17/08/2013
10:31:51
Index du forum Continents Eurysie République Sociale du Prodnov

Activités étrangères en République Sociale du Prodnov - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
Allocution de l’ONC - retransmise en direct

seanceplénièreONC



A l’attention des dirigeants loduariens et de la RSP, à leur alliés communistes et affiliés, ainsi qu’aux nations du monde libre qui nous écoutent



Suite à une énième déclaration choquante du premier secrétaire loduarien quant à son retrait unilatéral de la Loduarie Communiste des Accords de Paix de Nevskigorod et à l’envoi de troupes loduariennes en RSP, nous jugeons extrêmement dangereuse et inacceptable l'attitude clairement belliciste et irresponsable de Monsieur Lorenzo Geraert-Wojtkowiak , comportement erratique visiblement adoubée par les leaders de la RSP et du Pharois.

C’est donc une escalade initiée par la partie adverse vers un conflit généralisé, manifestement désirée et calculée, ce qui n’est guère surprenant venant de la part d’un état totalitaire.

Nous avons tous pris l’habitude de ne plus réagir lorsque les Loduariens soufflent sur les braises de la discorde, et déploient des efforts insensés défiant toute logique élémentaire et tout sens de la diplomatie pour forcer les pays à la confrontation mais ici les lignes rouges ont été franchies allègrement.
Cumulées avec les provocations de la RSP et ses revendications illégitimes, nous avons donc atteint ce que l’on peut qualifier de point de non-retour. Les appels à l’aide de notre allié la RLP qui craint désormais à très forte raison une invasion terrestre ou une attaque maritime des forces communistes ont été entendus et pris avec le sérieux et la gravité que la situation impose.

Les Albiens, Pharois, Lutharoviens et Loduariens ont déjà fait une tentative une première fois, et la guerre a pu être évitée in extremis. Les actuelles concessions territoriales n’ont visiblement pas suffit à satisfaire leur avidité. Ils en veulent toujours plus ? Et bien cette fois nous répondons tous fermement CETTE FOIS C'EST NON !
Car chronologie ne fait plus de doutes sur l’offensive en cours de préparation : 1. Rupture des accords de paix 2. Revendications illégitimes de la RSP sur l’espace maritime de la RLP 3. Débarquement récent de milliers de soldats Loduariens en RSP.
Nous ne sommes pas dupes sur leurs intentions.

Mais encore une fois, nous sommes les partisans de la paix à tout prix, et nous offrons, en dépit de toutes ces multiples violations, et malgré ces provocations gratuites, une ultime dernière porte de sortie honorable à la Loduarie Communiste et à ses alliés, afin de neutraliser le processus d’escalade qu’ils ont eux-même initié.

Nous nous associons donc unanimement à l’échéance et à la requête officiellement formulées de la présidence de la RLP en demandant en sus de la demande prodnovienne que :

1. La Loduarie Communiste retire immédiatement toutes les troupes qu’elle a envoyé en RSP
2. Que les blocus militaires contre la RLP et la République du Vogimska voisin soient levés.

Cela nous paraît être des conditions très raisonnables et indispensables au maintien de la paix et de la stabilité de la région. En cas de refus ou d’absence de réponse, nous prendrons acte de la volonté d’escalade et de rupture de toute négociation de paix. Mais quoiqu'il advienne, qu’il soit donc clair et compris de tous, que nous défendrons avec conviction et une détermination absolue, par tous les moyens en notre possession, la démocratie prodnovienne, ses institutions, ainsi que l’intégrité et la souveraineté territoriale et maritime qui lui est attachée et qui doit être préservée.


logoonc
Assemblée générale de l'ONC, le 18 juillet 2009.
12637
Logo du journal en ligne Renegado, la chaîne d'information par excellence pour voir le monde sous un autre angle (malgré son rondeur!)

30 juillet 2009 - REPUBLIQUE SOCIALE DU PRODNOV : en deux ans, le pays projette de croître sa population de 16%, un suicide social et culturel annoncé.


Les tahokais, une nouvelle minorité forte pour la République Sociale du Prodnov, mais encore trop déconnectée de ses valeurs.
Peuplée de 4,2 millions de personnes en sortie de crise, la République Sociale du Prodnov a vu pas moins de 0,8 million de personnes converger vers son territoire, soit un accroissement de 16% de la population en seulement deux ans.


Quel pays peut se permettre de voir croître sa population à hauteur de 16% et en un temps aussi court? Certainement pas la République Sociale du Prodnov. Emploi, logement, satisfaction des besoins primaires, l’arrivée d’un tel flux migratoire, bien supérieur à celui qui résulterait d’une guerre, ébranlera à coups sûrs et mortellement, le régime juvénile de la République Sociale du Prodnov.

La République Sociale du Prodnov est aujourd’hui peuplée de 5,06 millions d’habitants, là où seulement 4,2 millions de personnes y vivaient pendant la période pré-migratoire sur 2009. Un bond démographique de 16% que l’on peut largement présenter comme “mal considéré” par les autorités. “Le calcul est simple à faire, vous prenez un pâté de quatre ou cinq maisons, parmi elles théoriquement, l’une est habitée par des immigrés” peste Ilanka Vladinov dans son salon, persuadée d’assister au grand remplacement.

Sauf que la réalité prodnovienne, en tout cas pour ce qui est de la République Sociale, est plus dramatique encore car les habitations destinées à être occupées par les immigrés n’existent pas encore… On fait venir des gens en un temps record, sans avoir eu les moyens et simplement le temps qui est une contrainte incompressible, de les accueillir dignement.

Une crise des logements inévitable.

L’appel à la migration, clôturé en janvier 2009 pour une mise en place immédiate la même année, vient nécessairement souligner l’incapacité des pouvoirs publics à identifier les moyens matériels et humains préalables à toutes installations démographiques aussi massives que celle actuellement évoquée. “Plus d’une personne sur dix vivant actuellement au Prodnov, est arrivée cette année, imaginez-vous seulement le flux représenté par une telle proportion, un tel ratio?” s’alarme un journaliste prodnovien lorsqu’il émet sa question à un élu dont la ville a été désignée pour porter les conséquences de ces accords migratoires. Peut-on seulement construire 16% de logements en plus, au niveau national pour l’année 2009? Clairement pas non. Les autorités prodnoviennes de la RSP ont manifestement sous-estimé le poids d’une migration voulue aussi massive.

S’il est vrai que les migrants vont, de notoriété publique, moins bien se loger que la population dite native et autochtone d’un territoire, il nous semble évident de rappeler que le cas des migrants arrivant à la République Sociale du Prodnov n’échappe pas à ladite règle. A un détail près cependant, c’est que les migrants arrivants dans la République Sociale du Prodnov ont été incités à venir, ils n’étaient donc pas destinés à être subis par la population locale mais résultaient bien d’une volonté manifeste des pouvoirs publics à les accueillir au sein de la RSP.
Quelle ne fut donc pas leur surprise, lorsqu’ils se sont trouvés appâtés pour se faire des candidats à l’exode, et qu’ils se sont retrouvés dans un pays n’ayant pas anticipé leur besoin d’accès à un logement décent.

“L’intervention des pouvoirs publics, pharois ou encore prodnoviens, s’est limitée à une danse du ventre pour attirer des populations modestes, voire ouvertement miséreuses, à entreprendre pareil périple et les confronter à une arrivée au mieux mal préparée, au pire occultée… C’est dommage, il y a des vies et des familles derrière ça.” s’est inquiété une assistante sociale présente sur place et confrontée depuis cette année, à des problèmes croissants directement liés à la crise migratoire imposée par les pouvoirs publics. En République Sociale du Prodnov, les commentaires exprimés autour de cette situation inédite, ne sont plus tentés par l’évocation d’un accord migratoire mal calibré, mais bien d’une débâcle gouvernementale totale, par la recherche d’un flux migratoire dense dont l’assimilation au sein du territoire d’accueil a été totalement occulté…”

Et c’est connu, lorsque les états sont défaillants, des relais locaux se mettent en place pour sa substitution, quitte à ce qu’ils soient gangrénés par des hommes de peu de foi et de peu de loi. Les mafias alguarenas, installées durablement au Pharois Syndikaali, pourraient profiter de la crise démographique prodnovienne pour entretenir leur trafic, en surfant sur la misère de populations étrangères, fragilisées, et dont le mauvais sort s’est exclusivement installé à la suite d’une incompétence notable de la part des autorités publics pharoises et prodnoviennes. Dans le pays, compte tenu de ces arrivées massives difficilement assimilables, il n’est pas rare de constater l’émergence de plusieurs camps de réfugiés et bidonvilles, montés par les migrants ou les mafieux eux-mêmes.
Et si… le logement n’était pas le seul loupé des pouvoirs publics pharois et prodnoviens?

Ajouter 16% de population en plus implique plus de services publics et plus de services essentiels que les autorités prodnoviennes n’ont pas, là encore, anticipés.

Le tort qu’ont eu les autorités locales est celui de se dire que pour accueillir plus de migrants, il suffit de tamponner leurs visas et de leur préciser qu’ils sont les bienvenus. On caricature mais l’impréparation gouvernementale de la RSP traduit ce sentiment, et plus grave encore, cet effet-là parmi les populations.

