28/02/2015
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Rencontre entre deux frères liés par l'histoire, [Finnevalta - Pharois] (Terminée) - Page 2

Contrairement à ce que pouvait laisser penser le modèle pharois qui faisait la part belle aux conflits politiques entre factions, le gouvernement réussissait en général à présenter – au moins sur certains sujets – une certaine unité.
Et de fait, les propositions mises sur la table par Pasi Pokka semblaient de nature à satisfaire libéraux, communistes et pirates, quand bien même leurs intérêts divergent par ailleurs sur d’autres sujets. Les uns étaient favorables à tout ce qui pouvait fédéraliser les nations de la péninsule, les autres aimaient l'idée de multiplier les corps d'armées et d'y intégrer au maximum la population civile, certains enfin y voyaient un moyen de se rapprocher du Finnevalta, pays socialiste par excellence dont on pouvait espérer s'inspirer pour réformer la société pharoise, encore un peu trop attachée à la propriété privée...

Sakari : « Le vote est toujours nécessaire. »

Mainio : « Mais à nous d’être porteurs de propositions. Je comprends parfaitement que la défense militaire ne soit pas une priorité pour le Finnevalta. A dire vrai nous ne sommes pas hostiles à l’idée de prendre en charge la protection du Détroit et de la péninsule contre des agressions militaires menées depuis l'étranger. La marine pharoise a été pensée en ce sens, pour tenir en respect celles des nations plus agressives que la notre. Outre la fraternité qui unit les peuples de la Péninsule, voir un ennemi y poser le pied, même hors du territoire pharois, serait déjà une défaite et une menace pour tout le monde.

Mais par ailleurs, vous avez raison de souligner qu’en ce qui concerne la défense intérieure, une armée fédérale, n’ayons pas peur des mots, serait probablement bien mieux acceptée par nos peuples respectifs, que la présence de bataillons portant un drapeau national. Si nous y ajoutons qu’il s’agit d’un corps citoyen, je gage qu’en plus d’être un beau symbole de paix, ce serait également renouveler la confiance que nous avons en nous-mêmes. »

Sakari : « D’un point de vue purement technique, il faudra déployer des formateurs et convenir de lieux d’entraînement ainsi que d’une quantité d’hommes et de femmes à former, ainsi que des conditions de leur formation… Enfin je suppose que ce sont des choses qui se décideront après… ? Notre service militaire nationale se déroule déjà à Porto Mundo où nous formons cent milles réservistes par an, nous pourrions étendre la base pour y inclure l’armée républicaine ? Ou alors chacun de nous prendrait à charge plusieurs bases de formation sur son territoire ? »

Reima : « Encore plus prosaïquement, nous aurons besoin d’un nom pour cette force militaire, et de constituer un état-major commun. Donc s'entendre sur la structure d'un organigramme. »

hrp a écrit :HRP : est-ce qu’on forme des professionnels (100% d’efficacité pour 360 jours de formation) ou des réservistes (50% d’efficacité pour 180 jours de formation) ? Sachant que les professionnels utilisent les armes en permanence alors que les réservistes, une fois formés, on peut reformer des réservistes avec les mêmes armes donc ça fait potentiellement plus de monde à termes.
La discussion tournait agréablement pour les dirigeants Finnevaltai et Mme Pasi Pokka s'en réjouissait. À vrai dire, les trois représentants Pharois, étaient très souvent, quelque peu en constant désaccord, néanmoins pour la première fois depuis le début de la rencontre, ceux-ci paraissaient certainement en harmonie d'idées. Sûrement que leurs motivations n'étaient pas les mêmes, mais dans le fond, ils étaient d'accord.

Pasi Pokka : Mr Sakari je ne pense pas que le vote soit nécessaire, mais il s'impose à nous dans ce cas-là. Enfin bref...

Lennart Karttunen : Je me permets de prendre la parole, car je pense que c'est à moi de répondre aux différentes questions posées. Tout d'abord, concernant la défense du détroit, celle-ci pourrait être dirigée par un corps d'armée fédéral Albien ? Sinon le Finnevalta, serait ravis de vous aider au maximum pour défendre le détroit, si important pour nos deux nations.

