21/02/2015
16:07:33
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[PERS] Presse stranéenne - Page 2

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Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen a écrit :
Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen

Citoyens et citoyennes du Negara Strana, nous vous appelons tous à nous écouter et à nous suivre afin d’imposer l’idéologie du Kah par la révolution. Seule une refonte institutionnelle et politique permettra au Negara Strana de s’élever et de garantir le bonheur de notre peuple.

Afin de diffuser la pensée du Kah Strannéen, nous résumons ici sa pensée.

  • Le Kah veut restructurer la vie politique et sociale. Nous refusons la hiérarchie où les idées sont proposées et imposées par un gouvernement au-dessus de tous. Nous préférons un modèle Confédéral où chaque commune est souveraine et collabore avec les autres, afin de répondre au mieux aux besoins de la population.

  • Dans la continuité de la pensée socialiste stranéenne, le Kah est fondamentalement anti-capitaliste et dispose d’une économie démocratiquement planifiée.

  • Le Kah vise à mettre fin à la démocratie représentative pour instaurer une démocratie directe.

  • Le Kah est une idéologie révolutionnaire que nous devons diffuser. Le Negara Strana doit arrêter de se terrer dans son espace et chercher à défendre plus agressivement ses intérêts, quitte à s’engager militairement.

Depuis le début de la semaine, le manifeste est affiché et distribué à l'aide de prospectus dans tous le Negara Strana, principalement en ville.
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Le Kah Stranéen: un danger pour le Negara Strana


Plus tôt dans la journée, le Commissariat aux Affaires Intérieurs déclara le Kah Stranéen comme conforme à la Constitution stranéenne et officialisa donc sa légalité d’exister et d’exercer. Bien que certains félicitent le Conseil des Commissaires d’ouvrir le régime et de continuer à le démocratiser, il est nécessaire d’y voir plus qu’un nouveau parti: le Kah Stranéen est un danger.

Le Kah Stranéen
Partout dans les rues des grandes villes, nous avons pu voir cette étrangeté qu’est le “Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen”. Nous pouvons y lire une invitation vers une révolution nouvelle, mais similaire à celles que nos voisins du Grand Kah ont pu vivre. Nous sommes également invités à pousser plus loin le socialisme déjà en place au Negara Strana. Enfin, le Manifeste évoque même une nécessité d’ingérence afin de diffuser violemment ses idéaux et défendre ses intérêts. Ce dernier point pourrait suffir lui seul à justifier en quoi l’idéologie du Kah est barbare. De plus, cette volonté d’aller plus loin dans les mesures socialistes nous interroge dans la mesure où le Negara Strana dispose déjà d’un socialisme efficace qui n’est plus à prouver. Alors que le modèle du Grand Kah est pris évidemment en exemple, nous pouvons nous demander si la comparaison entre nos deux pays est pertinente. Que pourrait-il bien se passer lorsque l’on pousse un système ayant fait ses preuves à son paroxysme? La réponse est aussi évidente que simple: on le détruit.

Notre Révolution et nos traditions en danger
Dans le Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen, l’une des idées clés est que le Kah est une idéologie révolutionnaire. Naturellement, elle appelle donc les citoyens à se révolter contre le gouvernement et les institutions afin de les réformer de fond en comble. Mais ne laissez-vous pas amadouer par ces poussières jetées dans vos yeux ! Comme expliqué précédemment, le Kah détruira notre pays et dans la finalité, ce qui est implicitement avoué par le Kah Stranéen, notre culture et nos traditions le seront tout autant. Voulons faire disparaître des années, des centenaires de traditions dans le seul but d’établir un régime menant à la perte de notre civilisation. Au contraire, ne voulons nous pas conserver nos miracles civilisationnels afin de mieux évoluer avec eux ? La seule révolution capable de conserver ce qui fait du Negara Strana une belle nation est la Révolution Islamique. Choisir la Révolution Islamique, c’est choisir de faire évoluer le Negara Strana main dans les mains avec ses traditions. Ne vous laissez pas berner par les révolutions des partisans du Kah ou bien même du communisme. Avec eux, le seul fait révolutionnaire est, il faut bien leur accorder, leur rapidité à ruiner un pays.

Que faire ?
Maintenant que ces ennemis de la République Socialiste se sont déclarés, veuillez rester vigilant. Nous ne laisserons pas le Kah, ou n’importe qui d’autres, détruire notre pays. Nous ne le laisserons pas piller ses richesses culturelles. Bien que les échéances soient lointaines, il faudra débuter ce combat par les urnes. Le Parti Socialiste-Islamique s’engage à combattre ces vermines et à protéger nos institutions. Nous comptons sur nos citoyens et patriotes avec qui le pays est protégé de la destruction.


Note HRPIti Patrioi Islam (Les Patriotes Islamiques) est un journal associé de manière évidente au Parti Socialiste-Islamique. Il est conservateur et particulièrement hostile aux communistes et au Kah. Le journal est principalement diffusé dans les campagnes stranéennes où il fait directement concurrence à la présence communiste, historiquement forte.
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“Vive l’égalité ! A mort l’empereur !”: le cri de ralliement qui divise la classe politique


Alors que les relations bilatérales stranéeo-fujiwanes se sont détendues durant l’année 2010, la fête nationale de 2011 a eu une saveur différente au Negara Strana. La question de la devise nationale stranéenne s’est rapidement imposée dans le débat public tant stranéen que fujiwan. Aujourd’hui, le Conseil des Commissaires à simplement appeler au calme et n’a toujours pas évoqué ce sujet, “tabou” selon l’entourage de l’exécutif. D’un autre côté, les oppositions s’insurgent, notamment à l’Assemblée Populaire où le Président a dit “prendre très au sérieux” le problème.


Comme chaque année, le discours de la Première Commissaire du Peuple accompagné par le Garant de la Nation s’est terminé par la devise nationale prononcée fièrement: “Vive l’égalité ! A mort l’empereur !”. Cette devise naît en 1962 lors de la Berjuang, la guerre d’Indépendance du Negara Strana vis-à-vis de l’Empire Aichi. A la création de la République Socialiste, l’idée d’en faire la devise nationale est une évidence car connue de tous. Cependant, aujourd’hui, nous pouvons remarquer que cette phrase, pourtant si spéciale à une époque, est vidée de son sens. Ce que les stranéens retiennent désormais est “Vive l’égalité !”. Ce fait, qui peut sembler être justifié par des impressions, est vérifié par les enquêtes d’opinions réalisées par la Badan Statistik Nasional (BSN). En effet, dans une enquête organisée par l’Agence en février 2010, lorsqu’il est demandé aux personnes interrogées quelles sont les trois valeurs les plus importantes au Negara Strana, six interrogés sur sept citent l’égalité. Au contraire, dans une autre enquête réalisée par la BSN, la moitié des personnes interrogées disent “ne pas s’intéresser du tout” à l’Empereur Fujiwan tandis que seulement 27% des stranéens répondent ne pas apprécier l’Empereur et 5% disent l’haïr. Ainsi, on peut s'apercevoir que la deuxième partie de la devise s’appauvrit en sens. Néanmoins, il est important de préciser que la devise reste utilisée à des fins xénophobes envers les personnes fujiwanes et d’origine fujiwane.

En outre, de l’autre côté de l’océan des Perles, du côté du Fujiwa, la phrase détient toujours un sens fort. Bien que l’exécutif fujiwan reste muet sur le sujet tout comme son homologue stranéen, l’opposition n’hésite pas à exprimer son mécontentement, déjà quelque peu inquiète par la coopération stranéo-fujiwane. Effectivement, le parti conservateur Saenuri a demandé le respect du Negara Strana par le biais d’une conférence de presse du porte-parole du parti. Cette demande de respect mutuel fait d’autant plus sens en connaissance du fait qu’il y a quelques semaines, des étudiants fujiwans furent sanctionnés par leur université, fujiwane, après avoir crié “Banzai!” (signifiant “Vive l’empereur”) à des étudiants stranéens. Ainsi, après ces “efforts” réalisés par les fujiwans semblent être balayés quelque temps plus tard lors de ce 24 mars. Pour protester en faveur de plus de respect de la part du Negara Strana, plusieurs manifestations ont donc eu lieu dans tout le Fujiwa, notamment dans la capitale où l’ambassadrice stranéenne Salimah Anggraini a été interpellée afin de fournir une réponse. Celle-ci rappela simplement le cadre dans lequel est prononcé cette phrase, relevant désormais plus de la tradition que de la politique.

Alors que l’hémorragie de ce débat semble s’amplifier, il est nécessaire d’agir au Negara Strana pour éviter toute crise interne ou diplomatique. L’opposition s’est rapidement emparée du sujet, à commencer par le Parti Communiste Stranéen. Dans une interview donnée au sortir de l’Assemblée Populaire, Kemal Narpati, président des députés du PCS, a déclaré que le parti empêcherait au possible un changement de devise: “Ce slogan représente notre République socialiste. Ont-ils tous oublié que ce sont nos proches ancêtres qui l’ont institué pour en faire l’essence de la Nation ?”. Il ironisa ensuite: “S’il y a bien quelque chose à modifier dans cette devise, je l’accorderai au parti au pouvoir, c’est que nous avons oublié de préciser que c’est bien à l’empereur du Fujiwa que nous souhaitons la mort”. Ces dernières paroles ont provoqué quelques manifestations éparses, bien que peu suivies, notamment à Pradipta et à Hijau. A l’inverse, Bancar Wasita, député écologiste et maire d’Hijau, a demandé au Président de l’Assemblée Populaire, Kambali Saptono, de former un Groupe Parlementaire de Réflexion sur la Devise Nationale. Ce dernier a accepté la demande du député en expliquant qu’il était nécessaire de “prendre très au sérieux ce sujet qui touche nos concitoyens et compatriotes”. Le Nouveau Parti Socialiste a salué cette démarche. Bien que non présent à l’Assemblée, le Parti Socialiste-Islamique a également apporté son soutien au projet: “Il est de notre devoir de respecter les symboles et personnes importantes dans les traditions de nos voisins [...] Personne ne veut être traité de même”.

Ainsi, 11 députés ont été tirés au sort au sein de leur parti afin de représenter proportionnellement les partis de l’Assemblée Populaire. Six députées représenteront le Parti Socialiste de Libération du Peuple, trois le Parti Écologiste Stranéen alors que le Parti Communiste Stranéen et le Nouveau Parti Socialiste seront représentés par un député respectivement. A partir de demain, le groupe parlementaire débutera son travail de débat et de délibération. Il est attendu que le collectif émettent une proposition de lois qui sera soumise au vote de l’Assemblée Populaire, et ce, dans deux semaines pour la date du lundi 18 avril. Ainsi, cette date marquera peut-être un changement majeur dans l’histoire du pays, établissant peut-être également l’arrêt de la crise interne que traverse le Negara Strana.


Note HRP Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Festival International de la Gastronomie: les chefs juges dévoilés !



Alors que le Festival International de la Gastronomie aura bientôt lieu à Kotarakyat, le Comité Organisateur a annoncé dans un communiqué les chefs cuisiniers choisis en tant que juge pour l’évènement. Des juges du monde entier ont été choisi afin d’offrir des perspectives différentes, ce qui se révèlera nécessaire au moment des délibérations. Par ailleurs, le Comité Organisateur a tenu à les remercier publiquement. Nous les présenterons donc ici, ajoutant une brève description de chacun d'eux.


Les chefs représentants le Nazum seront le stranéen Ali Sihotang accompagné de la fujiwane Akiko Nakamura. Ayant grandi dans une famille de pêcheurs de Nua Sokco, notre premier chef est reconnu pour son grand talent quant à la préparation de plats à base de poisson. Celui-ci a également démontré sa connaissance des coutumes traditionnelles à travers des revisites des plats à base de riz et de soja. De plus, la réputé école de cuisine de Pradipta a été fondé par le chef Sihotang, formant les chefs de demain. La célèbre cheffe cuisinière originaire de Miyako l'accompagne donc. Marquante pour sa créativité culinaire et sa maîtrise des saveurs, la cheffe fujiwane sait apprécier les plats raffinés aussi bien que les produits locaux, ce qu’elle devra juger lors du festival. De surcroit, Akiko Nakamura est caractérisé par un sens aigu de l'esthétique auquel les candidats devront sûrement prêter attention.

En outre, le Paltoterra sera bien représenté par les chefs Ishiwarata Kiyinourou et Kisin Patli, respectivement marohniens et kahtanais. Bercé dans la cuisine maronhienne depuis sa région natale du Golfe de Biwa, le chef Kiyinourou a été marqué par les traditions culinaires des côtes et celles des autochtones-maronhos. Connu grâce aux programmes télévisés marohniens, l’homme dit “à l’allure de zébu” apportera beaucoup à notre jury de par sa connaissance des gastronomies créoles, par nature complexe. A ses côtés, le chef Palti d’origine nahuatl est connu pour travailler avec des archéologues dans sa quête pour découvrir des recettes pré-coloniales. A l’instar de nos autres chefs, le chef Palti a une fine connaissance de la haute gastronomie et des spécialités locales.

