21/02/2015
17:34:57
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Présentateur Yamada Kinji -
Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous nous retrouvons ensemble en cette soirée historique sur le plateau du Galactique avec en notre compagnie, mademoiselle la Grande Déléguée Duan Song, bonsoir mademoiselle Duan.

Duan Song - Bonsoir cher monsieur Kinji.

Yamada Kinji -
Ce soir, c'est le résultat d'une semaine d'appel au vote pour répondre au référendum soumis par votre gouvernement au peuple, approuvez-vous oui ou non cette nouvelle constitution ? Alors le oui l'a largement emporté, mais le peuple semble s'être lassé des révolutions, des grands coups d'éclats et des grands changements. Nous sommes allés en interrogés, un reportage de Asano Oharu.

Changement de lieu, se succèdent des plans dans la rue avec Asano Oharu qui interroge des passants.



Asano Oharu - Bonjour madame, que pensez-vous de la nouvelle constitution.

Première passante - Elle est... elle est pas mal. C'est une constitution fédéraliste, démocratique avec des touches de socialistes. C'est bien.

Asano Oharu - Vous n'avez pas l'air convaincu madame.

Première passante - Bah, c'est bien beau une nouvelle constitution, mais là depuis l'indépendance, c'est n'importe quoi. Élections démocratiques, guerres civiles, dictature, intervention militaire, nouvelle constitution, nouveau régime. On est fatigué quoi. On aimerait bien reprendre notre souffle. Les idéaux socialistes, révolutionnaires, très bien, mais on aimerait bien avant tout retrouver un niveau de vie correct, car là, c'est de pire en pire.

Changement de plan.


Asano Oharu -
Excusez-moi de vous déranger, monsieur. Que pensez-vous de la nouvelle constitution ?

Deuxième passant - Oh, vous savez. Moi, j'ai voté pour parce que je veux mettre fin au bordel ambiant hein. J'espère que cette fois-ci c'est la bonne, on est tous épuisés par ces années sombres qu'on a vécu.

Changement de plan, retour sur le plateau.


Yamada Kinji - Eh bien, mademoiselle la Grande Déléguée, nous observons un certain ras-le-bol de la population qui aspire aujourd'hui à la paix et à la stabilité. Pensez-vous que cette nouvelle constitution peut apporter cette paix et cette stabilité ?

Duan Song - Je l'espère, je ne peux pas vous dire décemment et personne ne rédige une constitution avec l'idée de déstabiliser notre pays pour le faire régresser. Avec cette constitution, nous avons créé l'appareil permettant d'arriver à la stabilité, mais cela dépendra du peuple et de la politique des États fédérés. En réalité, e gouvernement central n'a que des pouvoirs limités. Nous avons gommé une partie des articles socialistes de l'ancienne constitution pour n'en garder qu'un central, car je crois que, la population est trop divisée pour instaurer une véritable idéologie d'État. Nous sommes désormais un État social, mais le socialisme sera à l'appréciation des gouvernements qui seront élus. Nous avons également opté pour le fédéralisme parce que nous avons des ethnies, religions et langues diverses et multiples dans notre pays et l'absence de considération de cela, notamment à cause de la colonisation, à fait que des tensions sont apparues. Je pense que nous avons à présent toutes les clés en mains pour nous réaliser.

Yamada Kinji - Ne pensez-vous pas que vos doutes et vos zones d'ombres ne sont pas des déclarations qui peuvent entacher la confiance de vos électeurs ?


Duan Song - Je vais être cent pourcents honnêtes avec vous, je n'ai plus de carrière politique, du moins à la tête de l'État ou dans un gouvernement. Je savais qu'en prenant la décision d'une nouvelle constitution, je procédais à un suicide politique, mais il fallait bien que quelqu'un endosse ce rôle. Je suis trop marquée politiquement et le manque de communication autours de notre projet n'a pas arrangé cette situation. Je ne me présenterai pas, je sais que je ne trouverai pas grâce aux yeux des électeurs.

Yamada Kinji - Houa, vous êtes si fataliste et résignée ?

Duan Song - Je ne suis pas naïve, on va dire. J'estime mon mandat bien chargé et suffisamment rempli. Il est temps pour moi de passer la main.

Yamada Kinji - Bien, merci d'avoir répondu à nos questions, bonne soirée à vous.

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Note HRP
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Military Daily est un journal portant sur les questions militaires dans le monde. Plutôt neutre dans sa rédaction, il s'intéresse aussi bien à l'aspect national du militaire qu'à l'international.


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Dans quel état la Commune laisse-t-elle l'armée à la nouvelle Fédération ?


Alors que le changement de constitution est acté et que les autorités de la Commune* travaille à la transition et à l'organisation d'élections, dans quel état sont les forces armées laissées par l'ancien régime ? [15/05/13]
*surnom donné au régime communaliste précédant
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Il y a environ trois semaines, une nouvelle constitution rédigée par le gouvernement de la Commune se maintenant par des décrets exceptionnels a été voté et approuvé par référendum. Le gouvernement a mal communiqué sur le projet de nouvelle constitution et a dévoilé tardivement cet objectif. Dans cette période de contestations alors du gouvernement Duan, l'hostilité a grandi et la cheffe d'État encore en poste pour quelques semaines seulement a déclaré "je n'ai plus de carrière politique [...] à la tête de l'État [...], je procédais à un suicide politique, mais il fallait bien que quelqu'un endosse ce rôle." La manière dont ce changement politique a été fait est discutable, cependant, le gouvernement Duan a-t-il réussi à créer une armée nationale ? Nous allons essayer d'y répondre.

