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[RP OUVERT] Conférences de presse à l'Hotel de la Concordia - Page 2

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Question n° 6
Intervenant et journal : Estefania Cosbó, La Voz de la Patria
Question : Devant l'inarrêtable recrudescence des actes criminels dans la capitale, quelles mesures concrètes le gouvernement envisage-t-il pour renforcer la sécurité intérieure sans compromettre les libertés individuelles ?
Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez

Réponse à la question n° 6 le 09 septembre 2016.

Interlocuteur pour l'institution fédérale : Simón Velázquez, conseiller fédéral aux affaires étrangères.

Réponse :

Permettez-moi de souligner avant tout autre propos, la volonté de ce gouvernement et de celui avant lui, de faire de la sécurité des citoyens la priorité absolue. Mais conscient des graves évènements qui ont récemment touché la capitale et conscient des légitimes préoccupations croissantes concernant la criminalité dans notre capitale et sous une certaine mesure, l'archipel, le gouvernement n'est pas resté attentiste.

Nous avons lancé le programme "Seguridad 360", une initiative globale visant à renforcer la sécurité intérieure tout en respectant scrupuleusement les libertés individuelles garanties par notre Constitution et notre état de droit. Pour vous le partager avec plus de minutie, permettez-moi d'abord la question du programme "Seguridad 360" sous plusieurs points :
  • Le renforcement des effectifs de la police fédéral, parce que nous pensons que la donnée numérique se veut prégnante dans l'occupation du terrain et si ce n'est l'anticipation, la prise en charge précoce des incidents rapportés au central. Nous avons donc pour cela augmenté les recrutements dans les forces de l'ordre de notre police fédérale, en mettant l'accent sur la formation continue et les droits ainsi que les devoirs de chacun, au titre d'un programme parallèle dirigé contre la corruption.

  • Nous avons bon espoir que cette augmentation des effectifs, sitôt les formations en école achevées, permette une présence accrue sur le terrain, notamment dans les quartiers les plus touchés par la criminalité. Toutefois, considérant l'insatisfaction qui est la notre à constater un calendrier plombée par l'attente des promotions de l'école de police, nous avons pris le parti de renforcer nos effectifs de police fédérale d'un millier de réservistes de l'armée, répartis sur les horaires de patrouille diurnes et nocturnes, afin de gonfler les effectifs de notre police et de permettre des rotations horaires plus conséquentes.

  • Nouvelle dotation, car si les moyens humains ont notre préférence, force nous est donnée de constater que des investissements significatifs se devaient d'être réalisés, pour doter nos forces de l'ordre de technologies de pointe, telles que des systèmes de surveillance intelligents pleinement au réseau de surveillance de la capitale, afin d'anticiper et de prévenir les actes criminels, commis par des auteurs faisant l'objet d'un nouvelle catégorisation spécifique. Car désormais de notre avis, vous ne pouvez pas catégoriser un criminel de droit commun à celui agissant pour le compte d'une organisation criminelle, internationale ou non. La dangerosité n'est pas la même, le réseau logistique l’enterrant n'est pas le même, les enjeux nécessaires au marquage et à la filature de ce dernier non plus... La dotation de ces outils permettent une meilleure allocation des ressources et une intervention plus rapide en cas d'incident.

  • Partenariats citoyens, nous savons les activités criminelles très imbriquées à la vie de certains strates de la population, par un réseau de chantage ou de rétribution en échange d'une contribution, passive et active à leurs méfaits. Ce n'est pas une fatalité. Le gouvernement fédéral rétribue également les contributions citoyennes dans la lutte contre le crime organisé. Par conséquent, je profite de cette opportune question pour rappeler comme nous encourageons la collaboration entre les forces de l'ordre et les communautés locales à travers des programmes de police de proximité, renforçant ainsi la confiance mutuelle et l'efficacité des interventions. Ces partenariats permettent également de recueillir des informations précieuses sur les dynamiques locales et d'adapter les stratégies en conséquence.

  • Ces contributions citoyennes sont rémunérées, anonymes et font l'objet lorsque l'enquêteur le juge nécessaire, d'une inscription au registre des témoins protégés lorsqu'un sérieux risque est décelé quant à l'intégrité physique du témoin ou de sesp roches.

