13/02/2017
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Activités étrangères au Negara Strana - Page 2

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Quel avenir pour le Communisme au sein du Negara Strana ?

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Florian Flaby, membre du Parti Communiste Loduarien et député à L'ADPLC de la circonscription de Minae, à une conférence avec des membres du Parti Communiste Stranéen au Negara Strana.

L'on pourrait se le demander. Dans ce pays de 112 millions d'habitants, véritable poids démographique mondial, et arborant des valeurs socialistes, la question se pose légitimement. Quel avenir, dans ce pays, pour le communisme ? C'est ce que nous avons cherché à éclairer, en suivant le camarade Florian Flaby lors de son déplacement au Negara Strana pour une petite conférence avec le Parti Communiste Stranéen, alors en campagne pour les futures élections législatives qui arrivent bientôt au Negara Strana.

Il convient d'abord de rappeler la situation. Actuellement, le Negara Strana est dirigé par un parti d'obédiance socialiste, mais partant, non pas sur une politique "communiste" traditionnelle comme c'était le cas par le passé dans le pays, mais plutôt sur une politique de "libéralisation", frôlant les mesures capitalistes. Ni une ni deux, il n'aura pas fallu longtemps aux membres du Parti Socialiste de Libération du Peuple pour fonder leur propre Parti plus axé sur les valeurs fondamentales du communisme, suite à la dérive "Libertaire" du Parti Socialiste. Ainsi, le Parti Communiste Stranéen naquit en juillet 2005. Aujourd'hui, il représente la 3ème force politique du pays, et la première dans une région du pays, le Pesisir, où la conférence aura lieu.

Nous voici donc dans la ville de Baranglama, dans le Pesisir, avec des membres du Parti Communiste Stranéen locaux, où une petite conférence préparé avec le Parti Communiste de Loduarie visant à aider la campagne électorale du Parti Communiste Stranéen à lieu. Nous rencontrons ici différents représentants du Parti Communiste Stranéen, qui ne nous cachent pas leur joie de nous voir ici pour les soutenir, eux et les candidats au élections législatives qui se profilent. Car qui dit présence de la Loduarie dit soutien garantit. La population locale, grandement acquise aux idéaux communistes, ne nous cachent pas non plus leur reconnaissance de la présence Loduarienne ici. On retrouve parmi le peuple plusieurs déclarations de soutien aux Parti Communiste Stranéen, et le Camarade Florian Flaby s'empresse de répondre aux questions de la population locale, notamment des questions à propos de la vision Loduarienne du Negara Strana, de possibles coopération entre les deux pays, et d'une plus grande projection à l'international via le communisme, comme on a pu le retrouver lorsque le Parti Communiste Stranéen est venu à Lyonnars soutenir la fondation d'une nouvelle Union Internationale Communiste et Socialiste. Les représentants des partis finissent par s'avancer sur l'estrade, et commencent leurs déclarations.

Le camarade Florian Flaby prend la parole, dans le dialecte local, à savoir le Pesisirin.
camarade Florian Flaby a écrit :Camarades,
Je suis ici pour témoigner le soutien Loduarien à la campagne électorale que mène le Parti Communiste Stranéen pour remporter les futures élections législatives en votre pays. Certes, la situation est loin d'être simple. Bien que 3ème force politique de votre pays, le Parti Communiste Stranéen ne compte que 19 sièges sur 251. C'est peu, camarades, c'est peu. Nous devons tout faire pour augmenter ce nombre, car pour le moment, ce sont les sociaux-traîtres qui ont le pouvoir. Un vrai communiste ne peut tolérer la situation en votre pays. Avec la libéralisation enclenché par le Parti Socialiste de Libération du Peuple, qui pourtant portait par le passé des valeurs socialistes, des vraies ! votre pays finira par fonctionner selon une économie capitaliste, et vous deviendrez les nouveaux exploités d'un système qui se dit populaire. Oui camarades, le combat recommence. Et là, le combat se fait par les urnes. La Loduarie tient à exprimer son plus profond soutien au Parti Communiste Stranéen. Celui a fait preuve de son engagement envers les idéaux communistes grâce à ses politiques, à sa détermination, et plus récemment, la Loduarie et l'international a pu s'en rendre compte lors de la participation de votre Parti Communiste au sommet de Lyonnars. Oui, le combat, bien que difficile, n'est pas perdu ! Vous avez des soutiens du monde entier. La Nation Loduarienne n'abandonne pas les prolétaires dans le besoin. Une phrase célèbre s'entend dans nos milieux communistes : "Prolétaires de tous les pays, unissez vous.". Hé bien, ce sera le cas également. La Loduarie est avec vous dans ce combat, et l'avenir du communisme au Negara Strana est grand, si chacun d'entre vous s'en donne les moyens. Camarades, les urnes vous attendent !

Suite à cette conférence, différentes actions concrètes ont étés menées par une collaboration entre le Parti Communiste Stranéen et des représentants du Parti Communiste de Loduarie, notamment la création d'affiches célébrant la coopération entre les deux partis, et des affiches de campagne incitant à votre pour le Parti Communiste Stranéen. L'ambassade Loduarienne a elle même affiché l'une de ses affiches en son sein, témoignant d'une manière toujours plus forte le soutien Loduarien au communisme Stranéen.

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L'une de ces affiches, célébrant la coopération entre les deux partis communistes, affiché à l'ambassade Loduarienne au Negara Strana, et partout dans la pays. Quelques exemplaires ont également étés affichés en Loduarie, en incitant le peuple Loduarien à soutenir la campagne électorale du Parti Communiste Stranéen.
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Éveil des Cellules Nationalistes au Negara Strana

Novembre 2013

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA



Face aux dernières manifestations de soutien à la communauté jinséenne dans les grandes villes stranéennes, les cellules nationalistes de Pradipta se sont réveillées avec une détermination renouvelée. Agissant en solidarité avec le Cabinet Kojima et leurs compatriotes en lutte contre les émeutiers, ces cellules, telles que la fameuse librairie d'Otani, ont mis en place des réseaux de communication rapides et efficaces. Leur objectif : répondre à l'appel des nationalistes basés au Fujiwa, principalement dans la province de Moon, qui catalyse les tensions actuelles.

Utilisant des réseaux discrets et des plateformes sécurisées, ces groupes ont mobilisé massivement des fonds et du matériel, acheminés par la Asō Company, une entreprise implantée au Negara Strana via sa filiale rachetée Agro'Synth. La prise de position de certaines personnalités du milieu culturel, comme la jeune artiste Yukani, lui a valu une vague de harcèlement sur les réseaux sociaux et de la part des médias privés, notamment ceux contrôlés par Okada Asō, président-directeur général du groupe Asō. Les cellules nationalistes de Pradipta, en réaction, ont organisé l'envoi de volontaires pour renforcer les rangs des nationalistes locaux à Moon. Ces volontaires, formés à des techniques de guérilla urbaine, sont prêts à se battre aux côtés de leurs compatriotes contre les émeutiers jinséens. Parallèlement, une campagne de propagande a été lancée: des tracts, des affiches et des vidéos circulent dans tout le pays socialiste, appelant à l’unité et à la résistance.