Pour commencer, regardons ce qui parle le plus, les effectifs militaires. À l'indépendance, le pays n'avait que 10'000 soldats permanents et à la fin de la dictature 10'000 conscrits supplémentaires. Aujourd'hui, notre armée permanente qui sera désormais l'Armée Fédéral dispose de 54'000 soldats. Les effectifs fédérés se portent au nombre de 28'716, soit au total 82'716 soldats. Ce qui fait pour l'Armée fédérale un taux de militarisation de 1.01% et de 0.54% pour les forces fédérées, soit 1.55% au total. Ces effectifs sont conséquents pour un pays de notre envergure et sont assez larges de manière globale. Nous notons donc un certain accent mis sur le recrutement par le gouvernement communaliste, ce qui est un très bon point.

Cependant, c'est sur les prochains points que la situation est moins bonne. Attardons-nous sur l'armée de terre. Premièrement, les armes d'infanteries sont vieilles et peu technologiques, allant de première jusqu'à la quatrième génération, là où par exemple le Negara Strana a des armes de septième et neuvième génération. Malgré tout, cela reste mieux que nos voisins iskandrians, vanayrais et astyarites. Ensuite la motorisation, l'armée ne dispose que de 22 transports de troupes blindés, 25 véhicules de combats d'infanterie, 100 véhicules légers tout-terrain et 25 camions de transports. Cela ne suffit à peine à transporter d'un millier de soldats, soit 1.8% de l'armée fédérale. La situation de la motorisation est donc alarmante et nécessite des projets urgents de la part du futur gouvernement. Ensuite l'artillerie. L'armée ne dispose que d'artillerie dite de campagne avec 50 canons tractés, 50 mortiers tractés et 50 canons antiaériens. Une faible mobilité de notre artillerie nous oblige actuellement à n'avoir que peu de pièces d'artilleries mobilisables pour être transportées, ce qui couplé au problème de mobilisation réduit considérablement notre puissance de feu. Le reste est donc installé à des positions stratégiques.

L'armée de l'air quant à elle est quasiment inexistante avec un avion de chasse des années 40/50, quatre hélicoptères légers polyvalents et cinq hélicoptères de transport moyen de la même époque. Autant dire que notre armée sur ce point n'a rien à opposer à de potentiels ennemis. Il en est de même en vérité pour notre marine qui ne possède que deux patrouilleurs, neuf vedettes et un sous-marin faiblement technologique.

En conclusion, le Mokhaï a les effectifs et la volonté politique de devenir une puissance militaire importante dans sa région afin de se construire une image et une crédibilité à l'international. Cependant, le manque de moyens le handicape fortement. L'armée de terre était et restera sûrement le principal objectif des forces armées pour un certain temps et l'armée de l'air ainsi que la marine seront sûrement laissées de côté jusqu'à ce que le nouvel état-major juge l'armée de terre suffisamment développée.

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Présentatrice Takagaki Kiko - Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous nous retrouvons ensemble aujourd'hui pou parler de ce séisme diplomatique et politique qu'est la conférence de Lyonnard. (prononce de manière déformée avec un fort accent japonais) Avec nous, nous avons l'honneur d'accueillir Nguyen Xuân Hãn, spécialiste de la géopolitique eurycommuniste et communiste de manière général originaire du Jashuria. Bonsoir monsieur Nguyễn !

Nguyen Xuân Hãn - Bonsoir chère Kiko.

Takagaki Kiko - Pour remettre dans le contexte, la Loduarie est une dictature communiste eurysienne connue pour son bellicisme, son militarisme et ses régulières, défaites militaires comme lors de la guerre du Kronos, la guerre de Cherchérie, la guerre du Mokhaï et la semi-défaite de l'Okaristan. Malgré ses défaites nombreuses et cuisantes, le régime Geraertien de son dirigeant se maintient grâce à l'armée représentant une part immense de son économie, de son budget et de ses dépenses. La diplomatie douteuse de la Loduarie a tenté d'être améliorer par l'instrumentalisation de faits erronés et de faux bons sentiments. L'état de mort cérébrale dans laquelle se trouvait l'UNCS était tel que seul la Loduarie a voté et à prise la décision de dissoudre l'alliance qui n'avait semble-t-il plus de représentants actifs de la part des autres pays. Cependant, cette dissolution n'est pas un saut dans le vide total, car le régime autoritaire de Lyonnard avait déjà commencé des tractations au sujet d'une nouvelle organisation regroupant l'ensemble des mouvements politiques de gauche dans le monde. Actuellement, le sommet de création est en cours, mais rien n'est sûr quant à son aboutissement. Pas moins de 36 nationalités sont présentes, que ce soit en représentations officielles des pays ou simplement des partis. Alors monsieur Nguyen, quelles sont les raisons de la dissolution de l'UNCS et de l'organisation de ce sommet ?