“Quand vous avez 16% de votre population qui a déboulé cette année, vous comprenez que la liste d’attente pour prendre rendez-vous chez le médecin va s’allonger…” dit une femme à son voisin, tous les deux interrogés face à notre caméra. Le voisin, plus optimiste, lui dira qu’il suffit de recruter plus de médecins. La voisine, moins convaincue, ne lui laisse visiblement rien passer. “Parce que vous pensez que les autorités prodnoviennes ont formé des médecins en un an? Parce que vous pensez que si on a pas de logements pour nos migrants, on aura des locaux disponibles à la location pour permettre l’installation de nouveaux médecins?” Apparaissant indubitablement comme la vainqueur de cette joute verbale en puissance, la vieille dame renchérit. “On parle du cas des médecins mais ce sont tous les autres maillons des services publics et des services de proximité, qui vont être déficitaires avec eux : la police, les pompiers, la disponibilité en petits commerces de proximité, en grandes surfaces. Vous avez quand même dans le pays, plus d’une personne sur dix qui n’était pas là l’année dernière. Imaginez-vous seulement l’impact quotidien qu’une telle hausse de la population va venir générer sur la société civile prodnovienne? Non moi je vous le dis, on se plante un couteau dans le cœur. Le Pharois Syndikaali, auteur d’un tel accord migratoire, nous plante un couteau dans le coeur…”
Pour cette femme, il apparaît comme évident qu’ajouter autant de populations en un temps record pose la question de notre capacité à satisfaire les plus élémentaires et les plus essentiels de nos besoins…”

Mais associée à la crise du logement, l’insatisfaction des besoins essentiels est-elle seulement le deuxième manquement des autorités publiques pharoises et prodnoviennes? Le deuxième acte mal avisé?

Certains sont là encore tentés de dire que non, de nous dire une nouvelle fois encore, que les autorités prodnoviennes et pharoises ont failli à tous leurs devoirs, notamment la provenance même des populations identifiées pour venir migrer au Prodnov, avec parfois des décalages culturels évidents.
“Des tahokais, comme si on en chiait” dit un passant, excédé de ne plus entendre parler russophone sur le territoire.

700 000 tahokais et 4 000 000 de prodnoviens (données pré-migratoires), le cocktail explosif vers une fracture culturelle.

“Ce qu’il y a de bien avec les chiffres, c’est qu’ils sont évocateurs, prenez le cas des tahokais immigrés en 2009 et annoncés selon les observatoires de l’immigrations, à 700 000 entrées sur le territoire de la République Sociale du Prodnov. C’est énorme ! C’est-à-dire que vous prenez un magasin bondé de monde, et toutes les cinq allées, l’une d’elles est bondée de tahokais ne parlant pas russophones, ne mangeant pas prodnoviens, ni ne partageant notre culture. Imaginez le choc culturel pour les populations migrants mais aussi celles en situation d’accueil, face à ces ratios faramineux… Non vraiment c’est mal joué de la part des autorités…”

Si l’arrivée massive de migrants est de nature à poser différents problèmes sur le plan économique, immobilier ou simplement logistique, l’arrivée de tahokais dans des proportions excessives vient nécessairement poser un autre problème, celui de l’assimilation culturelle de ces communautés dites minoritaires, mais qui pèsent quand même un peu moins de 15% de la population locale. Un chiffre important, qui a de quoi pousser le changement des habitudes, en matière d’alimentation, de mœurs ou même de pratiques linguistiques.
“Que les populations migrantes soient en difficultés à leur arrivée sur le territoire, soit, la marche à franchir n’est pas aisée j’en conviens. Mais le drame de toute cette histoire, est qu’elles nous mettent nous-même en difficulté.” dit un homme confronté à la barrière de la langue, alors qu’il affirme avoir rencontré et sans succès quinze tahokais. “On les a fait venir en République Sociale du Prodnov pour travailler? Vraiment? Qui les embaucherait sans en comprendre un piètre mot? J’ai essayé d’être celui-là mais je jette l’éponge. C’est fini.”
Dans un contexte politique aussi tendu que celui de la République Sociale du Prodnov, consécutivement à la guerre civile et à la parcellisation de son territoire, les populations locales ont une sensibilité particulière à tout ce qui a trait à l’unité du pays. La langue prodnovienne, destinée à lier les communautés russophones, en fait nécessairement partie.
La langue prodnovienne reste cependant un facteur d’intégration manqué pour les communautés contraintes à la migration en République Sociale du Prodnov, pour la simple et bonne raison que ces communautés ont été mal calibrées et que compte tenu de l’importance de certaines d’elles, à l’instar des 700 000 tahokais invités à investir le pays, un communautarisme va forcément se créer.

“Amener une importante part de population étrangère dans un état et dans un temps relativement court, vous avez un brassage ainsi qu’un taux d’assimilation des populations rendus impossibles.”

La langue prodnovienne doit être un facteur d’intégration et d’unité au sein du territoire, ajouter 700 000 tahokais parmi 4 millions de prodnoviens, soit l’équivalent des populations de Bridjesko et de Peprolov-port réunies, apparaît pour beaucoup comme un frein notable, à la maîtrise de cette langue par le plus grand nombre. D’autant plus que l’importance de cette communauté va forcément inviter celle-ci à se concentrer sur elle-même, pour s’affranchir des codes sociétaux présents dans le pays et le premier d’entre eux est la maîtrise de la langue locale. En accueillant simultanément sur la même année, plus de 700 000 migrants d’une même destination, partageant la même langue et la même culture, il est nécessaire de constater que la République Sociale du Prodnov a d’ores et déjà signé sa faillite politique dans la formation d’une unité nationale…

D’autant plus qu’il faut rappeler qu’avant les tragiques événements de l’ère communiste prodnovienne, les deux républiques n’ont jamais été des terres d’immigration mais bien au contraire, des territoires depuis lesquels, des populations locales s’en allaient en exil, fuyant les répressions étatiques, particulièrement celles de Bridjesko qui conduisirent au massacre de milliers de personnes.

On parlait beaucoup précédemment de l’impréparation des pouvoirs publics à accueillir des populations migrantes sur son territoire mais on oublie un peu trop facilement de dire que les prodnoviens eux-mêmes, en tant que communauté native, ne sont pas préparés à accueillir des communautés étrangères. L’immigration est un phénomène nouveau pour eux. Si la première immigration qu’ils rencontrent est celle de centaines de milliers de tahokais, entraînant des communautés un peu partout dans le pays, s’exprimant dans leur langue et entretenant des pratiques religieuses ou encore des moeurs tout simplement, diamétralement différentes, voire possiblement opposées à celles prodnoviennes, il est permis de croire que l’expérience risquerait de mal tourner.

Le Prodnov, avant qu’il ne devienne la République Libre du Prodnov et cette entité fantoche née d’une fornication honteuse entre le Peprolov et la région autonome de Galkovine, n’a jamais été une terre d’accueil pour l’immigration. L’unité nationale voulue par les autorités administratives de la République Sociale du Prodnov repose sur des considérations idéologiques, tournées vers des pensées libertaires bâtardées avec celles d’extrême-gauche, mais aucun élément d’unité nationale n’est formé sur la base de l’identité culturelle prodnovienne. Un manque important quand l’on sait la volonté des deux républiques à absorber l’autre, au sein d’un projet de réunification du pays. Pourtant, en occultant la dimension culturelle de son territoire et maltraitant la langue natale des russophones présentes sur son territoire, la République Sociale du Prodnov fragilise encore un peu plus chaque jour son projet politique, face à des communautés tahokaises qui par leur nombre, ont les moyens de s’affranchir des codes imposés par la société civile prodnovienne.

Considérant le projet politique de la République Sociale du Prodnov, qui fait reposer celui-ci sur l’idée d’une nation russophone unie, l'homogénéité culturelle est-elle permise avec de telles arrivées massives de migrants? En accueillant ces 700 000 tahokais sur l’année 2009, les autorités administratives de République Sociale du Prodnov nous prouvent que la recherche d’une homogénéité culturelle n'est pas à l'ordre du jour…
Héraldique

Walter H. Dinckley.
Photographie du président lors de son allocution sur les chaînes nationales et internationales.

ALLOCUTION TÉLÉVISÉE DU PRÉSIDENT DINCKLEY


    - Chers citoyens de l’Union des États du grand nord d’Amnesty, chers compatriotes. Je vous adresse ces mots depuis la Marron palace afin de faire le point sur la situation internationale. Dieu sait à quel point ces derniers mois furent difficiles pour le peuple amnestien et plus globalement pour les peuples du monde. La guerre au Kronos, en République libre du Prodnov et au Mokhai ont révélé de vieilles plaies à peine couvertes par un pseudo stabilité. Il est temps que l’Union sorte du silence et affirme de manière claire et distincte ses positions pour que jamais sa légitimité sur la scène nationale ne soit remise en question. Des peuples libres sont en danger, leurs démocraties sont renversées, leur légitimité est bafouée, leur intégrité est violée. Face à tant de violence nous ne pouvons plus rester silencieux. Nous, le peuple de la liberté avons été les premiers à se libérer d’un régime despotique et impopulaire. Par notre constitution, nous avons défendu les valeurs humaines et instauré les droits inaliénables reconnus maintenant par la communauté internationale. Par notre lutte nous avons éclairé les peuples méprisés, mis en esclavage et colonisés par les puissances impérialistes qui, aujourd’hui, ne sont plus. Nous sommes à l’aube d'une grande tragédie. Si la paix ne triomphe pas sur la guerre, alors la terre sera mise à feu et à sang et l’humanité sera confrontée à l’emploi d’armes de destruction massive. Pour la paix et la protection du peuple amnestien je déclare l’état d'urgence jusqu'à nouvel ordre, de ce fait les frontières seront renforcées, les forces de police seront remplacées pendant cette durée par les agents du FDCS (Federal Department of Counterintelligence and Security).

