29/03/2015
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Activités étrangères en Tcharnovie - Page 2

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Alkesto Divardra

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A. Divardra, ambassadeur de la République Fédératrice de Youslévie en Tcharnovie


Il fait froid, très froid, en cette matinée brumeuse à Bennesbourg. La capitale tcharnovienne est en effet logée au centre de l'Eurysie et jouit donc d'un climat continental, les températures y sont donc glacial en hiver et brûlantes en été, ce début de journée de février ne déroge pas à la règle.
A travers le brouillard, on peut distinguer un taxi s'arrêter devant l'ambassade youslève et voir un homme s'extirper du véhicule, emmitoufler dans un manteau en laine. Une fois à l'intérieur du bâtiment, il passe les différents portiques de sécurité sans encombre et est même salué par l'ensemble du personnel qu'il croise.
Au fur et à mesure qu'il continue ses déambulations dans l'ambassade il se dessape. Une fois le manteau, le bonnet et l'écharpe enlevé on peut enfin apercevoir instinctivement sa carrure et son visage. Plutôt petit, même si il a une taille normale pour un youslève, il a le physique d'un ancien sportif qui a délaissé les activités physiques et qui a désormais un peu de ventre. Blond aux yeux bleus, il correspond parfaitement aux clichés du Lève.
Une fois arrivé dans le cabinet de l'ambassadeur, c'est derrière le bureau qu'il s'assoit. Au même moment une secrétaire fait irruption dans la pièce avec une pile de papiers. Dans un youslève parfait, et en lui tendant le tas de documents, l'assistante lui demande :
"Comment allez-vous Monsieur Divardra ? Je n'en peux plus de ce froid, Baltos me manque. Tenez, voilà la paperasse quotidienne.
- Merci beaucoup Sylvia, cette brume me déprime un peu mais vous êtes une vraie éclaircie dans ma journée.


Alkesto Divardra, en voilà un nom bien youslève. Alkesto est un prénom typique du registre hellénique . Les francophones le traduiraient sans doute par Alceste, tout de suite moins pimpant que la version youslève.
Divardar est aussi un patronyme caractéristique en Youslévie. Les deux premières lettres signifient "de" ou "du" en français et la fin du nom serait sans doute la contraction de deux mots youslèves que l'on traduirait par "val" et "donner".
Alceste du Valdonneur, donneur dans le sens généreux, serait donc son nom traduit. Heureusement pour lui il est né du bon côté de l'Eurysie. Avec ce blase bien folklorique on pourrait croire que l'ambassadeur de la RFY en Tcharnovie est un personnage d'une mauvaise série B d'espionnage. Le doute est d'autant plus permit en voyant son air renfrogné et son visage fatigué qui aurait été beau sans une vie harassante où le sommeil est un luxe.

Car oui, fidèle à sa caricature, Divardra est bien un ancien du Service de Sûreté et de Renseignement Extérieur Youslève (SSREY), plus connu sous du Service, l'agence de renseignement extérieur.
Pour faire simple, et tenter de retracer sa carrière très longue le plus rapidement, Divardra a gravit les échelons au sein du Service en enchaînant les missions couronnées de succès en Eurysie centrale jusqu'à se voir proposé une place au sein de l'organigramme du SSREY. Celui-ci refusa poliment pour devenir diplomate, où sa connaissance du terrain et son réseau lui sont d'une grande aide. D'abord, nommé comme conseiller à l'ambassade kaulthe, histoire qu'il puisse se faire les dents, le désormais cinquantenaire est parachuté par la directrice du Conseil elle même en Tcharnovie à l'ouverture des relations entre la Youslévie et ce qui était autrefois la Tchérie.
Officiellement, il a toujours été diplomate. Il n'existe plus aucune trace de son ancienne carrière, à part un court passage en tant que conseiller de Neo Serrano, Directeur du Service dans les années 90.

La nomination d'Alkesto Divardra en Tcharnovie n'est pas anodine. L'expérience décrite plus haut est bien évidemment un atout de poids mais ce sont définitivement les capacités intellectuelles de l'ex-espion qui ont faites pencher la balance en faveur de sa désignation.
Esprit vif, rusé et doté d'une grande capacité d'adaptation, Divardra est celui à qui ce poste convient le mieux. Surtout maintenant qu'il est chargé d'arbitrer les prochaines tensions entre la grosse vingtaine d'ethnies que compte la Tcharnovie.
Mais ce rôle d'arbitre n'est pas une fin en soit. La Tcharnovie n'est que le début d'un grand plan d'implantation de la Youslévie en Eurysie centrale.
Si Divardra n'était pas plus au courant de ça de ce plan avant ce matin, une pochette secret défense glissée dans la paperasse journalière, et dont les documents à l'intérieur sont évidemment codés, devrait lui donner plus d'informations sur les intentions de sa mère-patrie et le rôle qu'il aura a jouer dans les prochains mois.
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Evolution des firmes de jouets en Tcharnovie au gré des publications !

Alors que s'implante les différents composants de l'industrie ludique en Tcharnovie, de nouvelles collaborations se tissent sous la méthodique planification d'Ambre Récifjaune. Les publications des tchangas Mechanische et One World sont en effet estimés comme de très lucratifs filons à exploiter pour les firmes de jouets, les deux univers étant assez riches pour faire de larges panoplies à collectionner, tandis que leur popularité créera automatiquement de l'attraction.

Les investisseurs sylvois opèrent alors sur deux axes :

-Le premier est une solide étude de marché pour identifier le public des tchangas et les produits qui pourraient les convenir. Les résultats sont assez probants avec d'un côté le jeune public auprès de qui pourra être vendu des jouets en tout genre sur les thèmes, et de l'autre les adolescents et jeunes adultes qui pourraient être plus intéressés par divers produits dérivés et figurines. En plus de cela est envisagée diverses adaptations voir inventions de jeux sur plateaux pour séduire les consommateurs concernés.

-Le deuxième axe d'action est une opération séduction auprès des éditeurs des tchangas. Il s'agit en effet de non seulement obtenir les droits d'utiliser les licences pour les gammes de jouets, mais aussi de procéder à des partenariats de communication afin de mutuellement mettre en avant les produits proposés. Là madame Récifjaune emploie les grands moyens comme elle est accoutumée à le faire, avec des dîners d'affaires auxquels sont invités les responsables des maisons d'édition, quelques cadeaux de luxe, et surtout de gros chiffres annoncés. Il est en effet question de contribuer à la propagation de ces Tchanga et des produits dérivés affiliés en Sylva de façon à accroître le marché, mais aussi auprès de partenaires de la monarchie parlementaire, tel que le Miridian, Teyla ou Tanska. Il va de soit que les droits d'exploitation des licences s'accompagneraient de généreux dividendes pour les éditeurs.


Quelques changement au niveau de la production également, plus précisément sur l'approvisionnement de matière première : s'il était originellement prévu de produire l'intégralité du plastique en Tcharnovie directement, les dernières évaluations révèlent que l'établissement des infrastructures, l'acquisition du savoir faire, et la constitution des ressources humaines demanderait des ressources et du temps, et donc un certains délais pour s'amortir. Il est plutôt proposé en contrepartie de se fournir auprès d'un producteur déjà solidement établi : la Mährenie, qui plus est une voisine directe permettant conséquemment un contrôle des coûts liés à la logistique.
Les firmes de jouets n'abandonnent pas pour autant l'intégralité de la production de plastique, mais souhaite plutôt le réduire au stricte minimum pour répondre à deux objectifs : assurer un semblant de concurrence à la Mährenie et éviter une éventuellement future explosion des prix injustifiée, et contenter des fournisseurs de pétrole raskenois auprès de qui il serait toujours bon de s'entendre à l'avenir.


