21/02/2015
16:29:12
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Activités étrangères en Caratrad - Page 2

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"C'est ainsi qu'il chassa Adam"


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De toutes les mers du monde, la Manche Blanche il est où ton redouter qu'elle était admiré pour sa beauté et ses paysages magnifiques. Que ce soit les pays qui la borde ou bien juste son eau qui se déchaîne, la manche blanche est aussi redouter qu'admirer par tous les marins du monde et de toutes les mers du monde, il est possible qu'elle soit la plus belle. Pourtant, il est aussi possible qu'elle soit maudite pour les combats et les conflits qui se déroule sur elle et à son propos. La manche blanche, symbole de puissance pour tous les territoires qu'ils aborde d'hégémonie, Elle a déjà emporté des milliers de marins dans son histoire et ne cessera d'en emporter. Pourtant, bien que la Manche blanche soit la première puissance maritime, elle fera toujours face au spectacle imprévisible que ses habitants lui prépare. En effet, elle est aussi victime de son succès puisque ses enfants font aussi usage du feu quand ils le semble nécessaire. Ainsi, les pays qui bord de la Manche blanche ont toujours été en conflit à son sujet et les guerres qui se sont déroulés sur elles ont toujours finie très mal et de façon très violente. Hier ce fût des clans germaniques et des pirates, aujourd'hui ses enfants qui ont bien grandi sont devenues des puissances qui ont soif de comprendre le monde qui les entoure et de se l'approprier. Pour l'un d'entre eux, il est question de Défense nationale et de défense de ses intérêts. Seulement, un autre de cette enfant ne le voit pas de cet œil là il veut lui aussi sa part du gâteau. C'est ainsi que la Caratrad est venu flirter avec les limites que Kölisburg avait fixées pour sa zone économique exclusive et que le royaume a ordonné la reprise de la pêche. Pourtant, ce n'était pas si simple et en Kölisburg, on commençait déjà à s'agiter et à préparer ce qui allait vite dériver vers quelque chose de beaucoup plus féroce, agressif et dangereux.

FEU.

En Kölisburg, les navires tiraient et faisant gronder le mécontentement de la Confédération juste histoire de dire et de faire comprendre à quiconque s'y aventurerait qu'il n'est pas le bienvenu si il n'est pas prêt à faire des concessions et reconnaître que Kölisburg a des droits et notamment celui de se défendre. Bien que la majorité des pêcheurs étrangers qui demande une autorisation aux gouvernements de Kölisburg l'obtienne, certains n'ont pas voulu demander cette autorisation qui reviendrait à reconnaître que Kölisburg peut posséder une partie de la Manche-Blanche. Ainsi, lorsqu'un bateau de l'armée de Caratrad et des pêcheurs ont été repérés, les navires de Kölisburg ont prit le large. Il est rapporté par des patrouilleurs que les navires sont loins des côtes et que seul les bateaux de pêches s'aventurent dans la zone économique exclusive mais en des temps si chaotiques pour l'Eurysie, plus rien n'est vrai ni même sûr.

Et vous ne pensez pas que ça pourrait les effrayer?

C'est précisément le but. Les effrayer et les pousser à la guerre. Si ils veulent la guerre, ils n'auront qu'à demander. Si ils veulent la paix, ils n'auront qu'à partir et de toute façon je commence à en avoir marre des gouvernements de Kölisburg qui donne des autorisations à tour de bras. Qu'on les retirent puisque, de toute façon, personne ne se gêne pour venir.

Il y a un bateau là-bas qui s'approche.

Et bien on va leur faire comprendre que les navires militaires ne sont pas les bienvenus. Donnez l'ordre de tirer.

Sur eux?!

Mais non, imbécile! À côté! Je viens de te dire que nous devions les pousser à la guerre!

Je préférais être sûr. ARMEZ.

FEU.

BOUM BOUM.

Parfois, il ne suffit de pas grande chose pour faire comprendre à certaines personnes que tout n'est pas rose et que rien ne vaut la guerre. Pour autant, certains sont un peu "bou-bourse" et peuvent avoir besoin d'éclaircissement sur une situation. Non pas qu'ils soient bêtes ou demeurés, il suffit qu'ils soient un peu perdu sur une situation qu'ils ont mal appréhendés ou sur laquelle ils ne sont pas assez renseignés et tout peut devenir une affaire d'état. Il a suffit de l'assassinat d'un politique dans un certain pays d'Eurasie pour que son frère, assoiffé de vengeance, ne décide de prendre le contrôle de toute la marine du pays en question pour faire assassiner ses adversaires.

Le Chef de la Diplomatie est en relation pour vous mon commandant.

Allo? Monsieur Heidenborg qu'est-ce qu'il vous fallait?

Il fallait que je m'assure que vous ne faisiez pas de bêtises et que vous ne déclenchiez pas une guerre ouverte.

Non tout se passe bien. On tire à côté de navires de la Caratrad qui sont entrain de foncer droit sur les côtes de Kölisburg probablement pour protéger les pêcheurs mais à part ça, tout va bien!

Bien. Donc il ne transporte pas de troupes terrestres?

D'après les patrouilleurs, non. D'après moi je dirai que non plus.

Voilà déjà une bonne nouvelle. Peut-être que ce ne sont pas des barbares assoiffés de guerre finalement, ça nous changerait! Bon. Continuez.

C'est vous le patron. Préparez un nouveau tir.

Reçu.
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Les pêcheurs sylvois et les autorités caratradiennes.

L'activité des pêcheurs sylvois avait été affecté ces derniers temps par les troubles au large de Kolisburg où se faisaient des contrôles de navires par les gardes côtes. La chose était considérée comme purement illégale par le Duché de Sylva de par son absence totale de reconnaissance sur la juridiction imposé par le gouvernement kolisien, incapable d'apporter le moindre argumentaire pour légitimer cette revendication maritime.

S'ils avaient bien un réconfort, c'était dans l'écoute du gouvernement de Caratrad. La chose avait été prise très au sérieux avec des échanges diplomatiques auprès du gouvernement kolisien et l'accompagnement de bâtiments de patrouilles dans les zones de pêche. Les choses n'étaient pas résolues pour autant, sur le court comme sur le long terme, mais l'attention porté par les autorités n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd et les sujets du Duché était reconnaissant pour cela.

Les choses s'étaient fait entendre jusqu'en Sylva, d'abord par l'intermédiaire des proches des pêcheurs, puis du gouvernement suite aux échanges faits avec les services diplomatiques kolisiens. Il y eut un petit buzz sur la question, mêlant l'outrage face à l'attitude douteuse de Kolisburg tant dans ses revendications, méthodes, et ton employé par missive. Caratrad avait à l'inverse une bonne image : allié dans le cadre de l'OND, agissant avec un professionnalisme et une mesure complètement antinomique des méthodes expéditives et improvisées de Kolisburg, et surtout embrassant la cause des pêcheurs et par extension les intérêts de Sylva.

C'était là une excellente publicité pour Caratrad. Si elle était jusque-là resté assez discrète médiatiquement dans le Duché et, pire encore, avait même sa colonie paltoterranne sujette à une rivalité sévère avec les sylvois (héritage de la Pax Caratradica), elle jouissait maintenant d'un regain de popularité. C'était d'ailleurs une situation fort embarrassante pour tous les acteurs ayant jusque-là fait leur pain en crachant sur Caratrad (que ce soit pour se faire une place politiquement ou vendre des livres). Leur public avait fondu comme neige au soleil là où était à son paroxysme lors de l'Okaristan.

C'était également l'occasion de rappeler comment fonctionnaient les pêcheurs sylvois en Caratrad, et notamment sur leurs engagements. Bénéficiant des infrastructures et, comme on le voit là, de la sécurité de Caratrad, les pêcheurs devaient dans la continuité respecter des engagements divers, qu'ils soient légaux (respect des lois de la couronne mais aussi sur la réglementation de la pêche) comme fiscaux.
Il fallait en effet pour les sujets de Sylva s'acquitter d'une taxe sur les produits pêchers, en plus de la location des diverses infrastructures portuaires. C'était évidemment un sujet de plainte jusque-là, les plaisanteries sur l'avarice caratradaise étant nombreuses, mais les derniers déboires mettaient en évidence l'utilité des dispositifs financés par ses coûts. Il va sans dire que les incessantes demandes de remises ou fraudes connaissaient une pause pour le moment, se traduisant par un appréciable regain de liquidité dans ce secteur-là pour Caratrad.
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"Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal."


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Une foule de personnes s'est réunie dans le Royaume de Caratrad dans la capitale dans une manifestation réunissant environ un millier de personnes pour protester contre l'intervention du royaume dans les eaux kolisiennes. Si cette foule dénonce autant la revendication illégale de Kölisburg sur la Manche-Blanche, les manifestants dénonce aussi la pratique "militariste" et "violente" du Royaume en Manche-Blanche pouvant exacerber les tensions. Les manifestants dénonce aussi une tentative d'ingérence et certains parlent même "d'atteinte à la démocratie" puisque le peuple n'a évidemment pas été consulté pour cette opération militaire mais certains jugent que, puisqu'elle vise à défendre les intérêts de sujets de sa majesté, c'est à eux de décider comment cette situation doit être gérée.

INTERVENTION! DE L'ARMÉE! ÉGAL TENSIONS EXACERBÉES! INTERVENTION! DE L'ARMÉE! ÉGAL TENSIONS EXACERBÉES!