    L’administration que je préside c’est réunie hier soir, en toute confidentialité, avec les chefs de la majorité et de l’opposition afin d’annoncer la position de l’Union à l’international. Devant Dieu, je déclare la non-reconnaissance de la République populaire du Mokhaï par les services diplomatiques de l’Union, qui, devant tant de méfaits est reconnue comme un État totalitaire, dictatorial et despotique. Sur ces fondements, aucun lien diplomatique ne sera établi avec cet état et nous œuvrerons dorénavant à faire triompher la démocratie et à aider ce peuple enchaîné. La République populaire crée de nouvelles tensions et instabilité dans un continent qui, jusqu’à présent en fut épargnée. En ce qui concerne le Kronos je reste sur mes positions, plus cet état est affaibli mieux le monde se portera, ainsi, je déclare devant Dieu le soutien indéfectible de l’Union des États du Grand Nord aux opérations menées par les états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes. Sur ces fondements nous soutiendrons toutes initiatives étrangères visant à l’affaiblissement du régime voir à sa destruction totale d’où qu’elle vienne. Concernant le Prodnov, devant Dieu, je déclare la non-reconnaissance de la République Sociale du Prodnov au profit de la RLP qui, par nos services diplomatiques est reconnue comme seule état légitime à diriger l’ancien territoire communiste. La diplomatie n’a pas de frontière, ainsi, je m’engage toutefois et de manière personnelle à poursuivre le dialogue avec le Premier ministre de la RSP, tout en restant en accord avec les directives que je m’apprête à signer devant vous.

    Ainsi j’ai parlé,
    Que dieu bénisse l’Union et que dieu bénisse l’Aleucie.
Au large du Prodnov, le vent de l’hypocrisie

https://www.zupimages.net/up/23/43/gxgo.jpg

En conférence de presse, le comité « stop guerre » dénonce le double-discours du Pharois.

« Nous avons apprêté une flotte blanche, presque cinq-cents militants pour dire stop à la guerre et pousser le gouvernement Pharois à respecter les accords de Nevskigorod. Nos revendications sont simples : arrêt immédiat des hostilités, reprise des négociations. Le Pharois a les moyens de peser sur la République Sociale du Prodnov, il contrôle la mer, et nous savons que plusieurs milliers de soldats des stations libres sont sur place : notre gouvernement est aujourd’hui le seul à pouvoir empêcher une escalade mais que fait-il ? Des déclarations de principe et une intervention humanitaire molle. Ce n’est pas faire de la diplomatie, c’est se foutre de la gueule du monde, voilà pourquoi nous avons décidé de nous mobiliser en masse.

Mardi matin nous sommes arrivés au large de la Lutharovie où nous voulions récupérer des camarades à Merengrad avant de voguer vers le Prodnov mais notre flotte blanche a été interceptée par plusieurs équipages pirates qui nous ont obligé à faire demi-tour. L’un d’eux a même ouvert le feu et troué la coque d’un de nos bateaux. Les autres ont fait plusieurs tirs de semonce, ce qui nous a contraint à nous replier à Merengrad en urgence. Ces actes d’intimidation entre en violation directe de toutes les garanties offertes par le Pharois à ses ressortissants d’exprimer leurs opinions librement, sans crainte de représailles.

Nous accusons le gouvernement et la flotte noire d’avoir recours à des barbouzes pour empêcher toutes les initiatives privées non conformes à leur agendas. Nous pensons que le Grand Capitanat, qui a pris le pouvoir par la force, profite du flou institutionnel pour imposer un non-Etat de droit et rogner sur les libertés individuelles du peuple Pharois, au détriment du Prodnov. Tout cela est conforme aux ambitions néo-coloniales et néo-impérialistes du Grand Capitanat qui, de manière très claire, semble déterminé à écraser dans le sang toute tentative de mettre en place des alliances et traités non-conformes à ses ambitions pour la région.

Nous ne sommes ni pour l’ONC, ni pour le Pharois, nous sommes pour la paix et la sécurité des Prodnoviens, pris en otages dans un affrontement géopolitique international qui les dépasse. Il est inadmissible de voir ainsi un pays servir de champ de bataille interposé pour des luttes impérialistes. A la fin, c’est encore et toujours le peuple qui trinque pour les intérêts des puissants. Depuis Merengrad nous lançons un appel unitaire pour la paix et nous déclarons formellement être prêts à mobiliser toutes les forces à notre disposition pour faire respecter nos droits et confronter ce gouvernement partout où il tentera de rogner sur nos libertés et sur celles des peuples de l’océan du nord et de la Manche Blanche. »

Pour l’heure, la Capitaine Janaa, directrice de la Coordination Pirate Internationale, a expliqué ignorer les « allégations de l’auto-proclamé comité stop guerre » n’ayant pas eu vent des événements rapportés. Elle a toutefois tenu à rassurer les Pharois quant aux engagements du nouveau gouvernement à respecter leurs droits et son soutien à la paix et aux respects des accords de Nevskigorod pour lesquels la flotte noire s’investit pleinement. Elle a invité par ailleurs toutes les associations qui le souhaitent à se déclarer auprès de son bureau afin de permettre leur soutien à la paix et d'apporter toute l'aide humanitaire nécessaire, mais dans un cadre sécurisé compte tenu des affrontements encore en cours.
Suite aux évènements sanglants qui se sont déroulés au Congrès sur la question fasciste, le président de la République Sociale Fédérative de Translavya, sieur Pietr Vadovsky, devait trouver un moyen infaillible de communiquer aux autorités prodnoviennes le fait que leur ministre soit indemne, sans pour autant révéler sa position.

Ainsi, les vingt-quatre heures de silence tolérables écoulées, une vedette arriva à quelques dizaines de kilomètres des côtes prodnoviennes. Un signal s'en émana, sur la fréquence publique pour n'éveiller aucun soupçon externe :

Kalimantan SOS - Kalimantan SOS
Demande d'intervention armée - je répète - demande d'intervention armée,
Kalimantan SOS

A cet appel, seuls les autorités de sécurité prodnoviennes, et donc militaires, pouvaient répondre. Ainsi, un dialogue pourra avoir lieu entre un représentant des autorités prodoviennes et le Représentant en Mission de la République, accompagné par des agents de la Section 3 se faisant passer publiquement pour de simples pêcheurs.
2572
La guerre au Prodnov, un terrain de jeu pour l'armement Loduarien.


https://2.bp.blogspot.com/-vex7gIyTYwA/V0buDwg7MRI/AAAAAAAAGlM/El2ZmTVdHSQhRfuZwX_0j6G-2jJUqcctwCLcB/s1600/msta_650.jpg
Mise à l'honneur lors de l'offensive Prodnovienne, l'artillerie de conception Loduarienne a désormais un titre à défendre.

L'offensive au Prodnov par l'armée de la République Sociale de Prodnov est pour le moment, une réussite incontestée. Déjà désignée comme un "rouleau compresseur", cette nouvelle offensive d'un nouveau type sur le continent Eurysien ne fait que commencer à nourrir l'actualité mondiale, et encore plus dans un monde où l'internet se fait une place massive dans la vie des habitants de notre planète.

Et si la supériorité aérienne du Prodnov n'est pas négligée, un autre acteur important est rentré en jeu dans cette guerre : l'artillerie. Car une armée sans artillerie, c'est une armée sans stratégie et livrée à sa défaite. Et chose particulièrement intéressante au Prodnov, c'est que la totalité de son artillerie a été conçu et fabriqué sur le sol Loduarien. La puissance des canons Loduariens fait son grand retour. Car l'artillerie Loduarienne, c'est toute une histoire.

Fortement privilégiée aussi bien par le régime actuel que par la République Loduarienne, l'artillerie à toujours été considéré comme le "nerf de la guerre". Une armée sans artillerie, c'est une armée sans victoire. Précision et excellence, tel est l'objectif de l'artillerie. Ainsi, sur le front Prodnovien, l'artillerie Loduarienne fait de nouveau ses preuves après 20 ans de repos. Et avec succès : sur les 50 canons de tous types donnés à la République Sociale de Prodnov par la Loduarie, seuls 3 ont étés mis hors d'état de nuire par les contre-mesures de L'ONC, pour une destruction de 63 canons sur les 150 canons tous type confondus de la République Libre du Prodnov. Au niveau des véhicules détruits, la République Libre du Prodnov s'est vu perdre plus de la moitié de son arsenal.
L'artillerie de saturation Loduarienne fait également ses preuves. Conçue pour raser des zones entières sans grande distinction entre les différentes cibles militaires, elle a causé au Prodnov la perte de très nombreux soldats à la République Libre du Prodnov.

La guerre au Prodnov est donc une opportunité en or pour la Loduarie. En plus de tester en temps réel son matériel contre les forces de L'ONC, et donc de pouvoir lui apporter des modifications et des études complémentaires, cela permet un ingénieux coup de communication. En effet, la réussite de l'offensive de la République Sociale de Prodnov et également due à la présence d'une artillerie Loduarienne efficace, qui démontre sa puissance sur le terrain, sans propagande, quelques temps après l'attaque de L'ONC à l'encontre de la flotte de guerre de l'UNCS.

L'artillerie Loduarienne a regagné son titre de l'une des meilleures artilleries au monde, après cette dernière offensive. Et il y a des chances qu'elle doive continuer à se battre pour le conserver.
2954
Le grand retour

Il est 5h56, l'avion diplomatique kolisien affrété pour le retour de Nikolaï Rakonovitch va bientôt se poser mais avant son retour, dans l'avion, une discussion s'impose.