Nguyen Xuân Hãn - Eh bien pour commencer, comme tu l'as dit, la diplomatie Loduarienne est plus que douteuse. Elle fourre son nez partout où elle le peut pour, vous me passerez l'expression, foutre un bordel tcharnovique aux quatre coins du globe ! En dissolvant l'UNCS tout d'abord, elle assume la mort officielle de l'Union des Nations Communistes et Socialistes dont elle était le seul membre "actif". Elle coupe potentiellement les ponts avec les parties nécrosées aussi de l'arbre communiste, ce qui la rend plus libre de ses mouvements pour un moment. Ensuite, la fondation d'un tel projet, une initiative d'une telle ampleur portée par la Loduarie, premièrement, est un coup de communication énorme. "La Loduarie qui fédère autours d'elle les mouvements d'obédiences de gauches". Cela sert un projet beaucoup plus vaste de cet État qui est de se rendre acceptable auprès de la scène internationale, on y reviendra tout à l'heure, et dans un second temps cela sert à renforcer la position de la Loduarie dans le concert des nations communistes et socialistes. Elle veut s'imposer en leader. C'est aussi l'occasion de dire au monde entier et notamment à l'Organisation des Nations Commerçantes, éternelle rivale et puissance ascendante sur la Loduarie, et l'Organisation des Nations Démocratiques, nouvelles menaces de taille pour Lorenzo. La Loduarie n'avait pas prévu l'avènement d'une organisation aussi dynamique a ses portes et ayant les capacités de rattraper les plus grandes puissances de ce monde en peu de temps si ce n'est déjà le cas actuellement, et cette initiative fait partie des réponses que la Loduarie essaye de donner face à cette menace.

Présentatrice Takagaki Kiko - Oui, on voit toutes les ambitions mal dissimulées de ce régime totalitaire. Quelles sont les chances d'aboutir de cette rencontre et les conséquences que cela peut avoir pour la Loduarie et le monde ?


Nguyen Xuân Hãn - Les chances d'aboutir sont incertaines et à vrai dire, on n'en sait rien. Il faut déjà prendre en compte que les nations présentes ont faites des efforts considérables pour arriver à accepter des discussions de cette ampleur. Soit, l'on peut croire à un réel intérêt et à un enthousiasme de ces nations dont le Mokhaï fait partie, je tiens à le rappeler. Soit les nations présentes veulent se servir de l'évènement comme une tribune pour leurs propres préoccupations et, ou, sont sceptiques, mais encore ayant un espoir que la Loduarie puisse être à l'origine d'une idée intéressante. Cependant, le contexte est extrêmement tendu. La guerre en Communaterra laisse le monde retenir son souffle, le début de guerre civile à Velsna, le changement de régime du Mokhaï, du Pharois et la mort de certaines nations communistes historiquement proches de la Loduarie. L'ascension de l'OND, la guerre au Prodnov et au Kronos font que les sources de conflits sont nombreuses et que le risque de dérapage et engueulade soit fort. Sans compter que certains pays sont des billes en diplomatie comme la Translavya qui se vente de son modèle en clamant à qui veut l'entendre qu'elle est un paradis sur terre, qu'aucun pays ne fait mieux qu'elle et que "sans orgueil, je vous invite à adopter notre modèle qui est la parfaite vérité et la société la plus aboutie". Non, Translavya est un pays de dégénéré où tuer n'est pas illégal et où même la loi n'existe pas. Leurs beaux discours ne changent rien à la perception des autres nations en dehors de la comique Communaterra qui ne sont pas dupes et savent le pays au bord de l'effondrement dans un avenir certain plus ou moins proche. On pourra aussi citer l'Astérie qui est connue pour son franc-parler, mais qui fait tout de même des efforts et qui n'atteint pas la bouffonnerie d'autres pays.

Concernant les conséquences, en cas d'échec, c'est un message de faiblesse de la gauche qui est envoyée à l'OND et l'ONC mais surtout une défaite terrible pour la Loduarie qui verrait ses efforts diplomatiques réduits à néant. Comme je l'ai dit tout à l'heure, la Loduarie tente de se construire une image de nation fréquentable. Elle cherche à banaliser son bellicisme et ses crimes par dizaines, adoucir sa réputation pour que certains pays acceptent de traiter avec elle. La Loduarie est un bloc de sel qui bave et transpire d'amertume et de revanchisme à cause des défaites infligées par l'ONC. Par contre, en cas de réussite, les socialistes et communistes montrent qu'ils sont toujours là et que l'OND et l'ONC n'ont pas le champ libre pour leurs actions. Ce serait un coup politique majeur, mais aux conséquences réelles minimes, car je vois mal une trentaine de pays réussir à mettre en place une organisation totalement fonctionnelle avec autant de divergences idéologiques, les tensions internes et les intérets, parfois opposés. Un pacte militaire serait hautement improbable par exemple. Les conséquences seraient donc lourdes sur l'opinion publique à court et moyen terme, mais en soi, elles ne renverseront pas la table et ne rebattrons pas complètement les cartes de la géopolitique mondiales comme a pu le faire l'OND à sa création, bien que de nombreux doutes avaient été formulés suite à la création de l'UNIL qui n'avait strictement servi à rien.

Présentatrice Takagaki Kiko - Très bien, je vous remercie pour ces analyses complètes et éclairées qui vont permettre à nos spectateurs de mieux comprendre les enjeux de cette situation, nous vous retrouvons après une page de pub, passé une très bonne soirée.

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Pe-News

News of Pegaha


Quel avenir pour le Pegaha ?


