01/05/2018
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[NEWS] Presse nationale et internationale caratradaise - Page 2

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ELECTIONS GENERALES 2017 : La coalition libérale-conservatrice l’emporte largement aux élections générales 2017



The Lady's back!

HRPCet arc était censé être plus important et inclure une partie interactive, mais en fait je n’ai vraiment pas le temps de tout écrire et il faut avancer. Ça m’embête de faire des élections magiques cela dit, donc voilà pour mes excuses.

Les résultats ont été publiés hier : la coalition présidée par Margaret Hanmer est victorieuse, et la nouvelle femme forte de Caratrad devrait rencontrer la Reine dans les jours qui viennent afin de recevoir formellement sa charge.

La coalition libérale-conservatrice l’a largement emportée, remportant 372 des 700 sièges de la Chambre des Communes. La gauche, et en particulier le parti travailliste, a réalisé une percée, ramenant le Parti Travailliste à son plus haut score électoral depuis les années 1990. Malgré des sondages déjà pessimistes, la chute du DKIP s’est faite dégringolade, le parti perdant 140 sièges, un chiffre historique. Le principal gagnant de ce match politique féroce est sans aucun doute le Parti Conservateur de Margaret Hanmer, qui gagne plus de 80 sièges et contrôle désormais deux septièmes de la Chambre.

La Chambre des Lords aussi a ressenti le séisme électoral : 35 des Lords précédemment ralliés au DKIP ont quitté le parti, le jugeant « incapable de répondre aux attentes des caratradais ». Les séparatistes se sont globalement ralliés à la coalition gouvernementale. Il faut rappeler que le caractère permanent des sièges de la Chambre des Lords lui donne une grande inertie par rapport à la Chambre des Communes.

Les élections de cette année ont été particulièrement chamboulées. Se déroulant dans un contexte politique déjà très difficile LIEN, les deux derniers mois ont été pleins de rebondissements, même pour les standards déjà élevés de la vie politique caratradaise.

Alors que la coalition gouvernementale s’était effondrée en début d’année, et que le Parlement s’est trouvé fortement divisé autour des nombreux scandales de l’ère Johnson, une faction radicale se mit à émerger au sein du Parti Conservateur. Prônant un retournement vers le centre, un programme politique néolibéral et surtout une politique internationale agressive et jingoïste, cette faction de « mécontents » est parvenue à retourner le Parti contre son chef et candidat pressenti, Padraig Cunningham.

Coup d’état :
Après le report du 21 juin, il devint clair que les meneurs du Parti Conservateur voulait tenter un cavalier seul aux prochaines élections générales, en se fondant sur les valeurs traditionnelles du Parti pour récupérer l’exécutif. Toutefois, le congrès du mois de septembre, savamment orchestré par la frange « centriste », a vu un retournement de la majorité silencieuse contre cette posture. Enfin, l’annonce faite le 18 septembre par Daisy Davey que le Parti Libéral était ouvert à un accord en cas de prééminence du Parti Conservateur servit de déclencheur. Différentes sources indiquent que le 19 septembre a vu se succéder dans le bureau de Sir Padraig l’ensemble des hauts responsables du Parti, jusqu’à ce qu’il annonce en personne sa démission le soir même.

Anatomie d’un triomphe politique :
L’alliance a priori contre nature entre le Parti Libéral et le Parti Conservateur a été rendue possible par plusieurs facteurs :

Un opportunisme dans l’air du temps
Il est clair que les récents scandales qui semblent sortir de toutes parts ont fragilisé la confiance des caratradais dans leurs politiques et des politiques dans le gouvernement. Toutefois, cette perte de confiance, comme s’en est rendu compte trop tard une large partie de la classe politique, n’était pas tant due à la gravité des actes entrepris en secret, mais plutôt à un manque de transparence.