Adam Heidenborg : Vous savez que le gouvernement a quand même dû payer pour vous. Vous savez que là-bas certains vont finir par le savoir et ils ne vont pas être contents.

Nikolaï Rakonovitch : Je vais être accueilli en héros surtout.

Adam Heidenborg : Oui. Dans un premier temps vous serez vu comme le bon et gentil martyr qui a été libéré des griffes de la méchante bourgeoisie kolisienne et puis on vous verra comme un héros du socialisme et tout ça. Mais après, qui serez-vous monsieur Rakonovitch?

Nikolaï Rakonovitch : Un homme libre.

Adam Heidenborg : Un prodnovien.

Pilote : Turbulences.

Le silence s'installe. Les deux hommes ne seront jamais d'accord sur ce qu'il advient de toute cette histoire bien que la Chef de la diplomatie kolisienne reconnaissance son innocence.

Nikolaï Rakonovitch : Vous savez, je n'en veux pas au Kölisburg.

Adam Heidenborg : Ah bon? C'est n'est curieusement pas l'impression que vous nous avez donnée.

Nikolaï Rakonovitch : Je suis socialiste vous savez, je veux la paix entre les peuples. Je n'avais aucune intention de déclencher un tel évènement.

Adam Heidenborg : Vous avez été gracié, par conséquent que vous ayez tenu des propos racistes ou discriminants n'a plus d'importance. Y comprit envers le Kölisburg.

Nikolaï Rakonovitch : Le Kölisburg est un beau projet Monsieur Heidenborg et c'est pour ça que je suis venu dans la Confédération. Avant d'être socialiste j'ai aussi été patriote. Le Kölisburg m'a retiré ma nationalité alors que voulez-vous? Je suis bien forcé d'aller ailleurs.

Adam Heidenborg : Une fois que vous aurez posé le pied sur le sol prodnovien, vous ne serez plus kolisien et cela prendra effet à vie. Je ne vous déteste pas monsieur Rakonovitch quoi que vous ayez pu faire ou quoi que vous pensiez. En revanche, j'éprouve beaucoup de regrets. Tout cela a mit en lumière qu'il y a encore des kolisiens qui croient en la démocratie et l'indépendance des peuples, les libertés individuelles. Que vous soyez socialiste, bien que je ne sois pas d'accord avec cette idéologie, n'a que peu d'importance. Vous avez mit en lumière la flamme de la liberté au devant de la scène mais, vous avez aussi choisi de laisser cette flamme au Prodnov.

Nikolaï Rakonovitch : Vous comprenez bien que je ne pouvais pas militer au Kölisburg, n'est-ce pas?

Adam Heidenborg : Qu'est-ce qui vous empêchait de militer dans la Confédération? Il y a quatre pays tout entier qui ne demande qu'à voir une jeunesse qui se mobiliser pour La défense des droits humains. Vous aviez Prismurg, Littarg ou encore Drock pour militer. À l'échelle de la Confédération, votre militantisme ne servait à rien puisque les institutions kolisiennes sont vouées à disparaitre. Cette année d'ailleurs, les ministères confédéraux vont disparaître. Votre combat est noble mais vos pratiques sont détestables et, c'est pourquoi la justice vous a condamné.

Pilote : Aterrissage.

Nikolaï Rakonovitch : Peut-être aurais-je pu le comprendre avant.

Adam Heidenborg : Peut-être auriez-vous dû le comprendre avant.

La porte s'ouvre. Nikolaï Rakonovitch est accueilli par une petite foule de privilégié et de gens matinaux venu accueillir celui qu'ils appellent le martyr du capitalisme. Les deux pieds sur le tarmac, Rakonovitch perdit officiellement sa nationalité kolisienne au profit de sa nationalité prodnovienne.
https://zupimages.net/up/23/05/t91z.jpg

Une massive manifestation anti-ONC organisée à Lyonnars se répand dans tout le pays

https://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2019/09/kprf.jpeg
Un exemple des manifestants dans la ville de Galaisie, face à l'hôtel de ville.

Tout commence à Lyonnars. Le Parti Communiste de notre belle nation, ayant appris les récentes décisions politiques au sein de l'ONC, a décidé d'organiser une grande manifestation à Lyonnars, afin de dénoncer l'Organisation des Nations Commerçantes. Animée par notre Camarade Secrétaire Général et des membres du Parti Communiste, la manifestation a compté plus de 1 millions de personnes, et a été suivi un peu partout dans le pays (6 millions de manifestants au total), grâce aux différentes antennes du Partir disséminés un peu partout.
Mais pourquoi de telles manifestations, et pourquoi maintenant ?

Il se trouve que l'ONC, ces derniers jours, a voté un projet d'ampleur, un projet qu'ils ont nommé "Commission de médiation interétatique pour la justice et le droit". Cette organisation annexe à l'ONC, comme son nom l'indique, permet de juger les personnes considérées comme criminelles par l'ONC. Le problème ? C'est que cette soi-disant commission ne se fixe aucune limite. Ainsi, elle se réserve non seulement le droit de juger toute personne échappant à la juridiction nationale des états membres de l'ONC, mais également à émettre des avis de recherche internationaux contre eux et venir les chercher dans leur pays.

Prenons un exemple simple. Vous êtes un milicien communiste vivant par exemple en Arcanie. Vous avez déjà tué, par le passé, des soldats du Lofoten au côté des pirates rouges Pharois. Le Lofoten émets un avis de recherche contre vous. En l'état, vous n'êtes en sécurité nul-part, même dans les pays qui vous protègent.

Ainsi, l'ONC fait encore une fois preuve d'un impérialisme plus que flagrant, camouflé par l'ambïguitée que sa commission invoqué.
Actuellement, comme par hasard, les seules personnes recherchés sont les camarades Baldassare Calabraise et Alexei Stanislasvovich Malyshev. Pour faire court : 2 chefs d'états communistes qui ne reviennent pas à l'ONC. Et quels sont donc leurs crimes et la raison de leur recherche ?
Le Camarade Baldassare Calabraise est accusé d'avoir orchestré des crimes contre sa population sur son territoire (à tord soit dit en passant), mais donc pas contre l'ONC, et surtout sans aucun rapport avec l'ONC.
Le Camarade Alexei Stanislavovich Malyshev est quant à lui accusé de crimes de guerre suite à son implication dans la guerre Prodnovienne, faits non vérifiés et faux, et surtout de menace contre la paix mondiale par son attaque contre l'ONC. Il également entre autres accusé d'avoir rompu les Accords de Nevskigorod. Ces deux derniers faits sauraient êtres vérifiés, nous pouvons l'accorder à l'ONC. Mais en remettant dans le contexte, on obtient un tout autre résultat.
L'ONC a précipité le Prodnov dans la guerre, en l'envahissant sans prévenir en 2008. L'ONC a rompu les accords de Nevskigorod en empêchant la libre-circulation des Prodnoviens suite à la partition du pays en zones d'occupation, et en faisant stagner d'importants contingents armés dépassant la limite prévue par les Accords. Le Camarade Alexei Stanislavovich Malyshev n'est qu'un homme défendant son pays contre un envahisseur étranger, et ne saurait être tenu responsable des actes barbares et impérialistes de l'ONC à l'encontre du Prodnov.

L'ONC, conçue originalement comme institution visant à développer la coopération commerciale entre états membres et la stimuler, et désormais devenue une institution paramilitaire internationale.
L'ONC promet Paix, Partage et Prospérité aux états du monde entier.
Pour elle, la paix et devenue synonyme de guerre. Pour elle, le partage se résume à un échange de tirs d'artillerie. Pour elle, la prospérité se retrouve dans la misère et la rancune fatale causée par la guerre.

Que le monde ne s'y trompe pas ! L'ONC cherche, par tous les moyens, à finir par le dominer.
L'ONC impose et ordonne, l'ONC anéantit et tue. La seule légitimité que l'ONC aie jamais invoqué face au états non membres est sa force militaire. Car quelle est l'actuelle légitimité de L'ONC, à travers sa nouvelle "Commission de médiation interétatique pour la justice et le droit", à pouvoir juger des personnes non soumises à sa juridiction, n'ayant commis aucun crime avéré ou volontaire envers elle, et surtout à aller les chercher chez eux en dehors de sa juridiction ? Nous le disons haut et fort :
L'ONC N'EST PAS LÉGITIME !

Nous ne pouvons nier que l'ONC est puissante. Mais des voix, dans le monde, s'élèvent. Un nouveau groupe de nations démocratiques et capitalistes s'est formé, à savoir l'OND, remettant en cause la seule existence de L'ONC. Le LIBERALINTERN est toujours debout face à l'ONC menaçante. L'UNCS, bien que plus aussi puissante qu'à ses débuts, et toujours présente. Et même chez les états membres de l'ONC, de très nombreuses voix s'élèvent, critiquant toujours plus cette organisation terroriste et meurtrière. Le combat contre l'ONC n'est pas terminé, Camarades !
Il est désormais temps de dénoncer, et même si la lutte s'annonce très longue, nous la parcourons ensembles, et nous vaincrons !
6004
Logo armée
RAPPORT INTERNE - L’attaque aérienne des Malyshevites et de leurs alliés pharois en République Libre du Prodnov, provoque des dommages civils notables, taisant la perte par milliers, des contingents d'infanterie pharois.

Frappe aérienne
L’attaque aérienne de l’aviation Malyshevite et pharoise, procédant à des frappes aériennes massives et en l’absence de reconnaissances préalables sur le terrain peuvent raisonnablement attester des pires atteintes à l’intégrité physique des populations civiles enregistrées en période de guerre.

