criminalitĂ© qui Ă©chappe encore et toujours aux enquĂȘteurs les plus chevronnĂ©s.


Commentaire :
« Un documentaire explosif et criant de vérité ! » - NovPress
« Le retour du vĂ©ritable journalisme d’investigation. À voir absolument ! » - GĂ©nĂ©ration Eurysie
« Oubliez toutes vos convictions, vous sortirez de la salle avec un regard nouveau sur ce phénomÚne. » - Le Petit Elassien

Société de production ou Producteur : Aros Independant - Détenue par le réalisateur
RĂ©alisateur : DuĆĄan Kovačević
Acteurs principaux ou notables : DuĆĄan Kovačević en tant que prĂ©sentateur et commentateur du documentaire. Ancien inspecteur de la police fĂ©dĂ©rale novigradienne puis agent du CORMORAN, DuĆĄan s'est ensuite reconverti comme consultant pour tĂ©lĂ©vision dans le cadre des enquĂȘtes journalistiques sur la criminalitĂ©. Il se lance aujourd'hui dans son premier documentaire indĂ©pendant sur le sujet. Date de sortie : 31 aoĂ»t 2006
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Pays producteur(s) :Les Provinces-Unies du Lofoten

Catégorie : Faux documentaire (film fiction)

Nom de la production : 1989

Affiche ou visuel :
affiche

Genre ou thÚme abordé : Dystopie, guerre, catastrophe, survie

Synopsis ou résumé :


Dans la 2nde moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle, les Provinces-Unies du Lofoten ont basculĂ© dans un rĂ©gime militariste et ultra-autoritaire, mĂ» par une peur irrationnelle de l'infiltration communiste et poussent constamment ses citoyens Ă  se dĂ©noncer et Ă  se surveiller mutuellement. Ralliant autour de lui des nations capitalistes et fascistes, ils forment le Bloc dit de l'Ouest, dirigĂ© par le paranoĂŻaque et cruel Sky Marshall Hermann Tötenberg, qui n'hĂ©site pas Ă  faire exĂ©cuter en masse tous ceux qui sont suspectĂ©s d'ĂȘtre des Rouges.
Alors qu'Ă  l'Est, de l'autre cĂŽtĂ© de l'ocĂ©an d’EspĂ©rance le Pharois Syndikaali a quant Ă  lui absorbĂ© les nations limitrophes eurysiennes. L'Etat-continent immense qui s'est vouĂ© corps et Ăąme au socialisme libertaire, est pris dans une spirale inflationniste et une misĂšre Ă©conomique incontrĂŽlable. Afin d'empĂȘcher l'effondrement complet du systĂšme, ses dirigeants tentent de canaliser les mouvements sociaux en maintenant les peuples prisonniers dans une absurde industrialisation manufacturiĂšre Ă  outrance, tournĂ©e vers un seul et unique but : le triomphe des classes laborieuses. Ils forment avec d'autres nations dites socialistes le Bloc de l'Est, dont le leader suprĂȘme, le Doyen PĂȘcheur Kekkonen, vieux et malade, sombre peu Ă  peu dans la folie.

conseilde guerreSalle de guerre oĂč les stratĂšges du Lofoten prennent des dĂ©cisions invraisemblables aux terribles consĂ©quences. Dans le film une salle trĂšs similaire reprĂ©sente l'Ă©tat-major pharois qui riposte de maniĂšre tout aussi absurde. La seule distinction rĂ©side dans les petits drapeaux des deux pays disposĂ©s sur les tables.



L'affrontement entre les deux Blocs devient alors inéluctable, malgré les intenses pourparlers et tractations diplomatiques de pays tiers et non alignés. En juin 1989 le monde s'embrase lorsque les premiers missiles sont échangés entre l'Est et l'Ouest dans ce qui était alors un banal et anodin incident commercial. Dans un engrenage et emballement inédit, toutes les nations ploient sous un déluge de feu et d'acier. Tous ignorent qui a appuyé sur le bouton le premier, mais chaque camp s'accuse mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.
Tandis que les centres urbains et les zones densément peuplées sont ravagés sans discernement, dans les "médias" et organes de propagande, les idéologues hystériques de chaque camp s'invectivent et s'affrontent dans des rhétoriques insensées pour arguer de la suprématie de leur paradigme, et du bien fondé de la guerre, tandis que chaque pays déverse aveuglément sur l'autre tout son arsenal accumulé durant des décennies.

capitaledetruite
Un des quartiers de la capitale lofotÚne PembertÞn dévasté par une bombe à protons pharoise


C'est dans ce contexte que l'on suit les vies tragiques et brisĂ©es de deux familles de la classe supĂ©rieure LofotĂšne, et de l'intelligentsia Pharoise, respectivement Ă  PembertĂžn et Ă  Pharot, oĂč si dans un premier temps rĂ©silience, solidaritĂ©, entraide, et rĂ©sistance hĂ©roĂŻque poussent les individus Ă  faire face Ă  l'adversitĂ©, ces derniers sont rapidement confrontĂ©s Ă  l'implacable rĂ©alitĂ©, froide, cruelle, et inhumaine de leur condition. Privations, rationnements, et paranoĂŻa poussent les plus admirables et vertueux d'entre eux Ă  dĂ©laisser les discours idĂ©ologiques pour s'adonner Ă  des pillages, des viols, des meurtres et Ă  faire face Ă  des dilemmes moraux impossibles quand tous s'aperçoivent que ce n'est plus la victoire qui est en jeu dĂ©sormais, mais leur propre survie.
Évoluant dans des villes en ruines oĂč s'entassent les cadavres, certains rejoignent des gangs et des groupes paramilitaires et s'entretuent pour de la nourriture ou pour se garder les derniĂšres sources d'eau potable. D'autres cherchent dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  rejoindre les bunkers et bases militaires retranchĂ©es, sans jamais y parvenir.

L'usage excessif d'armes chimiques dĂ©vastatrices telles que la terrifiante bombe Ă  protons fait son apparition et masque la lumiĂšre du soleil, provoquant l'Hiver de l'Extinction, annihilant toutes les villes de l’HĂ©misphĂšre Nord. Les annĂ©es passent, la faune, la flore et le climat se dĂ©gradent et se dĂ©tĂ©riorent si rapidement, que les survivants en viennent Ă  perdre les derniers vestiges de la sociĂ©tĂ© humaine, jusqu'Ă  oublier leur culture, leur histoire, et toute norme sociale. Les rares survivants tentent de rallier le pĂŽle sud Ă  travers les ruines de la civilisation, que certains estiment encore prĂ©servĂ©.
Le film se termine lorsqu'une poignée d'entre eux, affaiblis et gravement malades, provenant des deux anciens blocs en guerre, se rencontrent par inadvertance au pÎle sud. Ignorant leurs origines, ils établissent un campement de fortune. La derniÚre scÚne montre alors quelques individus agonisants, s'allongeant face à face puis s'endormant, alors que le soleil fait une timide apparition....

consequences
La population qui subit les conséquences terribles de la guerre chimique que se livrent les deux puissances et qui ne voit émerger aucun vainqueur


Commentaire : TournĂ© comme un documentaire scientifique et narrĂ© par une voix off sans Ă©motion, quasi mĂ©canique, ce film noir plonge le spectateur dans l'horreur dans ce que l'Ăąme humaine a de plus cynique et inavouable. ExtrĂȘmement perturbant de par le rĂ©alisme terrifiant de la mise en scĂšne, sans fioriture ni effets spĂ©ciaux, et par la banalitĂ© absolue de la cruautĂ© ordinaire des membres de ces deux familles autrefois respectables et cultivĂ©es.
Ces derniĂšres qui se livrent Ă  des actes d'une barbarie inouĂŻe dont ils ignoraient eux-mĂȘmes ĂȘtre capables interrogent grandement sur nos limites et ce que nous sommes prĂȘts Ă  sacrifier pour survivre. Le visionnage de ce film d'une durĂ©e de 2h40 est assez Ă©prouvant et ne peut laisser indemne.
Un fait notable, le film a Ă©tĂ© co-rĂ©alisĂ© par Kaisa MĂ€kĂ€rĂ€inen, une exilĂ©e pharoise, naturalisĂ©e lofotĂšne, critique acerbe du systĂšme politique de son pays d'orginie, et Björg Maddelsen, un activiste ancien reporter de guerre, devenu infirme aprĂšs avoir marchĂ© sur une mine anti-personnelle. L'improbable tandem lofoteno-pharois a pris le parti osĂ© de choquer volontairement l'opinion publique, et ne mĂ©nage pas les tĂ©lĂ©spectateurs, alternant habilement entre suspense insoutenable et scĂšnes dĂ©chirantes Ă  l'immoralitĂ© trĂšs humaine. Jusqu'au bout la rĂ©alisation nous tient en haleine en nous faisant croire Ă  une fin qui ne peut ĂȘtre que celle qu'il nous propose, une fin sobre, silencieuse, dans le dĂ©nuement et la froideur la plus totale.

