05/02/2018
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Activités étrangères au Banairah - Page 2

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Appel à l'Afarée

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L'Antérie, le Finejouri et l'Azur appellent à la réunion de tous les Etats afaréens au sein du Pacte fondé le 21 novembre 2016 dernier. Trop de guerres intestines, de massacres impunis, d'injustices, d'ingérences et d'impuissance supportés par l'Afarée, le plus grand continent, le plus ancien et le plus jeune continent de l'Humanité, doivent laisser place à une ère nouvelle. Cette ère sera celle de la souveraineté reconquise et de la puissance affirmée. Elle sera celle de la paix entre nos Etats, de la coopération et de la diplomatie. Elle sera celle de la décolonisation et de l'éradication de l'impérialisme. Elle sera le fruit des efforts concentrés et d'un travail patient ; le Pacte afaréen de sécurité est l'enceinte où ce travail peut être mené. Ni une alliance rigide, ni un mot creux, le Pacte est un espace par et pour les Afaréens, et le lieu de règlement des crises communes. Tous les Etats afaréens capables d'affirmer les valeurs d'indépendance, de paix et de solidarité afaréenne sont appelés à rejoindre le Pacte de sécurité, en signant la Charte qui nous liera comme une feuille de route, un engagement.

Trop longtemps les vœux pieux, les phrases creuses, les tentatives vaines ont comblé de leur inertie les aspirations de nos peuples à la solidarité, et l'intérêt supérieur de nos pays s'est trop souvent contenté de demi-assurances et de précaires équilibres, dépendant des grandes puissances étrangères pour la défense de son propre voisinage. L'Afarée doit reprendre ses droits chez elle et affronter la réalité en adulte.

Nous appelons solennellement tous les Etats afaréens souverains, qu'ils nous aient ou pas témoigné de leur solidarité, à nous rejoindre définitivement par la signature de notre Charte. L'Ustyae Cliar Sochacia, la République du Banairah, l'Empire islamique du Churaynn, la République faravanienne, les Tamurt N'Althajj, le Royaume de la cité du désert, la République sacrée et universaliste de la Mandrarika, la République d'Ouwanlinda, l'Île Démocratique d'Anna, la République anterienne côtière d'Ëdango, la Commune de Jadida, la République du Bajusid, le Royaume d'Ameria, le Royaume de Myènè, l'Etat azzymérien, l'Union des Corporations du Phéniskus, la République Fédérale de Kéran, l'Empire Kémimide, la Cité de Qadisha, la République de Kwesara, l'Empire sarranide et l'Empire tikarite sont ainsi invités à nous rejoindre.
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Bartholoméon de Petipont à la défense du PAS : « Le Banairah pisse froid dans un violon ! »

Son Excellence Monseigneur Bartholoméon pris à parti par les journalistes alors qu'il s'en allait chercher un sandwich bien mérité.

La réaction des autorités cramoisiennes ne s’est pas faite attendre en réponse aux graves accusations proférées par un journal banairais contre le très récemment fondé Pacte de sécurité afaréen. Une presse « plus soucieuse de préserver l’illusion d’une hégémonie banairaise déclinante sur la côte est-afaréenne que de regarder objectivement la réalité » critique Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont, en route pour aller s’acheter un sandwich à la boulangerie en face de l’hôtel de ville de Salem-Aleykoum.

Si certains des points soulevés par le Banairah sonnent juste, d’autres sont tout simplement mensongers, explique Son Excellence Monseigneur. Certes la présence de l’Antérie, connue pour exercer une autorité dont la légitimité est discutable sur les peuples de la région sud de son pays, pose question, admet Bartholoméon de Petipont. Il admet également que la signature de l’Empire du Churaynn l’interpelle, considérant que cet « empire » possède de nombreuses colonies hors-AFarée. Le colonialisme est-il autorisé dès lors qu’il s’exporte et non s’importe ? s’interroge Son Excellence Monseigneur. Cela reviendrait à opérer un jugement discriminant, un deux poids deux mesures entre les Afaréens et les non-Afaréens, ce que la RAC© se refuse à faire.