Bombardement aériens Malyshevite et pharois : des pertes civiles humaines et matérielles d’ampleur dont le chiffrage est à venir.

Bâtiments civils éventrés et corps déchiquetés sont de l’apanage courant des scènes filmées autour des lieux de l’attaque aérienne pharoise en République du Prodnov. Portées par plus de trois cents appareils ennemis, sur des lieux volontairement installées au sein des agglomérations (frappes rouges) ou excessivement imprécises (volonté de frapper un mur ou un barricade au départ de frappes aériennes portées par vague), les attaques aériennes malyshevites et pharoises ont nourri plus de morts civils qu’il n’est permis d’enregistrer au sein d’un quelconque conflit armé sur les cinquante ans précédents.

Le caractère aveugle d’une attaque aérienne, portée par plusieurs centaines d’appareils ennemis, lancés simultanément sous la forme de vagues, pour l'exécution de frappes aériennes, au sein d’agglomérations, sans reconnaissance tactique préalable, avait déjà été identifié comme une initiative martiale “d’amateurs” ainsi qu'une source intarissable de dommages collatéraux, n’ayant que la force brute pour elle.

Une démonstration de force qui trouve ses limites, par l’enregistrement de nombreuses pertes civiles, plus qu’il n’a été permis d’en recenser sur les différents théâtres d’affrontement internationaux et qui peut assurément influencer l’opinion publique de la société civile prodnovienne,

Le tribut exigé par les pertes civiles engrangées des mains Malyshevites et pharoises peut légitimement entamer le soutien de la société civile prodnovienne autour d'un portrait en demi-teinte du "fossoyeur-libérateur".

Un élément de bascule pour l’opinion publique appréciable, au sein des groupes de résistants qui pourraient poindre pendant et en sortie de conflit, à l’instar de ceux en formation au Novigrad, issus de précédentes expatriations pour des raisons économiques ou politiques, considérant les premières répressions étatiques communistes avant l’invasion des Malyshevites.

Les importants dommages humains et matériels, causés sur la population civile prodnovienne par les forces malyshevites et pharoises, seront un point appréciable pour la mobilisation d’agents opérationnels sur zone, dans la conduite des opérations futures. En effet, les populations meurtries par l’invasion soudaine et brutale des malyshevites, auront des raisons légitimes de prodiguer un soutien tactique par des actes de résistance, ou stratégique par la conduite de missions de renseignement, aux forces républicaines prodnoviennes et alliées.
Si les pertes civiles prodnoviennes restent à chiffrer et risquent de provoquer un score porteur d’écoeurement pour toutes les pensées humanistes de ce monde (l’absence de communiqués officiels de la part d’Amnistie Internationale là où ce dernier partage plus volontiers son avis sur des éléments de second plan pour l’actualité internationale, en Nouvelle-Canaan, ou bien même des non évènements supputer sur le déroulement du conflit kronien, nous invite à considérer cette organisation comme partiale et de “peu d’intérêts”, pour défendre le respect de l’intégrité des populations civiles prodnoviennes ou le simple droit à l’information quant au déroulé actuel de l’invasion des malyshevites au sein de cet état d’Eurysie du Nord.

Les pertes civiles prodnoviennes, risquent toutefois de ne pas être les seules à crever les plafonds, considérant l'exécution de frappes balistiques alguarenas, sur les contingents d’infanterie non motorisés pharois. Lents et sclérosés, les contingents d’infanterie pharois, matérialisés par des milliers de fantassins parcourant les routes et agglutinés en différents endroits où les opérations de sabotage des infrastructures routières ont touché ponts et autoroutes, sont une cible facile à identifier par le renseignement local et immanquable en ce qui concerne l'exécution d’une frappe balistique sur ces divisions vulnérables dont le caractère opérationnel est directement hérité du moyen-âge.

Dans ces circonstances, les seules frappes balistiques alguarenas devraient suffire à dissoudre le cortège de dix mille fantassins pharois, traversant le Prodnov à pied et tous ceux ayant fait l’impasse sur des unités motorisées pour progresser sous un schéma identique…

Attaque des positions militaires alguarenas et engrenages de guerre.

L’invasion du Prodnov par les malyshevites, ainsi que l'agression faite à l’encontre des positions militaires du contingent de l’ONC, constitue une déclaration de guerre manifeste contre les nations qui y sont représentées. Un acte d’autant plus vrai, que le renseignement alguareno avait récupéré une série de documents attestant du caractère prémédité, de l’intervention pharoise, hypocritement présentée en force de maintien de la paix, mais pourtant bien identifiée comme élément cobelligérant du conflit en cours.

Dans ces circonstances et considérant la présence régionale de l’allié vogimskan, nation membre de l’Organisation des Nations Commerçantes, l’envoi d'un contingent alguareno parmi les plus importants enregistrés en opérations extérieures, constitue une évidence.


Mouvement de troupes a écrit :
Contingent alguareno envoyé de façon séquencée au Novigrad pour renforcement par pont aérien du Vogimska:
  • 10 000 armes légères d’infanterie lvl 11
  • 25 000 soldats professionnels
  • 25 000 armes légères d’infanterie lvl 11
  • 50 canons tractés lvl 10
  • 50 canons automoteurs lvl 3
  • 110 véhicules blindés légers lvl 7
  • 70 véhicules de transmission radio lvl 10
  • 80 chars légers lvl 5
  • 10 véhicules radar lvl 10
  • 100 camions de transport lvl 10
  • 80 véhicules légers tout-terrains lvl 11
  • 5 bombardiers gunship lvl 3
  • 120 avions de chasse lvl 7
  • 30 drones de reconnaissance lvl 5
  • 50 chasseurs-bombardier lvl 5
  • 10 avions de transport tactique lvl 5
  • et forces aériennes alguarenas restantes du Prodnov.
2 porte-avions lvl 5
  • 2 transporteurs de chalands lvl 8
  • 1 navire cargo lvl 10
  • 2 destroyers lvl 2
  • 2 frégates lvl 8
  • 6 corvettes lvl 9
Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
5315
El Globo

9 novembre 2012 - Un rapport de l’Observatoire International de la Liberté de la Presse, plaçant la presse en RSP plus neutre que celle en Alguarena, invite les autorités fédérales à identifier l'organisation comme outil de propagande ennemi.


Rapport OILP
Le manque d’analyse politique porté sur la simple couleur politique de l’actuelle présidence d’Alguarena, disqualifie l’Observatoire International de la Liberté de la Presse en sa qualité d’organisme indépendant, en plus d’être implanté dans l’un des pays les plus autoritaires au monde.


L’OILP identifie le gouvernement de Mazeri d’Abrogara comme un parti d’extrême-droite, les milieux intellectuels critiquent un amateurisme dommageable pour la compréhension du contexte géopolitique mondial le plus élémentaire.

La présidence fédérale portée par Mazeri Abrogara d’extrême-droite? Un rapport d’analyse qui débute sur une bien belle maladresse voire, cas échéant, "un enrobage ordurier qui ne gage en rien de la pertinence des écrits le composant" des premières confidences transmises par la conseillère fédérale aux affaires étrangères, Martha Fulton. La présidente fédérale Mazeri Abrogara, cheffe de file de la MANIFESTACION POPULAR FEDERAL, une coalition des partis de droite, incarne la pensée politique alguarena tournée vers l’ouverture des marchés et par conséquent l’abandon de la préférence nationale sur les questions économiques. La préférence nationale, ce dogme volontiers transféré au registre de l’extrême droite, est indubitablement le non-événement des deux mandats présidentiels entamés par Mazeri Abrogara, considérant son souhait d’instaurer une première monnaie internationale mondiale, par le biais de l’Ecobelt, une initiative portée par la coalition de droite (MPF) et entrée en totale opposition avec une autre coalition, cette fois-ci d’extrême-droite qui y a vu une perte de souveraineté, mais que le caractère partial de l’observatoire s’est gardé de relever.

L’incapacité de l’Observatoire International de la Liberté de la Presse à défendre au travers d’un rapport autoproclamé analytique, l’absence d’accointances entre le MPF et la Liga de Soberanistas révèle d’emblée les traits grossiers qui composent son rendu. Sous ce premier angle, la présentation du programme politique de Mazeri Abrogara, sous l’angle économique ne prend pas place aux côtés de la coalition d’extrême-droite.

Car outre les considérations économiques et la vision des dynamiques internationales divergentes, l’Observatoire International de la Liberté de la Presse identifie cheval blanc et blanc cheval des couleurs politiques qui s’éloignent aussi sur la question culturelle, considérant le soutien actif des partis fédéralistes (MPF en tête) pour le développement des représentations culturelles, jusqu’à l’inauguration des Musées fédéraux interculturels destinés à promouvoir les spécificités fédérales et nationales des États composant la Fédération d’Alguarena. Un exemple de vivre ensemble et d’aide à la compréhension de l‘autre, qui ne trouve son pareil dans aucun autre pays et tranche radicalement avec les mouvances d’extrême-droite .

Aussi, les journalistes alguarenos s’interrogent avec une rhétorique de plus en plus marquée, sur l’étiquette voulue par l’OILP autour de la correspondance des coalitions d’extrême-droite la Liga de Sober (LS) et de la Manifestacion Popular Federal (MPF). Car il apparaît des plus manifestes qu’au terme de ce développement, la corrélation voulue entre les deux coalitions par l’OILP est nulle et non avenue.

