08/07/2016
00:32:06
Index du forum Continents Nazum Mokhaï

Presse - Page 2

Voir fiche pays
3721
https://i.postimg.cc/Zq56gNvp/journal-tv-le-galactique.png

Présentateur Yamada Kinji -
Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous nous retrouvons ensemble en cette soirée historique sur le plateau du Galactique avec en notre compagnie, mademoiselle la Grande Déléguée Duan Song, bonsoir mademoiselle Duan.

Duan Song - Bonsoir cher monsieur Kinji.

Yamada Kinji -
Ce soir, c'est le résultat d'une semaine d'appel au vote pour répondre au référendum soumis par votre gouvernement au peuple, approuvez-vous oui ou non cette nouvelle constitution ? Alors le oui l'a largement emporté, mais le peuple semble s'être lassé des révolutions, des grands coups d'éclats et des grands changements. Nous sommes allés en interrogés, un reportage de Asano Oharu.

Changement de lieu, se succèdent des plans dans la rue avec Asano Oharu qui interroge des passants.



Asano Oharu - Bonjour madame, que pensez-vous de la nouvelle constitution.

Première passante - Elle est... elle est pas mal. C'est une constitution fédéraliste, démocratique avec des touches de socialistes. C'est bien.

Asano Oharu - Vous n'avez pas l'air convaincu madame.

Première passante - Bah, c'est bien beau une nouvelle constitution, mais là depuis l'indépendance, c'est n'importe quoi. Élections démocratiques, guerres civiles, dictature, intervention militaire, nouvelle constitution, nouveau régime. On est fatigué quoi. On aimerait bien reprendre notre souffle. Les idéaux socialistes, révolutionnaires, très bien, mais on aimerait bien avant tout retrouver un niveau de vie correct, car là, c'est de pire en pire.

Changement de plan.


Asano Oharu -
Excusez-moi de vous déranger, monsieur. Que pensez-vous de la nouvelle constitution ?

Deuxième passant - Oh, vous savez. Moi, j'ai voté pour parce que je veux mettre fin au bordel ambiant hein. J'espère que cette fois-ci c'est la bonne, on est tous épuisés par ces années sombres qu'on a vécu.

Changement de plan, retour sur le plateau.


Yamada Kinji - Eh bien, mademoiselle la Grande Déléguée, nous observons un certain ras-le-bol de la population qui aspire aujourd'hui à la paix et à la stabilité. Pensez-vous que cette nouvelle constitution peut apporter cette paix et cette stabilité ?

Duan Song - Je l'espère, je ne peux pas vous dire décemment et personne ne rédige une constitution avec l'idée de déstabiliser notre pays pour le faire régresser. Avec cette constitution, nous avons créé l'appareil permettant d'arriver à la stabilité, mais cela dépendra du peuple et de la politique des États fédérés. En réalité, e gouvernement central n'a que des pouvoirs limités. Nous avons gommé une partie des articles socialistes de l'ancienne constitution pour n'en garder qu'un central, car je crois que, la population est trop divisée pour instaurer une véritable idéologie d'État. Nous sommes désormais un État social, mais le socialisme sera à l'appréciation des gouvernements qui seront élus. Nous avons également opté pour le fédéralisme parce que nous avons des ethnies, religions et langues diverses et multiples dans notre pays et l'absence de considération de cela, notamment à cause de la colonisation, à fait que des tensions sont apparues. Je pense que nous avons à présent toutes les clés en mains pour nous réaliser.

Yamada Kinji - Ne pensez-vous pas que vos doutes et vos zones d'ombres ne sont pas des déclarations qui peuvent entacher la confiance de vos électeurs ?


Duan Song - Je vais être cent pourcents honnêtes avec vous, je n'ai plus de carrière politique, du moins à la tête de l'État ou dans un gouvernement. Je savais qu'en prenant la décision d'une nouvelle constitution, je procédais à un suicide politique, mais il fallait bien que quelqu'un endosse ce rôle. Je suis trop marquée politiquement et le manque de communication autours de notre projet n'a pas arrangé cette situation. Je ne me présenterai pas, je sais que je ne trouverai pas grâce aux yeux des électeurs.

Yamada Kinji - Houa, vous êtes si fataliste et résignée ?

Duan Song - Je ne suis pas naïve, on va dire. J'estime mon mandat bien chargé et suffisamment rempli. Il est temps pour moi de passer la main.

Yamada Kinji - Bien, merci d'avoir répondu à nos questions, bonne soirée à vous.

https://img.i-scmp.com/cdn-cgi/image/fit=contain,width=1098,format=auto/sites/default/files/styles/1200x800/public/d8/images/canvas/2022/08/09/eb43ee43-9afd-4ce7-b7ff-f52aa051c110_c596f710.jpg?itok=AwI42zUX&v=1660019748
3800
Note HRP
https://i.postimg.cc/xTwp0FcD/logo-military-daily.png

Military Daily est un journal portant sur les questions militaires dans le monde. Plutôt neutre dans sa rédaction, il s'intéresse aussi bien à l'aspect national du militaire qu'à l'international.


https://i.postimg.cc/xTwp0FcD/logo-military-daily.png

Dans quel état la Commune laisse-t-elle l'armée à la nouvelle Fédération ?


Alors que le changement de constitution est acté et que les autorités de la Commune* travaille à la transition et à l'organisation d'élections, dans quel état sont les forces armées laissées par l'ancien régime ? [15/05/13]
*surnom donné au régime communaliste précédant
https://media.nouvelobs.com/referentiel/1024x512/15705417.jpg

Il y a environ trois semaines, une nouvelle constitution rédigée par le gouvernement de la Commune se maintenant par des décrets exceptionnels a été voté et approuvé par référendum. Le gouvernement a mal communiqué sur le projet de nouvelle constitution et a dévoilé tardivement cet objectif. Dans cette période de contestations alors du gouvernement Duan, l'hostilité a grandi et la cheffe d'État encore en poste pour quelques semaines seulement a déclaré "je n'ai plus de carrière politique [...] à la tête de l'État [...], je procédais à un suicide politique, mais il fallait bien que quelqu'un endosse ce rôle." La manière dont ce changement politique a été fait est discutable, cependant, le gouvernement Duan a-t-il réussi à créer une armée nationale ? Nous allons essayer d'y répondre.

Pour commencer, regardons ce qui parle le plus, les effectifs militaires. À l'indépendance, le pays n'avait que 10'000 soldats permanents et à la fin de la dictature 10'000 conscrits supplémentaires. Aujourd'hui, notre armée permanente qui sera désormais l'Armée Fédéral dispose de 54'000 soldats. Les effectifs fédérés se portent au nombre de 28'716, soit au total 82'716 soldats. Ce qui fait pour l'Armée fédérale un taux de militarisation de 1.01% et de 0.54% pour les forces fédérées, soit 1.55% au total. Ces effectifs sont conséquents pour un pays de notre envergure et sont assez larges de manière globale. Nous notons donc un certain accent mis sur le recrutement par le gouvernement communaliste, ce qui est un très bon point.

Cependant, c'est sur les prochains points que la situation est moins bonne. Attardons-nous sur l'armée de terre. Premièrement, les armes d'infanteries sont vieilles et peu technologiques, allant de première jusqu'à la quatrième génération, là où par exemple le Negara Strana a des armes de septième et neuvième génération. Malgré tout, cela reste mieux que nos voisins iskandrians, vanayrais et astyarites. Ensuite la motorisation, l'armée ne dispose que de 22 transports de troupes blindés, 25 véhicules de combats d'infanterie, 100 véhicules légers tout-terrain et 25 camions de transports. Cela ne suffit à peine à transporter d'un millier de soldats, soit 1.8% de l'armée fédérale. La situation de la motorisation est donc alarmante et nécessite des projets urgents de la part du futur gouvernement. Ensuite l'artillerie. L'armée ne dispose que d'artillerie dite de campagne avec 50 canons tractés, 50 mortiers tractés et 50 canons antiaériens. Une faible mobilité de notre artillerie nous oblige actuellement à n'avoir que peu de pièces d'artilleries mobilisables pour être transportées, ce qui couplé au problème de mobilisation réduit considérablement notre puissance de feu. Le reste est donc installé à des positions stratégiques.

L'armée de l'air quant à elle est quasiment inexistante avec un avion de chasse des années 40/50, quatre hélicoptères légers polyvalents et cinq hélicoptères de transport moyen de la même époque. Autant dire que notre armée sur ce point n'a rien à opposer à de potentiels ennemis. Il en est de même en vérité pour notre marine qui ne possède que deux patrouilleurs, neuf vedettes et un sous-marin faiblement technologique.

En conclusion, le Mokhaï a les effectifs et la volonté politique de devenir une puissance militaire importante dans sa région afin de se construire une image et une crédibilité à l'international. Cependant, le manque de moyens le handicape fortement. L'armée de terre était et restera sûrement le principal objectif des forces armées pour un certain temps et l'armée de l'air ainsi que la marine seront sûrement laissées de côté jusqu'à ce que le nouvel état-major juge l'armée de terre suffisamment développée.

6522
https://i.postimg.cc/Zq56gNvp/journal-tv-le-galactique.png

Présentatrice Takagaki Kiko - Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous nous retrouvons ensemble aujourd'hui pou parler de ce séisme diplomatique et politique qu'est la conférence de Lyonnard. (prononce de manière déformée avec un fort accent japonais) Avec nous, nous avons l'honneur d'accueillir Nguyen Xuân Hãn, spécialiste de la géopolitique eurycommuniste et communiste de manière général originaire du Jashuria. Bonsoir monsieur Nguyễn !