Mais la République Actionnariale de CRAMOISIE© a toute sa place au sein du pacte dont elle respecte non seulement tous les points mais également l’esprit. Les lucifériens ont sanctuarisé la liberté humaine et la souveraineté de l’homme sur lui-même, indépendamment de toute considération de naissance, de foi ou de conviction. Nous sommes égaux et si nous le désirons, nous serons des titans, des dieux foulant le sable façonné, refaçonné sans cesse, jusqu’à ce que la terre s’adapte à l’homme et non l’homme à la terre.

La RAC© est l’exemple que toute nation, dès lors qu’elle embrasse sans arrières pensées les valeurs de l’individualisme, de l’anti-racisme et du transhumanisme, peut dépasser le passer et avancer vers un futur glorieux. Le Pacte afaréen de sécurité n’est pas une fin en soi, c’est une route, un chemin pavé des valeurs luciférienne. Le saboter, comme tente de le faire le Banaraih, est davantage contre-productif que ne le pensent les journalistes des Vues du Monde. L’Antérie et le Churaynn, en signant la charte du PAS, se disent prêts à en accepter les valeurs et les incorporer à leurs lois. Dès lors, n’est-ce pas le point de départ d’un sain et nécessaire processus de décolonisation de leurs territoires ? Le PAS peut être la première marche d’un escalier de vertu, un chemin de réconciliation, comme a su l’emprunter CRAMOISIE© en offrant à tous ses citoyens la transcendance scientifique !

Mais Son Excellence Monseigneur n’est pas un naïf, que cela soit bien clair : si ces nations venaient à signer sans y croire, hypocritement, en pensant dissimuler leurs crimes irréparés derrière une feuille de papier, alors la République Actionnariale de CRAMOISIE© se tiendrait prête à leur rappeler leurs engagements, tout comme devrait le faire le Banairah, au lieu de critiquer stérilement sans prendre le risque de s’engager à nos côtés.

Vive le Pacte afaréen de sécurité !
Que les fâcheux se fâchent, pourvu qu’ils nous laissent essayer de faire mieux.
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26/09/2017

Le Draim



Un médias raciste Banairais critique l'Anterie sur aucune base fondé.

Un média banairais nommé "Vues du Monde" a publié, dans sa dernière analyse de la géopolitique internationale, un long article qui commence par critiquer le Pacte Afaréen de Sécurité (PAS). Celui-ci affirme, sans aucune base fondée, que le pacte, dont l’objectif légitime est de lutter contre l’impérialisme et toutes les formes de colonialisme encore très présentes en Afarée, entrerait, je cite, en "complète contradiction avec les valeurs supposément portées par l’organisation ". Ce média, très peu scrupuleux, s’appuie sur des «observateurs internationaux» (qui ne sont en réalité que des colons eurysiens et aleuciens racistes menant une propagande pour dénigrer l’Afarée). Ces prétendus experts relaient une fake news selon laquelle le Pacte Afaréen de Sécurité collaborerait avec la Cramoisie. Or, d’après des représentants du gouvernement anterien, "le PAS prend seulement connaissance des États signataires de la charte", ce qui signifie qu’aucune collaboration n’a encore été réalisée avec ces colons.
Il est évident que ce média nationaliste, collaborateur et raciste cherche à masquer l’influence positive du PAS en Afarée occidentale, organisation qui a déjà réussi à apporter paix et liberté en Afarée centrale sans verser une seule goutte de sang.