  • Prévention et éducation, mais si la contribution de chacun est attendue et espérée, convenons qu'il nous appartient également d'aider autant que possible les plus jeunes à s'éloigner du crime et de l'argent facile avant que ce dernier ne les tienne eux et leurs familles. C'est pourquoi nous avons débuté, dès juillet, des campagnes de sensibilisation pour informer les citoyens des mesures de sécurité à leur disposition pour dénoncer les agissements criminels et délictueux de ces organisations, pour à terme développer une culture de la vigilance et du vivre ensemble. Nous travaillons également avec les écoles et les organisations communautaires pour éduquer les jeunes sur les dangers de la criminalité et les encourager à s'engager positivement dans leur communauté. Des interventions en classe seront planifiées dès la prochaine rentrée scolaire.

Quoiqu'il en soit comprenez bien que la lutte contre la criminalité, si elle ne doit souffrir d'aucune restriction de ses moyens, ne doit pas non plus se faire la porte ouverte à une série de mesures liberticides qui voudrait restreindre nos modes de vie et nos habitudes en société. Se restreindre, c'est les laisser gagner. Ainsi je puis vous assurer que toutes les mesures prises dans le cadre du programme "Sécurité 360" sont mises en œuvre dans le respect strict des libertés individuelles garanties par notre Constitution Fédérale. Nous avons mis en place des mécanismes de surveillance mais aussi de responsabilité. Tout cela pour garantir que les droits des citoyens ne soient pas compromis dans nos efforts pour renforcer la sécurité.

Nous sommes convaincus et nous espérons aujourd'hui vous en convaincre en retour, que ces mesures combinées à une gouvernance transparente et responsable, permettront de restaurer la sécurité à Aserjuco et plus largement dans l'archipel sans compromettre les libertés fondamentales de nos concitoyens. Le programme "Sécurité 360" est une réponse aux défis sécuritaires actuels et à l'intrnationalisation croissante de nos réseaux criminels, en Alguarena et ailleurs.

Nous continuerons à l'adapter en fonction des besoins et des retours de la population. La sécurité est l'affaire de tous, et c'est ensemble que nous construirons une Alguarena plus sûre et plus juste. Je vosu remercie de votre attention et du soucis donné à cette thématique chère au ressenti quotidien de nos concitoyens...
Luis Saragoza-Medina, Président-Fédéral d'Alguarena

Allocution spéciale du 25 décembre 2016

Interlocuteur pour l'institution fédérale : Luis Saragoza-Medina, Président-Fédéral d'Alguarena.

Luis Saragoza-Medina : Mesdames et messieurs.

Merci d'être présents ce jour, un jour qui nous plonge dans des circonstances troubles et funestes où l'équilibre du monde tel que nous l'avons connu s'en trouve bouleversé. Avant d'ouvrir la place aux questions, je voudrais rappeler sous une approche exhaustive, les faits tenus à notre connaissance. En dehors des faits que je partagerai sous peu avec vous, aucun autre élément ne nous est parvenu ce jour.

Près de cinq cent missiles balistiques, équipés d'agents neurotoxiques en cours d'identification, ont frappé la capitale de l'Empire du Nord, Estham. Ces tirs s'inscriraient en représailles d'un accrochage aérien intervenu quelques heures plus tôt entre une escadrille carnavalaise et des éléments aériens de l'OND. Même si le lien entre ces deux évènements mérite encore confirmation des autorités nordistes ou carnavalaises, l'immensité de la violence déchainée contre les populations civiles d'Estham ne laisse aucun doute : l'acte a été perpétré par le gouvernement carnavalais et constitue un terrorisme d'état.

Ces frappes expriment une volonté d’annihilation, une légèreté donnée à la mort qui assommerait de folie plus d'un être de raison confronté à ces ignominies, ces tueries de masse. Aussi c'est l'esprit renversé d'un effroi intarissable, que je prends aujourd'hui la parole. Hier encore peuplée de plus de quatre millions d'habitants, la ville d'Estham serait aujourd'hui effacée par la barbarie la plus profonde, dans les perspectives médicales et scientifiques annoncerait la perte de la moitié de ses habitants.

Nous adressons aux habitants d'Estham, à son gouvernement et à l'ensemble des victimes présentes sur place, notre solidarité inconditionnelle, devant ce qui sera le pire crime contre l'Humanité de notre histoire connue. Un crime né d'une frappe multiple et méthodique, faite pour tuer indistinctement civils et militaires. C'est une décision politique, froide et barbare assumée, face à laquelle nous devons plus que jamais oeuvrer pour taire l'emploi d'une telle nuisance à travers le monde. Outre ses sincères condoléances, la Fédération d'Alguarena travaillera avec les autorités impériales nordistes, pour les assurer humanitaire et logistique absolu, en vue de freiner le macabre décompte quelques autorités carnavalaises se sont données le droit d'ouvrir.