En Caratrad, certains sujets de sa majesté n'ont pas toujours été dans le bon sens et on parfois pensé à contre-sens de ce que le gouvernement pouvait dire ou faire. Dans le cas de la Zone Économique Exclusive de Kölisburg, certains étaient déterminés à montrer que s'il faut défendre les intérêts du Royaume, il n'est pas question de s'engager dans une machine infernale qui conduirait le royaume et la Confédération à la guerre. Pour certains, la Confédération n'ayant pas encore réagi à la situation à part en organisant des tirs en direction des navires du royaume, elle faisait passer un message : Je me tais pour mieux me préparer à la guerre et ne pas perdre de temps. En effet, bien que son armée mise sur la quantité et peu sur la qualité, il n'empêche que la Confédération n'inspire pas la confiance en Caratrad. Ainsi, les manifestants plus que révoltés sont surtout inquiets et veulent faire passer ce message à leur gouvernement.

Nous retrouvons notre correspondant dans le Royaume de Caratrad Theo Püfar qui est actuellement présent à la manifestation. Théo, racontez-nous un petit peu comment cette manifestation se déroule, est-ce qu'on recense des violences? Combien de personnes il y a? Que disent les manifestants?

Et bien écoutez ici on ne recense pas encore de violence après la manifestation n'a débuté que depuis 15 minutes mais la manifestation semble surtout être pacifiste et avoir un but simple : Protester contre l'intervention du Royaume sur la Manche-Blanche. En effet, j'ai pu m'entretenir avec des manifestants qui se disent surtout inquiets de la situation et les gens semblent réellement prendre peur mais j'ai pu aussi m'entretenir avec d'autres citoyens qui observent la manifestation et si certains sont d'accord d'autres ont un avis beaucoup plus mitigé et pensent qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Alors la manifestation cependant reste vraiment petite hein puisqu'on recense 1 petit millier de personnes ce qui est déjà important cependant puisque cette manifestation est la première concernant ce sujet et elle se déplace dans la capitale. On a aussi pu entendre certains manifestants parler des violences qui se sont déroulés à Littarg envers des pêcheurs sylvois et des pêcheurs du royaume de Caratrad. Certains dénoncent ces violences mais dénonce aussi le fait que le gouvernement n'est pas encore réagi. Je vous propose d'écouter une manifestante avec qui j'ai pu m'entretenir sur le sujet des violences qui ont été perpétrés dans la confédération je vous laisse avec son témoignage.

C'est vraiment insupportable de voir que notre gouvernement ne réagit pas face à des violences et qu'en plus il se permet d'aller provoquer la confédération alors que nous ne savons rien d'elle et nous ne savons même pas si elle est capable d'entrer en guerre ou pas. C'est absolument scandaleux de voir que notre gouvernement préfère aller protéger les pêcheurs en Manche blanche plutôt que de protéger ses ressortissants qui sont actuellement en danger dans la confédération. En plus, que ce soit le gouvernement ou tout autre aux fonctionnaires du royaume personne n'a réagi et tout le monde semble faire la sourde-oreille. Et le pire, c'est que la confédération ne prend pas contact avec le royaume et le royaume ne prend pas contact avec la confédération à ce sujet et ça c'est absolument scandaleux.

Bon. "Scandaleux". Le terme est évidemment extrêmement fort pour dénoncer la situation qui se produit actuellement que ce soit en manche blanche ou bien dans la confédération même s'il est vrai que des violences perpétré sur des pêcheurs innocents ça reste scandaleux et évidemment condamnable. Mais bon, bien que la situation est empiré à cause de ces violences on ne peut pas dire que la confédération ou même le royaume de Caratrad se prépare vraiment à une guerre entre eux. Entre la confédération qui joue le jeu de l'âge des escalade et tout en marquant son territoire et le royaume qui ne réagit pas, on peut pas dire que les deux soit prêt à entrer en guerre et à sérieusement aller envahir l'autre.

On vous remercie Théo pour ces informations on va continuer de suivre la manifestation de loin et on reviendra vers vous.

Pendant ce temps dans la manifestation...

Il est temps de mettre fin à cette intervention qui nous conduit inévitablement vers la guerre face a la confédération qui décide de ne pas réagir aux provocations et, lorsqu'elle réagit, tire directement en direction des bateaux du royaume. Il est inacceptable de faire face a cette affront en faisant la taupe et en ne réagissant pas mais il est tout autant inacceptable de songer à la guerre et d'intervenir de façon militaire dans la Manche blanche en espérant que la situation va se régler de cette façon ça c'est une confédération qui préfèrent jouer le jeu de la sourde-oreille. On ne connaît pas les intentions de la confédération et notre gouvernement nous pousse à la guerre et à l'exacerbation des tensions. Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement faire ça pendant que des pêcheurs innocents se font massacrer et passer à tabac dans la confédération car c'est à cause de la décision du royaume que les pêcheurs de la confédération sont en colère et qu'ils sont en train de passer à tabac nos compatriotes. Nous devons nous défendre et nous battre pour que cela cesse et que cette situation soit réglé de la manière la plus pacifique possible. Car, sans dialogue, nous fonçons droit vers l'escalade détention et directement vers la gare qui nous conduira tous à une mort certaine tout ça pour une histoire de poisson. Et bien moi, je refuse de dire à mes enfants que je m'en vais faire la guerre pour une histoire de poisson et d'intérêt entre des gouvernements!
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Apports supplémentaires de troupes à destination de Caratrad !

Beaucoup parlent des gesticulations de Kolisburg et s'empressent de scander leurs proses outrées à l'annonce de l'envoi d'une frégate et d'un sous-marin supplémentaire à destination du partenaire de l'OND. Crainte d'augmenter les tensions, dépeuplement des défenses sylvoises alors que se déroule une guerre à sa frontière, le Duché n'abandonne pas pour autant l'opération (se permettant même de rappeler qu'un seul de ses quatre bâtiments restés sur place suffirait à détruire l'intégralité de la "flotte" susceptible de se montrer hostile en Paltoterra).

L'unique ravitailleur sylvois se montra toutefois assez limité pour la multiplication des voyages, obligeant la frégate ducale actuellement en Caratrad à l'accompagner jusqu'à mi-chemin avec Sylva pour rejoindre les renforts supplémentaires et assurer leur approvisionnement sur le reste du chemin, une manœuvre assez douteuse faut-il dire.
Le trajet était par ailleurs assez cocasse, évitant les zones de tension d'Eurysie de l'Ouest en les contournant par l'ouest, l'archipel occupés par Carnavale et le Grand Kah dans l'Océan de l'espérance.

S'ajoutent conséquemment aux forces de Caratrad :
-Une frégate de troisième génération,
-Un sous-marin d'attaque de cinquième génération.

Les forces sylvoises en Caratrad cumulent conséquemment :
-Deux frégates de troisième génération
-Deux sous-marins de cinquième génération
-Un pétrolier ravitailleur de sixième génération
-Un navire cargo de première génération
-Cinq missiles de croisière sol-mer de cinquième génération et dix de sixième
-Deux hélicoptères de transport moyen de cinquième génération.
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KÖLISBURG-CARATRAD : Fonçons-nous droit vers la guerre?

La Confédération de Kölisburg, dirigée par la reine Constanze, est actuellement au cœur d'un conflit maritime avec la Caratrad, son voisin occidental. Le différend entre les deux nations vient d'un contexte dans lequel Kölisburg souhaite affirmer sa position et sa souveraineté. Face à l'embrasement de l'Eurysie et notamment de la région Nord, Kölisburg a ainsi proclamé une zone économique exclusive pour permettre d'établir un espèce de "premier front" en cas de conflit. Si, actuellement, aucun navire de guerre n'a encore franchi ce cordon, les tensions pourraient bien prendre une autre tournure avec l'intervention du Duché de Sylva et de ces pêcheurs qui, eux aussi, revendiquent un droit de pêcher dans les eaux kolisiennes. Proclamation d'une Zone Économique Exclusive. En réponse à la pression croissante pour protéger ses ressources maritimes et soutenir son économie locale de la part des pêcheurs, le Royaume de Caratrad a donc organisé une première intervention non loin du cordon fixé par Kölisburg pour venir escorter les pêcheurs de Caratrad. Pour autant, cela n'a pas découragé la Confédération qui a répondu en renvoyant les pêcheurs en plus d'initier des tirs en direction des bateaux du royaume.

Pour les pêcheurs justement, eux qui ont historiquement pêché dans ces eaux sans restrictions, se retrouvent désormais contraints de quitter la Z.E.E. par les autorités maritimes de Kölisburg. Entre sentiment de menace pour leur production et d'insécurité malgré des autorisations délivrées par les autorités kolisiennes pour des pêcheurs pouvant prouver leur droit à la pêche, cela ne suffit pas pour certains pêcheurs de Caratrad qui, se lançant tout juste dans le domaine, n'obtiennent aucune autorisation de pêche. D'un autre côté, les pêcheurs kolisiens continuent de manifester leur droit de pêche et de revendiquer des ressources qu'ils pensent être des ressources "volées". En effet, dans cette partie de la Manche-Blanche, le type et les espèces de poissons que les pêcheurs viennent à capturer sont quasiment les mêmes. Aussi, la Caratrad bénéficie d'une large façade maritime et s'étendant même au-delà des possibilités pour les pêcheurs kolisiens. Pourtant, les pêcheurs de Caratrad sont toujours venus pêcher en Kölisburg tandis que, les pêcheurs kolisiens, eux, étaient parfois menacés quand ils faisaient de même vers les côtes de la Caratrad.