Nguyen Xuân Hãn - Bonsoir chère Kiko.

Takagaki Kiko - Pour remettre dans le contexte, la Loduarie est une dictature communiste eurysienne connue pour son bellicisme, son militarisme et ses régulières, défaites militaires comme lors de la guerre du Kronos, la guerre de Cherchérie, la guerre du Mokhaï et la semi-défaite de l'Okaristan. Malgré ses défaites nombreuses et cuisantes, le régime Geraertien de son dirigeant se maintient grâce à l'armée représentant une part immense de son économie, de son budget et de ses dépenses. La diplomatie douteuse de la Loduarie a tenté d'être améliorer par l'instrumentalisation de faits erronés et de faux bons sentiments. L'état de mort cérébrale dans laquelle se trouvait l'UNCS était tel que seul la Loduarie a voté et à prise la décision de dissoudre l'alliance qui n'avait semble-t-il plus de représentants actifs de la part des autres pays. Cependant, cette dissolution n'est pas un saut dans le vide total, car le régime autoritaire de Lyonnard avait déjà commencé des tractations au sujet d'une nouvelle organisation regroupant l'ensemble des mouvements politiques de gauche dans le monde. Actuellement, le sommet de création est en cours, mais rien n'est sûr quant à son aboutissement. Pas moins de 36 nationalités sont présentes, que ce soit en représentations officielles des pays ou simplement des partis. Alors monsieur Nguyen, quelles sont les raisons de la dissolution de l'UNCS et de l'organisation de ce sommet ?

Nguyen Xuân Hãn - Eh bien pour commencer, comme tu l'as dit, la diplomatie Loduarienne est plus que douteuse. Elle fourre son nez partout où elle le peut pour, vous me passerez l'expression, foutre un bordel tcharnovique aux quatre coins du globe ! En dissolvant l'UNCS tout d'abord, elle assume la mort officielle de l'Union des Nations Communistes et Socialistes dont elle était le seul membre "actif". Elle coupe potentiellement les ponts avec les parties nécrosées aussi de l'arbre communiste, ce qui la rend plus libre de ses mouvements pour un moment. Ensuite, la fondation d'un tel projet, une initiative d'une telle ampleur portée par la Loduarie, premièrement, est un coup de communication énorme. "La Loduarie qui fédère autours d'elle les mouvements d'obédiences de gauches". Cela sert un projet beaucoup plus vaste de cet État qui est de se rendre acceptable auprès de la scène internationale, on y reviendra tout à l'heure, et dans un second temps cela sert à renforcer la position de la Loduarie dans le concert des nations communistes et socialistes. Elle veut s'imposer en leader. C'est aussi l'occasion de dire au monde entier et notamment à l'Organisation des Nations Commerçantes, éternelle rivale et puissance ascendante sur la Loduarie, et l'Organisation des Nations Démocratiques, nouvelles menaces de taille pour Lorenzo. La Loduarie n'avait pas prévu l'avènement d'une organisation aussi dynamique a ses portes et ayant les capacités de rattraper les plus grandes puissances de ce monde en peu de temps si ce n'est déjà le cas actuellement, et cette initiative fait partie des réponses que la Loduarie essaye de donner face à cette menace.

Présentatrice Takagaki Kiko - Oui, on voit toutes les ambitions mal dissimulées de ce régime totalitaire. Quelles sont les chances d'aboutir de cette rencontre et les conséquences que cela peut avoir pour la Loduarie et le monde ?


Nguyen Xuân Hãn - Les chances d'aboutir sont incertaines et à vrai dire, on n'en sait rien. Il faut déjà prendre en compte que les nations présentes ont faites des efforts considérables pour arriver à accepter des discussions de cette ampleur. Soit, l'on peut croire à un réel intérêt et à un enthousiasme de ces nations dont le Mokhaï fait partie, je tiens à le rappeler. Soit les nations présentes veulent se servir de l'évènement comme une tribune pour leurs propres préoccupations et, ou, sont sceptiques, mais encore ayant un espoir que la Loduarie puisse être à l'origine d'une idée intéressante. Cependant, le contexte est extrêmement tendu. La guerre en Communaterra laisse le monde retenir son souffle, le début de guerre civile à Velsna, le changement de régime du Mokhaï, du Pharois et la mort de certaines nations communistes historiquement proches de la Loduarie. L'ascension de l'OND, la guerre au Prodnov et au Kronos font que les sources de conflits sont nombreuses et que le risque de dérapage et engueulade soit fort. Sans compter que certains pays sont des billes en diplomatie comme la Translavya qui se vente de son modèle en clamant à qui veut l'entendre qu'elle est un paradis sur terre, qu'aucun pays ne fait mieux qu'elle et que "sans orgueil, je vous invite à adopter notre modèle qui est la parfaite vérité et la société la plus aboutie". Non, Translavya est un pays de dégénéré où tuer n'est pas illégal et où même la loi n'existe pas. Leurs beaux discours ne changent rien à la perception des autres nations en dehors de la comique Communaterra qui ne sont pas dupes et savent le pays au bord de l'effondrement dans un avenir certain plus ou moins proche. On pourra aussi citer l'Astérie qui est connue pour son franc-parler, mais qui fait tout de même des efforts et qui n'atteint pas la bouffonnerie d'autres pays.

Concernant les conséquences, en cas d'échec, c'est un message de faiblesse de la gauche qui est envoyée à l'OND et l'ONC mais surtout une défaite terrible pour la Loduarie qui verrait ses efforts diplomatiques réduits à néant. Comme je l'ai dit tout à l'heure, la Loduarie tente de se construire une image de nation fréquentable. Elle cherche à banaliser son bellicisme et ses crimes par dizaines, adoucir sa réputation pour que certains pays acceptent de traiter avec elle. La Loduarie est un bloc de sel qui bave et transpire d'amertume et de revanchisme à cause des défaites infligées par l'ONC. Par contre, en cas de réussite, les socialistes et communistes montrent qu'ils sont toujours là et que l'OND et l'ONC n'ont pas le champ libre pour leurs actions. Ce serait un coup politique majeur, mais aux conséquences réelles minimes, car je vois mal une trentaine de pays réussir à mettre en place une organisation totalement fonctionnelle avec autant de divergences idéologiques, les tensions internes et les intérets, parfois opposés. Un pacte militaire serait hautement improbable par exemple. Les conséquences seraient donc lourdes sur l'opinion publique à court et moyen terme, mais en soi, elles ne renverseront pas la table et ne rebattrons pas complètement les cartes de la géopolitique mondiales comme a pu le faire l'OND à sa création, bien que de nombreux doutes avaient été formulés suite à la création de l'UNIL qui n'avait strictement servi à rien.

Présentatrice Takagaki Kiko - Très bien, je vous remercie pour ces analyses complètes et éclairées qui vont permettre à nos spectateurs de mieux comprendre les enjeux de cette situation, nous vous retrouvons après une page de pub, passé une très bonne soirée.

https://img.i-scmp.com/cdn-cgi/image/fit=contain,width=1098,format=auto/sites/default/files/styles/1200x800/public/d8/images/canvas/2022/08/09/eb43ee43-9afd-4ce7-b7ff-f52aa051c110_c596f710.jpg?itok=AwI42zUX&v=1660019748
4801
https://i.postimg.cc/tC2kVzw5/pe-news-logo.png

Pe-News

News of Pegaha


Quel avenir pour le Pegaha ?


Après la victoire écrasante de Rajan Barigai et de son parti, le Parti Populaire Pashgaar, comment peut-on envisager l'avenir du nouvellement créé État du Pegaha dans un Mokhaï incertain.

Après une réforme complète du pays qui fit passer le Mokhaï d'une confédération de communes jugée trop complexe et qui n'aurait pu se réformer et apporter les réponses attendues au problème du jeune pays, la mise en place d'une république fédérale a été actée après la rédaction d'une constitution et d'un référendum. Cette république est présentée comme une solution aux tensions culturelles et ethniques sans fragmenter encore plus le territoire. En effet, aucun groupe ethnique, linguistique et culturel réellement majoritaire se démarque dans le pays. À l'origine peuplée majoritairement par l'ethnie Pashgaar et sa civilisation, les populations locales ont été peu à peu remplacées d'abord par une immigration massive d'individus "cathayens", d'origine burujoises, tahokaises, ushong, fujiwan, stranéeenes, jashuriennes, wanmiriennes ou encore lingoises. Ce sont des populations orientales et sudistes du Nazum qui se sont installées massivement pour diverses raisons comme la présence de terres fertiles, l'emplacement pour le commerce, mais aussi des guerres et tentatives de colonisation.
Dans un deuxième temps, c'est la Youslèvie puis l'Empire du Nord qui colonisèrent la région et y apportèrent de la main d'œuvre occidentale, mais aussi nazumi venant de pays cités plus haut. Du fait de ces différentes périodes de grands mouvements de population, l'ethnie Pasghaar ne fut plus majoritaire et aujourd'hui la proportion entre les ethnies est plutôt similaire. On estime actuellement à 1 million le nombre de locuteurs du coréen, 1.3 de linglois (~chinois), 1 million de locuteurs du mokhaïais, dialecte nippon quasi identique au tahokais et proche du fujiwan, 1.2 million de pashgaarii (hindis), 900'000 nohords (français) et le reste se compose de locuteurs de langues slaves, levantines et autochtones entre autres, à savoir que les mokhaïens ont pris l'habitude de maitriser plusieurs langues du fait de cette diversité. Presque tous parlent nohord, environ 70% savent parler mokhaïais et 58% linglois.