Après la victoire écrasante de Rajan Barigai et de son parti, le Parti Populaire Pashgaar, comment peut-on envisager l'avenir du nouvellement créé État du Pegaha dans un Mokhaï incertain.

Après une réforme complète du pays qui fit passer le Mokhaï d'une confédération de communes jugée trop complexe et qui n'aurait pu se réformer et apporter les réponses attendues au problème du jeune pays, la mise en place d'une république fédérale a été actée après la rédaction d'une constitution et d'un référendum. Cette république est présentée comme une solution aux tensions culturelles et ethniques sans fragmenter encore plus le territoire. En effet, aucun groupe ethnique, linguistique et culturel réellement majoritaire se démarque dans le pays. À l'origine peuplée majoritairement par l'ethnie Pashgaar et sa civilisation, les populations locales ont été peu à peu remplacées d'abord par une immigration massive d'individus "cathayens", d'origine burujoises, tahokaises, ushong, fujiwan, stranéeenes, jashuriennes, wanmiriennes ou encore lingoises. Ce sont des populations orientales et sudistes du Nazum qui se sont installées massivement pour diverses raisons comme la présence de terres fertiles, l'emplacement pour le commerce, mais aussi des guerres et tentatives de colonisation.
Dans un deuxième temps, c'est la Youslèvie puis l'Empire du Nord qui colonisèrent la région et y apportèrent de la main d'œuvre occidentale, mais aussi nazumi venant de pays cités plus haut. Du fait de ces différentes périodes de grands mouvements de population, l'ethnie Pasghaar ne fut plus majoritaire et aujourd'hui la proportion entre les ethnies est plutôt similaire. On estime actuellement à 1 million le nombre de locuteurs du coréen, 1.3 de linglois (~chinois), 1 million de locuteurs du mokhaïais, dialecte nippon quasi identique au tahokais et proche du fujiwan, 1.2 million de pashgaarii (hindis), 900'000 nohords (français) et le reste se compose de locuteurs de langues slaves, levantines et autochtones entre autres, à savoir que les mokhaïens ont pris l'habitude de maitriser plusieurs langues du fait de cette diversité. Presque tous parlent nohord, environ 70% savent parler mokhaïais et 58% linglois.

Cette diversité a donc mené à de nombreux problèmes qui tentent d'être résolu par la fédéralisation du pays. Pour en revenir aux résultats des élections au Pegaha, la tendance est assez nette. Le parti vainqueur et de loin est le Parti Populaire Pashgaar. Celui-ci, via son candidat Mohun Sharma a obtenu la présidence de l'État. La question pour beaucoup de personne a été, pourquoi ce n'est pas Rajan Barigai qui s'est présenté à la présidence pegahienne ? Tout simplement, car son parti aspire à le placer en tant que Premier Ministre, rôle encore plus important dans notre État que celui de président. Le PPP a fait campagne sur un aspect bien précis, l'identité culturelle. C'est un parti nationaliste et fermement ethnique. Sa campagne s'est faite sur la peur du remplacement des populations originelles et sur la volonté d'un État puissant pour les pasghaars où celui-ci renouerait avec les traditions culturelles de cette ethnie. Et ce pari a été concluant pour le PPP qui a remporté la présidence dès le premier tour et une belle majorité à l'Assemblée, l'acquittant de devoir former un gouvernement et une majorité de coalition.

Avec les mains libres, il est certain que le PPP va s'engager tous azimuts à l'application de ses promesses de campagnes. La question est qu'elles seront les priorités, les chances de succès et les problèmes qui vont se poser. Dans son discours à l'annonce des résultats, Mohun Sharma a déclaré avoir "l'intention de proposer et soutenir Rajan Barigai au poste de premier ministre" et que celui-ci "mènerait à bien les politiques promises par le PPP". Les mesures phares ont été rappelées durant ce discours. Le PPP a comme priorité absolue "la construction d'une économie viable et pérenne qui nous permettra de rattraper notre retard économique sur les autres États", la mise en place d'une "éducation traditionnelle qui permettra de former nos nouvelles élites qui ne s'éloigneront pas des racines de notre terre et ne se soumettront pas au moule occidental", la formation d'une "armée puissante capable de s'imposer seule ou en coordination avec celles des autres États de la République", ainsi que "des politiques sociales et d'emploi afin de sortir notre population de la misère et du chômage".

Des pistes nous ont été données quant aux moyens pour y arriver, bien que l'essentiel sera annoncé lors du discours d'investiture de notre futur premier ministre. Économiquement, le PPP penche vers un équilibre agriculture-industrie qui devra se construire par l'importation de machineries agricoles plus modernes, la formation d'ingénieurs et l'expertise de ceux de futurs alliés et l'exploitation à plus grande échelle des ressources naturelles. On peut supposer de grandes campagnes de recrutement pour éduquer la plus grosse population du pays et l'aide d'ordres religieux pashgaars pour cela. Et enfin le développement d'une industrie militaire nationale, mais aussi pourquoi pas l'achat de matériel militaire en fonction de la réussite des projets économiques du PPP.