L'exportation du conflit du Fujiwa au Negara Strana est désormais évidente. Les revendications contradictoires et la montée de la violence transforment ce qui était autrefois une agitation locale en une crise régionale. Le tourbillon de violence et de revendications devient de plus en plus marqué, transformant une situation déjà tendue en un véritable brasier de conflit et de discorde. Les cellules nationalistes, déterminées à soutenir leurs frères et sœurs au Fujiwa, se préparent à une lutte prolongée.
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[THREAD : SITUATION A MOON]

>>>>>[Vous avez suivi les actualités à Moon ? C’est le putain de bordel.]<<<<<
- tesoga, <07:34:08/15-12-13>

>>>>>[Ouais, les nationalistes foutent vraiment n’importe quoi.]<<<<<
- radasko, <07:37:19/15-12-13>

>>>>>[J’ai pas accès perso, ils cherchent à bloquer tous les échanges avec l’extérieur.]<<<<<
- asenia, <07:37:34/15-12-13>

>>>>>[Tiens, je t’envoie un lien…]<<<<<
>>>>>[Et voilà, juste à cliquer ici. J’ai eu tout ça en piratant deux-trois trucs, leurs systèmes sont pas excellents.]
- tesoga, <07:40:29/15-12-13>

>>>>>[Nickel, je regarde ça.]<<<<<
- asenia, <07:41:02/15-12-13>

>>>>>[Oh putain, c’est vraiment le bordel. Faut faire quelque chose.]<<<<<
- asenia, <07:46:23/15-12-13>

>>>>>[On veut bien, mais quoi ? Ils écoutent même pas leur peuple déjà…]<<<<<
- radasko, <07:48:18/15-12-13>

>>>>>[Déjà, on active toutes les cellules libertaires qu’on peut. Et on répand ces putains d’infos. Parce que là, je les ai, mais je pense que comme @asenia, y’en a beaucoup qui ne savent même pas ce qui se passe vraiment.]<<<<<
- tesoga, <07:53:38/15-12-13>

>>>>>[Ouais, on va commencer par ça. On informe, on avertis, et on encourage les gens à agir.]<<<<<
- asenia, <07:55:22/15-12-13>

>>>>>[… Agir comment ?]<<<<<
-tesoga, <08:02:10/15-12-13>
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Un Ramchoure au Negara Strana

Tchang Nam-Kah
Tchang Nam-Kah, dit "Man-Tah" ( le guide dans la langue Ramchoure ancienne )

Tchang Nam-Kah regardait une carte de la Ramchourie, silencieux. Il venait d'apprendre il y a peu qu'une guerre civile avait éclaté dans son pays natal : la Ramchourie. Mais avant de nous attarder plus sur cette scène, comprenons la raison de la présence d'un ramchoure dans un pays étranger, qui plus est le Negara Strana, nation socialiste.

Pour cela, il faut revenir sur un période sombre de l'histoire Ramchoure moderne : "les printemps rouges". Alors que cela faisait presque 70 ans que la Seigneurie élective régnait sur la Ramchourie, mais, durant les années 1970, des révoltes dites "Caummussites" ( Communistes en Ramchoure ) éclatèrent suite aux famines engendrées par l'accaparement des richesses et de la nourriture par une aristocratie vieille et tyrannique. Les Rebelles souhaitaient alors la mise en place d'un état égalitaire où le travailleur aurait le même poids décisionnel que le patron ( les aristocrates ) ainsi que la mise en place de parties politiques ( et donc indirectement d'élections libres au suffrage universel ). Ces quelques avancées progressistes étaient évidemment inacceptables pour le gouvernement Autoritaire et Patriarcal de Ramchourie qui ne tarda pas à purger les révolutionnaires partout dans le pays. Ainsi commença ce que l'on nomme "la Purge Rouge" ( 1976 - 1978 ). Pendant près de 2 ans, le régime purgea en premier lieu son gouvernement de tous les éléments pouvant adhérer aux idéaux socialistes et communistes, avant de se tourner vers le peuple et les aristocrates qui pourraient soutenir les révolutionnaires. Ainsi, on dénombre environ 120 000 morts minimum lors de cette tragédie, bien que ces chiffres soient tirées du gouvernement Ramchoures.
Face à ce massacre et face à la puissance de l'armée fidèle au gouvernement Central, les "Caummussites" se cachèrent loin du pouvoir ou alors fuir dans des pays socialistes/communistes proches. Et cela est le cas de Tchang Nam-Kah. Lui avait commencé la révolte à ses 20 ans, et avait préféré fuir avant de se faire massacré comme beaucoup de camarades dans le seul pays qui pourrait les accueillir ; Le Negara Strana.

Ce jeune pays, qui s'était déclaré indépendant du Fujiwa le 24 mars 1960 avait développé une nation à la perfection du socialisme. C'était même là le paradis dont rêvaient les quelques Ramchoures ayant pu fuir leur terre natale. De plus, suite à l'accueil des Stranéens envers eux, ils découvrirent alors des thèses idéologiques qui allait totalement changer le combat au départ "populaire" en combat "idéologique", il s'agit du taihoranisme. Cette idéologie, prime 4 piliers principaux, La Théorie des Trois Mondes, L'anti-révisionnisme, L'anti-impérialisme et anti-colonialisme et enfin Le communisme adaptée au pays en développement.

Ainsi, Tchang Nam-Kah, grâce à sa persévérance, réunis tous les Caummussites Ramchoures ayant fui le pays et fondèrent alors "le Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure ( F.L.T.P.R. )"



Drapeau du Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure ( F.L.T.P.R. )
Drapeau du Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure ( F.L.T.P.R. )
( réalisé par Kami )


Le drapeau fut choisit comme tel pour plusieurs raisons. Premièrement, le fond est rouge pour de manière évidente faire penser à l'idéologie Caummussite/Socialiste. Secondement, l'élément central est un soleil jaune. Ceci représente le soleil présent sur le drapeau de la seigneurie élective, afin de se considérer comme légitime au pouvoir Ramchoure, Cependant il dispose de variation pour apparaitre différent de ce dernier.

Lors de la rencontre entre les derniers Ramchoures Rouges officieux, à Baranglama, dans la province de Pesisir, Tchang Nam-Kah fut élu Secrétaire Général de Ramchourie et dirige donc de fait la faction. C'est pour cette raison qu'il se penche depuis peu sur les cartes du pays natal des membres du F.L.T.P.R. D'après quelques curieux, le Negara Strana pourrait soutenir militairement la faction en envoyant des armes, mais ce n'est pas sûr. Si ils veulent des alliés, il faut que leurs actes puissent les inviter à faire ces marchandages.

Pour ce qui concerne l'idéologie, Tchang Nam-Kah développa sa branche du taihoranisme, le Man-Tahisme. Cette pensée politique approuve le pilier de "la Théorie des Trois Mondes" qui divise le monde en trois catégories : Les grandes puissances, les pays développés et les pays en développement. Cependant, la troisième catégorie doit renverser la première afin de guider les nations pour contrer l'ancien monde injuste afin de créer une société plus juste.

Le second Pilier, celui de "l'anti-révisionnisme", revendiquant une claire séparation avec le monde socialisme, est de manière plus ou moins respectée. Voulant à tout prix former une union des idéologies de la gauche, que cela aille du Communisme le plus fanatique au socialisme le plus modéré, Tchang Nam-Kah invite tout le monde à rejoindre le F.L.T.P.R., bien que le Man-Tah ( guide ) est contre la vision socialiste du monde et penche plus sur la véritable vision de l'anti-révisionnisme. Ainsi, on peut dire qu'il modifie ce pilier par opportunisme.

Le troisième Pilier, celui "l'anti-impérialisme et anti-colonialisme", qui revendique la liberté de toutes les colonies afin que celles ci deviennent indépendantes, en prenant à l'origine la domination Fujiwan sur le Negara Strana. Pour Tchang Nam-Kah, il observe selon lui le même évènement avec la domination Xin de la Ramchourie. Ainsi, le peuple doit prendre les armes pour détruire la domination étrangère sur les peuples.

Le quatrième Pilier, enfin, "le communisme adaptée au pays en développement". Pour Tchang Nam-Kah, les pays en développement doivent se construire autour de l'agriculture et de l'industrie, car cela évitera aux nations capitalistes d'infiltrer le pays et le détruire de l'intérieur, mais il faut agir vite et rapidement pour mettre en place les désirs profonds du communisme, c'est à dire la mise en place des fermes collectives, la destruction des classes sociales pour en créer une nouvelle à partir des élites Prolétaires ( petite subtilité proche du Marxisme/Léninisme ), en passant donc par la phase de dictature du prolétariat car le secrétaire général serait élu par la nouvelle élite Populaire ( Suffrage dit "Prolétarien" ), une nationalisation des entreprises afin de créer une égalité parfaite entres le monde du Patronat et du monde Ouvrier, ect...

