21/02/2015
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Activités étrangères à Teyla - Page 2

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ALLOCUTION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Je ne reviendrai pas pas sur l'événement qui a provoqué une sur-indignation mondiale pour des raisons mineures à l'encontre de notre nation.
Je ne reviendrai sur aucun événement qui a pu se passer, et je me concentrerais sur les faits, rien que les faits. En l'occurrence, ceux qui nous intéressent et nous concernent. Ceux qui sont passés sous silence.
La Loduarie assume pleinement les actes qui se sont déroulés à la frontière Teylaise. Tout ce qui s'est passé s'est passé sur nos terres, en notre nation, et pas sur le sol Teylais.
La Loduarie a ses lois et règles, et toute personne qui viendrait à fouler notre terre est tenue de les respecter, aussi violentes et brutales soient-elles. C'est le gage de la stabilité.
Maintenant, passons au faits avérés. Deux citoyens Teylais ont traversé illégalement la frontière, munis de pelles. Deux citoyens Teylais ont tenté de faire reculer la frontière. Deux citoyens Teylais ont fui lâchement face à nos forces. Deux citoyens Teylais sont morts pour ne avoir pas avoir respecté les lois Loduariennes, et ce légitimement.
Nous avons réagi proportionnellement pour éviter qu'un événement comme cela se reproduise une nouvelle fois. Nous avons initié une enquête, prise en charge aussi bien par la police que par l'armée. Le monde sait que nous pouvons nous avérer cruels, et nous aurions fait preuve d'hypocrisie si jamais nous n'avions pas sanctionné les deux soldats à l'origine de cette perte déplorable pour la nation Teylaise. Or ces deux mêmes soldats n'ont fait que suivre les directives habituelles. Ils sont totalement exempts d'une quelconque bavure, et nous on prouvé leur détermination à faire avancer la justice.
À travers le monde, de nombreuses nations ont vu là l'occasion de s'indigner, uniquement pour la simple et bonne raison que notre glorieuse nation ne leur revient pas, contre notre gouvernement et notre manière de penser. À ces nations, nous ne dirons qu'une seule chose : taisez-vous, avant de précipiter le monde dans une rhétorique guerrière qui ne saurait mener que aux menaces et à la déstabilisation.
Cependant. Cette affaire aurait pu en rester là, après que nos services de police se soient engagés à rapatrier les corps des deux civils Teylais. Mais un acte de provocation sans appel à notre égard a été commis par la nation Teylaise.
Deux de nos citoyens ont étés arrêtés par la justice Teylaise. On pourrait arguer là qu'il ne s'agit que de justice, après tout nous même avons tué deux civils Teylais à la frontière.
Sauf que là, la situation est différente. Alors que nous ignorions que les deux civils morts étaient Teylais, Teyla savait de longue date que les civils qu'elle a arrêté étaient Loduariens. Alors même que nous avons appliqué nos lois sur nos terres, Teyla s'est accordé le droit d'arrêter des civils Loduariens sans raison apparente.
Pourquoi ont-ils étés arrêtés, d'ailleurs? Le Royaume de Teyla voudrait nous faire croire que c'est parce que ce sont des espions. Je vais vous le dire, moi, pourquoi ils ont étés arrêtés. Ils ont étés arrêtés car ils étaient Loduariens. Rien de plus. Simplement du racisme pur et dur.
Nous avons étés patient avec Teyla et ses alliés. La Loduarie a étée très patiente. Mais nous en avons désormais plus qu'assez de cette nation. La Loduarie ne s'engagera pas dans une guerre contre Teyla, je m'y engage. Surtout quand on parle de broutilles par rapport à l'ordre international. Ce serait rabaisser notre armée que de l'envoyer envahir une nation qui ne la mérite pas.
Néanmoins, nous ne laisserons pas un acte comme celui-ci se passer impunément. Nous dénonçons ouvertement le caractère rascsiste de la Nation Teylaise, de sa politique et de sa justice. Nous dénonçons clairement les tentatives de déstabilisations orchestrés par la Nation Teylaise, souhaitant mener à une guerre à notre encontre et mettant en danger la vie de milliers de civils et militaires, aussi bien Teylais que Loduariens.
Nous appelons le monde entier à faire preuve d'objectivité totale quand à la crise en cours, et à dénoncer les choses à dénoncer.
Notre ambassadeur à Manticore est actuellement en train de quitter les lieux, avec toute l'équipe diplomatique Loduarienne, pour revenir en Loduarie. Quand à Lyonnars, l'intégralité du personnel diplomatique Teylais à ordre immédiat de rassembler toutes ses affaires pendant les prochaines 24 heures, 24 après lesquels ils seront escortés par les forces Loduariennes jusqu'à la frontière.
Désormais. Si il devait y avoir une amorce de fin des tensions, nous ne ferons confiance qu'au Duché de Galouèse pour mener à bien une médiation convenable. Le Duché de Galouèse nous a prouvé, par le passé et actuellement, qu'on pouvait lui faire confiance diplomatiquement, ce qui n'est pas le cas des membres de l'OND et du Royaume de Teyla.
Le Royaume de Teyla a fait le choix de la confrontation brute; qu'il en soit ainsi. Mais si le sang venait à couler, que le monde sache que nous avons posé nos limites : la Loduarie ne s'engagera pas de son plein gré dans une guerre meurtrière et inutile.
Camarades, vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste
sdf

Le Norjien International - EURYSIE

L'annulation du contrat d'armement naval Teyla-Pharois, une affaire de corruption qui mouille des parlementaires teylais ?

Un consortium de journaliste issu des journaux teylais Le Globe et l'Informé et des médias tanskien Le Norjien et Mediacote révèle une possible affaire de corruption dans l'annulation du plus grand contrat d'armement teylais.

Le Norjien (Norja), le 06 septembre 2012


L'annonce avait justifiée une conférence de presse du ministre de la Défense et des Armées du Royaume de Teyla en grande pompe à Manticore. Le "contrat du siècle", comme il l'avait lui-même appelé avait débuté par un important appel d'offres constitués en cinq parti. C'était ni plus ni moins qu'une véritable flotte complète qui devait être acheté par le Royaume de Teyla, du remorqueur au porte-avions, tout était inclus. Les finances et la politique tanskienne allait y être engagé pendant des années.

Il est inutile de préciser qu'un tel contrat, qui aurait pu être divisé en un grand nombre de partenaires et de gagnants attira de nombreuses convoitises parmi les industriels de l'armement, mais aussi du bâtiment par l'agrandissement d'un port militaire sur les côtes teylaises de la Manche Blanche. Sylva, Tanska, Youslévie, Loduarie Communiste - qui n'entrenait pas à l'époque des relations aussi conflictuelles avec le Roayume de Teyla -, république pharoise avaient répondues, dans ces semaines de fin d'année 2011, à ce contrat du siècle.

A la grande déception, sans doute, de nombreux industriels mais aussi de gouvernement qui pour certains étaient en train de se rapprocher sérieusement avec Teyla (Sylva et Tanska), le contrat fut remporté, et uniquement remporté par la République Pharoise qui empochait ainsi potentiellement le plus important contrat militaire de l'année, et même de la décennie.

Après d'âpres négociations qui amenèrent la République Pharoise a proposé une offre reconnue unanimement comme avantageuse - le lien entre armement pharois, guerres et victimes civiles reste encore à éclaircir -. Pour la somme de 450 000 unités internationales, le Royaume de Teyla devait ainsi recevoir un porte-avions, six frégates, trois destoryers, six vedettes, trois patrouilleurs et trois corvettes. Une flotte qui surpasserait alors la majorité des marines régionales, et même mondiales.

Une annulation qui coûte cher

Alors que les chantiers pharois avaient entamés la construction d'une partie de l'Armada, le Royaume de Teyla a décidé, suite à des conflits diplomatiques opposant notamment Sylva et le Pharois et la situation en Manche Blanche, d'annuler le contrat. N'ayant versé aucune somme initiale, le Royaume s'est toutefois acquitté d'un versement unique de 60 000 unités monétaires, représentant ainsi 13.3% de la valeur totale du contrat, et ceux sans recevoir un seul navire commandé.

Annulé par le gouvernement d'Angel Rojas, celui-ci, constitué du Mouvement Royaliste et de l'Union gauche, a précisé que ce fut le gouvernement d'Antoine Carbasier (Royalistes et la droite) qui en fut l'initiateur, de sorte à se distancier de son prédécesseur.

Si des bruits de soulagements ont pu être entendues dans quelques chancelleries voisines, y compris alliés, qui étaient inquiétés par la dépendance teylaise à venir envers l'industrie Pharoise (sons notamment entendu dans les ministères tanskiens), la fin du contrat et cette affaire n'ont jusqu'ici pas provoqués d'émoi important en dépit des sommes investis d'une part, et de l'enjeu pour la sécurité et la marine teylaise d'autre part.

Afin de financer ce contrat, pour ensuite l'annulé, la Monarchie à pourtant du revoir à la baisse un certain nombre d'investissements publics en particulier dans des infrastructures ferroviaires et plusieurs projets énergétiques. Du côté de la marine teylaise, se sont plusieurs milliers d'emplois (au-delà de 10 000 en rajoutant les emplois indirects) amenés à être créer qui sont désormais en suspend, voir perdu pour l'instant. Les dépenses de l'annulation, selon plusieurs économistes interrogés (voir annexe 1 du rapport en fin d'article), ces retombées économiques prévues auraient du permettre de compenser (partiellement) les dépenses initiales du contrat du siècle, accroissant ainsi le coût indirect de cette annulation.

Une industrie navale tanskienne ravie

A la suite de cette annulation, Le Norjien et Médiacoté sont allés recueillir les avis des principaux concernés par l'annulation du contrat, et par l'hypothèse de contrats futurs avec la marine teylaise : les industriels tanskiens Haløship et Fluvial Group, principaux armateurs de la Force d'Auto-Défense navale et ayant eux même proposé une offre lors de l'appel teylais à l'automne 2011.

Dans une interview avec le directeur des affaires publiques d'Haløship, celui-ci indiquait que "l'annulation du contrat offre des perspectives nouvelles pour la marine teylaise. Celle-ci doit prendre en compte les évolutions politiques de son pays dans son évaluation des offres proposées, en particulier par l'entrée du Royaume dans l'Organisation des Nations Démocratiques. Comme Tanska. Je ne vois comment ils pourraient justifier de se fournir auprès d'un pays qui a agit contre d'importants partenaires teylais (Sylva; ndlr)." Parmi les pays membres de l'OND, seul le Duché de Sylva s'est aussi proposé auprès de Teyla.

Le carnet de commande d'Haløship n'est pourtant pas à plaindre depuis la fin de l'année 2011. Ayant du fournir une frégate et ayant reçu commande de deux corvettes pour la marine tanskienne tout en ayant livré en porte-hélicoptères à la marine faravienne, l'entreprise a affiché un bilan record au premier semestre 2012. De son côté, Fluvial Group est dans une situation similaire avec la fourniture de deux pétroliers ravitailleurs, toujours à la marine faravienne, et désormais de deux navires cargos auxiliaires à la marine tanskienne.

Pour autant, en dépit d'une année 2012 excellente et de perspectives réjouissantes pour l'année 2013 avec le financement bientôt sécurisé d'un Porte-Hélicoptères tanskien probablement accompagné de plusieurs navires et hélicoptères, les réjouissances n'ont pas été cachées dans les semaines qui ont suivi l'annulation.

Du petit four

Investiguant sur le fonctionnement des chantiers navals de Norja, accusés il y a peu de sous-payé un certain nombre de travailleurs peu qualifiés, Médiacoté s'est aussi intéressée aux activités des principaux cadres des deux grandes entreprises. C'est ainsi qu'elle a pu remarquer qu'après l'annulation du contrat teyla-pharois, que deux apéritifs dinatoires d'importance ont été célébrés à Norja, en présence uniquement des grandes cadres des entreprises.

