21/02/2015
15:52:54
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🏰 Premiùre session d'inscription au Patrimoine mondial (2006-2009) - Novigrad C.F. - Page 2

Pays : Canta
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition :MutteVil, la perle de Canta

Description :
MutteVil, actuelle capitale de la province de l’Otmo en CĂŽte Ckey est la perle de l’architecture cantaise. Construite Ă  partir de 1812 sur les ordres de la duchesse Lorelei, ses plans originels ont la particularitĂ© d’avoir Ă©tĂ© dĂ©ssinĂ© par le trĂšs grand paysagiste cantais, Frederic von Bruley et aujourd’hui encore MutteVil a conservĂ© sa destination de “citĂ© jardin” voulue par la duchesse Lorelei.

A l’origine la duchesse voulait avant tout disposer d’un Ă©crin de verdure et de confort dans la vallĂ©e de l’Otmo pour bĂ©nĂ©ficier du plaisir des sources thermales de la vallĂ©e. Frederic von Burley a alors conçu une ville capable de mettre en valeur le charme naturel de la vallĂ©e tout en offrant tout le confort dont devait disposer la duchesse. Il a alors imaginĂ© un grand parc articulĂ© autour de l’Otmo ou de grands bĂątiments de style “Rounais” sont construits au milieu de bosquets d’arbres, de grands parterres de fleurs, d’étangs, de petites rues Ă  vocation pittoresques


Voici un Ă©chantillon des plus beaux bĂątiments de MutteVil :

Le Widglud Palace, c’est la rĂ©sidence d’étĂ© des ducs de Ckey quand ils sont en visite Ă  MutteVil, construit Ă  partir de 1824 et achevĂ© en 1858, il est situĂ© en pĂ©riphĂ©rie de la ville. Il est dotĂ© de magnifiques “jardins Ă  la française” dont l'amĂ©nagement n’a jamais Ă©tĂ© touchĂ©. Ils disposent de certaines salles remarquables comme le thĂ©Ăątre ou la salle de bal et il accueille la nĂ©cropole des ducs de Ckey.

palace

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La “tchintchin Halle”, grande galerie situĂ©e prĂšs de la riviĂšre Otmo, c’est ici que les curistes peuvent venir boire de l’eau thermale. Son nom trĂšs original lui vient du bruit que faisaient les gobelets en verre des curistes quand ils trinquaient avant de boire. Aujourd’hui l’office du tourisme Ă  pris la place de la buvette de thermes.

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Le “Palais des fĂȘtes” est le principal thĂ©Ăątre de la ville modernisĂ© et agrandie, il mĂȘle plusieurs styles classiques et modernes de l’architecture cantaise et mondiale. A l’origine construit en mĂȘme temps que le reste de la citĂ© vers 1840, le thĂ©Ăątre de la ville est peu utilisĂ© et souffre de la concurrence du thĂ©Ăątre ducal, en 1967 il ferme dĂ©finitivement ses portes mais Ă  la fin des annĂ©es 1980 la municipalitĂ© de MutteVil vend l’édifice Ă  un jeune couple de nouveaux millionnaires qui dĂ©cide de donner au thĂ©Ăątre sa splendeur d'antan mais Ă©galement de lui donner une nouvelle vocation. C’est alors qu’une grande extension moderne est crĂ©Ă©e Ă  l’arriĂšre du bĂątiment pour qu’il puisse accueillir une deuxiĂšme salle de concert, Ă  vocation plus moderne.

palais

palais

Les parcs de la ville, la ville compte plus d’une centaine de parcs diffĂ©rents rĂ©partis sur plus de 50 km 2, on peut notamment citer le parc du casino avec ses grandes plantes bandes circulaires, le parc de l’Otmo avec ses multiples passerelles fleuris, ses vieux arbres centenaires et ses bosquets sauvages
 Le parc du NefDort, sans doute le plus beau de tous avec ses immenses parterres de fleurs de toutes les formes, de toutes les couleurs dans un cadre exceptionnel.

parc

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parc

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Le casino, construit en mĂȘme temps que le reste de sa ville,est le plus grand casino du pays et ses salles de jeu imitent les plus beaux salons des plus beaux palais du monde.

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cas

Le centre pittoresque, le centre ville a été spécialement aménagé pour représenter les villages pittoresques de la région avec des maisons trÚs colorées, des rues pavées, des terrasses fleuries, des petites fontaines à chaque coin de rue


center

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Les thermes, la ville compte plusieurs Ă©tablissements thermaux mais le plus connu d’entre eux sont les thermes Lorelei, ils imitent Ă  la perfection les mythiques Ă©tablissements thermaux antiques de l’Eurysie dans un bĂątiment qui met Ă  l'honneur l’architecture rounaise.

wasser

therme

Etat de conservation :
La ville est dans un bon Ă©tat de conservation apparent. Cependant comme tous les bĂątiments ont Ă©tĂ© construits dans un mĂȘme laps de temps relativement court, la municipalitĂ© de MutteVil a de plus en plus de mal Ă  tous les entretenir et se sĂ©pare chaque annĂ©e de plusieurs bĂątiments, le dernier en date est le jardin des nymphes qui a Ă©tĂ© vendu Ă  une fondation privĂ©e.
De plus les logements du centre ville font l’objet d’une intense spĂ©culation immobiliĂšre par de riches propriĂ©taires, de ce fait le nombre d’habitants permanents dans le centre baisse chaque annĂ©e ce qui dĂ©stabilise les commerces de proximitĂ© du centre ville qui ferment leurs portes et qui sont aussitĂŽt remplacĂ©s par des commerces beaucoup plus luxueux comme des bijouteries, des tailleurs

Mais Ă©galemeny, lors de certaines saisons de floraison la municipalitĂ© devient presque incapable de contenir les flux de visiteurs en journĂ©e dans les parcs et dans les Ă©tablissements de fĂȘte la nuit. Pendant toute la saison de la floraison des tulipes, par exemple, de nombreuses dĂ©gradations sont commises dans toute la ville et la part d’agressions physiques augmente Ă©galement de façon importante, principalement sous l’effet de l’alcool Ă  la sortie des boĂźtes de nuit.

D'autres photos seront rajoutés ultérieurement
En réponse à la demande populaire, la session est prolongée au 30 mai. Prost !
Pays : Izcalie
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : L’Eglise de Tous-les-Saints de Beau-de-Maquixe ou « Eglise Ossuaire »

Eglise de Tous-les-Saints de Beau-de-Maquixe
L’Eglise Ossuaire, à Beau-de-Maquixe

Description :
L’Eglise Ossuaire trouve son origine dans la chasse aux sorciĂšres qui a connu un engouement tardif et singulier en Izcalie, durant la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, dans l’Ouest du pays, comme rĂ©action aux mouvements intellectuels rationnels et de progrĂšs de la mĂ©decine. Avec l’approbation des gouvernements de l’époque, des prĂȘtres exorcistes et moines inquisiteurs se sont adonnĂ©s Ă  une traque d’Izcales, injustement accusĂ©s de sorcellerie, en particulier des femmes et des handicapĂ©s mentaux qu’on soupçonnait ĂȘtre sous l’emprise des dĂ©mons. Si les condamnations Ă  mort pour ce motif sont inexistantes dans l’Etat de droit laĂŻc qu’était devenue l’Izcalie, ces individus Ă©taient le plus souvent emprisonnĂ©s pour d’autres raisons ou Ă©taient les victimes de lynchages publics qui leur Ă©taient fatals. À Beau-de-Maquixe, des autochtones convertis au catholicisme ont formĂ© une communautĂ© religieuse trĂšs active, les FrĂšres de la RĂ©demption.