Ainsi, Tchang Nam-Kah tente de se former des alliés importants dans les strates de la société du Negara Strana, mais aussi d'autres nations Communistes du globe. Cependant, une solution pourrait permettre au "Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure" de s'implanter véritablement en Ramchourie, il s'agit de l'organisation de l'"Union Internationale du Communisme et du Socialisme"...
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En Suspens: La Potentielle Traversée de l’Empereur Oden vers le Negara Strana

Mai 2015

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA



Peu de temps après les élections, l'Empereur Oden, figure de calme, de poésie et de simplicité, manifeste son intention de se rendre au Negara Strana, selon les rumeurs qui circulent au sein de l’Agence de la Maison Impériale. La présence de l'Empereur sur le sol stranéen est chargée de symbolismes et de messages, mais il semblerait que l'Empereur Oden ait ses propres desseins. Toujours impeccable dans son rôle constitutionnellement limité, Sa Majesté a un temps envisagé de s'affirmer davantage dans l'espace public pour apaiser un Fujiwa alors plongé dans l'incertitude politique. Cependant, il s'est rapidement rétracté, craignant d'attiser les tensions dans une société déjà fragile. Par conséquent, l'Empereur et sa famille se sont fait discrets, intervenant publiquement lors de rares occasions, telles que la fête nationale ou d'autres célébrations saisonnières. Néanmoins, l'Empereur Oden a récemment fait une apparition notable à la Chambre des Représentants pour nommer officiellement le nouveau Premier ministre, Ishida Shimura, figure de cette nouvelle droite qui embrasse des valeurs de plus en plus proches d'une idéologie impériale et de traditions profondément ancrées.

Dans les rues des villes et des provinces, les Fujiwans s'interrogent sur la portée réelle de la volonté de l'Empereur Oden. Beaucoup se demandent si ce n'est pas simplement une coïncidence, surtout au vu du timing. Certains y voient une approbation à peine voilée des résultats législatifs récents, interprétant sa présence sur les terres d'une ancienne colonie comme un signe d'accord avec les valeurs de Kōdō. Toutefois, en approfondissant l'analyse, on peut aussi percevoir une intention tout à fait opposée: celle de protéger les relations entre le Fujiwa et le Negara Strana. L'Empereur Oden semble vouloir se présenter non comme un nostalgique de l'Empire d'Aichi, mais plutôt comme une figure renouvelée, désireuse d'effacer les traces d'un passé brutal infligé au Negara Strana, tout en n'oubliant pas le devoir de mémoire. Rien ne lui interdirait de passer subtilement un message politique aux nouveaux dirigeants du pays…

Mais cette visite soulève de nombreuses questions quant à sa substance. Prendra-t-il la parole? Où se rendra-t-il précisément au Negara Strana? Avec qui apparaîtra-t-il? Et quel est, finalement, le but ultime de cette démarche? Ces interrogations convergent vers une même préoccupation: comprendre les véritables intentions de l'Empereur à travers les actions qu'il entreprendra lors de sa visite.

Il reste encore à officialiser cette visite. Des démarches auraient-elles été entamées avec les autorités stranéennes pour organiser cet événement? Qui pourrait en prédire l'issue? Les récents résultats législatifs pourraient naturellement refroidir les relations entre le Fujiwa et le Negara Strana, ce qui pourrait justifier un refus de voir l'Empereur poser le pied sur le sol stranéen aujourd'hui.
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Affiche de Propagande taihoraniste Ramchoure
Affiche de Propagande taihoraniste Ramchoure confectionnée au Negara Strana avec le Second Camarade Shi-Lu ( bras droit de Tchang Nam-Kah )

Le plan était en marche. Dans les tréfonds de leur base arrière à Baranglama, dans la région de Pesisir, la hiérarchie de la faction Man-Tahiste se formait. Depuis l'appel lancé grâce à la réunion dans la même ville, les derniers Ramchoures à ne point avoir entendu le ralliement étaient dorénavant réunis. Dans le forum principal du bâtiment était regroupés la centaine d'hommes et de femmes ayant fui leur pays natal il y a longtemps. Chacun avait pu disposer d'un endroit ou s'asseoir, bien que la place commençait à manquer. Dans l'un des couloirs du bâtiment, Sen-Long crépitait d'impatience.

"Cela fait si longtemps que les Ramchoures rouges n'avaient été uni dans une même salle" se disait il. Bien que la première réunion avait réussi à élire un chef, en la personne de Tchang Nam-Kah, la seconde allait clairement poser les bases stratégiques pour structurer la faction et lui permettre de s'emparer de territoires en Ramchourie. Pour Sen-Long, fils de Ten-Long, révolutionnaire ayant fui la guerre et s'étant marié avec une autre ramchoure en fuite, l'heure était à la nouvelle révolution. Cela faisait trop longtemps qu'ils se cachaient au Negara Strana, et la Guerre civile était l'opportunité parfaite pour réaliser le rêve de ses ancêtres.

Alors qu'il rêvassait sur les possibilités de son retour dans sa terre natale, un homme, a l'aspect jeune et souriant, demanda le silence. Il s'agissait de Shi-Lu, le Second Camarade. Cet homme était un génie dont la faction avait grand besoin. Réputé pour sa sagesse, son humilité et son sens de la stratégie, toutes ces qualités l'avaient mené à devenir le bras droit de Tchang Nam-Kah, "le Second Camarade" pensait Sen-Long. Celui-ci était déjà très connu de la faction, et tous pensaient que si le Man-Tah ( Guide en ancien Ramchoure ) mourrait, alors Shu-Lu lui succèderait.

Grâce à cette popularité inégalée, et grâce à l'imprimerie Stranéenne, des nombreuses affiches de propagandes pro-taihoraniste avait été réalisé. Toutes montraient le visage souriant du Second Camarade guidant le peuple vers un avenir radieux où l'oppression seigneuriale, la hiérarchie aristocratique et le capitalisme n'auraient plus d'impacts en Ramchourie. Ces maigres moyens représentaient déjà la première étape du retour des Man-Tahistes : la distribution de tracts à travers le pays. Cependant, il fallait le soutiens du gouvernement Negara Stranéen. Et pour cela, ça allait être bien plus ardu que pour confectionner les affiches.

Mais revenons à nos moutons. Alors que le Shi-Lu demanda le silence, ce fut le moment d'accueillir le Premier Camarade, le leader de la faction : Tchang Nam-Kah. Celui-ci, doté à présent d'une carrure légendaire, pris en main le micro que lui avait tendu le Second camarade et commença alors un discours :


Tchang Nam-Kah ( Man-Tah ou Premier Camarade ) - "Mes chers et chères camarades... Un bonheur immense me comble en vous voyant réunis tous ensemble dans un seul et même bâtiment ! Jamais je n'aurai cru cela possible un jour ! Grâce à votre présence, et grâce aux efforts futurs que nous allons employer, nous allons revenir sur notre terre natale et nous allons pouvoir créer une nouvelle nation sur le modèle de nos biens aimés protecteurs Stranéens ! Cependant, pour ceux qui ignore qui je suis, je me présente : je m'appel Tchang Nam-Kah, et j'ai été élu comme le Man-Tah du "Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure ou F.L.T.P.R.".
Maintenant que les présentations sont faites, et en vue de notre réunion ici, je vous laisse libre choix de poser vos questions afin que je puisse vous expliquez et vous faire comprendre au mieux notre situation et surtout nos moyens à dispositions pour reprendre nos terres légitimes."

Intervenant 1 - "Camarade Man-Tah, j'ai participé à la confection des affiches pour notre noble cause et je me demandais comment nous allons pouvoir les envoyer en Ramchourie !"

Tchang Nam-Kah - "N'ayez d'inquiétudes sur ce sujet, camarade, car le gouvernement Stranéen nous a généreusement offert un avion afin que nous puissions transmettre nos tracts en Ramchourie. Si ce n'est que cela qui vous inquiètent, vous pouvez dorénavant dormir sur vos deux oreilles..."