Une figure providentielle?
C’est en jouant sur cet écart que Margaret Hanmer à réussi à passer d’une figure relativement peu connue à une soprano du parti. Par une sorte de campagne de formules choc, comme le « Come and get it » à propos des velléités décoloniales de certaines puissances et organisations, ou encore par son discours « Total War », Margaret Hanmer a su rallier autour d’elle un courant informel, alliant conservateurs, nationalistes et progressistes. Sociologiquement, son électorat comprend essentiellement une classe bourgeoise votant à droite ou au centre, mais aussi une large frange de classe ouvrière traditionnellement rattachée à l’aile droite du Parti conservateur.

Un coup savamment préparé
Le réseau personnel de Margaret Hanmer a aussi joué une large part dans une alliance que beaucoup pensaient impossible encore cet été. Familière des deux chambres régionales (Mme Hanmer a travaillé dans les deux), ses liens personnels connus avec des figures d’indépendants de droite comme Richard Howe ont sans doute joué un rôle important dans l’alliance soudaine avec le Parti Libéral.

Vers une politique de puissance dans un monde en recomposition ?
Toutefois, un des grands succès de cette toute nouvelle coalition reste d’avoir su tabler sur un programme de politique étrangère très présent. Les incertitudes de ces dernières années, le retour des craintes liées à des conflits sur le sol national ont rendu les problèmes de politique étrangère nettement plus prévalents ces dernières années. La plus grande réussite de la coalition gouvernementale est d’avoir su tabler sur la nostalgie inhérente à la politique caratradaise pour un passé idéalisé, sinon fantasmé. À ce titre, le positionnement de Mme Hanmer et de ses alliés est nettement plus radical que ne le semble leur place idéologique naturelle.

Les prochains jours nous diront quelle direction Mme Hanmer veut donner aux pays. La seule chose vraiment certaine, c’est que celle-ci sera bien différente de celle du précédent gouvernement.



Mark Coggins à Bryngaerdinas Pil pour les RBCN,
21 septembre 2017, 20H00
4872
La Première Ministre s'adressant à son Parti au sujet du Safeguard Act

Safeguard Act : Une nouvelle ère ?

La loi controversée du gouvernement portant sur la protection contre les armes de destruction massives vient d’être votée avec une majorité confortable au Parlement.
Cette loi couvre un large panel de domaines : anticipation d’une attaque non-conventionnelle massive, sensibilisation de la population, augmentation du budget de la défense. Il s’agit, selon les mots de Sir Drustan, de faire entrer Caratrad dans « l’ère des menaces existentielles ».



Comme le veut la tradition législative caratradaise, les premiers mots du projet de loi résument sa vocation : « An act to safeguard the vital interests of the nation and to deter any existential threat » [Un acte pour assurer la protection des intérêts vitaux de la nation et pour dissuader toute menace existentielle].

La première ministre a rendu ses intentions et ses motivations immédiatement claires dans son discours introductif :
"Mr Speaker, my government was appointed in a time of crisis under the mandate that it would protect at all costs this nation and its interests” [M. le Président, mon gouvernement a été nommé en un temps de crise sous le mandat qu’il protégerait cette nation et ses intérêts à n’importe quel prix ».

Le premier volet de cette loi est déjà extensif. Selon les mots du Secrétaire des Armées lui-même, il s’agit de « mettre en défense » le pays dans son intégralité. Le massacre d’Estham a été explicitement cité comme contre-modèle. La « mise en défense » recouvre plusieurs aspects. Le premier est préventif : la loi prévoit la distribution à l’ensemble de la population de guides de survies et de manuels détaillant l’attitude à adopter en cas d’attaque NRBC (Nucléaire Radiologique Biologique Chimique). Ce volet préventif prévoit également d’étendre les dispositifs actuels de formation aux premiers secours et de créer des formations dans divers secteurs destinées à la lutte contre les attaques chimiques, essentiellement.