Pour leur interdire le repos Ă©ternel, les cadavres de ces individus accusĂ©s d’emprise dĂ©moniaque n’étaient pas enterrĂ©s mais gĂ©nĂ©ralement brĂ»lĂ©s, sauf Ă  Beau-de-Maquixe, oĂč les FrĂšres de la RĂ©demption privilĂ©giaient l’offre aux carnassiers. Les corps Ă©taient exposĂ©s Ă  l’extĂ©rieur, Ă  la vue des vautours, nombreux en Izcalie. Courante au sein des pratiques religieuses des communautĂ©s autochtones d’Izcalie, cette coutume a inspirĂ© les religieux convertis. Les ossements des cadavres Ă©taient alors exhibĂ©s Ă  l’Eglise de Tous-les-Saints de Beau-de-Maquixe.

Cette Ă©glise de style baroque et de taille trĂšs modeste a Ă©tĂ© construite en 1748. Elle a accueilli trĂšs tĂŽt en son sein des dĂ©corations macabres Ă  base d’ossements des victimes qui n’avaient pas droit au repos Ă©ternel. La fin des chasses aux sorciĂšres au dĂ©but du XIXe siĂšcle n’a pas signĂ© la fin de cette pratique : des corps d’innocents ont Ă©tĂ© exhumĂ©s Ă  des fins dĂ©coratives, les pilleurs de tombes recherchant les meilleurs os pour parachever des Ɠuvres de plus en plus Ă©laborĂ©es
 Le XXe siĂšcle a mis dĂ©finitivement fin Ă  cette pratique, pour le respect des morts.

Etat de conservation :
Les exhumations dans le cimetiĂšre attenant Ă  l’église ont cessĂ© depuis un siĂšcle, mais les dĂ©corations macabres ornent toujours l’intĂ©rieur de l’édifice qui accueille les offices, comme les visites touristiques. L’Eglise Ossuaire est ainsi le tĂ©moin de l’histoire izcale, de la fascination pour la mort (qui n’est pas un tabou dans le pays) et du syncrĂ©tisme des cultures catholique et autochtone. Les os subissent peu d’altĂ©rations dues au temps mais l’assemblement de ces dĂ©corations reste fragile.
Pays : Izcalie (Archipel des Îles Iztaques)
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Gouffre de Ka'ohu Lilo

Gouffre de Ka'ohu Lilo
Le Gouffre de Ka'ohu Lilo, au large des Îles Iztaques

Description :
Le Gouffre de Ka'ohu Lilo est situĂ© au centre d’un petit atoll, lui-mĂȘme localisĂ© prĂšs de la principale composante des Îles Iztaques. De forme circulaire, le gouffre est d’une profondeur de prĂšs de 400 mĂštres et doit sa formation aux glaciations quaternaires, quand le niveau de la mer Ă©tait nettement plus bas. Le lieu fut longtemps considĂ©rĂ© comme maudit par la population locale : les lĂ©gendes polynĂ©siennes prĂ©tendent que celui qui traverse le gouffre sera transi de froid, verra la mort d’en face et ne connaĂźtra plus jamais le bonheur dans sa vie. Le Gouffre de Ka'ohu Lilo serait en l’espĂšce le lieu oĂč tous nos pires souvenirs seraient engloutis, prĂȘts Ă  monter en surface dĂšs qu’un navigateur tente de s’y aventurer.

Le gouffre est attestĂ© par des Ă©crits trĂšs sommaires datant du XIIIe siĂšcle et ce n’est qu’avec l’arrivĂ©e des trĂšs cartĂ©siens colons izcales, au XVIIe siĂšcle, que le lieu sera dĂ©mystifiĂ©. La malĂ©diction ici levĂ©e, le lieu servira de lieu de pĂȘche assez importante Ă  partir du XIXe siĂšcle, dĂ©gradant sensiblement les eaux et les vidant de toute vie. Le gouffre recĂšle en effet une faune exceptionnelle – notamment des tortues marines, des requis-bouledogues, des requins-marteaux, des poissons-perroquets et mĂȘme quelques rares lamentins. Il abrite Ă©galement des coraux intacts mais fragiles.

Etat de conservation :
Il est aujourd’hui interdit de pĂȘcher dans la zone du gouffre, considĂ©rant la fragilitĂ© de l’écosystĂšme. Certaines espĂšces comme les tortues marines, qui Ă©tait massivement piĂ©gĂ©es, ont approchĂ© l’extinction mais un plan de sauvegarde a permis de les sauver. Les activitĂ©s touristiques sont limitĂ©es Ă  de rares pratiquants expĂ©rimentĂ©s de plongĂ©e sous-marine. Le site est donc peu perturbĂ© par l’activitĂ© humaine in situ. En revanche, une autre menace plus rĂ©cente s’abat sur cet atoll : des micro-dĂ©chets plastiques en provenance des zones insulaires habitĂ©es, pourtant situĂ©es Ă  40 kilomĂštres de lĂ , se retrouvent dans l’estomac des espĂšces animales. La situation est d’autant plus critique que ces micro-dĂ©chets sont difficiles Ă  Ă©liminer une fois dans l’eau.
Pays : Tamurt n Althalj
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Les Sufayrs ou Siffleurs d'Asefsaf (Alth : Ű”ÙÙŠŰ±)

Photo :

Description :

La chaleur de l'Afarée a toujours été un poids climatique pour le continent et depuis l'antiquité l'ingéniosité des Femmes (Hommes) a exploré de nouvelles méthodes afin de rafraßchir son quotidien.
Vivre dans un bùtisse en bois, terre cuite, en torchis, dans diverses pierres et argiles peuvent avoir des effets divers sur la maniÚre dont la température intérieure évolue, est captée et/ou préservée.
Les tempĂ©ratures atteignent des pics lorsque le soleil est Ă  son zĂ©nith et les nuits peuvent aussi ĂȘtre fraĂźche dans certaines parties du continent, en fonction du climat, de l'altitude et des vents.

Les premiĂšres agglomĂ©rations prennent de l'ampleur dans l'antiquitĂ© en AfarĂ©e de l'Ouest avec une sĂ©dentarisation plus convoitĂ©es et les tentes et le bois, pour les rĂ©gions y ayant accĂšs, sont peu Ă  peu dĂ©laissĂ©s pour des constructions en dur. La pierre est Ă  portĂ©e, de mĂȘme que les briqueteries font leur arrivĂ©e notamment sur les abords du Sahra' au Nord, tout comme comme au Sud. Les villes AfarĂ©ennes voyent alors leur centre ville se densifier de ces nouvelles constructions permettant de traverser les Ăąges, bien plus qu'avec les matĂ©riaux prĂ©cĂ©dents.