Ainsi voilà la réponse à la question de Sen-Long. Le gouvernement Stranéen semblait donc bien du côté Man-Tahiste ? c'est totalement inespéré ! Ainsi, la force communiste allait pouvoir débuter ses premiers faits d'armes en Ramchourie ! Sen-Long était alors rassuré. Cependant, le Premier Camarade poursuivit :

Tchang Nam-Kah - "Malheureusement, il va falloir patienter avant une véritable opération militaire en Ramchourie, nos forces ne sont clairement pas assez puissantes. Cependant, j'ai appris qu'un seigneur pourrait nous être favorable, il s'agit du Seigneur de Luanghi..."

Le luanghi... petit état isolé à l'est du pays, il était dirigé par un seigneur proche des idéaux socialistes et communistes. Dans ses domaines il avait déjà commencé à mettre en place des fermes collectives, bien que cela prend du temps. Ainsi, lorsqu'il avait appris la création du Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure, il aurait aussitôt accepté de les rejoindre ? Ou alors cela était par pure instinct de survie ?
Cela plongeait Sen-Long dans des questionnements intenses, et il ne put se refuser à demander :


Sen-Long - "Camarade, pourquoi ce seigneur souhaite t'il nous aider ? Il n'a aucun intérêts à nous suivre !"

Tchang Nam-Kah se tourna vers lui, et lui répondit avec un sourire calme et amical :

Tchang Nam-Kah - "Le Seigneur de Luanghi est en danger car ses voisins, dont le puissant état de Zanshu plus au sud, souhaite sa mort et la fin des méthodes progressistes sur ses domaines. Ainsi, en s'alliant à nous, il espère également qu'il sera protéger par le Negara Strana qui semble nous soutenir. Evidemment que cela n'est que par opportunisme. Mais n'ayez craintes, les seigneurs comme lui seront graciés par le nouveau gouvernement Man-Tahiste lorsque celui-ci aura repris le pays."

"Graciés"... Evidemment que cela voulait dire tués... Sen-Long connaissait bien le langage Man-Tahiste... Ainsi, ils allaient distribuer des tracts pour faire changer la vision du peuple du communisme, ils allaient intervenir au Luanghi pour former un territoire stable fidèle au régime taihoraniste et enfin les trahir en tuant les seigneurs... Sen-Long ignorait si cela était bien ou mal pour la faction, mais si le Premier Camarade le disait, c'était qu'il fallait le faire...

Ainsi se termina cette rencontre, au détour de quelques autres questions mineurs qui ne valaient le détour. De toute manière, Sen-Long n'écoutait plus les remarques et les réponses du Premier Camarade, car il était plongé dans ses pensées... Pour lui, il fallait que la révolution réussisse, mais à quel prix ?
Pour Tchang Nam-Kah, la réponse semblait déjà trouvée :


La Ramchourie allait devenir Communiste, il le fallait coûte que coûte...
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shinbun'soku

COMMUNIQUÉ OFFICIEL

11 Mai 2015

Chers partenaires et utilisateurs,

Face aux récentes évolutions réglementaires concernant les médias et la presse au Fujiwa, Shinbun'Soku souhaite réaffirmer son statut unique de plateforme sociale internationale. Notre conseil d'administration a adopté aujourd'hui une réorganisation majeure de notre structure. Nous vous annonçons solennellement la création de Shinbun'Soku International, une entité juridique indépendante basée à Heon-Kuang afin d'assurer une autonomie totale des serveurs et des données pour nos utilisateurs étrangers, principalement basé au Negara Strana et au Wanmiri. La décision d'un maintien des équipes éditoriales locales dans chaque pays à également été adoptée accompagné d'une sanctuarisation des contenus internationaux hors de toute régulation nationale.

Le Wanmiri et le Negara Strana, et l'intégralité de ses utilisateurs, auront accès avec transparence à nos nouveaux centres de données régionaux de Heon-Kuang, garantissant ainsi l'indépendance technique de notre plateforme hors du Fujiwa.

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Vibrance
Vibrations d’une société en mouvement

07/11/2015L’Art Kah-tanais à l’International : Expositions et Réceptions

The Double Negative » In Pictures: The 56th Venice Biennale


Au fil des décennies, l’art kah-tanais s’est taillé une place singulière sur la scène internationale. Déroutant, subversif, intense, il fascine autant qu’il déstabilise. Ce qui, autrefois, n’était perçu que comme une anomalie culturelle née des turbulences révolutionnaires de l’Union, est désormais célébré comme un phénomène esthétique à part entière, marquant de son empreinte galeries, biennales et collections muséales du monde entier.

Récemment, plusieurs expositions majeures ont mis en lumière cette vitalité artistique unique, révélant non seulement la diversité des pratiques contemporaines kah-tanaises, mais aussi la façon dont elles sont perçues à l’étranger.



"Horizons Communaux" à Pembertøn

Le Musée d’Art Contemporain de Pembertøn, haut lieu de la scène artistique mondiale, a consacré l’année 2014 à l’exploration des nouvelles pratiques artistiques issues du Grand Kah avec l’exposition "Horizons Communaux", une rétrospective monumentale de l’art kah-tanais des trente dernières années. D’une ampleur inédite, l’exposition a rassemblé plus de 150 artistes, mêlant installations monumentales, fresques urbaines, performances radicales et sculptures organiques issues des écoles expérimentales de Chan Chinu et Heon-Kuang.


  • "La Fresque Invisible" de Mayeli Xochimeca : une immense peinture murale appliquée à l’encre photosensible, dont les motifs n’apparaissent qu’en fonction de la lumière et du positionnement du spectateur.
  • "Dix Mille Voix", une installation sonore interactive de Lisandro Tzuné mettant en résonance des archives vocales issues des radios communautaires kah-tanaises. Un chœur spectral où se mêlent discours militants, témoignages du quotidien et chants de fête.
  • "Survivances", un projet collectif réunissant plusieurs sculpteurs qui ont récupéré des débris industriels pour composer d’étranges architectures fractales, évoquant à la fois l’effondrement et la reconstruction perpétuelle.




La percée de l'École du Rythme en Eurysie

Dans un tout autre registre, l’avant-garde kah-tanaise a récemment conquis un nouveau territoire : les festivals d’art immersif. En Eurysie, le célèbre festival "Luminarium", dédié aux expériences multisensorielles, a consacré un pavillon entier aux artistes de l’École du Rythme, ce mouvement mêlant musique, peinture cinétique et performance corporelle qui connaît une ascension fulgurante depuis les premières expérimentation de Jeremy Poulain en 2001.

La star incontestée de cette édition ? Nahuat Xilotl, un plasticien et musicien dont les œuvres oscillent entre le digital et l’organique, entre le son et la couleur. Sa pièce maîtresse, "Flux-Peaux", projette sur d’immenses voiles de soie des compositions géométriques générées en direct par l’intensité sonore des percussions jouées en temps réel.



L’artisanat kah-tanais à l’honneur au Nazum

Si l’art contemporain kah-tanais défie souvent les cadres établis, son artisanat, lui, cultive une approche plus enracinée, mais non moins innovante. Au Nazum, l’exposition "Les Mille Masques", organisée par le Musée National des Arts Populaires, a fait le tour des musées du continent mis en lumière l’extraordinaire diversité des traditions masquées du Grand Kah.

  • Les masques rituels Nahualtèques, sculptés en bois de teinte sombre, parfois incrustés de jade et d’obsidienne.
  • Les masques urbains "hybrides", nés dans les milieux underground de la Cité des Anges, intégrant matériaux de récupération, métal, verre teinté et circuits électroniques détournés en motifs lumineux.
  • Les masques textiles des collectifs féminins de Mahuilta, brodés à la main et porteurs de messages poétiques ou personnels.




Quelle place pour l’art kah-tanais demain ?

Les expositions et festivals récents confirment l’impact croissant de l’art kah-tanais sur la scène mondiale. Plusieurs tendances semblent se dégager pour l’avenir :

  • L’interdisciplinarité : l’abolition des frontières entre arts plastiques, musique, performance et installation interactive.
  • La réinterprétation du patrimoine : l’artisanat et les traditions revisités dans une approche contemporaine.
  • La déconstruction du rapport au spectateur : des œuvres de plus en plus immersives et participatives.


Avec de nombreuses expositions en préparation pour 2015 – notamment une rétrospective sur les surréalistes kah-tanais à l’Académie des Beaux-Arts de Velzna – il ne fait aucun doute que l’Union continuera d’être une force artistique à part.