La presse alguarena n’est pas neutre, moins que ne le serait la presse de la RSP selon l’OILP ? Un nouveau non-sens qui pose un vernis de neutralité apparente, sur la partialité indubitable de l‘organisation et sa volonté de rendre intelligible, un contenu définitivement tronqué.

Les articles de presse louant les nouveautés technologiques du domaine militaire, portées par les industriels de l’armement alguarenos, seraient pro-gouvernement? Faut-il par cette première supputation, s’étonner que des articles de presse tournés vers la présentation de nouvelles technologies en dévoilent sous un oeil favorable tout le caractère innovant au grand public? Faut-il même identifier l’enthousiasme des journalistes traitant des innovations technologiques militaires issues de la recherche et du développement de sociétés privées, comme des soutiens à l’emploi d’une politique militariste et interventionniste à l’international? Un raccourci dangereux qui nourrit des supputations ridicules de l’OILP et terre, selon le département fédérale aux affaires étrangères "le caractère intelligible des analyses produites sous une couche d’affirmations spontanées crasses".

Un propos d’autant plus critiquable que le portrait élogieux adressé par l’OILP à l’égard de la presse pharoise et malyshevite fait état pour le premier, d’un “parfait équilibre” alors même que la presse du Pharois Merirosvo passe sous silence les conséquences du coup d'État porté par le Capitanat, qui fragilisera le pays pour les années à venir, considérant les purges en tous lieux, armée comprise.

La presse pharoise, sur ses dernières interventions, nous expose toute l’ambition portée par un Grand capitanat, pourtant à l’origine d’une saignée mémorable dans le pays et d’une perte d’intégrité notable de ses institutions, dont le renouvellement risque d’amener son lot de nouveaux venus à portée de main de la corruption voulue par une pègre étrangère croissante et de plus en plus active sur le territoire national, depuis sa précédente implantation.

Du côté de la presse malyshevite, l’OILP se jure d’entrevoir un travail journalistique exposé sous un angle neutre ou critique, alors que la répression étatique sur place s’y lit comme dans un livre ouvert. Peut-on alors, sur ce credo, placer deux marches plus bas, la presse libre de nations démocratiques à l’instar de la Fédération d’Alguarena? Manifestement non.
10504
L'OILP un outil perfectible ?


----
Le Globe Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 11/11/2012 à 2h03.


L'Observatoire International de la Liberté de la Presse est une organisation fondée par le ministère de la Culture et des Médias de la République Sociale du Prodnov. Elle a pour but de recenser les médias et des articles des journaux pour permet une classification de la liberté de la presse dans les pays. Toutefois, l'organisation ne nous dit pas tout et semble être l'ensemble d'une stratégie de légitimation de la République Sociale du Prodnov. Alors organisation éthique et perfectible ou organisation d'état propagandiste ?

Les journalistes sont rarement surpris par ce que se passe dans le monde médiatique national et étranger. Les informations sur l'évolution du monde médiatique circulent de manière fluide dans la société publique et médiatique dans le Royaume de Teyla. Les nouvelles étaient peu nombreuses quand le gouvernement de la République Sociale du Prodnov, toujours en guerre civile, créer une instance internationale d'observation de la presse. Plusieurs choses étonnent le monde médiatique teylais à première vue.

La première des choses est la création d'une instance qui se veut internationale, à travers son titre, sans avoir discuté, ni prévenu aucune instance de presse nationale étrangères selon nos informations. Tout cela ressemble à la tentative lamentable de la Confédération du Kolisburg d'imposer sa Z.E.E. Mais force de constater que contrairement au Kolisburg l'Observatoire International de la Liberté de la Presse ne semble pas relever d'un caprice d'un Roi ou d'un gouvernant, mais vise une politique précise. Une autre différence notable avec la Confédération du Kolisburg, c'est que la République Sociale du Prodnov à les moyens d'appuyer son organisation. Elle peut compter sur un allié puissant, le pharois, qui aura l'influence nécessaire pour pousser les membres de l'internationale libertaire à jouer le jeu et mettre une organisation du Prodnov sous le devant de la scène.

Est-ce un simple geste d'éthique journalistique ? La réponse est non, si cette entreprise d'organisation internationale fonctionne en attirant bons nombres de presses étrangères cela légitimera sur la scène internationale la République Sociale du Prodnov comme étant le seul unique représentant du Prodnov et donc le Prodnov légitime qui doit être reconnu par les puissances étrangères. La reconnaissance ne se joue pas uniquement sur le terrain de la guerre, mais dans les instances internationales. Si le Prodnov ( socialiste ) arrive à faire émerger une organisation internationale reconnue publiquement pour son utilité à la vie démocratique alors le Prodnov aura gagné la légitimité qui lui manque dans les nations ne reconnaissant pas la République Socialiste du Prodnov. La République Libre du Prodnov se retrouve dans une situation très délicate sur la scène internationale, en dehors de la situation guerrière. Elle est vouée, si rien n'est fait, à disparaître des instances internationales. La présence de la République Libre du Prodnov sur la scène internationale est maintenue artificiellement par un statut d'état-observateur au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, mais malgré ce statut, elle n'obtient pratiquement aucun soutien militaire des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes. Seul le Lofoten semble, par le passé, avoir pris la gravité de la situation militaire pour la République Libre, qui est inquiétante, en livrant des armes à cette dernière. La situation interroge quand on connaît la qualité du matériel des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Les rédactions teylaises ont eu à répondre à la question suivante : "Les journaux, doivent-ils répondre à l'OILP, au risque de servir une propagande d'état ?" C'est une question délicate qui a vu naître un mouvement inédit dans la presse teylaise. Le premier "Congrès national d'éthique journalistique". Pour information chers lecteurs, les questions d'éthiques avant cela étaient traités en interne dans chaque rédaction avec un comité d'éthique. Les médias teylais en majorité, estiment que le problème posé par l'OILP nécessite une réponse commune. Le congrès a duré dix jours. Ce fut dix jours de débat, de mise en commun d'information sur la République Sociale du Prodnov et l'OILP.

Je vous avais dit que nous avons été surpris par l'annonce du ministère de la Culture et de la presse du Prodnov. Cela n'est pas sans raison si la République Sociale du Prodnov a annoncé cela dans un communiqué, comme s'ils cherchaient à ne pas trop mettre en avant l'organisation. Tout d'abord, l'organisation qui recense tous les articles de presse de la majorité des nations, doit s'assurer de la conformité des réponses aux questions comparées à la réalité, or elle emploie uniquement douze employés. Les médias participant au Congrès Nationale d'Éthique Journalistique ont décidé de mettre au point une expérience avec l'aide de l'université de Manticore et de Gèvres, avant le congrès. Peut-on fournir un travail journalistique éthique, selon les conditions demandés par l'OILP aux médias, avec une dizaine d'employés ? Nous avons repris la composition des douze employés en mélangeant chercheurs et journalistes. Comme c'est le cas au sein de l'OILP. Nous avons en suite envoyé le questionnaire aux médias participant au Congrès et donc à l'expérience puis nous avons demandé aux journalistes et chercheurs recrutés pour l'expérience de vérifier l'exactitude des réponses données par les médias.

L'expérience fut multipliée sur plusieurs groupes afin de tester diverses organisations différentes. Une organisation verticale, horizontale, nombre de jours de travail et nombre maximal d'heures différentes. Au total, c'est plus de vingt groupes qui furent créés pour l'expérience. Les résultats, rien qu'avec la majorité des médias teylais, permettent de faire l'observation suivante : Qu'importe le groupe, la charge de travail est trop importante. Dans l'analyse des questionnaires fait par le personnel, nous avons relevé par moins de vingt pour cent d'erreurs. Cela est dû à la charge de travail bien trop élevé. De plus, tous les groupes furent obligés de bâcler le travail, en passant 30-40 minutes par questionnaire. C'est le temps de travail par questionnaire, on le retrouve au fil de l'expérience dans tous les groupes de travail. C'est le meilleur ratio pour garantir une certaine qualité du travail et faire le plus de questionnaire possible. Deux groupes de travail, ont eu moins de questionnaires à vérifier, un groupe avait vingt pour cent de questionnaire en moins et l'autre cinquante pour cent en moins. Le temps par questionnaire a augmenté, le temps passait sur la vérification d'article aussi et le taux d'erreur baisse à dix et cinq pour cent respectivement. Pour nos lecteurs, les définitions furent les mêmes que ceux de l'OILP sur la classification des articles.

Avec une douzaine d'employés, l'OILP ne peut pas faire un travail de vérification de qualité, elle doit choisir entre un long travail, très long ou un travail vite, mais laissant à côté un nombre conséquent d'erreurs. La vitesse de publication des statistiques et des rapports montrent que c'est la deuxième option qui fut choisie. Le Congrès national d'éthique a relevé dans son rapport, le fait que ce problème pouvait être à terme résolu soit par le recrutement de journaliste et scientifique nationaux ou étranger et/ou ouvrir l'Organisation au bénévolat. Le rapport estime, que si aucun changement entrepris d'ici à cinq ans, si les questionnaires sont revérifiés, le nombre d'erreurs devraient descendre sous les dix pour cent. Le congrès estime qu'à l'heure actuelle les erreurs sont de l'ordre de quinze à trente pour cent. L'Agence Teylaise de l'Information dans un communiqué a formulé son souhait de voir "L"organisation reformée pour admettre des journalistes et des journaux étrangers, afin de fournir au public la qualité journalistique et éthique attendue par le public. Nous estimons que les outils et organisations de jugement de la liberté de la presse ne peuvent être soumis à un ministère. Ce geste appuie la défiance du public envers la presse nationale et étrangère."