Dans un second temps, c'est un dîner dans un grand hôtel 5 étoiles, en face de la Gare Centrale, qui a été organisé une semaine après l'annulation. D'après deux employés anonyme de l'hôtel contacté, plusieurs invités ne provenaient pas d'Haløship, mais du Parlement Teylais. Cette information a été confirmé par nos collègues de l'Informé. Ce soir là du 27 juillet 2012, 4 parlementaires teylais alors en visite auprès du Congrès Fédéral Tanskien dans le cadre de leurs activités parlementaires se sont en effet trouvé dans l'hôtel "Harald IX", Place de la Gare Centrale.

Enfin, Le Globe a lui pu révéler que le directeur des affaires commerciales de Fluvial Group s'est retrouvé, le 12 avril puis le 24 juin 2012, à diner à deux reprises avec des parlementaires teylais à Manticore alors qu'il accompagnait le ministre de la Défense - non présent aux dîners - en venu à Manticore dans le cadre de l'OND et de la crise diplomatique avec la Loduarie.

Au petit cadeau

Troublante, la série de dîner et d'apéritif dinatoire n'est pourtant pas illégale et relève même d'une pratique courante de lobbyisme en particulier sur d'importants contrats. Néanmoins, Le Norjien et le Globe ont pu obtenir, d'après plusieurs employés d'hôtels et de restaurants ayant souhaités rester anonyme, que les Parlementaires, dont deux des quatres se sont retrouvés à au moins trois des quatre réunions connues, seraient ressortis de ces rencontres les mains pleines.

Plus précisément, les employés indiquent avoir vu des montres, trois costumes, plusieurs colliers tous en provenance de grande maison du luxe de Tanska. En bref, des cadeaux. Plus dangereux politiquement, ils sont toutefois légaux mais fortement encadrés et doivent être déclarés aux autorités de transparence du Royaume de Teyla rendant des rapports publics. Mensuels, aucun de ceux des mois de février à juillet ne mentionne de montres ou de costumes tanskiens chiffrant tous à plusieurs milliers de Stykki. La montre la plus élevée atteignant même la somme de 160 000 Stykki. Le seul cadeau mentionné de la part d'un industriel tanskien sur cet période est une bouteille de vin d'excellence dont la valeur n'excède toutefois pas 2 000 Stykkis, bien loin des cadeaux reçus par les élus.

Une action parlementaire engagée contre le contrat

Cette affaire des cadeaux d'hôtels-restaurants n'en reste néanmoins pas là. Les parlementaires teylais reconnus aux réunions, qui n'ont pas souhaités répondre à tous nos appels, sont toutefois connus pour s'être vivement opposés au contrat. Plus précisément comme l'ont avancés nos collègues du Globe, leur mobilisation politique s'est intensifiée depuis février et surtout à partir du début de l'été, avant même la crise avec Communaterra.

De plus, l'accroissement de leur action politique, qui est entre autre passé par une série de tribunes dans la presse (aux côtés d'autres élus) mais aussi de question au gouvernement, coïncide de près avec les différents dîners et apéritifs dinatoires, et donc avec les cadeaux reçus.

Plus encore, un assistant parlementaire anonyme a accepté de témoigner auprès de l'Informé et du Norjien pour indiqué que son député, dont nous tairons le nom pour conserver l'identité de notre source, a entretenu de nombreux échanges téléphoniques mais aussi par mail avec les industriels tanskiens. Prétextant des visites parlementaires, il aurait même bénéficié d'une série de vol en avions, de restaurants et de plus petits cadeaux échappant au cadre légal imposé aux parlementaires teylais.

Une question reste encore à ce stade sans réponse, la possibilité de virements bancaires. A ce jour, aucun indice ne laisse penser que de tels virements aient pu avoir lieu mais l'étude va se poursuivre.

A ce stade, une autre question reste sans réponse : celle de l'influence réelle de l'action de cette poignée - connue - de parlementaires dans l'annulation du contrat.
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Nous sommes début septembre. Les tensions avec Teyla sont toujours à l'ordre du jour, mais néanmoins, sans aucune évolution, les gens semblent apprendre à vivre avec. À oublier, car la vie continue d'elle même.
Pour le gouvernement Loduarien, c'est une autre histoire. On doit rappeler constamment à Teyla qu'elle n'est toujours pas une menace pour la Loduarie, qu'elle n'est toujours rien face à la Loduarie. C'est l'objectif, et cela prend toutes les manières possibles.
Aujourd'hui, c'est la forme militaire qui est employé. Pourquoi ? Car à quelques kilomètres du lancement, dans une ville Teylaise justement, se déroule un sommet sur l'espace.
Au même moment, 30 minutes avant le début du sommet, dans les montagnes du Sud de la Loduarie, une fusée décolle, transportant un satellite espion. Officiellement, c'est un satellite de télécommunications.
Juste après le décollage, une bruyante publicité sera organisée ; après tout, c'est le jeu, n'est ce pas ?
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Catégorie : RP avec importance

07/10/2012, 13 heures et 59 minutes
Quelque part vers la frontière Teylaise, côté Loduarien


L'ingénieur regarda sa montre. Il restait une minute. Une seule petite minute, une seule. Mais une minute avant quoi ?
À vrai dire, une minute avant une grande avancée. Une avancée qui allait permettre à la Loduarie de devenir toujours plus puissante, toujours plus forte, toujours plus respectée. Mais aussi, d'une certaine manière, toujours plus concurrencée, toujours plus menacée. Mais le jeu en valait la chandelle, car la science, elle s'affranchit bien des barrières idéologiques. Elle s'affranchit de tout cela, car ce qui compte, pour un scientifique, c'est de la faire avancer. Certains attendent des récompenses plus qu'imposantes en retour de leurs travaux et recherche. Mais les vrais scientifiques, ceux qui recherchent et travaillent pour la science par amour de la science, savent que la meilleure récompense et la réussite de leurs recherches.
Cela n'échappait pas aux scientifiques Loduariens, avec la légère proportion que prennait l'état Loduarien dans le lot. Légère, mais réelle.
L'ingénieur regarda sa montre, puis le champ de tir. 5 secondes encore.
4 secondes, et la Loduarie posera un nouveau pied dans l'espace.
3 secondes, et les Loduariens pourront encore une fois se réjouir d'une grande réussite.
2 secondes, et la recherche Loduarienne n'aura plus qu'à finaliser ses projets.
1 seconde, et la Loduarie serait enfin à même d'être la plus grande puissance spatiale du moment.
0 secondes et...

La fusée décolla.

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Mais rien ne se passa comme prévu. La fusée dévia de sa trajetoire, et se dirigea direct vers la frontière. À 50 mètres, elle s'effondra au sol, libérant une explosion soufflant beaucoup de choses dans un rayon de 100 mètres.
La Loduarie venait de subir sa première défaite spatial, et de carboniser au passage une partie de la frontière.
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Bonjour à tous nos éditeurs et auditrices, il est 9h et vous écoutez POV radio, la radio 100% Prodnov.

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Ce matin, nous vous amenons avec nous pour rendez-vous un peu particulier... Ensemble, nous partons à la découverte du siège de Staïglad. Après avoir été fouillés par les soldats, nous sommes accueillis par l’officier Kopeykin. Il a accepté de nous emmener en voiture visiter les positions de l’armée rouge qui encerclent Staïglad.

« Nous n’irons pas plus avant que la banlieue extérieure pour des raisons de sécurité. Toutefois j’ai l’autorisation de vous montrer un peu de notre logistique et de la vie quotidienne des soldats. Le GMDO a jugé utile que nos compatriotes soient tenus informés du déroulé des combats, avec le plus de transparence possible compte tenu des impératifs de confidentialités stratégiques qui nous sont imposés. »
Nous grimpons dans une voiture et remontons une allée de maison individuelles, aujourd’hui pour partie transformées en lieux de stockage. En chemin, d’autres véhicules militaires nous croisent, les hommes à bord se fendant d’un salut. L'officier plaisante sur ce va-et-vient.

« Le quartier n’a jamais été aussi animé. C’est un endroit tranquille, mais un peu moins depuis qu’on s’y est installé. La principale difficulté logistique que nous rencontrons c’est la densité urbaine, Staïglad est une grande ville, très étalée, ce qui élargi d’autant la ceinture du siège. Ca va que nous avons beaucoup d’hommes sans parler des volontaires Pharois, mais on ne peut pas garder toute la banlieue comme une forteresse. L’état-major a décidé de constituer des camps retranchés et de combler les espaces entre chaque avec des patrouilles. »
Nous demandons s’il n’existe pas par hasard d’autres camps non officiel pour prendre l’ONC par surprise, l’officier Kopeykin ne répond pas mais sourit. L’armée rouge tire avantage des infrastructures industrielles et commerciales qui ont été désertées très tôt et ont l’avantage de disposer de garages et de bâtiments opérationnels pour les militaires, ainsi que de sous-sols.

« Nous ignorons le détail du matériel de l’ONC, ces lieux ne sont pas adaptés pour essayer des tirs de roquettes ou pire, de missiles. De manière générale, notre meilleure sécurité reste l’anonymat de ces grandes surfaces. L’ennemi n’a pas assez de munitions pour se permettre de les gaspiller au hasard donc nous restons mobiles au maximum malgré notre position d’assiégeants. »
De ce que nous voyons, les activités du camp sont pour beaucoup occupées par de la logistique et du repos.

« Le gros de notre travail est un travail de patrouille. Les unités spécialisées dans la reconquête du terrain sont des commandos peu nombreux entraînés à frapper l’ennemi à l’improvise dans une logique de guérilla. Il y a tout un no man’s land entre l’ONC et nous où ont lieu la plupart des escarmouches, chaque camp sait qu’il serait suicidaire de tenter de prendre d’assaut les retranchements de l’autre.
Cette situation ne risque-t-elle pas de poser un risque d’enlisement ?

« Si mais c’est un siège, le temps est une arme à part entière, tout ne va pas se régler par une grosse bataille décisive en rase campagne. En soit ce n’est pas forcément dérangeant d’un point de vue tactique, contrairement à l’ONC nous ne risquons pas de mourir de faim ou de soif mais c’est pour les civils à l’intérieur que tout le monde s’inquiète. Les putschistes se sont déjà probablement arrogé les réserves de nourriture et d’eau. Ce qui est particulièrement cruel car dans le même temps ils refusent de laisser les habitants fuir la ville, ils savent que sans eux pour leur servir d’otage, nous les anéantirions en quelques jours. »
L’ONC est en effet connue et redoutée pour son attitude particulièrement barbare à l’encontre des populations civiles qu’elle asservie sans scrupules. Esclaves au service du capitalisme étranger dans la RLP sous occupation, chaire à canon et boucliers humains en temps de guerre. Une doctrine qui révulse profondément l’officier Kopeykin.

« Contrairement à la plupart des armées du monde, l’armée rouge est une armée révolutionnaire, c’est-à-dire que toute notre doctrine place en priorité absolue la sécurité des populations civiles. A quoi bon reprendre Staïglad en l’anéantissant ? Nous sommes ici pour libérer les Prodnoviens de l’assujettissement inique de l’ONC, pas pour conquérir un charnier. »
Les ordres du camarade Malyshev sont clairs en effets, dans son discours aux armées, ce-dernier rappelait que la guerre au Prodnov était une guerre de reconquête de souveraineté populaire, or pas de souveraineté sans peuple. Dès lors, sauver un maximum de civils a été dès le départ la raison d’être de l’armée rouge, quitte à retarder les offensives contre les positions de l’ONC.

« Nos soldats sont formés à agir toujours avec prudence, y compris dans des situations extrêmement tendues. Lorsque nous pensons qu’il existe un risque réel de blesser des civils ou de causer des victimes collatérales, nous préférons souvent prendre du recul ou attendre des unités spécialisées dans la reconnaissance ou pour contourner les forces ennemies. Je ne lance jamais mes hommes dans la mêlée si des concitoyens à nous pourraient s’y trouver pris entre deux feux. »
Une politique qui fait ses preuves au regard de la colonne de réfugiés passant chaque jour de Staïglad au couloir humanitaire supervisés par les Pharois.