Un autre projet est par ailleurs en cours d'étude, toujours en partenariat avec les éditeurs tcharnoves. Toutefois cela ne sera non pas avec les firmes de jeux, mais les industries de la mode. Il serait question de faire diverses gammes de vêtements dans les thèmes des deux tchangas. Le processus est le même, avec études de marchés et développements de collaborations. Tee-shirts, blousons, vestes et pulls, à savoir l'essentiel des vêtements de mode intéressant le consommateur typique de ces mangés. Cette firme textile ne serait pas très éloignée de celle des jouets, notamment puisqu'elle s'établirait sur le même partenariat avec la Märhénie. Il est même fort probable qu'une part bien supérieure du travail soit sous traité auprès de ses industriels.


En un mot comme en cent, les investisseurs privés de Sylva font des pieds et des mains à faire du chiffre sur les productions culturelles tcharnoves.
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Des élections qui font jaser !

De plus en plus présent en Tcharnovie d'abord avec des industries ludiques, puis des partenariats culturels avec les maisons d'édition de tchanga, le tout saupoudré d'accords avec les différentes industries du pays, les grands groupes privés de Sylva avec conséquemment de gros intérêts économiques ici. Mais les discours et promesses électorales qui se faisaient en vue des prochaines élections provoquèrent de vives réactions.

Tout ce qui s'attaquait de façon générale aux intérêts économiques d'une façon directe ou non, devenait la cible des grands groupes et de leurs investisseurs, et la plusieurs discours passaient pour tel, parfois pour des raisons évidentes, sinon de façon plus subtile.

Geneviève Kulbrath, Albert de Bennesbourg, Albert Pérouse, Lois Duras, tous étaient des menaces soit en menaçant de déstabiliser le marché avec la légalisation et légifération des guerres civiles, restriction de l'industrie du charbon, mesure de soutien pour les ethnies défavorisées (actuellement exploitées dans les usines de jouets). C'était là la vision froide essentiellement basée sur la rentabilité.
Diamétralement à l'opposé se trouvait Constantin Périclède qui derrière ses airs de gourou révélaient le parfait petit président pour les investisseurs sylvois : renforcement de l'industrie de l'énergie, diverses autres industries à développer, et ouverture de camps de travaux qui potentiellement contribueront à tirer les salaires vers le bas (même dans une moindre mesure, c'était toujours bon à prendre).

C'était en l'état Bennesbourg la plus grosse menace de par sa popularité mise en évidence avec les sondages, là où les autres candidats gênants étaient déjà plus en retrait (mais loin d'être sous estimés pour autant). Profitant de leur solide intégration en Tcharnovie et des contacts avec tous les employés, fournisseurs et partenaires, les industries sylvoises disposaient de multiples axes d'accès pour faire venir des agents prétendument en lien avec l'activité économique, en plus de faux journalistes sylvois clamant la proximité entre les deux nations pour en réalité collecter sur le terrain des informations.

Le fils de l'ancien roi de Tchérie fut donc mis sous surveillance par l'intermédiaire des “journalistes" qui s'approchaient régulièrement de lui sous prétexte d'interview. Ses habitudes furent observées, son adresse, et les endroits où il avait pour habitude de se rendre. Son emploi du temps devait être connu, et ses agents identifiés. Les informations étaient glanées là où c'était possible et des complices étaient recrutés dans la mesure du possible parmi les tcharnoves eux mêmes : badauds dans les bars, commères, fonctionnaires dans les administrations. Les agents avaient à disposition de généreux fonds pour corrompre qui était nécessaire à l'acquisition d'information et à l'établissement d'un réseau de renseignement.

C'est à partir de cette première étape que la deuxième sera initiée : approcher secrètement les agents d'Albert de Bennesbourg. Gardes du corps, responsable de communication, secrétaire, le but n'était pas nécessairement de les soudoyer directement, mais d'établir des contacts avec d'autres complices tcharnoves à la solde des investisseurs sylvois. C'était toujours dans une optique d'affiner les informations que se poursuivait l'opération sur ce point, et là toujours on ne lésinait pas sur les moyens. La fourberie des libéraux pouvaient d'ailleurs commencer à s'illustrer ici puisqu'ils n'hésitaient pas à employer de jeunes et séduisantes femmes recrutés dans des maisons closes, à qui on offrait un travail aussi obscène mais bien moins laborieux et pour une paye largement supérieure tout en assurant une sortie de ce milieu.

C'est de là que partira la troisième et dernière étape : sera constitué une équipe de séductrices composée à moitié d'anciennes prostituées tcharnoves dont on aura bricolé un semblant de prestige, et pour le reste de sylvoises prétendument liée à la noblesse. Albert de Bennesbourg est encore jeune, probablement marqué par l'impulsivité et la naïveté typique de son âge. C'est avec les contacts établis avec succès via le secrétariat du fils princier que sera organisée une rencontre "par hasard" dans le cadre de son agenda électoral. Le grand jeu sera sortie avec ces ravageuses, qui dans le cadre de la volonté de rapprochement entre Albert et les royalistes sylvois, sera invité le jeune politicien pour des discussions politiques entre nobles. Véritable traquenard médiatique calibré dans le moindre détail, où est prévu de se jouer scandale sur scandale impliquant drogue et relations sexuelles avec des mineurs (car toutes les femmes présentes ne sont pas adultes selon les lois tcharnoves quand bien même elles le dissimulent bien). C'est une soirée de débauche dans laquelle il est prévu de laisser s'embarquer le candidat, s'il venait à tomber dans le piège sans le flairer. Dans les excès typiques de la jeunesse, beaucoup de choses seront filmées avec des smartphones pour "immortaliser" cette mémorable soirée.
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OÙ ÇA ?!
Les deux soldats ne changèrent pas d'attitude après avoir entendu leur supérieur hurler.

En Okaristan, camarade Commandant.

Le commandant des forces spéciales fini par ramasser les miettes du stylo qu'il avait cassé.

En Okaristan. Putain de merde. Ce foutu salopard est en Okaristan.

En effet, camarade Commandant.

Et je suppose que cela retarde notre opération, n'est-ce pas ?

Les deux soldats se regardèrent. Celui de gauche prit alors la parole, pour énoncer une idée qui venait de germer.

À vrai dire, nous tenons là une occasion en or.

Le commandant fut piqué au vif.

Développez.

Sachant que ce salopard de traitre est désormais en Okaristan, nous avons presque le champ libre pour agir. Il est à découvert, et prend parti pour un mouvement armé contre le régime communiste Okaristan. Nous avons là à la fois l'occasion d'aide nos camarades en Okaristan, et l'occasion de faire la mission. Certes pas comme prévu, mais ce sera ça quand même. De plus, à défaut de pouvoir sécuriser le Prodnov, nous pourrons sécuriser cette zone là, nous permettant de garantir la stabilité communiste du secteur.

Le commandant se mit à réfléchir, après avoir congédié les deux soldats.
Puis il décrocha son téléphone, demandant une ligne directe avec l'état major Loduarien.

Ce fut le Secrétaire Général du Parti Communiste Loduarie qui décrocha.
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Première défaite militaire sifflante pour les Tchères

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Soldats Tcharnoves ayant survécu à l'explosion d'un missile ayant soufflé leurs camarades à l'endroit où ils se trouvent actuellement.