Cette diversité a donc mené à de nombreux problèmes qui tentent d'être résolu par la fédéralisation du pays. Pour en revenir aux résultats des élections au Pegaha, la tendance est assez nette. Le parti vainqueur et de loin est le Parti Populaire Pashgaar. Celui-ci, via son candidat Mohun Sharma a obtenu la présidence de l'État. La question pour beaucoup de personne a été, pourquoi ce n'est pas Rajan Barigai qui s'est présenté à la présidence pegahienne ? Tout simplement, car son parti aspire à le placer en tant que Premier Ministre, rôle encore plus important dans notre État que celui de président. Le PPP a fait campagne sur un aspect bien précis, l'identité culturelle. C'est un parti nationaliste et fermement ethnique. Sa campagne s'est faite sur la peur du remplacement des populations originelles et sur la volonté d'un État puissant pour les pasghaars où celui-ci renouerait avec les traditions culturelles de cette ethnie. Et ce pari a été concluant pour le PPP qui a remporté la présidence dès le premier tour et une belle majorité à l'Assemblée, l'acquittant de devoir former un gouvernement et une majorité de coalition.

Avec les mains libres, il est certain que le PPP va s'engager tous azimuts à l'application de ses promesses de campagnes. La question est qu'elles seront les priorités, les chances de succès et les problèmes qui vont se poser. Dans son discours à l'annonce des résultats, Mohun Sharma a déclaré avoir "l'intention de proposer et soutenir Rajan Barigai au poste de premier ministre" et que celui-ci "mènerait à bien les politiques promises par le PPP". Les mesures phares ont été rappelées durant ce discours. Le PPP a comme priorité absolue "la construction d'une économie viable et pérenne qui nous permettra de rattraper notre retard économique sur les autres États", la mise en place d'une "éducation traditionnelle qui permettra de former nos nouvelles élites qui ne s'éloigneront pas des racines de notre terre et ne se soumettront pas au moule occidental", la formation d'une "armée puissante capable de s'imposer seule ou en coordination avec celles des autres États de la République", ainsi que "des politiques sociales et d'emploi afin de sortir notre population de la misère et du chômage".

Des pistes nous ont été données quant aux moyens pour y arriver, bien que l'essentiel sera annoncé lors du discours d'investiture de notre futur premier ministre. Économiquement, le PPP penche vers un équilibre agriculture-industrie qui devra se construire par l'importation de machineries agricoles plus modernes, la formation d'ingénieurs et l'expertise de ceux de futurs alliés et l'exploitation à plus grande échelle des ressources naturelles. On peut supposer de grandes campagnes de recrutement pour éduquer la plus grosse population du pays et l'aide d'ordres religieux pashgaars pour cela. Et enfin le développement d'une industrie militaire nationale, mais aussi pourquoi pas l'achat de matériel militaire en fonction de la réussite des projets économiques du PPP.

https://s.rfi.fr/media/display/0f2c8746-14a6-11ea-80c1-005056bf7c53/w:980/p:16x9/2015-03-13T080010Z_175145616_GM1EB3D18DJ01_RTRMADP_3_SRI-LANKA-INDIA_0.JPG
Mohun Sharma a droite et Rajan Barigai a gauche durant une réunion du PPP
3015
コミュナード


https://media.discordapp.net/attachments/1075161223059996722/1099343625575485550/journal_le_communard.png?ex=65ec7489&is=65d9ff89&hm=9a9f897691e16259c7edc72afa240d3b5168515340fbb58d20fb8a59554dd056&=&format=webp&quality=lossless&width=672&height=450

La Première Ministre Chen Lin rencontre les grévistes


https://media.discordapp.net/attachments/1075161223059996722/1199044553173377064/ezgif.com-resize20.jpg?ex=65c11c42&is=65aea742&hm=dd544f96b8e834ce028ff84a9a81261ef36e44bc79cf61e002c66884d5faa16e&=&format=webp&width=327&height=544

Chen Lin, Première Ministre de la Commune Libre de Ghaliya s'est rendue dans une usine pour rencontrer les grévistes ayant cessé le travail depuis l'annonce du référendum. Celui-ci a été rejeté et le gouvernement fédéral a donc suivi l'opinion populaire, mais certaines revendications n'étaient pas directement liées à la diplomatique avec l'ancienne métropole coloniale. En effet, parmi les revendications des grévistes s'en trouvaient certaines concernant les réformes découlant de la nouvelle constitution. La formation d'armées par État et la transformation de l'économie en économie de marché. Même si le gouvernement fédéral n'a pas encore présenté ses projets, il semble que les communistes de Ghaliya soient prêts à prendre les devants. La Première Ministre Chen qui doit faire son discours de politique générale dans deux jours, est allé au contact des grévistes d'une entreprise d'électroménager.

Celle-ci a rencontré les représentants syndicaux qui lui ont exposé les revendications des ouvriers. Selon Du Lei, délégué syndical, "Nous ne voyons pas l'intérêt de former des armées par pays. Le gouvernement fédéral perd en autorité et laisse la porte ouverte à des conflits militaires entre les pays. Sans compter que cela réduit les moyens de l'armée fédérale et donc les moyens de la Fédération sur le plan international. Seuls des gardes nationales devraient exister pour la défense des États fédérés." La ministre a répondu à cela que "laisser aux États disposer de moyens militaires offensifs met en danger l'idéal communiste et socialiste prôné par Ghaliya et Yuanwei et laisse libre cours aux dérives des conservateurs nationalistes pashgaar et aux libéraux de Saya. Nous soutiendrons des discussions entre les États et le gouvernement fédéral concernant la mutualisation des armées sous la bannière fédérale." Visiblement rassuré par cette déclaration, le délégué a tout de même continué sur les questions économiques : " Nous les ouvriers, on s'est habitué au système mixte qui a été mit en place. Pas une économie totalement sous contrôle de l'État, mais les coopératives qui nous ont permis de remettre un peu sur pieds notre économie. On a peur de repasser dans un système capitaliste qui enlèverait les acquis sociaux qu'on a gagnés."
La Première Ministre s'est voulue rassurante en déclarant que "chaque État conservera l'économie qu'il jugera la meilleure pour lui et nous défendrons dans la Commune une économie communiste qui mettra en priorité les travailleurs plus que la productivité. C'est à nous aujourd'hui de montrer la supériorité morale de notre système."

Elle a continué les échanges et a visité l'usine avant de repartir. Les ouvriers se sont dits rassurés par la Ministre et ont apprécié "l'écoute dont elle a fait preuve".
5385
https://i.postimg.cc/xTwp0FcD/logo-military-daily.png

Rétropédalage de la Fédération ?


Avec le changement de constitution, des armées propres aux États ont été crées, mais cela semble aujourd'hui remis en question. Qu'en est-il vraiment ? [18/12/13]

https://www.francetvinfo.fr/pictures/QBrE_WazxDT1k0JT0iqtg7HTEbE/0x25:1255x730/432x243/2018/04/06/phpjVus8L_1.jpg
Xue Zheng, Secrétaire à la démocratie citoyenne du gouvernement Hatomi

Le changement de constitution qui fit entrer le pays dans un système fédéral, a conduit à la création d'une armée fédérale ainsi que d'armées propres à chaque État fédéré. Il s'en est suivit une répartition des sites de productions militaires ainsi que du matériel et des effectifs. Cependant, à l'occasion du récent référendum sur la question d'un rapprochement avec l'ancienne métropole coloniale, l'Empire du Nord, des manifestations ont éclaté. Les citoyens couvaient plusieurs inquiétudes au sujet de certaines zones d'ombres et cette question a mis le feu aux poudres. Ces manifestations eurent comme thèmes principaux le refus d'un rapprochement avec l'Empire, l'incertitude quant à l'évolution de la nature de l'économie du pays et la constitution des armées propres aux États.

Il y a quelques jours, le Secrétariat d'État à la démocratie citoyenne a publié une partie d'un document adressé aux présidents et présidentes fédérés et leurs premières et premiers ministres, au président et premier ministre fédéral, aux ministres de la Défense, de la république et des États et enfin aux présidents et présidentes des commissions parlementaires à la défense des États et de la République. Ce document du Secrétariat a été rédigé par la secrétaire d'État en personne conjointement avec plusieurs représentants de la Cour Suprême Fédérale, du Commissariat Citoyen Supérieur (CCS), organisme indépendant du gouvernement chargé de rendre compte de l'avis du peuple sur divers sujets, de surveiller que l'action des institutions soit conforme à la volonté et l'intérêt populaire, et être consulté par diverses entités pour porter conseil. À cela s'ajoute la commission de coordination militaire fédérale (CCMF) chargé de coordonner les actions et politiques militaires des États et de la République et le Commissariat Fédéral à l'Expression Citoyenne (CFEC) chargé d'organiser les débats citoyens, la libre-expression de ceux-ci, de donner des moyens d'expression et de synthétiser les aboutissements des débats pour sonder l'opinion.