Pasi Pokka : De plus, nous sommes heureux de partager la même vision concernant l'armée fédérale. Une armée composée de citoyens se bat, si combat, il doit avoir, pour leurs terres, leurs familles et leurs nations. Non pour l'argent, ou le plaisir. Dès lors, avec une telle armée au service de la péninsule, celle-ci ne pourra sans aucun doute ne pas être envahie.

Lennart Karttunen : Concernant les aspects purement technique de ce projet nous avons déjà avancé un petit peu en amont surtout concernant les chiffres.

Lennart Karttunen sortit un petit bout de papier de sa pochette...

Lennart Karttunen : Premièrement, nous estimons qu'il faudrait former, dans l'année à venir, environ 80 000 professionnel et réservistes pour le bon fonctionnement de l'armée fédérale, disposée de la manière suivante : 50 000 réservistes (25 000 tous les six mois) et 30 000 professionnels . Cela, vous convient-il ? Deuxièmement, nous pouvons créer un nombre de bases militaires proportionnelle au corps d'armée qui constituerons l'armée fédérale. Disperser dans toute la péninsule. En d'autres termes, une base, un corps d'armée.

Dès lors, combien de corps d'armée devrons-nous constituer à votre avis ? Autre question, qui allons nous recruter dans cette armée, tous les volontaires, ou aura-t-il un tri ? Par exemple, nous ne sommes pas rassuré que des royalistes avérer intègre l'armée fédérale, ils sont interdits dans l'armée régulière Finnevaltaise.

Concernant le nom maintenant, nous avons pensé à quelque chose comme l'Armeija ou comme Sukellusvene, qu'en pensez-vous ?
L'Etat, major, nous en reparlerons après avoir décidé des corps d'armée à engager...

Pasi Pokka : De plus, nous pouvons à terme, déterminer une routine quotidienne entre nos ministres des armées ou entre nous directement par exemple, pour parler de potentielles manœuvres communes ou d'autres sujet plus généraux. Même si cela est loin d'être la priorité pou l'instant, nous proposons l'idée sur la table...
L’évocation de la défense du Détroit sembla provoquer une légère fébrilité dans les rangs pharois et la Capitaine Reima échangea un coup d’œil avec le Capitaine Mainio qui lui indiqua d’un geste de la tête qu’elle pouvait intervenir en premier.

Reima : « A vrai dire, la question du Détroit est un sujet sensible. Avant que le Finnevalta ne s’ouvre au reste du monde, nous avons été contrains de signer divers traités notamment avec l’Empire Listonien nous accordant mandat, au nom de ses ex-territoires coloniaux, d’en défendre la ZEE. Aujourd’hui ces territoires ont fait le choix de quitter l’Empire, mais nous souhaitons éviter de rouvrir le sujet pour le moment avec l’Empire. Pour l’heure nous sommes alliés avec celui-ci mais cette alliance reste fragile. »

Mainio : « Peut-être pourrons nous réévoquer la question d’ici quelques mois ? La situation au Kodeda est encore bouillante et nous ne voulons pas que le Syndikaali se retrouve pris en porte-à-faux par la Listonie. Par ailleurs toute défense du Détroit impliquerait de fabriquer des navires albiens ce qui n’est pas un problème mais demandera de toute façon un peu de temps. Commençons par former les hommes ne pensez-vous pas ? »

Sakari : « De toute façon nos armées travaillent déjà ensemble dans le Détroit, non ? »

Mainio : « En tout cas jusqu’à ce que le Finnevalta se dote d’une marine, nous protégeons ses côtes en effet. »

Le ministre des Intérêts internationaux se pencha légèrement comme pris de gourmandise en voyant le papier tandis que Sakari s’emparait d’un stylo pour prendre des notes.