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Démocratie en usine ou contraintes collectives ? Le débat sur le "Modèle Stranéen" divise les travailleurs du Mokhaï

Alors que les entreprises à gestion participative inspirées du Negara Strana, comme BKIS et Asteneko, mettent en avant la satisfaction ouvrière, des voix s'élèvent dans les États plus libéraux pour critiquer une moindre flexibilité et des salaires parfois inférieurs. Enquête sur deux visions du travail au Mokhaï.

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Alors que la Fédération du Mokhaï poursuit sa lente et complexe reconstruction après des années de troubles, les modèles économiques et sociaux importés ou développés localement font l'objet d'intenses débats. Parmi eux, l'approche du Negara Strana, nation socialiste du Sud-Est Nazum, suscite un intérêt croissant, notamment à travers l'implantation d'entreprises publiques comme l'Agence Coordinatrice des Industries Stranéennes (BKIS) ou le géant de l'énergie Asteneko Strana. Ces entreprises, opérant sous un régime de gestion participative impliquant fortement les travailleurs, se distinguent notablement des structures plus traditionnelles ou purement privées que l'on trouve par exemple dans la république du Sunjin, État fédéré qui a fait le pari du libéralisme économique.

Ces deux visions du monde du travail offrent-elles des avantages et des inconvénients fondamentalement différents pour les centaines de milliers d'ouvriers, de techniciens et d'employés mokhaïens ? Au-delà des discours officiels, qu'en est-il réellement des salaires, des conditions de travail, du sentiment de participation et des perspectives d'avenir ? Le Galactique a mené l'enquête, donnant la parole à ceux qui, chaque jour, vivent ces réalités contrastées.

La promesse de participation : l'expérience stranéenne à Ghaliya et Jetangan

À l'ombre des nouvelles infrastructures qui sortent de terre à Ghaliya ou autour du chantier stratégique de Jetangan, un discours différent sur le travail émerge, porté par les employés mokhaïens des firmes stranéennes. Guan An, technicien de maintenance de 45 ans sur le site d'Asteneko Strana à Jetangan, a connu plusieurs employeurs au Mokhaï, des petits ateliers familiaux aux grandes entreprises publiques de l'ancien régime. "J'avoue qu'au début, quand les Stranéens sont arrivés, j'étais sceptique," confie-t-il en essuyant la sueur de son front. "Encore des étrangers, me disais-je, qui vont nous expliquer la vie. Mais j'ai été surpris. Ici, on a ce qu'ils appellent le "Conseil Local des Travailleurs". Chaque semaine, notre équipe, une vingtaine de gars, on se réunit. On parle des problèmes sur le chantier, de la sécurité – ils insistent beaucoup là-dessus – de l'organisation des tâches, des délais à tenir. Notre représentant, Chen Li, un jeune du village d'à côté, c'est nous qui l'avons élu, pas un chef venu d'ailleurs. Si j'ai une idée pour améliorer une machine ou pour éviter un accident, je lui en parle, et il fait remonter l'info. Parfois, ça change vraiment les choses."

Ce sentiment d'être une partie prenante des décisions se retrouve chez Mei Fang, employée administrative de 32 ans au siège de BKIS, dans la capitale fédérale. "Je suis membre du syndicat qui est affilié à notre entreprise," explique-t-elle. "Il n'y a pas longtemps, la direction centrale voulait modifier notre système de congés. Nos représentants ici à Ghaliya ont organisé des réunions, ils ont recueilli nos avis, nos craintes, nos propositions. Et je peux vous dire que plusieurs de nos suggestions, notamment sur la flexibilité pour les mères de famille, ont été intégrées dans la nouvelle politique. Ça peut paraître peu, mais avoir le sentiment que votre opinion est prise en compte, qu'on ne vous voit pas juste comme un pion interchangeable, ça fait une énorme différence sur le moral. Dans mon ancien travail, pour une grande compagnie d'import-export, c'était : Voilà les nouvelles règles, appliquez-les et ne discutez pas."

Un porte-parole local de BKIS, contacté par nos soins, défend cette approche : "Notre philosophie, héritée des principes socialistes de notre nation, est simple : un travailleur impliqué, respecté et sécurisé est un travailleur plus productif et plus loyal. Les Conseils de Travailleurs ne sont pas un gadget, ils sont au cœur de notre modèle de gestion. Ils permettent de désamorcer les conflits en amont, d'améliorer constamment nos processus grâce à l'intelligence collective, et de créer un véritable sentiment d'appartenance. Nous croyons fermement que l'alignement des intérêts des travailleurs avec ceux de l'entreprise publique est la clé d'une prospérité durable et partagée."

La réalité du marché : flexibilité et concurrence à Saya (Sunjin)

À quelques centaines de kilomètres de là, le port de Saya, poumon économique de la république du Sunjin, offre un spectacle bien différent. Ici, c'est la loi du marché, la flexibilité et la concurrence qui dictent le tempo. Les quais bourdonnent d'activité, les usines de transformation tournent à plein régime. Mais pour beaucoup, cette dynamique se paie au prix d'une précarité constante et d'un pouvoir de négociation quasi inexistant.

Park Min-Jun, la trentaine burinée par le sel marin et le soleil, est docker depuis l'adolescence. Son embauche dépend des arrivages. "Certaines semaines, je fais soixante heures, d'autres à peine vingt. C'est impossible de prévoir un budget, de se projeter," raconte-t-il entre deux déchargements. "Les patrons des compagnies, on ne les voit jamais. C'est le chef d'équipe, un local comme nous, qui nous dit s'il y a du boulot ou pas. Se plaindre ? Pour quoi faire ? Il y a toujours dix autres gars prêts à prendre ta place pour moins cher."

Lee Soo-Jin, elle, assemble de minuscules composants électroniques dans une usine délocalisée par une multinationale aleucienne. À 27 ans, elle connaît déjà la fatigue des journées à rallonge et l'angoisse du lendemain. "Les objectifs de production sont affichés chaque matin. Si on ne les atteint pas, on nous le fait sentir. Les heures supplémentaires sont fréquentes, surtout en période de forte demande. On les paie, oui, mais à un taux qui décourage de refuser. Un syndicat ? J'ai entendu dire qu'il y en avait eu un, au début. Un jour ils ont fait grève, ils ont tous été remerciés. Depuis, c'est chacun pour soi."

Pourtant, certains travailleurs de Saya voient aussi des avantages à ce système. Kim Jae-Hwa, un jeune soudeur qualifié de 25 ans, a tenté l'aventure à Ghaliya chez un sous-traitant de BKIS avant de revenir à Saya. "L'organisation chez BKIS, c'était impressionnant, très carré," admet-il. "Mais j'avais l'impression d'être dans un couloir. Si tu voulais une promotion, ou apprendre un autre aspect du métier, il fallait suivre le parcours, attendre ton tour. Les salaires étaient corrects, avec la cantine et tout ça, mais pas extraordinaires. Ici, à Saya, c'est vrai, c'est plus dur. Tu peux te retrouver sans rien du jour au lendemain. Mais si tu es bon, si tu sais te vendre et que tu n'as pas peur de changer d'employeur, tu peux te faire de l'argent, beaucoup plus vite qu'à Ghaliya. J'ai plus de choix ici, je me sens plus maître de ma carrière, même si c'est plus risqué."

Un chef d'entreprise de Sunjin, propriétaire d'une flotte de pêche, défend cette vision sous couvert d'anonymat : "Nous sommes sur un marché mondial. La flexibilité est essentielle pour survivre et prospérer. Si nous devons garantir des emplois à vie et des salaires fixes élevés à tout le monde, nous ne pourrons jamais concurrencer les autres ports de la région. Nos travailleurs comprennent cela. Ceux qui sont compétents et travailleurs s'en sortent toujours."