L’Afarée ne sera pas en reste et sera constitué d’un jury géographiquement éloigné, composé du chef mamiw Simonne Tsiranana et du chef banairais Baasim el-Omar. Issu de la côte nord-continentale du pays, ce dernier est populaire pour revisiter des plats traditionnels banairas. Passionné par l’idée de se réinventer et de faire avancer la gastronomie de son pays, le chef el-Omar utilise presque systématiquement des algues et insectes, très en vogue au Banairah. La cheffe, et sommelière, Tsiranana originaire de Wamanuata accompagnera le banairais. Connue à travers de nombreuses émissions mamiw, la cheffe afaréenne est surtout renommée pour sa maîtrise de spécialité gastronomique traditionnelle (des buhes ke pamanatuw aux à la sup kes epidokes, plats où les épices afaréennes et mamiw ne manquent pas) mais aussi pour ses mélanges aussi savants que surprenants.

Comme toutes les régions, l’Aleucie sera également représenté, et ceux, par les chefs Joseph Fuller et Rosalie Nicollier, respectivement saint-marquois et nordiste. Cette dernière est surtout connue pour avoir ouvert une chaîne de restaurants et de production de qualité. En effet, passant de cantinière à véritable cheffe, le parcours honorable de Rosalie Nicollier a été réalisé dans le but d’offrir des plats de meilleure qualité aux élèves. Le saint-marquois a lui suivi un parcours plus classique pour les chefs d’excellence. Formé à Mont-Law, le chef Fuller a passé une grande partie de sa carrière à Bluepont, sa ville natale, où il a fondé l’Institut Culinaire de Bluepont. Réputé pour sa grande sagesse, Joseph Fuller est aussi un bon pédagogue, et sait reconnaître les moindres défauts des plats, qu'il n’hésitera pas à scruter lors du festival.

Enfin, les juges eurysiens sélectionnés sont le chef Jean Bondier issu de Prima, accompagné du chef milouxitan Rafael Baron. Ce dernier, multiplement étoilé, est notamment connu pour sa fameuse tielle milouxitane, à savoir, une tartelette à base de tomates et de poulpes. Profitant du climat et des culture vinicole du Milouxitania, le chef Baron n’hésite pas à mettre en avant le vin provenant des régions de son pays. Afin de représenter l’Eurysie, le grand chef Bondier se tiendra avec lui. Reconnu comme authentique, le primain est très apprécié de ses compatriotes. Fidèle à sa nation, la cuisine du chef est orientée vers les traditions locales, qu’il cuisine notamment lors de salons télévisés où il a pu se faire connaître.




Note HRP Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Le moment pour réagir ?


Ces dernières semaines ont été marquées par l’agitation au Negara Strana. La semaine dernière encore, Shinzo Sato, figure de proue de l’extrême droite et de l’impérialisme aichi, était présent à Pradipta dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives. Si nous pouvions retenir quelque chose de son intervention inacceptable, ce sont ses propos ultra-nationalistes et colonialistes, rêvant d’un retour de l’Empire Aichi. Ne serait-ce pas le moment pour la classe politique de réagir ? Hier soir, lors d’une conférence de presse, la Commissaire délégué à la coopération socialiste, Calista Yulianti, a déclaré quitter le navire du parti gouvernemental afin de rejoindre le Parti Communiste Stranéen. Faisons un retour sur les événements de la semaine.

La réponse bien trop faible du gouvernement

Suite aux propos de Shinzo Sato, le Parti Socialiste de Libération du Peuple eut une réaction molle face à des propos portant atteinte à la souveraineté même du Negara Strana. En effet, s’adressant d’abord à ses auditeurs comme des fujiwans faisant abstraction de leur identité stranéenne, l’homme politique avait appelé à “purifier” “la terre de Pradipta” afin de restaurer la “gloire d’antan, sous la bannière impériale du Fujiwa”.

Face à ces odieux propos, la Première Commissaire du Peuple Kawaya Haryanto a simplement condamné les propos de Shinzo Sato, suivant un discours tourné autour de la nécessité d’une relation straneo-fujiwane apaisée, à l’image de la condamnation du Premier Ministre fujiwan, Toru Sera. Nous ne pouvons accepter une réponse aussi molle. Il est nécessaire d’interdire l’accès au pays à ces individus ayant une vision de haine. Il est impossible de laisser s’exprimer ce genre de personnalité qui trouble l’ordre public. Suite à ce genre d’intervention, le nombre d’apologie de l’impérialisme ne fait qu’augmenter dans les villes à majorité fujiwane. Peut-être que la Première Commissaire du Peuple compte ménager son électorat fujiwan en condamnant peu fermement ces propos, mais ce n’est pas la solution ! Nous ne pouvons pas tenir un discours aussi faible et nous devons agir avant que le colonialisme et l’impérialisme fujiwan ne gangrènent notre société.

Calista Yulianti, une vraie camarade

Si le discours gouvernemental nous dérange, il en va de même pour Calista Yulianti, actuelle commissaire déléguée à la coopération socialiste. Hier soir, dans une conférence de presse, cette dernière a annoncé quitter le Parti Socialiste de Libération du Peuple en faveur du Parti Communiste Stranéen. Au même titre que notre rédaction, Calista Yulianti juge nécessaire une réponse plus ferme couplée d’un retour au “vrai valeurs socialistes, que le parti communiste porte davantage aujourd’hui” pour la citer.

Lors de son annonce retentissante, Calista Yulianti a indiqué que les raisons de son départ n'étaient pas nécessairement ce qui venait de se produire mais un tout: “Bien que les propos de monsieur Sato motivent majoritairement mon départ, je dois avouer que la conduite du parti actuellement au gouvernement me déplait” confia t-elle. “Le parti s’éloigne des volontés socialistes tant prônées par le grand Pradipta. Du Renouveau Socialisme jusqu’à la tolérance à des actes pro-aichi, le Parti Socialiste de Libération du Peuple n’a pas agit en tant que bon socialiste”. Néanmoins, la femme politique n’a pas hésité à rappeler que “les maux aichis ne sont pas fujiwans” suite à une question d’un journaliste. A travers cette formule, Calista Yulianti affirme ses positions qu’elle avait déjà depuis longtemps: “Vous m’interrogez ici sur la xénophobie latente qui émane de mes propos. Je vous réponds que vous vous trompez, car nos concitoyens fujiwans ou straneo-fujiwans sont des camarades, et ils resteront à jamais nos camarades face à l’impérialisme aichi. Bien que je déplore la faible prise en considération du risque impérialiste de la part du gouvernement, je ne peux qu’affirmer qu’un fujiwan au Negara Strana n’est pas responsable des dires abjectes des impérialistes. Les maux aichis ne sont pas fujiwans!”.

Interrogé sur sa place au gouvernement, la Commissaire délégué à la coopération socialiste a avoué avoir un rôle “limité” qui ne lui permettait pas d’exprimer clairement ses idées. Ce fameux poste pose bien des soucis quant à son avenir. Ce matin même, la Première Commissaire Kawaya Haryanto a annoncé que Calista Yulianti conservera son poste “au vu de son efficacité et de sa pertinence”. Garant de la Nation, le Président de la République Socialiste, Akarsana Suwarno a validé la décision prise par la Première Commissaire du Peuple.

Enfin, Calista Yulianti s’est dit heureuse de rejoindre le parti et que cette décision avait été prise en accord avec la Secrétaire du Parti Communiste Stranéen, Maimunah Susanti. La nouvelle arrivante suit donc les pas de Maimunah Mayasari. Plusieurs figures politiques de la gauche du parti au pouvoir devraient également suivre cette décision.


Calista Yulianti

Un moment à saisir pour le parti ?

Alors que ces nombreux départs agitent le Parti Socialiste de Libération du Peuple, les bénéficiaires de ces évènements ne peuvent que s’en réjouir. Effectivement, alors que le Parti Communiste Stranéen semblait perdre en vitesse, notamment auprès des jeunes, l’adhésion d’une figure autant suivie que Calista Yulianti ne peut être que la bienvenue. Les paroles de la commissaire résonnent particulièrement auprès de la jeunesse stranéenne qui se reconnaît facilement dans sa représentation. Il est ainsi évident que bon nombre de jeunes stranéens rejoindront les rangs du Parti Communiste, bousculant totalement le jeu politique.

Cela s’avère davantage crucial, ayant lieu à seulement un mois des élections communales. Cette période électorale permettra de voir si le Parti Communiste saura prendre l’avantage. Suite aux nombreux sondages réalisés récemment, le Parti Socialiste de Libération du Peuple semble perdre grandement son influence au niveau communal. De fait, les sondages montrent que bon nombre de communes situées dans la région de Strana tendent à élir issus de différents partis. Seulement, leur choix ne semble pas être fixé. Alors que le Kemajuan conserve son électorat hutan, il tend à avoir du mal à progresser dans les autres régions, à l’instar du Nouveau Parti Socialiste qui garde des bastions dans les grandes villes de Pantaibaru et d’Hapanian sans progresser pour autant. Le Parti Communiste Stranéen a donc l’occasion de progresser mais il devra s’avérer vigilant à la présence du Parti Socialiste-Islamique, parti de l’obscurantisme absolu, notamment au Pesisir. Enfin, le développement du Kah Stranéen ne semble pas inquiéter la direction du parti qui a qualifié le parti-mouvement de “camarade”.

Finalement, si l’arrivée de Calista Yulianti peut s’avérer propice au Parti à court terme, nous devons nous interroger sur son impact à moyen terme, ayant en tête les élections législatives de 2013. S’il est indéniable que sa présence renforcera le Parti, il est tout aussi évident qu’elle changera la direction politique du Parti. Alors que Maimunah Susanti semble arrivé en fin de carrière, la direction du parti s’avérait toute prête pour Kemal Narpati, emblématique maire de Baranglama. Néanmoins, la popularité de l’homme politique est entachée par des propos jugés xénophobes et une personnalité virulente, ne plaisant pas forcément à l’opinion publique stranéenne. Une ligne dirigée par Calista Yulianti, à l’image plus policé, permettra peut être au parti d’afficher de meilleur score. Mais à quel prix ?

Ainsi, le Parti Communiste Stranéen ne peut qu’attendre les résultats des élections communales. Suite à cette période, le Congrès du Parti ayant lieu en juin s’avérera déterminant pour l’avenir du Parti, que nous surveillerons et relayerons. Camarades, rappelons nous ! Vive l’égalité ! Mort à l’Empereur !


Note HRPLe Komino Pesisir ("Le Communiste Pesisirin") est un journal communiste, très proche du parti communiste. Originaire du Pesisir, le journal reste néanmoins lu par la majorité des communistes à travers le pays. Il est l'un des journaux les plus critiques envers le gouvernement depuis la (quasi) remise en place de liberté de presse.
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Base Mawar: que dire du déploiement militaire du Negara Strana au Mokhaï ?



Suite au rétablissement de la paix au Mokhaï et du régime socialiste relativement stable de Duan Song, le gouvernement stranéen a engagé un proche dialogue avec la nation nazumi. Suite à une rencontre, plusieurs accords commerciaux furent signés et l’établissement d’une base militaire stranéenne, la base Mawar (signifiant Rose en stranéen) fut conclu également. Officiellement, le régime prétend garantir la paix et protéger le peuple mokhaïen de potentiels dangers, notamment transblêmes. Mais quelles sont les réelles intentions du Negara Strana ? Quelles conséquences peuvent avoir ces actions quant à l’équilibre géopolitique de la région ?

Negara Strana: l’extension de son influence

Si le Negara Strana a demeuré passif durant une soixantaine d'années sur la scène internationale, occupé à installer durablement le socialisme dans le pays, il semblerait que le gouvernement Haryanto veuille complètement changer l’orientation de sa diplomatie. Après avoir ouvert et nourri plusieurs relations diplomatiques avec ses voisins nazumis, il semblerait que le Negara Strana souhaiterait aller plus loin. Seulement, comment affirmer sa puissance sur une autre nation alors que le Jashuria contrôle la région ? En effet, le Jashuria est une superpuissance omniprésente que le Negara Strana est loin de vouloir froisser. Dans ce contexte, il est compliqué de prétendre à quelconque influence sans froisser son imposant voisin. Pourtant, la diplomatie semble avoir trouvé le juste équilibre avec le Mokhaï.

La République Confédératrice Communale du Mokhaï Socialiste est avant tout une alliée naturelle de la République Socialiste du Negara Strana de par leur proximité idéologique. Une forte coopération est donc tout à fait logique et est difficilement contestable. En outre, le Negara Strana ne compte aucunement empiété sur les opérations effectuées au Mokhaï par ses alliées jashuriens et kahtanais par le biais de l’OMPM. Que ce soit par la communication officielle de la diplomatie stranéenne ou par ses actes, la présence militaire est justifiée par des motifs en continuités de ceux invoqués par les superpuissances présentes sur place, c’est-à-dire, en premier plan, le maintien de la paix au Mokhaï.

Enfin, il est important de noter que le Negara Strana augmente fortement sa production d’armement et d’équipements militaires depuis ces dernières années, le rendant plus crédible face aux autres nations. Le pays apparaît également comme une potentielle puissance protectrice, et rassurante, pour le Mokhaï. En effet, bien qu’il est important d’analyser les enjeux géopolitiques sous-jacents à ces actes, l’établissement de la base Mawar relève avant tout de la coopération et de la protection. Les conditions sous lesquelles elle a été établie sont équitables et n’ont pas été imposées à la Grande Déléguée de la République Confédératrice Communale du Mokhaï. Cependant, cet avis ne semble pas être consensuel au Mokhaï.


La base Mawar à Jetangan: un accueil tiède

L’établissement de la base militaire n’a pas pu s'effectuer sous la décision unilatérale de la Grande Déléguée Duan Song. Effectivement, conformément aux procédures du socialisme à variante communaliste mokhaïen, une série d’Assemblée a dû valider cette installation. Lors de ces votes serrés, les volontés des dirigeants ont pu être acceptées mais difficilement.