Cette situation a donc inévitablement mené à une réaction de la part du gouvernement confédéral proclamant ainsi la Z.E.E kolisienne. Sauf que, en matière de diplomatie, le courant ne passe pas. Le Royaume de Caratrad a lui défendu le droit de ses pêcheurs à venir pêcher dans la zone économique exclusive de Kölisburg sans prendre en compte la partie kolisienne. Pour les pêcheurs kolisiens, ça ne passe pas. Pour le chef de la diplomatie d'ailleurs, ça ne passe pas non plus. En effet, l'armée a été mobilisée pour dissuader la marine de Caratrak d'entrer dans la zone économique exclusive kolisienne. Pour le moment, les discussions sont au point mort. La Confédération, elle, continue de proclamer l'importance de la Zone Économique Exclusive pour protéger les intérêts des pêcheurs tandis que les gouvernements nationaux invitent les pêcheurs kolisiens à sérieusement aller pêcher près des côtes du royaume de Caratrad. À ce sujet, le porte-parole du gouvernement de Littarg a d'ailleurs déclaré en Juillet dernier ceci : Que chacun reste chez soi est une possibilité. Cependant, la Caratrad a décidé que les pêcheurs caratradais pouvaient venir pêcher dans la zone économique exclusive de Kölisburg. Donc, si eux peuvent le faire, nous ne tolérerons plus, Z.E.E. ou pas, que les pêcheurs kolisiens soient pris à parti par des pêcheurs de Caratrad. Si ce conflit ne se résout pas de cette façon ou de façon diplomatique, nous inviterons les pêcheurs à prendre les armes s'ils se sentent menacés. Nous ne tolérerons pas que, parce que certains pêcheurs estiment qu'ils ont le droit de voler des ressources en Kölisburg, l'inverse ne puisse pas se produire.

Bien que les pêcheurs caratradais menaçant les pêcheurs kolisiens soient une minorité, le gouvernement n'en a pas discuté tandis que, en Kölisburg, les médias parlent chaque jour des violences qui sont actuellement commises envers les pêcheurs de Caratrad et de Sylva. Nous ne le tolérerons pas et nous ne laisserons pas le diktat des minorités venir entacher les discussions possibles autour du sujet. Pour le Royaume de Caratrad, il est vrai que le gouvernement n'a pas communiqué sur les menaces et intimidations faites par des pêcheurs de Caratrad envers les pêcheurs kolisiens. Cependant, si l'on estime que le nombre de ces faits est inférieur à 200 chaque année, seulement 5 ont été rapportés en 2010. Ainsi, le Royaume de Caratrad ignore peut-être ce qu'il se passe et, ainsi, les services diplomatiques de la Confédération et du Royaume sont peut-être soumis à une mauvaise communication de la part de leurs propres citoyens. Pour l'instant donc, les discussions sont au point mort et les deux camps se font face sans jamais franchir les limites.

Pour autant, dans un contexte explosif en Eurysie, il n'est pas impossible qu'un débordement du conflit puisse survenir. Cependant, autant pour le Royaume de Caratrad, le Duché de Sylva que pour la Confédération Royale de Kölisburg, il semble qu'un engagement dans un conflit ouvert signe aussi l'ouverture de la boîte de Pandore, car le Duché et le Royaume sont membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et, récemment, la Confédération Royale de Kölisburg a adhéré à l'Union Économique Eurysienne qui pourrait bien venir elle aussi se mêler de la situation. Ainsi, un débordement du conflit signerait l'entrée en guerre des deux plus grosses alliances et organisations de l'Eurysie. Un débordement du conflit, bien que possible, semble improbable au vu des conséquences que cela entraînerait autant pour les deux camps que pour l'Eurysie toute entière.
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Confidentiel défense – Marineria Velsniana

Émetteur : Cerveteri001

Destinataire : A tous les supracomitos de la Marineria

Sujet : Déplacement d’affectation



1) Contexte de l’opération

Depuis le déclenchement de la guerre civile, les eaux de la Manche Blanche ont été délaissées par la Marineria, dont la majeure partie des appareils sont à présent dans la zone de commandement maritime de Cerveteri. Cependant, l’évolution de la situation géopolitique ayant cours dans la Manche Blanche a encouragé le commandement naval de la Marineria, dirigé par le Stratège des flottes et Triumvir Matteo DiGrassi, à revoir sa feuille de route et ses priorités. En effet, au regard du contexte politique, à la fois à Achos et par extension sur l’île celtique, et de la situation de plus en plus tendue dans ladite « Zone économique exclusive de Kolisburg », la réunion des Supracomitos a été avancée afin de décider de la tenue des futurs déploiements de la flotte. Sans surprise, il a été décidé que la flotte de la Marienria remonterait dans l’hémisphère nord afin de parer à tout débordement entre les forces déjà en présence dans la zone, à savoir celles du Royaume de Caratrad et de la Confédération de Kolisburg.

2) Déroulement de l’opération

Ce faisant, une majeure partie des forces de la Marineria devrait être sollicitée dans le cadre de ce déplacement dans la zone de commandement maritime de la Manche Blanche. Les vaisseaux de la flotte seraient réaffectés de la base navale de Cerveteri à celle de Strombola jusqu’à nouvel ordre. Il est également possible que les installations secondaires de Velathri puissent être utilisées, mais sous réserve d’un encombrement des cales sèches de Strombola seulement.

Les mouvements en mer se doivent d’être les suivants :
- Maintenir un itinéraire de patrouille à l’ouest et à l’est de l’île celtique avec Strombola pour base, et ainsi diviser la flotte en deux escadrilles. Ces dernières ont l’ordre d’agir avec une certaine coordination, dans le but notamment que l’une puisse pouvoir rejoindre rapidement l’autre en cas d’accrochage ou d’urgence. L’escadrille est (Classis Velsna) sera placée sous le commandement de l’Amiral Mario Gordini tandis que l’escadrille ouest (Classis Umbra) sera sous le contrôle du Contre-Amiral Emilio Costa. Les objectifs de l’opération sont les suivants :
. Proposer une escorte aux pêcheurs sylviens entrant ou quittant la dite « ZEE de Kolisburg ». Proposer aux pêcheurs sylviens un droit de mouillage dans les installations porturaires de Strombola, qui puisse faciliter leurs activités.
. Procéder à la surveillance des côtes de Strombola et de Velathri afin de prévenir toute activité de contrebande du groupe terroriste de l’AIAN.
. Surveillance du flux commercial entre Kolisburg et Achos (observation uniquement, ordre est donné de ne pas approcher les navires civils).
. Couverture et soutien aérien depuis les bases aériennes d’Achosie du nord en cas de besoin ou d’urgence.

Remarques : il est formellement interdit d’effectuer toute intrusion dans des eaux territoriales étrangères, en particulier celles d’Achos, de Caratrad ou de Kolisburg. Toute incursion dans la dite « ZEE » est pour l’instant également exclue et aucune action offensive contre un quelconque acteur de la région ne doit être prise.

En fonction des résultats de l’opération, celle-ci pourrait avoir des suites, aussi le personnel doit se préparer à un stationnement de longue durée à Strombola.

Menaces possibles :
A l’heure actuelle, il semble improbable, compte tenu des itinéraires de patrouille, que les deux flottes rencontrent une opposition quelconque. La ZEE de Kolisburg paraît trop éloignée des zones de patrouille pour qu’une protestation officielle soit émise ou que le commandement naval kolisien émette un avertissement. Le but de l’opération est avant tout de montrer l’attention et l’importance de la présence velsnienne dans les eaux de l’île celtique. Quant à Achos, il est recommandé d’éviter l’approche de ses côtes étant donné la volonté de temporisation des relations diplomatiques initiée par le Triumvir et Stratège Matteo DiGrassi. Une collaboration avec les forces navales du Royaume de Caratrad est recommandée.

La flotte Kolisienne est considérée par notre commandement comme étant de taille égale, sinon similaire, et dotée d'un niveau technologique semblable malgré des exceptions. En théorie, un affrontement pourrait se solder par un statut quo ou une victoire à un prix trop élevé pour être exploitable par la suite, sauf déploiement de stratagèmes précis permettant de briser cet équilibre. Un contact avec un navire kolisien est par conséquent proscrit, sauf dans la mesure où un vaisseau kolisien vient à attaquer un appareil de la Marineria. quel que soit son degré de concentration locale, dépasse largement les forces engagées.

Un affrontement entre navires de surface devrait se faire à notre bénéfice, en revanche, les sous-marins kolisiens sont réputés plus nombreux et peuvent de montrer dangereux. Il paraît évident que nous devrons également nous reposer sur le commandement aérien en cas de complication. Un trop grand éloignement des navires des bases d'Achosie du nord est donc à limiter dans la mesure du possible. Un affrontement aérien se solderait sans doute par une victoire couteuse. Il faut également se garder des risques d'un arsenal de missiles.