Il n'aura pas fallu longtemps à la Tcharnovie pour se prendre une première défaite militaire en terre étrangère. On pouvait déjà douter, et légitimement, de la puissance militaire Tcharnove après les événements de la guerre du Bas-Littanor, micro guerre civile sur le territoire Tcharnove, mais cette fois ci le doute n'est plus permis. Nous sommes le 10 juin, et le nouveau président Fasciste de Tcharnovie prend une décision : intervenir militairement dans un pays, sans sont accord, pour soutenir une rébellion illégitime. Ce pays là, c'est l'Okaristan, une nation amie porté par la force de son Parti Communiste. 2 jours plus tard, ce qui semblait s'amorcer comme une déploiement réussi tourne au cauchemar pour les Tcharnoves : un bombardement aérien survient, soufflant une partie de leurs forces en Okaristan. Ce bombardement, c'est notre glorieuse nation qui l'a opéré contre les forces Tcharnoves, en soutien à la nation amie d'Okaristan. Une véritable réussite pour notre nation et notre glorieuse armée, en perte de vitesse depuis les débâcles étrangères.
En l'état, on pourrait se demander quel serait la suite des événements. La meilleure possibilité pour la Tcharnovie est d'abandonner le combat et de partir d'Okaristan sans condition, au vu de cette dernière défaite. En effet, il a été constaté que les Tcharnoves n'ont pu répliquer d'aucune manière à notre bombardement, ni rien faire pour l'empêcher et protéger la vie de ses forces; de plus, s'engager dans un conflit à l'extérieur, chez les autres, n'est jamais une bonne idée lorsqu'on a déjà un conflit chez-soi à régler. Encore plus quand on s'est déjà rendu compte qu'on était presque inutile dans la résolution de ce conflit intérieur, et que le conflit extérieur auquel on participe tourne déjà à la catastrophe alors même qu'on vient juste de le commencer.
La deuxième solution est le choix de la force désépérée; à savoir en l'occurrence un renforcement des forces Tcharnoves en Okaristan, au risque de se reprendre une défaite militaire et affaiblir les forces Tcharnoves intérieures, renforçant la déstabilisation du pays par les défaites.
Nous, simples journalistes, mais également citoyens de la Nation Communiste de Loduarie, appelons la Tcharnovie à faire le bon choix. À savoir la retraite, il est encore temps pour le faire, ou une catastrophe plus grande encore pourrait arriver.
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Victoire décisive en Okaristan pour l'Armée Loduarienne.

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L'aviation Loduarienne, après de nombreuses frappes, à causé plus de pertes aux forces ennemies que prévu.

C'est une réussite totale. Après le premier bombardement contre les forces Tcharnoves opéré il y de cela 2 mois, notre glorieuse Armée de l'air, couplée à notre puissante Marine, a réussi à infliger de très lourdes pertes aux ennemis Tcharnoves et à leurs mercenaires Raskenois, après une campagne aérienne éclair.
Ainsi, il n'aura pas fallu beaucoup de temps à notre grande Armée pour se remettre de ses défaites au Kronos Afaréen et au Mokhai. Après la réussite du bombardement du 11 juin, c'est désormais une nouvelle victoire qui sonne, sans oublier la réussite du débarquement naval sur les côtes est de l'Okaristan, qui n'a rencontré aucune résistance, accueilli triomphalement par les forces Okaristanaises.
Désormais, la suite de la guerre va être au cœur des préoccupations des parties prenantes du conflit en Okaristan. Notre état-major a envoyé un ultimatum aux forces Tcharnoves et à leurs alliés : rendez vous, et le massacre prendra fin. Légitimement, on ne pourrait plus qu'inciter les pertes prenantes à rebrousser chemin, et à se rendre. Les forces Tcharnoves ont étés dans l'incapacité de se défendre, tout comme les mercenaires Raskenois : pas la peine de précipiter leurs forces vers un nouveau massacre. De plus, l'efficacité de l'armée Tcharnove et plus que tout mise en jeu, car n'oublions pas que la Tcharnovie est en proie à de très très nombreux conflits internes, et un embourbement dans la guerre en Okaristan pourrait en résulter une explosion de ces conflits internes.
Néanmoins, notre glorieuse armée ne s'en tire pas sans pertes, et 17 de nos soldats ont trouvé la mort dans les combats aériens. Nous adressons, à l'instar de notre gouvernement et de l'état-major, nos condoléances aux familles des victimes. Ils ne sont pas morts pour rien, et leur sacrifice ne sera pas vain. Une cérémonie de recueil a été organisée sur le pont du croiseur Porte-aéronefs Loduarien Dolinne.
Notre armée a perdu également une partie de son matériel, malheureusement, mais les pertes que l'ennemi a subit en face sont non négligeables : 2 contingents ennemis ont étés quasiment anéantis, avec presque 700 soldats ennemis liquidés, et un matériel au sol perdu non négligeable.
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MAE

Déclaration du Gouvernement fédéral sur la prétendue déclaration d'indépendance des territoires sous occupation loduarienne dans la République Démocratique Parlementaire du Belezov-Kolčovo (18 novembre 2012)

La République Fédérale de Tanska condamne unanimement l'organisation d'une sécession de la région est de la République de Belezov-Kolčovo par les forces d'occupations loduariennes le 14 novembre 2012.

Cette agression sans commune mesure envers la souveraineté d'un pays reconnu par la communauté internationale s'accompagnera peut être d'un simulacre d'un « référendum de libre-détermination ». Ces actions constituent une nouvelle étape dans le franchissement des violations commises par le Régime Lorenzien envers les droits humains, la stabilité régionale, l'intégrité territoriale du Belezov-Kolčovo (anciennement Okaristan) et de toutes les normes diplomatiques.

Le Régime Lorenzien n'a aucune légitimité pour mettre en oeuvre un tel processus sur un territoire étranger. Ce simulacre n'est qu'un exercice de propagande n'ayant pour seul but que la légitimation du pouvoir dictatorial de son dirigeant et la mise en place d'une politique impérialiste visant, à terme, ni plus ni moins qu'à l'annexion de territoires et de populations étrangers par les forces lorenziennes qui démontrent, à nouveau, leur volonté d'asseoir leur pouvoir et leur contrôle sur des civils.

Depuis le début de son invasion d'une partie de du Belezov-Kolčovo, le régime Lorenzien cherche à asseoir une domination absolue sur les populations locales et à mettre un terme à leur existence propre au sein de leur pays légitime. Ce n'est ni plus ni moins qu'un projet destructeur envers leur identité, leur culture, leur appartenance nationale.

La militarisation croissante du pays par le régime lorenzien, qui s'est exprimé cette année par la réalisation d'exercices militaires, de violations multipliées de souverainetés nationales en Eurysie, par l'assassinat de citoyens teylais et désormais par l'invasion et le découpage d'un Etat souverain continue d'avoir des répercussions dramatiques en matière de sécurité régionale en Eurysie mais aussi en matières de droits humains et de libertés individuelles. Comme c'est le cas sur le territoire sous son contrôle, il est à craindre que le contrôle par les forces armées lorenziennes de ce territoire étranger s'accompagne de violations innombrables de droits et de libertés sous couverts d'un semblant d'humanisme cachant la réalité : le détachement de millions d'hommes et de femmes de leur pays natal.

La République Fédérale de Tanska ne reconnait pas et ne reconnaitra jamais la prétendue indépendance de la région est du pays organisée par les forces d'occupation.

Il est à craindre que le régime lorenzien cherche, par cette déclaration, à créer une situation de fait accompli afin de s'arroger la gouvernance d'un territoire n'ayant jamais souhaité voir les soldats loduariens sur leur sol.