Après avoir déblatéré ses mensonges, ce média arabe, uniquement soucieux de vendre ses journaux, a choisi de flatter les préjugés racistes des Banairais et leur haine des Noirs centre-afaréens en attaquant l’un des principaux acteurs de la paix, de la liberté et de la démocratie en Afarée, notre bien-aimée Anterie. En effet, ils n’ont pas hésité à insulter notre nation en la qualifiant «d’État dictatorial», tout en oubliant que leur propre chef d'état a déjà connu trois dirigeants anteriens successifs. Si l’Anterie est une dictature, on peut se demander ce qu’est alors le Banairah.

Ensuite, ce média ose l’offense de qualifier la région anterienne du sud de l’Afarée, le Mondawa, de «colonie». Or, il convient de rappeler qu’une dizaine de référendums y ont été organisés et qu’ils ont tous donné le même résultat: 100 % d’avis favorables au maintien de la région sous contrôle anterien.
Toujours selon ce même média, l’Anterie "ne respecte littéralement aucune des valeurs soi-disant défendues par l’organisation (PAS)". Pourtant, ils sont incapables d’en citer un seul exemple concret.

Ils vont jusqu’à accuser l’Anterie d’avoir «bombardé des populations civiles dans les colonies étrangères en Afarée» , accusation totalement infondée et sans aucune preuve. Il est clair que cela est faux. Pour finir, ce média a laissé tomber le masque de pseudo-indépendance pour se révéler comme un simple relais de la propagande impérialiste, en présentant la politique panafaréenne anterienne comme un «problème». Cela prouve, une fois de plus, que le chemin vers une Afarée libre reste encore long, mais nous y parviendrons.
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afarea awakens logo
LE BANAIRAH EST-IL ENCORE DANS LA COURSE ?
La République khassérienne à l'heure du Pacte afaréen


Par Yoan TSHELA et Noël MANGEMOSI LUWAU
Publié le 07.12.2017 à 23h40

https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/SaudiKing.3Sept2015.AFP_.jpg
Le Khasser entouré de membres de la garde présidentielle.


« Le Banairah c'est du passé ! » Dans les rues de Destint, en Fédération Centrale et Démocratique d'Antérie, les gens ne mâchent pas leurs mots quand on les interroge sur le grand pays d'Afarée du Nord, fondateur du Forum de coopération qui avait longtemps été la principale organisation interétatique du continent. La nuit tropicale est tiède, pleine de parfums de friture, de la rumeur de rues dynamiques. L'atmosphère, en ce début d'octobre, est saturée par les défilés en centre-ville de cortèges de sécurité qui conduisent au Palais de l'Afarée des délégations officielles venues de treize pays. L'inauguration du « Pacte afaréen de sécurité » bat alors son plein.

« Colonie toi-même ! » Les Anteriens, qui reconnaissent dans d'autres pays afaréens des partenaires essentiels pour la Fédération, rejettent la République du Banairah, qui a ignoré les invitations à rejoindre l'organisation naissante. Pis, la presse banairaise s'est fendue de critiques ironiques à l'encontre du collectif en gestation, critiquant l'un des Etats fondateurs pour la brutalité supposée de son régime, en particulier dans une région sud riche en ressources. L'Anterie, anciennement Antegrad, s'était en effet faite remarquer à Abunaj comme un Etat belliqueux n'hésitant pas à frapper des sites militaires en Ouwanlinda, et menaçant, de ce fait, la stabilité du continent.

« Les Antegrains ne respectent aucune des valeurs de l'organisation », juge-t-on à Banairah. La sentence est sans appel : pour l'opinion banairaise, « la sincérité et la crédibilité du Pacte sont déjà mortes » ! Ces prises de position ont beaucoup choqué en Afarée, et en particulier dans la Fédération Centrale, fondatrice et hôte du siège permanent de la nouvelle organisation.