Ces opérations seront réalisées sous l’égide d’un institut gouvernemental interministériel créée spécialement pour l’occasion, le Caratradian Center for Civilian Protection (CCCP ou Centre Caratradais pour la Protection Civile). En plus de ces missions, celui-ci aura la charge de superviser la mise en place de cursus spécialisés dans la prévention et la lutte contre les risques NRBC dans certains secteurs-clés. Cela comprendra la formation de médecins spécialisés dans ce domaine, mais aussi de pompiers, ou encore la mise en place de plans de décontamination dans les principales métropoles caratradaises.

Surtout, le Safeguard Act prévoit de confier la réalisation d’un vaste programme de construction d’abris au CCCP, le Nationwide Bunkers Program ou NBP (Programme de blockhaus à l’échelle nationale). Cette loi obligera « Tout propriétaire qui construit une maison d’habitation dans une commune où le nombre de places protégées est insuffisant [à] y réaliser un abri et l’équiper. » Selon divers experts, la loi devrait coûter plus de 250 millions de livres au gouvernement chaque année, avec des coûts bien plus importants sur les premières années. En effet, le gouvernement est désormais tenu par la loi de construire suffisamment d’abris pour abriter l’ensemble de la population, avec une marge de dix pour cent. Selon les rapports du CCCP, cela implique la construction d’environ 800 000 abris de taille variable, accueillant d’une famille à un quartier entier.

Cette proposition a remporté l’adhésion surprise de la coalition des outre-mer à la Chambre des Communes. En effet, plusieurs manifestations d’importance se sont déroulées ces dernières semaines devant les chambres locales, en particulier en Twls Dwyrain et en Yddaerirdwyrain. Les habitants faisaient part d’un sentiment d’abandon et de non-protection face aux menaces modernes. Rappelons ici qu’aucune unité capable d’intercepter des missiles balistiques n’est basée de manière permanente au Nazum ou en Afarée. Le gouvernement a donc promis la mise en place d’un Overseas Territories Mass Destruction Protection Scheme (Plan de protection des territoires ultramarins contre les destructions massives), dont le premier volet est contenu dans le Safeguard Act, et le deuxième volet sera inclus dans la prochaine revue de défense. Ce deuxième volet devrait notamment inclure l’augmentation des moyens de défense des territoires ultramarins de la Couronne et le renforcement des moyens de lutte antiaérienne.

Parmi ses nombreuses mesures, le Safeguard Act prévoit la mise en place par le CCCP d’un « centre d’excellence » d’études des armes de destruction massive, de leurs risques et de leurs applications, le CSIR (Center for Strategic Scientific and Industrial Research ou Centre pour les recherches scientifiques et industrielles stratégiques). Basé sur le site de Sca Fell, au sud de Gearasdan et sur les rives du Loch Dorman, ce centre devrait abriter plusieurs centaines de chercheurs et des dizaines d’entreprises dans une sorte de « technopôle ». Son directeur, Orson Patrick Kinnick, est un ingénieur de l’aérospatial ayant enseigné à Camford. Il a refusé de répondre à nos sollicitations.

Enfin, la mesure la plus controversée du Safeguard Act est la mise en place d’un programme d’essai de missiles balistiques. Plusieurs députés de l’Opposition ont relevé avec sarcasme que le site de Sca Fell n’était éloigné que de 3 miles du polygone de tir de Gearasdan, un site servant traditionnellement à tester plusieurs armements destinés aux Forces Armées Caratradaises. Un officiel membre de la commission de défense du Parlement a également évoqué un possible essai de missiles balistiques d’ici la fin de l’année.


Charlotte Jenkins à Bryngaerdinas Pil pour The Warden,
21 décembre 2017, 20H00
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Mrs Hanmer s'adressant hier au Parlement.

Le Parlement vote le Total Deterrence Act et le Sovereign Will Act


La proposition stupéfiante du gouvernement entérinant l’usage d’armes de destruction massive par Caratrad vient d’être votée par le Parlement.
Ces deux lois forment un ensemble : la première est consacrée aux aspects dits techniques de la nouvelle doctrine de « dissuasion » et la deuxième aux conditions légales d’emploi d’armes dites « non-conventionnelles ».


