🎬 Festival international de cinéma - Achira 2006 - Page 2

Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : 地獄 (L'Enfer)
Affiche ou visuel :

Genre ou thème abordé : Épique, drame.
Synopsis ou résumé : Quelque-part au XVIème siècle, le shogun Konishi Tamemori est assassiné avant d'avoir pu désigner son successeur. L'empereur, trop affaibli politiquement et déconsidéré par la noblesse, n'est pas en mesure de le faire à sa place et rapidement, les différents daimyo du pays revendiquent le trône et laissent libre-cours à leurs rancunes ancestrales et rivalités personnelles. Malgré une brève tentative par Honjou, fille du Shogun, de restaurer la paix des nobles en invoquant un conseil, la guerre civile semble inévitable.

Bientôt l'enfer se déverse à travers l'empire, et ses collines sont noyées sous le sang et l'acier.

L'Enfer est une mini-série de douze épisodes d'une heure racontant une guerre civile ravageant un Tahoku médiéval. Profitant d'un budget respectable et de la maîtrise de Nobuo Kamazane, qui vient du cinéma où il a réalisé de nombreux films historiques et de samouraï, la série est une grande fresque épique mettant en scène une importante galerie de personnages divisés au sein de quatre coalitions rivales revendiquant le trône pour leurs raisons propres. Riche en rebondissements, complots, développement de personnages et esthétiquement irréprochable, le principal reproche que l'on pourrait faire à la série serait le côté un peu pesant de sa réalisation, qui vise le majestueux et parfois le contemplatif, et la complexité de son scénario (fort heureusement compensé par des dénouements très clairs et, ironiquement, simplifié par la mort de nombreux personnages). Très prenante, la mini-série a eu droit à une diffusion limitée dans certaines salles de cinéma.

Commentaire :
Série volontairement détachée de toute réalité historique, l'Enfer respecte tout de même les coutumes culturelles du Tahoku du seizième siècle, et ne fait paradoxalement aucune erreur sur le plan de la reproduction. Sans être une série racontant un récit historique, toute son écriture et son esthétique sont exactes. Les scènes de bataille sont à ce sens particulièrement notables et impressionnantes, et les scènes de banquet, assassinat et complot donnent un aperçu de ce à pouvaient ressembler les heures les plus sombres des nations du nazum-est.

Un grand moment de télévision. L'Enfer, par sa vision extrêmement pessimiste de la guerre, son ambiance grandiose et sa mise en scène experte, a brillamment ressuscité un genre réservé habituellement au cinéma, et un peu démodé : l'épique. Malgré les décors, l'ambiance sombre et les magnifiques scène de siège, ce sont bien les personnages qui retiennent l'attention. Complexes et remarquablement joués, on ne reste pas indifférents à leurs joies, leurs succès, leurs souffrances et (bien souvent) à leurs morts.
Un excellent travail de la part de Nobuo Kamazane, dont les précédents films tendaient à se ressembler.

Société de production ou Producteur : Muromachi, les Films du Vent d'Orient, KBO.
Réalisateur : Nobuo Kamazane.
Acteurs principaux ou notables :

• Sano Hotaru (Honjou Tamemori)
• Noda Ruiz (Konishi Tamemori)
• Anna Ochiyo (Honjou Tamemori)
• Asa Nao (Takahashi Yorifusa)
• Momoi Takechi (Saito Yorifusa)
• Xitlui-ten Hotaru(Osaki Mineme)
• Naia Montes (Nitta Mineme)
• Men O'Ara (Oda)
• Erik Inemi (Kudo kanetada)
• Inouye Rin (Takamatsu kanetada)
• Cécile Mio (Sugi kanetada)
• Jose Yoshi (Le Limier)
• Ohashi Yoshiiku (Kou tanetoki)

Date de sortie : Diffusion du premier épisode 10 Août 2005.

Au début du XIXème siècle, le continent eurysien est secoué par les conflits entre les grandes puissances de l’Est et de l’Ouest. La Grande-Principauté de Novigrad étend son influence sur un vaste empire au cœur de l’Eurysie de l’Est mais sa domination est sans cesse remise en question par des dissensions territoriales et bien évidemment par sa rivalité avec l’Empereur Kaulthe ainsi que l’Empereur Rémien. En cette époque de progrès, la société novigradienne s’épanouie étonnamment au lendemain du terrible épisode de la grande famine de 1801. C’est dans ce contexte propice aux changements que s’élèvera un jeune prince que pourtant rien ne prédestinait à un règne si exceptionnel.