Organisation des forces et effectifs déployés :


Commandement maritime a écrit :
Classis Umbra
  • 1 sous-marin d'attaque de 1ère génération
  • 7 patrouilleurs de 1ère génération
  • 1 patrouilleur de 2ème génération
  • 1 patrouilleur de 4ème génération
  • 1 corvette de 1ère génération
  • 1 corvette de 2ème génération
  • 1 frégate de 1ère génération
  • 3 vedettes de 2ème génération
  • 3 vedettes de 3ème génération
  • 1 sous-marin d’attaque 2ème génération
  • 15 avions de chasse de 1ère génération
  • 2 pétroliers-ravitailleurs de 1ère génération
  • 2 dragueurs de mines de 1ère génération

  • Classis Velsna
  • 7 patrouilleurs de 1ère génération
  • 1 patrouilleur de 2ème génération
  • 1 patrouilleur de 4ème génération
  • 1 corvette de 3ème génération
  • 1 frégate de 2ère génération
  • 3 vedettes de 2ème génération
  • 3 vedettes de 3ème génération
  • 1 sous-marin d’attaque 1ère génération
  • 18 avions de chasse de 3ème génération
  • 2 pétroliers-ravitailleurs de 3ère génération
  • 2 dragueurs de mines de 1ère génération

  • Le reste des effectifs de la Marineria reste en réserve dans les installations portuaires d’Achosie du nord, y compris un porte-hélicoptère. Plusieurs vedettes et vaisseaux de soutien font la liaison entre les deux flottes.

Forces terrestres embarquées de Cerveteri à Strombola:
Afin de parer à toute éventualité, le Triumvir DiGrassi engage dans cette opération un nombre inconnus de troupes terrestres qui restera en garnison dans la cité de Strombola le temps de l’opération.


Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées


Logistique et ravitaillement:

En théorie, les deux flottes disposent de capacités de ravitaillement acceptables en cas d'impossibilité de retour à la base. Il est cependant recommandé de garder un contact constant avec Strombola, ces réserves n'étant pas illimitées.
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CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

L'Organisation des Nations Démocratiques entre capacités et manquements : la complémentarité et l'interopérabilité comme seule option


Octobre 2013 - Matilda Nilsson


Au 1er janvier 2013, les forces navales de l'Organisation des Nations Démocratiques ne comptaient aucun porte-avions. Si l'on exclu Zélandia (non membre du Conseil Militaire), elles ne comptaient que deux porte-hélicoptères, dont un seul faravien, était opérationnel mais isolé entre la Mer Blême et l'Océan des Perles. Au 1er octobre de la même année, après le blocus onédien sur les forces loduariennes à Zladingrad, les forces (aéro)navales de l'OND comptaient 2 porte-avions, le TMS Tanskæ pour Tanska, et le HMS Illustrious caratradais auquel s'ajoutera bientôt le futur porte-avions sylvois. Toujours hors Zélandia, 3 porte-hélicoptères sont en servie et leur nombre atteindra prochainement 6, chaque membre en disposant d'un. Les bâtiments amphibies, eux au nombre de 5 sont désormais 6 et bientôt 7.

En ne prenant ainsi en compte que les capacités de projection aéronavales et amphibies, l'année 2013 marque un véritable tournant pour les marines onédiennes et pour l'organisation en elle-même. Le déploiement de l'Illustrious Carrier Strike Group (CSG 105) et du Groupe Aéronavale Tanskae (CSG 106) au mois de juillet en Manche Blanche, accompagné de nombreux navires de surface, de plus d'une centaine d'aéronefs embarqués et au sol, de plusieurs sous-marins témoignent de l'ambition et des capacités conjointes des forces alliés. La crise translave qui s'est transformée en crise OND-Loduarie, transposant un conflit localisé (eurysie orientale et Mer Blême) en conflit intercontinental témoigne de la nécessite de faire face à plusieurs crises simultanées pour l'OND. Plus tôt, la simultanéité des tensions frontalières teylo-loduariennes et l'irruption du conflit en Communaterra n'a fait que souligner cette simultanéité des crises. Cela renforce aussi l'importance de la coopération et du combat collectif qui s'est caractérisée, au-delà des opérations et exercices conjoints, par l'adoption, le 26 avril dernier, du Commandement Intégré du Conseil Militaire.

Alors que l'OND a considérablement développé ses capacités navales par la constitution de ces deux groupes aéronavales (GAN), ces éléments ne doivent pas illustrer des limites visibles dans le dispositif de l'alliance. Si le GAN joue ainsi un rôle essentiel dans le renforcement et dans la crédibilité intrinsèque de l'alliance, dans la dissuasion d'adversaire potentielle et dans la capacité de projection, il n'est qu'un élément dans une véritable toile qui compte encore certains trous, parfois importants.


Les forces terrestres : situations géographiques différenciées

Les Forces terrestres sont-elles toujours le "parent pauvre" des armées du Conseil Militaire ? Les Chiffres de l'institut de Førdeild semblent en témoigner autrement. Au 1er octobre, les forces terrestres combinées comprenaient plus de 1 000 blindés de transports, presque autant de véhicules de combat d'infanteries, 400 chars de combats et chars légers, et quelques milliers d'autres véhicules et de pièces d'artillerie. Pour autant, la situation est géographiquement très variée.

En Eurysie, les Forces terrestres onédiennes présentes sur place sont sans commune mesure face à leur rival loduarien et surclassent tout autre pays et même les forces terrestres combinées de l'UEE d'une part ou encore du Liberalintern ou de l'ONC d'autre part (d'un point de vue purement théorique). Si la Loduarie communsite réalise bien des exercices à la frontière, les discussions au siège de Manticore devraient aboutir à des exercices conséquents aussi de la part des alliés principalement en Teyla et démontrer les capacités de défense et de résilience. Cependant, même au sein des pays eurysiens, les disparités sont importantes. Si Caratrad dispose du premier parc blindé de l'alliance en Eurysie, devant Tanska et Teyla, ses capacités logistiques sont elles bien inférieures à la fédération tandis que le Royaume, bien que disposant d'un important parc de chars de combat principalement pour faire face à la Loduarie, les capacités de supports des forces armées teylaises pourraient rapidement être sous perfusion tanskienne tant les capacités de déminage, de réparation et de franchissements sont actuellement restreintes. Teyla dispose aussi d'un important parc d'artillerie largement supérieur à la sous-dotation chronique des forces tanskiennes et caratradiennes. A titre de comparaison, Teyla dispose de davantage de canons automoteurs que Caratrad n'a d'artillerie et les canons tractés tanskiens n'équivalent qu'au tiers de leurs collègues teylais.

Pour autant, combinées, les trois pays eurysiens disposent d'un modèle d'armée terrestre imposant, renforcé par les réservistes tanskiens et potentiellement teylais, et disposant d'une logistique solide, bien au-delà des capacités théoriques loduariennes. Mais la situation eurysienne, que l'on peut donc considérer comme convenable sur le plan terrestre repose néanmoins sur l'actuelle nécessité de l'interopérabilité dès lors que l'on imagine des scénarios dépassant les escarmouches ou nécessitant de la manœuvre et de la masse.

A cela s'ajoute un autre élément : la dispersion des forces caratradiennes et tanskiennes. Certes, pour les deux nations, l'écrasante majorité des forces armées et du parc blindé est situé en métropole, mais la répartition géographique de leurs territoires obligent quand même à des présences sur d'autres continents et donc à une certaine forme de dispersion. Ce point permet d'évoquer un autre point, la situation sur les autres continents.

Longtemps accablé par le poids de sa taille, les forces impériales nordistes connaissent, depuis le début de l'année, un véritable renouveau logistique : doublement du parc des camions et des équipements de transmission, pour ce qui reste la première armée de l'alliance en nombre. Pière angulaire de la défense des territoires onédien en Aleucie, les forces impériales ont aussi entamées la modernisation d'un parc d'artillerie vaste mais vieillissant tandis que les capacités logistiques, légèrement améliorées, reste en deçà de la taille nécessaire aux forces impériales. Pour autant, sur son territoire national, l'Empire ne fait pas face aux même menace que Teyla ou Tanska et dispose donc d'une nécessité moindre d'assurer directement sa défense aux frontières.

Au Paltoterra, le Duché de Sylva a mis fin à son sous-investissement, pour ne pas dire sa quasi-absence d'investissement, dans les forces terrestres et en particulier dans le combat d'infanterie. Principalement concentrées en direction de Communaterra, les forces sylvoises restent centrées sur des tactiques dites de moindre intensité, bien loin des plaines eurysiennes. Alors que la présence du 1er bataillon du 75e régiment à pieds tanskiens semble se pérenniser sur le continent, Sylva a aussi la tâche singulière d'être, en plus de leurs métropoles, la gardiennes des territoires ultra-marins caratradais en Paltoterra. Très faiblement peuplés, bien loin de leurs équivalents tanskiens en Aleucie ou Caratradais dans l'Isthme, Carreg Deheubarth et ses 35 000 habitants n'ont qu'une garnison limitée et une faible présence aérienne tanskienne.

En Afarée, la situation est toute autre. Pilier aérien de l'alliance, Faravan ne dispose pas d'une armée de terre au-delà de sa division aéroportée pouvant couvrir l'immensité de son territoire. Evoquée dans des discussions interalliés, la possibilité d'ouvrir des bases onédiennes avec contingent terrestre en Faravan ne s'est toujours pas réalisé et semble aujourd'hui rester lettre morte.

Enfin, la situation dans les autres territoires ultra-marins caratradais, seul pays présent au Nazum, est là aussi très faible mais ne présente pas pour autant un réel danger pour les citoyens y résidant.

Dans l'ensemble, on l'a vu, le dispositif terrestre onédien est véritablement euryso-centré. Mais plus que ça, il est encore très nationalisé. A l'exception du bataillon tanskien en Sylva et des discussions sur un déploiement nordiste en Eurysie, on ne compte guère de bases onédienne dans les territoires alliés. Plus que tout, la défense des pays en cas d'agression repose donc avant tout sur une réaction rapide et sur les capacités d'interopérabilité des forces alliées, principalement permit par la voie aérienne et navale.