Les deux lois proposées par surprise par Mrs Hanmer en personne ont été votées après un débat endiablé dans la Chambre des Communes.
Elles viennent compléter, à moins d’une semaine d’écart, le Safeguard Act. Cependant, là où celui-ci avait consisté en une reconnaissance de nouvelles réalités et en des mesures de protection, ces deux lois créent un volet offensif à ce que le gouvernement qualifie de « stratégie de dissuasion ».

Le gouvernement définit la dissuasion comme étant la capacité d’un État à se rendre suffisamment menaçant pour rendre une attaque contre lui inutile, le risque de riposte étant trop élevé. Si cette « capacité de dissuasion » avait jusqu’ici une nature évidente dans les forces dites « conventionnelles » (comprendre les forces armées classiques), elle s’élève désormais dans une autre sphère, celle des armes de destruction massive.

Le projet du gouvernement est donc de doter Caratrad d’une force « non-conventionnelle » capable d’infliger des dommages majeurs à n’importe quel État qui, selon le texte législatif, « représenterait une menace existentielle pour le Royaume-Uni ». Bien que les experts ne soient pas tout à fait d’accord sur le format précis que prendra cette force, il semblerait que l’objectif « capacitaire », c’est-à-dire l’objectif visé en termes de forces, soit d’être en mesure de frapper avec une grande quantité de munitions chimiques les dix plus grandes métropoles de n’importe quel État. Cela impliquerait le développement et la mise en service d’une grande quantité de projectiles capables d’effectuer cette mission, en particulier des missiles balistiques.

Si le Sovereign Will Act autorise l’emploi d’armes « non-conventionnelles » en premier dans une situation où l’existence même du Royaume serait engagée selon le Cabinet et le Souverain, il ne prévoit pas d’emploi de ces armes dans le cadre d’un conflit armé classique, sauf en réponse à une attaque du même type. L’Acte circonscrit donc l’emploi de ces armes à une sphère dite « stratégique », où selon leurs défenseurs, leur simple existence garantit qu’elles n’auront jamais à être employées.

Cette proposition fait suite à un test discrètement mené par la Royal Navy et le CSIR d’un missile balistique d’un nouveau genre avant-hier. Le test, qui a apparemment été couronné de succès, confirme que le Royaume-Uni a la capacité d’exécuter des frappes à très longue distance avec des moyens difficilement inarrêtables. Selon un officiel du ministère des Armées, aucun pays n’est en mesure d’intercepter plusieurs dizaines de missiles de ce type, chacun étant doté d’un grand pouvoir destructeur par le biais de munitions chimiques. La plupart des détails sont classifiés pour l’instant, mais d’autres informations sur les instruments de « dissuasion » caratradais seront sans doute dévoilées par le gouvernement dans les mois qui viennent.

Enfin, l’urgence extrême avec laquelle ces lois ont été proposées et votées touche un point sensible : le Traité de Non-Prolifération des Armes de Destruction Massives (TNP-ADM). Celui-ci, proposé et signé par le gouvernement précédent, mais jamais ratifié par le Parlement, comporte une clause spéciale qui a été mise à profit par le gouvernement. En effet, l’article deuxième du traité n’empêche pas les États ayant testé des armes de destruction massives avant le 24 décembre dernier d’entretenir un arsenal d’armes non-conventionnelles. De ce fait, Caratrad serait en droit de poursuivre la mise au point et l’entretien de telles armes, ayant selon Sir Drustan testé des armes non-conventionnelles avant Noël.

Cette attitude témoigne l’embarras extrême du gouvernement actuel, pour une bonne partie composé de membres du précédent, face à un traité à la fois traité comme une réussite diplomatique et une « honte nationale », selon Mrs Hanmer. Dans les faits, peu d’États signataires risquent d’être dupes du tour de force légal qu’a tenté le gouvernement. Il est en tout cas probable que le développement d’armes de destruction massive attire les foudres de grandes puissances qui s’emploient vigoureusement à les faire disparaître.