Le Gouvernement fédéral de la République a entamé, dès aujourd'hui, des discussions avec ses principaux partenaires et étudient les possibilités qui permettront à la République et au gouvernement légitime de recouvrir, dans les plus brefs délais, la souveraineté pleine et entière sur la région est de leur pays. Nous demeurerons solidaires des populations civiles et le gouvernement continuera d'apporter un appui humanitaire et diplomatique aux autorités. La paix doit revenir en Manche Blanche.
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Le commandant Loduarien reçu un appel prioritaire dans son bureau. C'était déjà assez rare qu'il reçoive des appels, mais alors les appels prioritaires... La plupart du temps, ils provenaient directement de l'état-major. C'était le cas en ce moment même.
Il décrocha.

Ouais, allô ? Qui est au bout du fil ?

Camarade Commandant, ici la Générale Sylvie, de l'état-major. Veuillez témoigner un peu plus de respect à vos supérieurs, je vous prie.

Excusez moi, Camarade Générale. En quel honneur ai-je un appel de la part de l'état-major ? Parce que là plupart du temps, vous nous ignorez royalement.

Camarade Commandant, je ne relèverait pas vos propos en raison de votre performance, mais apprenez à la fermer quand il le faut, compris ?

Ahem, compris, Camarade Générale.

Bien. Vous avez ordre de vous replier. Nous lançons l'opération "Lait acheté".

Silence.

M'avez vous entendu, Camarade Commandant ?

Oui, oui, pas d'inquiétude mais... Vous nous ordonnez vraiment de nous replier ? Là, maintenant ?

Les ordres sont clairs, non ? Oui, là, maintenant, nous vous ordonnons de vous replier. Votre mission en Tcharnovie est finie. Un avion est à votre disposition, vous partirez sous peu. Passez une bonne journée.

La Générale raccrocha sur ces mots.

Bah putain.

Le commandant vida un verre de tequila.


2 heures plus tard, 65 Loduariens, eux et leurs armes, attendaient dans une forêt, en bordure d'un champ. Un avion allait bientôt se poser clandestinement, et la chose avait été arrangée avec les autorités Tzuistes. L'avion atterrit, et les soldats des forces spéciales Loduariennes montèrent à bord. L'avion les emmenait en Loduarie.
Ils avaient passé beaucoup de temps en Tcharnovie. Depuis le départ de la Loduarie de la Chérchérie, ils étaient restés. Ils avaient fraternisé avec leurs camarades Tzuistes, et avaient jurés, par leur présence en Tcharnovie, de venger la Loduarie. De venger ses morts. De venger leurs camarades, tombés à cause de la traîtrise d'un seul homme. Il était temps pour eux de partir, maintenant. Ils n'avaient pu accomplir leur mission, mais d'autres homme allaient le faire pour eux. Ils ne perdaient pas espoir.

Seul restait 10 soldats des forces spéciales Loduariennes en Tcharnovie. Pour une raison ou une autre.
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"Excellences Industries, je protège mon pays, je protège mes amis !"


En achetant du matériel militaire à prix réduit chez Excellences Industries, vous œuvrez pour la protection de vos intérêts et de vos citoyens. En faisant le choix de la quantité et de la fiabilité, vous sécurisez votre avenir main dans la main avec des industries qui ont à cœur les valeurs sociales pour leurs employés, à cœur la paix par la dissuasion et à cœur la protection des nations libres de ce monde.


"Vous en avez assez des communistes ? Ne combattez pas avec des balistes ! Essayez plutôt les batteries antiaériennes "Harkay", avec ça, ils iront nager avec la poiscaille."

Et pour vous ! chers alliés de l'Empire, vous disposez de tarifs préférentiels vous permettant d'acquérir une armée à prix minime. Les entreprises excellences disposent d'un des meilleurs, si ce n'est LE meilleur rapport qualité/prix au monde ! Alors n'attendez plus, et offrez-vous "des frontières immobiles à portée de missiles".
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Annonce publiée le 08/01/2013 par l'état-major Loduarien.

La Nation Communiste de Loduarie, de part son état-major Général, annonce avoir prit connaissance, de sources sûres et vérifiés, d'une livraison d'aéronefs militaires d'ampleur aux forces Tcharnoves.
Dans le cadre de l'intervention impérialiste de la Tcharnovie dans l'actuel Okaristan, la Nation Communiste de Loduarie déplore fortement cette livraison d'armes qui nuit de facto à une résolution pacifique du conflit actuel en Okaristan et participe à la continuation de la guerre civile en Okaristan. Considérant l'implication illégitime et illégale de la Tcharnovie dans cette guerre, la Nation Communiste de Loduarie accuse les pays ayant participé à cette livraison d'aéronefs militaires d'impérialisme et de belicisme.
Considérant également l'armement factuel fournit aux forces impérialistes Tcharnoves, la Nation Communiste de Loduarie s'inquiète d'une possible utilisation de ces armes à l'encontre de la population civile Okaristanaise.
La Nation Communiste de Loduarie annonce donc mettre en place un renforcement des ses forces militaires en Okaristan pour faire face à cette nouvelle et hypothétique menace à l'encontre des ses forces armées et de la population Okaristanaise.
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Nouvelle vague d'investissements en Tcharnovie !

S'étaient déjà implanté dans la Confédération diverses entreprises pour exploiter çà et là quelques atouts du pays : usines de jouets profitant de main d'œuvre abordable et de l'énergie abondante du charbon, et maison d'édition pour distribuer les tchangas. C'étaient des initiatives assez décentralisées, d'acteurs privés relativement isolés.

Mais au gré des informations acquises lors d'études de marché, une nouvelle vague d'investissement a été planifié, cette fois si en partie par le Duché lui-même, et profitant de quelques avantages suites aux avions mis à disposition (en retard) pour la guerre du Kolcovo. Deux grands projets étaient ainsi mis en place par une collaboration entre divers nobles et investisseurs privés : Tcharnomiam et Sidérnovie.

Le premier, Tcharnomiam, s'orientait dans l'industrie alimentaire et plus précisément de la transformation. Mises en conserves, boucheries et charcuteries, boulangeries et pâtisseries, surgelés, desserts comme repas ou céréales de petits-déjeuners, le grand groupe comprenait une multitude de secteurs pour exploiter les différents centres de production. C'est tout naturellement qu'il s'implanta prioritairement en Höngar, Sarbe et Damnitie, connus pour être les greniers de la Confédération. Le circuit économique mis en place s'intégrait dans le tissu existant, en s'approvisionnant auprès des producteurs locaux pour ensuite revendre à la population tcharnove. Si les centre de retraitement primaires étaient décentralisés et implantés le plus proche que possible des fermes, les usines s'occupant des étapes plus avancées opéraient de façon très centralisée pour mettre en place une économie d'échelle plus rentable.

Tcharnomiam, en plus d'une industrie de production, comptait également un secteur assez large dédié à la restauration : de la cantine ouvrières au restaurant de luxe en passant par les petits restaurants touristiques. Le premier modèle visait notamment les zones industrielles et les régions les plus pauvres, de manière à fournir un repas abordable grace à un service optimisé via une distribution en grande quantité. La production en série de plats et l'achat en gros permettait une alimentation complète et peu chère pour les ouvriers dans les régions industrielles.
Les restaurants de luxe étaient à l'exacte opposée, implantés dans les villes les plus riches. Une attention particulière était donnée à la qualité du service, des repas, et des bâtiments. Le style était là bien plus traditionnel dans la présentation, les restaurateurs mettant d'ailleurs les moyens à louer des édifices historiques pour convenir au mieux à l'essence du pays. Une sélection très stricte était par ailleurs faite auprès des chefs cuisiniers, dont les candidats étaient appelés dans tout le pays.
Les restaurants touristiques étaient quant à eux un entredeux, conciliant le caractère traditionnel, la qualité, et des prix abordables. Eux étaient installés dans les régions les plus riches ou les plus belles de Tcharnovie, où seront le plus sensibles de venir les visiteurs étrangers et vacanciers.