Interdit aux moins de 18 ans lors de sa sortie en salles, 1989 est devenu un pamphlet virulent contre la guerre et la course Ă  l'armement et se veut un plaidoyer en dĂ©faveur des dogmes politiques extrĂ©mistes de tout bord, au point que beaucoup d'associations et partis politiques, de gauche comme de droite ont tentĂ© de faire interdire. Lors de l'avant-premiĂšre, il a fallu Ă©vacuer plusieurs personnes de la salle, prises de nausĂ©es et de malaises, notamment lors de l'unique scĂšne d’anthropophagie qui dure plusieurs minutes et est psychologiquement trĂšs dĂ©rangeante. Björg Maddelsen a d'ailleurs Ă©tĂ© menacĂ© de mort aprĂšs la diffusion du film et Kaisa MĂ€kĂ€rĂ€inen a Ă©tĂ© placĂ©e sous protection policiĂšre aprĂšs que, selon son avocat, sa tĂȘte ait Ă©tĂ© mise Ă  prix.

Société de production : Crystal Metropolitan - Walder Brothers Inc
Réalisateurs : Kaisa MÀkÀrÀinen & Björg Maddelsen
Acteurs principaux ou notables : Ernest VikklĂŒng - Alfrid Storm - MichaĂ«lla Royceland - Jodie Wiebahrer - Rasmus Wallendorff
Date de sortie : 31 août 2005.
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Comme cela m'a été demandé sur le Discord, les candidatures sont ouvertes jusqu'au samedi 19 mars, 20 heures pour les quelques retardataires !
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Pays producteur(s) : Thidarie
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : La plus belle faune du monde (ကမá€čá€˜á€Źá€•á€±á€«á€șတလငá€ș á€Ąá€œá€Ÿá€†á€Żá€¶á€ž တေဏရိုငá€șှတိရစá€čဆာနá€șမျဏသ)
Affiche ou visuel :

Documentaire animalier

Genre ou thÚme abordé : Documentaire animalier

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : La Thidarie est un havre de paix pour tous les ĂȘtres vivants. Tigres, buffles, crocodiles, pangolin, chevrotains, bĂ©casseaux, chats sauvages, martres
 sans oublier les Ă©lĂ©phants. La nature thidarienne rĂ©serve bien des trĂ©sors cachĂ©s. Avec des camĂ©ras cachĂ©es, le film propose une plongĂ©e au cƓur de la faune!

Commentaire : Le film a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Thura Arkar Soe, un des cousins du SuprĂȘme et passionnĂ© de photographie animaliĂšre. Les rĂ©alisateurs se comptent sur les doigts d’une main en Thidarie puisqu’il faut Ă  la fois avoir les moyens de produire et ĂȘtre dans les bonnes grĂąces du SuprĂȘme (pour pouvoir sortir du pays et communiquer avec l'Ă©tranger). De plus, le film doit ĂȘtre strictement neutre au niveau politique. Ce documentaire commentĂ© par le rĂ©alisateur lui-mĂȘme glorifie toutefois la faune de la Thidarie, la plus belle du monde, et loue les efforts du SuprĂȘme pour prĂ©server la nature. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur plusieurs annĂ©es Ă  l’aide d’une Ă©quipe de vĂ©tĂ©rinaires, qui ont installĂ© prĂšs d’une centaine de camĂ©ras dans les zones les plus reculĂ©es du pays pour capter les mouvements de ces animaux sauvages.

Société de production ou Producteur : Thura Arkar Soe
RĂ©alisateur : Thura Arkar Soe
Date de sortie : 10 juillet 2006
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Pays producteur(s) : FĂ©dĂ©ration des Communes d’ArcĂ©anie

CatĂ©gorie : Film ou sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d’animation (1x24)

Nom de la production : Störung des Unbekannten

Affiche ou visuel :

Vox

Générique :


Genre ou thÚme abordé : Aventure

Synopsis ou résumé :

Le monde d’Exoriel se compose de centaines de royaumes, de peuples et de cultures. Nous sommes dĂ©sormais dans une pĂ©riode de paix relative, le calme s’est abattu sur les mondes. Mais dans l’ombre, un mal n’attend que cela pour s’éveiller.
A dĂ©faut de pouvoir lui opposer une force consĂ©quente, la Guilde du Lendemain se retrouve Ă  employer un groupe d’antihĂ©ros, les Störung des Unbekannten, un groupe d’aventuriers dysfonctionnels, qui entrent deux missions passent leur temps Ă  la taverne. Ils ne semblent pas vouloir faire le bien et pourtant, un coup du destin va les conduire Ă  devoir faire face Ă  ce mal insidieux. Du moins, en thĂ©orie


Personnage : Les personnages principaux de la sĂ©rie sont un groupe d’aventuriers rĂ©pondant au nom de Störung des Unbekannten :

Mykza Nudeimrosh est un elfe noir - ensorceleur - du clan des Bhiennin. Banni de son clan pour fratricide, il n’a jamais su expliquer ce qui s’était passĂ© ce jour-lĂ . Il n’en a aucun souvenir. Il a errĂ© seul pendant plus de cinquante ans avant de rencontrer Mikdar puis d’intĂ©grer la compagnie. En effet, c’est un personnage d’un naturel solitaire. Il craint ce qu’il est vraiment et choisit de vivre bien souvent dans l’ombre. Mais, la prĂ©sence de ses compagnons fait de lui un ĂȘtre nouveau Ă  chaque jour qui passe. Il est cependant un des membres les plus puissants du groupe. Son ĂȘtre tout entier est insuffler d’une puissante essence de magie Ă©lĂ©mentaire brute liĂ©e au vent, qu’il parvient Ă  contrĂŽler. Il maitrise plusieurs formes de magies poussĂ©es, notamment la tĂ©lĂ©pathie et la tĂ©lĂ©kinĂ©sie. Il est un Ă©lĂ©ment central du groupe en combat.

Tyra Oakwing est une fĂ©e – artificiĂšre – originaire de l’Arbre des Milles Lacs. RĂȘvant d’aventures, elle abandonna ses Ă©tudes d’ingĂ©nieur et se reconvertit en artificiĂšre allant au grĂ© des chemins et des contrats. Elle finit rencontra par hasard plusieurs membres du groupe qui n’avait pas encore vu le jour et se joignit pour une pĂ©rilleuse mission, elle gagna alors sa place dans le groupe. C’est une grande gueule, qui prend souvent la place de leader ou de reprĂ©sentante auprĂšs des potentiels employeurs. Elle est rusĂ©e, habile de ses mains et dispose d’un arsenal pouvant raser un pays entier, selon ses dires.

Mikdar Trisqirelle est un demi-elfe – roublard – originaire de la citĂ© d’Emirida. Orphelin ayant grandi dans les rues, il s’est forgĂ© Ă  la dure, dans un milieu d’une extrĂȘme violence. C’est lĂ  qu’il dĂ©veloppa ses capacitĂ©s de voleur, de menteur, de tricheur et d’assassin. Poursuivi pour des crimes qu’il a commis, il s’enfuit d’Emirida avec comme objectif d’éviter de finir au bout d’une corde. Dans sa fuite, il rencontra Mykza avec qui il se lia d’amitiĂ© avant de le dĂ©rober. Alors, qu’il est emprisonnĂ© dans les geĂŽles de la Forteresse d’Ygmar, il est libĂ©rĂ© par le groupe, y compris Mykza. En payant de sa dette, il rejoint le groupe. Ses multiples talents les ont sorti situations inextricables. Cependant, la mĂ©fiance plane toujours sur Mikdar au sein du groupe et lui-mĂȘme, ne semble pas vraiment vouloir se donner une vĂ©ritable place.