Localement, le projet fut accepté à 23 voix contre 18 par la Commune de Jetangan. Bien que le maire Đoàn Chí Dũng s’était expressément opposé au projet, il n’appliqua pas son veto et accepta le choix des élus locaux. Nationalement, les débats n’ont pas manqué d’être houleux. Bien que l’Assemblée Nationale (253 voix pour et 220 contre) et l’Assemblée Populaire (320 voix pour et 179 contre) ont ratifié le texte, une forte opposition de groupe est inattendue. Effectivement, la majorité de la droite et du centre mokhaïen a soutenu majoritairement le projet malgré quelques divergences. De l’autre côté de l’Assemblée, les communistes, anarchistes et écologistes ont voté contre. Heureusement, le projet fut soutenu en masse par le Parti Socialiste et le Parti du Kah.


Conclusion

Ainsi, l’établissement de la base Mawar permettra au Negara Strana d’effectuer sa première grande action d’extension de son influence. Alors longtemps dans l’ombre du Fujiwa et du Jashuria qu’il ne compte pas quitté, le Negara Strana semble vouloir tracer son propre chemin dans l’espace nazumi avec la volonté de rassembler les “petits” du continent, comme le confirme les récents accords avec le Wanmiri. Cependant, le projet n’est pas une victoire totale. Fortement rejetée par une partie de la population, l’Armée Populaire Stranéenne devra tenir compte de l’opinion mokhaïen et demeurera sûrement discrète lorsqu’elle sera opérationnelle.

Pour le moment, les firmes publiques Asteneko Strana et Etaui ont confirmé avoir déjà commencé la construction de la base. De son côté, l’Armée Populaire Stranéenne a communiqué la présence de 25 soldats stranéens sur le chantier à Jetangan.


Note HRPGeopolitis est un journal traitant des actions du Negara Strana à l'international et de l'actualité internationale en général. Bien que le journal veut s'affirmer comme source objective et fiable, certains des écrits peuvent demeurer pro-stranéenne.
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Entrée au Liberalintern: quel avenir pour le Negara Strana ?


Alors que cela fait près de trois ans que le Negara Strana est sorti de l'isolationnisme, les services diplomatiques ont pu être largement sollicités de nouveau. Concluant plusieurs accords bilatéraux notamment avec les différentes nations nazumis, le Negara Strana n’a toujours pas été engagé sur le plan international (mise à part l’initiative humanitaire lancée par le Grand Kah à Port Hafen). Aujourd’hui, il semblerait bien que la situation change alors que la diplomatie stranéenne s’apprêterait à rencontrer des représentants de l’Internationale Libertaire (Liberalintern) selon de les bruits de couloirs de l’Eksekuasaan. Entrer dans une telle organisation internationale impliquerait un bouleversement diplomatique pour le Negara Strana mais également un nouveau cap idéologique. Alors que le pays tend à la libéralisation, notamment avec le projet du Renouveau Socialisme porté par le Commissaire Waluyo, ce choix surprend certains. Quel état d’esprit adopte Kawaya Haryanto tiraillé par les différentes mouvances de son Conseil des Commissaires du Peuple ?

Qu’impliquerait une entrée au Liberalintern ?

Communément abrégé en Liberalintern, l’Internationale Libertaire est une organisation internationale fondée le 1er juin 2006 par le Grand Kah, le Pharois (autrefois Syndikaali), les Églises Australes Unies, Abligärk et Kotios. Plusieurs Etats ont pu les rejoindre comme, encore récemment, la Fédération de Zélandia ou bien la République Communiste de Malévie. Ainsi, et assez logiquement, le Liberalintern rassemble des pays plus ou moins libertaires et socialistes. La République Socialiste du Negara Strana apparaît comme une bonne candidate, d’autant plus depuis l’ouverture politique du pays.

Concrètement, qu’est-ce qu’une entrée au Liberalintern impliquerait pour le Negara Strana et la vie des Stranéens ?

Premièrement, il est évident que cet acte diplomatique amènera la diplomatie stranéenne à se rapprocher des autres membres de l’organisation, pouvant nous être largement profitables. Effectivement, ces rapprochements aboutissent usuellement sur des accords commerciaux et autres types de coopérations. Alors que le Liberalintern comprend dans ses rangs des mastodontes de la scène internationale tels que le Pharois, le Grand Kah ou le Banairah, entrée dans l’organisation serait profitable au Negara Strana. De fait, cela lui permettrait également de s’ouvrir au continent euyrsien et afaréen, bien trop ignoré par la diplomatie stranéenne selon plusieurs experts.

De plus, le Negara Strana bénéficierait de soutiens solides sur la scène internationale. Bien que cela soit tout à fait bénéfique en apparence, la diplomatie stranéenne sera plus souvent amenée à prendre position sur des sujets internationaux, la sortant de sa zone de confort. En effet, le Negara Strana a toujours eu tendance à s’exprimer de manière mesuré, notamment en ce qui concerne l’ONC (Organisation des Nations Commerçantes) dont fait partie son voisin jashurien. Malgré cela, il est peu probable que la diplomatie stranéenne quitte subitement ses habitudes. Dans ce cas, il est davantage plausible que la République Socialiste continue, voir accentue, ses coopérations avec le Jashuria, aussi encombrant que menaçant.

Enfin, il est évident qu’une intégration du Negara Strana au Liberalintern amène à un changement de politique intérieure. En effet, le Conseil des Commissaires des Peuples tendra sûrement davantage à appliquer des mesures libertaires, notamment dans la gestion entrepreneuriale (le gouvernement continue toujours d’étendre l’autogestion). La décentralisation et la déconcentration de l’Etat est également une piste envisageable. En outre, de tels changements nourriront probablement la montée des mouvements communistes et libertaires face aux mouvements libéraux appelant à un renouveau du socialisme.

Ce Renouveau Socialiste, prôné et mis en place par le Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et aux Mers Lanang Waluyo, constitue le principal point d'interrogation. Tant soutenu que critiqué par les Stranéens, le projet majeur du gouvernement stranéen ayant pour but de libéraliser et privatiser, sous couvert de renouveler le socialisme, pourrait être suspendu. Alors que le projet était déjà un important changement, intégrer le Liberalintern s’avère être un gros virage qui pourrait déchirer le gouvernement.

Kawaya Haryanto, Première Commissaire à la tête d’un gouvernement schizophrène

Finalement, l’intégration du Negara Strana au Liberalintern devrait avoir davantage de répercussions au sein du gouvernement lui-même que dans le pays. Selon plusieurs sources de l’Eksekuasaan, le processus de décision, pris suite à un enchaînement de réunions du Conseil des Commissaires du Peuple, fut long et laborieux dû aux confrontations parfois houleuses des trois grandes branches intergouvernementales.

Les principaux opposants à cette décision sont les Commissaires dits “libéraux”. Les représentants de ce véritable front sont Murti Mahendra (Nouveau Parti Socliaste, NPS), Cangkir Rajasa (Kemajuan) et surtout Lanang Waluyo (Parti Socialiste de Libération du Peuple, PSLP). Ce dernier aurait même menacé de démissionner si le processus d’intégration aboutirait. Tous les trois favorables au Renouveau Socialiste, leur crainte principale est de voir le projet abandonné malgré ses bons résultats. Beaucoup s'inquiètent également des répercussions diplomatiques que l’intégration pourrait avoir sur la relation straneo-jashurienne. Enfin, les Commissaires issus du Kemajuan s’y seraient opposés pour conserver la posture diplomatique historiquement et relativement neutre du Negara Strana. Selon des sources internes, l’opposition proviendrait essentiellement de ces Commissaires issus du Kemajuan, et serait ainsi constitué de sept des vingts Commissaires du Conseil.

Face à eux, les Commissaires Communistes auraient défendu “corps et âmes” le projet selon des témoins. Pour eux, favoriser l’entrée du Negara Strana dans le Liberalintern a un enjeu double. Cette entrée favoriserait clairement la montée des mouvements communistes mais elle permettrait également de neutraliser l’opposition intragouvernemental, du moins jusqu’aux prochaines élections législatives. En tête dans les discussions du Conseil en faveur du Liberalintern, Calista Yulianti se serait vivement emporté après avoir été traité de “traître”, en référence à son changement récent de parti. Selon plusieurs sources, elle aurait clairement énoncé vouloir faire “la guerre à tous les libéraux menaçant le principe et existence même de la République Soclialiste”.

Au milieu de cela, Kawaya Haryanto et la majorité du PSLP ont ainsi assisté à l’amorcement (s’il ne s’est pas encore produit) du déchirement gouvernemental. Cependant, la Première Commissaire, suivit par la plupart de ses collègues indécis, aurait donc pris parti pour accepter d’intégrer le Liberalintern. A seulement quelques mois des législatives, Kawaya Haryanto a sûrement bien compris que l’hégémonie du Parti était menacée par les nombreux débats entre les libéraux progressistes et les communistes accompagnés des mouvements kah, se déclarant tout autant progressistes portant des projets différents. Depuis son élection, la Première Commissaire du Peuple tend à libéraliser le régime, s’éloignant des communistes, mais elle semble bien reconnaître ce qui est peut être une erreur et retourne sur ses pas. D’après plusieurs proches, Haryanto aimerait “retrouver le chemin tracé par Pradipta”.

Conclusion

Comme nous avons pu le souligner, l’enjeu de cette décision n’est pas unique. Il ne s’agit pas de rejoindre une alliance comme une autre, mais bien de prendre une position diplomatique et idéologique. La volonté de la Première Commissaire du Peuple suivant la voie de l’intégration au Liberalintern, l'instabilité semble d’augure pour le gouvernement. Kawaya Haryanto devra donc trouver le juste équilibre afin de terminer son mandat en beauté et permettre au PSLP de conserver son hégémonie. L’opposition, elle, sortira probablement affaiblie, même si l’on peut attendre un sursaut pour les prochaines élections, d’autant plus si Lanang Waluyo quitte le navire gouvernemental. De leur côté, les milieux communistes et libertaires peuvent d’ores et déjà se frotter les mains. Alors qu’ils se trouvaient déjà en hausse dans les sondages notamment chez les jeunes, cette décision risque de favoriser leur arrivée au pouvoir. En réaction aux rumeurs quasi-officielles, la tête de file du mouvement du Kah Stranéen et maire de Perdijona, Anggabaya Mangunsong, a qualifié la nouvelle de “victoire certaine pour l’avenir du pays”.


Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Elections législatives: le grand récap !

Tu ne sais rien de la politique ? Tu ne comprends rien à ce qu’il se passe en ce moment ? Tu aimerais voter mais tu ne sais pas pour qui ? Les élections sont dans 3 mois et tu n’as toujours pas compris leurs enjeux ? Il est vrai que le multipartisme, ça donne le tournis ! Mais laisse Semua Politik tout t’expliquer !

Le PSLP: la continuité de “l’action bien faite”

Fidèle à lui-même, le Parti Socialiste de Libération du Peuple (PSLP) demeure le parti adaptatif que l’on a pu connaître depuis plusieurs dizaines d’années. La stratégie du parti s’est toujours basé sur l’écoute des problèmes de la population et une réaction rapide et efficace. Bref, comme a pu le dire Kawaya Haryanto lors de la dernière campagne, le PSLP est “le parti de l'action bien faite”.

Néanmoins, les dix dernières années ont marqué un tournant dans l’histoire du parti. Effectivement, le parti a mené une politique de libéralisation (doctrine . Alors qu’elle a été très bien accueillie dans le domaine politique (satisfaisant particulièrement la frange libertaire de la population), la libéralisation de l’économie (processus qui garantit plus de liberté pour les agents économiques mais mets en concurrence l’ensemble de ces agents) a laissé plus circonspect les stranéens. Cette politique du “Renouveau Stranéen” a été ralentie en fin de mandat suite aux fortes contestations. Ayant porté le projet et désapprouvant ce retrait, Lanang Waluyo (Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer) a annoncé quitter le PSLP pour intégrer le Nouveau Parti Socialiste (NPS), une aubaine pour le parti ayant déjà le vent en poupe.

La dernière législature a également marqué un changement dans la politique internationale du Negara Strana. D’abord, le PSLP a orchestré avec son homologue fujiwan un rapprochement avec le Fujiwa, grand ennemi historique, acclamé par la quasi entièreté de la scène politique stranéenne (à l’exception des communistes qui critiquent le rapprochement avec une économie au capitalisme agressif). Cette liaison a ouvert la voie à une multitude d'accords (notamment culturels) mais aussi à d’autres relations. Le Negara Strana est sorti de son isolement, interagissant avec plusieurs autres Etats. Cependant, le PSLP a conservé la ligne historique de la “coopération socialiste” et a augmenté ses relations avec des pays comme le Grand Kah ou le Mokhaï. Les relations avec ce dernier a même aboutit à la création d’une base militaire sur leur sol national, accroissant l’influence stranéenne. Enfin, le Negara Strana a rejoint le Liberalintern (une organisation internationale regroupant les Etats socialistes et libertaires). Cet acte confirme la volonté du PSLP de garder une vraie ligne socialiste, tout en la faisant évoluer au côté de la liberté politique.