Selon Yves Laké-Gonary, expert en questions internationales à Sainte-Loublance, « le Banairah fait preuve de scepticisme » à l'égard du Pacte afaréen de sécurité. « Les autorités n'ont pas été convaincues par l'invitation des trois Etats fondateurs », et semblent « toujours réticentes » à reconnaître l'initiative portée par l'Azur, le Finejouri et l'Antérie, et ce malgré l'adhésion rapide d'Etats partenaires d'Abunaj comme le Faravan ou encore la Cité de Qadisha. « Le Banairah est la puissance historique dominante », analyse l'expert, selon lequel « la perte de leadership du régime banairais est de plus en plus patente. »

Le Banairah n'est plus que la troisième puissance économique afaréenne, après avoir dominé le continent pendant des décennies. « C'est une puissance commerciale importante, membre de l'Onacom [l'Organisation des Nations Commerçantes, ndlr] et reconnues à l'international », tempère-t-il, ce qui rend à ses yeux « prématurée » toute analyse faisant du Banairah un Etat sur le départ. « L'archivage n'est sans doute pas près de survenir », ajoute-t-il avec malice, rappelant que « les Banairais arrivent toujours à se manifester avant qu'on les oublie. » Néanmoins, il faut selon lui être lucide : « le Banairah n'est plus seul en Afarée. »

Yves Laké-Gonary juge que les autorités d'Abunaj font preuve d'un « décalage » avec le reste du continent, voire d'un « déphasage. » « L'Etat khassérien a toujours été pragmatique et ordonné », à rebours d'un continent souvent traversé par des crises tumultueuses, des catastrophes et des décisions arbitraires. « Il a toujours vu d'un très mauvais oeil des trouble-fêtes », qu'ont pu être à ses yeux des Etats comme l'Antegrad, le Churaynn ou encore l'Ouwanlinda, pourtant tous membres du Pacte afaréen de sécurité. « Vu de sa fenêtre, la nouvelle organisation ressemble un peu à un dîner de cons » mêlant toutes sortes d'autocrates hier ennemis déclarés, et aujourd'hui rassemblés derrière une bannière qui détonne. « Les élites banairaises ne sont pas convaincues par la sincérité du Pacte d'avancer vers l'unité du continent », qui n'est d'ailleurs, en fait, plus vraiment un de leurs objectifs.

« L'Afarée a longtemps reposé sur le tandem Althaj-Banairah », un couple « stable » ayant tissé d'excellentes relations avec d'autres puissances mondiales, aujourd'hui contestées dans la compétition internationale. A distance de la très médiatique Organisation des Nations Démocratiques, l'axe Abunaj-Icemlet promouvait un modèle de coopération basé sur « le respect de valeurs humaines minimales » et « le rejet des tempéraments agressifs. » L'Althaj, autre leader afaréen, souffre par ailleurs d'un même lent déclin de son capital politique et de son soft-power, en se faisant petit à petit oublier. « L'Afarée est en train de connaître l'émergence d'une nouvelle génération de dirigeants », dont les valeurs et le tempérament semble « bien plus offensif » et parfois même explosif. La rhétorique anticoloniale, réactivée dans de multiples points du continent, cible aujourd'hui l'ennemi numéro un des Afaréens : le régime de Cramoisie.

« Le génocide du pays des Trois-Lunes a suscité un émoi considérable » en Afarée, « dont le Banairah ne semble pas avoir pris la mesure. » Plus encore, c'est l'Althaj qui est incriminé, celui-ci ayant, selon diverses sources, mobilisé des moyens militaires sans les avoir jamais mis en oeuvre. « On suspecte que les Cramoisiens disposent d'intelligences dans certaines capitales afaréennes », et ces théories font du Banairah l'un des principaux agents du « cramoisisme. » Yves Laké-Gonary tient à dénoncer des « théories du complot », mais admet que « c'est un fait que le Banairah n'est pas aujourd'hui dans la même pièce que les autres » pour parler d'une voix unie et poser des actes clairs, comme l'exclusion immédiate de la Cramoisie.