« Les gens sont en confiance, ils savent que nous sommes là pour les aider. La plupart ont perdu beaucoup c’est vrai, obligés de quitter leurs foyers, certains ont des membres de leur famille qui ont été assassinés par l’ONC mais tout le monde se comporte avec beaucoup de dignité et d’humanité. Il y a beaucoup d’entraide, des personnes qui prises dans l’individualisme et l’égoïsme capitaliste ne se seraient pas parlé hier, aujourd’hui elles s’entraident. Le siège est un drame, mais dans on y voit aussi malgré tout de belles choses. Plus que jamais cela me fait aimer ce pays et son peuple, et cela nous renforce tous dans notre devoir de les protéger coûte que coûte. Pour les arracher à la mort et à la barbarie. »
Comme en écho aux paroles de l’officier Kopeykin, un bambin s’approche de notre voiture pour nous offrir des biscuits. L’officier refusera, la nourriture est précieuse et les enfants plus que tout autre ont le droit de manger à leur faim. Nous reprenons notre route, les yeux peut-être un peu plus humides.

« S’il arrive qu’on doive pilonner un bâtiment à distance, nous prévenons toujours à l’avance de nos tirs. Cela permet aux gens qui s’y seraient potentiellement réfugiés de le quitter. C’est donner un avantage à l’ONC bien sûr, mais cela vaut mieux que de tuer les nôtres. Même si cela m’en coûte, je préfère épargner la vie de dix de ces chiens si c’est le prix à payer pour sauver un Prodnovien. Ils ne peuvent de toute façon pas s’échapper éternellement, nous gagnons du terrain à chaque heure. »
Cette doctrine qui revient souvent à se priver de l’initiative ne présente-t-elle toutefois pas des risques, notamment pour la sécurité des soldats ?

« Bien sûr, mais un soldat Prodnovien doit être prêt à mourir pour protéger un innocent. Tous ceux qui s’engagent dans l’armée rouge savent qu’ils ne reviendront peut-être pas, mais s’ils venaient à tomber, ce serait au nom de la liberté contre les tyrans et de la fraternité du genre humain. Regardez ces visages à la fois graves et souriant : chaque militaire qui se trouve à Staïglad sait qu’il officie au service des plus humbles. Sauver un seul innocent, c’est déjà sauver toute l’humanité. »
On sait que l’ONC n’a pourtant pas de tels scrupules, cela ne risque-t-il pas de provoquer une asymétrie entre les deux camps ?

« Les putschistes continuent leur entreprise macabre à Staïglad, après avoir assassiné de nombreux civils lors du coup d’Etat, ils se servent maintenant des survivants comme boucliers humains contre nous, retenant en otage de nombreux innocents dans le but de nous empêcher d’assiéger leurs retranchements. J’ai vu de mes propres yeux des femmes et des enfants ligotés sur une barricade, des soldats de l’ONC tirant par-dessus leurs épaules pour nous empêcher de riposter. C’est effroyable de barbarie mais somme toute peu surprenant en vérité. Certes c’est une tragédie humaine et cela complique indiscutablement nos opérations, néanmoins en adoptant de telles méthodes, l’ONC se décrédibilise durablement aux yeux du reste du monde et aux yeux des Prodnoviens. Le soutien de la population civile pour notre cause grandit de jour en jour tandis que pour leur part, seule la force et la terreur leur permet de garder la main mise sur certains quartiers. Nous devons redoubler de prudence pour ne blesser aucun innocent, quitte parfois à céder du terrain, mais nos soldats sont compétents et courageux, ils remportent malgré tout des batailles stratégiques contre ces couards. »
Avez-vous des exemples d’éxactions ? pour que le peuple se rende compte de ce que nous combattons.

« Oui. Des images terribles. Nous savons de source sûre qu’un bâtiment du centre-ville sert de prison où des dizaines de jeunes enfants ont été enfermés pour servir de moyens de pression sur leurs familles. Des mères et des pères transformés en bombe humaine par désespoir, parce qu’on leur a dit que leurs fils et leurs filles seraient assassinés s’ils ne commettaient pas d’attaques suicide contre nos soldats. C’est ce genre d’abomination auxquelles nous sommes confrontés chaque jour. Nous soupçons par ailleurs d’autres sévices commis par les soldats sur les enfants mais… je n’élaborerai pas. »
Nous comprenons.

« Tout ce que les Prodnoviens ont besoin de savoir, c’est que nous combattons ces monstres avec une ténacité proportionnelle à leur barbarue. Le mal sera bientôt expurgé du Prodnov et nous libérons chaque jour de nouveaux compatriotes. Nous devons penser aux victimes, mais aussi célébrer nos victoires, toujours plus nombreuses. L’aube se lève sur le Prodnov. »
Nous concluons notre tour sur ces paroles prophétiques, convaincus d'une chose : l'armée rouge n'a pas usurpé sa réputation d'être l'armée la plus droite du monde.

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10/11/2012 - POV POThttps://www.zupimages.net/up/23/23/9pmc.png

Bonjour à tous nos éditeurs et auditrices, il est 10h et aujourd’hui avec POV POT on apprend une super recette de cuisine traditionnelle pour se régaler ce midi ! super facile, super bon, pour déjeuner comme un vrai Prodnovien !

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Mais d’abord, qu’est-ce qu’on prépare ? On va tester un plat traditionnelle prodnovien – ne dites pas ça à un Lutharovien, ça pourrait le vexer haha ! – le Borscht ! un soupe aux légumes et à la viande, ça se mange chaud quand les températures commencent à baisser dehors ; mais sachez qu’une version froide existe également pour l’été. Plat très courant, très apprécié en Eurysie du nord-est, c’est un vrai petit plaisir pour les papilles et surtout c’est délicieux. On part sur un temps de préparation d’une heure environ, un peu plus si vous cuisinez en famille, et environ une grosse heure de cuisson. Eh oui c’est ça la bonne cuisine : ça prend du temps !

Alors de quoi est-ce qu’on a besoin ? Prenez un papier et un crayon, c’est parti pour la liste de courses !

Pour quatre personnes, vous aurez besoin de trois poireaux, deux navets, un oignon. Trois poireaux deux navets un oignon. Une gousse d’ail, plus cinq carottes et une branche de célerie sans oublier clous de girofle, sel et poivre. On aura également besoin de deux betteraves, c’est comme ça que c’est bon, cinq tasses de haricots blancs, un chou blanc, du concentré de tomate et du jus de citron ! Pour le calcium des os : une tasse de crème fraiche et un yaourt nature pour épaissir. Pour les viandes on aura besoin de cent-clinquantes grammes de lard fumé, cent-clinquantes grammes de saucisses fumées, cinq-cents grammes de poitrine fumée et cinq-cents grammes de plat de côtes.

Eh bien ! sacré pot au feu hein ! Bien sûr toute la recette se trouve rédigée sur le site internet de POV, https://pov.pot.recettes.gouv.pov donc pas de panique si vous n’avez pas eu le temps de tout noter.

Pour commencer, versez deux litres d’eau froide dans une casserole avec le plat en côtes. Vous allez faire chauffer jusqu’à ébullition, à ce moment-là ajoutez le bœuf. Pendant ce temps, on coupe tous les poireaux, les oignons, les navets, l’ail, les carottes et le céleri et on va les ajouter au bouillon avec du sel, les clous de girofle et des aromates. Laissez mijoter trois heures environs.

Une demi-heure avant que tout ne soit cuit, commencez à râper le chou, les betteraves et les haricots. Coupez le lard fumé en petit morceaux et faites le revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive. Ajoutez le dans le bouillon avec les légumes et le reste de la viande. Plus qu’à patienter encore une grosse demi-heure en laissant mijoter à feu moyen et, dans les cinq dernières minutes, ajoutez le jus de citron.

Et voilà, vos efforts ont payés ! Reste maintenant à servir comme un pot au feu en ajoutant par-dessus un soupçon de crème fraiche et de yaourt. Si vous aimez manger à la prodnovienne, vous pouvez également ajouter des pommes de terre cuites à la vapeur et quelques cornichons pour l’acidité ! Un vrai régal décidément.

On vous souhaite bien sûr un bon appétit parce que nous on va se régaler !

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17/11/2012 - Point Of Viewhttps://www.zupimages.net/up/23/23/9pmc.png

Grands froids : l'occasion pour les Prodnoviens de ressortir leurs luges !

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Misha et Anna
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L'hiver n'est pas encore arrivé au Prodnov mais les récentes et intenses chutes de neige qu'a connu le pays en ce début novembre ont vu fleurir dans les villages les raquettes, skis de fonds et surtout la très populaire luge pour dévaler les collines !

Au Prodnov, pays agraire connu pour ses vastes champs de blé, les premières neiges ne sont pas synonymes de vacances pour la paysannerie et les agriculteurs qui ont fort à faire pour se préparer à passer l'hiver. Mais pour leurs enfants, c'est une autre histoire ! Alors que les paysages prodnoviens blanchissent à vue d’œil, une petite promenade à la campagne suffira pour constater le charmant spectacle des bambins dévalant à toute allure les hauteurs vallonnées. Ici, il s'agit presque d'un sport national mais réservé aux enfants car les neiges d'automne ne permettent pas encore de supporter le poids d'un adulte.

Reconnaissable à son nez recourbé, la luge traditionnelle prodnovienne n'a jamais vraiment réussi à être produite à grande échelle et pour cause : solidement taillée en bois de pin, elle se fabrique, se répare et se lègue en famille. Héritage du siècle dernier, la fabrication de jouets en bois était l'une des manières, pour les prodnoviens vivant à la campagne, de s'occuper l'hiver faute d'accès à la télévision ou (encore moins) à internet. Le savoir faire s'est popularisé et transmis au fil des ans, si bien qu'on voit un peu partout ces luges aux formes caractéristiques de nos régions. Il faudra toutefois avoir l'oeil vif car elles ne sont pas pourvues de frein et malgré les recommandations des parents, il n'est pas rare de voir les mômes dévaler dessus à toute allure, quitte à parfois finir dans le fossé.

Des gadins sans gravité la plupart du temps, heureusement, grâce à la neige épaisse qui amorti les chocs. Les chutes ne semblent toutefois pas donner froid aux yeux à deux de nos aventurier du jour : Misha et Anna !

- Bonjour Misha, bonjour Anna.

« Bonjour Nikolaï Yakovitch ! »
- Eh, appelez-moi Kolya ! Alors vous êtes sortis faire de la luge aujourd’hui !

« Oui ! »
« On a le droit l’après midi après manger. »

- Oh ça c’est gentil de la part de vos parents de vous laisser sortir comme ça. Et vous habitez loin d’ici ?

La petite Anna nous désigne les fumées du village de Bogoroditsk, visibles depuis l’autre côté de la colline.

« Là-bas. »
- Et votre maman ça ne lui fait pas peur de vous voir aller à toute allure comme ça ?

Le garçon hausse les épaules.

- D’accord Misha et alors est-ce que vous allez vite là-dessus ?

« Super vite ! »
- Super vite comment ?

La petite hésite, c’est son frère qui s’empresse de nous répondre :

« Comme un renard ! »
- Comme un renard ?

« Comme une renard ! »
- Alors ça ! Et dites voir Misha et Anna, vous me la prêtez votre luge que je puisse allez aussi vite que vous moi aussi ?

Ils rient.

« Nooooon ! »
- Oh allez !

En riant :

« Mais c’est pas pour les adultes ! »
- Ah non ?

« C’est pour les enfants ! »
- Je suis un enfant moi aussi ?

En riant toujours :

« Noooon ! »
- Bon c’est vrai j’ai menti, vous me montrez comment vous allez vite ?