Cette première saison nous plonge dans l’enfance de celui qui allait prendre bientôt le nom d’Alexandrov V. Fils cadet du Grand-Prince Vladimir VI, rien ne prépare le turbulent jeune prince à prendre le pouvoir. Mais le destin réserve parfois des surprises et après la mort subite de son père ainsi que de son frère ainé lors d’une vague de peste, le jeune Alexandrov hérite du pouvoir suprême à seulement 17 ans. Amour, gloire et beauté, nous suivons son ascension d’un jeune prince maladroit à un souverain redoutable qui engagera plus tard de nombreuses réformes de modernisation pour le pays. Au cœur du faste de la cour princière novigradienne, « The Last Great Prince » dévoile les coulisses du pouvoir du Grand-Prince Alexandrov V au milieu des intrigues et des complots qui firent vaciller son trône tout le long de son règne. Une fresque historique teintée néanmoins d’un drame à venir alors qu’une nouvelle idéologie arrive en force dans les milieux ouvriers novigradiens : le socialisme.

« Certaines scènes ont été vraiment tournées dans le Palais Sofia, le cabinet du Chancelier ayant autorisé l’ouverture spéciale d’une aile entière du Palais habituellement réservées aux réceptions diplomatiques. » - noviseries.nov

Warlords nous plonge dans une enquête explosive sur les dessous du trafic international d’armes clandestines. Tous les jours, les armes vendues illégalement à travers le monde font des milliers de morts, ces armes échouent par centaines aux mains de gangs sanguinaires, de bandes armées incontrôlées et de fanatiques génocidaires. Un constat alarmant qui ne va pas en s’arrangeant devant le statu-quo international des autorités sur le sujet et l’absence d’une réelle coopération globale. Enquête sur un phénomène incontrôlable qui se développe à un rythme gravissime de partout sur le globe :

Des triades jashuriennes à la piraterie pharoise, des ruelles surpeuplées du Carnavale aux marchés secrets de Novigrad. La toile du trafic international s’étend inexorablement, nos journalistes tenteront de remonter la piste de ce trafic discret. Grâce à la collaboration d’enquêteurs locaux, de sources anonymes et bien évidemment d’un travail colossal, ce documentaire pousse le journalisme d’investigation à un nouveau niveau. Tandis que des observateurs assurent la présence de fusils novigradiens dans les mains des seigneurs de guerre au cœur des zones de non-droit du Mandrarika, nous tenterons de résoudre le mystère du célèbre marché noir de Novigrad, ce salon international de la criminalité qui échappe encore et toujours aux enquêteurs les plus chevronnés.

Dušan Kovačević en tant que présentateur et commentateur du documentaire. Ancien inspecteur de la police fédérale novigradienne puis agent du CORMORAN, Dušan s'est ensuite reconverti comme consultant pour télévision dans le cadre des enquêtes journalistiques sur la criminalité. Il se lance aujourd'hui dans son premier documentaire indépendant sur le sujet.

Dans la 2nde moitié du XXème siècle, les Provinces-Unies du Lofoten ont basculé dans un régime militariste et ultra-autoritaire, mû par une peur irrationnelle de l'infiltration communiste et poussent constamment ses citoyens à se dénoncer et à se surveiller mutuellement. Ralliant autour de lui des nations capitalistes et fascistes, ils forment le Bloc dit de l'Ouest, dirigé par le paranoïaque et cruel Sky Marshall Hermann Tötenberg, qui n'hésite pas à faire exécuter en masse tous ceux qui sont suspectés d'être des Rouges.
Alors qu'à l'Est, de l'autre côté de l'océan d’Espérance le Pharois Syndikaali a quant à lui absorbé les nations limitrophes eurysiennes. L'Etat-continent immense qui s'est voué corps et âme au socialisme libertaire, est pris dans une spirale inflationniste et une misère économique incontrôlable. Afin d'empêcher l'effondrement complet du système, ses dirigeants tentent de canaliser les mouvements sociaux en maintenant les peuples prisonniers dans une absurde industrialisation manufacturière à outrance, tournée vers un seul et unique but : le triomphe des classes laborieuses. Ils forment avec d'autres nations dites socialistes le Bloc de l'Est, dont le leader suprême, le Doyen Pêcheur Kekkonen, vieux et malade, sombre peu à peu dans la folie.

L'affrontement entre les deux Blocs devient alors inéluctable, malgré les intenses pourparlers et tractations diplomatiques de pays tiers et non alignés. En juin 1989 le monde s'embrase lorsque les premiers missiles sont échangés entre l'Est et l'Ouest dans ce qui était alors un banal et anodin incident commercial. Dans un engrenage et emballement inédit, toutes les nations ploient sous un déluge de feu et d'acier. Tous ignorent qui a appuyé sur le bouton le premier, mais chaque camp s'accuse mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.
Tandis que les centres urbains et les zones densément peuplées sont ravagés sans discernement, dans les "médias" et organes de propagande, les idéologues hystériques de chaque camp s'invectivent et s'affrontent dans des rhétoriques insensées pour arguer de la suprématie de leur paradigme, et du bien fondé de la guerre, tandis que chaque pays déverse aveuglément sur l'autre tout son arsenal accumulé durant des décennies.