Mainio : « Cinquante-mille et trente-mille, cela semble parfait, avec pour seule amendement que ce nombre soit renégocié régulièrement. J’aime à penser que plus les forces fédérales seront imposantes par rapport aux armés nationales et plus nos populations seront encouragées à se penser comme un seul et unique peuple. Cela ne remet absolument pas en cause la souveraineté des uns et des autres mais en matière de défense de la péninsule, nous sommes tous dans le même bateau, presque littéralement si j’ose dire. »
Il se fendit d’un petit rire fluet avant de reprendre son air sérieux.

Mainio : « Entendu pour la dispersion des bases. Le plus simple serait sans doute de commencer par en placer une par ville majeure je pense ? Au Pharois il faudra faire valider ce projet par nos différentes régions mais à part les stations libres dans les îles du nord, je pense qu’aucune ne s’opposera à un tel projet.

Si je compte correctement, je pense qu’une dizaine de corps d’armés seront possible côté Pharois. Je ne peux parler au nom d’Albigärk cependant, il faudra soumettre le projet à ses autorités. La Commune s’est engagée par traité au moment de sa libération à ne pas se militariser, mais accueillir un corps international ne devrait pas contrevenir aux règles établies. »

Reima : « Faire un tri serait dangereux. Cela enlèverait de la légitimité à l’armée républicaine. Si nous voulons une armée populaire et républicaine, il faut accepter le peuple comme il est. »

Sakari : « De toute façon c’est un bon moyen de repérer les éléments les plus dangereux, non ? »

Mainio : « Je le crois aussi. D’autant que la discipline militaire peut en calmer certains. Le danger royaliste n’est pas à exclure et je comprends la méfiance de votre pays à leur égard, au vu des derniers événements, mais ces excités trouveront à se former hors de notre vue si nous les privons de l’opportunité de faire leurs preuves sous le drapeau albien, ne pensez-vous pas ? Tant que nous tenons l’état-major, nous serons capables de faire marcher les hommes derrières des valeurs communes. »

Sakari : « Armeija c’est simple. Joli. »

Mainio : « Héhé, peu me chaud, si cela vous plait Sakari partons là-dessus. »

Reima : « Je n’y vois pas d’inconvénient. »

Le ministre de la Défense sembla satisfait et rebondit sur les paroles de son homologue.

Sakari : « Ce sera un plaisir de manœuvrer à vos côtés. Une routine est une excellente idée et si je peux ajouter quelque chose : les jeunes qui font le service militaire s’entraînent à Porto Mundo juste en face de chez vous. Nous pourrions inclure une partie de l’entraînement au Finnevalta. En plus de favoriser les rapprochements de la jeunesse, cela permettrait de les habituer dès le début à travailler avec différents corps d’armées de la Péninsule. »
Lennart Karttunen : Vous avez raison la défense du détroit est un sujet sensible et crucial pour nos deux nations. Nous en reparlerons dans les prochains mois une fois que notre projet d'armée fédérale aura trouvé ses marques. Nous n'en parlerons tout de même pas trop tard, je l'espère...

Pasi Pokka : Bon, merci à vous Lennart, mais passons à autre chose si vous le voulez bien...

Lennart Karttunen : Bien Mme la présidente. Ceci étant dit nos deux armées travaille, à fortiori ensemble dans le détroit, cela va de soi.

Cette petite blague du Capitaine, bien qu'étant un peu tiré par les cheveux, avait le mérite de détendre l'atmosphère un peu plus que ce qu'elle n'était déjà...

Pasi Pokka : Vous avez raison avant tout Capitaine, notre protection est une affaire collective réunissant nos deux peuples encore un peu plus par le présent et non plus seulement par l'histoire. Étant de bons marins embarqués dans le même bateau que dites vous d'un petit rafraîchissement ?

Ainsi les délégations Pharoise et Finnevaltaise prirent une succincte pause pour se rafraîchir. Un petit apéritif improvisé vu le jour constituer de petit gâteau apéro ainsi qu'une boisson typique de la péninsule, très apprécié par les Finnevalatai, le Glögi. Celui but par les diplomates était bien évidemment un petit peu alcoolisé. La pause était l'occasion pour nos protagonistes d'échanger quelques anecdotes et histoires personnelles... La réunion reprit par la suite de plus belle avec une ambiance fraternelle.