L'espace aérien : entre croissance capacitaire et faiblesse stratégique

Les forces aériennes de l'OND ont connu une croissance forte au cours de l'année 2013, principalement dans le domaine de la chasse aérienne. Si Faravan reste la première force aérienne avec près de 90 appareils en service avec un nombre quasiment équivalent d'avions multirôles Saeqeh et de chasseurs Azarakhsh, l'augmentation est conséquente pour Tanska, Teyla ou encore Caratrad. Néanmoins, à l'inverse du dispositif terrestre, les capacités aériennes de l'OND reste relativement restreinte comparés à d'autres nations et organisation internationales, y compris en raisonnant de façon continentale comme nous l'avons fait.

La seconde particularité des forces aériennes de l'OND, principalement en Eurysie, est la dépendance aux partenaires pour la détection aérienne avancée. Si les forces terrestres disposent de radars, les capacités de détection en l'air sont limitées à seulement 5 avions AWACS, 3 pour Sylva et 2 pour Faravan. Cette dépendance a entraîner, dans l'urgence, la demande des pays eurysiens de déployer un AWACS sylvois en Eurysie dans le cadre de la crise frontalière entre Teyla et la Loduarie, appareil toujours déployé à ce jour en Eurysie. Du côté des capacités dites stratégiques, de frappes en profondeurs, si les forces aériennes disposent de missiles de croisière, les bombardiers stratégiques et furtifs manquent à l'appel, la encore en Eurysie. La dotation récente de l'empire du nord (auprès de Faravan), de 5 bombardiers stratégiques renforce largement leur position en Aleucie tandis que Sylva dispose désormais d'une capacité de frappe furtive via ses bombardiers. Pour les trois pays eurysiens du Conseil Militaire, ses capacités sont absentes.

Certes, du côté tanskien, le Centre Aérospatial d'Akrak (en Aleucie), travaille actuellement sur un projet de bombardier furtif confirmé par le gouvernement, mais le passage de commande et la livraison des appareils n'est pas encore prévu. Le ministère de la défense nationale a toutefois affirmé qu'une commande serait passée "avant la fin de l'année" pour des capacités furtives.

A l'inverse, les capacités, là encore stratégique, de projection aérienne sont désormais considérables. Plus de 80 appareils de transports et une cinquantaine d'avions ravitailleurs (sans comprendre la flotte d'hélicoptère de transport lourd), correctement répartis entre les continents et les pays (à l'exception de Teyla ne disposant d'aucune capacité de transport aérien) consolide ainsi un pilier de l'alliance et un élément crucial : la possibilité de réaction entre partenaires et la projection logistique. S'ajoutant à la naissance des GAN, l'alliance confirme sa capacité aérienne, certes encore restreinte numériquement, mais largement capable d'intervenir sur et en dehors des territoires nationaux malgré quelques limites capacitaires. Notons par ailleurs que les limites numériques sont partiellement complétées, principalement pour Teyla, par l'importance des forces de défense anti-ariennes.


L'espace : nouvelles ambitions de l'OND

Le 11 juillet 2013, après Sylva, après Faravan, Tanska envoyait un satellite d'observation dans l'espace. Curieusement placé sur une orbite polaire, celui-ci relèverait en réalité avant tout des forces armées plus que de la recherche scientifique. Les discussions bilatérales et multilatérales sur le spatial ont eu lieu entre plusieurs pays. De l'annexe 1 des Traités de Norja entre Caratrad et Tanska établissant un commandement spatial conjoint (article 3), une coopération industrielle et technique sur l'ensemble du domaine spatial (article 4) ou encore des coopérations en matière d'exploration en passant par les discussions tansko-faraviennes, sylvo-teylaises et sylvo-faraviennes, l'espace est attractif.

Si l'annexe 1 "De la coopération spatiale", fait office de sel véritable traité en matière de coopération spatial, l'alliance manque elle cruellement d'un cadre de discussion sur ces questions. Un autre témoignage provient de l'organisation elle-même. Instance de réfelxion sur l'interopérabilité, instance de réflexion sur les droits de la mer, commandement intégré du Conseil Militaire, Initiative de Partage du Renseignement, Instance de Réflexion Economique Multilatérale, tous autant qu'ils sont, ces cercles de réflexion stratégiques entre pays membres (dont certains semblent au point mort) n'abordent aucunement la question spatiale. Le manque semble important alors même que, comme évoqué, les questions spatiales semblent attirer à la fois économiquement, politiquement et stratégiquement et que des discussions et coopérations ont même déjà pris formes.

Plus que jamais, il parait désormais important pour l'OND de se doter d'un cadre de réflexion et de coopération sur les questions spatiales en tant qu'organisation, et non plus seulement via des coopérations bilatérales qui devront elles évidemment se poursuivre et en aucun cas disparaître. Mais une telle coopération devra nécessairement aborder des questions essentielles. L'organisation devra-t-elle discuter dans son cadre général, et donc sans doute traiter des questions spatiales d'un point de vue industriel, scientifique, économique en particulier dans les domaines de la communications, ou bien aussi discuter dans le cadre plus fermé du Conseil Militaire et dès lors aborder des questions de défense pouvant aller jusqu'au pointilleux et sensible point des partages de communications satellites et d'imagerie. En somme, alors que l'alliance semble considérablement avancer sur les aspects militires "classiques" (sol, mer, air), ce qui lui manque c'est sans doute une véritable politique spatiale globale, espace crucial de sécurité et de prospérité, mais aussi facteur d'opportunités nouvelles et de risques et de menaces naissantes pouvant devenir une cible hautement prioritaire pour des adversaires potentiels.

Plus qu'un simple espace, qu'un simple label, l'espace doit devenir, pour l'OND, un milieu d'opérations comme le sont d'autres milieux, et donc passer par une intégration et une interopérabilité des moyens spatiaux tout en évitant les concurrences entre industriels du fait de la multiplicité des entreprises ou même tout simplement des sites de lancements.
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Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


L'Agenda onédien. Madeleine Skolgund, secrétaire générale de l'Organisation des Nations Démocratiques pourrait prochainement faire circuler un projet détaillé d'agenda stratégique pour l'organisation, avec le soutien de l'administration tanskienne. Si vous n'avez rien compris à ce que cela signifie, soyez les bienvenus, lecteurs, lectrices à vos cafés, ils vous seront nécessaires.


MADELEINE SKOLGUND VEUT RENFORCER LA COLONNE VERTEBRALE DE L'ORGANISATION DES NATIONS DEMOCRATIQUES

Une histoire en trois axes. Sur la base de discussions ayant cours au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques et avec le support du secrétariat général et d'une partie de l'administration tanskienne, Madeleine Skoglund ferait prochainement circuler un projet d'agenda détaillé pour l'OND, "l'Agenda Stratégique 2020" orienté autour de trois axes tenant à coeur à différents états : une organisation libre et démocratique ; une organisation forte ; une organisation prospère.

Qu'est ce que ça veut dire ? Chers lectrices et lecteurs, vous n'avez sans doute pas compris grand chose à ce que cela veut dire. C'est normal, c'est l'OND, mais on vous explique. L'objectif d'un tel texte serait de fixer un axe énonçant principes et mesures devant guider l'action de l'OND pour les six prochaines années, le tout en graissant la patte de chacun des Etats membres.

Libre et démocratique. Ce devrait être le premier et principal point du document. "Nous renforcerons notre résilience démocratique, en protégeant les citoyens, la liberté des médias, en luttant contre les ingérences étrangères et la déstabilisation", voilà comment devrait commencer le premier axe du document. Ouvertement inspiré des crises politiques qu'à traverser l'OND, il viserait à toucher avant tout aux aspects idéologiques des Etats membres.

La question de la justice. Malgré les demandes "répétées" de l'administration tanskienne, et en particulier du ministre de la justice à l'aile gauche de la majorité gouvernementale, La Secrétaire Générale de l'OND aurait décidé de ne pas retenir la question de la justice réhabilitative. La raison ? Une telle tournure de phrase risquerait de "grandement irrité" certains dirigeants politiques onédiens chez qui la peine capitale est encore pratiquée. D'après une source proche du dossier, bien que Tanska tenait à faire figurer cela dans le processus initial, l'entourage de Skolgund a réussi à convaincre les conseillers politiques de Jaka Lakkas qu'une telle tournure risquerait de provoquer un refus catégorique des nordistes de valider l'Agenda.

Une organisation forte. Le second axe viserait à affirmer le rôle d'acteur stratégique global de l'OND. "il faut sortir de l'ombre de l'ONC et devenir une troisième voie affermie" nous textait un proche de Skolgund ayant pris part à la formulation de cet axe. Au cœur de celui-ci trônerait ainsi la question du Commandement Unifié et de son intérêt accru tout en cherchant à "limiter au maximum" les références à l'Eurysie et à la Manche Blanche. Un proche collaborateur de Mar Loftsson, ministre tanskien des Affaires étrangères nous a indiqué, autour d'un café pris à Manticore, que l'orientation prise serait de favoriser Sylva, Faravan et l'Empire du Nord qui ont "peut-être trop entendus parler des problèmes en Manche Blanche et qui risquerait de voir l'OND comme l'organisation de la Manche Blanche". En d'autres termes, en accent les questions sécuritaires sur le commandement, la crise communaterranne ou Translave et d'autres questions sécuritaires, la proposition permettrait de sortir de l'omniprésence, que le conseiller estimait néanmoins "justifiée" de la Manche Blanche dans les affaires onédiennes.