Tous ces organismes démocratiques, pour certains indépendants du gouvernement, ont mené un travail de sondage, consultation et synthétisation de l'opinion populaire sur la question, afin d'apporter des bases de réflexion au gouvernement sur la question, mais nous pouvons y voir une sorte de fronde, d'autonomie du Secrétariat arraché au gouvernement puisque celui-ci a formulé un avis sur la question, a formulé des solutions au problème et a pris l'initiative de ce rapport. Le gouvernement qui aurait peut-être voulu éviter la question pour le moment se voit contraint par l'une de ses émanations se révélant être un électron libre, de discuter de ce sujet. Le Secrétariat l'a placé au centre du débat public et avec sa publication partielle, le gouvernement fédéral ne peut pas faire la sourde oreille.

Dans l'hypothèse où l'armée serait réunifiée, quel avenir pour celle-ci ? L'armée réunifiée a un haut potentiel. Le pays dispose d'effectifs très bons au vu de sa situation politique, économique, mais aussi de sa démographie. Un certain manque d'armes d'infanteries existe selon les informations accessibles, il faut espérer que le gouvernement ait prévu de remédier à cela. Le Mokhaï est dans une région relativement instable et au paysage économique moribond, ce qui permet aux manques de moyens du pays à allouer à l'armée d'être minimisé. Mais si la Fédération souhaite se doter d'une véritable force, il lui faut accorder plus de moyens à celle-ci. La flotte fédérale tient dans un mouchoir de poche avec deux patrouilleurs et un sous-marin, ainsi que quelques vedettes. Concernant l'aviation, un aéronef et moins de dix hélicoptères, autant dire que ce n'est pas reluisant. Notre connaissance du matériel terrestre est peu précise, mais les rapports font état d'un cruel manque de blindés et de véhicules pour déplacer les troupes.

L'avenir d'une armée réunifiée ne passera que par des investissements massifs. Que cela soit par de la production nationale ou de l'achat à nos alliés, notamment le Grand-Kah. L'avenir de celle-ci passe aussi par le développement du réseau diplomatique pour accompagner son développement. Dans l'immédiat, il est clair que le pays n'a aucunes ambitions militaires sinon celle de se protéger de potentielles attaques extérieures et sécuriser son environnement proche pour prospérer. Des moyens de projections massifs ne sont donc pas nécessaires à courts et moyens termes. L'aspect donc défensif sera sûrement priorisé, cela passera donc par de l'antiaérien, une meilleure artillerie, le développement de la dissuasion liée aux missiles et leur dispositif, ainsi que d'une flotte de protection de nos côtes et de notre environnement restreint.

Il est possible de voir le pays nouer des liens plus étroits avec des voisins sur la question sécuritaire, car n'étant pas isolationniste, la coopération est une aussi une solution. Sur le sol du pays se trouve encore des forces kah-tanaises et des forces stranéennes, ce qui assure une certaine sécurité pour le pays. À l'avenir, bien que nous puissions penser que le pays veuille obtenir une certaine indépendance en termes de défense, l'expertise kah-tanaise et stranéenne sera important dans le développement de l'armée.
En conclusion, si le pays réussit à relancer une croissance importante de son économie et donc de ses moyens pour les politiques fédérales, il est possible que celui-ci joue un rôle de plus en plus important dans la région et que ses forces armées tirent leur épingle du jeu dans l'environnement géopolitique et économique tendu de la mer Blême. Mais pour cela, il faudra d'abord rétablir une situation prospère de manière durable et régler les impératifs du pays avant ainsi qu'avoir la volonté politique de se développer militairement.
1769
Federal Indice


https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Ghaliya :

PIB : 33.75 milliards de $ (25% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 16.4%
Population : 800'180 (13.5% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 7.88%
PIB/habitant : 42'178$ (en hausse)
Densité de population : 468.8 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1000

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Yamatoro :

PIB : 19.8 milliards de $ (14.7% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 13.8%
Population : 1'114'325 (18.8% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 10.4%
PIB/habitant : 17'768$ (en hausse)
Densité de population : 60.8 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1000

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Sunjin:

PIB : 30.9 milliards de $ (22.9% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 22.13%
Population : 1'309'925 (22.1% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 10.2%
PIB/habitant : 23'589$ (en hausse)
Densité de population : 98 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1000

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Pegaha :
PIB : 20.2 milliards de $ (14.9% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 27.9%
Population : 1'481'815 (25% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 11.51%
PIB/habitant : 10'662$ (en baisse)
Densité de population : 74 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 1500

https://i.postimg.cc/Ssf47n7g/drapeaughaliya-ezgif-com-resize.png Shirakawa:

PIB : 30.35 milliards de $ (22.5% du PIB national)
Croissance annuelle du PIB (2013-2014) : 23.9%
Population : 1'221'016 (20.6% de la population nationale)
Croissance annuelle de la population (2013-2014) : 7.6%
PIB/habitant : 24'856$ (en baisse)
Densité de population : 58.8 hab/km²
Nombre de gardes nationaux : 500

HRPLe Federal Indice est une parution trimestrielle neutre portée sur des statistiques et des données brutes pour estimer l'évolution économique, démographique, politique, sécuritaire, etc des États fédérés.
3096
https://i.postimg.cc/tC2kVzw5/pe-news-logo.png

Pe-News

News of Pegaha


Le Pegaha mise sur l'industrie technologique


Profitant de sa confortable majorité, le PPP met en place son programme économique et investi de manière conséquente dans la robotique dans l'industrie.

Après sa victoire écrasante, le PPP, Parti Populaire Pashgaar, parti nationaliste actuellement aux commandes dans l'État du Pegaha, commence à mettre en place son programme, notamment le pan économique. Les objectifs du gouvernement ont été fixés il y a quelques mois, celui-ci est d'arriver à un produit intérieur brut de 30 milliards de dollars internationaux au minimum et à un PIB/habitant de 17'000$. Ces objectifs paraissent réalistes au vu de la croissance économique et démographique de cette dernière année qui a vu le PIB de l'État d'augmenter de plus de 27% et sa population de plus de 11%. Cette dynamique positive laisse entrevoir un certain succès dans les mesures économiques du gouvernement du PPP.

Nous avons vu émerger une industrie au sein du territoire permettant la création de nombreux emplois, un gain estimé à 15'000 nouveaux emplois, et d'une valeur ajoutée importante à l'économie dont l'industrie prend une part plus importante depuis un an. Ces industries qui fleurissent sont créées à l'initiative de politiques volontaristes du gouvernement, de fortunes pegahiennes importantes ou encore d'investissements étrangers qui augmentent considérablement par rapport à la période précédent les élections. La stabilité du gouvernement et ses politiques économiques semblent rassurer les investisseurs qui voient des opportunités nouvelles sur ce territoire riche d'une main d'œuvre peu chère et qui se reconstruit.

Ces industries comprennent plusieurs usines automobiles qui entrent en concurrence avec le quasi-monopole qu'exerçait Ghaliya sur la production de véhicules. Cette initiative n'est pas le fruit du hasard, elle est poussée par le gouvernement qui cherche par idéologie non seulement à mettre des bâtons dans les roues aux communistes de la capitale, mais aussi à prendre l'ascendant sur le marché intérieur vis-à-vis des autres États. De plus en plus de véhicules made in MOK-Peg circulent dans les rues nouvellement reconstruites du pays.

Des industries robotiques également apparaissent au sein de l'État. Ce pari sur l'avenir fait par Rajan Barigai, premier ministre du gouvernement pegahien, vise à soutenir l'accroissement de la productivité des nouvelles industries, à créer des offres d'emplois qualifiés afin de former la population et soutenir le développement éducatif, et réorienter les actifs peu qualifiés vers l'agriculture, l'artisanat ou le fonctionnement des villes qui se développent sous la gouvernance du PPP. Cela entre dans la logique idéologique du parti nationaliste pashgaar qui, en même temps de développer la technologie par pragmatisme, soutien un travail rural et traditionnel important.

Enfin, l'industrie militaire est par ailleurs aussi en croissance. Les usines d'armement situées sur le territoire pegahien négocient les futurs contrats de l'armée fédérale qui compte, selon certaines sources, lancer des productions de véhicules massives afin de motoriser la jeune et prometteuse armée fédérale. C'est une occasion en or pour les industriels pegahiens souhaitant étendre leurs contrats à l'échelle fédérale.

https://s.rfi.fr/media/display/0f2c8746-14a6-11ea-80c1-005056bf7c53/w:980/p:16x9/2015-03-13T080010Z_175145616_GM1EB3D18DJ01_RTRMADP_3_SRI-LANKA-INDIA_0.JPG
Nouvelle usine automobile dans la ville de Tandi à 20km au sud-ouest de Sinsong
7617
https://i.postimg.cc/Zq56gNvp/journal-tv-le-galactique.png

Présentatrice Takagaki Kiko - Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous nous retrouvons ensemble aujourd'hui afin de parler d'une nouvelle organisation qui fait polémique au sein de la classe politique mokhaïenne, la Coalition Internationale pour la Tradition Active et la Défense de ses États Loyaux, que l'on abrégera en CITADEL. Pour cela, nous recevons plusieurs invités, l'honorable Yi Guiying, Ministre des Affaires Extérieures de la Commune Libre de Ghaliya, Jagadis Adhya, conseiller au Ministère des Affaires Extérieures de l'État de Pegaha, et Kil Sung-Nam, député du Rassemblement Libéral-Démocrate au sein de l'Assemblée Nationale Fédérée de la Démocratie du Sunjin. Chers invités et chères invitées bonsoir.