Pasi Pokka : Bien, revenons au sujet de notre discussion principale chères collègues. En effet, la dispersion des bases se fera autour des plus grandes villes, notamment Kekkonen, ville proche de Porto Mundo, et Paasilinna pour le Finnevalta. Dès lors, qu'elles sont les dix corps d'armée auxquels vous pensez Capitaine ? Nous verrons avec Albigärk ultérieurement ne vous inquiéter pas pour cela.

Reino Juhola : Je les avais prévenus que cette requête était impossible à satisfaire Capitaine. Mais ils ont néanmoins voulu vous la partager et je considère cela comme une erreur de votre part Mme la présidente. En-tout-cas, maintenant, avec les arguments présenter par nos homologues vous êtes dans l'obligations de faire machine arrière n'est-ce-pas ?

Pasi Pokka : Vous avez raison Capitaine, les avoir en vue permettrait de les canaliser plus efficacement. Seulement, l'Etat major ne devra pas comporter quelconque royaliste n'est-ce pas Capitaine ?

Lennart Karttunen : Enfin bref, va pour Armeija !

Les représentant Finnevaltai acquiescèrent tous pour ce nom.

Lennart Karttunen : Je suis content de constater un tel enthousiaste pour ma proposition Mr Sakari ! J'approuve également la vôtre, nos jeunes pourront collaborer des leurs plus jeunes âges, ce qui sera bénéfique à long terme. Bien évidemment que nous acceptons d'envoyer les jeunes Finnevaltai à Porto Mundo avec les vôtres !
Mainio : « En ce qui concerne la dizaine de corps d’armée, je pensais à Porto Mundo, Pojhoishammas, Etelahammas, la Caprice Coast, Pharot, Helmi, Kanavaportti, Majakka et Hylkeenlathi. Ce sont les principales agglomérations pharoises, exclusion faite des stations libres qui ont leur propre force militaire.

Pour ce qui est du péril royaliste, disons que je conçois difficilement que l’on puisse inscrire dans la loi qu’une idéologie aussi large – malgré ses crimes récents – puisse être bannie sur simple délit de faciès. Cela irait à l'encontre de plusieurs lois constitutionnelles pharoises, dont celles qui défendent la liberté d'opinion et d'expression. Et puis d’ailleurs, il suffirait à ces gens de se cacher, nous ne pouvons pas entrer dans leurs têtes vérifier que tout y est bien rangé. »

Il baissa d’un ton, soudain sur celui de la connivence, et se mit à sourire.

Mainio : « Bien entendu, il existe des outils de contrôles cachés. Il est évident que des filtres s’opèrent pour empêcher certains profils d’accéder à certaines responsabilités, tous les pays font cela, et l’état-major est particulièrement scruté. Nous pouvons parfaitement nous entendre de manière officieuse pour écarter tacitement les éléments problématiques des postes de pouvoir. Je comprends parfaitement les réticences de votre population vis-à-vis des amateurs de couronnes et cela ne posera aucun problème d'agir afin de ne froisser personne. »
Il se redressa ensuite dans son fauteuil.
De son côté, le ministre Sakari semblait assez heureux de la réponse que lui fournit Lennart Karttunen et abonda en son sens.

Sakari : « Ah c’est formidable ! La conscription est un pilier de notre société et j’en garde de très bons souvenirs, comme beaucoup de Pharois ! Capitaine Mainio, il faudra augmenter la taille de la base, et fournir du matériel aussi… »

Mainio : « Oui cela ne devrait pas poser problème, j’ai même ma petite idée sur où en récupérer. Mais je vous en parlerai au moment d’examiner le budget. »

Il se tourna vers les Finnevaltais d’un air plus tranquille.