Le congrès a mis en avant un autre problème posé par l'OILP. Il estime que l'OILP part d'un constat exact. Il n'y pas assez d'outils accessible au public pour juger de la liberté de la presse d'un pays, mais il estime que les qualificatifs et outils utilisés sont mauvais et ne permettent pas une analyse de liberté de la presse. Tout d'abord le qualificatif "nationaliste" est remis en cause par le congrès. Le nationaliste peut ne pas être un fervent défenseur du régime en place. Le plus gros point de désaccord reste sur la catégorie internationale. Celle-ci doit permettre de juger si l'article est victime d'une vision biaisée. Mais cela ne permet en rien de juger la liberté de la presse. La presse libre a tout autant une vision biaisée d'une presse au service d'un état autoritaire et/ou dictatorial. Pareillement, à l'intérieur d'un pays, dans bon nombre de pays libéral, nous pouvons classer la presse selon une idéologie politique. Pour autant, cela ne remet pas en cause la liberté de la presse dans les démocraties libérales.

En dernier lieu, le congrès estime que la non prise en compte des lois sur les libertés, libertés de la presse, de parole est une faute pour tout journaliste cherchant à vérifier la liberté de la presse dans une nation. La capacité d'action des journalistes et journaux, la liberté de ceux-ci vient avant tout de la loi et d'interprétation de celle-ci par les acteurs politiques et juridiques des pays, des nations. Alors pourquoi l'OILP néglige cet aspect ? Cela peut s'expliquer par une vision journaliste autre que celle majoritaire à Teyla. Il est clair que l'OILP met en avant la différence de vision journaliste tout en mettant le débat sur la table dans les rédactions teylaises créant des débats passionnants. Malgré tout, la vision des journalistes de l'OILP reste proche de ceux du Royaume de Teyla, la constitution du Prodnov assure une organisation libérale, bien que gardant des aspects du socialisme. Certains parlent de "République Sociale-démocrate radicale."

L'OILP met en avant des débats importants à avoir dans une démocratie, les journaux teylais l'ont bien compris en créant le congrès et participant au débat à travers son rapport qui soulève des questions et apporte des réponses. L'OILP permet à la République Socialiste du Prodnov d'avoir une influence internationale, chose qui lui manquait. L'alliance avec le Pharois semble être une alliance malsaine, ou le pharois dicte et le Prodnov obéit. À travers cette organisation, le Prodnov réussit un excellent coup médiatique, politique et envoie un message au Pharois. Oui, le Prodnov peut s'organiser et lutter sur la scène internationale, semble-t-il, de manière indépendante. Il envoie un message inquiétant pour les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, des nations reconnaissants la République Libre du Prodnov. Le Prodnov peut prétendre avoir une organisation internationale dans sa propagande, quand la République Libre peut prétendre à être un membre observateur d'une organisation qui ne la soutient pas sur ses besoins cruciaux.


N.B : Le congrès national d'éthique a statué pour la non-transmission et la non-réponse au questionnaire, car il estime que l'OILP est liée à la République Socialiste du Prodnov et est non-indépendante. Il estime aussi que répondre légitimerait la République Socialiste du Prodnov, estimant que ce n'est pas aux journalistes de s'attribuer cette mission, leurs missions est d'informer le grand public. Toutefois, il se réserve le droit d'y participer si des réformes sont entreprises pour rendre l'OILP indépendante et lui fournissent les moyens nécessaires à sa mission.

Le congrès se dit inquiet dans son rapport d'un manque d'outil permettant au grand public de s'informer convenablement sur la liberté de presse dans le monde, il appelle à un effort commun afin de créer les outils nécessaires.

N.B : Le congrès réunit quatre-vingts pour cent de la presse teylaise. Seuls les médias d'extrême-gauche et d'extrême-droit n'y participent pas.
7952
logo de la direction du renseignement d'état, inscriptions en persan avec l'œil omniscient au milieu d'un logo stylisé

Direction du Renseignement d'Etat (DRE)


CLASSIFICATION : CONFINEE
DIFFUSION : RESTREINTE A LA NATION

NOTE RELATIVE AUX ACTIVITES DE LA DRE EN REPUBLIQUE SOCIALE DU PRODNOV
NUMERO : 3783-2012
DRE-POPS
SAF-ERE-RSP
le 16/12/2012
à Bandarhan

Le document contient une annexe à la classification supérieure renvoyant aux citations expurgées dans le cadre de la diffusion de cette note.

La République Sociale du Prodnov (RSP), anciennement République communiste et autoritaire de la région de Prodnov, est l'entité socialiste ayant émergée de la fracture de l'ancien Prodnov avec la République Libre du Prodnov (RLP). Ces deux états se disputent dans une guerre civile fratricide le contrôle du Prodnov, cherchant à réunifier le pays et à obtenir la reconnaissance internationale de l'entité victorieuse. La Direction du Renseignement d'Etat (DRE) estime que le conflit est entré dans une phase de stagnation, ou aucun des deux acteurs n'est en mesure de l'emporter décisivement. Le point de cristallisation du conflit se trouvant dans la ville de Staïglad, ou un siège destructeur accapare les ressources militaires des deux belligérants. Néanmoins, la République Sociale du Prodnov (RSP) a réussie a initier des offensives qui lui ont permis de réaliser des avancées significations sur des portions de territoire sous contrôle de la République Libre du Prodnov (RLP). Malgré le cout de ces opérations, la Direction du Renseignement d'Etat (DRE) estime qu'il est probable que la la République Sociale du Prodnov (RSP) soit en mesure de lancer de nouvelles offensives dans un avenir proche.

En prévision d'une victoire qu'elle espère proche et dans le cadre de sa recherche de reconnaissance, la République Sociale du Prodnov (RSP) a déployée une stratégie tout azimuts d'influence afin de gagner la soutiens de la communauté internationale. En témoigne les campagnes de communication agressive que la Direction du Renseignement d'Etat (DRE) a remarquée dans les états membres de l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) et, plus largement, dans le reste du monde. Une nouvelle étape dans ce sens a été franchie récemment avec l'appel par la République Sociale du Prodnov (RSP) à l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) pour l'observation de ses élections législatives de juin 2013. La Direction du Renseignement d'Etat (DRE) suppose que cette manœuvre a pour but de légitimer la RSP face a la RLP par l'intervention extérieure d'un acteur perçu comme neutre. Il est cependant probable que la République Sociale du Prodnov (RSP) estime être en mesure de convaincre, ou du moins sympathiser avec les états membres de l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) afin d'obtenir la reconnaissance dont elle a besoin. Il existe cependant une possibilité que cette manœuvre puisse se retourner contre la République Sociale du Prodnov (RSP) dans la mesure ou l'OND pourrait être amenée à constater des irrégularités lors des élections législatives.

En effet, la Direction du Renseignement d'Etat (DRE) estime que la République Sociale du Prodnov (RSP) est une démocratie "hybride" (note : niveau intermédiaire a démocratie imparfaite et régime autoritaire). Ainsi, le gouvernement en place manque a plusieurs égards les standards démocratiques tels que définis par l'Organisation des Nations Démocratiques (OND). Dans le cadre de la guerre civile actuellement en cours, la République Sociale du Prodnov (RSP) a également fait appel à l'aide extérieure d'agents considérés par la Direction du Renseignement d'Etat (DRE) comme déstabilisateurs, dont la République Pirate Révolutionnaire Pharoise. L'implication précise de ces derniers reste par ailleurs à déterminer, outre les grandes lignes dont nous avons déjà conaissance. De même, la Direction du Renseignement d'Etat (DRE) estime que la tenue d'une élection en temps de guerre est un important facteur d'instabilité à court, moyen et long terme. Il est en effet possible que la guerre civile actuellement en cours perturbe le bon déroulé des élections. Il s'agit également d'une opportunité pour les opposants d'invoquer l'illégitimité des résultats de l'élection, notamment en raison de contexte dans lesquels ces dernières se tiennent, mais également au vu de la de facto exclusion des populations de République Libre du Prodnov (RLP). A ce titre, il est certainement probable que le processus démocratique soit interrompu d'une façon ou d'une autre, plaçant ainsi l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) dans une situation délicate.

La présence d'observateurs de l'Organisation des Nations Démocratiques peut être menacée par plusieurs facteurs qui viendraient mettre en péril la conduite de l'élection démocratique. Le cadre que nous avons décrit permet entre autres l'apparition de tentatives de manœuvres de manipulation de la part des deux belligérants ou de sources extérieures. De même, le contexte sécuritaire qui impose une protection des sites de votes pourrait être lui même porter préjudice a la légitimité du résultat si des gardes armés présents dans le cadre de missions de sécurisation venaient a intimider ou menacer directement les votants. Il existe également une probabilité que les observateurs de l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) eux-mêmes soient la cible de ces menaces. En tant que tel, la République Sociale du Prodnov (RSP) représente aujourd'hui un facteur de risques élevés pour l'Organisation des Nations Démocratiques, pour sa politique et pour ses ressortissants.

Faits marquants :

- Le 8 novembre 2012, la République Sociale du Prodnov demande la participation de l'Organisation des Nations Démocratiques en tant qu'observateurs indépendants lors des élections législatives de juin 2013 dans lesquelles une nouvelle Sborka (Assemblée) sera élue.

- Le 11 décembre 2012, la République Sociale du Prodnov a accordée à la République faravanienne l'ouverture d'un Bureau du Faravan et d'un Institut Faravanien en son sein. Cet accord sommaire comprend l'ouverture d'une entité administrative et culturelle en République Sociale du Prodnov.