Analyse comparative : salaires, conditions et liberté de choix

Comparer directement les deux modèles s'avère complexe, tant les indicateurs et les priorités diffèrent. En termes de rémunération brute, les salaires de base proposés par les entreprises stranéennes à Ghaliya ou Jetangan ne semblent pas, selon plusieurs témoignages concordants et des données parcellaires que nous avons pu consulter, significativement plus élevés que ceux offerts pour des postes équivalents dans les secteurs privés dynamiques de Saya. Un technicien qualifié chez Asteneko Strana pourrait même, sur sa fiche de paie mensuelle, percevoir un peu moins qu'un collègue très demandé et multipliant les contrats ponctuels bien rémunérés à Sunjin.

Cependant, la différence se creuse lorsque l'on considère le "package social" et la stabilité. Les entreprises stranéennes incluent généralement des avantages non négligeables : cantines subventionnées offrant des repas équilibrés à bas coût, accès à des formations continues, contributions à des caisses de maladie ou de retraite complémentaires, et surtout, une sécurité de l'emploi perçue comme bien plus grande. "À Ghaliya, chez BKIS, je sais que, sauf faute grave, j'aurai mon travail demain, et le mois prochain," nous confiait Mei Fang. "À Saya, mon frère qui est chauffeur pour une compagnie de transport privée vit avec la peur constante de perdre son contrat à la moindre baisse d'activité." Cette stabilité a un prix : une progression salariale potentiellement plus lente et moins d'opportunités de "coups" financiers rapides.

Les conditions de travail présentent aussi des nuances. Si les normes de sécurité sur les chantiers stranéens sont souvent présentées comme un modèle, certains travailleurs évoquent une discipline parfois rigide et des objectifs de production exigeants. À Sunjin, la pression pour la productivité est également intense, et les normes de sécurité peuvent varier considérablement d'une entreprise à l'autre, notamment dans les petites structures sous-traitantes.

La véritable divergence semble donc se situer au niveau de la participation et de la liberté de choix. Le modèle stranéen, avec ses Conseils de Travailleurs, offre une voix institutionnalisée, une forme de démocratie d'entreprise. Mais cette participation est collective, encadrée. Certains y voient une réelle avancée, d'autres, comme Kim Jae-Hwa, le jeune soudeur revenu à Saya, peuvent y percevoir une limitation de leur autonomie individuelle et de leur capacité à négocier directement de meilleures conditions ou à saisir des opportunités plus lucratives ailleurs. "À Saya, si un patron ne me plaît pas ou ne me paie pas assez, je peux aller voir ailleurs dès demain," explique-t-il. "Bien sûr, il faut trouver, mais la possibilité existe. C'est cette liberté-là que je préfère, même si elle est plus risquée."

Les sondages indiquant un fort taux de satisfaction envers le modèle participatif, doit être lu avec cette perspective : si la sécurité et la participation collective séduisent une majorité éprouvée par des années d'instabilité, une frange non négligeable de la population active mokhaïenne, notamment parmi les plus jeunes et les plus qualifiés des centres urbains libéraux comme Saya, pourrait valoriser davantage l'autonomie individuelle et les perspectives de gains rapides, quitte à accepter une plus grande incertitude.

La parole aux experts : économistes et sociologues du Mokhaï

Pour tenter de décrypter ces dynamiques complexes, nous avons sollicité l'avis d'universitaires mokhaïens. Le Professeur Anucha Srisai, économiste à l'Université Fédérale de Ghaliya et connu pour ses positions social-démocrates, nous livre son analyse : "Le modèle stranéen, dans le contexte actuel de reconstruction du Mokhaï, présente des avantages indéniables en termes de stabilité sociale et de formation du capital humain. Il assure une distribution plus équitable des premiers fruits de la reprise et évite les dérives d'une exploitation sauvage de la main-d'œuvre. Cependant, à long terme, si les mécanismes de rémunération restent trop rigides et ne récompensent pas suffisamment l'innovation et la prise de risque individuelle, il pourrait y avoir un tassement de la productivité et une fuite des talents vers des économies plus dynamiques ou vers le secteur informel. L'enjeu pour le Mokhaï sera de trouver un équilibre."

De son côté, la Docteure Hana Park, sociologue du travail à l'Université de Saya et observatrice des dynamiques libérales, apporte un éclairage différent : "La flexibilité du marché du travail à Sunjin, souvent décriée, est aussi un moteur d'adaptation et d'opportunités pour une certaine catégorie de travailleurs, notamment les jeunes diplômés ou ceux possédant des compétences rares. La multiplicité des employeurs et la possibilité de changer rapidement de poste créent une forme de marché des talents qui peut être stimulant. La critique que l'on peut adresser au modèle des Conseils de Travailleurs stranéens est qu'ils pourraient, s'ils sont trop étroitement liés à la direction des entreprises ou à un syndicat unique, devenir une forme de corporatisme doux, limitant la capacité de contestation authentique ou la mobilité professionnelle en dehors des grandes structures établies." Elle ajoute qu'il est encore trop tôt pour juger de l'efficacité réelle de ces conseils en termes d'amélioration tangible du pouvoir d'achat pour la masse des travailleurs, au-delà du discours sur la participation.

Conclusion : un choix de société pour le Mokhaï

La Fédération des États du Mokhaï se trouve indéniablement à la croisée des chemins. L'implantation de modèles économiques et sociaux aussi distincts que celui prôné par le Negara Strana et celui en vigueur dans des États comme la Démocratie du Sunjin offre aux citoyens et aux décideurs une matière à réflexion cruciale pour l'avenir. Il n'existe pas de solution miracle, et chaque approche, comme le montrent les témoignages recueillis, comporte sa part d'avantages et d'inconvénients perçus.

Au-delà des chiffres de production ou des taux de croissance, c'est bien un choix de société fondamental qui se dessine. Le Mokhaï optera-t-il pour un modèle privilégiant la sécurité collective, la participation encadrée et une plus grande égalité des conditions, quitte à accepter un dynamisme économique potentiellement plus mesuré et une moindre liberté d'initiative individuelle ? Ou s'orientera-t-il vers une économie de marché plus débridée, valorisant l'opportunité et la flexibilité, au risque d'accroître les inégalités et la précarité pour une partie de sa population ?

Il est probable qu'aucun de ces modèles ne s'imposera dans sa forme pure. L'histoire et la diversité culturelle du Mokhaï plaident plutôt pour l'émergence progressive d'une voie médiane, une synthèse originale qui chercherait à combiner les aspects les plus positifs des différentes expériences en cours. Pour l'heure, le débat est ouvert, et ce sont les travailleurs du Mokhaï eux-mêmes, par leurs choix quotidiens, leurs aspirations et leurs mobilisations futures, qui dessineront les contours du modèle social et économique de demain.
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RAPPORT D'ANALYSE POST-EXERCICE
CLASSIFICATION : SECRET // GRAND KAH - ÉTAT-MAJOR COMBINÉ
RÉFÉRENCE : FI77-AUBE-AZUR-10.2016
À : Directoire Communale de la Garde
DE : Citoyen Tohei, Commandant en Chef du Second Groupe Aéronaval, QG de Fort Aleph
DATE : 22/09/2016
OBJET : Analyse Stratégique et Conclusions des Exercices Conjoints « AUBE D'AZUR »


Citoyens,

Le présent rapport a pour objet de vous présenter une synthèse exhaustive du déroulement et des enseignements tirés de l'exercice interallié « AUBE D'AZUR », qui s'est tenu du 05 au 19 octobre 2016.

Conduite en réponse directe à l'escalade rhétorique et aux déploiements militaires provocateurs du Shogunat du Fujiwa, cette opération avait pour double objectif la réaffirmation de notre solidarité avec nos partenaires de la Republik Sosialis Negara Strana et de la République Démocratique du Wanmiri, et l'envoi d'un signal de dissuasion sans équivoque au régime de Sokshō.

Les manœuvres se sont avérées être un succès sur tous les plans, validant non seulement nos nouvelles doctrines de combat en réseau mais soulignant également l'impérieuse nécessité d'accélérer la réforme Shin Hantei Suisen Riron (SHSR) pour combler les quelques vulnérabilités identifiées.