La principale question sur le plan international demeure toutefois l’attitude des partenaires onédiens de Caratrad, dont certains sont parmi les premiers signataires du TNP-ADM. Il sera intéressant d’observer l’évolution des mentalités par rapport au « cas faravanien », la République ayant déjà annoncé développer des armes de destruction massive depuis le début de l’année. Selon divers officiels du ministère des affaires étrangères, le gouvernement compte bien avoir l’initiative dans cette affaire et aller mettre lui-même ses partenaires devant le fait accompli.


Mark Coggins à Bryngaerdinas Pil pour les RBCN,
28 décembre 2017, 20H00
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“We want eight and we won’t wait!”: les conservateurs divisés sur la politique de défense



La division s’est produite lors d’un vote de la commission de défense du Parlement sur l’implémentation incrémentale du programme Army 2020, laquelle a été adoptée.

Bryngaerdinas Pil – La majorité gouvernementale se divise en deux, et l’opposition se scinde. Tel est le clivage autour du vote sur les résolutions concernant la mise en œuvre de la Politique de défense nationale, approuvée aujourd’hui par le Parlement.

Bien sûr, la formation de « majorités à géométrie variable » au Parlement est presque une pratique courante. Pourtant, cette fois-ci, cela se produit sur un sujet régalien à la fois sensible et délicat : la défense. Tout en brouillant les clivages traditionnels, cela en façonne de nouveaux. Dans ce cas, la Coalition des Outre-Mer, le Parti Social-Démocrate et le Parti Libéral ont voté pour le texte – à l’exception d’Ingrid Bjornsdottir et de Mark Hamilton, qui se sont opposés au document sur la défense. De leur côté, le parti Social-Écologique, le DKIP et les partis nationalistes ont voté contre. Le Parti Travailliste n’a pas donné de consigne de vote, tandis que les conservateurs ont été divisés à raison de 151 pour et de 61 contre.

« Sur la politique de défense, les deux partis au gouvernement ont trois positions différentes », a commenté Daisy Davey, chef de la délégation du LP. « Aujourd’hui, il n’y a pas de majorité politique en matière de politique de défense. Jusqu’à présent, cette question a existé dans un conflit quotidien entre ministres qui, à leur tour, ont une position différente de celle de la Première Ministre. À partir d’aujourd’hui, cela est également acté par un vote au Parlement », a-t-elle ajouté. Pour la Très Honorable, la question est « de la plus haute importance », et cette division « nuit gravement à notre pays en termes de prestige et de sérieux dans les relations avec nos partenaires, les onédiens comme les autres. Tout simplement parce que nous ne sommes pas crédibles ». « Le Parti Libéral, dans le cadre d’un débat animé et à l’exception des deux indépendants, a voté de manière unanime en faveur des propositions du gouvernement, et lors de la bataille des amendements, nous avons exprimé notre approbation claire à la manière dont le réarmement du pays a été présenté ».

La position du DKIP est d’un tout autre ton, celui-ci affirmant dans un communiqué avoir « voté de manière cohérente et fière contre la proposition scandaleuse et ridicule du gouvernement ». Selon le porte-parole du parti, le texte sur la défense « est un appel aux armes qui appelle nos citoyens à préparer leurs familles et leurs enfants avec des exercices et des initiatives qui impliquent la société civile dans un effort martial ».

Pour le Chief Whip des Conservateurs à la Chambre des Lords, Lord Alfred Spenser, en revanche, le problème de la divergence des votes au sein des partis de la majorité n’existe pas. « Les votes dans la Chambre des Lords n’ont jamais été aussi unanimes que dans la Chambre des Communes. Le faible renouvellement des députés rend certains votes assez prévisibles, et les profils changent et évoluent peu. La partie difficile est de convaincre suffisamment d’indépendants lorsque la majorité du gouvernement est divisée. »