On verra effectivement Misha, debout à l’arrière de la luge, et sa petite sœur Anna cramponné devant descendre à toute vitesse. Une fois arrivés en bas, ils nous font signe avant de rejoindre d’autres enfants affairés plus loin, eux aussi à descendre la colline.

Depuis quelques années, la luge fait son grand retour en force au sein de la société prodnovienne mais pour des raisons quelques peu inattendue. Dans un territoire encore aujourd'hui très centralisé, l'ex régime communiste prodnovien avait mis en avant la figure du fonctionnaire et de l'ouvrier, toujours idéalisé dans un environnement moderne et urbain. Une politique qui mena à délaisser légèrement la paysannerie et les campagnes, considérées comme relativement arriérées et moins susceptibles de développer une forte conscience de classe. Cette dichotomie demeure encore aujourd'hui avec parfois un certain mépris des citadins pour leurs compatriotes habitants des villages, souvent plus pauvres et vivant dans un quotidien moins confortable, plus éloigné des infrastructures publiques, fer de lance de la modernité communiste. La luge, parce qu'elle n'est praticable que dans les champs enneigé, est devenue le symbole d'une forme de revanche du modèle de vie campagnard, par rapport au mode de vie urbain.

Une fracture qui pourrait toutefois fondre comme neiges au printemps avec le développement progressif du tourisme vert et d'un désir perceptible et grandissant des habitants des grandes villes de profiter de congés et week-ends à la campagne. Une transformation du paysage prodnovien retardée par la guerre, mais qui progresse néanmoins à mesure que certains oblasts autrefois délaissés font l'objet d'une politique d'investissements privés de la part d'une classe moyenne désireuse de dépenser son épargne.

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MAE

Déclaration du Gouvernement fédéral sur la prétendue déclaration d'indépendance des territoires sous occupation loduarienne dans la République Démocratique Parlementaire du Belezov-Kolčovo (18 novembre 2012)

La République Fédérale de Tanska condamne unanimement l'organisation d'une sécession de la région est de la République de Belezov-Kolčovo par les forces d'occupations loduariennes le 14 novembre 2012.

Cette agression sans commune mesure envers la souveraineté d'un pays reconnu par la communauté internationale s'accompagnera peut être d'un simulacre d'un « référendum de libre-détermination ». Ces actions constituent une nouvelle étape dans le franchissement des violations commises par le Régime Lorenzien envers les droits humains, la stabilité régionale, l'intégrité territoriale du Belezov-Kolčovo (anciennement Okaristan) et de toutes les normes diplomatiques.

Le Régime Lorenzien n'a aucune légitimité pour mettre en oeuvre un tel processus sur un territoire étranger. Ce simulacre n'est qu'un exercice de propagande n'ayant pour seul but que la légitimation du pouvoir dictatorial de son dirigeant et la mise en place d'une politique impérialiste visant, à terme, ni plus ni moins qu'à l'annexion de territoires et de populations étrangers par les forces lorenziennes qui démontrent, à nouveau, leur volonté d'asseoir leur pouvoir et leur contrôle sur des civils.

Depuis le début de son invasion d'une partie de du Belezov-Kolčovo, le régime Lorenzien cherche à asseoir une domination absolue sur les populations locales et à mettre un terme à leur existence propre au sein de leur pays légitime. Ce n'est ni plus ni moins qu'un projet destructeur envers leur identité, leur culture, leur appartenance nationale.

La militarisation croissante du pays par le régime lorenzien, qui s'est exprimé cette année par la réalisation d'exercices militaires, de violations multipliées de souverainetés nationales en Eurysie, par l'assassinat de citoyens teylais et désormais par l'invasion et le découpage d'un Etat souverain continue d'avoir des répercussions dramatiques en matière de sécurité régionale en Eurysie mais aussi en matières de droits humains et de libertés individuelles. Comme c'est le cas sur le territoire sous son contrôle, il est à craindre que le contrôle par les forces armées lorenziennes de ce territoire étranger s'accompagne de violations innombrables de droits et de libertés sous couverts d'un semblant d'humanisme cachant la réalité : le détachement de millions d'hommes et de femmes de leur pays natal.

La République Fédérale de Tanska ne reconnait pas et ne reconnaitra jamais la prétendue indépendance de la région est du pays organisée par les forces d'occupation.

Il est à craindre que le régime lorenzien cherche, par cette déclaration, à créer une situation de fait accompli afin de s'arroger la gouvernance d'un territoire n'ayant jamais souhaité voir les soldats loduariens sur leur sol.

Le Gouvernement fédéral de la République a entamé, dès aujourd'hui, des discussions avec ses principaux partenaires et étudient les possibilités qui permettront à la République et au gouvernement légitime de recouvrir, dans les plus brefs délais, la souveraineté pleine et entière sur la région est de leur pays. Nous demeurerons solidaires des populations civiles et le gouvernement continuera d'apporter un appui humanitaire et diplomatique aux autorités. La paix doit revenir en Manche Blanche.
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Les Nouvelles Peprovites | 01/12/2012
Le directeur de l'OILP répond par une lettre ouverte aux critiques formulées à l'encontre de l'institution

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Lavrentiy Shulichenko a choisi de jouer le jeu du débat et de répondre dans les médias

Du 5 au 10 novembre 2012 s'était tenu au Royaume de Teyla un Congrès national d'éthique journalistique réunissant pendant dix jours pas moins d'une centaine de journaliste du pays, venus faire le bilan de leur pratique au regard des analyses réalisées par l'Observatoire International de la Liberté de la Presse. Il s'agissait pour le Royaume de Teyla de décider de la réponse à apporter à la proposition de catégorisation des différents articles de presse dans le monde. Un projet ambitieux mais non exempt de critiques ou de doute, car forcément surplombant en cela qu'il propose de réaliser une analyse comparée des médias dans plusieurs pays aux traditions, pratiques et histoires journalistiques très différentes.

Ce Congrès avait fait l'objet d'un article de presse rédigé par monsieur Julien Tourange pour le Globe Diplomatique. Si l'article relais fidèlement certaines des conclusions apportées par le Congrès, l'OILP a estimé que d'autres commentaires du fait de monsieur Tourange paraissaient inexactes ou appelaient à des précisions.

Monsieur Lavrentiy Shulichenko Fyodorovich, directeur de l’OILP, a choisi de répondre à cet article et aux conclusions du Congrès dans une lettre ouverte que nous vous partageons dans nos colonnes.


Lettre de réponse à nos confrères présents au Congrès national d'éthique journalistique et à monsieur Tourange et à la rédaction du Globe Diplomatique au sujet de son article paru le 11 novembre 2012, L'OILP un outil perfectible ?
De : Lavrentiy Shulichenko Fyodorovich, directeur de l’OILP
Fait à : Peprolov-centre
Le : 1er décembre 2012


Tout d’abord, en tant que directeur de recherche à l’Université d’Etat de Sciences Politiques du Prodnov (Продновский государственный университет политических наук) et directeur de l’OILP, je tenais à remercier chaleureusement et confraternellement l’ensemble des membres et participants du Congrès national d'éthique journalistique tenu au Royaume de Teyla. Les ambitions de l’OILP sont au départ modestes, nous avons souhaité contribuer à la recherche et une meilleure vision de l’état du journalisme dans le monde au XXIème siècle, mais nous n’avions pas anticipé un tel engouement de la part de la communauté internationale. Cet intérêt nous honore, et nous oblige.

Le camarade Malyshev, premier ministre de la République Sociale du Prodnov, m’a appelé suite à la diffusion du compte-rendu de votre Congrès dans nos journaux et chargé de vous remercier en son nom pour le temps que vous avez pris à étudier notre proposition et les axes d’amélioration que vous avez formulé. Il m’a par ailleurs renouvelé sa confiance « inconditionnelle » dans l’exercice de cette importante mission qui consiste à veiller sur la bonne santé et le pluralisme de la presse et de la liberté d’expression, au Prodnov et dans le reste du monde.

Vous avez pris de votre temps – dix jours tout de même ! – pour nous adresser une réponse critique et à ce titre, il est de mes obligations d’apporter une réponse détaillée à ces critiques et d’en tenir compte.


Sur la question de l’indépendance politique de l’OILP

Tout d’abord quant à la question du poids du Pharois et de l’Internationale Libertaire sur les initiatives prodnoviennes. S’il n’y a pas à nier que nos nations travaillent conjointement notamment dans le but de ramener la paix et de réunifier notre nation, la sphère politique anarco-libertaire ne saurait être soupçonnée de conflit d’intérêts avec notre travail. Pour preuve, les critiques formulées par l’OILP à l’égard du Grand Kah et du Canta, alliés Pharois, ou dans une moindre mesure au Pharois lui-même en raison de la collusion soupçonnée entre ses journaux et les milieux syndicaux-pirates de l’industrie de l’armement.
Par ailleurs, le Prodnov a signé plusieurs accords universitaires avec la Commune d’Albigärk, référence dans le monde de la recherche et du développement qui n'a pas hésité, plusieurs fois dans le passé, entré en conflit avec le Pharois face à des tentatives de pression qu’exerçait le politique sur l’indépendance de la recherche. L’OILP et les universités prodnoviennes s’inscrivent dans cette démarche d’une science libre et universelle, conformément aux valeurs de fraternité humaine qui nous unie.

De ce fait, nous condamnons catégoriquement la phrase suivante : « L'alliance avec le Pharois semble être une alliance malsaine, ou le pharois dicte et le Prodnov obéit. » qui nous paraît relever d’avantage de la conviction personnelle du journaliste que d’une analyse basée sur les faits.

De ce point de vue, sous-entendre qu’il soit possible de résumer l’action de l’OILP à une manœuvre politique est réducteur. Bien sûr, la liberté de la presse et sa défense dans le monde sont des questions politiques, nous ne le nions pas, mais les attribuer à un camp en particulier serait une erreur. De même que le combat pour défendre « la paix » ou « la démocratie » ne saurait être monopolisé par une idéologie, l’OILP refuse que celui pour la liberté d’expression et de la presse puisse être attribué au seul camp libertaire ou communiste, devenant de facto un outil de propagande. Toute nation, toute personne qui a à cœur ces libertés se doit de refuser toute forme d’accaparement de ces combats à des fins d’instrumentalisation. Nous devons porter un regard critique, honnête et égalitaire sur tous les pays quel que soit leurs régimes et leurs alliances. Soupçonner un biais géostratégique dans ce regard, c’est risquer de le décrédibiliser et de le désarmer, manœuvre bien connue des pays autoritaires et antidémocratiques.

Cette première partie de notre réponse fait écho à la suite de la critique formulée par le Congrès national d'éthique journalistique du Royaume de Teyla. Nous nous attristons à ce titre que l’article de notre confrère Julien Tourange pour le Globe Diplomatique n’ait choisi de garder que les conclusions critiques du Congrès en oubliant au passage de souligner l’apport qu’un tel observatoire – à ce jour unique au monde – pourrait offrir à la communauté internationale. La liberté de la presse est trop souvent le parent pauvre des libertés, pourtant elle préside à beaucoup d’autres, car « sans liberté de critique, il n’y a point d’éloge flatteur ».
Réduire l’OILP à une manœuvre politicienne ou à, pour citer monsieur Tourange, un « coup médiatique » c’est nier l’intérêt démocratique des analyses formulées par notre Observatoire et si, comme le prouve cette réponse, nous prêtons une oreille attentive aux critiques et pistes d’amélioration proposées par nos confrères, nous pensons dommageables que ces critiques éclipsent l’apport réel de notre travail. Au point d’ailleurs de refuser d’y contribuer. Le qualificatif infâmant de « propagande » pour qualifier la communication de l’OILP nous semble là encore relever d’avantage d’une opinion personnelle que d’un jugement de fait, attesté par les premières analyses formulées par l’OILP et qui adressaient une critique objective à notre propre gouvernement.