Huam est un goliath, c'est-Ă -dire, un demi-gĂ©ant, barbare, issu de l’üle de Ragroch. On ne sait pas vraiment ce qui l’a poussĂ© sur les routes. Une chose est sĂ»re, il est l’un des deux membres fondateurs du groupe. Demi-gĂ©ant Ă  la force colossale, ĂȘtre absolument imposant, un brin simplet mais avec un bon fond, il est le bras armĂ© du groupe, toujours en premier ligne, ne manquant jamais de sang froid, il est brutal, vif et technique. C’est une troupe Ă  lui seul. Il est trĂšs proche de ses compagnons, trĂšs attachĂ© Ă  eux, il est prĂȘt Ă  faire n’importe quoi pour leur venir en aide, y compris au pĂ©ril de sa propre vie. Il semble ĂȘtre le personnage le plus sincĂšre du groupe et celui dont la morale est la plus claire.

Hildebrondus De Miremoix dit l'Énigme est un homme, un paladin de la LumiĂšre Eternelle, qui semble s’ĂȘtre retrouvĂ© lĂ  par erreur. Compagnon de toujours de Huam, il est un homme qui applique les prĂ©ceptes de son ordre avec parcimonie. Fier combattant, il est un atout au combat. GrĂące Ă  la bĂ©nĂ©diction de la LumiĂšre Eternelle, il est en mesure de combattre l’hĂ©rĂ©sie par la magie et de venir en aide Ă  ses compagnons. D’origine aristocratique, il est celui qui fait bonne figure Ă  cĂŽtĂ© de ses compagnons. Dans les pires situations, il apparaĂźt comme un leader naturel pour le groupe. Chose qu’il semble dĂ» mal Ă  accepter.

Ayla Naekian est une elfe issue du clan des Keynelis. Dans sa jeunesse, son clan fut massacrĂ© par un clan rival et elle fut jetĂ©e sur les routes, orpheline. Elle survĂ©cut tant qu’elle put avant d’ĂȘtre recueillie par un groupe de bandits. Elle dĂ©veloppa ses talents Ă  l’arc. Mais les bandits furent anĂ©antit par une force obscure. Ayla fuit toujours plus loin et se rĂ©fugia auprĂšs d’un groupe de rĂŽdeurs, qui en firent une des leurs. C’est une crĂ©ature mortelle, dont la flĂšche et le coutelas forment les deux mains. Au terme de plusieurs annĂ©es au sein du groupe, elle rencontra Huam et Hildebrondus avec qui, elle combattit et dĂ©cida de prendre la route avec eux. AgĂ©e de 256 ans, c’est la doyenne du groupe. Elle connait de nombreuses Ăąmes dans tous les pays. Elle fait office de sage parmi les groupes, les autres s’en rĂ©fĂ©rant souvent Ă  son expĂ©rience et Ă  son intuition. Elle fait office de guide pour Hildebrondus lorsqu’il s’agit de mener le groupe.

Alethra Shemov est une barde humaine originaire du royaume de Shelmevov. Ayant quittĂ©e ses contrĂ©es glacĂ©es pour trouver le soleil, elle vit au jour le jour parmi une horde de saltimbanques dont elle se dĂ©marque par ses talents en chant, en nĂ©gociation ou au combat. RĂ©ceptive Ă  certaines formes de magie, elle semble vieillir plus lentement que le reste des hommes, elle peut communiquer avec les esprits des dĂ©funts et user de certaines formes de magies Ă©lĂ©mentaires, notamment les magies chtoniennes. Sans que l’on comprenne vĂ©ritablement pourquoi. Au combat, elle manie un sabre. C’est une bonne vivante, trĂšs amie avec Huam. Ses talents ouvrent de nombreuses portes et en referment certaines. Cependant, le secret de ses vĂ©ritables origines pĂšsent sur le groupe et une Ă©trange menace n’est jamais bien loin.

Commentaire :

La sĂ©rie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e sur une commande de l’éditeur de jeu de rĂŽle Alistair Games dont la sĂ©rie est l’adaptation d’une campagne de son jeu de rĂŽle phare, Beast’N’Bone. Le scĂ©nario de la sĂ©rie a Ă©tĂ© confiĂ© au scĂ©nariste, ThĂ©ophile GĂ©rin, connu pour son amour de la licence. Dans un premier temps, il scĂ©narise la campagne. Et pour rendre, le cĂŽtĂ© jeu de rĂŽle, il dĂ©cide de rĂ©unir sept amis Ă  lui et de leur faire jouer sa campagne. La sĂ©rie n’est donc pas guider par le scĂ©nario mais les personnages font avancer le scĂ©nario comme ils le souhaitent. Bien sĂ»r, de nombreux passages ont Ă©tĂ© Ă©crĂ©mĂ©s, dynamisĂ©s mais l’essence de ce qui fait un jeu de rĂŽle est prĂ©sent Ă  l’écran. L’animation a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  Nephilim Studio. Un studio cĂ©lĂšbre pour de nombreuses sĂ©ries Ă  destination d’un public adulte. En effet, Störung des Unbekannten est une sĂ©rie Ă  destination d’un public averti. La sĂ©rie prend aussi le parti de ne pas ĂȘtre une sĂ©rie pour les fans ou les connaisseurs de la licence en faisant le choix de s’ouvrir Ă  un public nouveau au travers d’une exposition fluide permettant d’introduire un univers vaste au fur et Ă  mesure de la sĂ©rie. Sans pour autant se prendre les pieds dans le tapis en devenant une sĂ©rie centrĂ©e sur l’exposition. La sĂ©rie parvient ainsi Ă  trouver un juste Ă©quilibre. Pour ce qui est du doublage, les joueurs Ă©tant tous des acteurs professionnels, ils ont donnĂ©s vie Ă  leur personnage depuis la table jusqu’à l’écran. Donnant ainsi Ă  dĂ©couvrir des personnages complexes et attachants dont les actions et les personnalitĂ©s conduisent hors des clichĂ©s du genre.

Société de production ou Producteur : Alistair Games/ A-TV+

RĂ©alisateur : Uehashi Masakazu

Acteurs principaux ou notables :

Julius Griebel (Mykza Nudeimrosh)
Freya FĂ€hrmann (Tyra Oakwing)
Arthur Curschmann (Mikdar Trisqirelle)
Lorenz Reichmann (Huam)
Florian Kapp (Hildebrondus De Miremoix)
Emmi Voigt (Ayla Naekian)
Alicia Weinwurm (Alethra Shemov)
Maximilian KĂŒttner (Le Baron)
Laurenz Wolfensohn (Sabre)
Oliver Friedl (Jonathan Ohlendorf)
Patrick Boden (Crassus Grubb)
Tara Wanka (Odorata)

Date de sortie : Le premier épisode de la série a été diffusé le 7 février 2006.
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Pays producteur(s) : Canta

CatĂ©gorie : SĂ©rie d’animation

Nom de la production : Sea, Sex and Family

Affiche ou visuel :

affiche

Genre ou thÚme abordé : Comédie dramatique

Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Sea, Sex and Family est une sĂ©rie d’animation originale alliant dĂ©cors rĂ©els et incrustation des personnages, meubles ou vĂ©hicules en dessin d’animation.
La sĂ©rie suit au dĂ©but le quotidien tranquille de la famille Lindeberg, une famille aisĂ©e des Terres du Nord, en l’apparence tranquille.
Mais leur quotidien sera bouleversĂ© lorsque toute la famille se rend en vacances Ă  la mer et la disparition mystĂ©rieuse de William, le petit dernier, et qu’un S en lettres de sang est retrouvĂ© sur la porte. Son corps sans vie, nu, violĂ©, est retrouvĂ© le lendemain sur la plage. Ce qui pousse chacun Ă  petit Ă  petit se confier. Chaque personnage a son histoire difficile, si au dĂ©but l’histoire paraĂźt trĂšs manichĂ©enne entre des aĂźnĂ©s bourreaux et des cadets victimes, il s'avĂšre que la vie est bien plus compliquĂ©e que cela. Entre Patrick, le grand pĂšre adorĂ©, chef de famille, ancien militaire qui a battu sa femme et ses filles pendant des annĂ©es. Olga, la gentille grand-mĂšre, battue par son mari et qui est au courant de tous les problĂšmes de sa famille mais qui garde le silence. Julien, le petit fils parfait, au corps de rĂȘve et au parcours brillant qui viol ses frĂšres chaque semaine ou encore Nadia, la petite fille harcelĂ©e, au bord du suicide, mais qui ne montre rien.
Au fur et Ă  mesure des vacances la tension monte de plus en plus, jusqu’à atteindre le paroxysme quand Olga disparaĂźt Ă  son tour et que toute la famille est mise en cause par la police et qu’un autre S en lettres de sang est Ă  nouveau retrouvĂ©, cette fois ci dans la maison.