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Mohun Sharma a droite et Rajan Barigai a gauche durant une réunion du PPP
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コミュナード


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La Première Ministre Chen Lin rencontre les grévistes


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Chen Lin, Première Ministre de la Commune Libre de Ghaliya s'est rendue dans une usine pour rencontrer les grévistes ayant cessé le travail depuis l'annonce du référendum. Celui-ci a été rejeté et le gouvernement fédéral a donc suivi l'opinion populaire, mais certaines revendications n'étaient pas directement liées à la diplomatique avec l'ancienne métropole coloniale. En effet, parmi les revendications des grévistes s'en trouvaient certaines concernant les réformes découlant de la nouvelle constitution. La formation d'armées par État et la transformation de l'économie en économie de marché. Même si le gouvernement fédéral n'a pas encore présenté ses projets, il semble que les communistes de Ghaliya soient prêts à prendre les devants. La Première Ministre Chen qui doit faire son discours de politique générale dans deux jours, est allé au contact des grévistes d'une entreprise d'électroménager.

Celle-ci a rencontré les représentants syndicaux qui lui ont exposé les revendications des ouvriers. Selon Du Lei, délégué syndical, "Nous ne voyons pas l'intérêt de former des armées par pays. Le gouvernement fédéral perd en autorité et laisse la porte ouverte à des conflits militaires entre les pays. Sans compter que cela réduit les moyens de l'armée fédérale et donc les moyens de la Fédération sur le plan international. Seuls des gardes nationales devraient exister pour la défense des États fédérés." La ministre a répondu à cela que "laisser aux États disposer de moyens militaires offensifs met en danger l'idéal communiste et socialiste prôné par Ghaliya et Yuanwei et laisse libre cours aux dérives des conservateurs nationalistes pashgaar et aux libéraux de Saya. Nous soutiendrons des discussions entre les États et le gouvernement fédéral concernant la mutualisation des armées sous la bannière fédérale." Visiblement rassuré par cette déclaration, le délégué a tout de même continué sur les questions économiques : " Nous les ouvriers, on s'est habitué au système mixte qui a été mit en place. Pas une économie totalement sous contrôle de l'État, mais les coopératives qui nous ont permis de remettre un peu sur pieds notre économie. On a peur de repasser dans un système capitaliste qui enlèverait les acquis sociaux qu'on a gagnés."
La Première Ministre s'est voulue rassurante en déclarant que "chaque État conservera l'économie qu'il jugera la meilleure pour lui et nous défendrons dans la Commune une économie communiste qui mettra en priorité les travailleurs plus que la productivité. C'est à nous aujourd'hui de montrer la supériorité morale de notre système."

Elle a continué les échanges et a visité l'usine avant de repartir. Les ouvriers se sont dits rassurés par la Ministre et ont apprécié "l'écoute dont elle a fait preuve".
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Rétropédalage de la Fédération ?


Avec le changement de constitution, des armées propres aux États ont été crées, mais cela semble aujourd'hui remis en question. Qu'en est-il vraiment ? [18/12/13]

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Xue Zheng, Secrétaire à la démocratie citoyenne du gouvernement Hatomi

Le changement de constitution qui fit entrer le pays dans un système fédéral, a conduit à la création d'une armée fédérale ainsi que d'armées propres à chaque État fédéré. Il s'en est suivit une répartition des sites de productions militaires ainsi que du matériel et des effectifs. Cependant, à l'occasion du récent référendum sur la question d'un rapprochement avec l'ancienne métropole coloniale, l'Empire du Nord, des manifestations ont éclaté. Les citoyens couvaient plusieurs inquiétudes au sujet de certaines zones d'ombres et cette question a mis le feu aux poudres. Ces manifestations eurent comme thèmes principaux le refus d'un rapprochement avec l'Empire, l'incertitude quant à l'évolution de la nature de l'économie du pays et la constitution des armées propres aux États.

Il y a quelques jours, le Secrétariat d'État à la démocratie citoyenne a publié une partie d'un document adressé aux présidents et présidentes fédérés et leurs premières et premiers ministres, au président et premier ministre fédéral, aux ministres de la Défense, de la république et des États et enfin aux présidents et présidentes des commissions parlementaires à la défense des États et de la République. Ce document du Secrétariat a été rédigé par la secrétaire d'État en personne conjointement avec plusieurs représentants de la Cour Suprême Fédérale, du Commissariat Citoyen Supérieur (CCS), organisme indépendant du gouvernement chargé de rendre compte de l'avis du peuple sur divers sujets, de surveiller que l'action des institutions soit conforme à la volonté et l'intérêt populaire, et être consulté par diverses entités pour porter conseil. À cela s'ajoute la commission de coordination militaire fédérale (CCMF) chargé de coordonner les actions et politiques militaires des États et de la République et le Commissariat Fédéral à l'Expression Citoyenne (CFEC) chargé d'organiser les débats citoyens, la libre-expression de ceux-ci, de donner des moyens d'expression et de synthétiser les aboutissements des débats pour sonder l'opinion.

Tous ces organismes démocratiques, pour certains indépendants du gouvernement, ont mené un travail de sondage, consultation et synthétisation de l'opinion populaire sur la question, afin d'apporter des bases de réflexion au gouvernement sur la question, mais nous pouvons y voir une sorte de fronde, d'autonomie du Secrétariat arraché au gouvernement puisque celui-ci a formulé un avis sur la question, a formulé des solutions au problème et a pris l'initiative de ce rapport. Le gouvernement qui aurait peut-être voulu éviter la question pour le moment se voit contraint par l'une de ses émanations se révélant être un électron libre, de discuter de ce sujet. Le Secrétariat l'a placé au centre du débat public et avec sa publication partielle, le gouvernement fédéral ne peut pas faire la sourde oreille.