Nous passerons enfin rapidement sur quelques contre-vérités, cette fois très concrètes, formulées par monsieur Tourange quant à la guerre de libération du Prodnov. Rappelons seulement que le Lofoten, contrairement à ce que monsieur Tourange affirme, a quitté le Prodnov, comme la plupart des nations de l’ONC, à l’inverse du Novigrad et de l’Alguarena qui y mènent encore à ce jour des opérations assassines et impérialistes. Mais ce n’est pas ici le sujet, tout au plus cela souligne-t-il quelques lacunes méthodologiques dans le travail de monsieur Tourange que nous invitons, lui et sa rédaction, confraternellement et au regard des critiques qu’il nous a lui-même adressé à vérifier d’avantage leurs sources.


Sur la méthodologie de travail

L’exercice pratique réalisé par les journalistes du Congrès national d’éthique teylais ont été très instructif. Nous les remercions pour cela et nous inspirerons de leurs critiques et méthodes dans une démarche réflexive visant à toujours améliorer notre propre travail.
Il est vrai que la petite taille de notre équipe peut susciter des doutes quant à la fiabilité des analyses proposées par l’OILP. Sans remettre en question les compétences de nos chercheurs et chercheuses, un être humain est limité dans le travail qu’il peut fournir en 24h et toute la passion du monde ne changera pas le fait que nous devons comme tout le monde dormir et profiter de nos familles en dehors des heures de bureau. Toutefois, il faut savoir que l’OILP travaille grâce à des analyses lexicographiques réalisées sur un grand volume de données traitées par ordinateur. Nous ne lisons pas la presse à la main – mille personnes n’y suffiraient pas – mais compilons cette dernière dans une base de données qui nous permet ensuite de dégager des statistiques sur des récurrences.

Pour illustrer notre méthode par un exemple, une analyse récente des transcriptions réalisées à partir des émissions de la chaîne POV radio fait émerger un fort taux de liaisons syntaxiques entre le lexème prodnov[x] et des modélisateurs assertifs de renforcement (ex : vrai, traditionnel, tous/tout, etc.). Nous pouvons en tirer la conclusion que la chaîne POV opère un travail de négociation et redéfinition des notions touchant à l’identité prodnovienne et s’inscrit donc, consciemment ou non, dans une démarche de revitalisation nationale.

Cette méthode d’analyse lexicographique nous permet de porter un regard – certes génériques mais efficace – sur un grand nombre de titres de presses. Nos moyens sont toutefois limités, expliquant qu’à ce jour, l’OILP n’a proposé pour l’année 2011-2012 qu’une analyse pour six pays (Prodnov exclu) et a ensuite fait appel à des chercheurs étrangers pour réaliser un travail similaire. Nous comprenons néanmoins la nécessité et la pertinence de la méthode qualitative pour rendre compte de manière plus précise les spécificités de chaque presses nationales – notamment en prenant en compte les biais culturels susceptibles déformer notre regard sur ces-dernières – et envisageons de recruter une équipe d’analyse spécifiquement dédiée à la réalisation de travaux en analyse du discours et sociolinguistique.


Sur la méthodologie d’analyse

Le Congrès national d’éthique journalistique a également soulevé des doutes quant à la nomenclature de nos catégories d’analyse. Il est vrai que celles-ci, dans le but de rendre notre travail accessible au plus grand nombre, ont été quelque peu simplifiées. Le label « nationaliste » doit en effet être compris dans un sens pro-gouvernemental, et non dans son acceptation profane. L’OILP considère comme relevant du « nationalisme » une vision journalistique travaillant à la légitimation et la conservation de l’ordre établi à un instant T. Ainsi un même article publié dans des cadres différents pourra tour à tour être considéré « nationaliste » ou « critique » selon s’il délivre une vision méliorative ou dépréciative d’une politique gouvernementale. Ainsi, un appel massif à la grève pourra être labelisé « nationaliste » dans un gouvernement de front populaire – où la mobilisation du monde salarié va dans le sens du régime – ou critique dans un gouvernement bourgeois – où la mobilisation du monde salarié remet en question les hiérarchies sociales induites par le capitalisme.
Ceci étant dit, nous comprenons la critique que nous adresse le Congrès national d’éthique journalistique du Royaume de Teyla et envisageons une nouvelle nomenclature plus claire à l’avenir.

Nous ne comprenons pas en revenche la critique adressé au label « international » puisque celui-ci informe sur les thèmes abordés dans les articles et non sur leurs biais. En la matière, seuls les labels « nationaliste » ; « neutre » et « critique / opposition » rendent compte de l’orientation politique d’un article.

Nous prenons toutefois bonne note de la suggestion de nos confrères du Congrès nation d’éthique journalistique de prendre en compte les questions de droit formelles entourant la liberté de la presse. Il nous a paru, dans une perspective matérialiste de description du réel, de donner un aperçu de l’état de la presse dans différents pays au regard des productions concrètes desdits pays. Nous partons du postulat qu’une loi garantissant la liberté de la presse ne peut, à elle seule, pas se porter garante de la liberté concrète de la presse dans un pays, considérant les risques de corruption, de concentration des pouvoirs médiatiques entre les mains d’un petit groupe de personnes, ou des jugements rendus sanctionnant effectivement les journalistes.
Tout comme il nous paraît nécessaire de distinguer le droit formel du droit réel, notre travail se concentre d’avantage sur ce-dernier. Toutefois, une infographie de l’état des lois sur la liberté de la presse dans le monde serait, indiscutablement, un apport bénéfique de notre observatoire au débat sur la question.


Conclusions

L’OILP s’engage à mettre en place des réformes pour se conformer d’avantage aux standards d’intégrité que, de manière parfaitement justifié, établi le Congrès national d’éthique journalistique du Royaume de Teyla. Excluant de l’équation quelques fausses accusations et mensonges objectifs formulé à son encontre, l’OILP va travailler à renforcer son indépendance et son intégrité au maximum de ses moyens et transmettra dans les prochains jours une série de requête au gouvernement central prodnovien pour permettre et favoriser son autonomie et sa protection.

Une augmentation de la taille de nos équipes et de nos budgets ainsi que des garanties de protections juridiques contre toute tentative d’influence sur notre travail – quelle vienne de notre propre gouvernement ou d’autre partie de la société civile prodnovienne et/ou internationale – seront demandées. Nous nous réservons le droit de communiquer publiquement dans les prochains temps la réponse apportée par le gouvernement prodnovien et de la camarade Krivkova, sa ministre de la Culture.

En espérant que cette lettre aura su répondre à vos interrogations et vous aura rassuré quant à notre bonne volonté de coopérer avec le monde journalistique teylais.
Veuillez agréez mes salutations distinguées,
Lavrentiy Shulichenko Fyodorovich, directeur de l’OILP

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La petite souris
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Opération d'influence politique visant le Royaume de Teyla

Pays infiltrant: République Sociale du Prodnov
Pays infiltré: Royaume de Teyla
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : janvier 2013
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 5 mars 2024
Type d’opération : corruption de politicien anonyme (action à 10 000 points)


Province cible : #23899 Manticore + #24096

RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS PRE-OPERATION :

Depuis quelques mois maintenant, la République Sociale du Prodnov travaille activement à se légitimer et se rendre fréquentable auprès des républiques bourgeoises d'Eurysie. Son objectif : saper la légitimité internationale de sa rivale, la RLP, dans un contexte où le siège de Staïglad s'éternise.

Pour ce faire, la RSP a ouvert plusieurs "fronts" d'influence à l'étranger.


Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
  • Les partenariats signés dès 2008 entre Albigärk et la RSP ont permis à de nombreux étudiants prodnovien de bénéficier d'une formation d'élite, tournée autour de la maîtrise des sciences sociales et des langues étrangères. Une bonne compréhension des sociétés humaines et des enjeux géopolitiques dans la région de la Manche Blanche et la maîtrise des grandes langues tel que le français (parlé à Teyla) sont autant de facteur attestant d'une préparation des opérations d'influence.
  • Par ailleurs, les formations dispensées spécifiques à la Musta Akatemia ont formé une partie des élites prodnoviennes à l'art de la diplomatie de l'ombre sous toutes ses formes.
  • La diffusion de reportages sur la chaîne POV, bien qu’embryonnaire au Royaume de Teyla, aura pu favoriser l'intérêt de sa population pour les questions prodnoviennes et améliorer les chances de rendre certains cadres sensibles à ses intérêts.
  • La présence de Teyla au cœur de la Manche Blanche, espace où la marine pharoise circulent aisément, aura permis l'infiltration, si nécessaire, d'agents Prodnoviens, ou l'implantation économique de ces derniers dans la région ce qui augmente les occasions de prises de contact.
  • Les Prodnoviens ayant une libre circulation au Pharois et ce-dernier étant proche de Zélandia par le Liberalintern, membre de l'OND, la circulation et le recueil d'informations sont facilités grâce à la présence de sympathisants sur place en mesure de réduire l'impact des barrières culturelles ou langagières.
  • La tradition d'espionnage du régime prodnovien, hérité de l'ancien Prodnov, s'est vu renforcée des agents de la C.A.R.P.E. pharoise, pour leur faire bénéficier de leur expertise dans les affaires eurysiennes.
  • Le faible nombre d'usines culturelles teylaises laisse supposer une tradition de contre-espionnage peu développée et donc moins susceptibles d'anticiper ou de contrer une opération d'influence étrangère.
  • la grande taille de l'OND suppose une administration multiculturelle et multi-ethnique, et donc moins susceptibles de remarquer une infiltration.
  • l'OND est également une organisation internationale jeune, dynamique et donc peut avoir des difficultés à mettre en place des mesures de contre-espionnage efficaces faute d'expérience et de coordination entre les pays
  • le fait que la coalition au pouvoir soit de gauche (même centre-gauche) suppose une tendance à la non-hostilité vis-à-vis des régimes également de gauche. La RSP peut mettre en avant sa transition démocratique et ses réformes sociales pour tenter de séduire des citoyens teylais.
  • le Prodnov a déjà lancé des opérations d'influence à succès, et bénéficie donc d'expérience en la matière.
  • le récent (et on suppose médiatique) congrès d'éthique journalistique teylais mis en place pour répondre à l'OILP a sans aucun doute mis en lumières les questions de géopolitique est-eurysienne et donc pu développer chez certaines personnes une sympathie pour la RSP

Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir à Teyla.


OBJECTIFS DE L’OPERATION
L’objectif de l’opération est de corrompre une fonctionnaire/cadre Teylais afin de disposer d'un espion au sein de l'OND.


Réussite majeure : l'influence culturelle et de bons contacts font s'aligner les étoiles pour les services secrets prodnoviens. Ces-derniers parviennent à convaincre un cadre de l'administration teylaise de leur faire des rapports réguliers.
  • La RSP a désormais connaissances des RP internes à l'OND


Réussite mineure : la barrière culturelle et les difficultés inhérentes à l'exercice rendent compliquées les prises de contact avec des cadres suffisament hauts placés. La RSP ne parvient qu'à corrompre un petit bureaucrate.
  • La RSP a désormais connaissances des bruits de couloir de l'OND mais pas du reste


Echec mineur : face à la difficulté d'infiltrer l'administration teylaise, la RSP renonce à son opération de crainte d'être repérée.
  • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative


Echec majeur : la RSP se fait prendre à son propre piège. Un haut fonctionnaire teylais prétend être prêt à collaborer mais contact le contre-espionnnage teylais. Teyla peut au choix :
  • arrêter les agents de la RSP et dispose de preuves irréfutables de la tentative d'espionnage prodnovienne
  • jouer un agent double en contrôlant les informations dont la RSP dispose, y compris de fausses informations


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION
(ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • les récentes tensions entre Teyla et la Loduarie supposent que Teyla est sur la défensive, ce qui rend potentiellement plus compliqué non seulement l'infiltration d'agents mais également le pouvoir de séduction d'un régime associé à l'idéologie socialiste
  • dans la même logique, les liens unissant la Loduarie et la RSP sont susceptibles, pour les connaisseurs, de rendre les citoyens teylais d'avantage hostiles à la RSP
  • la barrière culturelle et langagière complique évidement la chose
  • l'OND est une organisation fondamentalement démocrate et libérale, elle attire donc des profils tendanciellement moins susceptibles d'être attirés par un régime ambiguë voire hostile sur ces questions
  • malgré des signes de libéralisation, le Prodnov reste parcouru par des courants réactionnaires et autoritaires qui peuvent paraitre inquiétants d'un point de vue étranger


Moyens engagés :

Les moyens sont les médias d'influence prodnoviens + des agents chargés d'identifier et de prendre contact avec des cibles potentiellement intéressées + un budget corruption.
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La flotte du crime a frappé impunément l'Okaristan

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Nous aurions pu les protéger, si l'accord avec le Pharois n'avait pas été annulé !
Comme les Loduariens, Angel Rojas a du sang sur les mains.
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01/01/2013 - POV Histoirehttps://www.zupimages.net/up/23/23/9pmc.png

Nouvelle année, l'occasion de prendre plein de bonnes résolutions avec la chaîne POV ! En apprendre un peu plus sur l'histoire, ça vous dit ? Aujourd'hui on se plonge dans la biographie de l'un des hommes qui a fait le Prodnov moderne : Staï Monorojok et la prise de pouvoir du socialisme à la cour des Tsoks.