1. Contexte et Objectifs Stratégiques
L'opération a été planifiée dans le sillage des tensions croissantes en Mer d'Azur, catalysées par la propagande anti-kah fujiwane et l'instrumentalisation d'incidents maritimes. Nos objectifs étaient les suivants :

  • Politique : Démontrer la solidité du front commun Kah-Strana-Wanmiri face à l'unilatéralisme fujiwan. Contraster leur narratif impérialiste par une démonstration de sécurité collective.
  • Stratégique : Garantir la liberté de navigation et dissuader toute agression contre nos alliés en affirmant notre capacité à projeter une force décisive depuis notre exclave de Heon-Kuang.
  • Opérationnel : Tester en conditions réelles l'interopérabilité de nos forces, valider la chaîne de commandement C3 de Fort Aleph et évaluer les capacités de nos partenaires.
  • Technique : Recueillir des renseignements sur les signatures électroniques et les tactiques probables d'une force adverse modélisée sur les capacités fujiwan.

2. Ordre de Bataille Déployé
Le commandement général a été exercé depuis Fort Aleph, avec des officiers de liaison stranéens et wanmiriens intégrés à l'état-major.

a) Force Bleue (Grand Kah & Negara Strana)

Force d'Intervention 77 (Grand Kah)
Composante Navale :
  • Porte-Avions : MMC Nuna Choque Caipa (Classe éponyme), vaisseau amiral.
  • Croiseur : MMC Pharois (Classe Grand Soir), QG C3 flottant.
  • Destroyers : MMC Reaving, MMC Lac-Rouge (Classe Révolution).
  • Frégates : MMC Elena Caïn, MMC Alice Styroll (Classe Justice).
  • Sous-marins : 2 SSN (Classe Nocturne), 1 SSGN MMC Irutuskotji (Classe Embrasement).
  • Amphibie & Soutien : 2 TCD (Classe Inquisiteur), 2 Pétroliers-ravitailleurs (Classe Mictlan).

Composante Aérienne (Heon-Kuang & PA) :
  • Supériorité Aérienne : Escadrons de MCS-99 "Constellation".
  • Guerre Électronique : E-120 "Galaxie" et E-70 "Neuromancien".
  • Reconnaissance : Drones furtifs AAR-12 "Daemon".
  • Frappe : Chasseurs-bombardiers MCS-98 "Phénix" et bombardiers furtifs MBF-201 "Styx".

Forces de Défense du Negara Strana
  • Composante Navale : Flotte de frégates, corvettes et patrouilleurs.
  • Composante Sous-Marine : 1 SSN et 1 SSGN.
  • Composante Terrestre : Unités d'artillerie côtière et DCA en alerte le long du littoral.

b) Force Verte (Participant Neutre - R.D. du Wanmiri)
Forces engagées (uniquement en Phase II) :
  • Groupe aéronaval articulé autour de leur porte-avions.
  • Frégates, corvettes et un dragueur de mines.
  • 2 SSN modernes.

c) Force Rouge (OPFOR - Adversaire Simulé)

  • Modélisation des forces fujiwan : doctrine agressive, tactiques de saturation, groupe aéronaval, infanterie mécanisée, mais absence critique de multiplicateurs de force (AWACS, ravitailleurs).


3. Déroulement Détaillé des Manœuvres

L'opération « AUBE D'AZUR » a été séquencée en quatre phases distinctes, chacune conçue pour tester des aspects spécifiques de notre doctrine de combat interalliée.

Phase I – Ralliement et Interconnexion (Jours 1 à 3)

Les flottes alliées ont convergé au point de rendez-vous "Liberté", au sud de l'exclave de Heon-Kuang. L'objectif principal était de valider la fusion de nos réseaux de commandement. L'intégration avec les forces stranéennes, utilisant des protocoles de communication partagés, a été fluide. Des difficultés mineures de compatibilité ont été notées avec les systèmes wanmiriens, nécessitant des ajustements logiciels en temps réel par nos techniciens embarqués sur le MMC Pharois. Cet incident souligne l'importance d'une standardisation accrue des liaisons de données au sein de la coalition.

Phase II – Opération DEFCONVOI : Défense des Voies Maritimes (Jours 4 à 7)

  • Scénario : Protection d'un convoi de navires marchands stratégiques simulant l'approvisionnement de nos alliés, face à une série d'attaques asymétriques menées par l'OPFOR (essaims de vedettes rapides, raids de sous-marins, mouillage de mines).
  • Déroulement : Les corvettes wanmiriennes se sont révélées particulièrement efficaces en escorte rapprochée, tandis que les frégates stranéennes formaient un rideau ASM robuste. Le dragueur de mines du Wanmiri a "neutralisé" avec succès un champ de mines simulé, démontrant une capacité précieuse dans ce théâtre d'opération. La couverture aérienne, assurée conjointement par les MCS-99 "Constellation" du Nuna Choque Caipa et les chasseurs du porte-avions wanmirien, a maintenu une bulle de protection sans faille.
  • Enseignement : La coopération multinationale pour les missions de basse intensité est viable et efficace. La menace sous-marine reste cependant tangible ; l'OPFOR a réussi à effectuer un "tir" simulé sur un navire du convoi, exploitant un bref moment de saturation de nos capteurs.

Phase III – Opération MARTEAU D'ÉMERAUDE : Projection de Force et Contrôle de Zone (Jours 8 à 10)

  • Scénario : Simulation d'une tentative de débarquement de l'OPFOR sur le littoral de Negara Strana, nécessitant une réponse amphibie de la Force Bleue pour établir une tête de pont et repousser l'envahisseur.
  • Déroulement : La Force Bleue a mené un assaut amphibie sur la Zone Militaire Prian. Les TCD de classe "Inquisiteur" ont déployé nos forces spéciales et des troupes mécanisées sous un feu côtier simulé. Le succès de cette phase a reposé sur la capacité de nos chasseurs-bombardiers MCS-98 "Phénix" à supprimer les défenses ennemies, guidés par les données de ciblage fournies en temps réel par les drones AAR-12 "Daemon" ayant infiltré la zone au préalable.
  • Enseignement : Notre capacité de projection de force amphibie est robuste, mais totalement dépendante de notre supériorité aérienne et informationnelle. Sans la reconnaissance préalable des "Daemon" et la suppression des défenses par les "Phénix", nos pertes simulées auraient été significativement plus élevées.

Phase IV – Opération TRIDENT D'ACIER : Confrontation de Haute Intensité (Jours 11 à 14)

  • Scénario : Confrontation directe entre la flotte principale de la Force Bleue et le groupe aéronaval de la Force Rouge, simulant une tentative fujiwane de prendre le contrôle de la Mer d'Azur.
  • Déroulement : Cette phase a été l'apogée de l'exercice.
  • Guerre Électronique : Les E-120 "Galaxie" et E-70 "Neuromancien" ont établi une bulle de domination électromagnétique sur un rayon de 500 km, aveuglant les radars OPFOR et menant des cyberattaques contre leur réseau de commandement. La coordination ennemie a été rompue en moins de deux heures.
  • Supériorité Aérienne : Guidés par les "Galaxie", les escadrons de MCS-99 "Constellation" ont intercepté et "détruit" les vagues de chasseurs de l'OPFOR bien avant qu'ils n'atteignent la portée de tir. La doctrine de la qualité sur la quantité a été validée de manière éclatante.
  • Frappes en Profondeur : Une fois la supériorité aérienne acquise, des frappes coordonnées ont été lancées. Des missiles de croisière tirés depuis nos destroyers et le SSGN Irutuskotji ont "neutralisé" les navires d'escorte de l'OPFOR, tandis que les bombardiers furtifs MBF-201 "Styx" effectuaient un raid simulé sur le porte-avions ennemi, le touchant sans être détectés.
  • Enseignement : La synergie entre nos plateformes de guerre électronique, nos chasseurs furtifs et nos capacités de frappe à longue portée est notre avantage décisif. L'OPFOR, privé d'AWACS et de ravitailleurs, était incapable de soutenir un engagement prolongé et de contrer notre supériorité informationnelle.




Phase IV – Frappe Stratégique et Dissuasion (TRIDENT D'ACIER) (Jours 12-14)

Cette dernière phase visait à simuler une contre-offensive décisive pour neutraliser durablement la menace de l'OPFOR.