En plus de l'alimentaire, Tcharnomiam comptait également un ensemble de brasserie, travaillant l'orge, les pommes, le blé ou encore le raisin. Vins, bières, whiskys ou vodka, les sous-groupes travaillaient cette fois ci davantage en collaboration avec des distilleries déjà existantes, pour étendre leur activité.

Pour ce qui était de Sidérnovie, c'était tel qu'indiqué dans le nom un ensemble d'entreprise de sidérurgie, venant mettre à profit le savoir-faire en pleine expansion du Duché. Profitant tant de l'abondance de faire que de coke (disponible grâce au charbon), ces usines-là s'implantaient surtout en Sloménie, Littanor et Krédisse pour les gisements miniers et énergétiques sur place.
Si la société travaillait essentiellement l'acier, elle était loin de compter qu'une seule firme et pour cause : les différents alliages d'acier étaient très nombreux. Que ce soit en fonction de la phase (austénite, ferrite et martensite en particulier) ou du type (le maraging étant le plus renommé en Sylva pour ses propriétés exceptionnelles particulièrement performantes dans l'industrie de pointe), il y avait un très grand nombre d'aciers différents, adaptés à de très larges usages. Et Sidérnovie se composaient de diverses firmes, chacune spécialisées dans un acier en particulier. Les choix étaient loin d'être anodins, et pensés pour répondre à des besoins spécifiques et sous pression en Tcharnovie : bâtiment, militaire, outillage industriel, électroménagers, véhicules et motorisation ou encore menuiserie, il était ambitionné d'approvisionner ces nombreux secteurs avec un acier adapté de qualité.

C'est de cette façon que via des campagnes d'investissements agressifs, accompagnés si nécessaire de pots de vin d'une part, et de relations entre le gouvernement sylvois et tcharnove d'autre part, que s'implantaient ces sociétés. Leur impact allait dans l'ensemble être plutôt positif pour l'économie locale, en augmentant la consommation de matières premières pour faire tourner les entreprises tcharnoves existantes, et en distribuant des produits de qualité à prix abordable pour développer le tissu économique et améliorer les conditions de vie des habitants.
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Exercice militaire sylvo-tcharnove d'ampleur !

Prêt d'une centaine d'avions, de chasse ou d'attaque au sol, voir encore de logistique, venant de Sylva, Caratrad, Zélandia et Miridian. C'était là une force aérienne conséquente d'un coup, impactant fortement les capacités en ressources humaines de la Tcharnovie. Si c'était là un très généreux cadeau sans contrepartie, pour affronter la chasse loduarienne avant que la fin du conflit ne prenne de cours les opérations, il n'en était pas moins couteux. La Tcharnovie dépendait maintenant des quatre pays d'origine des avions pour former son personnel (techniciens comme pilotes) et s'approvisionner en pièces de rechange comme munitions. Et c'est sous la coordination de Sylva que s'opérait un gros travail de mise à niveau et organisation pour assurer aux forces tcharnove la parfaite maitrise de leurs ressources sur la durée.

La première étape concernait la formation des ingénieurs en charge des avions, chaque heure de vol en demandant des dizaines d'entretiens. Turbomoteur, commandes de vol, avionique, armement, conduite de tirs, structure et fuselage, autant d'éléments sensibles et complexes qu'il convenait de connaitre pour étendre la durée de vie d'un chasseur au-delà d'une mission.
La gestion des senseurs différents et des munitions étaient notamment un élément spécifique nécessitant chacun un pan entier de formation pour les techniciens. Chaque nation, armée et groupe industriel a généralement ses méthodes et préférences propres dans ces domaines.
Pouvait également être envisagé des modifications sur les avions, pour adapter les munitions produites localement par les tcharnoves. La chose était toutefois loin d'être aussi aisée qu'elle en avait l'air et allait au-delà d'une simple polyvalence des points d'attache. Un missile largué d'un avion à haute vitesse doit se faire de façon sécurité, après une succession d'expérimentation. Nombre d'accidents ont eu lieux avec des missiles, bombes et réservoirs externes non conformes endommageant (voir détruisant) l'avion en se redressant puis remontant pour percuter l'avion une fois largués.

Les doctrines d'opération au sol faisaient aussi partie des formations pour les tcharnoves. Un avion n'est à aucun moment plus vulnérable que quand il est au sol, d'où la nécessité d'intégrer toute la gestion des bases dans la doctrine. Les sylvois purent notamment partager leur expérience en guérilla aérienne, consistant à disperser les avions sur un ensemble d'aéroports voir de pistes improvisés. Les autoroutes peuvent être d'excellents points de lancement pour les avions, mais, leur stockage ne doit absolument pas être négligé. Camouflé dans des filets aux couleurs de l'environnement, dans la forêt, sous des points ou dans des abris renforcés, un avion doit être protégé et surveiller pour le prémunir des actes de sabotage ou attaque surprise.

Élément capital pris très au sérieux par Sylva, qui tenait conséquemment à former les pilotes et officiers tcharnoves sur la question : le renseignement. Dans le cas de l'aviation, il s'agissait de tout le travail de détection de l'adversaire tout en veillant à ne pas soit même se faire détecter.
Multitudes d'exercices de patrouille furent opérées, avec l'appui d'avions ravitailleurs. Il s'agissait de surveiller pendant de longues durées (parfois huit heures d'affilée) le terrain, en refaisant occasionnellement le plein directement en vol. Entre le réapprovisionnement aérien de carburant, l'emploi des radars et optroniques, et l'endurance des pilotes mise à rude épreuve, c'étaient des exercices particulièrement éprouvant pour les cadets.
L'observation en elle-même était quant à elle tout un art. Les chasseurs fournis n'avaient pas les plus puissants des radars, dont la portée était conséquemment impacté, mais ils étaient malgré tout complètement apte à surveiller en toute autonomie un territoire. Prendre de l'altitude permet de repousser l'horizon et avoir un point de vue ascendant sur le sol, augmentant la portée de détection et limitant l'efficacité du vol à basse altitude pour se dissimuler.
De nombreux entrainements furent effectués par équipes, l'une de patrouille et l'autre d'infiltration. La première devait naturellement détecter la seconde, qui cherchait quant à elle à répondre à un objectif sans se faire intercepter. C'était tout un travail d'anticiper les zones de patrouilles, déterminer les points de passage les plus discrets, et éviter la détection radar.
La surveillance infrarouge avec les optroniques était également pratiquée, à moyenne, voire courte portée (la signature infrarouge n'étant visible à longue distance, diluée dans l'atmosphère). C'était un outil redoutable pour accrocher un avion et, notamment, la chaleur émise par sa propulsion.
D'autres exercices furent par ailleurs opérés : repérer les radars adverses en "écoutant" les émissions avec le radar passif, faire de la surveillance air-sol, déterminer le terrain...

Vinrent ensuite les exercices conjoints concrets : les simulations de combat. Les formateurs sylvois étaient venus à l'occasion avec quelques chasseurs-bombardier ducaux pour former les tcharnoves au combat contre des appareils plus avancés. Interception, combat tournoyant, par-delà la portée visuelle, interdiction aérienne, coopération interarmes avec la DCA au sol, absolument tout était enseigné à l'armée de l'air de ce fidèle partenaire.
C'était d'ailleurs là l'occasion d'entrainer à l'usage des radars mobiles et lanceurs de missiles anti-aériens. Le premier devait avant tout être disposé en hauteur pour accroitre sa portée, sans non plus s'exposer à outrance. Les seconds pouvaient être davantage dispersés tout en veillant à couvrir la zone à protéger.