Terre du socialisme réel et utopique, berceau des communismes slaves, le Prodnov rayonne à l’internationale pour ses contributions à l’avancée de la cause des droits humains et sa recherche intransigeante de liberté et d’égalité à travers le monde. Mais ce Prodnov que nous connaissons bien n’a pas toujours arboré le drapeau rouge, la faucille et le marteau. Ces emblèmes, nous les devons au fondateur de notre nation, Staï Monorojok, d’où la ville de Staïglad tire son nom. Un homme entré dans la légende par la grande porte pour avoir été le premier à instaurer le socialisme utopique alors que tout, pourtant, lui était hostile.

Retour sur une vie passionnante et héroïque, un reportage de la chaîne POV Histoire.

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Né à Tsokograd, l’actuelle Staïglad, en 1805, Staï Monojorok grandit dans une famille de la petite bourgeoisie commerçante. Son père, horloger, tient boutique rue royale (actuelle rue rouge) où il reçoit les grandes fortunes de la noblesse et de la bourgeoisie d’affaire. Le Prodnov est alors un Tsokat, variante régionale du tsarat, et est en plein bouleversement économique. La révolution industrielle pointe timidement le bout de son nez et le Tsok Vladimir XI, désireux de faire de son petit pays une grande puissance du monde slave, se lance dans de grandes réformes mercantilistes. Le commerce de la route du nord prend son essor et le Tsok désire produire au Prodnov des biens manufacturés de haute valeur pour limiter les importations de la noblesse, qui tendent à faire sortir l’or du pays.

Des manufactures royales fleurissent à Tsokograd et à Vladograd (actuelle Bridjesko), poumons économiques du Prodnov. Sous son règne, la bourgeoisie commerçante connaît un fort essor grâce à des politiques généreuses d’exemptions de taxes et la sélection rigoureuse des bourgeois autorisés à ouvrir des entreprises, Vladmiri XI permet la création de puissants oligopoles manufacturiers. En parallèle de cela, le Tsok entreprend de concentrer son pouvoir dans la capitale et entre les mains d’une petite cour fidèle. La société, alors encore majoritairement agraire, est bouleversée par l’apparition rapide d’une classe bourgeoise fortunée qui entreprend de racheter des terres agricoles pour se constituer de vastes domaines fonciers.

En 1825, Vladimir XI décède d’un accident de cheval, c’est son fils Vladimir XII qui devient tsok à sa place. Ce-dernier poursuit les politiques de son père mais, inquiet de la montée en puissance des propriétaires fonciers issus du tiers états, il entreprend de relever les taxes pour les bourgs. A cette époque, certains bourgeois les plus fortunés étaient devenus tout ou plus riches que des petits boyards. Cela n’est pas sans provoquer mécontentement et le jeune Tsok, alors âgé de vingt-trois ans, doit faire face à une fronde des grandes fortunes commerçantes. Pour les mâter il peut toutefois compter sur le soutient de sa noblesse qui lui demeure fidèle. Estimant que cette trop grande concentration de terres entre les mains d’une minorité de bourgeois pose problème, Vladimir XII entreprend de récréer des « communs », ces terres collectives appartenant à des communautés paysannes, plutôt qu’un des propriétaires particuliers.

A la même époque, Staï Monorojok, désormais un jeune homme, reçoit une éducation classique à l'Université de Tsokograd. Il apprend le nécessaire pour reprendre le commerce de son père, lire et compter, ainsi qu’un enseignement religieux et se spécialise dans le droit des affaires. Rapidement, il est fasciné par l’émulsion intellectuelle qui règne au sein de la petite et moyenne bourgeoisie de la capitale. Cette dernière a pour habitude de se réunir dans les cafés pour débattre et lire. On est alors très friands des écrits venus de l’Eurysie de l’ouest où les idées des Lumières sont en plein essor, portées par plusieurs révolutions libérales. En comparaison, les royautés slaves de l’est semblent clairement archaïques et ici aussi on se prend à rêver de droits civiques pour le peuple et de doter le Prodnov d'une constitution. La Révolution Albienne qui a lieu en 1831, inspire fortement Monorojok qui se prend de passion pour ces débats dont il revient un participant assidu et reconnu.

Tout à ses grandes réformes, Vladimir XII peut pour ses projets s’appuyer sur deux personnages fameux : Georgiy Ulyanin puis Prokhor Bukhalo, intendants des finances, qui engagent une politique agressive de démantèlement des grands domaines fonciers de la bourgeoisie, sur fond de piété orthodoxe. De 1825 à 1829, le Tsok prodnovien enchaîne les réformes agricoles, persuadé que dans leur contrôle se trouve la clef du pouvoir politique. Si cette politique participe bien à l’affaiblissement des grands propriétaires fonciers, elle entraîne également mécaniquement un appauvrissement de la classe bourgeoise ce qui freine le développement manufacturier du pays. Dans les campagnes, l’augmentation du nombre de communs permet de diminuer la pauvreté et réduit l’effet des famines périodiques qui frappent le pays tous les hivers, mais les taxes peinent désormais à rentrer, vidant lentement le trésor de l’Etat.

Face à ce constat de plus en plus alarmant qui met en péril l’autorité central, Vladimir XII prend la décision en 1830 de renvoyer Prokhor Bukhalo et installe Vadim Krutoy au poste d’intendant des finances. Ce dernier, un drapier d’influence ayant marié la cousine d’un boyard, est acquis aux nouvelles théories économiques et farouche défenseur d'une libéralisation du marché. Le nouvel intendant opère un brutal demi-tour économique en autorisant de nouveau le libre rachat des terres agricoles par des particuliers. Plusieurs communs sont démantelés par décrets et mis à la vente pour renflouer rapidement les caisses de l’Etat. Cette politique provoque certes l’enrichissement rapide d’une partie de la population mais jette la paysannerie dans la pauvreté. Cette dernière migre vers les villes en quête de travail, provoquant des attroupements de nécessiteux. La bourgeoisie commerçante et industrielle dispose désormais d’une main d’œuvre abondante et bon marché, ce qui favorise l'essor rapide d'ateliers et de manufactures dans les grandes villes. L'exode rural est massif, on estime à plus de cinq-cents mille paysans qui quittent leurs terres pour devenir ouvriers au cour de cette décennie.

Dans les grandes villes, la colère de ces nouvelles populations appauvries venues des campagnes se tourne contre les manufactures. On accuse les grands bourgeois et la modernisation économique du pays d’avoir provoqué la ruine de la paysannerie et chassé les populations de leurs terres pour se les accaparer. La classe paysanne, devenue pour partie classe ouvrière, se retrouve en l'espace de quelques années déracinée et dépendante du bon vouloir de ses nouveaux patrons. Un mouvement luddite se met en place au cour de l’année 1839 où plusieurs manufactures sont prises pour cible et saccagées. Des émeutes voient le jour dans les grandes villes qui concentrent le plus de nouveaux ouvriers réduits à la misère. La grande bourgeoisie, craignant pour sa sécurité et celle de ses propriétés, en appelle au Tsok pour rétablir l’ordre. Celui-ci enverra la troupe mater plusieurs insurrections puis, afin d’apaiser le peuple, désignera Vadim Krutoy comme seul et unique responsable de l’échec de ces réformes économiques et le fera exécuter. Dans l'espoir d’apaiser définitivement les émeutiers, Prokhor Bukhalo, âgé de 71 ans, est rappelé aux finances en mars 1840. Il meurt cependant à peine un mois après son retour, la rumeur cour que Vladimir XII l’aurait fait empoisonner.

Leonid Krylov, cousin du Tsok, devient le nouvel intendant aux finances. Sur ses épaules pèsent la responsabilité de rétablir une situation politique extrêmement tendue. Malheureusement pour lui, la plupart de ses tentatives de réformes se heurtent au blocage de Vladimir XII et de ses proches qui refusent de s’en prendre aux grands propriétaires fonciers et manufacturiers, principaux contributeurs du trésor royal. Plusieurs boyards, sentant la faiblesse du Tsok, excitent les foules dans les campagnes pour s’emparer de certaines terres agricoles détenues par les grands propriétaires fonciers. Plusieurs domaines sont pris d'assaut par la paysannerie, avec la bénédiction des nobles locaux, trop heureux d'intervenir pour rétablir le calme une fois les grands bourgeois chassés de leurs terres. Face à cette fronde de la noblesse et de la paysannerie, Vladimir XII se voit contraint d’abandonner le camp des bourgeois et autorise des expropriations massives. Les boyards obtiennent le rétablissement de certains de leurs privilèges et plusieurs familles nobles s’imposent toutes puissantes au sein du Prodnov.

L’effet à court termes est dramatique, de grandes manufactures sont fermées, laissant leurs ouvriers dans la misère la plus totale. Les boyards s’emparent des terres et, pour les entretenir, proposent au Tsok de rétablir massivement le servage. D'autres cherchent tout simplement à revendre les terres aux travailleurs des villes. Quelques groupes d’anciens ouvriers parviennent à s’unir pour racheter des champs, mais appauvris, la plupart n’y parviennent pas. Sur ces entrefaites survient l’hiver 1840, où les boyards, faute demain d’œuvre suffisante pour exploiter pleinement les terres agricoles reprises aux bourgeois, laissent mourir les cultures. Dans les villes la misère des ouvriers se fait de plus en plus dramatique.

Dans ce contexte, Staï Monorojok participe à fonder le club rouge au cour de l'année 1839. Un espace de débats et de réflexions politiques qui relaie les théories proto-socialistes esquissées au Grand-Kah et en Eurysie de l’ouest. Contrairement à des mouvements paysans plus réactionnaires, le club rouge promeut l’égalité réelle entre les hommes par la redistribution de la richesse, des manufactures et des terres agricoles à ceux qui en ont l’usage pour sortir le Prodnov de la crise politique et économique. Monorojok propose également la mise en commun de tous les excédents de production, réinvestis par le peuple et pour le peuple dans le développement industriel de la nation. L’idée d’un régime constitutionnel voit le jour et en réaction aux pouvoirs étendus de la noblesse, on prône la souveraineté populaire face à la tyrannie des bien-nés.