Yi Guiying, Ministre des Affaires Extérieures de la Commune Libre de Ghaliya - Bonsoir Madame Takagaki.

Jagadis Adhya, conseiller au Ministère des Affaires Extérieures de l'État de Pegaha - Bonsoir.

Kil Sung-Nam, député Rassemblement Libéral-Démocrate en Démocratie du Sunjin - Bonsoir.

Présentatrice Takagaki Kiko - Alors pour recontextualiser, la CITADEL est une alliance comprenant treize membres et un observateur, sans compter les États tcharnoves de manière individuelle. Répartie sur tous les continents en comptant les colonies de certains membres, cette alliance nouvellement formée s'axe sur la défense des traditions, des cultures et cherche à lutter contre ce qu'elle appelle les dérives du mondialisme et de la modernité. Cette alliance, bien que majoritairement eurysienne, comprend également un État de notre Fédération, le Pegaha. Nous avons donc réuni plusieurs invités aujourd'hui afin de débattre, et discuter de cette alliance nouvelle et de mettre en lumière ce qu'elle est et ce qu'elle implique. Je vais tout d'abord laisser la parole à monsieur Jagadis Adhya pour nous expliquer le rôle du Pegaha dans cette nouvelle organisation.

Jagadis Adhya, conseiller au Ministère des Affaires Extérieures de l'État de Pegaha - Merci madame Takagaki de m'avoir invité sur ce plateau. Tout d'abord, pour comprendre pourquoi le Pegaha a rejoint cette organisation et en est même un membre fondateur, nous devons observer le programme du Parti Populaire Pasghaar. Notre victoire électorale a été écrasante il y a quelques mois, et aujourd'hui, nous pouvons donc gouverner selon notre programme notre territoire. Le PPP a eu pour le moment des succès notables en matière d'économie et de reconstruction. Et bien que notre opposition à la réunification des forces armées n'ait pu aboutir à une issue pleinement satisfaisante, nous avons obtenu la constitution de gardes fédérales. Mais un autre point important du programme du Parti Populaire Pashgaar était la culture et l'identité. La culture, l'ethnie et je dirais même la civilisation pashgaar ont été les premiers vecteurs de la grandeur de l'Homme dans la région et dans notre pays. Les pashgaars sont les véritables populations d'origine et ont été remplacés par une entreprise d'immigration, de métissage, de brassages de populations massifs entrepris bien avant la colonisation nordiste et continuée pendant et par la suite. La disparition de notre peuple est quelque chose de possible si nous ne réagissons pas et les habitants du Pegaha ont montré leur approbation à cette idée par les urnes. Le PPP va s'efforcer de rendre la grandeur et la puissance à notre civilisation, malgré l'hostilité manifeste des autres États et ethnies.

Cette renaissance passe par la protection de nos valeurs, de nos traditions et de notre culture. Les mœurs occidentales déconnectées des véritables réalités de notre région et notre continent ne doivent pas nous être imposés, de même que les idéologies marxisantes qui souhaitent la démolition de ce qui fait notre force, l'histoire de nos cultures et la puissance ethnique. Cela va passer par la culture, l'éducation, mais cela passe aussi par la diplomatie et le rayonnement mondial. Ce rayonnement se construit par le développement des relations de notre État sur le monde, mais surtout sur la région et les ethnies sœurs de notre environnement continental. Mais cela prend du temps et un vecteur important de visibilité et d'épanouissement pour notre culture, est la participation à des forums et alliances centrées autours de la défense de valeurs et cultures traditionnelles. Faire connaitre notre civilisation et lui donner un rôle réel dans le jeu mondial est donc un des objectifs. Ensuite le gouvernement Barigai croit fermement au projet de la CITADEL, de défendre les valeurs traditionnelles de notre monde et de limiter les effets néfastes du mondialisme à outrance du soi-disant "progrès des mœurs" qui ne fait que détruire les repères de nos peuples et nous aveugler pour marcher dans une direction dangereuse.

Présentatrice Takagaki Kiko - Merci monsieur Adhya pour votre réponse. Je vais demander à madame Yi de réagir à la position du Pegaha et d'exposer la vision de Ghaliya sur le sujet.


Yi Guiying, Ministre des Affaires Extérieures de la Commune Libre de Ghaliya - Merci ma chère. Tout d'abord, je souhaite exprimer à quel point je suis choquée d'entendre un membre de l'administration gouvernementale du Pegaha s'exprimer en de tels propos. Des propos que je trouve assez virulents et surtout inquiétants. Je suis inquiète pour l'avenir du Pegaha qui semble avancer à toute vitesse vers le mur en ayant pris ce virage nationaliste et ethnocentré. Je crains en particulier sur le sort des minorités et des opposants à Monsieur Barigai et Monsieur Sharma. Nous observons une véhémence, une brutalité croissante dans les discours des nationalistes du PPP qui blâment les linglophones, le mokhaïophones et les hangkophones de tous les malheurs de son peuple. La gouvernance du PPP tourne de plus en plus et de manière de moins en moins dissimulée autour d'une ethnie dominante, les pashgaars. Cette vision ethnocentrée laisse peu de place aux minorités dans l'administration des pays qui pratique cette gouvernance et généralement voient les opposants les plus investis être réduit à l'état de figurants par un lent et habille empoisonnement des lois et de l'administration de manière subtile.

Certe des succès économiques ont été observés, mais ils ont été observés partout dans le pays qui jouit d'une grande prospérité depuis deux ans. L'économie du Pegaha est aussi portée par l'effet national de cette croissance. Ce qui me fait peur aussi, c'est une sorte de volonté de revanche ou de vengeance envers les autres ethnies du Mokhaï, une sorte de vendetta. En écoutant et décortiquant les discours du PPP, on y lit une volonté de vindicte et de vengeance pour ce que cette ethnie aurait pu subir, et ce qu'elle subit, c'est sa baisse d'importance.
Pour en revenir au projet CITADEL, je vois cela comme une nouvelle version de l'Union Médiane des Traditionalistes (UMT) qui contiendrait plus de fascistes et plus de pays sur de nombreux continents. Cependant en observant bien ces pays, ce sont des puissances mineures ou moyennes, mais stagnantes. Les deux vraies puissances sont le Burujoa et le Maronhi qui sont des nations assez discrètes sur la scène internationale et qui occupent des places non négligeables de manière localisée.

Les objectifs évoqués sont extrêmement repoussants à mon sens et la volonté et de faire perdurer un monde passé et rétrograde. La présence de fascistes tels que la Rimaurie ou la nébuleuse théocratie de Vélèsie soulève des questions sur la viabilité de ce projet et le sens diplomatique de ses membres.

Présentatrice Takagaki Kiko - Merci monsieur Yi pour cette réponse. Je vais demander à monsieur Kil de nous présenter son avis et celui de son parti sur le sujet.

Kil Sung-Nam, député Rassemblement Libéral-Démocrate en Démocratie du Sunjin - Eh bien le CITADEL aurait été un sujet sur lequel nous nous abstenions de nous exprimer si l'un des États-membres de la Fédération ne l'avait pas intégré. Cette organisation pose évidemment beaucoup de questions dans son caractère contradictoire au libéralisme d'une part, mais aussi à ce qui caractérise beaucoup de démocratie. Le RLD est en faveur de ce qu'on appelle le progressisme. Les droits des minorités, la fin de coutumes rétrogrades, l'évolution des mœurs et la modernité. Il est évident que le Parti Populaire Pashgaar est un parti fondamentalement conservateur, mais l'intégration de l'État qu'il gouverne dans une organisation de ce type nous fait nous questionner quant à l'avenir du Pegaha. Je ne pense pas que cette organisation aille dans le sens du renforcement de la démocratie, et je suis donc inquiet pour l'État de droit, la démocratie et les minorités au sein du Pegaha.



https://img.i-scmp.com/cdn-cgi/image/fit=contain,width=1098,format=auto/sites/default/files/styles/1200x800/public/d8/images/canvas/2022/08/09/eb43ee43-9afd-4ce7-b7ff-f52aa051c110_c596f710.jpg?itok=AwI42zUX&v=1660019748
2149
https://i.postimg.cc/tC2kVzw5/pe-news-logo.png

Pe-News

News of Pegaha


Blocage d'une université par des étudiants d'extrême gauche


Dans la soirée, des étudiants d'extrême gauche ont bloqué l'université Hegadi.

Dans la soirée d'hier, plusieurs dizaines d'étudiants d'extrême gauche sont retournés à l'université de Hegadi et ont occupé les locaux en bloquant l'entrée. Les autres étudiants, représentant 11800 élèves sur les 12000 que compte l'université, n'ont pas pu se rendre en cours et les professeurs n'ont pas pu eux non plus accéder aux locaux. Plusieurs dégradations de murs par des tags, de fenêtres par des jets en pierres et des affiches brulées. Sur les banderoles des étudiants, nous pouvons lire "mort aux traditions, mort à l'église, mort au PPP, vive l'anarchie". Le principal, Monsieur Dadabhvai Pande se dit extrêmement préoccupé par ces évènements. "Le risque de dégradation importante est élevé et connaissant les étudiants ayant organisé ces actions, il ne sera pas chose aisée de pouvoir rapidement accéder à nos bâtiments. La tenue des cours en est extrêmement perturbée et je crains que cela dégénère en effusion de violence et en retards graves sur les programmes d'études."