« Le Banairah pourrait jouer un rôle très positif », juge un délégué azuréen au Pacte, interrogé sur le sujet. « C'est un pays qui dispose d'atouts non négligeables, notamment en matière technologique et diplomatique. » Partenaire respecté de l'Onacom, proche de l'Alguarena, du Jashuria ou encore de Velsna, Abunaj a récemment signé avec Agatharchidès des accords systémiques établissant un régime de libre-échange et d'union économique inédit. Si le Diwan fait le voeu que ces accords intègrent aussi bientôt le Faravan, leur portée actuelle n'en est pas moins considérable. « La croissance réciproque sera stimulée. » Sur le plan de la sécurité, la promesse mutuelle de non-agression permet de faire diminuer le risque de conflit dans la région ; un accord de sécurité plus spécifique aux questions de lutte anti-terroriste devrait compléter une architecture bilatérale jugée « solide et fiable » par le gouvernement azuréen. Le Banairah est donc bien un acteur essentiel aux yeux de ses partenaires, loin des rumeurs de déclin entretenues par ses détracteurs.

Sur le plan religieux, la situation semble également se normaliser : le Banairah, Etat laïque mais propriétaire des Lieux Saints de l'Islam, a reconfirmé au Califat d'Azur sa disponibilité pour la mise en place d'un mécanisme de gestion de ces hauts sanctuaires via la coopération panislamique. « Des briques prometteuses ont été jetées », résume-t-on au Diwan, « et celles-ci pourraient être raffermies et renforcées si le Banairah adhérait au Pacte afaréen de sécurité. »

L'hypothèse semble également intéresser Yves Laké-Gonary : « L'adhésion du Banairah donnerait un poids politique considérable aux décisions du Pacte », car « le Banairah est un Etat central » pour l'Afarée. « Cela permettrait aussi de réparer la relation avec les petits Etats qui lui sont hostiles. » En Azur, on répète encore et toujours le même poncif : règlement des différends par le dialogue, et affichage d'unité entre les Etats du continent, autour de valeurs « afaréennes » qui correspondent à un agenda de rejet des influences extérieures.

« Le vrai enjeu du Banairah est qu'il est un membre de l'Onacom », coupe un stratège gondolais de l'opposition interrogé en off. « Aux yeux des Afaréens, il est trop engagé dans une alliance transcontinentale avec les plus grands intérêts économiques. » L'Onacom, une organisation qui est, selon certain, un « espace fumeux » aux « principes souples », essentiellement dédié à « la défense et la promotion d'intérêts particuliers plus ou moins recommandables. » Une alliance qui pèse, avec le Banairah en son sein ; mais que l'opinion afaréenne « risque de rejeter. »

« Nous ne sommes pas encore à l'heure des choix », conclut l'expert, pour qui « le Banairah demeure un interlocuteur essentiel à tous ceux qui veulent faire des affaires en Afarée », et dont la « neutralité ambiguë » est un « gage de stabilité de l'ordre afaréen », au risque d'en être un « facteur de pérennisation du statu quo. » En conclusion, il semble nécessaire à ses yeux que les autorités de la République désertique « réalisent que le statu quo est profondément remis en question ». « Le Banairah devrait s'adapter à la nouvelle réalité » et rejoindre le Pacte afaréen de sécurité : « il n'y a rien à perdre », et éviterait de s'isoler sur la scène afaréenne, de plus en plus investie par des acteurs ambitieux et résolus à agir plus radicalement sur les problèmes du continent.

« La guerre civile du Gondo, la colonisation cramoisienne, les territoires non-autonomes » sont pour l'expert des « sujets brûlants » qui, s'ils ne sont pas traités par Abunaj, risquent justement de la brûler. « Il faut surveiller le lait qui est sur le feu », finalement ; et se méfier de l'eau qui dort ?
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Entretien exclusif avec Madame Alina Linehart, Conseillère du Roi pour les Affaires Étrangères


Le Banairah a bâti le passé de l’Afarée. Mais c’est à la nouvelle génération d’États d’en construire l’avenir.