Le problÚme, de l'utilisation de la pierre ou la briquette/brique, est le problÚme des températures qu'elles emmagasinent tout au long de la journée.
Les designs des villes se multiplient et à travers l'antiquité et le moyen-ùge, des éléments essentiels, de bon sens, et aujourd'hui perdurent. Les centres villes (médina) d'Afarée de l'Ouest ont pavé l'architecture de l'Afarée du Nord en prenant en considération divers aspects qui redeviennent d'importance avec le réchauffement climatique :

  • Optimisation climatique
  • Optimisation de l'espace
  • Optimisation des flux (population)
  • Optimisation des matĂ©riaux utilisĂ©s
La région de l'Althalj porte une attention toute particuliÚre au design de ses agglomérations.
Le climat Delta et Leucytaléen exceptionnel du fait des CÎtes Brisées et de la Dorsale Glacée apportent une fraßcheur unique. Toutefois les abords du Sahra' font face à sa chaleur et son climat désertique.
Les Althaljirs de la région d'Asefsaf sont alors motrices dans cet agencement et urbanisme portant aujourd'hui le nom d'un systÚme répliqué à travers l'Ouest Afaréen : l'urbanisme Sufayr.

A travers un rassemblement de bonnes pratiques et l'Ă©laboration d'un concept moderne de ville test au sein mĂȘme du moyen-Ăąge, Asefsaf jouit aujourd'hui d'une architecture recherchĂ©e :

  • Ruelles principales ombragĂ©es (palmiers et tailles des bĂątiments)
  • Ruelles piĂ©tonnes Ă©troites et ombragĂ©es (taille des bĂątiments)
  • Murs Ă©pais
  • FenĂȘtres Ă©troites et aucunes orientĂ©es au Sud, Sud Ouest
  • VoĂ»te/plafond en dĂŽme afin d'accumuler l'air chaud
  • SystĂšme de rĂ©frigĂ©ration Sufayr
Les Sufayrs existent au sein de l'Afarée depuis l'antiquité et ont pris diverses formes et tailles. L'utilisation du vent afin de rafraßchir les intérieurs n'est pas une nouveauté, quelque soit la région du monde, toutefois les Asefsafiennes établissent une optimisation de cette utilisation à travers la construction de tours creuses à hauteurs et largeurs diverses, en fonction des piÚces ou bùtiments à rafraßchir.
La mise en place de canaux souterrains, appelĂ©s qanats, voit le jour dans cette mĂȘme pĂ©riode de nouvelles constructions, permettant d'Ă©lever encore plus l'optimisation recherchĂ©e.

Les schémas ci-dessous expliquent le concept des Sufayrs permettant une stabilisation de la température lors des journées :


La pression exercĂ©e par les diffĂ©rentes strates de tempĂ©ratures au sein d'une piĂšce ou d'un bĂątiment, et de mĂȘme par l'air rafraĂźchi par les qanats, fait un appel d'air extĂ©rieur qui fait s'engouffrer l'air frais des qanats vers les piĂšces. L'air ambiant (chaud) s'extirpe par un deuxiĂšme conduit du Sufayr. Ce cycle constant permet en fonction du vent une circulation efficace de l'air.
Le soubassement ou sous-sol, étant constamment frais, apporte sa fraßcheur aux étages supérieurs.
Ce systĂšme n'est efficace qu'avec des bĂątisses de trois Ă  quatre Ă©tages maximum, d'oĂč un nivellement culturel et architectural d'Asefsaf Ă  ce maximum.
Une exploitation assez importante du soubassement principalement pour le stockage se transforme de plus en plus en espace Ă  vivre depuis quelques annĂ©es. La volontĂ© de ne pas utiliser d'appareils polluants ou coĂ»teux en Ă©nergie, comme les unitĂ©s de climatisation, reste extrĂȘmement forte au sein de l'Althaljir.

L'architecture carré ou rectangulaire d'Asefsaf reste unique au sein de l'Afarée de l'Ouest. On dénombre 123 Sufayrs de grande taille au sein d'Asefsaf, 530 de taille moyenne et plus de 12 000 de petite taille à travers la ville.

Les familles qqaris et qaris ont fait des Sufayrs à travers l'Althalj afin de faire bénéficier les localités de ce systÚme de rafraßchissement. Dans le but de faire travailler les populations locales, les qqari et qaris ont utilisé leurs fortunes dans ces joyaux nationaux afin de les convertir en écoles religieuses ou établissements philosophiques. Ces établissements sont aussi reconnus pour la richesse architecturale et matérielle des voûtes.



Voûte du Sufayr de l'Ecole de la Grande Botanique d'Ifilku


Etat de conservation :

L'Althalj, et Asefsaf tout particuliĂšrement, porte une grande importance Ă  l'urbanisme Sufayr qui est utilisĂ© dans un Ă©ventail de diffĂ©rentes maniĂšres Ă  travers le pays. L'utilisation du vent et la conservation de son patrimoine architecturel et d'ingĂ©nierie sont d'importance nationale. Asefsaf dispose de mĂȘme d'une expertise, acquise Ă  travers les Ăąges, de prĂ©servation des Sufayrs. Le Sahra' Ă©tant impitoyable, les matĂ©riaux utilisĂ©s spĂ©cifiques aux Sufayrs disposent d'une chaĂźne d'approvisionnement convoitĂ©es au niveau continental.



Ecole Ilahmique d'Asefsaf



Demeures qqariennes d'Asefsaf



Les Citernes d'Asefsaf qui distribuent l'eau au sein des qanats utilisent aussi le systĂšme Sufayr
Pays :Royaume-Uni de Norstalkian
Catégorie : Patrimoine matériel

Nom de la proposition : Palais d’Ovnenborg
Photo : https://zupimages.net/up/22/16/f1ay.jpeg

Description :

État de conservation : Le palais d’Ovnenborg se situe dans la province d'Awards dans le sud des provinces-unies de Haldrafs. Le bĂątiment est datĂ© du 19e siĂšcle, construit par l’architecte Francerk Lacoisier sur commande de l’Archiduc Albert Olaf-Gudford cousin germain du roi de l’époque. Le palais fut habitĂ© par la famille Olaf-Gudford pendant la rĂ©volution Albienne ayant causĂ© Ă©normĂ©ment de troubles dans la rĂ©gion entre rĂ©publicains et royalistes. Le destin s’acharna encore sur l’édifice lorsque les insurgĂ©s le prirent d’assaut Ă  sa tĂȘte le gĂ©nĂ©ral Ukka Lonaneta qui en plus de capturer le palais, y captura ses occupants.

Pendant la pĂ©riode d’occupation Ukka Lonaneta fit du bĂątiment son quartier gĂ©nĂ©ral, ce fut d’ici que les opĂ©rations ayant pour but de nuire Ă  la Couronne d’Albi. Pendant plus d’un an le palais Ă©tait connu Ă©galement pour avoir reçu des prisonniers royalistes en son sous-sol, ceux-ci Ă©taient torturer sous le regard sadique du gĂ©nĂ©ral rĂ©publicain. Reconnu invincible par les troupes royalistes le chĂąteau d’Ovnenborg ne tombera qu’à la fin du conflit.

À la fin de la guerre civile qui fut victorieuse pour les rĂ©publicains avec la crĂ©ation de la RĂ©publique du Pharois-Syndikaali et de Finnevalta, le Norstalkian rĂ©cupĂ©ra ses terres perdues et ces biens, associĂ©s au Genevois de riches investisseurs de la mĂȘme nationalitĂ© achetĂšrent l’édifice et la rĂ©novĂšrent en la rendant plus luxueuse et attractive ayant pour but de la revendre. Les annĂ©es dĂ©filĂšrent et la couronne s’intĂ©ressĂšrent enfin au palais qui le revenait en rĂ©alitĂ© de droit, par dĂ©cret Ovnenborg revint propriĂ©tĂ© de l’État et accueillit Ă  plusieurs reprises des gouvernements dont celui de Sir David Batllegord, (Premier ministre de 1842 - 1843 puis de 1850 - 1855).