Dans l'hypothèse où l'armée serait réunifiée, quel avenir pour celle-ci ? L'armée réunifiée a un haut potentiel. Le pays dispose d'effectifs très bons au vu de sa situation politique, économique, mais aussi de sa démographie. Un certain manque d'armes d'infanteries existe selon les informations accessibles, il faut espérer que le gouvernement ait prévu de remédier à cela. Le Mokhaï est dans une région relativement instable et au paysage économique moribond, ce qui permet aux manques de moyens du pays à allouer à l'armée d'être minimisé. Mais si la Fédération souhaite se doter d'une véritable force, il lui faut accorder plus de moyens à celle-ci. La flotte fédérale tient dans un mouchoir de poche avec deux patrouilleurs et un sous-marin, ainsi que quelques vedettes. Concernant l'aviation, un aéronef et moins de dix hélicoptères, autant dire que ce n'est pas reluisant. Notre connaissance du matériel terrestre est peu précise, mais les rapports font état d'un cruel manque de blindés et de véhicules pour déplacer les troupes.

L'avenir d'une armée réunifiée ne passera que par des investissements massifs. Que cela soit par de la production nationale ou de l'achat à nos alliés, notamment le Grand-Kah. L'avenir de celle-ci passe aussi par le développement du réseau diplomatique pour accompagner son développement. Dans l'immédiat, il est clair que le pays n'a aucunes ambitions militaires sinon celle de se protéger de potentielles attaques extérieures et sécuriser son environnement proche pour prospérer. Des moyens de projections massifs ne sont donc pas nécessaires à courts et moyens termes. L'aspect donc défensif sera sûrement priorisé, cela passera donc par de l'antiaérien, une meilleure artillerie, le développement de la dissuasion liée aux missiles et leur dispositif, ainsi que d'une flotte de protection de nos côtes et de notre environnement restreint.

Il est possible de voir le pays nouer des liens plus étroits avec des voisins sur la question sécuritaire, car n'étant pas isolationniste, la coopération est une aussi une solution. Sur le sol du pays se trouve encore des forces kah-tanaises et des forces stranéennes, ce qui assure une certaine sécurité pour le pays. À l'avenir, bien que nous puissions penser que le pays veuille obtenir une certaine indépendance en termes de défense, l'expertise kah-tanaise et stranéenne sera important dans le développement de l'armée.
En conclusion, si le pays réussit à relancer une croissance importante de son économie et donc de ses moyens pour les politiques fédérales, il est possible que celui-ci joue un rôle de plus en plus important dans la région et que ses forces armées tirent leur épingle du jeu dans l'environnement géopolitique et économique tendu de la mer Blême. Mais pour cela, il faudra d'abord rétablir une situation prospère de manière durable et régler les impératifs du pays avant ainsi qu'avoir la volonté politique de se développer militairement.
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Federal Indice


https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Ghaliya :

PIB : 33.75 milliards de $ (25% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 16.4%
Population : 800'180 (13.5% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 7.88%
PIB/habitant : 42'178$ (en hausse)
Densité de population : 468.8 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1000

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Yamatoro :

PIB : 19.8 milliards de $ (14.7% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 13.8%
Population : 1'114'325 (18.8% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 10.4%
PIB/habitant : 17'768$ (en hausse)
Densité de population : 60.8 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1000

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Sunjin:

PIB : 30.9 milliards de $ (22.9% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 22.13%
Population : 1'309'925 (22.1% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 10.2%
PIB/habitant : 23'589$ (en hausse)
Densité de population : 98 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1000

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Pegaha :
PIB : 20.2 milliards de $ (14.9% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 27.9%
Population : 1'481'815 (25% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 11.51%
PIB/habitant : 10'662$ (en baisse)
Densité de population : 74 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1500

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Shirakawa:

PIB : 30.35 milliards de $ (22.5% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 23.9%
Population : 1'221'016 (20.6% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 7.6%
PIB/habitant : 24'856$ (en baisse)
Densité de population : 58.8 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 500

HRPLe Federal Indice est une parution trimestrielle neutre portée sur des statistiques et des données brutes pour estimer l'évolution économique, démographique, politique, sécuritaire, etc des États fédérés.
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Pe-News

News of Pegaha


Le Pegaha mise sur l'industrie technologique


Profitant de sa confortable majorité, le PPP met en place son programme économique et investi de manière conséquente dans la robotique dans l'industrie.

Après sa victoire écrasante, le PPP, Parti Populaire Pashgaar, parti nationaliste actuellement aux commandes dans l'État du Pegaha, commence à mettre en place son programme, notamment le pan économique. Les objectifs du gouvernement ont été fixés il y a quelques mois, celui-ci est d'arriver à un produit intérieur brut de 30 milliards de dollars internationaux au minimum et à un PIB/habitant de 17'000$. Ces objectifs paraissent réalistes au vu de la croissance économique et démographique de cette dernière année qui a vu le PIB de l'État d'augmenter de plus de 27% et sa population de plus de 11%. Cette dynamique positive laisse entrevoir un certain succès dans les mesures économiques du gouvernement du PPP.