Ces idées proto-socialistes, qui peuvent s’appuyer sur l’expérience réactivée des communs agricoles, trouvent dans ce contexte de crise un grand succès. Les travailleurs ouvriers privés d’emplois et la paysannerie en voie d’assujettissement par les boyards commencent à s’organiser autour de plusieurs figures fédératrices issues de la petite bourgeoisie. Le 14 décembre 1840, au cœur de l'hiver, des émeutes violentes éclatent à Tsokograd. Le palais des tsoks est pris d’assaut par la population affamée. L’armée ouvre le feu mais est débordée et la tête de plusieurs officiers finie promenée au bout de piques. Incrédule, Vladimir XII est contraint à parlementer avec la plèbe à qui il concède la création d’un nouveau ministère : celui du Bien Public. C’est un titre non révocable et qui regroupe les finances et la monnaie. Staï Monorojok, porte-parole des insurgés, est désigné pour ce poste.

En dehors de la capitale, c’est la stupéfaction : une liesse populaire s’empare des bourgs et des campagnes tandis que les boyards sont horrifiés par ce coup de force qui remet en cause l’intouchabilité du Tsok et de la noblesse. Autour de Tsokograd, plusieurs seigneurs mobilisent leurs forces pour marcher sur la ville, écraser l’insurrection et faire un exemple de Monojorok. Ce-dernier, qui sait que les prochains jours seront décisifs, décide de jouer le tout pour le tout. Il proclame, au nom du Tsok, la révocation de la plupart des privilèges des boyards. Ces-derniers se soulèvent en masse mais sans réussir à se coordonner. Convaincus que les premiers à écraser la jaquerie seront en position de force pour négocier avec le Tsok, les boyards les plus proches de la capitales s’y précipitent… où ils sont pris en étaux par la population de la capitale, révoltée et organisée par des leaders socialistes acquis à Monojorok. L’alliance entre les ouvriers et les bourgeois rancuniers suite au vol de leurs terres soulève les villes qui repoussent les armées seigneuriales désunies. Plusieurs cas de désertion au sein de ces armées sont d’ailleurs recensées, ainsi à Markhiv, les militaires refusent d’engager le combat contre les insurgés et jettent en l’air leurs chapeaux aux cris de « vive le peuple, vive le socialisme », contraignant leurs officiers à se rendre ou s’enfuir.

En déroute, une armée boyard parvient malgré tout à se regrouper au sud de Tsokograd et pénètre la capitale. Monojorok est contraint de quitter la ville mais rejoint une armée d’insurgés et de soldats réfractaires venue de Markhiv et de Vladograd qui convergent à Nevskigorod. Le Tsok apporte son soutien à la révolte des boyards qui peinent cependant à tenir la ville, la population de cette dernière étant acquise aux idéaux socialistes. Monojorok entre dans Tsokograd par le nord une semaine après sa fuite, à la tête de l'armée révolutionnaire. Les boyards sont défaits dans les rues et le Tsok arrêté, abandonné par la majorité de ses gardes. Vladimir XII est placé en détention dans la tour du Tsok, la prison politique de la capitale, et forcé d’abdiquer. Il y demeurera enfermé jusqu’à sa mort, en 1847, six ans plus tard.

En 1841, le Prodnov vient d’abolir le tsokat et pour la première fois de son histoire, plaçait à sa tête un chef choisi par le peuple. Tsokograd est renommée Staïglad en l’honneur de Staï Monorojok et les boyards restant sont contraint d’abandonner leurs privilèges, ou de s’exiler hors du pays en abandonnant leurs richesses et leurs possessions.

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Staï Monorojok, portrait officiel (1860)

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Allez, on se retrouve la semaine prochaine pour la suite de ce biopique en deux parties sur la vie fascinante de Staï Monorojok sur la chaîne POV ! POV Histoire : apprendre n'a jamais été aussi fascinant.
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09/01/2013 - POV revue de pressehttps://www.zupimages.net/up/23/23/9pmc.png

Chers auditeurs de tous les pays, unissez-vous ! Unissez vous sur POV la première chaîne internationale prodnovienne. Il est 14h et nous avons le plaisir de vous retrouver et de retrouver Amaliya Galerkina, comment allez-vous ?

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- Bien et vous Osip Yeleshev ? C’est un plaisir d’être avec vous.

- Amaliya Antonovna vous animez comme chaque mercredi sur POV la revue de presse internationale, un regard partiel – et partial ? – sur l’actualité géopolitique ?

- Partiel et partial c’est vrai, mais c’est aussi ça qui fait le sel de l’émission n’est-ce pas Osip Zakharovich ?

- Tout à fait Amaliya Antonovna et je crois que vous commencez par nous amener dans l’Empire du Nord c’est bien ça ?

- Oui Osip Zakharovich, l’Empire du Nord dont la presse a relayé récemment un scandale de « corruption » touchant la candidate gauche de Élisabeth Spanghero à quelques semaines des élections. Cette-dernière est accusée d’avoir, dans le cadre d’un appel d’offre public, favorisé une entreprise dont elle était détentrice d’actions.

- On ne comprend pas bien où est le problème ?

- Et bien dans les pays libéraux, le gouvernement se doit de systématiquement faire une étude de marché avant d’embaucher une entreprise pour une mission et de choisir de manière, je cite, "impartiale et désintéressée" celle qui lui offre les meilleurs prix. Une manière un peu arbitraire de sélectionner ses prestataires puisqu'elle s'en remet entièrement aux lois du marché. Ce qui coince en Empire du nord, c’est justement la partialité de celle qui était à l’époque conseillère du conseil du marquisat de Chelriden.

- Mais c’est idiot. Au-delà du prix il y a d’autres choses à prendre en considération ? Si Élisabeth Spanghero avait des parts dans cette entreprise, elle était la mieux placée pour savoir que c’était un bon choix vous ne croyez pas ? Sans parler du fait que ce système empêche de développer les savoirs faire et de fidéliser ses fournisseurs ? c'est toute la stabilité de la chaîne de production qui est remise en question à chaque nouveau contrat.

- Tout à fait Osip Zakharovich, le problème c’est encore une fois que ces pays se sont dotés de lois et de règles tout à fait idéalistes, qui ne marchent au fond que dans une théorie très abstraite. Une façon de se tirer une balle dans le pied qui donne des indignations morales assez comiques à voir de notre côté de l’océan…


- Et bien c’était très intéressant et quel est l’article suivant que vous avez choisi de commenter Amaliya Antonovna ?

- On reste en Aleucie avec un sujet beaucoup moins drôle j’en ai peur Osip Yeleshev puisque nous allons cette fois voir du côté du Lofoten, cette terre de liberté et de démocratie caractérisée par sa richesse, sa douceur de vivre et sa presse de propagande ?

- Que voulez-vous dire par là ?

- Et bien que non content d’avoir contribué à l’invasion du Prodnov, le gouvernement Lofotenois – passé à l’extrême droite depuis ses dernières élections – a mis sa presse en ordre de bataille pour calomnier la République Sociale qui a eu l’affront de résister à sa tentative d’imposer un gouvernement fantoche en RLP. En effet on pouvait lire dans les colonnes l’Herzveitin Magazine, un journal spécialisé dans l’actualité militaire, la mise à l’eau d’un superbe nouveau sous-marin lanceur d’engins de 5ème génération.

- On est content pour eux mais où est le soucis Amaliya Antonovna ?

- Et bien outre qu’il y a toujours quelque chose d’inquiétant à voir des nations bellicistes et impérialistes s’armer jusqu’aux dents, c’est le discours autour, littéralement mensonger, qui nous a fait tiquer. l’Herzveitin Magazine écrit ainsi à propos de l'usage des missiles balistiques :

Herzveitin Magazine a écrit :Contrairement à d’autres, la doctrine d’emploi de telles armes est strictement contrôlé et encadré. La stratégie offensive d’états comme la Loduarie ou la RSP mettent l’accent sur les utilisations coercitives et massives de telles armes, alors que le premier usage effectif de nos missiles embarqués sur SMLE sert d’abord à désamorcer un conflit à des conditions qui seraient favorables.
- Balle perdue pour la RSP vous voulez dire ?

- En effet, la RSP n’a jamais tiré de missiles balistiques sur ses ennemis pour la simple et bonne raison que nous sommes impliqués dans une guerre de libération nationale. Hors de question pour l’état-major de cibler ses propres villes – et ses propres citoyens – avec des armes de destruction massive. Par ailleurs, ni la RSP ni ses alliés n’ont utilisé de telles armes pour cibler des pays ennemis, contrairement à l’ONC qui est coutumière de ce genre de tactique ?

- On se souvient c’est vrai du missile Alguarenos qui avait été tiré sur un aéroport civile en Damanie, un scandale à l’époque.

- Absolument, tout comme Carnavale qui avait ciblé des populations de l’Empire Latin Francisquien en tirant plusieurs missiles balistiques en répercussion d’impayés. Autant dire qu’avant d’accuser la RSP et de tirer des généralités mensongères, l’Herzveitin Magazine serait bien inspiré de regarder un peu plus du côté des grandes nations capitalistes.

- La paille et la poutre, pourrait-on dire.

- C’est exactement ça Osip Zakharovich.


- Alors Amaliya Antonovna nous arrivons déjà la fin de cette revue de presse mais vous avez encore un article à décortiquer pour nous ?

- Oui et une fois n’est pas coutume nous descendons jusqu’en Afarée où pour le nouvel an, the outright, le célèbre journal althaljir nous a offert une superbe infographie précise et détaillée de l’état des arsenaux militaires du monde entier. Des statistiques très précises qui témoignent d’un travail d’investigation de longue haleine qu’il faut saluer.

- Saluons saluons. Mais pourquoi avoir choisi de nous en parler Amaliya Antonovna ?

- Et bien, non pas pour questionner la pertinence des chiffres qui ont été recueillis très minutieusement, mais plutôt sur la coloration résolument pacifiste de the outright qui l’empêche malheureusement de saisir les enjeux militaires internationaux en dehors d’une simple course à ‘l’échalotte, si vous me pardonnez l’expression, une bataille de capitaliste se disputant un marché autrement dit. The outright conclue ainsi son papier :

The outright a écrit :Cette course à l'armement n'est pas celle de la défense nationale ou d'idéaux géopolitiques propres.
Cette course à l'armement est un marché juteux qui continue de faire fulminer l'irresponsable pour ses desseins égoïstes glorifiés.
Cette course à l'armement est plus utile aux économies des grandes puissances qu'à régler les problèmes internationaux.
Cette course à l'armement est LE marché du riche et le restera tant que les industries disponibles resteront à leur niveau, tant que les "petits" pays achèteront des armes plutôt que d'investir dans leur industrie civile et les besoins de leurs populations.

- Un peu moralisateur…

- Et un peu idéaliste malheureusement car l’Althalj a beau jeu de se prétendre pacifiste, seule puissance d’envergure en Afarée de l’ouest elle n’a guère à craindre pour ses intérêts vitaux et son peuple. Un privilège que n’a pas eu le Prodnov, envahi par les forces de l’ONC et dont la faiblesse militaire a conduit aux tristement célèbres purges de Staïglad par les putschistes de la RLP. The outright pêche ici par idéalisme en ne voyant pas dans cette course à l’armement autre chose qu’un marché. Or la vérité est qu’il s’agit ici d’un équilibre des puissances entre le monde libre et les forces impérialistes et conquérantes qui cherchent à l’asservir. En envahissant le Prodnov et le Kronos, l’ONC a fait entrer le monde dans une nouvelle ère : elle se place en position d’écraser et de renverser tout régime qui lui déplairait, sans mandat ni légitimité, au nom de la protection de ses intérêts économiques.

- Autrement dit le pacifisme n’est pas une option ?

- Si vous êtes capitalistes, cela peut l’être. Mais tous les pays socialistes et libertaires se savent intrinsèquement menacés par les grandes coalitions militaires menées par les démocraties morales. Pour the outright, le pacifisme est une solution mais pour le Prodnov, c’est la mort.

- Une leçon que nous retiendrons. Merci Amaliya Galerkina.

- Merci Osip Yeleshev.


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- C’était POV la revue de presse internationale, on se dit à la semaine prochaine ?