Au vu de la posture sécuritaire adoptée le [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO UN] par le cabinet de la présidence de la république ; dans le but d'établir une image claire de la situation sécuritaire de la République Sociale du Prodnov (RSP); dans le cadre de la préparation d'une potentielle mission d'observation des élections par l'Organisation des Nations Démocratiques; à la suite de la demande d'informations exprimée par [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO DEUX] : la DRE adopte les mesures suivantes :
- Ouverture d'une antenne de la DRE dans le Bureau du Faravan en République Sociale du Prodnov (RSP).
- Lancement d'une procédure de veille renforcée de la République Sociale du Prodnov (RSP) et de ses actions.
- Lancement d'une mission de collecte de renseignements visant à détecter, inventoriser et catégoriser les menaces en provenance de la République Sociale du Prodnov (RSP) envers la République faravanienne et l'Organisation des Nations Démocratiques (OND).

L'antenne dans le Bureau du Faravan en République Sociale du Prodnov (RSP) sera composée de [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO TROIS] personnels. Les personnels auront à charge la veille et l'anticipation géopolitique générale de la République Sociale du Prodnov (RSP). L'antenne identifiera et prendra également contact avec les personnels officiels de la République Sociale du Prodnov (RSP).

Le personnel pourra bénéficier [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO QUATRE] et se verra attribuer [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO CINQ] en lien avec les missions approuvées par la centrale de la DRE. La prise de mesures particulières relative à la conduite des opérations seront approuvées selon le besoin exprimé.

Pour mener à bien la mission, l'ambassade se verra équipée du matériel suivant :
- Postes cryptés de communication avec la centrale de la DRE et accès au réseau confiné de la Direction.
- Dispositif [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO SIX] de recueil de renseignements.

La mission est considérée de caractère permanent, justifie [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO SEPT] et sera réévaluée tous les semestres. Des dispositions d'urgence renforcées quant à l'assainissement, l'évacuation ou le renforcement de l'antenne dans le cas de crises seront prises.

L'attaché forces armées du Bureau du Faravan et son personnel sont autorisés à être associés aux activités de veille ainsi qu'aux autres missions en fonction du besoin d'en connaitre.

Sur initiative du chef d'antenne et après approbation du directeur de renseignement d'état, le recours aux techniques de [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO HUIT] et aux méthodes [CITATION EXPURGEE A L'ANNEXE NUMERO NEUF] pourra être approuvé.

L'autorisation concernant le partage des renseignements ainsi que la coopération dans la conduite des opérations avec les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques pourra être délivrée sur autorisation du directeur de renseignement d'état.

DISPOSITIF APPROUVE PAR LE DIRECTEUR DU RENSEIGNEMENT D'ETAT


LE DOCUMENT EST DISPONIBLE AUX PROCEDURES DE DECLASSIFICATION A PARTIR DU 16/12/2112

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
sdf

Une élection législative au Prodnov mais pour qui ?

Les citoyens et citoyennes de la République Sociale du Prodnov sont invités aux urnes le 15 juin prochain dans le cadre des élections législatives de la moitié nord du pays encore en guerre civile. Plusieurs chercheurs ont aujourd'hui décidés de donner leur avis sur des élections prometteuses mais grandement incertaines, en particulier sur leur nature réellement démocratique.

Tout d'abord, si les pouvoirs publics ont récemment annoncés avoir réussi à mobiliser un total de 12 listes différents allant du PMRC au Mouvement pour une Confédération Slave, il convient de rappeler la réelle nature du pluralisme politique en vigueur. L'actuelle composition de la chambre parlementaire laisse peu de doute quant à la réalité des marges laissées aux oppositions autre que le Prodnov Uni, parti militariste ouvertement favorable à la poursuite de la guerre civile par la réunification.

En effet, profitant de l'importance des troubles politiques en cours en 2009 et du doublement, alors de la Sborka, le Parti Républicain communiste du Prodnov (PRCP) s'est accaparé une quasi majorité (92 sur 101) des sièges. A l'inverse, presque toute les oppositions à l'exceptons du Prodnov Uni !, favorable à la poursuite de la guerre comme nous l'avons dit, ce sot elles effondrées en l'espace d'un an (entre l'assemblée de 2008, celle d'avril 2009 puis celle de juin 2009) et ceux malgré le doublement de l'assemblée entre avril et juin ! Alors que le PRCP triple ses voix, l'effondrement du Parti Libéral Prodnovite, la marginalisation de la gauche réformiste et l'accroissement du Groupement militaire de défense et d'offense (GMDO) ne font que confirmer les réelles tendances du pays : la main mise des militaires et des communistes radicaux sur les organes politiques et leur contrôle sur la population. Il parait en effet difficilement pensable, et justifiable, qu'en dépit du doublement de la représentation nationale et de la situation militaire, que la population se détourne quasi intégralement des propositions plus modérées et ouvertes aux négociations. De plus, en considérant l'héritage singulier du GMDO, à savoir issu de la junte militaire prodnovienne dont il en garde l'essentielle de ces caractéristiques, et l'avantage électoral pris par le PRCP en plus de sa proximité avec le GMDO, il semble là encore évident que les élections d'avril et de juin 2009 semblent avoir éloigné la composition de la Sborka de la réalité des terrains.

A cela vient évidemment s'ajouter les multiples troubles politiques et les déplacements de populations, d'autant plus important depuis la reprise intensive des combats à l'été 2022, à l'instar du siège de Markhiv confirment un climat politique toujours peu stables. Alors, certes, il est toujours bénéfique que des populations puissent toujours être appelées au vote en dépit des situations, mais cela amène nécessairement à l'inquiétude quant à la réelle nature de cette élection.

Une source officielle anonyme tanskienne a néanmoins laissé entendre que le gouvernement GMDO-PRCP avait invité les Etats membres de l'OND à jouer un rôle d'observateur dans le cadre des élections législatives. Si plusieurs états membres seraient en voie d'adhérer à cette option toujours selon cette même source, le gouvernement tanskien serait lui plus perplexe. La première raison étant qu'une telle action pourrait être assimilée à une reconnaissance par Tanska de la seule légitimité de la République Sociale du Prodnov. Cette position amènerait à une rupture avec l'actuel statu quo défendu par le gouvernement. Plus précisément, entre la République Libre du Prodnov, actuellement soutenue par l'Organisation des Nations Commerçantes qui a néanmoins subit plusieurs revers, et la République Sociale du Prodnov, soutenu par le Pharois, le gouvernement de Madame Lakkas ne souhaite pas trancher. Dès lors, si rien ne serait fait pour opposer les pays alliés à envoyer des observateurs, Tanska pourrait de son côté ne pas en envoyer. Ainsi, bien que Tanska puisse ne pas y répondre et que le voile soit encore à lever sur les conditions d'accueil et de liberté de mouvement des futurs observateurs, la démarche a été jugée très positivement à Norja et dans les enceintes de l'OND selon notre interlocuteur. Ce serait le témoignage d'une volonté de bien faire. La source concluait enfin en disant que la RSP n'aurait aucun intérêt à faire une élection de façade avec des observateurs si c'est pour ensuite être très largement critiquée, avec des preuves, à l'internationale.

Ces éléments, combiné aux 12 partis actuellement inscrits, semblent ainsi encourageant sur la possibilité d'une vraie concrétisation de la démocratie au Prodnov.

Néanmoins, plusieurs autres éléments sont à noter. Si les électeurs doivent "simplement" ne pas avoir été déchus de leurs droits civiques, les électeurs éligibles doivent eux avoir accomplit leur service militaire en plus de ne pas être déchus de leurs droits civiques. Si c'est peut être un détail pour vous, pour nous ça veut dire beaucoup, notamment concernant les populations récemment mises sous contrôle du gouvernement socialiste des suites de l'avancée du front ou encore pour les populations réfugiées à l'étranger ou récemment revenues. En effet, un certain nombre d'entre eux, opposés au pouvoir en place, sont susceptible d'avoir perdu leur droit civique ou de ne pas avoir fait leur service militaire. Si le gouvernement socialiste se garde de toute publication des données officielles, il ne fait guère de doute que la part de la population soustrait au corps électoral pourrait ainsi avoir d'importantes conséquences sur le résultat.

Une catégorie plus singulière de la population pourrait y perdre gros, la jeunesse. Ayant vécue leur adolescence dans la guerre civile, et leur jeunesse dans la dictature militaire, les attentes pour aller de l'avant et obtenir des droits et garanties civiles pourraient être gâchés par le contrôle politique des autorités et l'embrigadement. De plus, comme l'indiquait Thea Hellberg, docteur en science électorale à l'Université centrale de Norja, l'hypothèse d'une importante action militaire la semaine puis le jour de l'élection pourrait permettre au gouvernement d'empêcher une partie de la jeunesse - actuellement en service militaire - de ne pas être en position de voter mais aussi de profiter d'un effet nationaliste et d'union nationale de dernière minute. Plus largement, il est à craindre que le gouvernement cherche à obtenir une victoire militaire d'importance dans les semaines et mois à venir au prix, sans nulle doute, de la vie de centaines sinon milliers de soldats et de civils. Il est enfin à craindre, compte-tenu de la place du gouvernement dans les médias et la presse nationale, que les options modérées et libérales soient fortement décrédibilisées et critiquées en laissant, à l'inverse, peu de place à l'opposition dont une partie n'est pas actuellement représentée dans la Sborka.
Haut de page