Commentaire : Sea, Sex and Family a Ă©tĂ© vivement critiquĂ© au dĂ©but par les milieux conservateurs mais la sĂ©rie a Ă©tĂ© trĂšs bien saluĂ©e par la critique et trĂšs bien accueillie par les spectateurs avec prĂšs de 15% de part d’audience chaque soir.
Tous les dĂ©tails ont Ă©tĂ© soignĂ©s avec notamment l’utilisation du “motion capture” pour reproduire le plus fidĂšlement possible les expressions des acteurs de doublage. Le doublage a Ă©tĂ© effectuĂ© “à la volĂ©e” en prĂ©sence de tous les comĂ©diens




SociĂ©tĂ© de production : CDA’prod

RĂ©alisateur : Sofie Gjelsvik

Acteurs principaux ou notables :
Tous les acteurs de doublage prĂȘtent leurs traits aux personnages sauf Leah Faust

Patrick : Stefan Dresdner
portrait

Olga : Christina Faber
portrait

William et tous les enfants : Leah Faust
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Julien : Franck Konig
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Nadia : Lea Sankt
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Date de sortie : Saison 1 diffusé tous les lundis soirs sur CDA2 entre le 7 novembre 2005 et le 30 octobre 2006
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L’ascùte et la momie


Pays producteur(s) : CommunautĂ© d’Izcalie
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : L’ascùte et la momie
Genre ou thĂšme abordĂ© : Film dramatique ; Sokushinbutsu (ascĂ©tisme extrĂȘme) ; Pratiques sectaires
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Erwan (Vivian Fuselier) est un Ă©tudiant de 23 ans qui croque la vie entre les Ă©tudes, les soirĂ©es entre amis et les escapades amoureuses avec sa petite amie Lucille (Lila SeyrĂšs). Baroudeur dans l’ñme, il s’inscrit Ă  un programme d’échanges Ă©tudiants au cƓur du Jashuria, grĂące au Projet Universitas. Mais Erwan est aussi tourmentĂ© par des Ă©pisodes mĂ©lancoliques occasionnels, qui ne sont pas sans inquiĂ©ter sa petite amie, au cours desquels il rĂ©flĂ©chit au sens qu’il veut donner Ă  sa vie. InstallĂ© au Jashuria pour poursuivre sa derniĂšre annĂ©e d’études, il passe son temps entre l’universitĂ© et le tourisme, prĂȘt Ă  dĂ©couvrir toutes les facettes cachĂ©es de cet immense pays du Nazum.

Lors d’une banale randonnĂ©e dans les montagnes jashuriennes, il tombe sur un trĂšs modeste monastĂšre bouddhiste gardĂ© par le moine Phatra (Rak Sivaraksa) qui l’accueille chaleureusement et lui fait dĂ©couvrir les principes fondateurs du bouddhisme. Les visites au monastĂšre sont dĂšs lors de plus en plus frĂ©quentes, si bien qu’il en nĂ©glige ses Ă©tudes. Le moine Phatra, qui ressent la fragilitĂ© de l’esprit de cet Ă©tudiant-touriste izcalien, l’amĂšne Ă  mĂ©diter sur la vie, la mort et la rĂ©incarnation. VĂ©ritable gourou, avocat des pratiques ascĂ©tiques les plus strictes, et peu orthodoxes, le moine Phatra enferme son piĂšge sur l’Izcalien, qui dĂ©cide d’abandonner le confort de son petit studio Ă©tudiant pour le cadre trĂšs spartiate du monastĂšre. Les quelques moines, qui ne sont pas plus d’une dizaine, y pratiquent l’auto-momification (Sokushinbutsu), l’observance d’une ascĂšse extrĂȘme qui permet au corps de ne pas connaĂźtre de putrĂ©faction, dans l’espoir de devenir Bouddha en son corps.

Lentement mais sĂ»rement, Erwan s’inscrit dans ce processus qui n’est ni plus ni moins une forme de suicide. InquiĂšte de n’avoir plus de ses nouvelles, sa copine Lucille dĂ©cide d’aller de se rendre elle aussi au Jashuria, avec les quelques indices Ă  sa disposition. Parmi les derniers messages qu’Erwan lui a envoyĂ©s, l’Izcalien lui a mentionnĂ© un monastĂšre oĂč enfin il avait trouvĂ© la paix. Consciente que son petit ami est enrĂŽlĂ© dans une secte, elle tentera avec grande difficultĂ© de l’en sortir, le monastĂšre excluant les femmes. De son cĂŽtĂ©, Erwan meurt Ă  petit feu, pris d’hallucinations oĂč il se voit incarnĂ© dans un arbre, qui prend peu Ă  peu racine, de la mĂȘme maniĂšre que les moines se figent dans le temps en se momifiant.

Commentaire : En 2003, Vivian Fuselier incarnait MoĂŻse dans Chaussettes de Spores. Son personnage Ă©tait Ă  l’image d’Erwan pris d’hallucinations et c’est dĂ©finitivement un rĂŽle qui sied au jeune acteur. Beaucoup plus grave que son premier rĂŽle, L’ascĂšte et la momie est un film angoissant, psychologiquement violent, qui illustre Ă  perfection la pente sans fin du personnage. Les scĂšnes qui montrent ces moines se momifier petit Ă  petit sont d’autant plus difficiles Ă  regarder quand on sait que cette pratique ascĂ©tique existe, bien qu’extrĂȘmement marginale au Jashuria, et assimilĂ©e Ă  une dĂ©rive sectaire. Dans le rĂŽle du moine, Rak Sivaraksa est lui-mĂȘme Jashurien d’origine Ă©levĂ© dans la religion bouddhiste. C’est enfin le premier grand rĂŽle pour la jeune Lila SeyrĂšs.

Société de production ou Producteur : Sagamedias
RĂ©alisateur : Rosalie Bellegarde
Acteurs principaux ou notables : Vivian Fuselier (Erwan, le protagoniste) ; Rak Sivaraksa (le moins bouddhiste Phatra), Lila Seyrùs (Lucille, la petite amie d’Erwan)
Date de sortie : 12 mai 2006
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Pays producteur(s) : Provinces-Unies du Lofoten
CatĂ©gorie : sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d’animation

Nom de la production : "Henrik contre le monde" ( "Henrik mĂžt verden " titre original)
Affiche ou visuel :

affiche

Genre ou thÚme abordé : Animation pour adultes, humour noir, science fiction, violence

Synopsis ou résumé :
La série suit les mésaventures de Henrik Summers un élÚve apprenti scientifique brillant mais cynique, fantasque, et passablement perturbé qui partage son temps entre torturer et tourmenter les membres de sa famille et des expéditions interdimensionnelles ou des expériences loufoques et particuliÚrement dangereuses de Henrik.
Son but : résoudre tous les problÚmes du monde en important des solutions venues de mondes alternatifs que lui et son chien "Oppenheimer" qui parle grùce à un collier spécial, visitent au gré de leurs aventures. La plupart de temps cela se termine en catastrophe ou en tragédie, avec une fois sur deux l'annihilation du monde dans lequel ils arrivent. L'absence totale de morale ou de scrupules de Henrik est la marque de fabrique du personnage à la fois détestable et particuliÚrement dramatique.