Nous avons vu émerger une industrie au sein du territoire permettant la création de nombreux emplois, un gain estimé à 15'000 nouveaux emplois, et d'une valeur ajoutée importante à l'économie dont l'industrie prend une part plus importante depuis un an. Ces industries qui fleurissent sont créées à l'initiative de politiques volontaristes du gouvernement, de fortunes pegahiennes importantes ou encore d'investissements étrangers qui augmentent considérablement par rapport à la période précédent les élections. La stabilité du gouvernement et ses politiques économiques semblent rassurer les investisseurs qui voient des opportunités nouvelles sur ce territoire riche d'une main d'œuvre peu chère et qui se reconstruit.

Ces industries comprennent plusieurs usines automobiles qui entrent en concurrence avec le quasi-monopole qu'exerçait Ghaliya sur la production de véhicules. Cette initiative n'est pas le fruit du hasard, elle est poussée par le gouvernement qui cherche par idéologie non seulement à mettre des bâtons dans les roues aux communistes de la capitale, mais aussi à prendre l'ascendant sur le marché intérieur vis-à-vis des autres États. De plus en plus de véhicules made in MOK-Peg circulent dans les rues nouvellement reconstruites du pays.

Des industries robotiques également apparaissent au sein de l'État. Ce pari sur l'avenir fait par Rajan Barigai, premier ministre du gouvernement pegahien, vise à soutenir l'accroissement de la productivité des nouvelles industries, à créer des offres d'emplois qualifiés afin de former la population et soutenir le développement éducatif, et réorienter les actifs peu qualifiés vers l'agriculture, l'artisanat ou le fonctionnement des villes qui se développent sous la gouvernance du PPP. Cela entre dans la logique idéologique du parti nationaliste pashgaar qui, en même temps de développer la technologie par pragmatisme, soutien un travail rural et traditionnel important.

Enfin, l'industrie militaire est par ailleurs aussi en croissance. Les usines d'armement situées sur le territoire pegahien négocient les futurs contrats de l'armée fédérale qui compte, selon certaines sources, lancer des productions de véhicules massives afin de motoriser la jeune et prometteuse armée fédérale. C'est une occasion en or pour les industriels pegahiens souhaitant étendre leurs contrats à l'échelle fédérale.

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Nouvelle usine automobile dans la ville de Tandi à 20km au sud-ouest de Sinsong
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Présentatrice Takagaki Kiko - Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous nous retrouvons ensemble aujourd'hui afin de parler d'une nouvelle organisation qui fait polémique au sein de la classe politique mokhaïenne, la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux, que l'on abrégera en CITADEL. Pour cela, nous recevons plusieurs invités, l'honorable Yi Guiying, Ministre des Affaires Extérieures de la Commune Libre de Ghaliya, Jagadis Adhya, conseiller au Ministère des Affaires Extérieures de l'État de Pegaha, et Kil Sung-Nam, député du Rassemblement Libéral-Démocrate au sein de l'Assemblée Nationale Fédérée de la Démocratie du Sunjin. Chers invités et chères invitées bonsoir.

Yi Guiying, Ministre des Affaires Extérieures de la Commune Libre de Ghaliya - Bonsoir Madame Takagaki.

Jagadis Adhya, conseiller au Ministère des Affaires Extérieures de l'État de Pegaha - Bonsoir.

Kil Sung-Nam, député Rassemblement Libéral-Démocrate en Démocratie du Sunjin - Bonsoir.

Présentatrice Takagaki Kiko - Alors pour recontextualiser, la CITADEL est une alliance comprenant treize membres et un observateur, sans compter les États tcharnoves de manière individuelle. Répartie sur tous les continents en comptant les colonies de certains membres, cette alliance nouvellement formée s'axe sur la défense des traditions, des cultures et cherche à lutter contre ce qu'elle appelle les dérives du mondialisme et de la modernité. Cette alliance, bien que majoritairement eurysienne, comprend également un État de notre Fédération, le Pegaha. Nous avons donc réuni plusieurs invités aujourd'hui afin de débattre, et discuter de cette alliance nouvelle et de mettre en lumière ce qu'elle est et ce qu'elle implique. Je vais tout d'abord laisser la parole à monsieur Jagadis Adhya pour nous expliquer le rôle du Pegaha dans cette nouvelle organisation.

Jagadis Adhya, conseiller au Ministère des Affaires Extérieures de l'État de Pegaha - Merci madame Takagaki de m'avoir invité sur ce plateau. Tout d'abord, pour comprendre pourquoi le Pegaha a rejoint cette organisation et en est même un membre fondateur, nous devons observer le programme du Parti Populaire Pasghaar. Notre victoire électorale a été écrasante il y a quelques mois, et aujourd'hui, nous pouvons donc gouverner selon notre programme notre territoire. Le PPP a eu pour le moment des succès notables en matière d'économie et de reconstruction. Et bien que notre opposition à la réunification des forces armées n'ait pu aboutir à une issue pleinement satisfaisante, nous avons obtenu la constitution de gardes fédérales. Mais un autre point important du programme du Parti Populaire Pashgaar était la culture et l'identité. La culture, l'ethnie et je dirais même la civilisation pashgaar ont été les premiers vecteurs de la grandeur de l'Homme dans la région et dans notre pays. Les pashgaars sont les véritables populations d'origine et ont été remplacés par une entreprise d'immigration, de métissage, de brassages de populations massifs entrepris bien avant la colonisation nordiste et continuée pendant et par la suite. La disparition de notre peuple est quelque chose de possible si nous ne réagissons pas et les habitants du Pegaha ont montré leur approbation à cette idée par les urnes. Le PPP va s'efforcer de rendre la grandeur et la puissance à notre civilisation, malgré l'hostilité manifeste des autres États et ethnies.