Quid de l'industrie ? Ce même axe devrait aussi aborder la question de la défense au sens plus large. Serait ainsi repris la question du bouclier anti-balistique, de la coopération dans l'espace de la défense (en évitant soigneusement le mot militarisation) et en reprenant "possiblement" quelques éléments de langage issus des traités de Norja entre Caratrad et Tanska. L'objectif ici serait de parvenir, en plus de l'Agenda Stratégique, à la présentation, au printemps 2014, par Tanska d'un document clair sur la coopération spatiale, négocié avec les partenaires et qui ferait office d'annexe aux traités fondateurs de l'OND. D'après le directeur de l'ASTRE (Agence Spatiale Tanskienne pour la Recherche et l'Exploration), l'objectif serait ainsi de "parvenir à une coopération spatiale globale à l'échelle de l'OND, pour venir apporter une base solide aux discussions bilatérales entre Tanska et Caratrad, Sylva et Teyla, Sylva et Faravan, Faravan et Teyla, Empire du Nord et Sylva, etc.". Pour accrocher l'accord de certains Etats, Tanska pourrait renoncer à quelques investissements dans ses propres infrastructures spatiales, au profit de Faravan ou d'un centre de recherche dans l'Empire du Nord par exemple.

Une Organisation propsère. Le dernier point, et sans doute le plus sensible. Il devrait mettre l'accent sur la compétitivité et sur l'industrie en particulier sur l'innovation et les secteurs énergétiques. Santé, 3G/4G, semiconducteurs devraient être au centre du document. L'idée, d'après un membre du bureau de Skolgund, serait de de faire figurer des idées émises par les états membres dans leur ensemble pour donner une forme de colonne vertébrale sur les années à venir. La difficulté selon ce même informateur ? Ne pas donner l'impression que l'Agenda Stratégique viendrait couper l'herbe sous le pied aux propositions nordistes en matière d'économie. "Au contraire, il s'agit d'inscrire leur proposition dans une vision à long terme, un objectif pour l'OND"

L'inconnu de l'extérieur marque par son absence. Dans les documents consultés par Playkirja et le Norjien, il n'est pas fait mention des relations avec d'autres organisations telles que l'ONC, le Liberalintern dont on sait pourtant que des discussions sont en cours, l'UEE, ou encore les nouvelles Union Internationale du Communisme et du Socialisme et Alliance pour la Sécurité Economique Aleucienne. Si l'avant dernière devrait recevoir un accueil mitigé par les membres, car organisée par la Loduarie, l'ASEA pourrait être bien vu de l'Empire du Nord ou encore de Teyla. L'Agenda devrait être présenté au Conseil Général avant le début de l'année 2024.


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Accrochage musclé entre Sylva et la Loduarie ! Le Duché envoie préventivement des renforts vers Caratrad !

Beaucoup de matériel avait déjà été transféré en Caratrad, mais les récents évènements exigeaient une préparation plus aboutie. La Loduarie Communiste venait d'attaquer un convoi sylvois et d'en payer les frais, chose qui impacterait le prestige du Croiseur Amiral bien trop habitué à ce genre de déconvenues. Il fallait conséquemment s'attendre à une réponse loduarienne dans le seul langage connu : celui des armes. C'est pour cette raison que le Duché appliqua finalement la mobilisation planifiée de son matériel pour en transférer davantage en Caratrad. Seront notamment envoyés le porte-hélicoptère, le transport de chaland de débarquement et deux frégates, en plus de toutes les troupes à bord qui, en incluant ce qui était déjà là-bas, faisait un bon total de :

-2 frégates de cinquième génération
-2 frégates de troisième génération
-2 sous-marins de cinquième génération
-1 pétrolier ravitailleur de sixième génération
-1 navire cargo de première génération
-5 missiles de croisière sol-mer de cinquième génération et 10 de sixième
-1 porte-hélicoptère de sixième génération
-1 transporteur de chalands de débarquement de sixième génération et ses 4 chalands
-14 hélicoptères de transport moyen de cinquième génération.
-10 hélicoptères de transport lourd de troisième génération
-10 hélicoptères d'attaque de deuxième génération
-10 hélicoptères légers polyvalents de quatrième génération
-5 Lance-roquettes multiples de deuxième génération
-5 Canons automoteurs de quatrième génération,
-10 Canons tractés de cinquième génération
-5 Canons antiaérien mobiles de cinquième génération
-10 Véhicules blindés légers de sixième génération
-10 Transports de troupes blindés de sixième génération
-10 Véhicules de combat d'infanterie de cinquième génération
-10 Char d'assaut de première génération
-15 Camions de transport de quatrième génération
-5 Camions citernes de troisième génération
-10 Véhicules radio de sixième génération
-5 Véhicules radar de cinquième génération
-Armes légères d'infanterie de cinquième génération
-Lance-missiles antichar de deuxième génération

Et bien évidemment assez d'hommes armés pour tout ce beau monde.

Et bis repetita, le ravitailleur étant en Caratrad, le convoi sera rejoint à mi-chemin. Plus précisément, les navires partant de Sylva passeront à l'est de l'Alguarena puis à l'ouest des îles carnavalaise et kah-tanaise dans l'océan pour rejoindre le ravitailleur, lui escorté par une des frégates et un sous-marin en Caratrad. Le convoi terminera ensuite son trajet en passant par le nord des îles, soit en sens inverse de ce qu'aura fait le ravitailleur pour les rallier depuis l'Eurysie.
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Musée et artistes,
Bryngaerdinas Pil, Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware.

De la part de Son Excellence directrice du Musée beaux-arts,
Evelyne Doliot,
15 Avenue De Tour,
Manticore, Royaume de Teyla.



Monsieur,

Permettez-moi de vous exprimer l'honneur qui m'est fait de vous contacter en tant que directrice du Musée des Beaux-Arts de Manticore, un établissement placé sous le patronage de la famille royale et de la Couronne du Royaume de Teyla. Je vous prie donc de bien vouloir comprendre qu'à travers cette commande, il s'agit d'une demande émanant de Sa Majesté Catherine III. En outre, notre musée a l'honneur et le privilège de collaborer avec la famille royale pour promouvoir le patrimoine artistique et culturel du Royaume de Teyla. Sa Majesté Catherine III a exprimé un vif intérêt pour l'acquisition d'œuvres d'art représentant le blason royal et divers écussons, dont un qui représenterait le Ministère des Affaires Étrangères et le second le Ministère de la Défense et des Armées.

Nous souhaiterions commander des œuvres d'art dont nous avons précisé le contenu précédemment auprès de vous. Nous connaissons votre expertise, votre professionnalisme dans lequel nous avons entièrement confiance et qui, je sais, ravira Sa Majesté et les visiteurs. Nous serions honorés de pouvoir collaborer avec vous pour sélectionner et acquérir les pièces qui seront dignes de figurer dans notre collection royale. Le Royaume de Teyla est prêt à faire une commande de vingt et un mille unités internationale.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer de ma sincère salutation et de ma haute considération.

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L'opération au Valkoïnenland, ou comment voler un combat honorable pour son propre profit.

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Des véhicules blindés Tanskiens en opération sur le territoire Tanskien, image d'illustration.

Un tel coup était prévisible, venant de la part de pays membres de l'OND. Après tout, ne se prétendent-ils pas les défenseurs du camp "démocratique" et "libre" ? Comment ces valeurs là, ô combien incarnés par 3 pays, ne pourraient pas justifier une invasion d'un pays tiers ?
Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?
Et oui, un relent d'impérialisme pur nous arrive au nez. Le même que lors des précédentes interventions de l'OND, au Prodnov comme au Kronos, qui ont eu des conséquences finalement dramatiques et vaines, pour rappel. À savoir, une guerre fratricide au Prodnov, et une catastrophe humanitaire sans précédent au Kronos.
Mais pourquoi donc des pays membres de l'OND, en l'occurrence notre voisin direct Teylais, notre opposant international auto-proclamé Tanskien et le timide Royaume de Caratrad, ont initié une opération d'invasion de la région du Hvítneslånd du Valkoïnenland ?
Voici donc un peu de contexte : il y a un peu moins de deux ans, le Valkoïnenland tombe dans une guerre civile, et le Hvítneslånd, contrôlé par des milices facistes, déclarent son indépendance, non reconnue par le Valkoïnenland, ce qui fait, légalement, du Hvítneslånd un territoire toujours sous souveraineté du Valkoïnenland.
Le temps passe jusqu'au premier janvier, ou les 3 états de l'OND, cités au dessus, décident d'envahir le Hvítneslånd pour résoudre ce problème de facisme, sans demander l'avis à personne, agissant de leur propre fait et négligeant totalement la souveraineté du Valkoïnenland, pourtant possesseur légitime du Hvítneslånd.
Si il est certain que le combat contre le facisme est une bonne chose, et qu'il ne doit pas s'arrêter, il y a des règles tacites. Car l'opinion publique et notre pays ne reproche pas à l'OND ce combat là, mais bien l'impérialisme qui en découle.
Car pénétrer militairement un territoire souverain sans son autorisation, c'est une invasion, et également un acte d'impérialisme. Et que récupérer le combat des autres pour son profit personnel, c'est également un acte d'impérialisme. Car ne nous méprenons pas. Que les pays ayant attaqué le Hvítneslånd combattent le facisme chez eux, ou chez leur allié, cela sera une bonne chose. Mais qu'ils le fassent à la place de ceux qui ont une légitimité à le faire, et ça devient de la récupération.
Soyons lucides. Teyla, Tanska et Caratrad n'attaquent pas par bonté d'âme, ils ont un projet plus grand derrière cette action. À savoir renforcer leur puissance, leur hégémonie, et leur gloire. Le facisme au Hvítneslånd n'est qu'une excuse pour ces pays là, ne nous méprenons pas.
En attaquant le Hvítneslånd, ces pays révèlent au grand jour leur impérialisme, menacent la stabilité de la région, et se servent de leurs voisins pour leur profit personnel. Soit, en résumé, exactement les arguments qui furent utilisés à tord et à travers à l'encontre de notre pays lors de nos interventions militaires à travers le monde, comme en Okaristan ou en Translavya. En agissant au Hvítneslånd, ces pays révèlent un visage que notre pays n'a cessé de décrire, et font preuve en même temps d'une hypocrisie des plus grandes.
Une chose est sûre : l'OND n'est plus aussi inoffensive qu'on le pensait auparavant.
2400
L'ambiance sur le pont du TMS Faðir Lýðræðislegra Gilda était redevenue calme, froide. On ne parlait pas. Un simple son permanent émanant du radar indiquait que les 2 objets balistiques poursuivaient leurs trajectoires. L'interception avait échoue. Le commandant s'y attendait, il était tout de même déçu. Les lumières rouges s'éteignirent. Tous enlevèrent leurs leurs lunettes. Le destroyer retrouva son allure normale, les communications redevinrent habituelles. Tout cela n'avait duré qu'une poignée de secondes, une minute tout au plus. De l'extérieur, rien ne laissait ressortir une activité récente et encore moins une action militaire. L'allure n'avait pas changé, pas plus que la trajectoire. A quelques dizaines de nautiques deux frégates prenaient la mer tandis que le commandement décrétait un exercice de réaction rapide.