Bien qu’édifice national la nature reprenne ces droits aux alentours du palais rendant possible sont accessibilitĂ©s seulement par le fleuve DaĂŻga. Cela rend donc difficile les restaurations importantes Ă  son maintien avec l’impossibilitĂ© d’utiliser des moyens terrestres pour transporter le matĂ©riel nĂ©cessaire. Le palais est donc partiellement menacĂ©.

https://zupimages.net/up/22/18/l48a.jpeg
Petit salon

https://zupimages.net/up/22/18/6wis.jpeg
Grand escalier

https://zupimages.net/up/22/18/uxf9.jpeg
Salle de consultation de l’archiduc
Pays : Tahoku
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Peuplades dites コレă‚čăƒ†ăƒ­ăƒŒăƒ«è€æ€§ (littĂ©ralement tolĂ©rantes au cholestĂ©rol).

Photo : Une famille prĂ©sentant divers gĂȘnes de tolĂ©rance Ă  d'importantes quantitĂ©s de cholestĂ©rol.

Une famille katsamaise devant sa maison. Mangeant deux fois plus de matiÚres grasses que la moyenne supérieure du continent, et encore plus en hiver, les katsamais réussissent pourtant à rester dans les taux standard de maladies cardio-vasculaires.

Description :

Au Nord-Est du royaume de Subaru (ndlr : rĂ©gion du nord du Tahoku), protĂ©gĂ©es par d'infranchissables montagnes, habitent les tribus katsama qui depuis l'occupation du Nazum par l'homme occupent cette rĂ©gion totalement isolĂ©e du reste du monde. Si Ă  premiĂšre vue les katsamais diffĂšrent peu de leurs frĂšres du reste du Subaru, du moins si on fait abstraction de leur taille qui n'a eu de cesse que de s'amoindrir au fil des siĂšcles, ils possĂšdent parmi leurs gĂȘnes la clĂ© de leur rĂ©sistance hors du commun. HĂ©matocrite Ă©levĂ©e, yeux marrons sombre et fortement plissĂ©s, petitesse leur permettent d'augmenter de façon permanente leur accĂšs au dioxygĂšne, leur rĂ©sistance Ă  l'Ă©blouissement -la neige prĂ©sente une grande partie de l'annĂ©e les obligeant Ă  supporter une luminositĂ© peu compatible avec l'Ɠil humain classique- et diminuer leurs besoins Ă©nergĂ©tiques et leurs pertes thermiques. Mais il ne s'agit pas de la plus Ă©tonnante -mais somme toute pas si surprenante- caractĂ©ristique gĂ©nĂ©tique de ces populations en Ă©volution complĂštement sĂ©parĂ©e du reste du Nazum. En effet, les katsamais possĂšdent divers allĂšles les rendant capables de prendre en charge et conserver de hautes doses de cholestĂ©rol : jusqu'Ă  2 fois la dose normale par rapport Ă  la moyenne nazumi ! Un avantage dĂ©cisif dans ce milieu si particulier des montagnes. Dans le cƓur des rares vallĂ©es encaissĂ©es, un micro-climat favorable au dĂ©veloppement de prairies montagnardes, et pour les hauteurs moins importantes, de forĂȘts primaires -aujourd'hui encore conservĂ©es dans leur Ă©tat originel !- offre un couvert vĂ©gĂ©tal bien indispensable mais bien souvent trop maigre ou inaccessible et dangereux pour les populations locales : ici, un rĂ©gime majoritairement vĂ©gĂ©tal relĂšve de l'impossible. En plus du manque de plantes cultivables dans de tels milieux, les impressionnantes chutes de neige durant l'entiĂšretĂ© de l'hiver et le froid grippant la rĂ©gion de l'autonome au dĂ©but du printemps transforment ces paysages merveilleux en vĂ©ritable cauchemar pour le paysan. Dans de telles conditions, une seule source de nourriture possible : la viande, et si possible, des matiĂšres grasses afin de surmonter l'hiver. De toute Ă©vidence, savoir digĂ©rer et prendre en charge d'importantes quantitĂ©s de graisse est avantageux, mais l'histoire ne s'arrĂȘte pas lĂ  : si la nature a permis l'apparition de tels phĂ©notypes, l'histoire rĂ©gionale a fortement contribuĂ© Ă  leur propagation. La domestication de divers oiseaux, notamment les poules et coqs qui rappelont-le, proviennent du Nazum, a peu Ă  peu dĂ©mocratisĂ© la consommation de viandes blanches et d'Ɠufs riches en cholestĂ©rol. Les hivers rudes et guerres de clan ont renforcĂ© la tendance au cours des millĂ©naires : les volailles, en exploitant une biomasse sans intĂ©rĂȘt nutritif pour l'homme, apportaient une source de protĂ©ines et de graisse jusqu'alors introuvable durant la mauvaise saison. L'avĂšnement du culte de la fertilitĂ© et du renouveau symbolisĂ© par l'Ɠuf a quant Ă  lui mis en place diffĂ©rentes traditions, faisant de cet Ă©levage un pilier de la culture montagnarde de l'est du Subaru, un culte par ailleurs repris par l'Empire dans ses communications : par leur extrĂȘme adaptation et rĂ©sistance, les katsamais sont la preuve vivante de l'avĂšnement prochain du sur-homme tahokais.

Etat de conservation : L'isolement complet de ces pleuplades favorise la fixation et la conservation de leur patrimoine génétique. Néanmoins, la dérive génétique pourrait à terme avoir raison de ces tribus aux faibles effectifs du fait de l'accumulation de cas de maladies héréditaires et autres allÚles délétÚres. De plus, il est difficile d'accéder aux territoires katsamais, complexifiant les études de terrain.
Pays : RĂ©publique Directe du Banairah

Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : les cheminées des mages

Photo :
Les cheminées des mages, province d'Eshtiaq, ßle de Destanh, Banairah.
Cheminées des Mages en groupes distincts surplombant le paysage, province d'Eshtiaq, ßle de Destanh, Banairah.

CheminĂ©es des Mages formant de surprenantes 《falaises》 en pleine forĂȘt.
Parfois, les cheminĂ©es sont accolĂ©es les unes aux autres, formant de curieuses 《falaises》 entrecoupant de luxuriantes forĂȘts.