C'est dans ce contexte que l'on suit les vies tragiques et brisées de deux familles de la classe supérieure Lofotène, et de l'intelligentsia Pharoise, respectivement à Pembertøn et à Pharot, où si dans un premier temps résilience, solidarité, entraide, et résistance héroïque poussent les individus à faire face à l'adversité, ces derniers sont rapidement confrontés à l'implacable réalité, froide, cruelle, et inhumaine de leur condition. Privations, rationnements, et paranoïa poussent les plus admirables et vertueux d'entre eux à délaisser les discours idéologiques pour s'adonner à des pillages, des viols, des meurtres et à faire face à des dilemmes moraux impossibles quand tous s'aperçoivent que ce n'est plus la victoire qui est en jeu désormais, mais leur propre survie.
Évoluant dans des villes en ruines où s'entassent les cadavres, certains rejoignent des gangs et des groupes paramilitaires et s'entretuent pour de la nourriture ou pour se garder les dernières sources d'eau potable. D'autres cherchent désespérément à rejoindre les bunkers et bases militaires retranchées, sans jamais y parvenir.

L'usage excessif d'armes chimiques dévastatrices telles que la terrifiante bombe à protons fait son apparition et masque la lumière du soleil, provoquant l'Hiver de l'Extinction, annihilant toutes les villes de l’Hémisphère Nord. Les années passent, la faune, la flore et le climat se dégradent et se détériorent si rapidement, que les survivants en viennent à perdre les derniers vestiges de la société humaine, jusqu'à oublier leur culture, leur histoire, et toute norme sociale. Les rares survivants tentent de rallier le pôle sud à travers les ruines de la civilisation, que certains estiment encore préservé.
Le film se termine lorsqu'une poignée d'entre eux, affaiblis et gravement malades, provenant des deux anciens blocs en guerre, se rencontrent par inadvertance au pôle sud. Ignorant leurs origines, ils établissent un campement de fortune. La dernière scène montre alors quelques individus agonisants, s'allongeant face à face puis s'endormant, alors que le soleil fait une timide apparition....

Tourné comme un documentaire scientifique et narré par une voix off sans émotion, quasi mécanique, ce film noir plonge le spectateur dans l'horreur dans ce que l'âme humaine a de plus cynique et inavouable. Extrêmement perturbant de par le réalisme terrifiant de la mise en scène, sans fioriture ni effets spéciaux, et par la banalité absolue de la cruauté ordinaire des membres de ces deux familles autrefois respectables et cultivées.
Ces dernières qui se livrent à des actes d'une barbarie inouïe dont ils ignoraient eux-mêmes être capables interrogent grandement sur nos limites et ce que nous sommes prêts à sacrifier pour survivre. Le visionnage de ce film d'une durée de 2h40 est assez éprouvant et ne peut laisser indemne.
Un fait notable, le film a été co-réalisé par Kaisa Mäkäräinen, une exilée pharoise, naturalisée lofotène, critique acerbe du système politique de son pays d'orginie, et Björg Maddelsen, un activiste ancien reporter de guerre, devenu infirme après avoir marché sur une mine anti-personnelle. L'improbable tandem lofoteno-pharois a pris le parti osé de choquer volontairement l'opinion publique, et ne ménage pas les téléspectateurs, alternant habilement entre suspense insoutenable et scènes déchirantes à l'immoralité très humaine. Jusqu'au bout la réalisation nous tient en haleine en nous faisant croire à une fin qui ne peut être que celle qu'il nous propose, une fin sobre, silencieuse, dans le dénuement et la froideur la plus totale.

Interdit aux moins de 18 ans lors de sa sortie en salles, 1989 est devenu un pamphlet virulent contre la guerre et la course à l'armement et se veut un plaidoyer en défaveur des dogmes politiques extrémistes de tout bord, au point que beaucoup d'associations et partis politiques, de gauche comme de droite ont tenté de faire interdire. Lors de l'avant-première, il a fallu évacuer plusieurs personnes de la salle, prises de nausées et de malaises, notamment lors de l'unique scène d’anthropophagie qui dure plusieurs minutes et est psychologiquement très dérangeante. Björg Maddelsen a d'ailleurs été menacé de mort après la diffusion du film et Kaisa Mäkäräinen a été placée sous protection policière après que, selon son avocat, sa tête ait été mise à prix.