Journaliste — Madame la Conseillère, ces dernières semaines, plusieurs médias afaréens ont multiplié les tribunes et les analyses sur le rôle du Banairah et sur la pertinence du Pacte Afaréen de Sécurité (PAS). Certains y voient la preuve d’une fracture générationnelle entre anciens et nouveaux États du continent. Quelle est votre lecture de cette situation ?

Alina Linehart — Ce débat est révélateur d’un moment de transition historique pour notre continent. Nous vivons, si je puis dire, la fin d’un cycle et le début d’un autre. Le Banairah, puissance ancienne et respectable, incarne la stabilité et la mémoire de l’Afarée politique d’hier. Les jeunes États si je puis dire comme notre royaume le Royaume de Finejouri représentent quant à eux une génération née de la décolonisation récente et du besoin d’autonomie stratégique. Ces deux pôles ne sont pas opposés, ils sont complémentaires. Mais le dialogue entre eux n’a pas encore trouvé sa pleine maturité. Et c’est là que se situe l’enjeu. Le PAS, voulu par le Roi Louis II les autres états fondateurs, est justement né pour faire le lien entre ces deux générations politiques.

Journaliste — Le journal Contre-Enquêtes, publié au Banairah, accuse pourtant le PAS d’être « une alliance d’opportunisme sans colonne vertébrale », dénonçant son improvisation et son manque de rigueur. Ces critiques sont-elles infondées ?

Alina Linehart — Elles ne sont pas totalement infondées. Nous devons avoir l’humilité de le reconnaître. Le PAS a connu un démarrage rapide, presque précipité, parce que le contexte l’exigeait. L’affaire cramoisiste, la déstabilisation de l’Afarée Centrale et l’effondrement des cadres régionaux existants ont imposé une réaction immédiate. Le temps n’était pas à la perfection institutionnelle, mais à l’action. Cela dit, les critiques banairaises pointent de vraies failles initiales comme manque de procédures d’adhésion claires, absence de mécanismes de contrôle internes, et surtout un déficit de communication diplomatique. Mais réduire le PAS à une construction improvisée serait profondément injuste. Sous la présidence finejourienne, une refonte complète de la Charte a été engagée justement pour contrer certaines failles que je pu cité comme les critères objectifs d’adhésion, gradation des sanctions, règles de majorité renforcées pour les décisions sensibles et bien plus. Nous sommes en train de transformer une union d’intentions en une véritable organisation structurée. Le Banairah, avec sa culture du droit et de la discipline institutionnelle, aurait dû saluer cet effort, plutôt que de s’en détourner.

Journaliste — Le Banairah affirme aussi que le FCAN reste le seul cadre légitime de coopération afaréenne. Partagez-vous cette vision ?

Alina Linehart — Le FCAN a été un pilier fondamental de notre continent, et nul ne peut lui retirer ce mérite. Il a offert, durant des décennies, un espace de concertation économique et politique indispensable. Mais la vérité, et je la dis avec respect, c’est que le FCAN est désormais dépassé par les réalités contemporaines. Son modèle, conçu pour un temps de reconstruction et de dialogue, n’est plus adapté aux urgences sécuritaires, technologiques et stratégiques que nous vivons aujourd’hui. Le FCAN, malgré ses bonnes intentions, est devenu lent, bureaucratique, et souvent paralysé par la recherche d’un consensus impossible. Le monde, lui, avance vite, la guerre technologique, les crises climatiques, les menaces hybrides ne se traitent pas dans les mêmes délais que les politiques de développement. C’est là que le PAS a apporté un souffle nouveau. Il ne remplace pas le FCAN, il le complète, il agit là où le FCAN ne peut plus agir. On peut par exemple cité le cas de l'Afarée centrale qui illustre la capacité des nouveaux à résoudre ce qui peut être un conflict par le dialogue la négociation et le compromis et je rappel que cela à été surtout une réussite grâce à l'intervention de Sa Majesté Louis II qui serte représenté notre Royaume mais aussi le PAS.