Le Kemajuan: une “force-levier”

Anciennement nommé Parti Écologiste Stranéen, le Kemajuan a soutenu les projets du PSLP pendant toute la législature. Proposant seulement quelques mesures, le parti s’est finalement opposé à l’entrée du Negara Strana au Liberalintern. Les progressistes se retrouvent ainsi dans une situation inconfortable: quelle position adoptée vis-à-vis de la majorité socialiste ? Continuer tout de même à constituer un allié du PSLP ? Former une nouvelle opposition ? Face à ces doutes, le Kemajuan a organisé un vote consultatif auprès de ses adhérents. La réponse est assez claire. Les électeurs progressistes ne veulent plus se laisser marcher dessus, malgré une vision convergente évidente.

Le Secrétaire du Parti, Cangkir Rajasa (actuel Commissaire délégué à la Région de l’Hutan), a résumé les lignes du parti dans un discours suivant les votes consultatifs. “Notre vision est claire, et elle l’est d’autant plus que nos adhérents la partagent. Le Kemajuan continuera de soutenir le PSLP sur un certain nombre de propositions, mais le soutien ne sera plus aveugle [...] Lors de la prochaine législature, la position du parti sera celle d’une force-levier” disait-il. S’il est possible de qualifier le parti de “force-levier”, c’est que ce dernier alignera certaines de ses positions avec celles du NPS. Les deux partis partagent plusieurs points communs, et portent notamment ensemble une plus grande liberté économique et une meilleure garantie des droits des fujiwans (alors que le PSLP agit en ce sens). Ainsi, selon les résultats des élections et les votes qui se joueront à l’Assemblée Populaire, la position du Kemajuan scellera certainement bien des destins (qu’ils soient ceux de la majorité ou de l’opposition).


Le PCS et Kah Stranéen: le renouveau du radicalisme

Enfin, difficile de parler de cette campagne sans mentionner la présence du Parti Communiste Stranéen (PCS) et, dans une moindre mesure, celle du Kah Stranéen. Les deux partis bénéficient d’un grand dynamisme, profitant notamment du mécontentement de la population sur les mesures gouvernementales. Alors qu’il tendait à s’éteindre, le mouvement communiste a repris de l’ampleur ces dernières années en s’affirmant comme une “véritable” alternative au gouvernement. Le parti a également gagné en popularité suite à l’arrivée de jeune figure radicale du PSLP, Calista Yulianti (actuelle Commissaire déléguée à la Coopération Socialiste) et Maimunah Mayasari (actuel maire de Kotarakyat). Ces arrivées ont pu rafraîchir le parti vieillissant, que ce soit au niveau de son image que ses idées (connu pour sa xénophobie implicite, un courant plus conciliant avec les fujiwans s’impose. Il en va de même pour le nationalisme latent, jugé problématique, chassé par un internationalisme plus présent). Cette aile vieillissante, représentée par Kemal Narpati (actuel maire de Baranglama et Président du groupe communiste à l’Assemblée Populaire), semble marginalisée par la direction du parti (alors qu’elle semblait imposer la direction du parti depuis sa création). Effectivement, lors du dernier Congrès du Parti Communiste Stranéen en janvier dernier, Maimunah Susanti a été réélu Secrétaire Générale du Parti, mais a annoncé vouloir “changer la ligne directrice du PCS pour qu’elle soit en accord avec celle du peuple”.

En outre, à travers le Kah Stranéen, les esprits révolutionnaires les plus férus retrouve une nouvelle figure à soutenir, expliquant en partie sa popularité récente. Les nombreux contacts (économiques, culturels et doctrinaux) avec le Grand Kah favorisent également sa montée. Cependant, de part son côté révolutionnaire, il est difficile d’estimer la popularité du mouvement mené par Anggabaya Mangunsong (actuel maire de Perdijona).


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“La République, socialiste, est d’autant plus grande qu’elle implique le peuple tout entier. Sans le peuple, nous ne sommes individuellement rien” (Purwadi Pradipta, 1973).



Note HRPSemua Politik (signifiant "Toute la politique" en stranéen) est un blog en ligne visant à sensibiliser la jeunesse à la démocratie. Créé indépendemment par des étudiants, le blog est désormais soutenu par le gouvernement qui en fait la promotion (pouvant également expliquer un contenu orienté).
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Edition spéciale: Elections legislatives


Ce post regroupe une série d'articles parus dans le journal papier et/ou en ligne Dunia! ces derniers jours concernant l'élection législative afin de faciliter la compréhension des évènements.


25/05/2013: Résultats des élections législatives

Alors que les bureaux de votes ont fermés leur porte à 19h, les premiers résultats ont été communiqués par la Présidence de la République Socialiste du Negara Strana.

Sans surprise, le Parti Socialiste de Libération du Peuple (PSLP) demeure de loin le premier parti du pays avec 114 sièges. Bien que le parti conserve la majorité, celle-ci n'est plus que relative, ce qui obligera le PSLP a devoir se faire des alliés solides au sein de l'Assemblée Populaire.

Le Parti Communiste Stranéen (PCS) fait une grande percée et devient le deuxième parti au sein de la représentation nationale avec 44 sièges. Cependant, celui-ci est suivi de très près par son opposant, le Nouveau Parti Socialiste (NPS) disposant de 40 sièges, soit seulement quatre de moins que le PCS. Derrière, le Kemajuan (KMJ), autrefois second parti de l'Assemblée Populaire, a perdu bon nombre de sièges, ne lui en laissant plus que 36. Enfin, le Kah Stranéen, mouvement assez récent, obtient 17 sièges.


*dernière mise à jour le 26/05/2013 à 17h38.

Comme prévu par la Constitution de 1962, depuis le jour du scrutin, Kawaya Haryanto et son Conseil des Commissaires du Peuple ont collectivement démissionné. Depuis, le pouvoir est revenu temporairement à Akarsana Suwarno, Président de la République Socialiste du Negara Strana, et ce jusqu'à la nomination des prochains commissaires. La première séance de la dixième législature de l'Assemblée Populaire aura lieu le lundi 10 juin. Conformément aux règles électorales, Akarsana Suwarno devra soumettre au vote de l'assemblée son choix pour un Premier Commissaire du Peuple. Au vu des résultats, la reconduction de Kawaya Haryanto à ce poste est attendue, si ce n'est déjà sue.


12/06/2013: Kawaya Haryanto élue Première Commissaire du Peuple

Après avoir été inauguré ce lundi, la Xe législature a dû aujourd'hui élire le Premier Commissaire du Peuple, ou plutôt la Commissaire du Peuple. Effectivement, sans surprise, le choix d'Akarsana Suwarto, Président de la République Socialiste du Negara Strana, s'est porté sur Kawaya Haryanto, actuelle Secrétaire du Parti Socialiste de Libération du Peuple. Dans son discours, l'homme a rappelé les nombreuses qualités de la Première Commissaire du Peuple telles que "l'adaptation, la compréhension ou la fermeté". Dans ce même discours, Suwarno a également justifié son choix plus en détail: "Si tous les partis ici ne sont pas d'accord avec cela, les effets positifs de l'action du Conseil [des Commissaires du Peuple] mené par madame Haryanto sont indénibales. Lors de son précédent mandat, elle a su allié les différents mouvements politiques de cette assemblée, je suis sûr qu'elle en sera pareillement capable si vous lui fournissez à nouveau votre confiance".

Le vote, nécessitant la majorité absolue (126), a été favorable (144 Pour, 90 Contre, 17 Abstention), notamment grâce aux voix des communistes, n'ayant pas intérêt à refuser la nomination d'une Première Commissaire de l'aile gauche du PSLP. Maimunah Susanti, Secrétaire du PCS, le confirme plus tard à nos journalistes: "Lors de son dernier mandat, Kawaya Haryanto semble avoir laissé l'aile droite de son parti mener une politique de libéralisation à laquelle nous nous opposons clairement. Néanmoins, nous, élus, agissons pour les stranéens, et nous devons disposer d'un gouvernement fort et stable. Aujourd'hui, madame Haryanto représente la seule figure du PSLP disposant d'assez de crédit pour gouverner, ce qui explique le vote de notre groupe aujourd'hui.".

Même si son résultat était attendu, ce vote n'est pas vide de sens. Effectivement, les 90 voix s'opposant à la nomination de Kawaya Haryanto sont composées de celles du Kemajuan et du Nouveau Parti Socialiste. Alors que la décision de ce dernier n'étonne pas, celle du Kemajuan confirme l'idée de "force levier" qu'avait pu évoqué Cangkir Rajasa. En effet, les deux partis auraient davantage préféré la nomination de Lanang Waluyo, plus libérale que sa consoeur du PSLP et qui a su trouver de nombreux soutiens. Les 20 voix restantes proviennent justement de l'aile droite du PSLP, espérant encore aujourd'hui pouvoir faire pencher les choses en leur faveur.

La nomination de Kawaya Haryanto annonce donc un mandat moins libérale au vu de la pression établie par le Parti Communiste Stranéen. La Première Commissaire du Peuple a clairement annoncé vouloir poursuivre son agenda de réforme libertaire, plus ou moins accepté par la classe politique stranéenne. Enfin, ce mandat, et par la même occasion cette législature, sera surtout marqué par une stabilité amoindrie du gouvernement dûe aux disparités idéologiques.

Cette période d'élection sera bientôt scellée par le choix des membres Commissaires du Peuple par Kawaya Haryanto, mais qui sont officiellement nommé par le Président Suwarno.


Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Enquête: le modèle économique stranéen et son influence au Mokhaï


Malgré la domination certaine du capitalisme, différents modèles économiques coexistent dans l’espace international. De nombreux modèles découlent du socialisme, de par son application et son évolution face aux sociétés. Ainsi s’est développé un modèle économique socialiste au Negara Strana. Celui-ci a été amené à évoluer selon les conjonctures politiques jusqu’à être exporté à l’internationale aujourd’hui. Effectivement, à la suite des nombreux accords bilatéraux initiés sous la direction du gouvernement Haryanto, les entreprises stranéennes ont été amenées à, non seulement exporter leurs biens et services, mais également à produire à l'international. Parmi les pays accueillant des entreprises stranéennes, nous pouvons compter le Mokhai, pays du Ouest-Nazum, souffrant d’une instabilité politique perpétuelle. Maintenant installé depuis plusieurs mois, le modèle stranéen semble avoir un impact sur la vie au Mokhaï.


Le modèle d’entreprises stranéens

De la République jusqu’aux entreprises, la logique stranéenne est évidemment socialiste, prônant l’égalité entre les individus et la mise en place de la démocratie. Afin de garantir la souveraineté du peuple et son unité, il est nécessaire que chaque travailleur puisse porter sa voix lors des différents processus décisionnels engagés. Ces enjeux inhérents à l’organisation des entreprises avaient été perçus par Viman Santoso, ancien ouvrier devenu héros de la Révolution le menant à être Premier Commissaire du Peuple durant plusieurs années. En effet, l’homme co-rédacteur de la Constitution 1962 y consacra plusieurs articles quant à l’organisation des Conseils des Travailleurs.

Concrètement, comment s’organise la démocratie dans les entreprises stranéennes ? Quels sont les Conseils des Travailleurs ?

Premièrement, chaque travailleur s’engage obligatoirement dans un syndicat. Théoriquement, plusieurs syndicats peuvent coexister au sein d’une entreprise, seulement en pratique, un syndicat a tendance à prendre le dessus sur les autres et à obtenir le monopole. Les travailleurs se réunissent en Conseil Local des Travailleurs pour prendre des décisions concernant l’unité locale de l’entreprise (une usine, une ferme, un centre, etc…) mais aussi élire, pour un mandat de deux ans révocable, un ou des Représentants d’Unité selon l’envergure de l’unité. Ces derniers, bien que égal aux autres travailleurs, disposent d’une autorité supplémentaire de fait et de jure pour diriger l’unité. Ils représentent leurs unité au Conseil Régional des Travailleurs, chargé d’assurer la cohésion des unités locales et de définir des objectifs communs afin de parfaire la production. Les Conseils Régionaux des Travailleurs, sous le même modèle que les Conseils Locaux des Travailleurs, élisent, pour un mandat de deux ans non révocable, des Représentants Régionaux au Conseil Central des Travailleurs. Ce dernier détermine la politique globale de l’entreprise, l’installation de futurs unités et élit le Président Directeur Général. Suite aux réformes de privatisation effectuées dans le cadre du Renouveau Socialiste, le Conseil Central des Travailleurs est également composé des actionnaires privés proportionnellement aux parts de l’entreprise. Enfin, tous les PDG font partie du Conseil de Direction Économique, un conseil consultatif présidé par le Commissaire du Peuple à l'Économie.

Historiquement, le Syndicat du Peuple Socialiste et Libéré a dominé, voire monopolisé la vie syndicale. Aujourd’hui, le pluralisme existe sur le plan national (car la tendance au monopole dans les unités est très forte, quel que soit le syndicat) mais aussi international. En effet, avec l’internationalisation des activités entrepreneuriales stranéennes, l’implantation de nouvelles unités à l’étranger a mené à la création de nouveau Conseil Régional des Travailleurs au sein des entreprises et a permis l’introduction les syndicats locaux dans le système stranéen. Ainsi, les travailleurs étrangers ont tout autant la possibilité de participer au processus décisionnel, étant impliqués dans la production de l’entreprise de façon égale.


Les entreprises stranéennes au Mokhaï

L’introduction des entreprises stranéennes au Mokhaï telles que l’Agence Coordinatrice des Industries Stranéennes (Badan Koordinatis Industri Strana, BKIS) et Asteneko Strana n’ont pas été sans conséquence. Après avoir pris connaissance du modèle organisationnel stranéen, l’impact de la participation des travailleurs locaux au processus décisionnel est la première conséquence, bénéfique aux peuples et à la démocratie. Néanmoins, un enjeu sous-jacent constitue une conséquence d’autant plus, voire plus importante que cela.