Pays producteur(s) : Fédération des Communes d’Arcéanie

Catégorie : Film ou série télévisée d’animation (1x24)

Nom de la production : Störung des Unbekannten

Affiche ou visuel :


Générique :

Genre ou thème abordé : Aventure

Synopsis ou résumé :

Le monde d’Exoriel se compose de centaines de royaumes, de peuples et de cultures. Nous sommes désormais dans une période de paix relative, le calme s’est abattu sur les mondes. Mais dans l’ombre, un mal n’attend que cela pour s’éveiller.
A défaut de pouvoir lui opposer une force conséquente, la Guilde du Lendemain se retrouve à employer un groupe d’antihéros, les Störung des Unbekannten, un groupe d’aventuriers dysfonctionnels, qui entrent deux missions passent leur temps à la taverne. Ils ne semblent pas vouloir faire le bien et pourtant, un coup du destin va les conduire à devoir faire face à ce mal insidieux. Du moins, en théorie…

Personnage : Les personnages principaux de la série sont un groupe d’aventuriers répondant au nom de Störung des Unbekannten :

Mykza Nudeimrosh est un elfe noir - ensorceleur - du clan des Bhiennin. Banni de son clan pour fratricide, il n’a jamais su expliquer ce qui s’était passé ce jour-là. Il n’en a aucun souvenir. Il a erré seul pendant plus de cinquante ans avant de rencontrer Mikdar puis d’intégrer la compagnie. En effet, c’est un personnage d’un naturel solitaire. Il craint ce qu’il est vraiment et choisit de vivre bien souvent dans l’ombre. Mais, la présence de ses compagnons fait de lui un être nouveau à chaque jour qui passe. Il est cependant un des membres les plus puissants du groupe. Son être tout entier est insuffler d’une puissante essence de magie élémentaire brute liée au vent, qu’il parvient à contrôler. Il maitrise plusieurs formes de magies poussées, notamment la télépathie et la télékinésie. Il est un élément central du groupe en combat.

Tyra Oakwing est une fée – artificière – originaire de l’Arbre des Milles Lacs. Rêvant d’aventures, elle abandonna ses études d’ingénieur et se reconvertit en artificière allant au gré des chemins et des contrats. Elle finit rencontra par hasard plusieurs membres du groupe qui n’avait pas encore vu le jour et se joignit pour une périlleuse mission, elle gagna alors sa place dans le groupe. C’est une grande gueule, qui prend souvent la place de leader ou de représentante auprès des potentiels employeurs. Elle est rusée, habile de ses mains et dispose d’un arsenal pouvant raser un pays entier, selon ses dires.

Mikdar Trisqirelle est un demi-elfe – roublard – originaire de la cité d’Emirida. Orphelin ayant grandi dans les rues, il s’est forgé à la dure, dans un milieu d’une extrême violence. C’est là qu’il développa ses capacités de voleur, de menteur, de tricheur et d’assassin. Poursuivi pour des crimes qu’il a commis, il s’enfuit d’Emirida avec comme objectif d’éviter de finir au bout d’une corde. Dans sa fuite, il rencontra Mykza avec qui il se lia d’amitié avant de le dérober. Alors, qu’il est emprisonné dans les geôles de la Forteresse d’Ygmar, il est libéré par le groupe, y compris Mykza. En payant de sa dette, il rejoint le groupe. Ses multiples talents les ont sorti situations inextricables. Cependant, la méfiance plane toujours sur Mikdar au sein du groupe et lui-même, ne semble pas vraiment vouloir se donner une véritable place.

Huam est un goliath, c'est-à-dire, un demi-géant, barbare, issu de l’île de Ragroch. On ne sait pas vraiment ce qui l’a poussé sur les routes. Une chose est sûre, il est l’un des deux membres fondateurs du groupe. Demi-géant à la force colossale, être absolument imposant, un brin simplet mais avec un bon fond, il est le bras armé du groupe, toujours en premier ligne, ne manquant jamais de sang froid, il est brutal, vif et technique. C’est une troupe à lui seul. Il est très proche de ses compagnons, très attaché à eux, il est prêt à faire n’importe quoi pour leur venir en aide, y compris au péril de sa propre vie. Il semble être le personnage le plus sincère du groupe et celui dont la morale est la plus claire.

Hildebrondus De Miremoix dit l'Énigme est un homme, un paladin de la Lumière Eternelle, qui semble s’être retrouvé là par erreur. Compagnon de toujours de Huam, il est un homme qui applique les préceptes de son ordre avec parcimonie. Fier combattant, il est un atout au combat. Grâce à la bénédiction de la Lumière Eternelle, il est en mesure de combattre l’hérésie par la magie et de venir en aide à ses compagnons. D’origine aristocratique, il est celui qui fait bonne figure à côté de ses compagnons. Dans les pires situations, il apparaît comme un leader naturel pour le groupe. Chose qu’il semble dû mal à accepter.