Les exercices d'interception se faisaient conjointement avec ceux de détection, selon le processus suivant : surveiller une zone, repérer une incursion, rattraper et neutraliser la menace. Prendre de l'altitude et de la vitesse, en plus de rattraper sa cible plus rapidement, étendait la portée des missiles (qui avaient alors plus d'inertie). C'était notamment avantageux pour la seconde partie de ces exercices : le combat au-delà de la portée visuelle. Ne se basant pas sur la vue du pilote, il s'agissait de verrouiller de loin la cible avec le radar, pour tirer les missiles avant même qu'elle ne soit visible.
Le combat tournoyant se faisait quant à lui à courte portée, mettant à profit la vue et les optroniques infrarouges des avions. La maniabilité des avions était d'une importance cruciale durant ces exercices, mais les capacités des pilotes à conserver l'énergie de leur avion, anticiper et suivre les manœuvres de l'adversaire, et finalement prendre l'ascendant primaient.
Apprendre à accumuler et conserver l'énergie cinétique de son avion, pour rester rapide, maniable et apte à se repositionner, nécessite de la pratique. Cela peut se faire en prenant de l'altitude (accumuler de l'énergie potentielle de pesanteur ensuite exploitable en énergie cinétique) puis plonger pour gagner en vitesse. Les manœuvres et virages, inversement, font perdre de l'énergie, ce qui implique parfois de descendre pour en reprendre.
La coordination entre les pilotes et l'apprentissage de la communication radio au combat pour se faire comprendre rapidement et transmettre des informations claires était également travaillé avec attention. Il est capital en combat de toujours suivre de vue les adversaires, tenir informés ses alliés de leur position, sans non plus les saturer d'informations.

Et se firent finalement les exercices de coopération interarmées entre les forces terrestres et aériennes. Entre l'usage de la DCA combinée aux chasseurs pour intercepter l'aviation adverse, ou inversement des avions d'attaque au sol pour soutenir les blindés au combat, nombreuses étaient les combinaisons dans lesquelles se soutenaient mutuellement armée de l'air et de terre.
Les pilotes d'avion d'attaque au sol étaient formés à une très large panoplie d'armes :
-Le canon pour l'infanterie ou les véhicules légèrement blindés,
-Les bombes aérofreinées pour les bombardements en piqués (la bombe était ralenti pour laisser le temps à l'avion de redresser, autrement sa détonation pourrait l'endommager),
-Les bombes lisses larguées à plus haute altitude. Il y a également les variantes guidées voir planante pour accroitre leur portée effective,
-Les roquettes, toujours en appuie rapproché,
-Et finalement les missiles, que ce soit pour l'anti-blindé, mais aussi la "SEAD" (suppression des défenses anti-aériennes ennemies en français). La lutte contre la DCA se fait généralement avec des missiles anti-radiations, attirés par les sources d'émission radio.

En plus de l'appui rapproché et SEAD, les avions d'attaque au sol pouvaient aussi faire des frappes en profondeur. Une fois le ciel contrôlé (après avoir neutralisé la chasse et DCA adverse) ou en se faufilant à basse altitude, les bombardiers peuvent s'enfoncer dans le territoire adverse pour frapper des cibles stratégiques (centre de commandement, nœuds logistiques, bases militaires, centrales radar...).

Tels étaient les très nombreux exercices effectués avec l'armée de l'air tcharnoves, conjointement avec les forces au sol dans certains cas de figure. Il s'agissait de mettre au niveau le personnel sur les plans techniques, tactiques et stratégiques, chose faite avec succès.Mais cette opération d'envergure permettait également un rapprochement entre les pilotes tcharnoves et sylvois, ayant eu l'occasion de vivre et travailler ensemble un certain temps. Même médiatiquement, la communication accompagnant la chose témoignait de la proximité entre Sylva et Tcharnovie, aussi distantes qu'aient l'air les deux nations.
Ce fut évidemment un énième sujet de débat par les divers contestataires sylvois, abordant avec plus ou moins de justesse des sujets tout aussi variablement pertinents. Entre l'image militariste juste après l'implication indirecte dans la guerre du Kolcovo, l'implication plus générale dans les affaires de l'Eurysie de l'est, les coûts démesurés de toutes ces opérations : il y avait en soit beaucoup à dire et tout autant à critiquer au gouvernement sylvois par la même occasion.

L'une des plus grandes difficultés des exercices conjoints ne fut toutefois pas technique ou technologique, mais linguistique. Techniciens et pilotes sylvois devaient avoir été sélectionnés pour parler des langues communes, quitte à ce que ces formations ne servent qu'à entrainer les premiers instructeurs tcharnoves, qui transmettront au reste de l'armée de l'air le savoir-faire nécessaire.
Ce fut tout de même vue comme une opportunité d'élargir les domaines de compétence des sylvois présents pour apprendre (même à un niveau insuffisant pour le combat aérien) les rudiments d'un dialecte de Tcharnovie.

Cette capacité de parler le même langage aéronautique (puisqu'il s'agit de terme spécifique, et que l'on doit se comprendre très vite en combat) contribuait par ailleurs dans un cadre plus large à développer les capacités d'interopérabilité des armées sylvoises et tcharnoves. Les exercices opérés devaient à terme assurer l'habiletés des deux armées de combattre conjointement, sur le plan tactique et stratégique.
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Guerre civile à venir au Luminor, quel pourra être l'apport de l'aviation tcharnove ?

Alors qu'une rébellion prend forme au Luminor, partenaire de la Tcharnovie dans le cadre de l'UEE, les formateurs sylvois présents dans le cadre des dons d'aéronefs initialement dédiés à lutter contre la Loduarie se penchent déjà sur la question. Il s'agira d'étudier la situation, la forme que prendront les conflits et les réponses que pourra apporter l'armée de l'air Tcharnove (dans l'hypothèse où l'UEE réussissait à s'entendre quand elle est connue pour ne pas fournir d'assistance à ses membres en détresse).

Le premier constat déjà établi dans des analyses préliminaires de l'armée du Luminor font état d'une armée essentiellement centrée sur une infanterie légère avec d'importants moyens de projection, le tout essentiellement appuyé par une petite armée de chars d'assaut et quelques chasseurs. Il est difficile d'estimer quels moyens auront les rebelles et s'ils parviendront à piller des casernes du pays ou encore rallier à leur cause des unités militaires. Rien n'indique que la dernière possibilité puisse arriver, laissant présager des moyens limités en armement à ce que les insurgés pourront glaner : armes de chasse, de guerre issue de la contrebande, principalement du matériel d'infanterie avec des véhicules civils. Il est toutefois à noter qu'ont déjà été reportés des offensives et pillages de casernes de police. Il y a donc la certitude que les rebelles disposent que quelques armes légères et véhicules de maintien de l'ordre. L'emploi massif de cocktail Molotov a aussi été observé, mais pas celui d'armes de guerre.
La plus grande difficulté que rencontrera l'armée du Luminor concerne la situation sociale qui amène un important support envers les rebelles. Ils seront alors approvisionnés en vivres, médicaments et carburant pour mener leur lutte. À cela s'ajoute la présence de nombreuses ruines dans la région, constituant des repères potentiels particulièrement pénibles à nettoyer.
Paradoxalement, la masse d'infanterie sous-équipée en apparence ferait la force du pays, en lui assurant une présence solide et une importante capacité de surveillance, très adaptée au filtrage de rebelles et au blocage de leurs opérations. Il est bon de rappelé que dans une situation de lutte contre-insurrectionnelle, il est capital de ne pas se retrancher dans des bases mais bien d'imposer sa présence et empêcher la circulation et les actions de l'adversaire.