Dans son analyse de la politique étrangère du pays, le Secrétariat des Armées met en garde contre le fait que la guerre d’agression du Liberalintern contre l’Hotsaline sape davantage la stabilité eurysienne en menaçant le voisinage en Eurysie Centrale, voire en impliquant des puissances occidentales et en faisant rentrer le conflit en Manche Blanche. Concernant la situation en Afarée, les députés de la commission de défense déclarent être « préoccupés » par ce qu’ils appellent « les tensions croissantes » autour de la Kabalie (actuelle Cramoisie) et demandent au Secrétaire aux Affaires Étrangères de développer une stratégie globale de Caratrad pour la région et de renforcer le dispositif militaire des CAF sur le continent. Malgré cela, les députés ayant participé à la rédaction du texte estiment que « l’engagement avec les partenaires de l’OND est plus crucial que jamais » et « encouragent le gouvernement à poursuivre les relations diplomatiques bilatérales avec ses homologues teylais, tanskiens, faravaniens, sylvois, westaliens, nordistes et yukanaslaviens conformément aux méthodes de coopération actuelles ».

La partie concernant la politique de défense exprime « une profonde préoccupation face au changement de la position de certains États sur les guerres d’agression, en particulier en Hotsaline ». Ici, les députés « condamnent fermement toute tentative d’imposer par la force au leadership hotsalien une capitulation ». Selon la commission, un éventuel accord de paix respectant « l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Hotsaline » doit être accompagné de « garanties de sécurité solides et crédibles fournies par les deux camps » pour empêcher une reprise du conflit. À cet égard, le Parlement accueille favorablement les efforts récents avec les partenaires de l’OND partageant les mêmes idées, comme la République Fédérale de Tanska.

Pour ce qui est du détail de la politique militaire à proprement parler, le texte souligne « la nécessité d’une coordination efficace en matière de dissuasion et de collaboration entre Caratrad et l’OND pour développer des capacités de défense cohérentes, complémentaires et interopérables, ainsi que pour renforcer la capacité de production de nos industries de défense ». Pour franchir cette étape, le Parlement souhaite que le gouvernement augmente la dette pour doter Caratrad de la capacité fiscale d’emprunter en cas de situations et de crises exceptionnelles, tant maintenant que dans l’avenir.

« Dans les années à venir, nous devrons travailler en étroite collaboration avec les autres membres de l’OND sur les questions de sécurité et de défense, mais à long terme, Caratrad devra également développer ses propres capacités de dissuasion crédibles », a commenté le rapporteur du texte sur l’implémentation incrémentale du programme Army 2020, John Fitzbert, du Parti Conservateur. Il a souligné : « Pour ce faire, nous devrons investir beaucoup plus dans notre sécurité et notre défense, tout en montrant une unité et une détermination politique. Nous devons également continuer à apporter un soutien fort à nos alliés alors qu’ils défendent l’intégrité territoriale, l’indépendance et les valeurs de nos partenaires ».

Le point de contentieux, à savoir le retard pris par le volet naval d’Army 2020, n’a donc pas été réglé. Les trois dernières frégates de classe Warspite ne seront donc mises en service que l’année prochaine. La construction de deux destroyers supplémentaires de classe Vanguard, autre mesure-phare, n’a toujours pas été lancée et ne devrait pas l’être avant 2019.

Charlotte Jenkins à Bryngaerdinas Pil pour The Warden,
29 janvier 2018, 20H00
Caratrad reconnaît officiellement le Royaume Constitutionnel de Ramchourie



Un communiqué inattendu publié ce soir du Secrétariat Royal aux Affaires Étrangères a déclaré reconnaître cette faction du conflit Ramchoure comme l’unique autorité légitime.