Description :

Au nord de Destanh, sur la presqu'ßle d'Eshtiaq, se dessinent à l'horizon de curieuses silhouettes oblongues : les cheminées des mages. Ces structures géologiques de plusieurs mÚtres de haut ont de quoi impressionner et se détachent bien du reste du paysage. Tant et si bien qu'elles ont longtemps été l'objet de rites, mythes et vénérations de la part des peuplades locales. Les cheminées des mages, car tel est leur nom, ont longtemps servi de lieu de rassemblement des sorciers dans la société persane de cette ßle, et ce pendant des siÚcles. Redoutées par les non initiés, les cheminées délimitaient le territoire des gardiens de la magie et ne souffraient aucun passage sur leur territoire sans protection par une amulette. Considérées comme des divinités, elles faisaient également l'objet d'offrandes en tout genre, mais souvent reliée à la terre. En effet, si les plus hautes cheminées sont les plus visibles et connues, il en existe de plus récentes et donc plus petites attestant de la poursuite du phénomÚne. Celui-ci était perçu comme la preuve de la présence des divinités mineures de ces régions, les zaminjadu -une contraction des mots terre et magie- véritables ùmes peuplant les roches de la péninsule. Géologiquement parlant, ces cheminées ont été créées par l'activité magmatique basaltique de la région autrefois sous les eaux puis remontée du fait des jeux de la plaque tectonique varanyenne par rapport à la plaque afaréenne. La plaque varanyenne étant auparavant plus au nord, la période de glaciation a entraßné la formation de glaciers et donc entretenu par érosion glaciaire la mise à découvert des cheminées sorties du sol par l'abrasion de son contenant par le vent. L'activité volcanique ayant été étalée dans le temps, il existe encore beaucoup de cheminées encaissées dans le sol qui seront visibles à l'air libre dans un avenir éloigné.

Etat de conservation :

Les cheminées des mages sont par leur nature destinées à disparaßtre du fait de l'érosion, mais ce processus est invisible à l'échelle humaine. Vénérées autrefois, elles sont aujourd'hui considérées comme partie prenante du patrimoine naturel exceptionnel de l'ßle et traßtées comme telles. Le site est en effet classé patrimoine naturel et fait l'objet de rÚgles strictes de conservation et de surveillance. Ce site étant fortement apprécié des touristes, il est crucial pour les communes d'Eshtiaq de le conserver en bon état.
Pays : RĂ©publique Directe du Banairah

Catégorie : Patrimoine culturel

Nom de la proposition : Mosquée d'El Khayat

Photo :

Mosquée d'El Khayat, Balaya, Banairah

Le plafond de faĂŻences d'El Khayat

En haut : La mosquée d'El Khayat regardant vers le fleuve travaersant Balaya.
En bas : Le plafond de faĂŻences d'El Khayat.

Description :

La mosquĂ©e d'El Khayat est l'une des plus anciennes mosquĂ©es du Banairah, et sans doute la plus grande. Sa construction dĂ©buta en 1580 et fut demandĂ©e par la population locale sous l'ancienne dĂ©mocratie banairaise. La rĂ©gion de Balaya comptait en effet un trĂšs grand nombre de fidĂšles, et Ă  l'Ă©poque la construction de mosquĂ©es Ă©tait rĂ©pandue. Il en existe par ailleurs plus Ă  Balaya et Destanh que dans le reste du pays. Mais si de tels Ă©vĂ©nements sont restĂ©s communs encore quelques dĂ©cennies aprĂšs la restriction des manifestations religieuses dans l'espace public et la proclamation de l'Ă©tat laĂŻc, El Khayat reste dĂ©finitivement un lieu sacrĂ© particulier. Tout d'abord, l'intĂ©gralitĂ© de ses matĂ©riaux de construction proviennent du Banairah, une maniĂšre de montrer aux locaux la puissance de l'Ă©tat qui rappelons-le ne rĂ©gnait que depuis 120 ans sur la rĂ©gion, et se devait d'asseoir sa dominance sur les nouveaux territoires encore enclins au particularisme voire au sĂ©paratisme. Les architectes eux-mĂȘmes provenaient en partie de l'Ouest et avaient reçu pour mission de crĂ©er "un ouvrage Ă©blouissant Ă  mĂȘme de rendre hommage Ă  leur patrie". L'objectif Ă©tait donc double : contenter la population et l'impressionner. Pour ce deuxiĂšme objectif, les architectes eurent recours Ă  une stratĂ©gie simple mais extrĂȘmement efficace : construire la plus grande mosquĂ©e du pays. L'intĂ©rieur n'a pas pour autant Ă©tĂ© laissĂ© en reste : le plafond est entiĂšrement recouvert de faĂŻences de la rĂ©gion cĂŽtiĂšre et subjuguent le visiteur par leurs dĂ©tails.
Le projet politique derriÚre cette construction fut malheureusement détournée en la défaveur de ses créateurs : si El Khayat était banairaise du sol au plafond, elle montra également l'influence que pouvaient exercer les Balayens sur Abunaj. Elle fut d'ailleurs si bien reçue et appréciée qu'elle finit par devenir le lieu de culte le plus visité du feu-royaume, tant et si bien qu'El Khayat fut plus retenue par ses pratiquants que ses créateurs. Toutefois, les résultats ne furent pas inexistants, puisque la construction permit d'apaiser pour un temps les tensions religieuses entre les différents courants, religions et idéologues théocratiques en vogue à l'époque.
Aujourd'hui, El Khayat constitue une attraction touristique majeure de Balaya, un monument classé que les touristes peuvent visiter sur certaines plages horaires définies.


Etat de conservation : El Khayat est en bon état, mais de par ses grandes proportions nécessite un entretien régulier trÚs onéreux uniquement soutenable grùce à l'offre touristique qu'elle procure. Des débats sur l'instauration d'une contribution monétaire des pratiquants aux lieux de culte qu'ils utilisent ont été maintes fois tenus, sans réelles décisions à la clé, la pratique religieuse étant embourbée dans un flou légal cristallisant les tensions idéologiques à cet égard.
La RĂ©publique de Alsamen

Message du Nouveau DĂ©partement des affaires Ă©trangĂšres

Drapeau

Candidature pour la Zone du NGL

Catégorie : Patrimoine mixte

La Zone du NGL:


Photos :

Village typique du NGL :
Drapeau

Le majestueux aigle du Rokario :
Drapeau

La vallée d'Astia :
Drapeau

Description :
Le NGL est une zone située au nord du Rokario, c'est une zone naturelle et traditionnelle.
Pour expliquer les habitants qui sont les descendants des autochtones, ils ont l'interdiction de vivre avec des technologies, il la rejette d'ailleurs, mĂȘme pour les visiteurs il est interdit de visiter ce territoire sans se dĂ©faire de ses biens matĂ©riels, et d'ĂȘtre accompagnĂ© par des guides.
Ainsi cette zone ne dispose d'aucune infrastructure moderne, les gens y vivent comme au Moyen-Age.
Par conséquent la zone est conservée dans son patrimoine naturel, et d'autre part aussi la vie humaine culturelle d'avant la colonisation y est conservée telle qu'elle. Il faut souligner que seulement 5% de la population y résident.
C'est ici aussi l'environnement naturel de l'aigle du Rokario, qui est une espÚce d'aigle endémique à la zone du NGL, il incarne Alsamen, la religion, l'emblÚme national du pays.
On y trouve évidemment la magnifique vallée d'Astia et sa riviÚre, tout ceci n'est possible que par les moyens en place pour protéger le NGL.

Etat de conservation :
Le NGL n'est pas à l'heure actuelle en danger à proprement parler, les autorités tiennent à maintenir ce territoire sous sa forme actuelle sans aucune influence technologique, car le NGL fait office de fierté nationale, mais aussi religieuse, car les habitants y vivent selon la conception de la vie morale du culte de Alsamen, et car il incarne un lieux merveilleux, du fait que les humains ne l'ont pas souillés par la pollution et les technologies.
Mais nĂ©anmoins une telle zone demande beaucoup de moyens pour ĂȘtre protĂ©gĂ© et des luttes incessantes contre les influences nĂ©fastes de la mondialisation.
Alors qu'attendez vous ? Ne semble-t-il pas Ă©vident qu'il faut inscrire le NGL au Patrimoine mondial?