Dans quelques minutes ou quelques heures la Rimaurie puis le monde découvriraient une nouvelle frappe balistique. Cela rappelait Port-Hafen mais c'était désormais en Manche Blanche. Sur le pont, plusieurs officiers avaient en tête Rosborg-Skaudme. La population pourrait aisément faire le rapprochement. Il n'y avait que 1000 kilomètres de distance avec la Rimaurie après tout. Mais la n'était pas l'œuvre de la Listonie. Une dictature coloniale n'attaquerait pas un Etat fasciste comme cela. Non, l'oeuvre ne pouvait être que Loduarienne, elle est forcément loduarienne. Ou bien, ou bien un sous-marin rebelle d'un pays avait tiré sue un Etat fasciste. De la surprise au réelle il n'y avait qu'un pas. La Rimaurie navait pas que des amis et un équipage pouvait aisément rompre les communications. Une missive cryptée partie pour Norja. Et la vie reprit son cours usuellement, les patrouilles aussi. Hormis sur le pont, le reste de l'équipage avait entendu ou senti le départ de missiles ainsi que l'alerte des postes de combats. Puis plus rien. Le commandement émit un simple message pour signaler un exercice surprise du commandement et la bonne réaction de son équipage. L'ordre venait d'en haut, il était trop tôt pour en parler.

Quelques minutes plus tard à Bryngaerdinas Pil, Willem Leppälä, Ambassadeur de la République Fédérale en Caratrad transmis une simple notice papier qui tenait en quelques mots à l'attaché défense de l'ambassade en contact direct avec le Haut Commandement de Sa Majesté.

Des missiles balistiques ont touchés la Rimaurie il y a peu. Un destroyer tanskien a échoué dans sa tentative d'interception. La trajectoire laisse supposer un tir à proximité de vos côtes. Vraisemblablement un sous-marin. La Rimaurie s'estimait menacée par nous, le Pharois et la Loduarie. Nous avons éliminés les deux premières options. Dernière option justifiant un tir sans guerre déclarée : il s'agit d'un sous-marin "rogue" et donc hors de contrôle.
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CSN 46
4 janvier 2014
SECRET FEDERAL

NOTE PAR LE DIRECTEUR GENERAL
pour le
CONSEIL DE SECURITE NATIONAL n°46
sur le
PLAN D'ACTION DE TANSKA A L'EGARD DU HVITENSLAND


.....Conformément à la demande de la Première ministre, le rapport ci-joint sur le sujet, préparé par le personnel du CSN, est soumis à l'examen du Conseil de Sécurité National le samedi 4 janvier 2014. Il est recommandé que, si ce rapport est adopté, il soit soumis au Congrès Fédéral en Commission restreinte de la défense nationale pour examen avec la recommandation qu'il approuve les conclusions contenues dans le rapport ci-joint et ordonne leur mise en oeuvre par tous les départements et agences exécutifs du gouvernement fédéral tanskien.

Trond Nordland,
Directeur Général du Service Permanent d'Intelligence Extérieure


cc: la ministre de la Défense nationale
le Chef d'Etat-Major des Armées
l'ambassadeur permanent auprès du Conseil Militaire de l'OND


CSN 46
SECRET FEDERAL



RAPPORT DU CONSEIL DE SECURITE NATIONAL
sur le
PLAN D'ACTION DE TANSKA A L'EGARD DU HVITENSLAND
Note diffusée à Caratrad et Teyla


LE PROBLEME

.....1. Pour déterminer quel plan d'action Tanska adopterait à l'égard du Hvitensland pour promouvoir les intérêts nationaux de la République Fédérale et de ses Alliées.

ANALYSE

.....2. Le plan d'action de Tanska au Hvitensland est mené conformément aux engagements de la République Fédérale de Tanska du 23 juillet 2012 dans le cadre du Code Humanitaire. La loi n°1201 du 23 juillet 2012 instaurant le Code Humanitaire dispose le gouvernement de la République Fédérale à ce que son action "accorde la primauté à la protection des populations civiles dans et en dehors des frontières de Tanska" (1). Cette loi indiquait déjà que la détérioration de la situation politique régionale augmentait le risque de résurgences de conflits locaux disposant ainsi le gouvernement à s'y préparer et justifiant l'instauration du cadre légal permettant cette préparation.

.....3. Une précédente intervention humanitaire réalisée au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques, déclenchée le 28 juin 2012, autour de la ville portuaire de Kønstantinopolis instaure un précédent dans l'assistance humanitaire portée par Tanska et ses partenaires auprès de populations civiles locales. Celle-ci avait permit de rétablir la sécurité des habitants avant de laisser les forces gouvernementales du Valkoïnenland assurer la défense de la ville. Défense qui a ensuite faillit avant la proclamation du Hvitnesland officialisée le 5 septembre 2012 marquant l'échec des forces gouvernementales Ces dernières n'ont pas depuis réussi à reprendre les principales villes sous occupation fascistes aux forces du Hvitnesland.

.....3. L'objectif politique de la République Fédérale de Tanska au Hvitensland est de ramener un Etat de droit et une protection des Droits humains suffisante auprès des populations civiles tout en instaurant un cadre permettant d'assurer le maintien de ces conditions, le tout en accord avec la législation fédérale tanskienne.

.....4. Tanska a fortement soutenu cet objectif politique. Si l'action présente de la coalition tripartite menée avec Teyla et Caratrad peut atteindre cet objectif politique sans risque substantiel de guerre avec Kölisburg ou le Valkoïnenand, il serait de l'intérêt national de promovoir cette action jusqu'à sa conclusion. Il ne serait cependant pas dans l'intérêt national d'entreprendre de maintenir ce haut degré d'objectif politique si il venait à comporter un risque substantiel de guerre avec Kölisburg ou le Vakloïnenland. En outre, il est aussi de l'intérêt national d'assurer le soutien de l'opinion publique tanskienne tel qu'ennoncer dans la loi n°1201 du 21 juillet 2012. Il ne serait pas non plus de notre intérêt national d'aller à l'encontre des opinions publiques et gouvernementales des partenaires parties prenantes à l'opération dans un premier temps, et des principaux partenaires dans une moindre mesure.

.....5. En date de présentation de ce rapport, les forces tripartites ont réussies à établir une tête de pont en deux endroits au sud du Hvitensland et se dirigent vers la ville de Kønstantinopolis et la capitale fasciste de Leeuwenberg. De son côté, les forces kölisiennes ont franchies la frontière en de multiples points et semblent progresser lentement. Les forces gouvernementales du Valkoïnenland ont lancés une importante opération terrestre en direction des villes de Tønshamn et d'Erland. Les décisions et actions entreprises par le gouverment fédéral tanskien et les autres membres de la coalition d'une part, et l'avancée des forces du Valkoïnenland d'autre part, détermineront si le théâtre d'opération est confiné ou non au sud du Hvitnesland dans notre cas en fonction du risque que cela aurait de provoquer une guerre.

.....6. Il est jugé improbable que les forces kölisiennes et valkoniennes acceptent passivement une occupation temporaire du Hvitensland par les forces coalisées. Il est encore plus improbable qu'elles ne réagissent pas à la saisie des principaux centres urbains. En particulier, les forces coalisées pourraient décider de risquer une accélération de leur offensive au détriment des pertes humaines et matérielles pour atteindre le 78e parallèle (20 kilomètres au sud d'Erland ; 60km des lignes du Valkoïnenland, 65km de Leeuwenberg) avant nos forces. Toutefois, il est peu probable que les forces kölisiennes soient elles capables de venir soutenir les forces du Valkoïnenland si la progression des forces caratradiennes est suffisante. l'objectif final des forces caratradiennes pourrait être de dépasser le 78e parallèle pour atteindre les limites de la ville d'Erland avant les forces valkoniennes dans l'optique probables de négociations politiques. Toutefois un franchissement du parallèle pourrait s'avérer risquer politiquement comme évoqué précédemment.