Dans une déclaration publiée sur Echo International, la Première Ministre a affirmé : « Face à l’horreur croissante au Nazum, nous agissons pour maintenir la possibilité d’une paix et d’une réunification. »

Certains autres membres de l’OND pourraient suivre. Cette décision a suscité de vives critiques de la part de l’Opposition. Réagissant dimanche, le chef du Parti Travailliste Ciaran Störmer a déclaré qu’un royaume constitutionnel en Ramchourie « n’adviendra pas ». S’adressant au gouvernement au sujet de cette reconnaissance, il a ajouté : « Vous offrez un énorme cadeau à cette tyrannie. »

Les partis de l’aile gauche de l’Opposition estiment que cette reconnaissance constitue un « cadeau diplomatique » pour la reine Mei-Li, après son offensive contre les daimonistes en 2017, qui avait fait plusieurs milliers de victimes, selon des chiffres non confirmés. La Première Ministre a cependant insisté sur le fait que cette décision « n’est pas une récompense pour un régime autoritaire ». « Notre appel en faveur d’une véritable démocratisation est l’exact opposé de l’image d’une tyrannie archaïque et sanguinaire », a-t-elle précisé.

Cette mesure est « un engagement envers le peuple ramchoure pour qu’il puisse avoir un avenir meilleur », a-t-elle poursuivi, qualifiant les « famines et les dégâts [En Ramchourie] d’absolument insoutenables » et la « mort et la destruction d’horrifiante pour nous tous ».

Le chef du DKIP, Jeremiah Chase, a salué cette décision, estimant qu’elle « ouvrira la voie à une Ramchourie vivant dans la sécurité et la paix».
Le Secrétariat aux Affaires Étrangères a précisé que Caratrad « reconnaît la souveraineté ramchoure sur des frontières provisoires, basées sur les lignes d’avant la guerre civile, à finaliser dans le cadre de futurs réajustements ».

En décembre, Hanmer avait fixé un délai jusqu’à février pour que le Royaume-Uni annonce cette reconnaissance, un porte-parole du gouvernement a annoncé. Cette limite chronologique était alors restée secrète, le temps de mener des négociations avec le Royaume Constitutionnel de Ramchourie.

Des sources gouvernementales ont indiqué que la situation sur le terrain s’était « considérablement détériorée » ces derniers mois, évoquant des images de « famine et de violence en Hezian et en Hanchourie» que Sir Padraig avait précédemment qualifiées « d’intolérables ».

La dernière offensive terrestre dans le centre du pays, décrite par un élu travailliste comme « cataclysmique », aurait forcé des milliers de personnes à fuir. Cette guerre, qui dure depuis près de quatre ans, a provoqué le déplacement d’une importante part de la population, la destruction des infrastructures et au moins plusieurs centaines de milliers de morts, selon le Secrétariat aux Affaires Étrangères.

La vice-Première ministre, Daisy Davey, a reconnu que cette reconnaissance ne changerait pas nécessairement la réalité sur le terrain, mais a déclaré : « Il est temps de défendre vraiment un projet de réunification. » Interrogée par les RBCN, elle a ajouté : « Est-ce que cela nourrira des enfants ? Non. C’est le rôle de l’aide humanitaire que nous devons organiser dans les mois qui viennent. Est-ce que cela soulagera la population ? Cela dépend du gouvernement constitutionnel. »

Réagissant à cette annonce, la cheftaine des sociaux-écologistes Anna Claire a qualifié cette décision d'« absolument désastreuse », accusant le gouvernement de « soutenir une tyrannie sans aucune garantie offerte en retour ». L’ancienne ministre Sven Ewing a accusé Hanmer de « capituler devant les factions de droite radicale de son parti », tandis que le chef des nationalistes dyffryniens, Rhun ap Gwyfor, a salué une mesure « longtemps attendue ».

La reconnaissance de la Ramchourie est une cause récente au sein du Parti conservateur, et Hanmer a davantage initié que subi une pression pour adopter une position plus claire sur ce conflit qui dure depuis des années.

Selon des rapports non confirmés, un appareil militaire transportant des officiels ramchoures aurait atterri ce soir à Government House à Osthaven, où se trouve Sir Padraig en visite officielle au Nazum.

Mark Richards à Osthaven pour The Warden,
31 janvier 2018, 22H00

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