Le Nouveau DĂ©partement des affaires Ă©trangĂšres la RĂ©publique de Alsamen
Pays :Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Stavkirke d' Eorlund RagnarssĂžn l'Explorateur
Photo :

patrimoinemondiallofoten

Description :

C'est dans le cadre naturel de la CĂŽte des Pins d'Argent, dans le Northerlands, que s'Ă©lĂšve un chef-d'Ɠuvre de l'architecture de bois du dĂ©but du XVIĂšme siĂšcle : l'Ă©glise Ă  piliers de bois, aussi dite Ă©glise sur pieux (ou « Stavkirke ») d' Eorlund RagnarssĂžn l'Explorateur, situĂ©e sur un promontoire rocheux dans le remarquable village de Sognefjord, construite par les tous premiers explorateurs et colons maktois, lors de l'Ere des Grandes DĂ©couvertes. On peut y distinguer Ă  la fois des rĂ©miniscences de l'art nordique eurysien, des traditions maktoises ainsi que quelques Ă©lĂ©ments de dĂ©coration figurative pharoises.

Rappelons que tout le nord de l'Eurysie selon un axe du Pharois jusqu'Ă  Makt constitue un berceau des civilisations nordiques, oĂč les peuples partageait de nombreuses similitudes culturelles, et notamment religieuses, avant une disruption et une dissociations des diffĂ©rents peuples mĂ»s par des rĂ©gionalismes, puis par des nationalismes ayant entraĂźnĂ© la crĂ©ation de nations avec leur identitĂ© patrimoniale propre.

eglise

Depuis la fin du moyen-age, la noblesse du Royaume de Makt s'Ă©prend et se passionne pour les grandes dĂ©couvertes et les aventures au long cours loin, trĂšs loin des frontiĂšres connues. C'est dans ce contexte qu'Eorlund RagnarssĂžn, cartographe de profession, et accessoirement grand prĂȘtre de Freyja, dĂ©cide d'armer une expĂ©dition pour trouver le fameux continent mythique du Vikland. Lorsqu'il accosta sur la cĂŽte nord de ce qu'est aujourd'hui le Northerlands, lui et ses compagnons dĂ©cidĂšrent d'Ă©riger une Ă©glise en bois en l'honneur de Freyja afin de remercier la dĂ©esse d'avoir Ă©pargnĂ© la grande partie des Ă©quipages durant le pĂ©riple.
Cette Stavkirke est semblable à celle que l'on trouvait en nombre à l'époque, davantage dans les petites communautés isolées du nord de l'Eurysie que dans les métropoles eurysiennes, notamment parce que le bois était de moins en moins utilisé, au profit de la pierre, du marbre et de la brique.

Certains dĂ©tails de bas reliefs sont typiquement maktois, mais l'on retrouve plusieurs mots et symboles runiques typiques du vieux pharois. L'explication est toute simple : Ă  l'Ă©poque, les Ă©quipages chevronnĂ©s Ă©taient massivement composĂ©s de marins pharois, dĂ©jĂ  reconnus Ă  l'Ă©poque pour ĂȘtre d'excellent navigateurs, peu enclins Ă  l'angoisse de la haute mer, Ă  la diffĂ©rence de leurs voisins maktois.

L'Eglise de Bois d'Eorlund RagnarssĂžn l'Explorateur est l’une des plus anciennes Ă©glises du genre encore existantes et constitue un exemple exceptionnel des « stavkirke ». L’église exprime Ă  travers le bois le langage et les structures spatiales de l’architecture catholique classique en pierre, caractĂ©risĂ©e par le recours Ă  des arcs de cintre plein et des colonnes cylindriques coiffĂ©es de chapiteaux cubiques. Rappelons que depuis la fin du XVĂšme siĂšcle, le Royaume de Makt est alors en plein reconversion religieuse, la population abandonnant progressivement les anciennes croyances pour se dĂ©dier au monothĂ©isme de la chrĂ©tientĂ©, et les Ă©glises et basiliques de pierre dans le plus pur style classique et baroque d'Eurysie du sud et du centre remplacent peu Ă  peu les bĂątisses en bois.
Toutefois le dominance du christianisme n'a pas ĂȘtre totalement achevĂ©e que vers la fin du XVIIIĂšme siĂšcle, et n'a jamais pu ĂȘtre exportĂ©e dans les colonies maktoises, qui par dĂ©finition Ă©taient choisies comme terre d'exil par les adeptes des anciennes croyances ou les hĂ©rĂ©sies, telles que la foi rĂ©formĂ©e du protestantisme.


basreliefs

Le bois et les dĂ©cors sculptĂ©s sont de trĂšs grande qualitĂ©, sur les parties extĂ©rieures de l’église intĂšgrent les panneaux et Ă©lĂ©ments Ă  entrelacs de tradition nordique. Ces sculptures peuvent ĂȘtre observĂ©es sur le mur nord avec une dĂ©coration sculptĂ©e reprĂ©sentant un entrelacs d’animaux au combat, l'un des leitmotivs prĂ©fĂ©rĂ©s des marins maktois. De semblables sculptures recouvrent le pignon ouest de la nef et le pignon est du chƓur. À l’intĂ©rieur de l’église, on trouve une extraordinaire sĂ©rie de chapiteaux sculptĂ©s de motifs figuratifs floraux et spirituels, mais Ă©galement scientifiques. Plusieurs noms d'Ă©toiles et termes scientifiques de l'Ă©poque sont astucieusement dissimulĂ©s dans les sublimes reliefs. Certains y voient d'ailleurs une Ă©glise qui fait le pont entre l'ancien monde et le nouveau, entremĂȘlant la science et la religion.


chapiteaux sculptés

Etat de conservation : Le site de l'Eglise en bois d'Eorlund RagnarssĂžn l'Explorateur est entourĂ©e d’un petit cimetiĂšre prĂ©-colonial ceint d’un mur de pierre. Tous les Ă©lĂ©ments constitutifs d’un bĂątiment construit sur pieux sont conservĂ©s, l’intĂ©gritĂ© du site est pleinement prĂ©sente. L’église et le cimetiĂšre ne sont plus utilisĂ©s depuis le XIXĂšme siĂšcle mais demeurent d'un point de vue juridique et lĂ©gal propriĂ©tĂ© de l'Abbaye de l'Etoile du Grand Nord, qui est la seule organisation spirituelle Ă  maintenir et Ă  propager les anciens mythes nordiques.
L'Abbaye de l'Etoile du Grand Nord a procédé à deux restaurations successives du site, dont la derniÚre a eu lieu en 1960. Cependant en 1975, les dirigeants abbayistes faisant face à des difficultés financiÚres importantes, décident de céder l'usufruit de l'église au Theng de la Province du SkÊvelrigge puis finalement est inscrit sur la liste du patrimoine national des Provinces-Unies du Lofoten. A ce titre, le site bénéficie donc des subventions de l'Etat Fédéral, tout en demeurant légalement propriété fonciÚre de l'Abbaye.



interieureglise

Tous les objets liturgiques sont prĂ©sents, nombre d’entre eux sont trĂšs anciens, datant mĂȘme de l’époque mĂ©diĂ©vale, ramenĂ©s par les marins et colons eux-mĂȘmes.Le dĂ©cor extĂ©rieur de l’ancienne Ă©glise est remarquablement bien prĂ©servĂ© aprĂšs presque 500 ans d’exposition et de dĂ©gradation par les conditions atmosphĂ©riques. La principale raison est que la rĂ©gion est exceptionnellement peu venteuse, grĂące Ă  la proximitĂ© immĂ©diate des Montages Grises, et du Mont SvĂ«niggefultur, qui constitue une sorte de rempart naturel face aux vents dĂ©pressionnaires descendants habituellement de l'arctique.