Et que pourra faire l'armée tcharnove à partir de tous ces éléments combinés à ses moyens pour appuyer les forces de Luminor ? Un premier constat est l'assurance que le ciel sera contrôlé par les loyalistes et soutiens du pays, grâce aux escadrilles de chasseurs bien pourvues. Même dans l'hypothèse où des aéroports composés d'habitants ou sympathisants d'Océana faisait sécession et se ralliaient à la cause communiste, ils ne seraient pas en moyen de mener la moindre offensive face à l'avantage numérique tcharnove. Il en va de même dans l'hypothèse où des blindés étaient contrôlés par les rebelles, ce seraient des cibles très vulnérables aux avions d'attaque au sol tcharnove.
Les choses se complexifieront au niveau du sol. Les rebelles adopteront certainement des doctrines de guérilla où ils pourront compenser leur faiblesse en affrontement conventionnel. Apparence de civils, dissimulation dans les villes, sabotages et piégeage favorisé aux combats de rue, il s'agit là de peu de situations où l'aviation peut sembler pertinente. Correctement formés et encadrés, les pilotes seront malgré tout capables de fournir un support sur deux points particulier :

-Le premier, capital dans tous les conflits et d'autant plus dans ce cas-ci, le renseignement. Le nombre d'appareils et l'apport d'avions ravitailleurs permettra aux tcharnoves d'assurer une présence constante dans le ciel et de patrouiller les lieux. Ce seront notamment les optroniques infrarouges (notamment présentes sur les avions d'attaque au sol, dédiés à la détection et verrouillage de cibles terrestres) qui permettront de surveiller les mouvements.
Les ingénieurs tcharnoves ont également eu l'occasion de travailler de concert avec ceux de Sylva pour personnaliser un de leurs avions de ligne et en faire ce que l'on pourrait qualifier d'avion AWAC improvisé. Il s'agit plus précisément d'en faire un appareil de renseignement, surveillance, acquisition d'objectif et reconnaissance, en complétant son avionique avec des radars, radios et optroniques (dans la mesure du possible) et en aménageant un porte de commandement dedans. L'aéronef combine alors à son autonomie des capacités de détection notables, en faisant un patrouilleur et coordinateur apte à mener de longues missions. Il sera alors possible pour le Luminor de combiner ces appareils à des avions d'attaque pour mener une surveillance constante du territoire et repérer les mouvements d'insurgés en dehors des villes.
L'interception de communications radios ou téléphoniques sera aussi possible par triangulation, pour potentiellement suivre les échanges entre insurgés et localisés leurs repères.

-Le second point où pourront s'investir les pilotes tcharnoves est évidemment le combat. La tâche sera relativement aisée en dehors des villes : une fois des camps ou convois de rebelles repérés, il s'agira simplement de les bombarder. Bombes guidées ou lisse à haute ou moyenne altitude, roquettes, canons et peut être dans une moindre mesure des missiles pourront être employés pour infliger de sévères dommages aux ennemis sans s'exposer.
Ce sera par contre un délicat exercice de coopération inter-armée dans le coeur des villes qui ne sont pas tombées où se cacheront les rebelles, d'autant plus en vu de l'absence d'exercices conjoints. C'est avant tout les forces d'infanteries du Luminor qui devront occuper le terrain, le tout en emportant une cartographie précise et du matériel de communication. Si des affrontements violents venaient à éclater dans des villes, avec la formation de barricades dans les rues ou les bâtiments, ce sera avec la coordination de l'infanterie et de l'avion de ligne improvisé en patrouilleur que seront désignées les cibles. Là alors, le commandement intégré dans l'avion de ligne pourra guider les frappes aériennes des avions d'attaque.

Des exercices sont déjà opérés par les formateurs sylvois auprès des pilotes tcharnoves, notamment pour cette seconde mission. Durant les entrainements, des unités d'infanterie équipées devront dans des simulations de combat opérer au repérage et à la transmission de cibles à l'aide de cartes. Ces manœuvres ne pourront pas se faire dans des situations parfaitement similaires puisque, pour des raisons évidentes, des villes ne sauraient être monopolisées par les troupes pour les former à l'utilisation de cartes. Ce seront donc des simulacres de villes dans des bases militaires qui seront érigées avec de l'aggloméré et des tentes, ainsi que des cartes imprimées à l'occasion. C'est de cette façon que se formera l'infanterie au repérage en ville en plein combat puis à la coopération avec le patrouilleur aérien.
C'est également l'occasion de relancer les exercices de frappes air-sol, que ce soit en appuie direct en piqué avec des bombes aérofreinées, ou en passage à moyennes et hautes altitudes, le tout en suivant les indications précises d'opérateurs au sol ou en l'air.

Existe aussi un cas de figure à venir, suivant une logique proche des entrainements actuels : que des villes entières tombent entre les mains des insurgés. Bien que pessimistes, ces situations seront paradoxalement plus simple à gérer avec des batailles plus conventionnelles (toujours dans un cadre asymétrique, mais troquant la guérilla à base de sabotage pour des combats de rue).
Les manœuvres seront dès lors semblables : une progression de l'armée de terre en communication directe avec l'aviation pour repérer et désigner les zones de résistance. Se coordonneront ainsi les deux armées pour progresser efficacement en neutralisant toute résistance.
Mais là où repose tout le cœur de l'entrainement des pilotes, sera dans sa capacité de se coordonner... avec une infanterie mal entrainée. L'infanterie légère du Luminor et l'absence d'exercices conjoints laisse craindre à un sérieux manque d'expertise dans les échanges radios et pas seulement avec l'aviation tcharnove, mais aussi l'artillerie et les blindés.

Les officiers sylvois craignent surtout l'abandon de la coordination simultanée des moyens en direct, très efficace mais nécessitant précision dans la communication et les frappes, au profit de manœuvres séquentielles plus simples à mettre en œuvre mais à la fois moins efficace et plus propice aux dommages collatéraux. Il s'agirait non pas d'avoir en même temps l'infanterie qui progresse avec des frappes de précision opérées par l'artillerie et aviation sous une étroite coordination par radio, mais d'avoir des phases bien distinctes de bombardement et de charge d'infanterie. Ce type de procédé serait déjà dommageable dans un cas de figure "simple" pour prendre d'assaut une ville par exemple, mais il serait d'autant pire pour occuper une agglomération et la purger des insurgés. Dans ce second cas de figure, la coopération étroite entre les avions pour le renseignement comme les frappes est nécessaire.
C'est d'ailleurs là que s'exprime une autre crainte forgée par les préjugés sylvois sur les eurysiens (et plus précisément les eurysiens centraux ou de l'est) : cette guerre sera systématiquement une boucherie, avec des villes rasées et d'importantes pertes civiles. C'est pour cette raison que les formateurs du Duché s'efforcent d'inculper une culture de la précision et des frappes chirurgicales aux pilotes, en espérant qu'ils la partagent aux autres armées de Tcharnovie puis de l'UEE.
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Bannière de Télé Information Kartvélie
Télé Information Kartvélie, Journal "La Matinale" avec Helen Shaburidze



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Bonjour à tous et à toutes, chers téléspectateurs,
Nous nous retrouvons en cette matinée pluvieuse du 16 septembre 2013 avec ce documentaire signé Mikheil Gruzinsky.
Ce documentaire va nous parler de cette organisation parfois oubliée, parfois méconnue des plus jeunes, la Rache et sa fondation en Kartvélie.