Commentaire : "Henrik contre le monde" est une série d'animation satirique pour adultes créée par Ricky Mortimer, ancien dessinateur de BD, qui s'est inspiré des livres de fiction de son enfance pour dénoncer les méfaits et absurdités de notre société contemporaine de consommation de masse. La famille de Henrik par exemple est intégralement tournée vers les distractions futiles et la consommation à outrance, ce qui provoque bien souvent des accÚs de colÚre et de crises hystériques de Henrik, qui tente également de les faire assassiner à plusieurs reprises, sans succÚs évidemment. La série dénonce également en filigrane l'amour immodéré des LofotÚns pour les armes à feu, et les réponses militaires que le gouvernement met systématiquement en place pour neutraliser les créations de Henrik et les catastrophes engendrées par elles. De nombreux politiciens et acteurs de la vie publique y sont d'ailleurs représentés, sous leurs traits les plus caricaturaux. On y voit par exemple la ChanceliÚre Olfgarson faire une apparition en tenue SM et qui décide de se faire greffer des missiles à la place des seins.
Le succĂšs de cette sĂ©rie d'animation a Ă©tĂ© fulgurant, au point que des produits dĂ©rivĂ©s et du merchandising ont Ă©tĂ©, fait inĂ©dits, produits pratiquement au mĂȘme moment que la diffusion des Ă©pisodes.
La violence et la vulgarité de la série qui sont l'ADN de "Henrik contre le monde" ont souvent été décriés, et si la série était au départ interdite au moins de 12 ans, les trop nombreuses allusions à caractÚre sexuel ont décidé les autorités de la régulation audiovisuelle à ré-hausser la limite d'ùge à 16 ans, notamment en raison d'une scÚne d'orgie avec de trÚs jeunes extra-terrestres, qui avait choqué une association de protection de l'enfance contre les violences sexuelles.
Aujourd'hui, prÚs de 4 millions de personnes déclarent avoir vu au moins 1 épisode soit prÚs d'un Lofoten sur quatre, ce qui est un record pour un dessin-animé !

Société de production ou Producteur :Toon TV
RĂ©alisateur : Ricky Mortimer
Acteurs principaux ou notables :
Ricky Mortimer prĂȘte lui-mĂȘme la voix du pĂšre de Henrik.
L'acteur Gunnar Christiansen prĂȘte sa voix Ă  celle de Henrik tandis que la chanteuse Øystein SevĂ„g du groupe pop Furor double la voix du chien "Oppenheimer".
Date de sortie : La diffusion du premier épisode a eu lieu le 24 octobre 2004, et est toujours en cours aujourd'hui. Toon TV a produit 3 saisons de 12 épisodes chacun, et selon la production 2 nouvelles saisons sont déjà programmées.
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Pays producteur(s) : FĂ©dĂ©ration des Communes d’ArcĂ©anie

Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : æ‚Șé­”ăźèžŠă‚Š (littĂ©ralement : La Danse des DĂ©mons)

Affiche ou visuel :

Osami

Bande originale :


Genre ou thÚme abordé : Ero Guro/ Nunsplotation

Synopsis ou résumé :

Osami est une jeune fille chaste, trĂšs pieuse, qui se dĂ©cide Ă  entrer dans les ordres. Elle intĂšgre comme novice, le couvent des Lilas, un lieu en apparence idyllique perdu au beau milieu de la campagne arcĂ©anienne. La jeune femme dĂ©couvre alors un monde fermĂ© sur lui-mĂȘme, autoritaire et arbitraire gouvernĂ© par sƓur Maria, une abbesse avec un goĂ»t prononcĂ© pour le sadisme. En effet, les choses ne sont pas ce qu’elles devraient ĂȘtre et Osami va progressivement dĂ©couvrir que le monastĂšre est un thĂ©Ăątre pour les forces du Mal. Osami va devoir commencer une double bataille contre la tentation reprĂ©sentĂ©e par Jacob, le jardinier du monastĂšre, alchimiste et poĂšte, la sƓur Misao, une nonne lubrique qui s’efforce de sĂ©duire Ă  la jeune fille, et contre elle-mĂȘme. Sur cette toile de fond, dĂ©barque le PĂšre Quesada, sorte d’inquisiteur mystique venant purifier le couvent des forces malĂ©fiques qui l’anime. Ce dernier voyant Osami concluant rapidement que le problĂšme provient d’Osami. Le combat d’Osami va alors la conduire dans une longue et sadique plongĂ©e dans les trĂ©fonds de l’ñme humaine jusqu’à l’Enfer.

Commentaire :

« Une Ɠuvre viscĂ©rale allant croissant dans l’horreur et l’érotisme jusqu’à un dĂ©nouement final impensable. » - Izumo Iwao, ăƒ•ă‚Łăƒ«ăƒ ă‚žăƒŁăƒŒăƒŠăƒ«

« Un film lesbiano-satanique ! » - Monseigneur Morillo, Ă©vĂȘque de Vilanova de Arousa

« MaĂźtre incontestĂ© du genre, Ohashi Masazumi confirme son titre dans une Ɠuvre absolument dĂ©mente. » - Sophie Gaumont, La Projection de Minuit

« Ce film est la dĂ©finition du dĂ©lire d’un homme. A voir absolument ! » - Aaron Droz, CinĂ© Mag

« Une ode surrĂ©elle au blasphĂšme teintĂ©e d’une poĂ©tique macabre digne des plus grands » - AdoraciĂłn Piñón, HabitaciĂłn CĂłndor

« Les acteurs sont incroyables, incarnant Ă  la perfection des personnages renouvelant des archĂ©types que l’on aura pu croire usĂ©s. Un film d’une grande poĂ©sie macabre et Ă©rotique, de quoi ravir les amateurs du genre. » - Paul Band, Der freie Kondor

« Yumia Nara s’impose comme la rĂ©vĂ©lation nippone de sa gĂ©nĂ©ration. » - Ishiwari Machi, ă‚·ăƒăƒ˜ăƒ–ăƒ‰

« Des nonnes, de l’érotisme, du gore, du sadisme, du blasphĂšme et MĂ©phistophĂ©lĂšs. Que demander de plus ? » - Jan Diekwisch, Das Bis-Kabinett

Société de production ou Producteur : Bataille Production

RĂ©alisateur : Ohashi Masazumi

Acteurs principaux ou notables :

Nara Yumia (Osami)
Yashima Aneko (Misao)
Alex Schwarzenberger (Jacob/MéphistophélÚs)
Sabine Beaufils (MĂšre Maria)
Angela Fraga (Lilith)
ValentĂ­n Pozo (PĂšre Quesada)

Date de sortie : 11 mars 2005.
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Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Nightlife fauna
Affiche ou visuel :
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Genre ou thÚme abordé : Jeunesse, mode, culture urbaine, esthétique.
Synopsis ou rĂ©sumĂ© : Nightlife fauna s'intĂ©resse Ă  la vie nocturne de Lac-Rouge, commune ville libre. Ville la plus peuplĂ©e du Grand Kah et, par de trĂšs nombreux aspects, important centre nĂ©vralgique de ses festivals, cultures pop et des aspirations de la jeunesse de l'Union. La documentariste Mixtetlet Fisher y suit une bande de fĂȘtards branchĂ©s de la capitale kah-tanaise. Leurs soirĂ©es, sorties en ville, discussions Ă©tonnante de philosophie sur certains des aspects les plus importants de cet Ă©cosystĂšme nocturne et fiĂ©vreux : la mode, la musique, l'avenir. Dans des dĂ©cors urbains et une ambiance suintant le punks et la libertĂ©, le film brosse un portrait attachant et moderne d'une jeunesse s'Ă©chappant des cadres biens propres et un peu froids de l'Union, expĂ©rimentant, se conservant enfin en tant qu'individus. Une plongĂ©e esthĂ©tique dans le monde de la nuit de Lac-Rouge.