Toutefois la vulnĂ©rabilitĂ© de l’église est principalement liĂ©e aux risques d’incendie et Ă  la pression exercĂ©e par une activitĂ© touristique excessive. Celle-ci a d'ailleurs Ă©tĂ© entiĂšrement ignifugĂ©e grĂące Ă  une rĂ©sine spĂ©ciale naturelle faite Ă  partir de cendre de bouleau et d'aiguille de pin, qui ne dĂ©grade en rien la qualitĂ© et l'aspect du bois originel.

En outre, les Park Rangers du DĂ©partement d'Etat FĂ©dĂ©ral Ă  la PrĂ©servation Environnementale font lĂ  aussi un travail exceptionnel en Ă©tant extrĂȘmement vigilants face Ă  l'influence nĂ©faste de la prĂ©sente humaine. Les photos sont interdites Ă  l'intĂ©rieure du bĂątiment et il n'est pas possible de toucher les objets ou les murs. Les touristes sont tenus Ă  distance, et rĂ©cemment une jauge maximale de visiteurs a Ă©tĂ© mise en place.
Malgré cela, les spécialiste observent une lente mais inexorable dégradation structurelle du bois de l'Eglise. Une restauration, voir reconstruction complÚte est à envisager d'ici moins d'un siÚcle.
Pays
République Fédératrice de Youslévie
Catégorie
Patrimoine mixte
Nom de la proposition
Les maisons troglodytes des monts Erraldoia
Photo :
Maisons troglodytes
Maisons troglodytes


Description
Les maisons troglodytes sont des maisons creusĂ©s Ă  mĂȘme la roche, il en existe plus de 800 dans toute la rĂ©gion montagneuse de l'Erraldoia au sud de la YouslĂ©vie.
Ces grottes, datant pour les plus anciennes de 10 000 ans avaient plusieurs fonctions. Certaines servaient à l'habitation des populations autochtone de l'époque, d'autres plus hautes permettaient de stocker les récoltes, de blés par exemple, quand d'autres avaient des fonctions religieuses.
Au fil des siĂšcles leurs utilisations ont Ă©voluĂ©s, en effet Ă  la pĂ©riode oĂč la principale religion en Yous Ă©tait l’hellĂ©nisme, ces ruches servaient aux sacrifices de chĂšvres voir parfois d'humains. Par la suite ces maisons situĂ©es sur les contreforts de l'Erraldoia furent le refuge de toute sorte d'opposants aux rĂ©gimes en place, les rĂ©seaux de tunnels et d'alvĂ©oles parfois immense constituaient un labyrinthe parfait pour fuir les autoritĂ©s

Etat de conservation :
Aujourd'hui les maisons troglodytes sont dans un Ă©tat prĂ©occupant. En effet datant d'une vingtaine de siĂšcles Ă  l'heure oĂč nous nous parlons ces maisons ont meurtris la roche depuis leurs crĂ©ations et menacent de faire effondrer les collines et montagnes oĂč elles sont placĂ©s. ces effondrements feraient non seulement disparaitre un hĂ©ritage important des cultures nĂ©olithiques Eurysienne mais menaceraient aussi les populations vivant sous ces montagnes. Des travaux de renforcement des parois des maisons mais aussi des bases des montagnes abritant les troglodytes sont nĂ©cessaires.
Pays : Empire Rémien (de Théodosine)
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Centre Historique de Théodosine.
Photo :
Vue 1
Vue 2
Vue 3

Description : MĂ©gapole de prĂšs de 15 millions d’habitants, la citĂ© de ThĂ©odosine est un joyau de l’histoire eurysienne. Construite en 388 aprĂšs Christ par l’Empereur ThĂ©odose Ier sur l’espace le plus Ă©troit de l’isthme sĂ©parant l’Eurysie Ă  l’AfarĂ©e, la citĂ© est alors vouĂ©e Ă  remplacer l’ancienne capitale impĂ©riale qu’était l’üle-citĂ© de RhĂšme qui fut endommagĂ©e par un incendie terrible. DĂšs ses dĂ©buts, la ville devient un centre incontournable du commerce eurafarĂ©en, l’Imperium s’étend alors sur l’ensemble du pourtour leucytalĂ©en permettant la toute puissance de la civilisation rĂ©mienne. Au fil de l’histoire, la ville fut la principale tĂ©moin de l’effondrement progressif du pouvoir impĂ©rial sur l’ensemble de ses colonies. Aujourd’hui, ThĂ©odosine est le dernier vestige de la civilisation rĂ©mienne et de son histoire glorieuse.

Le cƓur historique de la ville accueille le quartier grec et le quartier islamique, ils sont situĂ©s sur l’emplacement exact de la fondation de la citĂ©. Encore aujourd’hui l’aspect du centre historique reste relativement fidĂšle Ă  son aspect originel, les monuments sont trĂšs nombreux et subliment les quartiers traditionnels. La CathĂ©drale Sainte-Maria surplombe le centre-ville, c’est le siĂšge du patriarcat ƓcumĂ©nique de ThĂ©odosine, la plus ancienne Ă©glise chrĂ©tienne orthodoxe au monde. Elle fait face Ă  la MosquĂ©e de ThĂ©odosine, une Ɠuvre majeure de l’architecture islamique de la ville. En effet, la situation gĂ©ographique de la citĂ© a fait d’elle un point de passage pour les vagues migratoires levantines et turques au fil des siĂšcles. La centre historique accueille aussi le Palais ImpĂ©rial, siĂšge du pouvoir rĂ©mien, prĂšs de son Vieux-Port qui abrite de nombreux restaurants gastronomiques. C’est le Mur de Konstantinos qui marque la limite des quartiers historiques du cĂŽtĂ© occidental de la ville.

Etat de conservation : La surpopulation et la pauvreté omniprésente impactent grandement la conservation des quartiers historiques de Théodosine, la situation fragile du pouvoir impérial au lendemain du printemps rémien ne lui permet pas de pouvoir dégager suffisamment de fonds pour maintenir en état le patrimoine local.
Pays : Burujoa

Catégorie :Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Massif montagneux et gĂ©ologique du Tiān niǎo (oiseau cĂ©leste) ou ć€©éžŸçš„ć±±ćœ°ć’Œćœ°èŽšćœ°ć—, Tiān niǎo de shāndĂŹ hĂ© dĂŹzhĂ­ dĂŹ kuĂ i

Photo :

montagne

montagne

montagne

cheminée

Un rocher du phénix

Description :
Il y a 100 millions d’annĂ©es cette rĂ©gion Ă©tait recouverte de grands lacs et des sĂ©diments de grĂšs s'accumulaient au fond de ces lacs et s'Ă©talaient au pied du grand massif montagneux du Changmin. Cependant il y a 30 millions d’annĂ©es la rĂ©gion fut secouĂ©e par de grandes sĂ©ries de sĂ©ismes, d’ouverture de failles
 qui bousculĂšrent toute la physionomie de la rĂ©gion et causĂšrent notamment la disparition des lacs et les montages se soulevĂšrent encore plus.
Les sédiments des lacs, surtout du grÚs, remontÚrent à la surface et se mélangÚrent à la terre naturellement rouge de la région, riche en hématite et en oxyde de fer.