.....7. L'investissement militaire de Prismurgue, constituant de Kölisburg, ne semble pas actuellement entraîner un engagement militaire plus général du pays en lui-même. Cependant, le gros des forces armées kölisiennes pourrait être amené à franchir la frontière via Galgarde pour venir porter un soutien direct aux forces valkonienes dans leur offensive bien que cela soit estimé pu probable. Il est aussi peu probables que les forces kölisiennes soient employées en petits ou en grands groupes à des fins de provocations avec les éléments avancés caratradais renforcés par des troupes tanskiennes. Cependant, l'existence même de provocations volontaire ou non est estimé fortement probable.

.....8. Selon l'avancée de nos forces, il est possible mais peu probable que les forces valkoniennes ou kolisiennes ne cherchent pas atteindre la ville d'Erland pou renforcer leur succès en interne mais aussi limité notre capital politique en cas de possibles futures négociations. Il est aussi possible mais peu probable, si l'avancée caratradaise venait à être ralentie, que les forces valkoniennes s'arrêtent au nord du 78e parallèle le cas échéant. Un franchissement du 78e parallèle en de nombreux points provoquerait une limitation importante à l'avancée des forces coalisées et pourrait possiblement provoquer un effet d'entraînement laissant imaginer au commandement adverse qu'une poursuite plus au sud puisse être possible, même si celle-ci invoque une confrontation avec os forces. Le risque d'un affrontement généralisé serait donc plus important et l'atteinte du 78e parallèle par nos forces en devient plus important encore.

.....9. Les forces tanskiennes et coalisées sont clairement tenues, de part leur engagement politique, à reprendre le maximum de territoires aux fascistes y compris au delà du 78e parallèle. Néanmoins une avancée trop au nord au delà du 78e parallèle et notamment au nord d'Erland comporte un accroissement significatif des risques de confrontation voir de guerre avec le Valkoïnenland et Kölisburg.


CONCLUSIONS


.....10. Les décisions finales ne peuvent pas être faite concernant l'avancée de la situation au Hvitnesland compte tenu de la situation locale des forces armées. Néanmoins la progression des forces du Valkoinenland et de Kölisburg doit être prise en compte dans l'étude de la situation pour possiblement réévaluer la conduite des opérations militaires dans une volonté de limiter le risque de confrontation.

.....11. La base légale et humanitaire pour la conduction des opérations, y compris au delà du 78e parallèle doit autoriser le commandement général interallié à penser la conduite d'opérations militaires, y compris amphibies ou aériennes, au delà du 78e parallèle dans la poursuite de la destruction des forces fascistes et le rétablissement des droits humains des populations civiles.

.....12. Inversement, le mandat politique donné ne justifie pas la prise de risque inconsidérée pouvant mener à une confrontation directe avec les forces du Valkoïnenland et de Kölisburg et ceux en dépit de la supériorité matérielle et technologique des forces armées tripartites.

.....13. En prenant en compte les éléments cités, le commandement général interallié devrait limiter ses opérations militaires au nord du 78e parallèle si et seulement si la ville d'Erland est atteignable par des forces tripartites avant l'arrivée de forces du valkoïnenland ou de Kölisburg et que cela ne provoque pas de risque substantiel de confrontation. Il peut être imaginable et souhaitable de fait d'entamer des discussions informelles avec le Valkoïnenland dans l'hypothèse d'un rapprochement sinon d'un franchissement du 78e parallèle pour faire part de nos intentions communes. En cas d'intention justifiant un risque substantiel de confrontation, un retrait complet des forces au sud du 78e parallèle doit être envisagé si celui-ci avait été franchi au parallèle. En revanche, tout franchissement du parallèle par le nord en dépit de la présence de forces tripartites justifiera une réaction armée du fait de l'agression qualifiée envers nos forces.

.....14. Dans l'hypothèse d'un engagement ouvert de forces du Valkoïnenland ou de Kölisburg contre des forces tripartites, notamment au sud du 78e parallèle, le commandement général interallié devra prendre toutes les mesures permettant le rétablissement de la sécurité du personnel militaire déployé, éviter toute escalade, en référer rapidement aux autorités politiques de Norja, Brigaerdinas Pil et Manticore. Cela comprend l'absence de frappes aériennes ou d'opérations militaires sur les territoires précédemment contrôlés par le Valkoinenland avant le 1er janvier 2014 et aucune frappe sur le sol de Kölisburg afin de limiter le risque de conflit généralisé.

.....15. Durant toute la conduite des opérations militaires, les forces tripartites devront maintenir un haut degré de publicité de leur action auprès de leurs opinions nationales et internationales et de transmettre des intentions claires sur les volontés d'absence d'escalade de notre part.
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Ce sont les ordres.
https://laststandonzombieisland.com/wp-content/uploads/2020/06/transport-evros-a-415-sunk-greek-sst-4-torpedo-submarine-hs-pipinos-s-121-off-karpathos-island.jpg?w=640

Aube regarda attentivement l'affichage radar et sonar du croiseur. Loin dans l'océan de l'Espérance, dans une zone où personne ne pouvait intervenir instantanément depuis le continent, le croiseur naviguait, et se livrait à ses patrouilles habituelles. Notamment la surveillance des navires étrangers qui passaient dans le secteur, car prévenir, c'est guérir. Cela pouvait être calme, en apparence, et ça l'était pour l'équipage. Mais pour Aube, c'était passer ses journées à bout de nerfs, à l'affût. Car ce qu'on lui avait ordonné de faire, non seulement seule elle devait le savoir à bord du navire, mais devait exiger des paramètres à respecter, et qui ne pouvaient pas être ignorés. Ce qui la mettait dans une situation de tension intense, calqué au fait que jamais de toute sa vie, elle n'avait jamais vu Lorenzo être aussi froid avec elle. Elle s'était vengée en se contentant de claquer la porte en sortant de son bureau, à la fois aussi choquée par son comportement que par son ordre. Jamais il n'avait franchi cette limite quand il le pouvait. Jamais. Alors pourquoi maintenant...

Mais les ordres étaient les ordres. Elle ne pouvait pas les refuser, tout aussi bien placé qu'elle était dans l'appareil de l'état, protégée à tout prix par le maître incontesté de cet état.
Ce jour là, le soir du 17 septembre, l'occasion se présenta enfin. Un navire commerçant provenant de Caratrad, immatriculé à Caratrad et piloté par Caratrad, était seul, dans la nuit étoilé de cette soirée de septembre. Elle était sûrement l'une des dernières de la saison, et ce qui était sûr, c'était que ce serait la dernière pour ce navire. Pour ce navire civil. Aube avait scrupuleusement vérifié les radars et les sonar de son navire et des navires Loduariens plus loin dans l'océan de l'Espérance, pour cartographier la position des navires militaires de l'OND. En cette nuit, ils étaient occupés ailleurs. Tous sans exception, navires comme sous-marins, avions comme hélicoptères. Personne pour voler au secours de ce navire commerçant. Alors, sa vérification réalisée, elle lanca une communication secrète.

Plus loin, sous la mer, un bâtiment Loduarien spécial se mit en action. Officiellement, il n'existait pas, et ce serait ainsi jusqu'à ce que la Loduarie en décide autrement. À son bord, on connaissait la mission. Et elle fut exécuté. Le sous-marin verrouilla sa cible, et tira quelques torpilles. Quelques minutes plus tard, le navire commerçant subissait un enfer, lançait un appel d'urgence en toute hâte, appel qui était reçu par le croiseur, qui immédiatement, se rendait sur zone, son équipage ne savant fichtrement rien à ce qu'il se passait... Sauf une personne à son bord, qui savait ce qu'elle avait fait. Une personne, qui ordonna de se concentrer sur le sauvetage du navire commerçant au lieu de se concentrer sur la menace qui n'avait pas été détectée. Pendant ce temps, le sous-marin, lui, s'éloignait, repartant le plus vite possible vers le sud, dans l'objectif d'atteindre le la pointe de l'eurysie de l'ouest, où il serait en sécurité, sa retraite assuré par un destroyeur Loduarien qu'on avait pas mit au courant de la situation.
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MAE

Lettre d'Intention du Gouvernement Fédéral sur la construction de Corvettes de Défense Interopérables au sein de l'OND (21 novembre 2014)

La République Fédérale de Tanska, par la présente lettre, souhaite faire part de son intention de développer une série de corvettes de défense interopérable avec les pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques dans le but de doter les marines onédiennes de corvettes interopérables les unes par rapport aux autres.

Après la modernisation de la flotte de frégates tanskiennes par la construction de frégates d'une classe similaire à celles en dotation au sein de la Marine Royale Teylaise, la République fédérale de Tanska souhaite poursuivre son renforcement par le développement de corvettes communes à l'organisation des Nations Démocratiques.

En l'état actuel, le Gouvernement envisage le développement et le financement de 4 unités de haute génération et souhaite par la présente obtenir l'adhésion d'autres pays membres pour porter à un minimum de 10 unités le nombre de corvettes commandées.

Au-delà des compétences purement militaires, l'intention de la République Fédérale est aussi de renforcer l'interopérabilité des marines onédiennes en poursuivant le développement de matériel et de pratiques communes nécessaires au développement d'une culture militaire commune. Il va de soit que les constructions pourraient être effectués en nos chantiers navals respectifs ou bien par le biais d'achat auprès d'autres Etats membres.

Par cette même lettre, la République Fédérale de Tanska réitère aussi son engagement et sa participation au sein du Commandement militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Jaka Lakkas,
Première ministre
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