Drapeau officiel de la Rache
Drapeau officiel de la Rache

La Rache, organisation tantôt terroriste, tantôt paramilitaire, reste néanmoins très dangereuse et se répand rapidement vers plusieurs territoires.
Notamment en Kartvélie avec la Rache de Kartvélie, aussi appelée Union de Libération des Peuples en Kartvélie (U.L.P.K), dirigée par un certain Temur Gogolidze dit "L’épée des peuples".
Cette organisation en Kartvélie a été inscrite comme mouvement terroriste par le gouvernement, mais également comme hérétique par l'Église Kartvélienne.

Commettant plusieurs actions durant l'occupation communiste, à l'époque elle existait déjà et était soutenue par le peuple afin de se libérer du communisme. Cependant, à la fin de la guerre, l'organisation s'écroule du fait de la volonté de paix de la plupart de ses membres (14 500 membres en 1963 à entre 1 500 et 3 500 membres aujourd'hui).

Toutefois, elle est toujours présente en Kartvélie dans les montagnes du Saïdan situées au sud de la Kartvélie.
Ces montagnes ont abrité depuis la création de la branche kartvélienne de la Rache cette dernière à l’Église Saint Ivane située à son sommet.
Il y a deux semaines, nous vous rapportions que le gouvernement avait tenté de reprendre la montagne,
sans réel succès puisque celle-ci reste en majorité contrôlée par la Rache qui occupe toujours des villages.
Seul résultat : 9 morts du côté de la Rache et 4 militaires gravement blessés pour le groupe dépêché sur place.

Le gouvernement s'est encore une fois exprimé sur ce sujet, réaffirmant la volonté d'engager plus de moyens afin de reprendre possession du territoire montagneux.
Sur place, les militaires rapportent que des bunkers sont répartis sur toute la montagne, ainsi que des tranchées, des barbelés, et des pièges anti-personnel et anti-char.
C'est pourquoi la reprise de celle-ci sera longue.

La question à se poser est comment de telles ressources, comment de telles armes et comment de telles technologies ont pu se retrouver là-haut sans se faire remarquer.
La police soupçonne un réseau de tunnels souterrains ainsi qu'un passage clandestin à destination de l'Ouest où se trouve la Tcharnovie,
Tcharnovie, mère patrie de la Rache.

Le gouvernement appelle les habitants du sud de la Kartvélie à une extrême vigilance et à signaler des comportements suspects afin d'aider les forces de l'ordre qui seront mobilisées toute la journée.

Militaires Kartvéliens en cérémonie devant la montagne du Saïdan
Militaires Kartvéliens en cérémonie devant la montagne du Saïdan

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Merci à Mikheil Gruzinsky pour son documentaire.
Un format court afin de mieux comprendre les enjeux de la Rache en Kartvélie.
En espérant que ce documentaire vous ait plu,
Nous vous remercions pour votre attention.
C'était Helen Shaburidze avec la chaîne Télé Information Kartvélie, TIK.


Télé Information Kartvélie, TIK
Journal "La Matinale" consacré à la Rache
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Encore un conflit interne chez un membre de l'UEE ! L'aviation Tcharnove pourra-t-elle servir ?

Alors que plusieurs experts politiques et militaires sylvois s'étaient attendu à ce que les avions cédés à la Tcharnovie soient employés au Luminor, voilà qu'explose soudainement au Rus've une autre guerre civile, énième plaie marquant l'UEE. Les combats s'étaient caractérisés par deux points : ils étaient essentiellement urbains selon une doctrine typique de ce genre d'affrontements à base d'embuscades et escarmouches, et ils étaient d'une violence exceptionnelle.
Ce deuxième point avait une importance notable, les insurgés se démarquant par une détermination et une cohésion inébranlable, alimentés par des années d'austérité et saupoudré d'un enthousiasme un peu trop prononcé du gouvernement pour y répondre avec violence. Les rebelles se faisaient massacrer, amenant naturellement à un renforcement de l'opposition, aubaine pour la Rache qui ne manqua pas de tirer son épingle du jeu pour obtenir ses propres résultats. Il y avait donc deux issues possibles avec la direction actuelle : soit le peuple finissait par être brisé, au moins sur le moment, et la guerre civile prendra fin, soit la contestation allait se propager avec l'horreur jusqu'à ce que le gouvernement perde définitivement le contrôle.

Toutes ces informations arrivèrent enfin aux formateurs sylvois et à leurs responsables, qui devait alors prendre plusieurs décisions : le Duché devra-t-il être indirectement complice des actions du gouvernement du Rus've si la Tcharnovie décidait de s'impliquer dans le conflit ? Quelles seront les limites définies sur l'utilisation des avions ? Rappelons que les aéronefs (et DCA quelque peu oubliées) devaient originellement servir à contrer les expéditions aériennes de la Loduarie en Okaristan (actuellement Kolcovo), avant que ne prenne subitement fin la guerre. La précipitation sylvoise encore critiquée jusqu'à présent, avait manqué de définir des clauses d'engagements claires. Il restait pour seul contrôle des appareils la nécessité pour la Tcharnovie de se fournir en pièces détachées et munitions auprès de Sylva, Caratrad et Miridian (un enfer logistique absorbé par l'organisation ducale). Il restait donc possible pour le Duché de pouvoir taper du poing en cas d'excès sur l'usage de ses appareils, en faisant jouer de ses relations pour que l'armée de l'air tcharnove soit à terme privé des appareils fonctionnels et doivent se contenter de ceux d'avant l'Okaristan.

Mais si Sylva peut décider de sanctionner la Tcharnovie en cas de manquement, quels seraient lesdits manquements qui justifierait ce genre de réprimandes ? Tout simplement le massacre de civils et plus généralement le soutien de toutes formes de dictatures violente. Que ce soit par réputation, principes moraux ou intérêts, Sylva refusait de soutenir toutes formes d'autoritarismes, se manifestant dans ce cas si par la violence employée par le gouvernement du Rus've. Était dès lors purement et simplement interdit que les appareils cédés par Sylva puissent servir à des frappes indiscriminées sur des populations civiles, le Duché exigeant au contraire d'accompagner ces opérations par l'intermédiaire de ses formateurs. Précision dans le renseignement et les frappes étaient le maitre mots des forces aériennes du Duché. Le largage de bombes thermobariques contre la Rache ou les Libérateurs de Paradizna était approuvé et même encouragé, mais ce n'était pas le cas des dommages collatéraux qui pourraient déborder sur les civils.

Et tout de suite, les appareils sylvois semblait perdre en intérêt s'ils ne pouvaient se contenter de tapisser de bombes des quartiers entiers, d'autant plus quand les terroristes se dissémineront systématiquement parmi les habitants. Chaque dommage collatéral nourrissant après tout le mouvement de rébellion, il est primordial de les éviter. Donc à l'instar de ce qui était enseigné aux pilotes tcharnoves pour opérer en Luminor, c'est avant tout sur le renseignement aérien que primeront les prochains exercices conjoints avec Sylva. Les objectifs : observer depuis le ciel avec des avions de surveillance les mouvements et les communications radios, en coordination avec des services de renseignements humains (agents sur place, indicateurs, patrouilles) et numériques (communication internet) de façon à rapidement identifier et tuer dans l'oeuf les prochaines interventions rebelles qui pourraient avoir lieu. Il était également possible de maintenir une présence permanente d'avions d'attaque au sol prêt à intervenir, en les faisant se relayer et en les ravitaillant en vol pour accroitre leur autonomie. Cette organisation permettrait de perpétuellement disposer d'une force de surveillance et intervention en complément des armées de terre du Rus've, si la Tcharnovie s'engageait dans le conflit.
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