Cette renaissance passe par la protection de nos valeurs, de nos traditions et de notre culture. Les mœurs occidentales déconnectées des véritables réalités de notre région et notre continent ne doivent pas nous être imposés, de même que les idéologies marxisantes qui souhaitent la démolition de ce qui fait notre force, l'histoire de nos cultures et la puissance ethnique. Cela va passer par la culture, l'éducation, mais cela passe aussi par la diplomatie et le rayonnement mondial. Ce rayonnement se construit par le développement des relations de notre État sur le monde, mais surtout sur la région et les ethnies sœurs de notre environnement continental. Mais cela prend du temps et un vecteur important de visibilité et d'épanouissement pour notre culture, est la participation à des forums et alliances centrées autours de la défense de valeurs et cultures traditionnelles. Faire connaitre notre civilisation et lui donner un rôle réel dans le jeu mondial est donc un des objectifs. Ensuite le gouvernement Barigai croit fermement au projet de la CITADEL, de défendre les valeurs traditionnelles de notre monde et de limiter les effets néfastes du mondialisme à outrance du soi-disant "progrès des mœurs" qui ne fait que détruire les repères de nos peuples et nous aveugler pour marcher dans une direction dangereuse.

Présentatrice Takagaki Kiko - Merci monsieur Adhya pour votre réponse. Je vais demander à madame Yi de réagir à la position du Pegaha et d'exposer la vision de Ghaliya sur le sujet.


Yi Guiying, Ministre des Affaires Extérieures de la Commune Libre de Ghaliya - Merci ma chère. Tout d'abord, je souhaite exprimer à quel point je suis choquée d'entendre un membre de l'administration gouvernementale du Pegaha s'exprimer en de tels propos. Des propos que je trouve assez virulents et surtout inquiétants. Je suis inquiète pour l'avenir du Pegaha qui semble avancer à toute vitesse vers le mur en ayant pris ce virage nationaliste et ethnocentré. Je crains en particulier sur le sort des minorités et des opposants à Monsieur Barigai et Monsieur Sharma. Nous observons une véhémence, une brutalité croissante dans les discours des nationalistes du PPP qui blâment les linglophones, le mokhaïophones et les hangkophones de tous les malheurs de son peuple. La gouvernance du PPP tourne de plus en plus et de manière de moins en moins dissimulée autour d'une ethnie dominante, les pashgaars. Cette vision ethnocentrée laisse peu de place aux minorités dans l'administration des pays qui pratique cette gouvernance et généralement voient les opposants les plus investis être réduit à l'état de figurants par un lent et habille empoisonnement des lois et de l'administration de manière subtile.

Certe des succès économiques ont été observés, mais ils ont été observés partout dans le pays qui jouit d'une grande prospérité depuis deux ans. L'économie du Pegaha est aussi portée par l'effet national de cette croissance. Ce qui me fait peur aussi, c'est une sorte de volonté de revanche ou de vengeance envers les autres ethnies du Mokhaï, une sorte de vendetta. En écoutant et décortiquant les discours du PPP, on y lit une volonté de vindicte et de vengeance pour ce que cette ethnie aurait pu subir, et ce qu'elle subit, c'est sa baisse d'importance.
Pour en revenir au projet CITADEL, je vois cela comme une nouvelle version de l'Union Médiane des Traditionalistes (UMT) qui contiendrait plus de fascistes et plus de pays sur de nombreux continents. Cependant en observant bien ces pays, ce sont des puissances mineures ou moyennes, mais stagnantes. Les deux vraies puissances sont le Burujoa et le Maronhi qui sont des nations assez discrètes sur la scène internationale et qui occupent des places non négligeables de manière localisée.

Les objectifs évoqués sont extrêmement repoussants à mon sens et la volonté et de faire perdurer un monde passé et rétrograde. La présence de fascistes tels que la Rimaurie ou la nébuleuse théocratie de Vélèsie soulève des questions sur la viabilité de ce projet et le sens diplomatique de ses membres.

Présentatrice Takagaki Kiko - Merci monsieur Yi pour cette réponse. Je vais demander à monsieur Kil de nous présenter son avis et celui de son parti sur le sujet.

Kil Sung-Nam, député Rassemblement Libéral-Démocrate en Démocratie du Sunjin - Eh bien le CITADEL aurait été un sujet sur lequel nous nous abstenions de nous exprimer si l'un des États-membres de la Fédération ne l'avait pas intégré. Cette organisation pose évidemment beaucoup de questions dans son caractère contradictoire au libéralisme d'une part, mais aussi à ce qui caractérise beaucoup de démocratie. Le RLD est en faveur de ce qu'on appelle le progressisme. Les droits des minorités, la fin de coutumes rétrogrades, l'évolution des mœurs et la modernité. Il est évident que le Parti Populaire Pashgaar est un parti fondamentalement conservateur, mais l'intégration de l'État qu'il gouverne dans une organisation de ce type nous fait nous questionner quant à l'avenir du Pegaha. Je ne pense pas que cette organisation aille dans le sens du renforcement de la démocratie, et je suis donc inquiet pour l'État de droit, la démocratie et les minorités au sein du Pegaha.



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