Ayla Naekian est une elfe issue du clan des Keynelis. Dans sa jeunesse, son clan fut massacré par un clan rival et elle fut jetée sur les routes, orpheline. Elle survécut tant qu’elle put avant d’être recueillie par un groupe de bandits. Elle développa ses talents à l’arc. Mais les bandits furent anéantit par une force obscure. Ayla fuit toujours plus loin et se réfugia auprès d’un groupe de rôdeurs, qui en firent une des leurs. C’est une créature mortelle, dont la flèche et le coutelas forment les deux mains. Au terme de plusieurs années au sein du groupe, elle rencontra Huam et Hildebrondus avec qui, elle combattit et décida de prendre la route avec eux. Agée de 256 ans, c’est la doyenne du groupe. Elle connait de nombreuses âmes dans tous les pays. Elle fait office de sage parmi les groupes, les autres s’en référant souvent à son expérience et à son intuition. Elle fait office de guide pour Hildebrondus lorsqu’il s’agit de mener le groupe.

Alethra Shemov est une barde humaine originaire du royaume de Shelmevov. Ayant quittée ses contrées glacées pour trouver le soleil, elle vit au jour le jour parmi une horde de saltimbanques dont elle se démarque par ses talents en chant, en négociation ou au combat. Réceptive à certaines formes de magie, elle semble vieillir plus lentement que le reste des hommes, elle peut communiquer avec les esprits des défunts et user de certaines formes de magies élémentaires, notamment les magies chtoniennes. Sans que l’on comprenne véritablement pourquoi. Au combat, elle manie un sabre. C’est une bonne vivante, très amie avec Huam. Ses talents ouvrent de nombreuses portes et en referment certaines. Cependant, le secret de ses véritables origines pèsent sur le groupe et une étrange menace n’est jamais bien loin.

Commentaire :

La série a été créée sur une commande de l’éditeur de jeu de rôle Alistair Games dont la série est l’adaptation d’une campagne de son jeu de rôle phare, Beast’N’Bone. Le scénario de la série a été confié au scénariste, Théophile Gérin, connu pour son amour de la licence. Dans un premier temps, il scénarise la campagne. Et pour rendre, le côté jeu de rôle, il décide de réunir sept amis à lui et de leur faire jouer sa campagne. La série n’est donc pas guider par le scénario mais les personnages font avancer le scénario comme ils le souhaitent. Bien sûr, de nombreux passages ont été écrémés, dynamisés mais l’essence de ce qui fait un jeu de rôle est présent à l’écran. L’animation a été confiée à Nephilim Studio. Un studio célèbre pour de nombreuses séries à destination d’un public adulte. En effet, Störung des Unbekannten est une série à destination d’un public averti. La série prend aussi le parti de ne pas être une série pour les fans ou les connaisseurs de la licence en faisant le choix de s’ouvrir à un public nouveau au travers d’une exposition fluide permettant d’introduire un univers vaste au fur et à mesure de la série. Sans pour autant se prendre les pieds dans le tapis en devenant une série centrée sur l’exposition. La série parvient ainsi à trouver un juste équilibre. Pour ce qui est du doublage, les joueurs étant tous des acteurs professionnels, ils ont donnés vie à leur personnage depuis la table jusqu’à l’écran. Donnant ainsi à découvrir des personnages complexes et attachants dont les actions et les personnalités conduisent hors des clichés du genre.

Société de production ou Producteur : Alistair Games/ A-TV+

Réalisateur : Uehashi Masakazu

Acteurs principaux ou notables :

Julius Griebel (Mykza Nudeimrosh)
Freya Fährmann (Tyra Oakwing)
Arthur Curschmann (Mikdar Trisqirelle)
Lorenz Reichmann (Huam)
Florian Kapp (Hildebrondus De Miremoix)
Emmi Voigt (Ayla Naekian)
Alicia Weinwurm (Alethra Shemov)
Maximilian Küttner (Le Baron)
Laurenz Wolfensohn (Sabre)
Oliver Friedl (Jonathan Ohlendorf)
Patrick Boden (Crassus Grubb)
Tara Wanka (Odorata)

Date de sortie : Le premier épisode de la série a été diffusé le 7 février 2006.