- A la semaine prochaine !
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Mais quel joli navire !
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Le passage d'un nouveau navire de qualité militaire, même loin de ses côtes, n'avait pas échappé aux forces navales Loduariennes. Depuis l'escorte offerte au Royaume de Teyla avec l'une de ses corvettes de dernière génération à l'époque, la Loduarie était toujours aussi vigilante.
Et aujourd'hui... Tiens ? Un porte-hélicoptères, sans hélicoptères. Voilà qui était intriguant.
La réaction Loduarienne ? Envoyer son navire Amiral, le croiseur Loduarien Geraert-Wojtkowiak. Joli message, n'est-ce pas ?

Bien entendu, l'escorte de deux sous-marins fut également détectée par le croiseur. Il avait été conçu en partie pour ça. Et pas d'inquiétude, il était capable de détruire ces deux sous-marins sans problème si il le fallait. Mais ce n'était point l'objectif.

Le croiseur Loduarien vogua aux côtés (enfin à une distance raisonnable, tout de même) pendant 30 longues minutes pour les Teylais, et 30 minutes trop courtes pour les Loduariens, avant de repartir.

Une interaction sociale habituelle, mais pour des navires.
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Rapport d’activité d’espionnage à Velsna


C'est un beau jour pour mourir n'est-ce pas ?
Difficulté jugée : facile (bonus de 4 sur le résultat du dés)
résultat : échec relatif

Le réseau routier velsnien possède une triste réputation qui lui vaut d’être l’un des moins sûrs d’Eurysie occidentale. En cause, un code de la route très permissif et l’incapacité du Sénat velsnien à imposer aux cités libres de la République un système unifié que ces dernières jugent liberticide, et portant atteinte à leurs particularismes. Le plan teylais prenait donc place dans un contexte relativement favorable. Mais cela ne suffit pas car ce jour-là, le chauffeur du Triumvir Vinola bénéficia d’une grande chance. Peut-être était-il touché par Dame Fortune…

L’accident se produisit dans la grande agglomération de Velsna, à environ 10 kilomètres du centre de la vieille ville de la lagune. C’est en revenant de l’une de ses campagnes de tractation dans la cité d’Umbra qu’il souhaitait rallier à sa cause que l’incident se produisit. Alors que le véhicule était bloqué à l’arrêt dans un carrefour particulièrement engorgé, un hummer noir banalisé heurta de flanc côté conducteur de plein fouet. Une Strana velsnienne aurait certainement été coupée en deux par cet accident d’une violence inouïe. Mais malheureusement, en plus de la chance, il fallait compter avec le fait que les productions automobiles raskenoises étaient de plus en plus populaires à Velsna, en particulier parmi l’élite politique. Les deux passagers en sortirent indemnes par un miracle que seule la qualité raskenoise saurait expliquer. A l’inverse, l’accident a provoqué la mort du conducteur du hummer. L’identité de la victime n’a pas encore pu être certifiée au vu de l’état du corps, et une piste criminelle ne semble pas privilégiée par la Segreda.
Néanmoins, cet accident semble avoir accentué l’atmosphère de paranoïa au sein de la classe politique velsnienne, et on trouve un nombre non négligeable de théories du complot circulant sur les réseaux sociaux suite à cet évènement (ainsi qu’un bond des ventes des véhicules raskenois à Velsna). Rasken qualitat.

Changements de points : +1 de tension politique


Les chantiers reprennent !
Difficulté jugée : normal
Résultat : réussite critique

Depuis la signature du traité de libre échange entre Velsna et la Zélandia, les créations d’entreprises du plat pays se sont multipliées dans la Grande République. Le secteur du bâtiment, très actif en vertu du taux de croissance actuel de Velsna, est logiquement devenu le terrain de chasse d’investisseurs zélandiens prêts à tout pour s’y développer. Dans ces conditions, il a été aisé au renseignement teylais de mettre le pied dans l’engrenage. C’est ainsi qu’une société-écran fut montée de toutes pièces, et le degré de liberté économique ayant court à Velsna n’a fait que faciliter cette opération.

Très rapidement, l’entreprise remporta deux appels d’offre pour la restauration de deux vieux palazzio velsniens du XVIIème siècle dans le quartier San Stefano, cœur battant du monde politique velsnien.

En premier lieu, la surveillance de l’un des palazzio principaux de Scaela eut des résultats probants. Ce fut l’occasion pour les teylais de voir le défilé de personnalités politiques liés de près ou de loin au triumvir. Si Dino ne contrôle pas encore une majorité au Sénat, il détient une influence incontestable sur des postes clés comme celui du doyen du Sénat, dont le rôle est de fixer l’ordre du jour des sujets traités. De même, il a été permis de constater l’emprise que Scaela a acquis sur certains médias. Scaela a reçu ainsi la visite des rédacteurs en chefs des journaux Quotidia, dont la ligne éditoriale est très proche de son système de pensée et de son programme.

De manière générale, Scaela s’est arrogé une main mise sur les journaux généralistes et à thématique spécialisée, mais pas les journaux d’opinion. Les espions teylais ont également découvert quelques détails concernant les activités entrepreneuriales du velsnien. Ce dernier s’est approprié une part non négligeable de certains des plus grands studios de cinéma du pays, en faisant ainsi une promotion indirecte de ses idées (le film Léandre en flammes actuellement au festival international de cinéma en est un exemple).

Concernant une éventuelle implication dans le cadre de l’assassinat du Patrice Erico Dandolo, les espions n’ont pas pu établir avec certitude la culpabilité du triumvir, d’autant qu’il a été rapporté qu’une tentative d’empoisonnement avait porté atteinte à la vie de Scaela au moment même où le Patrice recevait le coup de poignard fatal dans une autre aile du Palais. Les conversations surveillées permettent néanmoins de dégager une attitude générale concernant l’évènement de la mort du Patrice. Dans l’ensemble, la nouvelle de la mort du Patrice suscite une relative indifférence pour le triumvir. Politiquement, la mort de ce dernier lui a été très profitable au vu du programme politique qu’il entend mettre en œuvre, et elle est arrivée au moment parfait. En effet, la fonction de triumvir est à Velsna ce qui rapproche le plus Scaela de son ambition suprême, bien davantage que la fonction de Patrice. Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Concernant Vinola, les écoutes et surveillances de son palazzio laissent entrevoir des indices très troublants malgré une absence de culpabilité avérée. Un récit des pérégrinations de Vinola au cours des dernières semaines de vie du Patrice semble se dessiner. Un certain d’échanges téléphoniques a pu être retracé, tous émettant depuis différents numéros en Zélandia. Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées L’historique des appels a pu être établi et les premiers d’entre eux remontent à l’arrivée de Vinola en Zélandia en tant qu’ambassadeur, quelques mois avant la mort du Patrice. Les gardes teylais ayant gagné la confiance de Vinola, ont pu également dérober des informations bancaires troublantes. Des virements bancaires faramineux, tous émanant d’une même source, ont été effectués, lesquels ont été injectés dans la totalité des entreprises velsniennes établies à la bourse d’Amstergraaf, avec les encouragements de Vinola. Le début de ces virements semble correspondre parfaitement avec les premiers appels émis par la source inconnue durant la même période. De même, la rencontre entre la Zélandia et Velsna, à l’issue de laquelle le Patrice a trouvé la mort,Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées, qui ne connaissait pas suffisamment le dossier zélandien.


Une boite privée fort utile :
Difficulté jugée : difficile (malus de 4 au dés)
Résultat : échec relatif

La montée de la violence politique observée à Velsna ces derniers mois a poussé beaucoup d’hommes politiques de la cité à doubler leur protection. Cependant, si la sécurité privée avait la côte, les sénateurs disposaient toujours de leurs licteurs personnels alloués par le Sénat qui assuraient ces fonctions, ce qui était également le cas de Vinola. Ainsi, si les espions teylais avaient pignon sur rue sur les agissements de Vinola, ils étaient eux-même en permanence sous l’œil des licteurs. Compte tenu de ce facteur, l’activité des gardes teylais était donc fortement surveillée et leur liberté de mouvement limitée. On peut néanmoins se féliciter du fait qu’aucun agent teylais ne se soit fait prendre.

Le même problème était rencontré dans le cadre de la plupart des filatures impliquant le personnel politique velsnien. Dans l’ensemble, celles-ci se sont révélées infructueuses, hormis celle du Maitre des universités, mais dont les préoccupations semblaient être ailleurs que dans la lutte de pouvoir en cours entre les triumvirs. Ce dernier s’inquiétait de l’apparition dans le milieu étudiant, de plus en plus de groupes politiques faisant la promotion de l’eurycommunisme loduarien. Si la filature de Scaela a été un échec, celle de Vinola a été plus fructueuse en raison de l’omniprésence du personnel teylais dans son entourage. Ce dernier a ainsi été vu dans les cités libres du territoire métropolitain, tentant d’arracher un soutien en cas d’une escalade éventuelle. Les espions ont également dressé un tableau synthétique de l’entourage de confiance de Vinola, y compris une liste de relations intimes non négligeable. Cependant, toutes ces informations accumulées sont d’une importance secondaire au regard de l’objet de la mission (mais elles pourront être mises à profit lors d’une prochaine opération.


Journalistes à temps partiel :
Difficulté jugée : facile (bonus de 4 au dés)
Résultat : réussite relative

La corruption omniprésente rendait le système médiatique velsnien relativement vulnérable aux remises de pots de vins et autres versements d’argent, bien que la cooptation si chère aux velsniens comme moyen de recrutement ait pu ralentir l’infiltration des gents teylais. Les agents teylais ont ainsi infiltré les rédactions de Quotidia, journal phare des courants conservateurs velsniens, ainsi que le Velsna Libéré, de tendance sociale-démocrate mais favorable à tous les mouvements d’opposition au régime actuel de manière générale. Mais la prise la plus précieuse des teylais fut l’entrée de trois de leurs « journalistes » à LegislaTV, le média le plus important du pays en nombre d’auditeurs, réseau de presse et de télévision en théorie indépendant mais dans les faits contrôlés par plusieurs sénateurs.

A partir de là, les agents ont tout d’abord réussi à glaner des informations internes de LegislaTV qui n’avaient pas été publiées à propos de l’assassinat du Patrice, en particulier le nom des sources ayant fait fuiter les détails de l’enquête. Au cours de l’enquête, les agents ont découvert que la plupart des domestiques au service du Patrice avaient péri dans les semaines suivantes de manières inexpliquées ou accidentelles, ce qui tendrait à confirmer une complicité à l’intérieur du Palais. Plusieurs accès à l’aile réservée au Patrice ont ainsi été vraisemblablement laissées ouvertes à l’instigation d’un ou de domestiques. En revanche, l’identité précise des assassins n’est toujours pas établie.

Toutefois, des sources supplémentaires parmi les licteurs du Patrice ont permis de dresser un récit assez précis des derniers jours de Dandolo. Ce dernier se soumettait totalement au protocole restrictif d’un Patrice, les rencontres officieuses étaient donc relativement limitées. Ainsi, la totalité des personnes ayant approché le Patrice étaient des membres du Conseil communal ou sa famille elle-même. Parmi ces derniers, des rencontres en dehors des réunions du Conseil ont eu lieu entre Dandolo et DiGrassi, dont une où ce dernier a fait état de ses inquiétudes concernant un rapport de la Segreda sur la sécurité au Palais des Patrices. DiGrassi a ainsi fait état d’une certaine inquiétude en perspective de la rencontre avec la Zélandia organisée par Scaela (mais comme nous l’avons vu lors de la première opération, a été davantage le fruit des efforts de Vinola). Le Patrice a tenté de dissiper les doutes du Maître de l’Arsenal d’alors, et une dispute s’en est suivie sur d’autres sujets, au cours de laquelle DiGrassi a accusé Dandolo d’être un personnage « faible et risible, incapable de prendre des décisions difficiles ». Les deux hommes ne se sont plus adressé la parole dés lors. Si les relations entre DiGrassi et le Patrice ont ainsi pu être houleuses, nous pouvons écarter sa personne de la liste des suspects.
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