  • Frappes en Profondeur : Des lancements coordonnés de missiles de croisière mer-sol depuis les destroyers de classe "Révolution" et le SSGN Irutuskotji ont simulé la destruction des infrastructures portuaires et des aérodromes de l'OPFOR.
  • Décapitation Stratégique : Un raid simulé par deux bombardiers furtifs MBF-201 "Styx" a visé le QG de commandement de la Force Rouge. Lancés depuis une base continentale et ravitaillés par des MRT-10 "Mictlan", ils ont pénétré l'espace aérien ennemi sans être détectés. Cet axe de l'exercice a confirmé notre capacité à mener des frappes de décapitation qui paralyseraient la chaîne de commandement fujiwane en cas de conflit.
  • Démonstration de Force : L'exercice s'est conclu par une campagne de tir réel sur cibles flottantes, impliquant des missiles air-sol lancés par les MCS-98 "Phénix" et des tirs de l'artillerie navale. La précision nominale a été atteinte sur 98% des cibles.
  • Message Politique Final : Une communication ouverte a été émise, signalant la conclusion réussie de la phase de "simulation de lancement balistique conventionnel" en coopération avec le SSGN stranéen, renforçant ainsi la portée de notre message de dissuasion.

4. Principales Conclusions pour l'État-Major

1. La Synergie de l'Alliance est notre plus grand atout.

La complémentarité de nos forces est validée. Le Grand Kah fournit le parapluie technologique (C3, supériorité aérienne, guerre électronique), le Wanmiri apporte une projection aéronavale mobile et flexible, et le Negara Strana assure un ancrage terrestre et une menace sous-marine diffuse. Ensemble, nous formons une force cohérente et redoutable.

2. La Vulnérabilité Aérienne du Negara Strana est notre maillon faible.

Le point le plus critique est l'absence totale de force aérienne stranéenne. Les simulations ont montré que sans une couverture constante de nos MCS-99 "Constellation", leurs unités navales et côtières seraient dévastées par une force aérienne déterminée. Leur protection dépend entièrement de notre volonté et de notre capacité à déployer des moyens aériens suffisants.

3. Notre Supériorité en Guerre Électronique est décisive.

La capacité de nos E-120 "Galaxie" et E-70 "Neuromancien" à aveugler l'adversaire est un multiplicateur de force absolu. Elle nous permet de dicter le rythme et les termes de l'engagement, de minimiser nos pertes et de maximiser l'efficacité de nos frappes. C'est l'arme qui nous assure la victoire avant même le premier tir.

4. Notre Supériorité en Lutte Anti-Sous-Marine est confirmée, mais fragile.

Nos SSN de classe "Nocturne", couplés aux frégates ASM, ont démontré une efficacité supérieure. Cependant, l'unique "percée" réussie par un sous-marin OPFOR durant la phase DEFCONVOI rappelle que la menace sous-marine est omniprésente et qu'une vigilance constante est requise. Aucune marge d'erreur n'est permise dans ce domaine.

5. Recommandations Stratégiques Urgentes

Sur la base de ces conclusions, et en tant que commandant de la force d'intervention sur ce théâtre, je soumets les recommandations suivantes à votre approbation :

  • Accélérer la Réforme SHSR sans délai. Les résultats d'AUBE D'AZUR fournissent des arguments irréfutables pour justifier auprès du Comité de Volonté Publique et de la Convention Générale l'urgence de financer et d'accélérer la production des frégates polyvalentes classe "Justice" et des sous-marins classe "Nocturne". C'est une nécessité absolue pour maintenir notre avantage qualitatif face à la militarisation fujiwane.
  • Établir un Programme d'Assistance pour le Negara Strana. Proposer à nos alliés stranéens un programme de transfert de technologie et de formation centré sur les systèmes de DCA mobiles. Il est impératif de combler leur vulnérabilité aérienne. Une force alliée plus résiliente est une force du Kah plus libre de ses mouvements.
  • Pérenniser notre Posture Dissuasive. L'exercice AUBE D'AZUR ne doit pas être un événement isolé. Je préconise la mise en place de patrouilles conjointes trimestrielles en Mer d'Azur pour maintenir une pression militaire et psychologique constante sur le régime de Sokshō.
  • Renforcer la Surveillance des Zaibatsu. Orienter les missions de nos drones AAR-12 "Daemon" et de nos moyens de renseignement vers la surveillance des chaînes d'approvisionnement des conglomérats fujiwans (Arasaka, Asō Company, NeoPetro) qui alimentent l'effort de guerre du Shogunat. Ces données seront cruciales pour la mise en œuvre des mesures restrictives ciblées.


Conclusion

AUBE D'AZUR a prouvé que notre alliance est une machine de guerre coordonnée et efficace, capable de défendre nos intérêts et ceux de nos alliés. Notre message au Shogunat est clair : la souveraineté des peuples du Nazum sera défendue. La paix ne peut être garantie que par une force vigilante et résolue. L'Union a démontré qu'elle possédait les deux.

Salut et Fraternité,

Citoyen Tohei
Commandant en Chef, Second Groupe Aéronaval
Marine Communale du Grand Kah
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Communiqué de Tadashi IV, empereur des Saintes Terres du Burujoa et de tout le Peuple Burujois

L'Empire Burujoa fustige les démonstrations inconsidérées de puissance navale en Mer d’Azur et appelle à l’unité vigilante des peuples souverains contre la logique des blocs armés.

Sous la lumière immuable de Sa Majesté Impériale Tadashi IV, empereur des Saintes Terres du Burujoa et de tout le Peuple Burujois, l’Empire Burujoa adresse à la communauté des nations civilisées un message d’avertissement, de lucidité et de fermeté face aux convulsions stratégiques qui menacent à nouveau l’équilibre sacré de la Mer d’Azur.

Nous avons pris connaissance avec une vigilance inquiète de l’activation récente de forces armées étrangères dans notre sphère régionale commune. Bien que ces manœuvres ne visent pas officiellement notre auguste Empire, leur ampleur et leur théâtralité relèvent d’une logique belliqueuse inadmissible qui ne saurait être ignorée.

L’Empire Burujoa, dans sa grandeur pacificatrice, condamne sans équivoque ces démonstrations de force, qui ricanent au visage des peuples aspirant à la stabilité et piétinent les vestiges à peine cicatrisés des crises récentes. La Mer d’Azur ne peut redevenir le terrain de jeu cynique de puissances extérieures éprises de domination technique et de suprématie numérique.

Notre loyauté envers le peuple frère du Shogunat du Fujiwa reste inaltérable, forgée dans les flammes d’une histoire commune et trempée dans l’acier de notre coopération stratégique. L’Empire Burujoa, tout en refusant l’escalade gratuite, se tiendra toujours aux côtés de ses alliés véritables lorsqu’ils sont menacés par l’encerclement ou la pression armée déguisée.

Néanmoins, nous ne perdons pas de vue que certaines puissances engagées dans ces exercices sont également nos partenaires dans d’autres champs de coopération. À ce titre, nous appelons tous les camps à cesser immédiatement cette spirale d’intimidation, et à renouer avec l’esprit de non-agression mutuelle et de dialogue que cette région a toujours su incarner.

L’Empire Burujoa rappelle que la paix ne se bâtit pas sur les missiles simulés, mais sur le respect partagé des souverainetés. La véritable force d’une nation ne réside pas dans le vrombissement de ses machines de guerre, mais dans la justesse de sa parole, la rigueur de sa diplomatie et la noblesse de ses intentions.

Nous lançons un appel ultime à la raison : que cessent les jeux de guerre sur nos eaux ! Que la Mer d’Azur redevienne un espace de lumière, de commerce et de communion entre les peuples !

L’Empire Burujoa, pilier du calme parmi les tempêtes, gardien de l’équilibre entre les forces, continuera d’agir en conscience et avec grandeur pour préserver l’harmonie stratégique régionale. Ceux qui choisissent la voie de la provocation doivent savoir que les regards impériaux sont ouverts et que la mémoire de l’Empire est longue.
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Privatisations : tout doit disparaître !
Jouez, vous gagnerez peut-être !

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