Par la suite, l'Ă©rosion causĂ©e par le vent et la pluie a rĂ©vĂ©lĂ© au fil du temps les couleurs flamboyantes de ce petit massif montagneux mais a aussi donnĂ© des formes trĂšs particuliĂšres Ă  certains rochers comme le “rocher du phĂ©nix”.

A partir de -2000, on sait que la population locale pensait que ces montagnes si particuliÚres abritaient le plus important des dieux de leur religion, le phénix et que certains rochers étaient les portes vers son monde fantastique.

Lors de la colonisation du Xinemane en 1578, les colons burujois étaient impressionnés par ce massif remarquable et essayÚrent au maximum de raconter la beauté du lieu une fois rentrés à Ylma Jinu.

Etat de conservation :
Le massif du Tian Niao se trouve dans la rĂ©gion administrative du 慉äč‹ć€§ć‡€ć‡°ćŒș柟, rĂ©gion du grand phĂ©nix de lumiĂšre et en 1976, le gouverneur impĂ©rial dĂ©cida de protĂ©ger 156 km2 de toute activitĂ© humaine et crĂ©a le “parc naturel du phĂ©nix”, le parc fut agrandi en 1987 avec l’ajout de 78 km 2. En 2001, l’impĂ©ratrice visita la rĂ©gion est fut Ă©merveillĂ©e par le massif, mais elle voyait aussi comment les montagnes Ă©taient dĂ©gradĂ©es par l’exploitation miniĂšre ou la spĂ©culation sur les roches du phĂ©nix. La mĂȘme annĂ©e elle protĂ©gea une grande zone de 789 km 2 de toutes nouvelles installations dĂ©gradant l’environnement et plusieurs amĂ©nagements furent crĂ©Ă©s pour amĂ©liorer l’économie touristique et limiter son impact. Le parc devient alors la “RĂ©serve impĂ©riale des montagnes du Tian Niao”.

Cependant aujourd’hui encore des entreprises agissent clandestinement pour exploiter les roches du massif du Tian Niao.
Pays : RĂ©publique Nationale-Socialiste de Maronhi
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : RĂ©serve naturelle des marais de Kouhou
Photographies :

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Touristes en pirogue dans la RĂ©serve naturelle des marais de Kouhou.


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Troupeau de zébus de Kouhou.

Description :

La rĂ©serve naturelle des marais de Kouhou se compose essentiellement d’une zone marĂ©cageuse et de savanes flottantes irriguĂ©es par le fleuve Matahou. Elle est uniquement accessible par voie fluviale et abrite des Ă©cosystĂšmes de mangrove, de savane inondable et de forĂȘt tropicale humide.

Parmi les 94 espÚces de mammifÚres présentes dans la région de Kouhou, 37 espÚces sont remarquables. 57% des espÚces protégées de la Maronhi sont présentes dans la réserve naturelle dont le caïman noir, le lamantin, la loutre géante, le jaguar, l'atÚle ou encore la tortue matamata.
La rĂ©gion de Kouhou est exceptionnellement riche en espĂšces d’oiseaux puisqu’elle accueille 521 espĂšces soit 74 % de l’avifaune du pays. On peut citer le hĂ©ron cocoĂŻ et le hĂ©ron agami, la grande aigrette, le coq-de-roche, la harpie fĂ©roce et la harpie huppĂ©e.
69 espĂšces d’amphibiens et 98 espĂšces de reptiles ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es sur l’ensemble de la zone. Parmi celles-ci se trouvent 4 espĂšces de caĂŻmans : le caĂŻman rouge, le caĂŻman gris, le caĂŻman Ă  lunettes et le caĂŻman noir. Le zĂ©bu y est Ă©galement Ă©levĂ©, sur une grande partie de la rĂ©serve, pour sa viande rĂ©putĂ©e sur l'ensemble du territoire.

Les autochtones maronhos Ă©taient les premiers habitants de la rĂ©gion des marais de Kouhou. Des vestiges de ce passĂ© sont encore visibles, notamment une sĂ©rie de roches gravĂ©es. Avec l’arrivĂ©e des colons, la population autochtone baissa Ă  vue d’Ɠil du fait des maladies importĂ©es du vieux continent auxquelles peu survĂ©curent. C’est Ă  la fin du XVIIIĂšme siĂšcle que des colons du Nazum s’installent au village autchtone de Kouhou pour l'Ă©levage.

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Une roche gravée de Kouhou.


Etat de conservation :

La rĂ©serve naturelle telle qu’elle existe aujourd’hui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par dĂ©cret en novembre 1979 et est protĂ©gĂ©e depuis. Les objectifs de conservation s'appliquent au maintien et au renforcements des effectifs de reptiles, tortues, poissons, oiseaux et autres, dont on mesure l'importance dans la rĂ©gion nord-ouest de Paltoterra. Sur ces bases, et de par la richesse unique sur le plateau maronhien, la rĂ©serve naturelle a eu les moyens de s'illustrer dans une gestion active des habitats d'espĂšces protĂ©gĂ©es conduisant Ă  l'accroissement de leurs populations ; un ensemble de programmes scientifiques d'Ă©tude de l'Ă©cologie et de la dĂ©mographie des espĂšces ; un programme original de recherches en milieu marĂ©cageux dĂ©passant le cadre de la rĂ©serve ; ainsi q'une politique innovante et ambitieuse d'information et d'Ă©ducation de la population.

Cependant, des activitĂ©s d'orpaillage illĂ©gal dans les eaux du fleuve Matahou sont responsables de rejets importants de mercure, entraĂźnant de ce fait une contamination des espĂšces et des locaux vivant de l'Ă©levage et de la pĂȘche. La rĂ©serve naturelle abrite des espĂšces rares, en voie d’extinction et dont la rĂ©partition gĂ©ographique est trĂšs limitĂ©e comme le caĂŻman noir ou l’ibis rouge et des espĂšces remarquables et insolites comme l’hoazin huppĂ© (oiseau primitif) ou l’atipa (poisson).

Kouhou est l'un des phares mondiaux de la biodiversitĂ©. L'exploration scientifique de la Maronhi, et plus prĂ©cisĂ©ment celle de ses marais, est trĂšs ancienne. Les expĂ©ditions des explorateurs comprenaient dĂšs l'origine des savants naturalistes qui s'efforçaient de dĂ©crire les ĂȘtres vivants rencontrĂ©s et les classer en botanique et zoologie, ou de dĂ©crypter et d'adapter les connaissances ancestrales des habitants. Notre Ă©poque voit des bouleversements extrĂȘmement rapides et trĂšs souvent destructeurs des Ă©cosystĂšmes tropicaux. Dans ce contexte, la recherche sur l'environnement, la comprĂ©hension du fonctionnement de l'Ă©cosystĂšme sous tous ses aspects et Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles devient une vĂ©ritable course contre la montre. Or, ici plus qu'ailleurs, cette connaissance est la clef d'un Ă©ventuel dĂ©veloppement durable.

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Hoazin huppé de la Réserve naturelle des marais de Kouhou.
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