Si la participation des travailleurs étrangers influence les politiques des entreprises stranéennes, il est également incontestable que les entreprises stranéennes influencent les travailleurs étrangers. Effectivement, le modèle stranéen semble satisfaire les travailleurs mokhaïens. Selon un sondage réalisé auprès des travailleurs de la BKIS et d’Asteneko Strana, 86% d’entre eux déclarent être satisfait de ce type d’organisation démocratique, dont 72% voulant l’étendre nationalement. Partageant cette idée, Guanan Jin, travailleur d’Asteneko Strana et Représentant d’Unité au sein Conseil Régional des Travailleurs du Mokhaï, milite pour convaincre les mokhaïens: “Etablir la démocratie au sein des entreprises est nécessaire pour consacrer pleinement la souveraineté du peuple mokhaïen. Cela avait été rendu possible lors du régime précédent, largement influencé par les idées venues du Grand Kah. Aujourd’hui, nous sommes en période de changement mais il est primordial de garder ce genre de modèle. L’installation des entreprises stranéennes nous le permet et nous devons nous en inspirer pour l’étendre nationalement. C’est pour cela que le Mokhaï doit soutenir Lei Wuying lors des prochaines élections !”.

Effectivement, les prochaines élections présidentielles et législatives fédérales sont directement impactés par la diffusion du modèle stranéen. Parmi les différents partis et personnalités candidats se trouve Lei Wuying du Mouvement Anarcho-Communaliste, portant des idéaux favorables au Negara Strana et à son modèle démocratique d’entreprise. Aujourd’hui, l’essentiel des syndicats appelle à soutenir la jeune candidate, prenant en exemple le fonctionnement interne de la BKIS ou d’Asteneko Strana, souvent décrié par les conservateurs mokhaïens. Le Mouvement Anarcho-Communaliste et ses nombreux militants proposent un autre discours que celui relayé communément au Mokhaï quant à la présence stranéenne. Alors que ses opposants y voient un impérialisme criant, Lei Wuying souligne les opportunités qu’apportent le Negara Strana, proposant constamment au peuple mokhaïen une participation au processus décisionnel.


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Congrès du Parti: l'espoir d'un avenir radieux


Après une année mouvementée par la campagne législative, les forces communistes ont largement progressé dans le pays et le Congrès de cette année 2013 fut remplit d'espoir. Le Parti a pu obtenir davantage de sièges au sein de l'Assemblée Populaire et ainsi gagner des Commissariats au sein du Conseil des Commissaires du Peuple. Lors de ce Congrès tenu à Baranglama lors de l'habituel dernier weekend d'octobre, plusieurs votes ont eu lieu à propos des grandes lignes du Parti. Comme il en est coutume, les "grosses têtes" du Parti ainsi que des travailleurs ont pu s'exprimer afin de donner leur point de vue sur les différents sujets abordés. L'ensemble des Commissaires communistes étaient présents.

Dans cet article, nous retracerons les moments et sujets forts du Congrès avec plusieurs extraits de discours.


La réaffirmation d'une ligne dure

Si les deux dernières années ont été marquées par une affluence de nouveaux adhérents et de nouvelles personnalités politiques, beaucoup ont eu peur que la ligne taihoraniste historique du Parti soit édulcoré par les différentes influences de socialisme mous. Maimunah Susanti, Commissaire de la Région du Pesisir mais surtout Secrétaire du Parti en qui la confiance avait déjà été renouvellée l'année dernière, a confirmé vouloir conserver la ligne communiste historique: "Certains me font parvenir que les enseignements de Harto Taihoran seraient trop ancien. Pauvres fous ! Une idée n'a t-elle de valeur que son actualité ? Les écrits anciens sont-ils forcément caducs ? Pauvres fous ! Je leur réponds à nouveau pauvres fous ! La qualité des écrits du grand Taihoran, celle qui persévèrent dans le temps, nous montrent simplement à quel point les idées qu'ils portent en sont aussi belles. Le Parti Communiste Stranéen n'abandonnera pas d'aussitôt le taihoranisme !"

Cette vision portée par la Secrétaire Générale fut soutenu par de nombreuses personnalités dont Maimunah Mayasari, actuelle maire de Kotarakyat, nouvelle arrivante au sein du Parti et députée communiste. Lors d'une courte prise de parole, elle répondit aux questionnements émis par les militants de longue date: "Faisant partie de la nouvelle vague de militants et élus communistes, j'ai souvent entendu que nos arrivées allaient adoucir et dénaturer le PCS. Détrompez vous, camarades. Bon nombre d'entre nous avons quitté le PSLP par amour des thèses de Taihoran. Aujourd'hui, le PSLP crache sur ces idéaux qui autrefois faisaient de ce parti, le seul nécessaire. Dès lors, seul le PCS porte fièrement un communisme au cractéristique nazumi et orthodoxe !"

Ces prises de paroles furent suivit largement par les adhérents qui votèrent à 97,4% pour la "conservation d'une ligne dure et inchangée basée sur les thèses communistes de Harto Taihoran".


En marge de la nouvelle Internationale, les positions du PCS sur les sujets extérieurs

Si Maimunah Susanti était enthousiaste pour de nombreuses raisons, la création de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme l'a rendu particulièrement euphorique. Et ce, avec raison ! En effet, une fois que la Secrétaire Générale du Parti eut annoncé fièrement l'adhésion du Parti à l'Union, l'ensemble des militants présents se mit à applaudir et à s'exclamer, mettant en feu la Grande Salle du Kuswoyo. "Cette nouvelle Union est un nouvel avenir pour les peuples de toutes les nations." a t-elle clamé après que la salle se soit apaiser. Si la Secrétaire Susanti l'a bien souligné, cette Union est un nouvel avenir. Effectivement, encore quelques années auparavant, le Parti Communiste Stranéen avait plaidé pour une entrée du Negara Strana au sein de l'Internationale Libertaire qui offrait des opportunités pour le développement du socialisme à l'Internationale et une sécurité pour le pays. Mais quand est-il désormais ? Le Negara Strana doit-il quitter l'Internationale Libertaire au profit de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme ?

Calista Yulianti, actuelle Commissaire aux Affaires Etrangères déléguée à la coopération socialiste, a répondu à cette question interrogeant bon nombre de stranéens. "L'Internationale Libertaire constitue toujours une opportunité intéressante pour le Negara Strana. Ici, je pense notamment au soutien du Grand Kah, allié naturel, qui nous est bénéfique. Néanmoins, nous, Commissaire et membre du Parti Communiste Stranéen, ferons en sorte que la République Socialiste du Negara Strana intègre l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Si l'Internationale nous assure des alliés défensifs partageant des valeurs communes, il va de soi que l'Union partage davantage de valeurs avec le socialisme stranéen. Il est bien important de comprendre que sa portée est différente. Nous ne comparons pas des organisations internationales du même plan. L'Union nous permettrait de parfaire notre réseau diplomatique tout en faisant un choix logique: celui du communisme."

Alors que les adhérents se sont exprimés favorable à 76,3% à une "entrée du Negara Strana au sein de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme", leur voix fut moins clair sur le cas de l'Internationale Libertaire. En effet, la majorité fut favorable à rester dans l'Internationale à 56,8%.


Politique intérieure: de la santé aux politiques libertaires

En marge des grandes décisions, le Congrès fut plus calme et apparent aux précédents. Néanmoins, deux sujets ont pu secouer les adhérents, de la joie jusqu'au désaccord. Effectivement, lors de ce Congrès furent discutés les projets des différents Commissaires Communistes afin qu'ils soient votés mais les projets du Conseil des Commissaires du Peuple, en général, furent également abordés. En l'état actuel, quatre Commissariats sont au main du Parti: le Commissariat de la Région du Pesisir, le Commissariat des Affaires Etrangères déléguée à la coopération socialiste, le Commissariat de la Santé Publique et le Commissariat de la Culture et de l'Identité Stranéenne déléguée à l'égalité (moins important que les trois autres). Si les deux premières commissaires ont déjà pu être mentionné dans cette article, la Commissaire à la Santé Publique, Latika Rahimah, a pu annoncer ses projets pour le Commissariat. Bien que le Negara Strana ait su développer un pôle de santé généreux par la formation de nombreux médecins, celui n'a jamais été en mesure de rivalisé avec les instituts de pointe. Ainsi, Latika Rahimah a annoncé vouloir fusionner le Conseil National des Médecins de Strana (CNMS), existant déjà sous la royauté, avec l'Institut Nationale de Recherche pour la Santé Publique (INRSP), fondée sous la présidence de Purwadi Pradipta. La Commissaire argumenta ainsi: "Il est inconcevable que cette fusion n'ait pas été opérée auparavant ! Certes, le CNMS et l'INRSP ne basaient pas leur recherche sur les exactes mêmes sujets, mais les mener distinctement est contre-productif. Au sein de notre République Socialiste où l'Etat finance ces deux organismes, cela relève du non sens ! Nous souhaitons ainsi fusionner ses instituts pour débloquer ensuite des fonds importants dans le développement des recherches. Pradipta nous avait promis des médecins dans toutes les villes et villages, nous les avons eu. Aujourd'hui, nous pouvons proposer les moyens pour obtenir des vaccins et des avancées scientifiques, nous les aurons !"

Peu étonnamment, le projet fut validé par 99,2% des adhérents. Néanmoins, les discussions portant sur les politiques libertaires divisaient. Si les Commissaires communistes n'avaient aucun moyen direct pour faire des propositions en la matière, ils disposaient d'un droit de vote et d'avis au sein du Conseil des Commissaires du Peuple. Ces politiques libertaires sont-elles réellement dans l'intérêt du Peuple ? S'il est évident que ce système préserve bien mieux l'intérêt des travailleurs que le système capitaliste et libérale, est-il pleinement compatible avec le communisme nazumi ? Kemal Narpati, chef des députés communistes à l'Assemblée Populaire, maire de Baranglama et Trésorier du Parti, donna son avis: "Nous devons nous méfier des thèses libertaires. Je ne nie point qu'elles ont bon nombre de vertus. Il suffit de jeter un oeil au Grand Kah qui influença grandement le socialisme stranéen. Néanmoins, les dérives libertaires existent et représentent un danger. Regardez camarades, le discours que nous sers le gouvernement Haryanto depuis maintenant 6 ans. Alors que des entreprises sont privatisés et que la voix des travailleurs se voient limités au sein de la démocratie des entreprises, Kawaya Haryanto nous citent les vertus des thèses libertaires ! J'ai bien peur que ce funeste projet ne servent qu'à justifier la mise en place d'un capitalisme et un libéralisme caché. 'Nous nous servons du système pour le combattre' nous disent-ils. Pourquoi faire si compliqué ? Adoptons tout simplement un avenir communiste camarades !"

Suite à cette déclaration et plusieurs discussions, aucune résolution ne fut rédigée et proposée aux votes dévoilant à nouveau l'incertitude du Parti face aux idées libertaire.


Le siège du Parti, le Kuswoyo, du nom de son architecte, le communiste Jaeman Kuswoyo


Note HRPLe Komino Pesisir ("Le Communiste Pesisirin") est un journal communiste, très proche du parti communiste. Originaire du Pesisir, le journal reste néanmoins lu par la majorité des communistes à travers le pays. Il est l'un des journaux les plus critiques envers le gouvernement depuis la (quasi) remise en place de liberté de presse.
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Extraits du journal du 18/11/2013


Brèves internationales: le Parti affirme son soutien au Parti Populaire Maoti

Alors que le pays subit les relans du colonialisme depuis son indépendance en 1945, Villas & Tafanus se morfond d'autant plus dans la morosité entrainée par les politiques désastreuses du gouvernement Teva. Ces dernières, racistes et inégales, ne font qu'augmenter la colère des maotiens victime du néocolonialisme qui gangrène le pays. Face à ces injustices, le Parti Populaire Maoti (PPM) oeuvre pour un avenir meilleur, un avenir communiste. Alors même que le PPM dispose du plus de siège au sein du Parlement et constitue une solution viable, la coalition bourgeoise n'arrive pas à gérer la crise et l'aggrave même de jour en jour.

Fidèle aux valeurs communistes et des leçons de Taihoran, le Parti Populaire Maoti bloque actuellement le pays insulaire afin de faire entendre sa voix. Le Parti Communiste Stranéen soutient pleinement l'initiative mené par la résistance communiste maotienne. Dans ce cadre, la Secrétaire Générale du Parti, Maimunah Susanti, s'est entrenu par téléphone avec la camarade Teeva Piroi, Secrétaire Générale du PPM. De son côté, lors d'une conférence de presse, Calista Yulianti, Commissaire aux Affaires Etrangères déléguée à la coopération socialiste, a déclaré soutenir le PPM et essaiera de rallier à notre cause l'ensemble du Conseil des Commissaires du Peuple lors de sa prochaine réunion.