Commentaire : Mixtetlet Fisher vient du monde de la photographie et du clip, et ça se sent. Tout Nightlife Fauna baigne dans une ambiance particuliĂšrement soignĂ©e, esthĂ©tisante. Ce qui pourrait ĂȘtre un dĂ©faut dans d'autres documentaires cherchant plutĂŽt le naturalisme pour faire passer des informations prĂ©cises ou un message est ici une qualitĂ© sans laquelle le film ne fonctionnerait probablement pas aussi bien. Les jeux de montage, de mise en scĂšne, d'esthĂ©tisation, l'usage frĂ©quent de musiques punk, Ă©lectro, expĂ©rimentales (telle que le single "Eyes" de GĂ©nophage, qu'on entendait dans tous les clubs du pays en 2006), accompagnent parfaitement les sĂ©quences de fĂȘte et contraste merveilleusement avec les moments plus feutrĂ©s et confidentiels dans les appartements bordĂ©liques, rues baignant sous la lueur des nĂ©ons, tunnels oĂč s'Ă©coulent l'eau de pluie et bars vides. L'ambiance aide Ă  ressentir plus qu'Ă  concevoir la nature de cette fameuse "Nightlife". Sa texture, ses codes, l'abondance de ses styles et l'identitĂ© de sa fameuse faune.
Esopaza Tlu-tuilt, pour Nightcity

Société de production ou Producteur : Mixtetlet Fisher, Fondation Rai Sukaretto, Génophage.
RĂ©alisateur : Mixtetlet Fisher
Acteurs principaux ou notables : Le film suit une bande de jeunes en particulier, mais de nombreux autres individus sont filmés, au moins briÚvement, lors d'échanges, pour répondre à quelques questions ou simplement pour montrer et expliquer leurs habits et leur style. On peut aussi noter quelques interventions de DJ et artistes en vue, bien que l'ensemble ne soit pas composé comme une suite d'interview mais bien comme des rencontres fortuites et anecdotiques.
Date de sortie : 18 Juin 2006.
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Pays producteur(s) : Empires-Unis de Bérégost
CatĂ©gorie : À choisir entre : Film de fiction

Nom de la production : La frontiĂšre de la nuit
Durée : 5 heures et demi
Affiche ou visuel :
affiche
Genre ou thÚme abordé : Tragédie dramatique
Synopsis ou résumé :
AdaptĂ©-RĂ©Ă©crit de la piĂšce de thĂ©Ăątre du dernier millĂ©naire du mĂȘme nom, “La frontiĂšre de la nuit” en reprend les codes bien que l’histoire soit totalement diffĂ©rente.

“La frontiĂšre de la nuit” se dĂ©roule en 2001, lors des premiĂšres annĂ©es du rĂšgne de Marcus Mucius “Le Grand”, plus prĂ©cisĂ©ment lors des Ă©meutes socialistes de l’étĂ©.
Nous suivons donc un jeu BĂ©rĂ©gostien d’une quinzaine d’annĂ©es, secrĂštement amoureux de la fille de l’Empereur qu’il a une fois rencontrĂ© lors d’une de ses prises de paroles sur l’histoire de la politique de BĂ©rĂ©gost.
En effet, le jeune Romus, c’est son nom, est un jeune gĂ©nie des sciences politiques qui est invitĂ© Ă  un nombre innombrable de colloques en tout genre sur la politique de BĂ©rĂ©gost.
Socialiste malgré lui, pauvre malgré son intelligence et chef bien que dépourvu de charisme, il sera le dirigeant des révoltés.
Nous le voyons Ă©voluer Ă  travers les jours et les semaines. Vers le milieu du film, les rĂ©voltĂ©s perdent du terrain, Ă©poque qui correspond Ă  l’hiver 2001-2002, pendant lequel les socialistes sont contraints de capituler, et Romus assiste impuissant au massacre de ses camarades.
Plein de haine, il ira se venger de ce “gĂ©nocide politique”, en reprenant ses mots, en assassinant la belle fille du souverain. A partir de ce moment-lĂ , le film tourne vraiment au drame.
En reprĂ©sailles, le souverain, dont les services secrets ont retrouvĂ© l’origine de l’assassin, dĂ©cide de massacrer la population du quartier de Romus. Sous ses yeux, Romus voit son pĂšre assassinĂ©, sa mĂšre et sa sƓur.
Le jeune homme est nĂ©anmoins Ă©pargnĂ© par un des militaires qui le reconnaĂźt et l’aide Ă  s’enfuir.
Au lieu de partir dĂ©finitivement, Romus se livre au souverain, sans toutefois lui rĂ©vĂ©ler ses crimes, et l’Empereur dĂ©cide de l’épargner mais de l’envoyer dans une prison d’Eurysie Septentrionale.
Ainsi, la derniÚre demi-heure du film narre sa vie carcérale puis son évasion de prison, 2 ans aprÚs son emprisonnement.
A la toute fin du film, Romus est encore une fois capturĂ©. L’Empereur ne lui fit pas grace cette fois et le condamna rapidement Ă  la peine de mort.
Le film s’achĂšve donc sur un peloton d'exĂ©cution ou on voit le capitaine d’un bataillon crier le cĂ©lĂšbre “en joue”, les fusils se charger et
 Le film s’arrĂȘte, laissant imaginer au tĂ©lĂ©spectateur les derniers instants de la vie de Romus.

Commentaire :

Époustouflant, ce film vous rappellera les heures les plus sombre de l’Empire
Le syndicaliste, quotidien gauchiste interdit à Bérégost

Film dĂ©testable, trop long, mal rĂ©alisĂ© et surtout trop politisĂ©, “la frontiĂšre de la nuit” est une adaptation moderne ratĂ©e de la piĂšce Ă©ponyme que tout le monde connaĂźt Ă  BĂ©rĂ©gost
Le Patriarche

Ce film est la voix du peuple, des opprimĂ©s, des PlabĂšs! Il rĂ©sume la vie d’un jeune garçon talentueux qui n’aura jamais l’occasion de prouver sa valeur.
Nous, PlabĂšs

DĂ©sastre Ă©conomique, interdit dans tous les Empires de l’Empire-Uni, ce film a coĂ»tĂ© plus cher Ă  rĂ©aliser qu’il n’a rapportĂ©
Le petit financier




Société de production ou Producteur : BT Politics Films
RĂ©alisateur : Jean-Louis de Gandalert
Acteurs principaux ou notables :
Edouard Silvanrot (Romus)
Garance Tarbakanar (Julia Mucius(fille de l’Empereur))
Date de sortie : 21 août 2006
12788
Pays producteur(s) : Grand Kah
CatĂ©gorie : Film d’animation

Nom de la production : Excelsior : Cyberbrigade
Affiche ou visuel :
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Genre ou thÚme abordé : Science-fiction, thriller, action.
Synopsis ou résumé :

2045, la Zone mĂ©tropolitaine de Port Chan compte plus de quarante millions d'habitants, dont de trĂšs nombreux rĂ©fugiĂ©s climatiques et politiques. Le Grand Kah fait face, comme le reste du monde, Ă  l'effondrement global de l'Ă©cosystĂšme, Ă  la surpopulation et aux pĂ©nuries de plus en plus frĂ©quentes. Dans ce contexte, le dĂ©veloppement de technologies trĂšs avancĂ©es en matiĂšre d'IA, de robotique et de cybernĂ©tique a participĂ© Ă  crĂ©er de nouveaux type de criminalitĂ©, de terrorisme et de conflits sociaux. C'est pour y rĂ©pondre que l’Égide (la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure) a fondĂ©e les "Cyberbrigades", groupes de gendarmerie ultra-compĂ©tents devant remplacer la Protection Civile sur les missions de haute intensitĂ© impliquant des cyborgs ou des intelligences virtuelles. Perçue comme un groupe d'arriviste par les autres services de sĂ©curitĂ©, la Cyberbrigade profite d'une certaine indĂ©pendance vis Ă  vis du gouvernement et de l'Ă©quipement le plus avancĂ© qui soit.