La direction de l'université a lancé une injonction aux étudiants et a demandé leur départ immédiat du site. Aucunes réponses n'a été donné de la part des étudiants. Le maire de Pahati, Surendranath Marwah, a déclaré apporter "tout son soutien aux enseignants, au principal et aux élèves victimes de ce blocage barbare. La tenue des cours ne peut être dérangée par un groupe dangereux et marginal. Nous réclamons sous 48 heures l'évacuation complète des auteurs de cette opération de déstabilisation absolument inconsciente et irréfléchie." Plusieurs étudiants parmi ceux impactés par le blocage se démarquent en réclamant de leurs mots l'exclusion de ces éléments intenables et le durcissement du règlement intérieur de l'université afin de ramener l'ordre et la discipline. Nous n'avons pour le moment observé aucunes réactions de la part du Premier Ministre, avis très attendu pour évaluer la marche à suivre. Nous attendons la suite des évènements qui s'avère être extrêmement grave et tendue dans cette université politique.

https://s.rfi.fr/media/display/0f2c8746-14a6-11ea-80c1-005056bf7c53/w:980/p:16x9/2015-03-13T080010Z_175145616_GM1EB3D18DJ01_RTRMADP_3_SRI-LANKA-INDIA_0.JPG
Université Hegadi dans la capitale fédérée Pahati
13042

Le Communard

Le Coût de la Vie Étrangle les Familles Ouvrières : Deux Mokhaï, Deux Réalités

Pendant que les États libéraux et nationalistes voient les prix s'envoler et les salaires stagner, Ghaliya et Yamatoro amortissent le choc grâce à leurs politiques sociales. Enquête sur une fracture grandissante.

https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/embed_xxl/public/media_2021/09/202109afghanistan_economic_toll_banks.jpg?itok=baxnCunb

Le panier de la ménagère se vide un peu plus chaque semaine. Le prix du charbon pour se chauffer devient un luxe. Le loyer, lui, ne cesse d'augmenter, dévorant une part toujours plus grande d'un salaire qui, lui, ne bouge désespérément pas. Partout dans la Fédération, la reconstruction post-conflit bat son plein, les grues s'activent, de nouvelles routes apparaissent. Pourtant, derrière cette façade de renouveau, une réalité amère s'installe pour des centaines de milliers de familles travailleuses : joindre les deux bouts devient une lutte quotidienne, un combat épuisant contre des prix qui flambent.

Mais cette lutte n'a pas la même intensité partout. Une fracture invisible divise notre jeune nation. D'un côté, dans la Commune Libre de Ghaliya et la République socialiste du Yamatoro, des mécanismes de solidarité, des filets de sécurité sociale et une économie davantage tournée vers les besoins collectifs semblent amortir le choc. De l'autre, dans l'État de Pegaha dirigé par les nationalistes du PPP et dans la Démocratie libérale du Sunjin, la flambée des prix et la stagnation des salaires frappent de plein fouet les classes populaires. Deux Mokhaï se dessinent, obéissant à des logiques économiques et sociales radicalement différentes. Pourquoi une telle divergence au sein d'une même fédération ? Quelles sont les politiques qui creusent ce fossé grandissant ? Le Communard a enquêté.

Pour comprendre cette fracture, il faut écouter ceux qui la vivent. Rencontrons la famille Adhya, à Pahati, capitale de l'État de Pegaha. Le père, Arun, travaille dans les mines depuis quinze ans. Sa femme, Priya, assemble des pièces dans une usine automobile qui a récemment ouvert ses portes, portée par les promesses de développement du gouvernement local. Sur le papier, ils incarnent le renouveau économique de l'État. En réalité, leur quotidien est une course contre la montre pour simplement survivre.

"Le sac de riz a pris presque 20% en six mois", nous confie Priya, les traits tirés par la fatigue après une journée de dix heures à l'usine. "Les lentilles, pareil. Le charbon, n'en parlons pas. L'hiver arrive, et on ne sait pas comment on va chauffer la petite pièce qu'on loue." Le loyer, justement, a augmenté de 15% au dernier trimestre. Pendant ce temps, le salaire d'Arun n'a pas bougé depuis deux ans. Celui de Priya, basé sur une production à la pièce dans des conditions difficiles, peine à compenser.

"On mange moins bien," avoue Arun, le regard sombre. "Moins de viande, moins de légumes frais. On fait attention à tout. Notre plus jeune a besoin de nouvelles chaussures pour aller à l'école, mais on doit attendre le mois prochain, peut-être." La peur de tomber malade les hante. Si l'un des deux ne peut plus travailler, même quelques jours, le fragile équilibre s'effondre. La couverture santé, promise par le gouvernement du PPP, reste embryonnaire et coûteuse. "On a l'impression de travailler de plus en plus dur, juste pour reculer," murmure Priya. "On nous parle de fierté pashgaar, de grandeur retrouvée, mais nous, on voit surtout que notre assiette est plus vide qu'avant la fin de la guerre civile. Qui profite vraiment de tout ça ?"

À des centaines de kilomètres de là, dans le port bouillonnant de Saya, capitale de la Démocratie du Sunjin, la famille Kim fait face à une angoisse différente, mais tout aussi pesante. Kang Dae-Ho est docker, embauché au gré des arrivages par les grandes compagnies maritimes qui font la loi sur les quais. Sa femme, Ji-Woo, fait des ménages dans les bureaux des nouvelles entreprises attirées par le libéralisme affiché de l'État. Ils vivent dans un petit appartement dont le loyer a grimpé de 25% en un an, poussé par la spéculation immobilière qui accompagne le développement du port.

"Le problème, c'est qu'on ne sait jamais", explique Kang Dae-Ho, les mains usées par le travail physique. "Un mois, je peux travailler presque tous les jours. Le mois d'après, si moins de bateaux arrivent, je reste à la maison une semaine sur deux. Mon salaire, c'est le yoyo. Comment prévoir quoi que ce soit ?" Ji-Woo hoche la tête. Son propre emploi, bien que plus stable, est payé au lance-pierre. "Les patrons nous disent qu'il faut être 'compétitifs'. Ça veut dire qu'on doit accepter de travailler pour presque rien, sinon ils prennent quelqu'un d'autre."

La nourriture aussi coûte cher à Saya. Beaucoup de produits sont importés, et les fluctuations du marché international se répercutent directement sur les étals. "Même les nouilles et le poisson séché, la base de nos repas, deviennent chers," soupire Ji-Woo. "On aimerait bien acheter des fruits frais pour les enfants, mais c'est devenu un luxe." Ils rêvent d'un logement social, mais les listes d'attente sont interminables et les projets de construction publique, rares dans cet État focalisé sur l'initiative privée.

Leur colère est dirigée vers les grandes entreprises et les politiciens locaux. "On voit les beaux bâtiments, les riches étrangers qui s'installent, les bateaux qui déchargent des marchandises venues de partout," dit Kang Dae-Ho avec amertume. "Ils font des fortunes sur notre dos, sur le port, mais pour nous, il ne reste que les miettes. On nous parle de liberté, de marché ouvert... mais la vérité, c'est que la liberté de leur marché, c'est notre précarité."

Ces témoignages poignants ne sont malheureusement pas des cas isolés. Les chiffres, compilés par l'Observatoire Populaire de l'Économie (OPE), une initiative citoyenne née dans les communes de Ghaliya, confirment cette tendance alarmante. Entre début 2013 et fin 2014, le prix moyen d'un panier de biens essentiels (riz, lentilles, huile de cuisson, charbon, savon) a augmenté de près de 18% à Pegaha et de 16% à Sunjin. Sur la même période, Ghaliya et Yamatoro affichent des hausses plus contenues, respectivement 6% et 7.5%.

La stagnation salariale est encore plus criante. Dans les secteurs miniers de Pegaha et portuaires de Sunjin, le salaire médian n'a quasiment pas évolué, tandis qu'à Ghaliya, les ajustements négociés par les comités de travailleurs dans les grandes coopératives et les aides ciblées des communes ont permis de maintenir un semblant de pouvoir d'achat. Les indicateurs sociaux suivent la même courbe : le taux de familles vivant sous le seuil de pauvreté défini par la Fédération a grimpé de 3 points à Pegaha et de 2.5 points à Sunjin en un an, alors qu'il a légèrement baissé à Ghaliya et est resté stable à Yamatoro.

Comment expliquer une telle fracture au sein d'une fédération qui se veut unie ? L'analyse des politiques menées dans les différents États fédérés apporte un éclairage cru sur les choix divergents et leurs conséquences directes pour les travailleurs.

À Pegaha et Sunjin, les gouvernements en place ont fait le pari d'une libéralisation rapide et d'une ouverture aux marchés, espérant attirer les investissements et relancer la machine économique par le haut. Les résultats sont là, mais pas pour tout le monde. La dérégulation quasi totale a laissé les prix des produits de première nécessité à la merci de la spéculation et des fluctuations des marchés mondiaux. Les entreprises, qu'elles soient locales (souvent aux mains d'une élite pashgaar à Pegaha) ou étrangères (très présentes à Sunjin), bénéficient de taux d'imposition faibles sur leurs profits et n'ont aucune obligation de réinvestir localement ou d'augmenter significativement les salaires. "La fluctuation des prix est un mécanisme naturel et sain pour l'économie", nous déclarait récemment, sous couvert d'anonymat, un conseiller du ministère de l'Économie de Sunjin, ajoutant que "la priorité est d'assurer la compétitivité de nos entreprises sur le marché régional, ce qui nécessite une certaine modération salariale pour l'instant." Une "modération" qui ressemble fort à une stagnation organisée.