Pays producteur(s) : Communauté d’Izcalie
Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : L’ascète et la momie
Genre ou thème abordé : Film dramatique ; Sokushinbutsu (ascétisme extrême) ; Pratiques sectaires
Synopsis ou résumé : Erwan (Vivian Fuselier) est un étudiant de 23 ans qui croque la vie entre les études, les soirées entre amis et les escapades amoureuses avec sa petite amie Lucille (Lila Seyrès). Baroudeur dans l’âme, il s’inscrit à un programme d’échanges étudiants au cœur du Jashuria, grâce au Projet Universitas. Mais Erwan est aussi tourmenté par des épisodes mélancoliques occasionnels, qui ne sont pas sans inquiéter sa petite amie, au cours desquels il réfléchit au sens qu’il veut donner à sa vie. Installé au Jashuria pour poursuivre sa dernière année d’études, il passe son temps entre l’université et le tourisme, prêt à découvrir toutes les facettes cachées de cet immense pays du Nazum.

Lors d’une banale randonnée dans les montagnes jashuriennes, il tombe sur un très modeste monastère bouddhiste gardé par le moine Phatra (Rak Sivaraksa) qui l’accueille chaleureusement et lui fait découvrir les principes fondateurs du bouddhisme. Les visites au monastère sont dès lors de plus en plus fréquentes, si bien qu’il en néglige ses études. Le moine Phatra, qui ressent la fragilité de l’esprit de cet étudiant-touriste izcalien, l’amène à méditer sur la vie, la mort et la réincarnation. Véritable gourou, avocat des pratiques ascétiques les plus strictes, et peu orthodoxes, le moine Phatra enferme son piège sur l’Izcalien, qui décide d’abandonner le confort de son petit studio étudiant pour le cadre très spartiate du monastère. Les quelques moines, qui ne sont pas plus d’une dizaine, y pratiquent l’auto-momification (Sokushinbutsu), l’observance d’une ascèse extrême qui permet au corps de ne pas connaître de putréfaction, dans l’espoir de devenir Bouddha en son corps.

Lentement mais sûrement, Erwan s’inscrit dans ce processus qui n’est ni plus ni moins une forme de suicide. Inquiète de n’avoir plus de ses nouvelles, sa copine Lucille décide d’aller de se rendre elle aussi au Jashuria, avec les quelques indices à sa disposition. Parmi les derniers messages qu’Erwan lui a envoyés, l’Izcalien lui a mentionné un monastère où enfin il avait trouvé la paix. Consciente que son petit ami est enrôlé dans une secte, elle tentera avec grande difficulté de l’en sortir, le monastère excluant les femmes. De son côté, Erwan meurt à petit feu, pris d’hallucinations où il se voit incarné dans un arbre, qui prend peu à peu racine, de la même manière que les moines se figent dans le temps en se momifiant.

Commentaire : En 2003, Vivian Fuselier incarnait Moïse dans Chaussettes de Spores. Son personnage était à l’image d’Erwan pris d’hallucinations et c’est définitivement un rôle qui sied au jeune acteur. Beaucoup plus grave que son premier rôle, L’ascète et la momie est un film angoissant, psychologiquement violent, qui illustre à perfection la pente sans fin du personnage. Les scènes qui montrent ces moines se momifier petit à petit sont d’autant plus difficiles à regarder quand on sait que cette pratique ascétique existe, bien qu’extrêmement marginale au Jashuria, et assimilée à une dérive sectaire. Dans le rôle du moine, Rak Sivaraksa est lui-même Jashurien d’origine élevé dans la religion bouddhiste. C’est enfin le premier grand rôle pour la jeune Lila Seyrès.

Société de production ou Producteur : Sagamedias
Réalisateur : Rosalie Bellegarde
Acteurs principaux ou notables : Vivian Fuselier (Erwan, le protagoniste) ; Rak Sivaraksa (le moins bouddhiste Phatra), Lila Seyrès (Lucille, la petite amie d’Erwan)
Date de sortie : 12 mai 2006

La série suit les mésaventures de Henrik Summers un élève apprenti scientifique brillant mais cynique, fantasque, et passablement perturbé qui partage son temps entre torturer et tourmenter les membres de sa famille et des expéditions interdimensionnelles ou des expériences loufoques et particulièrement dangereuses de Henrik.
Son but : résoudre tous les problèmes du monde en important des solutions venues de mondes alternatifs que lui et son chien "Oppenheimer" qui parle grâce à un collier spécial, visitent au gré de leurs aventures. La plupart de temps cela se termine en catastrophe ou en tragédie, avec une fois sur deux l'annihilation du monde dans lequel ils arrivent. L'absence totale de morale ou de scrupules de Henrik est la marque de fabrique du personnage à la fois détestable et particulièrement dramatique.