Excelsior : Cyberbrigade est vue Ă  travers les yeux de Kaeden Mikami, ancien enquĂȘteur de la protection civile chargĂ© des affaires intercommunautaires entre les diasporas immigrĂ©es. GriĂšvement blessĂ© lors d'une attaque terroriste, on le dote d'implants de trĂšs haute technologie avant de l'intĂ©grer au sein de la Cyberbrigade de Port Chan, qui compte sur ses capacitĂ©s physiques dĂ©sormais surhumaines pour lutter Ă  armes Ă©gales contre les cyborgs auxquels elle est parfois confrontĂ©e. LĂ , il fait la connaissance de Ndedi Khulani, vĂ©tĂ©ran qui a connu la formation de la brigade et se montre trĂšs mĂ©fiant envers les cybers, Mikami compris, de Sebastian Veracruz, ancien criminel accro Ă  l'adrĂ©naline, expert en tactique de combat et en armement, obsĂ©dĂ© par l'idĂ©e de faire ses preuves et d'Elkina Maximovna, experte en technologie de pointe issue de l'immigration Eurysienne, pas tout Ă  fait remise de la mort de son dernier partenaire et oscillant entre froide logique et haine farouche des criminels.

Le contexte est particuliĂšrement sensible : la Convention GĂ©nĂ©rale dĂ©bat sur le dĂ©ploiement d'implants mĂ©dicaux gratuits pour toute la population, projet phare du CommitĂ© de VolontĂ© Public cherchant Ă  lutter contre les Ă©pidĂ©mies de plus en plus nombreuses. Le gouvernement veut donc Ă©viter que les cyberimplants soient mal perçus par la population. Rapidement, la brigade est dĂ©ployĂ©e sous les ordres du Commissariat SupplĂ©ant Ă  la SĂ»retĂ© (les services secrets) pour intercepter un hacker, Clock, qui espĂšre nĂ©gocier son extradition dans un pays Ă©tranger contre des informations sensibles. Le groupe s'infiltre au sommet d'un gratte-ciel jusqu'Ă  l'Ă©tage oĂč se tiennent les nĂ©gociations, lorsque Maximovna – qui n'est pas sur place mais contrĂŽle la situation depuis un drone – dĂ©tecte de nombreux explosifs qu'elle essaie alors de dĂ©samorcer. Sa tentative de hacking est repĂ©rĂ©e par Clock, qui riposte en attaquant les implants de tout les brigadiers. S'en suit un duel virtuel entre lui et Maximovna, pendant qu'une fusillade Ă©clate dans l'espace rĂ©el. Les brigadiers font face Ă  la sĂ©curitĂ© du corps diplomatique et Ă  "Audience", une mercenaire implantĂ©e, aussi apathique que puissante, semblant protĂ©ger Clock et dotĂ©e d'Ă©quipement de pointe. Elle s'enfuira lorsque la situation tournera Ă  l'avantage de la Brigade, dĂ©clenchant les explosifs que Maximovna n'a pas pu dĂ©sactiver et tuant ainsi Clock et les envoyĂ©s Ă©trangers. La brigade rĂ©cupĂšre les corps et Ă©vacue aprĂšs avoir confiĂ© la gestion de la situation Ă  la Protection Civile. Officiellement on parlera d'un assaut terroriste que l’Égide a tentĂ©e de dĂ©jouer.

Des hommes du CSS menĂ©s par l'agent spĂ©cial Anton Khuflen viennent rĂ©cupĂ©rer les corps au QG de la Brigade. Khuflen en profite pour prendre des nouvelles de Mikami et de son adaptation Ă  ses implants. Une dispute Ă©clatera entre l'agent spĂ©cial et Khulani lorsqu'il insistera pour rĂ©cupĂ©rer sans dĂ©lais le corps de Clock, mais Maximovna poussera son collĂšgue Ă  le laisser faire avant de rĂ©vĂ©ler qu'elle a pu copier une partie des donnĂ©es prĂ©sentes sur les implants du hacker lors de leur duel : apparemment il souhaitait vendre des clefs permettant d'accĂ©der Ă  tout le systĂšme de santĂ© de l'Union, une information d'autant plus sensible par les temps qui courent. Cela semble expliquer la susceptibilitĂ© du gouvernement et du CSS, bien que des doutes demeurent sur l'origine d'Audience. Dans les jours qui suivent, Kaeden Mikami aura des visions de plus en plus nettes d'un individu se rĂ©vĂ©lant ĂȘtre Clock. Ce dernier critiquant la Cyberbrigade et mettant Mikami en garde contre ses propres dĂ©cisions.

TroublĂ©, il dĂ©cide d'enquĂȘter sur l'identitĂ© d'Audience. Khulani refuse d'impliquer officiellement la Brigade mais Veracruz accepte de l'emmener dans un bar Ă  mercenaires, les Merveilles, dont il Ă©tait rĂ©gulier avant d'intĂ©grer la force. LĂ  ils font la rencontre d'un data-broker qui accepte de leur vendre des informations sur une usine oĂč ils pourraient en apprendre plus sur Audience. Les deux brigadiers s'y rendent aprĂšs une brĂšve discussion avec d'anciens partenaires de Veracruz. Ils y sont pris en embuscade par une bande de mercenaires et sont sauvĂ©s in extremis par l'intervention du reste de la Brigade, qui leur reproche cette expĂ©dition. Ils dĂ©cident tout de mĂȘme retourner aux Merveilles pour interroger le data-broker, qui prend la fuite en les voyant arriver. AprĂšs une course poursuite Ă  travers les autoroutes de la zone mĂ©tropolitaines, la voiture du data-broker est renversĂ©e et il finit par rĂ©vĂ©ler qu'il a Ă©tĂ© payĂ© par Clock pour piĂ©ger les brigadiers. Il insiste pour dire que Clock ne s'est pas prĂ©sentĂ© personnellement Ă  lui mais a utilisĂ© un persona matriciel pour le contacter. Il n'a pas le temps d'en dire plus, un tir de sniper lui arrache le crĂąne. Les brigadiers apercevront Audience et se lanceront Ă  sa poursuite, Ă  l'exception de Kaeden et Veracruz, blessĂ©s durant la prĂ©cĂ©dente, qui rentrent au QG. On les informera qu'Audience a pu s'Ă©chapper.

Du temps a passĂ©. La distribution d'implants mĂ©dicaux a Ă©tĂ© approuvĂ©e par la Convention GĂ©nĂ©rale et a commencĂ©e Ă  travers toute l'Union. La Cyberbrigade a menĂ©e quelques opĂ©rations contre des criminels augmentĂ©s et des hackers, sans trouver de traces d'Audience. De temps Ă  autre, Mikami continue d'avoir des visions de Clock. Le hacker mort semble ĂȘtre devenu comme une incarnation de sa conscience, discutant avec lui et lui posant des questions philosophiques sur la nature de la libertĂ©, de l'humanitĂ©, des possibilitĂ©s qu'offrent les implants. Soucieux, Mikami en informe Maximovna aprĂšs qu'elle se soit confiĂ©e Ă  lui sur la façon dont est mort son ancien partenaire. Elle accepte de faire un diagnostic de ses implants sans en informer la hiĂ©rarchie,  considĂ©rant que les images rĂ©manentes de Clock sont peut-ĂȘtre un bug ou un virus. Faute de technologies adĂ©quates, les implants de Mikami Ă©tant d'un degrĂ© de technologie unique, il acceptera finalement qu'elle fasse appel aux seuls laboratoires en mesure de l'aider : ceux du CSS, oĂč il a Ă©tĂ© implantĂ©.

Des agents viennent donc le rĂ©cupĂ©rer pour l'amener dans le quartier gĂ©nĂ©ral du CSS en centre-ville. Durant le trajet Mikami discutera avec Anton Khulfen sur le sens de leur mĂ©tier respectif, mettant en valeur une divergence d’opinion : Mikami pense, en tant qu'agent de l’Égide, que la mission des forces de sĂ©curitĂ© est de protĂ©ger la sĂ©curitĂ© et la libertĂ© des citoyens. Khulfen pense que tous les moyens sont bons pour assurer la paix, insistant sur la nature du Grand Kah comme celle d'une nation rĂ©volutionnaire, devant faire des choix osĂ©s et novateurs.