Note HRPLe Komino Pesisir ("Le Communiste Pesisirin") est un journal communiste, très proche du parti communiste. Originaire du Pesisir, le journal reste néanmoins lu par la majorité des communistes à travers le pays. Il est l'un des journaux les plus critiques envers le gouvernement depuis la (quasi) remise en place de liberté de presse.
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Inauguration de la nouvelle Assemblée Populaire, fin d'un projet démocratique ambitieux


Après plus de 32 ans de travaux, le nouveau lieu accueillant l'Assemblée Populaire est finalement opérationnel. Initié par Purwadi Pradipta, le projet n'était pas seulement ambitieux architecturalement mais surtout institutionnellement. Effectivement, si l'ancien Président de la République Socialiste du Negara Strana avait pour projet d'agrandir l'Assemblée Populaire, ce ne fut pas seulement pour la beauté du geste mais surtout pour accueillir un plus grand nombre de députés. Hérité de la Chambre des Conseillers de l'époque royale, l'ancienne assemblée était constitué de 251 députés. Or, l'explosion démographique du pays déséquillibra rapidement le rapport entre population et députés. Ce problème, à l'origine même du projet, a été plus contraignant que prévu et les travaux dûs être allongés à plusieurs reprises. Au final, le nombre de siège au sein de l'Assemblée Populaire a été fixé à 753, soit trois fois plus qu'avant, par loi spéciale conformément à l'article 13 de la Constitution.


La Maison de la Nation, nouveau lieu de réunion de l'Assemblée Populaire


L'inauguration et ses discours

Comme toute cérémonie d'inauguration qui se respecte, cette journée fut marquée par une série de discours prononcée par les différentes personnalités importantes de la scène politique stranéenne. Le premier à s'exprimer fut naturellement Akarsana Suwarno, Président de la République Socialiste du Negara Strana: "En ce premier jour de la nouvelle année, c'est avec fierté que j'inaugure ce magnifique bâtiment construit à l'initiative de mon prédecesseur, l'honorable et regretté Purwadi Pradipta." débuta l'homme âgé. Après avoir fait un retour sur les difficultés rencontrées lors de ce grand chantier, il rappela la signification et la portée de ce changement: "Concitoyens, l'agrandissement de l'Assemblée Populaire implique bien des changements. Reprenant le nom de Maison de la Nation en référence à notre grande Constitution, elle exercera davantage son rôle primaire, la représentation nationale. En effet, si nous en sommes là aujourd'hui, c'est avant tout pour mieux représenter les stranéens, afin d'avoir une plus grande diversité d'opinion et que l'Assemblée remplissent pleinement son rôle. La République Socialiste a permis une grande décentralisation et diffusion du pouvoir, mais l'Assemblée Populaire reste la Maison suprême de la Nation, il est important de la chérir et de chercher à l'améliorer."

Légitimement, le Président de l'Assemblée Populaire, Kambali Saptono, succéda au Président de la République Socialiste du Negara Strana et fit à son tour un discours: "Je ne peux cacher que, comme monsieur Suwarno, je suis honoré de faire partie des personnes inaugurants ce lieu si important pour la démocratie. L'Assemblée Populaire dispose d'un rôle central dans le jeu de nos institutions, et je suis heureux de voir que l'ensemble de la classe politique travaille de concert pour en faire un organe entrentenu." Kambali Saptono revient ensuite sur l'accueil des nouveaux députés: "Aujourd'hui, et tout au long de la semaine, c'est donc 502 députés que je vais accueillir au sein de notre hémicycle. A ce titre, j'aimerais remercier la Présidence de la République Socialiste du Negara Strana, le Conseil des Commissaires du Peuple et l'ensemble des formations politiques d'avoir préparé au mieux cet agrandissement, non sans conséquence. C'est avec grand plaisir que je vois arriver tant de nouveaux députés, vous faites vivre notre démocratie ! [...] Enfin, j'aimerais rappelé que l'arrivée massive de députés ne remet pas en jeu le calendrier électoral. Les prochaines élections auront toujours lieu au printemps 2018. D'ici là, bienvenue à tous à l'Assemblée Populaire !"



Répartition des sièges au sein de la nouvelle Assemblée Populaire

Ce 1er janvier 2014 marque donc, en supplément de la nouvelle année, l'inauguration d'un grand projet politique et démocratique. Il y a 32 ans de cela, l'initiative fut saluée par l'ensemble de la classe politique et est applaudit aujourd'hui avec le même engouement, qui ne gagne pas seulement les politiques mais aussi l'ensemble des citoyens stranéens. Soutenu en bloc par l'ensemble du Negara Strana, ce jour marque un moment fort dans l'histoire de la République Socialiste.

En ces temps de vivification démocratique, l'équipe du Dunia! souhaite à tous ses lecteurs une excellente année 2014 !


Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Interview: courte discussion avec Toru Sera, ex-Premier Ministre fujiwan


Après plusieurs années loin du pouvoirs, le Premier Ministre Toru Sera est souvent de passage au Negara Strana. S'exerçant au monde de la conférence, c'est à l'Université de Pradipta qu'il organise régulièrement des cours et des rencontres avec les étudiants afin de discuter des sujets contemporains ou de raconter son ancienne vie de dirigeant. Pourtant, dans la tempête de la vie active, nous avons pu avoir un peu de son temps pour une courte interview. Lorsque notre journaliste, Hana Wakamatsu, le rejoint dans son amphithéatre, Toru Sera l'attendait, café à la main et sourire aux lèvres. L'Homme, d'une séreinité remarquable, semble être un sage ne perdant point en capacité d'analyse. Patient et sympathique, l'ancien Premier Ministre nous a accordé cette interview, réalisée en fujiwan et traduite ci dessous. La rédaction de Dunia! le remercie à nouveau pour son temps libre.



Hana Wakamatsu: Bonjour monsieur Sera, c’est un honneur de pouvoir vous interviewer. Après une longue carrière en politique, vous obtenez le poste de Premier Ministre pendant 5 ans. Votre mandat fut un mandat de changement, notamment sur les positions diplomatiques du Fujiwa. Si beaucoup vous connaissent, ici, au Negara Strana, c’est pour le rôle que vous avez joué dans la réconciliation entre nos nations qui, hormis les faibles échanges commerciaux, se détestaient et ne communiquaient pas. Qu’est ce que cela fait, pour vous, d’être le Premier Ministre à avoir engagé ce rapprochement ?


Toru Sera: C’est une source de fierté pour moi. Personnellement, ce rapprochement incarne ma plus grande réalisation, ma satisfaction la plus profonde. Mon ambition était de réconcilier deux peuples qui, pour des raisons historiques légitimes, se sont longtemps haïs. Il est naturellement humain de ressentir de la haine envers son bourreau. Cependant, les êtres humains sont également capables de raisonner, de prendre du recul, de faire preuve de compassion et d’accorder leur pardon. Voilà ce qui me motivait. Stranéens et Fujiwans partagent un pan de l’histoire, qu’elle soit douloureuse ou glorieuse, ils sont indissociablement liés. Pour le bien de la région du Nazum, pour le bien de tous, et pour la dignité humaine, il était essentiel pour moi de catalyser ce rapprochement. Il ne s’agissait pas d’excuser les crimes de la colonisation, mais simplement de reconnaître unanimement les torts commis par les Aichi et tout ce qui en découle. Dire aux Stranéens que nous implorons leur pardon, non pas pour excuser l’inexcusable, mais pour nous permettre de regarder vers l’avenir. Après la destruction, reconstruisons ensemble. Car, en vérité, les Fujiwans chérissent cette culture stranéenne et tout ce qu’elle représente pour eux. Nous partageons des familles, du sang. C’est un fait que personne, ni Fujiwan ni Stranéen, ne peut nier.

Mais je tiens à souligner une nuance essentielle qui a permis de rapprocher le Fujiwa du Negara Strana. Et cette nuance, c’est votre peuple. C’est vous, qui avez eu la grandeur d’accepter le passé et la magnanimité de dire : “Les Fujiwans ont commis des atrocités qui ont laissé des cicatrices indélébiles dans notre histoire commune, mais ayons la sagesse de renouer avec eux.” C’est vous, peuple stranéen, qui avez rendu possible un tel rapprochement. Sans votre ouverture d’esprit, nous aurions pu continuer chacun sur notre chemin, nous lançant des insultes occasionnelles et perpétuant un cycle immature et destructeur. C’est pour cela que je considère le peuple Stranéen comme l’un des plus remarquables du monde, et je le pense avec toute la sincérité de mon cœur.

Et le fait que nous ayons réussi à mettre de côté nos idéologies et nos conflits, sans les oublier, car personne ne le peut, me confirme dans l’idée que les Fujiwans et les Stranéens partagent un destin commun. C’est peut-être un brin superstitieux, je l’admets, mais il y a des choses qui dépassent l’explication rationnelle. C’est une conviction qui résonne au plus profond de moi, une croyance que j’ai portée tout au long de ma vie: notre histoire doit se construire ensemble et se doit d’être belle. Oui, je dis bien une belle histoire, haha.


HW: Après avoir été démis de vos fonctions, vous décidez de faire un pas en arrière de la politique malgré votre belle aventure. Pendant près d’un an, vous organisez souvent des conférences à l’Université de Pradipta dans laquelle nous nous trouvons. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Qu’avez vous tiré de cette expérience ?


TS: Effectivement, j’ai quitté la politique et mon poste au sein du parti de l’Aube en 2012. Pour être tout à fait franc, je sentais que mon rôle était accompli, bien que j’aurais pu en faire davantage. J’ai donc choisi de m’établir au Negara Strana, loin des tumultes de la scène politique fujiwane. En réalité, mon départ a aussi été motivé par une opportunité professionnelle offerte à ma femme, professeure de philosophie, à Pradipta, et je l’ai naturellement accompagnée. C’est elle qui m’a suggéré de donner des conférences à l’université. J’étais réticent au début, mais je ne pouvais décemment rester inactif. Poussé par la confiance que j’ai en elle, je me suis lancé.

Plutôt que de me tenir rigide sur une estrade, délivrant des discours stériles et égocentrés sur mes réussites, j’ai préféré transformer ces rencontres en débats ouverts. J’invitais le public, notamment les étudiants, à proposer des thèmes, et ensemble, nous explorions les réponses. Cela se transformait souvent en un jeu intellectuel pour tenter de démêler une problématique, ce qui, à mon grand plaisir, stimulait la curiosité des jeunes sur une multitude de sujets les concernant. Bien sûr, certaines conférences ont abordé mon mandat et mes expériences politiques — les jeunes ont toujours ce talent pour obtenir ce qu’ils veulent, n’est-ce pas? En fin de compte, j’apprécie véritablement ces échanges avec les Stranéens, découvrir comment ils perçoivent leur place dans le Nazum, leur histoire avec le Fujiwa, et bien d’autres choses. Ma curiosité innée a été le véritable moteur de cette aventure. Alors, pour résumer, je dirais que l’expérience est extrêmement positive. Ah, que c’est enrichissant !


HW: Entretemps, la gauche recule nettement dans votre pays. Au contraire, l’extrême droite et ses idées représentées par le Parti Saenuri, devenu Kōdō, ne font que grandir dans l’espace public et politique jusqu’à déteindre sur votre ancien parti, le Parti de l’Aube. D’un autre côté, les observateurs fujiwans et internationaux s’alarment sur la pente “fascisante” que prend le gouvernement et la société fujiwane. Comment en est-on arrivé là ? Quelles en sont les conséquences, et surtout, quelles solutions appliquer ?


TS: Je crains que notre société fujiwane n’ait été submergée par la dynamique implacable de l’ouverture économique, par cette quête incessante de croissance et de profit, parce que l’on réduit souvent au simple terme d’argent. Le Fujiwa, dans sa course à l’enrichissement, a vu se diluer ses valeurs, sa culture, au profit d’une prospérité économique de façade. Mais en ce faisant, nous avons rompu un lien essentiel qui était le pilier de notre société: notre relation à la nature, à autrui. Cette ouverture, nous l’avons mal gérée. Cela nous a confrontés à un affront cruel: une redistribution des richesses quasi inexistante. Une majorité de la population commence à réaliser que, malgré les changements rapides du pays, leur condition ne s’améliore guère. Si l’on change le quotidien des gens en prétendant leur offrir du neuf, des biens prétendument bénéfiques, ils acceptent souvent, se résignant à l’idée que c’est ainsi, qu’on ne peut rien y changer. Mais cette fois, la pilule ne passe pas, et le terme qui surgit alors est celui de « fascisation ».

Pourtant, je répugne à utiliser ce mot. Je ne crois pas qu’il représente fidèlement la population, car en vérité, ni moi, ni aucun expert — à l’exception peut-être des sociologues — ne peut prétendre saisir ce que pense réellement le peuple. Le vote a plusieurs dimensions. Certains votent par conviction, par adhésion à des valeurs, tandis que d’autres sont motivés par leur situation financière personnelle, ou d’autres raisons encore. Voter pour Saenuri, pour l’Aube ou pour le Cercle Socialiste ne devrait pas être interprété de manière si tranchée. Ce n’est pas parce que l’on connaît le parti pour lequel une personne vote que l’on comprend ses pensées. Et moi, je pense qu’il est crucial de nuancer tout cela.

Ainsi, on peut se demander si c’est le gouvernement qui façonne la population, ou si c’est la population qui influence le gouvernement. Doit-on considérer que ce sont les institutions et les structures sociales qui définissent principalement comment les Fujiwans agissent et réagissent? Ou plutôt, devrions-nous souligner le rôle des individus dans la création et la transformation de ces institutions sociales? Pour saisir les dynamiques de la société fujiwane, c’est précisément là qu’il faut chercher. En observant le virage, ou plutôt la dérive du Parti de l’Aube, qui semble dorénavant emprunter une voie plus proche de celle des nationalistes que de celle des valeurs démocratiques qui ont fondé cette famille politique, on ne peut qu’être alarmé.