Question n° A
Intervenant et journal : Estefania Cosbó, La Voz de la Patria
Question : Monsieur le Président Saragoza-Medina, pouvez-vous nous dire en quoi il est important que l'Organisation des Nations Démocratiques adopte un mandat quel 'on pourrait qualifier d'universel? Ne serait-ce pas faire le choix d'une extension du conflit?

Réponse n° A
Luis Saragoza-Medina : Loin de moi l'idée de faire la démonstration d'une quelconque simplicité devant la gravité donnée à cet instant mais ma réponse tiendrait en trois points distinctifs : L'universalité de la menace, la légitimité donnée à la force et enfin le réalisme stratégique.

Un principe d'universalité pourquoi? Parce que les armes chimiques et j'ai commencé à le dire, tuent indistinctement. Ce n'est pas une menace régionale mais universelle. Si certaines nations se ressentent le droit d'y recourir, le péril des ressortissants étrangers en transit, voire des villes étrangères frontalières, peut être engagé. Il nous appartient d'identifier un mandat clair, soutenu du plus large nombre, pour taire la menace chimique et porter en défaut ceux qui assumeraient un emploi débridé de ces engins de mort.

Une notion d'universalité qui renvoie assez logiquement à la question de la légitimité politique. Sans mandat défendu par la communauté internationale, c'est un affrontement bilatéral entre deux états, deux factions, autour desquelles nous échangeons des condamnations vides. Notre gouvernement doit laisser l'opportunité à chacun de s'engager dans la non prolifération ou le non emploi d'armes chimiques, au travers de traités internationaux en cours de rédaction auprès de partenaires déjà dument identifiés.

Et enfin le réalisme stratégique, le mutisme autour du conflit Carnavalo-OND ne ferait que pérenniser celui-ci faute d'une capacité ds uns et des autres à annihiler proprement l'autre. S'il est question d'un affrontement bilatéral, sans partie pris de la communauté internationale, nous prenons le risque d'un allongement de la durée de la guerre et un accroissement du nombre de victimes. La communauté internationale doit s'activer pour faire entendre raison à la gouvernance carnavalaise, concrétiser la fin d'un conflit qui peut encore s'éterniser et allonger nettement le nombre de victimes, eu égard à la capacité de chacun à entamer la surenchère. L'Empire du Nord, ainsi meurtri, ne peut raisonnablement mettre fin à la guerre sous les meilleures auspices, sa baïonnette ayant aujourd'hui soif de sang. Investir la communauté internationale, sous des mesures actives ou passives, pour rompre les approvisionnements des criminels à l'origine de millions de victimes et faire fléchir les positions carnavalaises pour écourter la durée de ce conflit qui nous promet la désolation, est la meilleure voie possible. Plus il y aura de monde, plus la menace chimique actuellement portée par l'Empire du Nord, devient nulle. On pense que la multiplication des acteurs serait de nature à accroitre le nombre de morts innocentes, il est aussi permis de penser l'idée inverse selon laquelle elle viendrait tarir plus rapidement les ressources d'une des parties et estomper la menace balistique qu'elle dirigeait contre un ou deux états.

Question n° B
Intervenant et journal : Renata Guadalupe / El Imparcial
Question : Vous annoncez des actions immédiates contre le développement de la menace chimique. Concrètement, que cela implique-t-il ? De quoi parlons-nous ?

Réponse n° B
Luis Saragoza-Medina : Notre priorité actuelle est d'identifier les agents chimiques existants pour recenser ensuite tout ce qui entre dans la composition desdits agents chimiques. Ces compositions identifiés, nous serons en mesure de réglementer les flux de ces matières premières, en interdisant ou surveillant l'exportation, d'attendre des explications claires et tangibles quant à l'utilisation donnée aux matières premières entrant dans la composition des agents chimiques et sur lequel les quantités de marchandises importées à travers le monde, donnerait lieu à de possibles fabrication en grande quantité d'agents chimiques. La production d'agents chimiques, ici dévolue à l'usage de plus de six cents missiles balistiques, n'est pas acquise. La capacité de renouvellement des stocks carnavalais, tant en missiles qu'en charges chimiques, ne peut se faire sur de courts intervalles. Si l'on met de côté la composition des agents chimiques, la question des réserves stratégiques en antidote s'impose. Dans le cas des agents chimiques carnavalais, il est acquis par nos services qu'une injection d'atropine constitue une mesure efficace en cas de contact avec des agents de type VX ou sarin. Que pouvons-nous faire pour faire croitre nos réserves stratégiques, sommes-nous en mesure de permettre une distribution grand public de ce produit, même dans des quantités infimes? C'est une question qui devra trouver réponse.