"Henrik contre le monde" est une série d'animation satirique pour adultes créée par Ricky Mortimer, ancien dessinateur de BD, qui s'est inspiré des livres de fiction de son enfance pour dénoncer les méfaits et absurdités de notre société contemporaine de consommation de masse. La famille de Henrik par exemple est intégralement tournée vers les distractions futiles et la consommation à outrance, ce qui provoque bien souvent des accès de colère et de crises hystériques de Henrik, qui tente également de les faire assassiner à plusieurs reprises, sans succès évidemment. La série dénonce également en filigrane l'amour immodéré des Lofotèns pour les armes à feu, et les réponses militaires que le gouvernement met systématiquement en place pour neutraliser les créations de Henrik et les catastrophes engendrées par elles. De nombreux politiciens et acteurs de la vie publique y sont d'ailleurs représentés, sous leurs traits les plus caricaturaux. On y voit par exemple la Chancelière Olfgarson faire une apparition en tenue SM et qui décide de se faire greffer des missiles à la place des seins.
Le succès de cette série d'animation a été fulgurant, au point que des produits dérivés et du merchandising ont été, fait inédits, produits pratiquement au même moment que la diffusion des épisodes.
La violence et la vulgarité de la série qui sont l'ADN de "Henrik contre le monde" ont souvent été décriés, et si la série était au départ interdite au moins de 12 ans, les trop nombreuses allusions à caractère sexuel ont décidé les autorités de la régulation audiovisuelle à ré-hausser la limite d'âge à 16 ans, notamment en raison d'une scène d'orgie avec de très jeunes extra-terrestres, qui avait choqué une association de protection de l'enfance contre les violences sexuelles.
Aujourd'hui, près de 4 millions de personnes déclarent avoir vu au moins 1 épisode soit près d'un Lofoten sur quatre, ce qui est un record pour un dessin-animé !

Pays producteur(s) : Fédération des Communes d’Arcéanie

Catégorie : Film de fiction

Nom de la production : 悪魔の踊り (littéralement : La Danse des Démons)

Affiche ou visuel :


Bande originale :

Genre ou thème abordé : Ero Guro/ Nunsplotation

Synopsis ou résumé :

Osami est une jeune fille chaste, très pieuse, qui se décide à entrer dans les ordres. Elle intègre comme novice, le couvent des Lilas, un lieu en apparence idyllique perdu au beau milieu de la campagne arcéanienne. La jeune femme découvre alors un monde fermé sur lui-même, autoritaire et arbitraire gouverné par sœur Maria, une abbesse avec un goût prononcé pour le sadisme. En effet, les choses ne sont pas ce qu’elles devraient être et Osami va progressivement découvrir que le monastère est un théâtre pour les forces du Mal. Osami va devoir commencer une double bataille contre la tentation représentée par Jacob, le jardinier du monastère, alchimiste et poète, la sœur Misao, une nonne lubrique qui s’efforce de séduire à la jeune fille, et contre elle-même. Sur cette toile de fond, débarque le Père Quesada, sorte d’inquisiteur mystique venant purifier le couvent des forces maléfiques qui l’anime. Ce dernier voyant Osami concluant rapidement que le problème provient d’Osami. Le combat d’Osami va alors la conduire dans une longue et sadique plongée dans les tréfonds de l’âme humaine jusqu’à l’Enfer.

Commentaire :

« Une œuvre viscérale allant croissant dans l’horreur et l’érotisme jusqu’à un dénouement final impensable. » - Izumo Iwao, フィルムジャーナル

« Un film lesbiano-satanique ! » - Monseigneur Morillo, évêque de Vilanova de Arousa

« Maître incontesté du genre, Ohashi Masazumi confirme son titre dans une œuvre absolument démente. » - Sophie Gaumont, La Projection de Minuit

« Ce film est la définition du délire d’un homme. A voir absolument ! » - Aaron Droz, Ciné Mag

« Une ode surréelle au blasphème teintée d’une poétique macabre digne des plus grands » - Adoración Piñón, Habitación Cóndor

« Les acteurs sont incroyables, incarnant à la perfection des personnages renouvelant des archétypes que l’on aura pu croire usés. Un film d’une grande poésie macabre et érotique, de quoi ravir les amateurs du genre. » - Paul Band, Der freie Kondor

« Yumia Nara s’impose comme la révélation nippone de sa génération. » - Ishiwari Machi, シネヘブド

« Des nonnes, de l’érotisme, du gore, du sadisme, du blasphème et Méphistophélès. Que demander de plus ? » - Jan Diekwisch, Das Bis-Kabinett

Société de production ou Producteur : Bataille Production

Réalisateur : Ohashi Masazumi

Acteurs principaux ou notables :

Nara Yumia (Osami)
Yashima Aneko (Misao)
Alex Schwarzenberger (Jacob/Méphistophélès)
Sabine Beaufils (Mère Maria)
Angela Fraga (Lilith)
Valentín Pozo (Père Quesada)

Date de sortie : 11 mars 2005.

Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Documentaire

Nom de la production : Nightlife fauna
Affiche ou visuel :

Genre ou thème abordé : Jeunesse, mode, culture urbaine, esthétique.
Synopsis ou résumé : Nightlife fauna s'intéresse à la vie nocturne de Lac-Rouge, commune ville libre. Ville la plus peuplée du Grand Kah et, par de très nombreux aspects, important centre névralgique de ses festivals, cultures pop et des aspirations de la jeunesse de l'Union. La documentariste Mixtetlet Fisher y suit une bande de fêtards branchés de la capitale kah-tanaise. Leurs soirées, sorties en ville, discussions étonnante de philosophie sur certains des aspects les plus importants de cet écosystème nocturne et fiévreux : la mode, la musique, l'avenir. Dans des décors urbains et une ambiance suintant le punks et la liberté, le film brosse un portrait attachant et moderne d'une jeunesse s'échappant des cadres biens propres et un peu froids de l'Union, expérimentant, se conservant enfin en tant qu'individus. Une plongée esthétique dans le monde de la nuit de Lac-Rouge.

Commentaire : Mixtetlet Fisher vient du monde de la photographie et du clip, et ça se sent. Tout Nightlife Fauna baigne dans une ambiance particulièrement soignée, esthétisante. Ce qui pourrait être un défaut dans d'autres documentaires cherchant plutôt le naturalisme pour faire passer des informations précises ou un message est ici une qualité sans laquelle le film ne fonctionnerait probablement pas aussi bien. Les jeux de montage, de mise en scène, d'esthétisation, l'usage fréquent de musiques punk, électro, expérimentales (telle que le single "Eyes" de Génophage, qu'on entendait dans tous les clubs du pays en 2006), accompagnent parfaitement les séquences de fête et contraste merveilleusement avec les moments plus feutrés et confidentiels dans les appartements bordéliques, rues baignant sous la lueur des néons, tunnels où s'écoulent l'eau de pluie et bars vides. L'ambiance aide à ressentir plus qu'à concevoir la nature de cette fameuse "Nightlife". Sa texture, ses codes, l'abondance de ses styles et l'identité de sa fameuse faune.

Esopaza Tlu-tuilt, pour Nightcity

Société de production ou Producteur : Mixtetlet Fisher, Fondation Rai Sukaretto, Génophage.
Réalisateur : Mixtetlet Fisher
Acteurs principaux ou notables : Le film suit une bande de jeunes en particulier, mais de nombreux autres individus sont filmés, au moins brièvement, lors d'échanges, pour répondre à quelques questions ou simplement pour montrer et expliquer leurs habits et leur style. On peut aussi noter quelques interventions de DJ et artistes en vue, bien que l'ensemble ne soit pas composé comme une suite d'interview mais bien comme des rencontres fortuites et anecdotiques.
Date de sortie : 18 Juin 2006.

Film d'animation particulièrement ambitieux, mêlant philosophie politique, réflexion sur le transhumanisme et scène d'action profitant pleinement du support pour s'adonner à une violence aussi excessive que jouissive, Excelsior : Cyberbrigade est le premier vrai film du studio Mad Dog, jusque-là surtout connu pour ses OAV violents, ses courts-métrages expérimentaux et quelques séries populaires. Exercice mature et intéressant, le film jouit de plusieurs scènes d'action particulièrement prenantes et d'un univers riche qui ne demande qu'à être exploré plus en profondeur. Les fans du manga regretteront cependant peut-être un ton plus cérébral et moins comique, et de nombreuses libertés dans l'adaptation du scénario au format long-métrage.

Excellent retour en forme pour le genre Cyberpunk, qui nous revient des errances de la fin des années 90 dans un projet spectaculaire et intelligent. Excelsior : Cyberbrigade est un film qui demande à être pris au sérieux. Refusant qu'on lui applique les attentes dégradées habituellement réservées aux films d'animation, la réalisatrice, Mar Herrera, emploie tout l'arsenal à sa disposition pour tricoter une œuvre prenante, haletante, rythmée, violente et surprenante. Cette vision particulièrement sombre et sans concession de l'avenir, située dans un Grand Kah dystopique pervertissant jusqu'à la base de son idéologie, arrive à être riche sans être ennuyeux. On doit aussi souligner la qualité de l'animation, qui laisse pensif quant aux heures de travaille qu'ont dû faire les artistes pour donner vie aux presque deux heures du métrage.