D’ailleurs, je suis personnellement surpris. Dans un cadre de référence gauche-droite, juste pour situer grossièrement les positions sur l’échiquier politique, je savais qu’en quittant le parti, il n’y avait pas de relève pour la branche gauche du Parti de l’Aube. Mais de là à voir la branche droite se jeter ainsi dans les bras des nationalistes, c’était inattendu. Et pourtant, Yoshi Kojima, que je considère comme un ami et avec qui j’ai longuement collaboré — il fut l’un de mes secrétaires généraux alors que j’étais Premier ministre —, était connu pour sa capacité à faire des compromis et pour son positionnement centriste. Mais il y a quelque chose de suspect qui se trame en coulisse. À l’écouter récemment, on ne sait plus où il se dirige. Il semble avoir complètement perdu pied, et cela fait indéniablement le jeu des nationalistes.

La résolution de ces problèmes n’est guère simple. Si je devais céder à la facilité, je vous dirais qu’il faudrait mettre fin à cette course effrénée vers une prospérité qui ne sert pas l’intérêt général, celle qui favorise des projets déconnectés des réalités du peuple. Dire que c’est toujours la faute de l’autre si les choses tournent mal. Mais, chercher un coupable, cela ne mène nulle part ; votre voisin, le voisin de votre voisin, ne sont pas les véritables responsables. Les vrais décideurs se trouvent en haut de la pyramide. Haha, et voilà que je sonne comme l’ancien homme politique repu qui, après avoir profité du système, se découvre une passion pour la révolution, pour le changement radical — l’hypocrite qui n’a rien changé lorsqu’il était aux commandes. Quoiqu’il en soit, si un mouvement capable de véritablement bousculer les choses devait émerger des profondeurs de notre société, je serais prêt à plonger de nouveau dans l’arène, à remettre les pieds dans le plat.


HW: Votre réponse met en avant l’absence d’une gauche maintenant disparue. Vous venez également d’évoquer l’émergence d’un mouvement venant des profondeurs de la société fujiwane. A côté de cela, une partie de la population semble se radicaliser au profit des courants communalistes kah-tanais ou bien socialistes stranéens. Pensez-vous que, dans le contexte actuel, la nouvelle gauche fujiwane pourrait se former autour d’une gauche radicale, voire révolutionnaire, au détriment de la gauche “de gouvernement” que vous portiez autrefois ?


TS: Non, je n'y crois pas. La gauche est incarnée par le Cercle Socialiste, mais elle peine à convaincre en raison des radicaux qui dissuadent les électeurs. C'est pourquoi, lorsque j'entends parler d'un potentiel mouvement révolutionnaire prenant le contrôle du Fujiwa, cela me semble peu probable. Je ne suis pas opposé à une révolution, mais pas dans le contexte actuel. Les Fujiwans chérissent leur tranquillité et ne sont pas prêts à bouleverser leur vie pour un idéal incertain. Non, ce que je propose, c’est une révolution tranquille, une révolution qui gouverne. Les influences kah-tanaises ou stranéennes auraient du mal à prendre racine ici, à moins de promettre un changement pacifique. Le nationalisme gagne du terrain parce qu'il rappelle des époques historiques connues des Fujiwans ; rien n'est plus rassurant que de s'accrocher au passé, car il persiste cette idée que « c’était mieux avant ». Promettre une révolution socialiste, c'est ne rien promettre de rassurant, car ce pays n'a jamais vraiment expérimenté cela... Enfin si, on l’a connu durant la décolonisation du Negara Strana, mais cela évoque une image négative pour les citoyens, car c'était l'un des éléments déclencheurs de l'effondrement de leur régime, de leur vie quotidienne. Alors, vous voyez... c'est délicat.


HW: Enfin, parlons de Moon. La province jinséenne, symbole de la diversité fujiwane, subit des pressions constantes depuis l’arrivée au pouvoir de Yoshi Kojima. Celle-ci s’exerce rappelant les politiques répressives et impérialistes aichi à l’encontre des jinséens et stranéens. Aujourd’hui, l’état d’urgence est déclaré sur l’île engouffrée dans la violence permanente. Cette situation insupportable est l’une des raisons de votre retour sur la scène politique. Quelles sont vos revendications ?


TS: Accorder l’autonomie, voire l’indépendance si nécessaire, n’a rien de compliqué. C’est précisément ce que réclament les Jinséens, que nous avons longtemps négligés. Durant mon mandat, j’ai tenté de soutenir leur cause, un dossier que je souhaitais véritablement faire avancer, mais c’était un sujet qui exacerbait les divisions, tant au sein de l’Aube que dans d’autres formations politiques. La crainte de perdre une province rappelle les douloureuses cicatrices laissées par Aichi. La perte du Negara Strana a engendré la peur d’un éclatement du Fujiwa, la crainte que d’autres réclament leur part du gâteau, que tout se disloque. Quand on évoque la possibilité pour une province de se détacher de Sokshō, les citoyens fujiwans redoutent le pire. Ils imaginent un scénario où chaque région ferait sécession de son côté, où les clans ressurgiraient de leurs cendres et où la guerre entre seigneurs pour le contrôle du pays reprendrait. Le Fujiwa, malgré les apparences, porte en lui des cicatrices profondes de son histoire nationale.

Je suis convaincu que les Jinséens, bien que faisant partie du Fujiwa, méritent de vivre avec leur propre identité, surtout si celle-ci est menacée. Si le Fujiwa respectait l’existence des Jinséens, il n’y aurait pas de demandes aussi pressantes pour une sécession.

J’ai repris la politique, j’ai participé aux manifestations à Moon, car il est essentiel que les Jinséens voient et comprennent que de nombreux concitoyens les soutiennent. J’ai pris position aux côtés de mon ami Koji Omura, qui aspire à insuffler un mouvement progressiste, un renouveau, une révolution tranquille. Je pourrais revenir au Fujiwa à ses côtés pour porter des ambitions politiques. C’est l’espoir que nous avons tenté de faire renaître chez les Fujiwans lors de notre discours à l’université de Sciences Po de Sokshō en septembre dernier. Autonomie pour les Jinséens, justice sociale, Accords de Sokshō, valorisation de la jeunesse… Ce sont là des revendications simples pour un pays qui les mérite.


HW: Je vous remercie monsieur Toru Sera, d'avoir pris le temps de répondre à mes questions et d'avoir préalablement accepter notre invitation. Nos lecteurs seront ravis de vous lire. Nous vous souhaitons bon courage en espérant vous revoir bientôt.


Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Le Classement Académique des Universités Mondiales par l'Université de Pradipta
Dit Classement de Pradipta, édition 2014


Rapport réalisé par le Centre de Recherche sur l'Education Mondiale de l'Université de Pradipta




Le Centre de Recherche sur l'Education Mondiale de l'Université Pradipta

Le Cenelitian su Pendidikan Dunial phor Unibersatis Pradipta (CPDUP), soit le Centre de Recherche sur l'Education Mondiale de l'Université de Pradipta (CREMUP), est un centre universitaire dont les recherches portent sur les différents thèmes liés à l'éducation dans le monde. Dépendant du Département des Sciences de l'Humanité de l'Université de Pradipta mais aussi de la Grande Ecole des Sciences Economiques et Juridiques de Pradipta, les approches disciplinaires du CREMUP/CPDUP sont variés allant de l'analyse politiques publiques jusqu'à la sociologie, en passant par l'économie et le droit. Néanmoins, la méthode comparative unie ses différents approches, étant centrale dans le travail des chercheurs pradiptanais. Depuis 2006, le CREMUP/CPDUP constitue un Classement Académique des Universités Mondiales, rapidement renommé "Classement de Pradipta" dans le langage courant, prenant de l'importance chaque année. Son but est de classer les universités mondiales afin d'en désigner les meilleurs.

Nos critères

Afin d'établir un classement juste, le Centre de Recherche sur l'Education Mondiale de l'Université de Pradipta (CREMUP) a établit différents critères. Chaque établissement universitaire est passée au crible de ces critères pondérées et se voit attribuer une note, déterminant sa place dans le classement. Les critères, au nombre de treize, peuvent être adaptés en fonction des classements (générales et par domaine).

  • Capacité d'accueil et nombre d'étudiants
  • Proportion d'étudiants internationaux
  • Nombre d'alumni primés à l'international
  • Proportion d'étudiants choisissant d'étudier dans la même université suite à l'obtention du diplôme
  • Taux de réussite
  • Taux d'insertion
  • Nombre d'enseignants-chercheurs par étudiant
  • Proportion d'enseignants-chercheurs internationaux
  • Nombre d'enseignants-chercheurs primés à l'international
  • Nombre d'articles publiés et réutilisés
  • Nombre de formation et cursus proposés
  • Moyen financier de l'établissement ou de la formation
  • Environnement universitaire



Nos catégories

Dans les faits, le Classement de Pradipta n'est pas un classement unique mais propose plusieurs classements, soit un général et plusieurs par domaine académique. Les domaines académiques choisit par le Centre de Recherche sur l'Education Mondiale de l'Université de Pradipta sont établis à partir du découpage disciplinaire stranéen. Celui est volontairement large mais a pu être affiné. Le Classement de Pradipta édifie sept classements par domaine.

  • Le Classement Littéraire regroupe l'étude des langues, la littérature, la philosophie et la théologie.
  • Le Classement des Sciences de l'Humanité regroupe l'histoire, la géographie, la sociologie, l'anthropologie et l'archéologie.
  • Le Classement des Sciences Economiques et Juridiques regroupe l'économie, le droit, la science politique, la sociologie, la finance et les sciences de gestion.
  • Le Classement des Sciences Physiques et Techniques regroupe les mathématiques, la physique, la chimie, l'ingénierie (mécanique, nucléaire, informatique, aéronautique, etc...) et le génie civil.
  • Le Classement des Sciences Biologiques regroupe la biologie, la géologie, la santé et la chimie.
  • Le Classement Militaire regroupe l'ensemble des disciplines mises à usage des armées nationales ou privées, comprenant la formation des militaires eux-même.
  • Le Classement des Arts regroupe l'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, le spectacle vivant, le cinéma et les arts du numérique.



Critiques et problèmes inhérents au Classement de Pradipta

Comme tout travail scientifique, le Classement de Pradipta s'heurte à des difficultés théoriques et pratiques. Dans l'idée même du Classement, sa publication peut avoir un impact négatif sur les universités mêmes que nous avons toujours rejeté. Le CREMUP effectue un rapport qui n'est, en aucun cas, destiné à créer ou augmenter la concurrence entre les universités. Les établissements universitaires et d'éducation ont pour but premier la diffusion du savoir au sein de la populaire. De plus, l'instauration de critères, tels qu'ils soient, favorise la surreprésentation de certains établissements et la sous-représentation d'autres. Des angles morts persistes rendant nos études difficiles. C'est le cas notamment des établissements du Shuharri qui, dû à leur fonctionnement, montent difficilement dans les classements alors que le système d'éducation shuh est parfaitement fonctionnel et efficient. Ces critères nécessitent également un certain nombre de données, souvent inaccessible, qui exclut d'office un grand nombre d'établissements. Enfin, la délimitation des domaines académiques, souvent flous dû aux évolutions interdisciplinaires, peut amener à complexifier la sélection et la répartition des universités, écoles et facultés au sein des différents classements.

Ces difficultés (non-exhaustives), inhérents à la méthode scientifique des classements ainsi que de sa séléction des critères et catégories, peuvent donc expliquer la remise en cause de certains résultats obtenus. Chaque année, le CREMUP travaille à l'amélioration de sa méthode de travail afin de rendre plus juste les aboutissements de ses travaux.