Dans ces États, les syndicats peinent à exister ou sont activement découragés, voire réprimés comme lors des récentes grèves à Pahati. Sans contre-pouvoir organisé, les travailleurs n'ont que peu de leviers pour négocier de meilleures conditions ou une part plus juste des richesses qu'ils produisent. L'économie semble tournée vers l'extérieur, vers le profit rapide, oubliant que la première richesse d'une nation est le bien-être de son peuple.

Le tableau est radicalement différent à Ghaliya et Yamatoro. Dans la Commune Libre, fidèle à ses principes anarcho-communalistes, l'économie est largement autogérée par les comités de travailleurs et les coopératives. Les prix des biens essentiels sont fixés collectivement ou subventionnés par la Commune pour rester accessibles. Les bénéfices sont réinvestis localement, dans l'amélioration des outils de production ou les services publics (logement, transport, cantines). Au Yamatoro, l'État socialiste, tout en permettant une part d'initiative privée, conserve un contrôle strict sur les secteurs stratégiques et impose des normes sociales élevées. L'État intervient pour garantir des prix planchers pour les agriculteurs et des prix plafonds pour les consommateurs sur les produits vitaux.

"Notre modèle est simple : la production doit d'abord servir à répondre aux besoins de la communauté", expliquait récemment une membre du comité de gestion d'une coopérative agricole près de Ghaliya. "Le 'profit', s'il y en a, est réinvesti pour améliorer nos outils, former les jeunes, ou aider une commune voisine en difficulté. L'idée d'accumuler pour accumuler nous paraît absurde." Dans ces États, les syndicats sont non seulement autorisés, mais encouragés comme un pilier de la démocratie locale et économique, participant activement aux décisions qui concernent la vie des travailleurs. C'est cette différence fondamentale d'approche – l'économie au service du peuple contre le peuple au service de l'économie – qui explique en grande partie la divergence croissante des niveaux de vie au sein du Mokhaï.

Face à cette situation de plus en plus intenable, la colère gronde. Si les manifestations ouvertes sont encore rares et souvent réprimées à Pegaha et Sunjin, les discussions s'animent dans les arrière-salles des cafés ouvriers, sur les chantiers et dans les champs. La Fédération des Syndicats du Mokhaï (FSM), une organisation clandestine née récemment de la volonté d'unir les luttes, commence à faire entendre sa voix, malgré les risques. Nous avons pu joindre l'un de ses représentants pour la région de Pahati, qui a accepté de nous parler anonymement.

"La colère est partout", affirme-t-il, sa voix tendue mais ferme au téléphone. "Les camarades de Pegaha et de Sunjin voient bien ce qui se passe à Ghaliya ou à Yamatoro. Ils voient que là-bas, on ne laisse pas les travailleurs crever de faim pendant que les patrons s'enrichissent ou que l'État construit des statues à la gloire de l'ethnie dominante. Ici, à Pahati, le gouvernement du PPP nous parle de grandeur pashgaar, mais nos salaires ne nous permettent même plus d'acheter assez de dhal pour nos enfants. À Saya, les libéraux du RLD nous vantent la liberté d'entreprendre, mais c'est la liberté d'exploiter qu'ils défendent !"

Il dénonce ce qu'il appelle "une double exploitation" : celle du capital, qu'il soit local ou étranger, et celle d'un nationalisme qui divise les travailleurs. "Ils essaient de nous monter les uns contre les autres, Pashgaars contre Linglophones, Sunjii contre Mokhaïens, mais la misère, elle, elle ne connaît pas d'ethnie ! Le patron qui refuse une augmentation, il est le même partout. Le propriétaire qui augmente le loyer, il se fiche de savoir si vous parlez pashgaar ou nohord."

L'appel de la FSM est clair : "Il faut s'organiser, partout. Renforcer les sections syndicales, créer des comités de solidarité, partager l'information. La grève générale de l'année dernière a montré que nous pouvions faire plier les autorités quand nous sommes unis. Nous devons nous préparer à de nouvelles actions, plus fortes encore. La solidarité entre tous les travailleurs du Mokhaï est notre seule arme."

Cette colère et cette détermination se retrouvent dans les mots recueillis au hasard des rencontres dans les quartiers populaires :

"Ils nous ont promis le renouveau après la guerre... On attend toujours." (Ouvrier agricole, périphérie de Pahati)

"Mon fils est parti travailler sur les chantiers du Kah à Ghaliya. Là-bas au moins, il mange à sa faim." (Mère de famille, Saya)

"On nous dit 'soyez patients'. Mais la faim, elle, n'attend pas." (Mineur, Pegaha)

"Quand l'usine ferme, c'est nous qu'on jette. Eux, ils gardent leurs profits." (Ouvrière textile, Saya)

Cette fracture économique et sociale grandissante n'est pas sans conséquences. Dans les foyers les plus touchés de Pegaha et Sunjin, l'endettement explose, les familles s'entassent dans des logements insalubres, la malnutrition infantile refait surface. Le stress et le désespoir poussent certains vers la petite délinquance ou l'alcoolisme. La cohésion sociale, déjà fragile dans notre pays multiethnique, est mise à rude épreuve.

Politiquement, le risque est immense. Le ressentiment monte non seulement contre les gouvernements locaux jugés indifférents ou complices, mais aussi contre le système fédéral lui-même, perçu comme incapable d'assurer une justice sociale élémentaire sur l'ensemble de son territoire. Si rien n'est fait pour réduire ces inégalités criantes, comment éviter que la colère ne dégénère en troubles sociaux majeurs, voire en nouvelles violences ? La Fédération des États du Mokhaï peut-elle survivre longtemps avec deux vitesses, deux réalités si opposées ?

La question de la solidarité inter-étatique, pilier théorique de notre fédération, est posée. Pour l'instant, les aides semblent circuler plus facilement entre Ghaliya et Yamatoro qu'en direction des États gouvernés par la droite ou les libéraux. Faut-il y voir un simple manque de volonté politique de la part de ces derniers, ou un blocage plus profond, idéologique ?

Une chose est sûre : le modèle communaliste et socialiste, mis en œuvre à Ghaliya et Yamatoro, avec ses mécanismes de contrôle des prix, ses coopératives et ses forts filets de sécurité sociale, apparaît aujourd'hui pour beaucoup comme la seule véritable protection contre les affres d'un marché dérégulé et d'un nationalisme aveugle. Sa généralisation, réclamée à mots couverts par la FSM, pourrait être la seule voie pour éviter l'implosion.

Le peuple travailleur du Mokhaï observe, compare, et sa patience a des limites. Jusqu'à quand acceptera-t-il que la prospérité promise par l'indépendance et la fin des guerres ne soit réservée qu'à quelques privilégiés, dans quelques régions seulement ? La question reste en suspens, lourde de menaces pour l'avenir de notre jeune fédération.
10551
https://i.postimg.cc/tC2kVzw5/pe-news-logo.png

Pe-News

News of Pegaha


Incidents contenus à l'usine automobile de Tandi : l'ombre d'agitateurs étrangers ?


Un bref arrêt de travail rapidement résolu grâce à la fermeté de la direction et à la vigilance des autorités. Des questions se posent sur l'origine de ces perturbations isolées, alors que la coopération économique régionale s'intensifie.

Une légère crispation, à peine un soupir dans la puissante machinerie de la reconstruction pegahienne, a brièvement perturbé la quiétude productive de l'usine automobile MOK-Pega, fleuron de notre industrie renaissante, située dans la dynamique zone de Tandi, non loin de Sinsong. Hier matin, une poignée d'ouvriers, manifestement peu au fait des réalités économiques et des efforts colossaux déployés par notre État pour assurer la prospérité de tous, a tenté d'orchestrer un arrêt de travail dans l'une des chaînes d'assemblage. Fort heureusement, la vigilance et la réactivité exemplaires de la direction de l'usine, couplées à la présence discrète mais efficace des forces de l'ordre de l'État, ont permis de circonscrire cet incident isolé en quelques heures à peine. La production a repris son cours normal dès le début d'après-midi, et l'impact sur nos objectifs de croissance demeure, il faut le souligner avec force, parfaitement négligeable.

Si cet événement, en soi mineur, pourrait prêter à sourire par sa naïveté et son décalage avec l'élan patriotique qui anime la vaste majorité de nos travailleurs, il soulève néanmoins des interrogations légitimes. Des sources concordantes au sein de l'usine, des ouvriers loyaux et dévoués à la cause nationale pashgaar, évoquent en effet l'influence possible d'éléments extérieurs, d'agitateurs professionnels cherchant à semer la discorde là où la concorde et l'effort collectif devraient régner en maîtres. Des tracts aux slogans simplistes et trompeurs, étrangers à notre culture et à nos traditions de labeur et de respect mutuel, auraient circulé subrepticement ces derniers jours. Faut-il y voir la main invisible de ces idéologies délétères qui, depuis Ghaliya ou Yuanwei, rêvent d'imposer leur modèle collectiviste stérile à l'ensemble de la Fédération, y compris à notre fier État de Pegaha ? L'enquête en cours, menée avec la diligence habituelle par nos services de sécurité, apportera sans nul doute les réponses nécessaires.