La deuxième des mesures, consiste aussi à finaliser une Charte valant doctrine d'emploi des agents chimiques en situation de conflits, car il s'agit d'une arme non discriminante, porteus de tueries de masse. Nous avons débuté les prémices d'un cadre juridique, défendant la détention et l'emploi sous condition d'armes chimiques, pour qui voudra se ranger sous ce traité. Les nations qui ne s'inscriraient pas sous ce traité ne sauraient profiter des garanties d'emploi par celles signataires. Une mesure que nous espérons incitative, pour pousser les gouvernances mondiales à contrôler le risque chimique au travers de protocoles d'engagements clairs, engageant pour l'état signataire, à l'exception des usages portés contre l'état qui se maintient volontairement en dehors de ce Traité.

La troisième des mesures serait d'identifier les parties prenantes susceptibles d'actuellement faire courir des menaces contre notre nation et ses intérêts pour adapter nos réponses envers elle. Qui est aujourd'hui en mesure de détenir de telles armes? Qui reste étrangers à tout projet de réglementation à son usage, sa prolifération? C'est une zone d'ombre, une zone grise qui mérite un coup de projecteur.

Question n° C
Intervenant et journal : Renata Guadalupe / El Imparcial
Question : Nos industries de l'armement et de la chimie peuvent-elles être impactées? Vont-elles suivre cette voie? Identifiez-vous le développement des armes chimiques en Alguarena comme une priorité industrielle?

Réponse n° C
Luis Saragoza-Medina : C'est une question surprenante lorsque l'on fait état d'enjeux sécuritaires et du danger de mort imminente que peut représenter ces agents chimiques contre les populations civiles mais je reste sensible à vos craintes. Pour l'instant nous examinons nos priorités. Les industries qui fabriquent les armes, fussent-elles chimiques, sont potentiellement les mêmes qui en fabriquent les contremesures, par la maitrise technologique qu'elles ont. Nous devons réexaminer nos priorités. La dissuasion balistique est une doctrine militaire pour laquelle la Fédération d'Alguarena ne souhaite pas s'inscrire en défaut. Il nous faut maintenir et développer nos stocks balistiques, comme il nous faut également développer les doctrines d'emploi pour ne laisser aucune ambiguïté quant aux raisons pouvant nous pousser à en faire l'usage. Le danger c'est l'absence de lignes rouges connues. Si vous dites être détenteur d'armes balistiques à charges non conventionnelles, et que vous en ferez l'usage dans ce cadre, vous serez plus dissuasif qu'une nation qui ne communique pas sur ses intentions et se fait détentrice des mêmes armements. Vous aurez une cible dans le dos.

Oui, la Fédération d'Alguarena n'identifie par l'arrêt des projets d'acquisition balistique et des recherches scientifiques autour des agents chimiques comme nécessaire. Au contraire, ces éléments apparaissent tout à fait à propos dans une politique de dissuasion efficace. Pour ce qui est de nos industriels, ceux-ci peuvent donc rester pleinement engagés autour de nos programmes d'armements nationaux, dans le respect du cadre normatif en gestation. Nous voulons des industries prospères, pas complices.

Question n° D
Intervenant et journal : Estefania Cosbó, La Voz de la Patria
Question : Plusieurs voix s'élèvent déjà pour impliquer l'Organisation des Nations Commerçantes autour l a réglementation des productions et emplois d'armes chimiques, est-ce un point concordant avec votre vision et le leadership alguareno voulu sur ce dossier?

Réponse n° D
Luis Saragoza-Medina : Il n'y a aucun leadership alguareno à ce propos et souhaitant m'inscrire en cohérence avec la première réponse que j'ai pu vous adresser j'aimerais rappeler la nécessité qui est la notre de lire sous une vision universelle au possible, la menace qu'est celle infligée par les agents chimiques en temps de guerre. L'Alguarena seule, n'a pas le monopole de production de telles armes, c'est pourquoi la participation de l'Organisation des Nations Commerçantes dans l’identification des filières d'approvisionnement et dans la diffusion de Traité internationaux, serait profitable et par conséquent souhaitée...
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