Les Classements


  • Classement Général

1. Albigärk Yleisyliopisto (Albigärk, Eurysie)
2. Université Révolutionnaire du Sens Civique de Lac-Rouge (Grand Kah, Paltoterra)
3. Université Générale d'Al Kara (Banairah, Afarée)
4. Universidad Internacional de Ciencias de Dolonito (Alguarena, Paltoterra)
5. Université Générale d'Abunaj (Banairah, Afarée)
6. Université d’Agartha (Jashuria, Nazum)
7. Université d’Acilmum (Althalj, Afarée)
8. Université de Manticore (Teyla, Eurysie)
9. Instituto Aserjuco de Ciencias Económicas y Sociales d'Aserjuco (Alguarena, Paltoterra)
10. Université Générale de Lyonnars (Loduarie, Eurysie)
11. Université de Kotarakyat (Negara Strana, Nazum)
12. Université de Heon-Kuang (Grand Kah, Nazum)
13. Université de Velsna (Velsna, Eurysie)
14. Université Impériale de Sokshō (Fujiwa, Nazum)
15. Université Norja I Panthéon-Guðdómlega (Tanska, Eurysie)
16. Université Impériale de Karaimu (Burujoa, Nazum)
17. Université d’Azur (Jashuria, Nazum)
18. Université d'Ifilku (Althalj, Afarée)
19. Colegio Superior de Medicina "Teresa Villaes" (Alguarena, Paltoterra)
20. Université de Pradipta (Negara Strana, Nazum)
21. Faculté des Premiers Poètes (Poëtoscovie, Nazum)
22. Université de Nayoga Lamanai (Grand Kah, Paltoterra)
23. Université des Lettres et Sciences Humaines de Sokshō (Fujiwa, Nazum)
24. Université nordique d'Halvø (Tanska, Eurysie)
25. Université d’Icemlet (Althalj, Afarée)
26. Université de Hijau (Negara Strana, Nazum)
27. Institut d'Astronomie Crépuscule (Sylva, Paltoterra)
28. Université d’Ankévran (Jashuria, Nazum)
29. Collège d’Éducation Populaire "Notre Révolution" de Reaving (Grand Kah, Aleucie)
30. Université de Baranglama (Negara Strana, Nazum)
31. Université impériale (Drovolski, Eurysie)
32. Université en Science et Technique de Physique et Ingénierie Nucléaire de Sylva (Sylva, Paltoterra)
33. Université de Lyonnes (Sitadie, Eurysie)
34. Université de Kintan (Akaltie, Aleucie)
35. Université Commune de l'Enclave Shahilie d'Afarée de l'Ouest (Shuharri, Afarée)
36. Université Impériale de Flatterel (Burujoa, Nazum)
37. Université de transition de Hohhothaï (Shuharri, Nazum)
38. Université Mateo di Salvini (Antérinie, Eurysie)
39. Université des Deux alliances (Shuharri, Afarée)
40. Université Nationale de Zarovcka (Wazackstan, Nazum)
41. Université de Catalles (Sitadie, Eurysie)
42. Grande Université de Tirgon (Valinor, Eurysie)
43. Université scolastique des Grandes Règles (Saint Julian, Eurysie)
44. Université de Natrèbes (Sitadie, Eurysie)


  • Classement Littéraire

1. Soveltavan kirjallisuuden yliopisto (Albigärk 10) (Albigärk, Eurysie)
2. Collège Littéraire de Lac-Rouge (Grand Kah, Paltoterra)
3. Faculté des Premiers Poètes (Poëtoscovie, Nazum)
4. Institut Littéraire Atlantique de Recife (Grand Kah, Paltoterra)
5. La Faculté de Philosophie de Velsna (Velsna, Eurysie)
6. Institut Littéraire et Philosophique de Kotarakyat (Negara Strana, Nazum)
7. Université des Lettres et Sciences Humaines de Sokshō (Fujiwa, Nazum)
8. Université de Tifuzzel, Unité Sociétale et Juridique (Althalj, Afarée)
9. Université de Zaki al-Pour (Banairah, Afarée)
10. Université d'Asefsaf, Bienveillance et Finance Ilahmique (Althalj, Afarée)
11. Institut des Études Islamiques de Baranglama (Negara Strana, Nazum)
12. Konkreettisen yliopiston kielitiede (Albigärk 9) (Albigärk, Eurysie)
13. Ecole du Temple de Kikomoto (Burujoa, Nazum)
14. Université d'Histoire, de Géographie, de Sociologie et de Lettres d'Al Kara (Banairah, Afarée)
15. Université scolastique des Grandes Règles (Saint-Julian, Eurysie)
16. Grande Université de Tirgon (Valinor, Eurysie)
17. Faculté de Saint Jérôme d'Antérinie (Antérinie, Eurysie)


  • Classement des Sciences de l'Humanité

1. Collège Sciences Humaines et naturelles de Lac-Rouge (Grand Kah, Paltoterra)
2. Seikkailunhaluinen humanistinen yliopisto (Albigärk 7) (Albigärk, Eurysie)
3. Université d’Icemlet, Anthropologie, Esprit et Génétique (Althalj, Afarée)
4. Université de Manticore (Teyla, Erysie)
5. Heon-Kuang 2 (Grand Kah, Nazum)
6. Université de Kotarakyat (Negara Strana, Nazum)
7. Université d’Ankévran (Jashuria, Nazum)
8. Université Impériale de Kurofunaro(Burujoa, Nazum)
9. Université des Lettres et Sciences Humaines de Sokshō (Fujiwa, Nazum)
10. Université d'Histoire, de Géographie, de Sociologie et de Lettres d'Al Kara (Banairah, Nazum)
11. Centre pour l’Enseignement Supérieure des Sciences de l'Humanité (Reaving) (Grand Kah, Aleucie)
12. Université Commune de l'Enclave Shahilie d'Afarée de l'Ouest
13. Université d'Archéologie d'Al Sehras (Banairah, Afarée)
14. Université Préfectorale de Carsard à Flatterel (Burujoa, Nazum)
15. Musta Akatemia (Albigärk 6) (Albigärk, Eurysie)


  • Classement des Sciences Economiques et Juridiques

1. Heon-Kuang 2 (Grand Kah, Nazum)
2. Instituto Aserjuco de Ciencias Económicas y Sociales d'Aserjuco (Alguarena, Paltoterra)
3. Université d’Agartha (Jashuria, Nazum)
4. Université Générale de Lyonnars (Loduarie, Eurysie)
5. Université de Tifuzzel, Unité Sociétale et Juridique (Althalj, Afarée)
6. Université de Manticore (Teyla, Eurysie)
7. Grande École des Sciences Economiques et Juridiques de Pradipta (Negara Strana, Nazum)
8. Université Asō des Affaires (Fujiwa, Nazum)
9. Université scolastique des Grandes Règles (Saint-Julian, Eurysie)
10. Ecole Kotarakyanne des Sciences Economiques et Juridiques (Negara Strana, Nazum)
11. Uuden talouden yliopisto (Albirgärk 8) (Albigärk, Eurysie)
12. Université d'Asefsaf, Bienveillance et Finance Ilahmique (Althalj, Afarée)
13. Université de Lyonnes (Sitadie, Eurysie)
14. Université de Catalles (Sitadie, Eurysie)
15. Grande Université de Tirgon (Valinor, Eurysie)


  • Classement des Sciences Physiques et Techniques

1. Polyteknillinen Yliopisto (Albigärk 2) (Albigärk, Eurysie)
2. Université Générale de Lyonnars (Loduarie, Eurysie)
3. Institut Technologique de Nayoga Lamanai (Grand Kah, Paltoterra)
4. Avaruusyliopisto (Albigärk 3) (Albigärk, Eurysie)
5. Centre universitaire et de recherche d'Akrak (Tanska, Eurysie)
6. Université d’Acilmum, Sciences Physiques Théoriques et Appliquées (Althalj, Afarée)
7. Université d’Azur (Jashuria, Nazum)
8. Université en Science et Technique de Physique et Ingénierie Nucléaire de Sylva (Sylva, Paltoterra)
9. Académie Aéronautique Alizée (Sylva, Paltoterra)
10. Laboratoire Henri Ventafalle (Drovolski, Eurysie)
11. Heon-Kuang 3 (Grand Kah, Nazum)
12. Sillat ja tunnelit (Albigärk 11) (Albigärk, Eurysie)
13. Université Républicaine de Lacrima di Perla (Fortuna, Afarée)
14. Université d’Agartha (Jashuria, Nazum)
15. Université Impériale de Sokshō (Fujiwa, Nazum)
16. Université de Chimie d'Abunaj (Banairah, Afarée)
17. Université Impériale de Flatterel (Burujoa, Nazum)
18. Institut d'Astronomie Crépuscule (Sylva, Paltoterra)
19. Université des Sciences et Techniques de Pradipta (Negara Strana, Nazum)
20. École Astronautique Charles Duprès (Sylva, Paltoterra)
21. Université des Deux alliances (Shuharri, Afarée et Nivérée)
22. Ecole Militaire d'Asefsaf (Althalj, Afarée)
23. Université Impériale de BongDang (Burujoa, Nazum)
24. École des Sciences et Technologies d’Esperanza (Grand Kah, Paltoterra)
25. Université Impériale du Xinemane (Burujoa, Nazum)
26. Université de Tikalan (Akaltie, Aleucie)
27. Université de Pupuyi (Taqui-Quichu, Aleucie)


  • Classement des Sciences Biologiques

1. Universidad Internacional de Ciencias de Dolonito (Alguarena, Paltoterra)
2. Université d'Agronomie et de Botanique de Balaya (Banairah, Afarée)
3. Colegio Superior de Medicina "Teresa Villaes” (Alguarena, Paltoterra)
4. Université Nationale de Santé d'Al Kara (Banairah, Afarée)
5. Université Impériale de Karaimu (Burujoa, Nazum)
6. Kukka-akatemia (Albigärk 5) (Albigärk, Eurysie)
7. Université Impériale de Sokshō (Fujiwa, Nazum)
8. Université Nationale de Pharmacologie, de Toxicologie et de Biologie Cellulaire d'Al Kara (Banairah, Afarée)
9. Institut National des Sciences Biologiques de Hijau (Negara Strana, Nazum)
10. Institut Technologique de Nayoga Lamanai (Grand Kah, Paltoterra)
11. Université des Sciences et Techniques de Pradipta (Negara Strana, Nazum)
12. Université d'Ifilku, Sciences de l'Environnement (Althalj, Afarée)
13. Université des sciences énergétiques et géologiques d'Eberstadt (Rasken, Eurysie)
14. Université Préfectorale de Burugrad (Burujoa, Nazum)
15. Université de Géologie et de Métallurgie de Sehras (Banairah, Afarée)
16. Université des Deux alliances (Shuharri, Afarée et Nivérée)
17. Ecole de la Grande Botanique d'Ifilku (Althalj, Afarée)
18. Université des Sciences Géologique de Coninsgby (Achosie, Eurysie)
19. Université Commune de l'Enclave Shahilie d'Afarée de l'Ouest
20.. Ecole Militaire Interarmes de Santé d'Achosie (Achosie, Eurysie)


  • Classement Militaire

1. Musta Akatemia (Albigärk 6) (Albigärk, Eurysie)
2. Academia Militar de Zararenas (Alguarena, Paltoterra)
3. Instituto Politécnico de Pomosejo (Alguarena, Paltoterra)
4. Université militaire d'Astrana (Loduarie, Eurysie)
5. Grande École de l'Arsenal (Velsna, Eurysie)
6. Ecole Militaire de Saint-Honoré (Teyla, Eurysie)
7. Académie Navale de Grieta (Fortuna, Eurysie)
8. Académie Aéronautique Alizée (Sylva, Paltoterra)
9. Ecole Militaire d'Asefsaf (Althalj, Afarée)
10. Les Grands Ateliers de l'Althalj (Althalj, Afarée)
11. Ecole Militaire Interarmes de Santé d'Achosie (Achosie, Eurysie)
12. Königliche Universität Konungens (Valkoïnenland, Eurysie)


  • Classement des Arts

1. Magna Universita (Albigärk 1) (Albigärk, Eurysie)
2. Centre pour l’Enseignement Supérieure des Arts et la Libération par le Fait du Prolétariat International (Reaving) (Grand Kah, Aleucie)
3. Heon-Kuang 4 (Grand Kah, Nazum)
4. Näyttävän maalauksen akatemia (Albigärk 12) (Albigärk, Eurysie)
5. Academia Nacional Superior de Artes Tradicionales y Nuevas "Lucinda Narvaez" (Alguarena, Paltoterra)
6. Conservatoire Pluridisciplinaire de Lac-Rouge (Grand Kah, Paltoterra)
7. École des Arts nobles Luca Garini (Velsna, Eurysie)
8. Académie des Arts de Miyako (Fujiwa, Nazum)
9. Académie des Arts de Hijau (Negara Strana, Nazum)
10. Conservatoire des Arts de Recife (Grand Kah, Paltoterra)
11. Université des Beaux-Arts de Tomocho (Fujiwa, Nazum)
12. Les Muses Althaljirs (Althalj, Afarée)
13. Université Commune de l'Enclave Shahilie d'Afarée de l'Ouest (Shuharri, Afarée)
14. École Supérieure des Arts d’Esperanza (Grand Kah, Paltoterra)
15. Conservatoire National de Kotarakyat (Negara Strana, Nazum)



Commentaires

Au classement général, les continents les plus représentés sont le Nazum et l'Eurysie, avec respectivement quinze et treize établissements. Néanmoins, il est important de noter leur classement qui est plutôt moyen-haut pour les universités nazumis et moyen-bas pour les universités eurysiennes malgré la première place obtenue par l'Albigärk Yleisyliopisto. D'autre part, l'Afarée et le Paltoterra sont moins représentés avec sept établissements chacun mais figurent parmis les meilleurs universités. Enfin, l'Aleucie est très largement en dessous avec pour deux seules universités, celles de Reaving (Grand Kah) et de Kintan (Akaltie), respectivement à la 29e et 34e place.

Au sein des différents classements par domaine académique, les mêmes universités domines les classements. En effet, les composantes de l'Albigärk Yleisyliopisto obtiennent quatre fois la première place et une fois la deuxième sur sept classements. Celle-ci est suivi de près par les universités du Grand Kah, très présentes dans les classements. Les tendances observées au sein du classement général quant à la place des continents dans les classements sont également et globalement valable dans ces cas.

Cette année, les universités stranéennes ont largement augmentées dans les classements grâce à l'ouverture progressive des universités et la multiplication des partenariats. Grâce à cela, l'Université Kotarakyat obtient la 11e place au Classement Général faisant d'elle la première université stranéenne. Elle est suivi par l'Université de Pradipta (20e place), l'Université de Hijau (26e place) et l'Université de Baranglama (30e place), toutes placées dans le top 30. Les établissements du Negara Strana obtiennent également de bonnes places dans le Classement Littéraire (6e place pour l'Institut Littéraire et Philosophique de Kotarakyat), des Sciences de l'Humanité (6e place pour l'Université de Kotarakyat), des Sciences Economiques et Juridiques (7e place pour la Grande École des Sciences Economiques et Juridiques de Pradipta), des Sciences Physiques et Techniques (19e place pour l'Université des Sciences et Techniques de Pradipta), des Sciences Biologiques (9e place pour l'Institut National des Sciences Biologiques de Hijau) et des Arts (9e place pour l'Académie des Arts de Hijau).
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