Journaliste — Le Banairah se montre cependant réticent, accusant le PAS d’être dominé par une coalition d’États trop jeunes et trop impulsifs. Quelle est votre réponse à cela ?

Alina Linehart — Le Banairah ou du moins les journalistes commettent là une double erreur d’analyse, et de perception. D’analyse, parce qu’il confond jeunesse politique et immaturité. De perception, parce qu’il sous-estime la profondeur des transformations du continent. Oui, certaines de nos nations sont jeunes. Mais leur jeunesse est une force, pas une faiblesse. Ces États ont appris à se défendre sans protecteurs, à bâtir sans héritage, à exister sans tuteurs. C’est une école de rigueur et de volonté. Quant à la prudence banairaise, elle est légitime mais elle ne doit pas devenir de la nostalgie politique. Regarder l’Afarée d’aujourd’hui avec les yeux d’hier, c’est refuser de voir l’histoire avancer. Le Banairah a été le père fondateur de la coopération afaréenne ; mais les enfants ont grandi, et ils ont désormais leur mot à dire. Le Finejouri considère le Banairah comme une nation respectée et nécessaire, mais il lui dit aussi ceci : se détourner de la réalité, c’est risquer d’être dépassé par elle.

Journaliste — Cela ressemble à un appel à un sursaut pour le Banairah…

Alina Linehart — Un appel fraternel, oui. Le Banairah n’a pas besoin qu’on le critique, mais qu’on l’invite à reprendre sa place dans la marche du continent. Le PAS n’est pas un projet contre lui, mais un projet qui a besoin de lui. Nous avons besoin de sa méthode, de son expérience, de sa stabilité. Mais nous avons aussi besoin qu’il entende que le temps du contrôle est terminé. L’Afarée moderne se construit dans la coopération horizontale, pas dans la tutelle verticale.

Journaliste — Vous parlez souvent d’« équilibre » entre les anciennes et les nouvelles puissances afaréennes. Comment le Finejouri compte-t-il préserver cet équilibre tout en consolidant le PAS ?

Alina Linehart — En étant un pont, et non un pôle. La mission du Finejouri est précisément d’unir, pas d’opposer. Sous l’impulsion du Roi Louis II, notre diplomatie cherche à instaurer une méthode fondée sur trois piliers : la lucidité, la transparence et la loyauté. La lucidité, pour voir les choses telles qu’elles sont et non telles que nous voudrions qu’elles soient. La transparence, pour que chaque État membre sache ce qu’il engage et ce qu’il reçoit. Et la loyauté, parce qu’aucune alliance durable ne se bâtit sur la méfiance. Nous croyons qu’une Afarée adulte ne se mesure pas à sa puissance militaire, mais à sa capacité d’écoute et de coordination. L’unilatéralisme n’a plus de sens dans un monde aussi interdépendant. Et, si vous me permettez une formule :

Seul, on va plus vite. Mais ensemble, on va plus loin et surtout, on dure. C’est toute la philosophie finejourienne.

Journaliste — Pour conclure, pensez-vous que cette opposition entre prudence et audace, tradition et nouveauté, puisse un jour disparaître ?

Alina Linehart — Non, et il ne faut pas qu’elle disparaisse. Ce qui compte, c’est de la rendre féconde. Le Banairah, le FCAN, le PAS, tous ont leur utilité. Le danger, c’est le dogmatisme, croire qu’une seule structure ou une seule génération détient la vérité. L’Afarée a besoin de pluralité et de cohérence, pas d’uniformité. Le Finejouri, sous la conduite du Roi Louis II, continuera à travailler à cette cohérence. Notre ambition n’est pas d’avoir raison contre les autres, mais d’avoir raison avec les autres. Car, à la fin, c’est ensemble que nous vaincrons nos vieilles divisions et que nous écrirons enfin une histoire continentale digne de notre héritage.
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