Mainio : « Voici beaucoup de décisions prises, et nous avons beaucoup de pain sur la planche. J’ai toutefois encore un sujet à aborder avec vous, par curiosité. Il s’agirait d’une éventuelle adhésion de votre nation au Liberalintern. J’ai beaucoup de peine à imaginer le Finnevalta aux côtés des communistes autoritaires de l’UNCS et votre économie sociale, vos valeurs, auraient toutes leurs place dans l’internationale libertaire. Bien sûr c’est une décision qui se mûrit, mais après tout il s’agit de la plus large alliance politique et défensive du monde, destinée à protéger les petites nations socialistes et anarchistes de l’appétit de leurs voisins. Nous serions heureux de vous y accueillir et il va de soi que le Syndikaali soutiendrai vivement votre candidature. »
Lennart Karttunen : Concernant les royalistes, nous verrons sans doute plus tard les mesures prises à leur encontre.

Elina Liikanen : Oh vous nous faites plaisir Capitaine ! Le Finnevalta réfléchit déjà depuis quelque temps à postuler au Liberalintern. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'on pose notre candidature...

Reino Juhola : J'ajoute même que beaucoup de citoyens ont déjà proposer à rejoindre l'Internationale Libertaire, ça ne devrait pas poser de problème particulier dans les urnes...

Le temps passait à une vitesse folle, si bien que la délégation Pharoise devait partir dans une petite heure pour rejoindre Pharot...

Pasi Pokka : Bien chère collègue, je vous propose une conclusion des mesures qui vont être prises.

La présidente prit un stylo et une feuille et commença à écrire.

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Traiter de coopération Pharot-Finnevaltai.

- Dans un premier temps, la mise en place progressive d'un marché commun entre le Pharois Syndikaali et le Finnevalta. (à définir précisément le contenu plus tard)

- Ensuite, la création d'un système de santé commun. Le Finnevalta et le Syndikaali consentent à fusionner leurs budgets alloués à la santé, à travers les caisses des deux systèmes de sécurité sociale. De plus, les laboratoires Pharois et Finnevaltai devront collaborer en partageant leurs brevets. Ainsi, la création d'un ministère de la Santé commun devra être envisagée (à voir plus tard).

- Enfin, le projet le plus ambitieux, la création d'une armée Albienne, nommée Armeija, ayant pour but de protéger la péninsule entière. L'annonce de formation de 50 000 réservistes et 30 000 sur l'année 2010 à venir. La mutualisation du service militaire pour tous les Pharoit et tous les Finnevaltai ayant l'âge d'effectuer leur service au Porto Mundo. La création de base à Porto Mundo, Pojhoishammas, Etelahammas, la Caprice Coast, Pharot, Helmi, Kanavaportti, Majakka, Hylkeenlathi, Paasilinna, Kekkonen, Hauta-Aho et Piekkanen. (à voir plus tard pour le financement et le matériel allouer aux bases.)

Pasi Pokka : Voici une petite conclusion sur ce qui est fait et sur ce qu'il reste à faire. Si vous voyez des choses qui ne vont pas permettez vous de modifier...
Chacun des Pharois prit le temps de lire attentivement le document qui, bien que court, annonçait sans nul doute un pas de géant dans la coopération régionale des nations de l’ancienne Albi. Le traité restait encore au stade de la déclaration d’intention, mais c’était le revers de la démocratie, on ne pouvait décider de tout dans un bureau en une après-midi. Il faudrait encore de longues semaines aux diplomates, élus et économistes pour négocier les points de détail de chaque mesure, sans compter qu’il faudrait également les faire ratifier par les Assemblées. Mais qu’importe ? L’intention était là, et en politique c’était tout ce qui comptait, ça et le courage.

Ils signèrent chacun leur tour avec un petit commentaire pour la forme et ma postérité, puis on remit les documents à copie.

Mainio : « Eh bien chers amis, nous avons fait du bon travail. Il est temps de fêter cela ne pensez-vous pas ? »
Suite aux mots du Capitaine Mainio, les serveurs arrivèrent pour apporter des rafraîchissements et une petite fête bien sympathique eu lieu. À la fin de celle-ci les Pharois repartir chez eux avec la satisfaction d'un travail bien amorcée...
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