Mikami se rĂ©veille sur une table d'opĂ©ration, Audience Ă  ses cĂŽtĂ©s, dans un laboratoire dĂ©vastĂ© et en feu. Elle lui intimera de le suivre et lui expliquera que le CSS comptait l'exĂ©cuter. Comme pour souligner ses propos, une fusillade Ă©clate durant laquelle des agents du CSS essaient de tuer aussi bien Audience que Mikami. Ce dernier dĂ©cide de fuir avec la mercenaire, faute de pouvoir contacter le reste de la brigade. Il constatera cependant qu'Audience ne cherche pas Ă  quitter le bĂątiment mais Ă  s'enfoncer plus profondĂ©ment dans ce dernier. En parallĂšle, le CSS accuse la Cyberbrigade du "vol" des donnĂ©es sensibles, en fait les donnĂ©es rĂ©cupĂ©rĂ©es sur Clock et dĂ©couvertes en fouillant les implants de Mikami. Les services secrets donnent l'assaut sur le quartier gĂ©nĂ©ral de la Brigade, ignorant les plaintes de l’Égide et dĂ©ployant des blindĂ©s et des drones de combat en prĂ©textant d'une situation d’insurrection. Khulani est griĂšvement blessĂ© durant l'assaut mais les brigadiers arrivent Ă  se replier avec quelques membres de la Protection civile, notamment grĂące Ă  l'aide d'anciens camarades mercenaires de Veracruz appelĂ©s en urgence au dĂ©but de la bataille, et grĂące aux talents de hacker de Maximovna, qui retourne systĂ©matiquement les drones contre les envahisseurs.

Dans le QG du CSS, Audience et Mikami arriveront au sommet du bùtiment, dont ont évacués les décideurs du commissariat. Là, Mikami pourra utiliser le matériel laissé sur place pour contacter ses collÚgues et apprendre leur situation. Audience lui expliquera alors qu'elle et Clock étaient en fait des membres du CSS ayant décidés de faire défection aprÚs des expériences menées sur eux, provoquant entre-autre l'apathie d'Audience. Le Comité souhaite utiliser ses implants médicaux pour non-pas soigner la population mais la pacifier à l'aide d'inhibiteurs cérébraux, étant arrivé à la conclusion logique mais inhumaine que la paix totale est préférable à la dégradation constante de la situation.

Audience a pu entrer dans le bĂątiment du CSS grĂące Ă  un virus qu'a cachĂ© Clock sur tous les membres de la brigade lors de l'assaut ayant menĂ© Ă  sa mort, virus qui s'est Ă  son tour dispersĂ© dans les systĂšmes du CSS lors de l'extraction des donnĂ©es contenues dans les implants de Mikami. Le duo continuera de progresser jusqu'au cƓur du CSS. Une grande salle circulaire dont les murs sont tapissĂ©s de moniteurs et oĂč se trouvent des cuves oĂč flottent d'innombrables implants similaires Ă  ceux de Mikami, ainsi que des systĂšmes nerveux, comme une galerie reconstituant l'Ă©volution de la technologie.

Anton Khuflen arrivera alors Ă  son tour avec une poignĂ©e d'hommes de mains. Il essayera de ranger Mikami de son cĂŽtĂ© en lui exposant les vertus de la paix dans un monde en constante dĂ©gradation, arguant que la Cyberbrigade est une solution inappropriĂ©e et que les vielles mĂ©thodes sont incapables de rĂ©pondre aux nouvelles problĂ©matiques, d'oĂč ses implants. Voyant que le brigadier n'est pas convaincu, l'agent spĂ©cial lui inqieura que contrairement Ă  Audience, ses implants ne sont pas expĂ©rimentaux mais parfaitement fonctionnels. En effet, Audience Ă©tait en quelques-sortes une "beta" de Mikami, dotĂ©e dans des circonstances similaires d'implants expĂ©rimentaux de la mĂȘme gamme que les siens. Il expliquera ensuite que plutĂŽt que des inhibiteurs de personnalitĂ©, les implants mĂ©dicaux visent en fait Ă  remplacer la personnalitĂ© des individus en prenant le pas sur les signaux traversant le cerveau, ce qui s'est traduit chez Audience par des lĂ©sions graves, mais devrait lui permettre de faire de Mikami un partisan du CSS, par exemple. Il activera ensuite les inhibiteurs de Mikami. PlutĂŽt que le construct prĂ©vu par le CSS, c'est la personnalitĂ© de Clock qui prendra le contrĂŽle du brigadier. AprĂšs une brĂšve fusillades oĂč seront dĂ©truites la plupart des cuves et tuĂ©s les hommes de main, Clock exĂ©cutera froidement Anton Khuflen puis fera ses adieux Ă  Audience avant de se connecter Ă  la base de donnĂ©e du CSS. Il quittera le corps de Mikami et transfĂ©rera l'ensemble des donnĂ©es compromettantes cachĂ©es par les services secrets Ă  la Cyberbrigade et au monde. En l'espace de quelques instants, toute la Protection Civile, dĂ©jĂ  Ă  cran depuis le dĂ©but de l'assaut sur la Cyberbrigade, se dĂ©ploie pour s'opposer aux agents du CSS. Craignant que la situation ne dĂ©gĂ©nĂšre en guerre civile, la Convention GĂ©nĂ©rale ordonne l'arrĂȘt immĂ©diat des hostilitĂ©s et annonce la fin du dĂ©ploiement des implants et l'ouverture d'une sĂ©rie d'enquĂȘte.

Audience fera laconiquement remarquer que si elle a Ă©tĂ© privĂ©e de son esprit, Clock est devenu un ĂȘtre de pur pensĂ©e, puis quittera les lieux en laissant Mikami derriĂšre elle lorsqu'elle constatera de l'approche de vĂ©hicules aĂ©roportĂ©s de la Protection civile.

Le dernier plan du film rĂ©vĂ©lera que plusieurs membres du ComitĂ© de VolontĂ© Public et du board de direction du CSS Ă©taient eux-mĂȘmes dotĂ©s d'inhibiteurs neuraux, actifs.

Commentaire :

Film d'animation particuliĂšrement ambitieux, mĂȘlant philosophie politique, rĂ©flexion sur le transhumanisme et scĂšne d'action profitant pleinement du support pour s'adonner Ă  une violence aussi excessive que jouissive, Excelsior : Cyberbrigade est le premier vrai film du studio Mad Dog, jusque-lĂ  surtout connu pour ses OAV violents, ses courts-mĂ©trages expĂ©rimentaux et quelques sĂ©ries populaires. Exercice mature et intĂ©ressant, le film jouit de plusieurs scĂšnes d'action particuliĂšrement prenantes et d'un univers riche qui ne demande qu'Ă  ĂȘtre explorĂ© plus en profondeur. Les fans du manga regretteront cependant peut-ĂȘtre un ton plus cĂ©rĂ©bral et moins comique, et de nombreuses libertĂ©s dans l'adaptation du scĂ©nario au format long-mĂ©trage.Siwase Irabate pour Le Regard

Excellent retour en forme pour le genre Cyberpunk, qui nous revient des errances de la fin des annĂ©es 90 dans un projet spectaculaire et intelligent. Excelsior : Cyberbrigade est un film qui demande Ă  ĂȘtre pris au sĂ©rieux. Refusant qu'on lui applique les attentes dĂ©gradĂ©es habituellement rĂ©servĂ©es aux films d'animation, la rĂ©alisatrice, Mar Herrera, emploie tout l'arsenal Ă  sa disposition pour tricoter une Ɠuvre prenante, haletante, rythmĂ©e, violente et surprenante. Cette vision particuliĂšrement sombre et sans concession de l'avenir, situĂ©e dans un Grand Kah dystopique pervertissant jusqu'Ă  la base de son idĂ©ologie, arrive Ă  ĂȘtre riche sans ĂȘtre ennuyeux. On doit aussi souligner la qualitĂ© de l'animation, qui laisse pensif quant aux heures de travaille qu'ont dĂ» faire les artistes pour donner vie aux presque deux heures du mĂ©trage.Emilia Xot-telt pour CinĂ©ma.kah
Société de production ou Producteur : Mad Dog
RĂ©alisatrice : Mar Herrera
Acteurs principaux ou notables :
  • Tamai Masutaro (Kaeden Mikami)
  • Elizabeth Maxilov (Elkina Maximovna)
  • Miyata Keishi (Ndedi Khulani)
  • Ishii Moore(Sebastian Veracruz)
  • Veredique Kanko (Anton Khuflen)
  • Alex Chambre (Clock)
  • Elena Miike (Audience)

Date de sortie : 15 Septembre 2006
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