Des revendications peu fondées, rapidement écartées

Selon les informations recueillies, le débrayage aurait été initié par un petit groupe d'une trentaine d'ouvriers du secteur "Finition et Peinture". Leurs revendications, confuses et peu articulées, portaient principalement sur une prétendue "dégradation des conditions de travail" et une demande "d'augmentation irréaliste des salaires". Ces allégations peinent à convaincre lorsqu'on observe les investissements considérables consentis par la direction de MOK-Pega ces derniers mois. Modernisation des équipements, amélioration des systèmes de ventilation, mise en place de nouvelles rotations pour alléger la charge de certains postes : tout a été fait, et continue d'être fait, pour garantir à nos travailleurs un environnement sain et productif. Quant aux salaires, ils sont conformes aux standards de notre État et reflètent l'effort de reconstruction nationale auquel chacun doit contribuer. Vouloir exiger plus, alors que notre économie se relève à peine des ruines laissées par des décennies de mauvaise gestion fédérale et de chaos révolutionnaire, relève au mieux de l'inconscience, au pire de la malveillance.

Face à cette tentative de perturbation, la direction de MOK-Pega a fait preuve d'une fermeté empreinte de responsabilité. Un dialogue a été immédiatement engagé avec les représentants – autoproclamés – des grévistes. Très vite, il est apparu que ces derniers, minoritaires et peu au fait des réalités économiques de l'entreprise et de l'État, avaient été les jouets d'influences externes. Les "malentendus", pour reprendre le terme diplomatique de Monsieur Suresh Desai, directeur du site de Tandi, ont été rapidement dissipés. La majorité silencieuse des ouvriers, désireuse de reprendre le travail et de ne pas mettre en péril leurs emplois et l'avenir de l'usine, a d'ailleurs joué un rôle clé dans ce retour au calme. Il est à noter que la garde nationale fédérée de Pegaha, déployée préventivement aux abords du site, n'a pas eu à intervenir, sa simple présence ayant suffi à dissuader toute tentative d'escalade. Un exemple de gestion de crise efficace qui honore nos institutions.

L'écho inquiétant d'idéologies étrangères

Si l'incident de Tandi est aujourd'hui clos, la question de son origine demeure. Plusieurs témoignages, recueillis par nos équipes auprès d'ouvriers pashgaar soucieux de la stabilité de leur emploi et de la prospérité de notre État, pointent vers une possible ingérence. "On a vu des visages inconnus traîner près des vestiaires ces derniers temps," confie Anjali, opératrice sur la chaîne de montage depuis l'ouverture de l'usine. "Ils parlaient une langue qui n'était pas d'ici, avec des accents de Ghaliya ou peut-être même du Yamatoro. Ils distribuaient des petits papiers avec des slogans bizarres, parlant 'd'exploitation' et de 'pouvoir aux travailleurs', des mots qu'on entend plus souvent à la radio de la capitale fédérale qu'ici, où l'on préfère le travail bien fait aux grandes phrases."

Un autre ouvrier, Kumar, plus âgé et ayant connu les affres des régimes précédents, se montre plus direct : "Ces gens-là, ils ne veulent pas notre bien. Ils veulent nous diviser. Ils sont jaloux de voir que Pegaha se relève, que nos usines tournent, que nos enfants ont un avenir. Ils préféreraient nous voir tous égaux, mais égaux dans la misère, comme chez eux ! Notre Premier Ministre Barigai a raison de dire qu'il faut protéger nos traditions et notre identité contre ces influences néfastes." Ces témoignages, s'ils demandent à être confirmés par l'enquête officielle, dessinent un tableau préoccupant : celui d'une tentative de déstabilisation orchestrée depuis les foyers mêmes du communalisme et du socialisme radical qui gangrènent une partie de notre Fédération. Il est du devoir de chaque citoyen pashgaar, fier de son héritage et de son travail, de rester vigilant et de dénoncer toute manœuvre visant à semer la discorde et à affaiblir notre État souverain.

La prospérité en marche : le Pegaha tourné vers l'avenir et fort de partenariats constructifs

Fort heureusement, ces agitations sporadiques ne sauraient masquer la réalité tangible : l'État de Pegaha, sous la direction éclairée du Président Mohun Sharma et du Premier Ministre Rajan Barigai, est résolument engagé sur la voie du progrès et de la prospérité. Les chantiers de reconstruction se multiplient, nos industries se modernisent, et l'esprit d'entreprise, si cher à notre culture pashgaar, retrouve des couleurs.

Dans ce contexte de renouveau, la solidarité et la coopération régionales jouent un rôle non négligeable. Si le gouvernement fédéral peine parfois à concrétiser ses promesses d'aide, d'autres partenaires, plus discrets mais non moins efficaces, savent tendre une main fraternelle. Ainsi, il est de notoriété publique que plusieurs initiatives humanitaires, notamment celles portées par des organisations non gouvernementales issues du puissant et stable État du Fujiwa, apportent un soutien précieux à nos populations les plus éprouvées par les récentes crises. Le programme "Fleur Voisine", bien que n'ayant pas encore été officiellement lancé à grande échelle, a déjà permis, grâce à des distributions ciblées de denrées et de matériel scolaire, d'alléger le fardeau de nombreuses familles dans les districts ouvriers de Pahati et de Sinsong.

Cette aide, purement humanitaire et respectueuse de notre souveraineté nationale, contraste avec les tentatives d'ingérence idéologique mentionnées plus haut. "Nos amis Fujiwans comprennent les défis de la reconstruction et partagent notre vision d'une économie dynamique où le travail et le mérite sont récompensés," nous confiait récemment un haut fonctionnaire du Ministère de l'Économie. "Leur expertise en matière d'organisation industrielle et de gestion des grands projets est une source d'inspiration. D'ailleurs, des discussions sont en cours pour accueillir prochainement des conseillers techniques fujiwans qui pourraient nous aider à optimiser nos chaînes de production et à former notre main-d'œuvre aux technologies de demain." Une coopération technique, et non une imposition de modèle, voilà la différence.

La sagesse ouvrière face aux sirènes de la division : le témoignage de Rakesh, contremaître respecté

Pour mieux comprendre l'état d'esprit qui prévaut au sein de nos usines, nous avons rencontré Rakesh Patel, contremaître expérimenté à l'usine MOK-Pega de Tandi depuis sa création, et figure respectée de la communauté ouvrière locale. Son témoignage tranche avec l'alarmisme véhiculé par certains médias partisans.

"Bien sûr, le travail est dur, personne ne le nie," commence Rakesh, le visage buriné par des années de labeur mais le regard franc. "Nous sortons d'une période terrible pour notre pays, et il faut bien que chacun mette la main à la pâte pour reconstruire. Ces petits arrêts de travail, c'est surtout le fait de quelques jeunes, peut-être un peu impatients, ou qui se laissent monter la tête par des discours venus d'ailleurs. Mais la grande majorité des ouvriers ici, ce qu'ils veulent, c'est travailler, nourrir leur famille, et voir notre usine, notre Pegaha, réussir."

Il insiste sur le dialogue existant au sein de l'entreprise. "La direction a toujours été ouverte à la discussion. Nous avons nos représentants, nos délégués. Quand il y a un problème, on en parle. On ne règle pas tout en un jour, c'est vrai, mais on avance. Regardez les nouvelles machines qu'ils ont installées pour la ventilation, c'est déjà un grand progrès. Et on nous parle de formations, de nouvelles techniques qui vont arriver, peut-être avec l'aide de ces experts du Fujiwa dont on entend parler. Moi, je dis, pourquoi pas ? Si ça peut améliorer les choses et nous rendre plus productifs, tout le monde y gagne."

Rakesh a un message clair pour ceux qui tenteraient d'exploiter les difficultés passagères : "Nous, les travailleurs pashgaars, nous sommes fiers de ce que nous construisons. Nous ne sommes pas des marionnettes que l'on peut manipuler avec de belles paroles vides. Ceux qui viennent ici pour semer la zizanie et nous diviser se trompent lourdement. Nous savons où est notre intérêt, et il est dans le travail, dans l'unité de notre État, et dans le respect de nos traditions."

L'unité et le labeur : les piliers de la renaissance pegahienne

En définitive, les incidents mineurs de Tandi, bien que regrettables et nécessitant une vigilance accrue face aux tentatives d'ingérence étrangère, ne sauraient occulter la dynamique positive qui anime notre État. Sous l'impulsion de son gouvernement et grâce à la détermination de son peuple travailleur, le Pegaha est en marche. Les défis sont encore nombreux, certes, mais la volonté de réussir, de bâtir une économie forte et une société pashgaar fière de son identité, est plus forte encore.

L'heure n'est pas aux divisions stériles ni aux revendications démagogiques, mais à l'unité nationale et à l'effort collectif. C'est par le travail et la discipline, valeurs cardinales de notre peuple, que nous surmonterons les obstacles et que nous assurerons à nos enfants un avenir de prospérité et de sécurité. Les manœuvres de déstabilisation, qu'elles soient le fait d'agitateurs locaux égarés ou de puissances étrangères aux desseins troubles, se heurteront toujours à la résilience et au bon sens du peuple pashgaar. Le Pegaha avance, et cette marche, soutenue par des amitiés sincères et des partenariats respectueux comme celui qui se dessine avec nos voisins fujiwans, est inarrêtable.

Pe-News rappelle que la vigilance citoyenne est essentielle. Toute information concernant des activités suspectes ou des tentatives de propagande subversive doit être immédiatement signalée aux autorités compétentes de l'État de Pegaha.
Haut de page