Réponse à la
question n° 1Interlocuteur pour l'institution fédérale : Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.
Réponse : "La présidence fédérale de Mazeri Abrogara s'est naturellement dite préoccupée par l'évolution des forces politiques au sein de la République Fédératrice de Youslévie.
L'évolution de la pensée nationaliste youslève, eu égard à
l'hypocrisie exprimée par Hemeraldo Vera, qui souhaite se détacher d'une coopération internationale pour nouer de nouvelles relations auprès d'une autre, ne saurait être si ce n'est une mauvaise, l'unique voie à suivre. La coopération à l'international n'est pas un luxe dont on peut critiquer l'excès, compte tenu des dynamiques commerciales croissantes et des interdépendances entre chacun. Les routes commerciales établies et sécurisées par l'Organisation des Nations Commerçantes ne sont alors ni un acquis farfelu, ni une chimère.
La contribution de la Youslévie à l'ONC, a préservé la confiance des exportateurs et des importateurs mondiaux en des temps où la nature des troubles ayant secoué ses frontières aurait pu amoindrir, voire tarir les flux commerciaux qui fournissent l'outil industriel et les ménages youslèves. Le climat insécuritaire aux frontières de la Youslévie a été négligé par les marchés boursiers et les acteurs du commerce mondial car pas un parmi eux, n'a pensé qu'une menace létale pouvait justifier un recul durable des échanges commerciaux dans cette zone. Quels investisseurs étrangers, investiraient massivement en Youslévie si son voisin direct qu'est le Kronos cumulait suffisamment d'
armes de destruction massive pour refaçonner l'urbanisme local? Bien entendu, la question de la sécurité du peuple youslève et de la dissuasion de ses forces armées se pose en premier lieu mais évoquer les incidences directes et indirectes des actions kroniennes sur le devenir de la vie des youslèves, méritaient cette attention.
Sans la mention d'une appartenance à l'ONC et, considérant les tensions exacerbées entre la Youslévie et le duo Loduaro-kronien, les navires marchands et les capitaux étrangers se seraient massivement détournés ou auraient ouvertement déserté la région youslève, faisant le choix d'une route commerciale éloignée des possessions territoriales kroniennes, indirectement profitables à la République youslève. Dire, avec le ton populiste qu'est celui emprunté par Monsieur Vera, que l'ONC défend des routes commerciales et pas l'attractivité économique ni la souveraineté est faux, tout est lié...
L'Organisation des Nations Commerçantes défend un schéma très simple qu'elle décline sous 3 phases successives pour parachever un cycle vertueux
Prospérité > Partage > Paix > Prospérité > etc... (cycle 3P)Paix : La paix prive les états de destruction humaine ainsi que matérielle, et les marchés internationaux de troubles gravement dommageables à leur continuité.
Prospérité : Un état qui ne prospère pas, vouera son action vers l'accaparement de richesses appartenant à autrui, lorsqu'il ne sera pas lui-même victime de troubles internes contre son régime.
Partage : La capacité des états à nourrir l'échange est susceptible d'instaurer un partenariat gagnant-gagnant qui éloigne le spectre de la guerre. Aucun état ne peut se maintenir en paix s'il est seul à réussir aux côtés de ses voisins.
Selon que vous échangez avec l'un ou l'autre des acteurs de la scène internationale, l'une de ces trois approches est à adopter pour amorcer la suivante. Malheureusement et je crois qu'un certain nombre d'états s'accorderait à le dire, la dangerosité de la dictature Calabraise au Kronos, nous a obligé à faire le choix d'une action de pacification pour tout préalable au schéma vertueux qu'il nous incombe de pérenniser, pour permettre la réussite économique du plus grand nombre.
La guerre au Kronos n'est pour le gouvernement fédéral alguareno, ni une fierté, ni un choix, mais la résultante inexpugnable d'
une série d'actions dommageables pour la politique étrangère kronienne et la sûreté mondiale, il est une chose de regretter la guerre là-bas, il en est une autre d'avancer l'idée qu'elle était évitable sans apparaître préjudiciable aux populations civiles, kroniennes ou non, qui souffrent du poids imposé par cette dictature sanguinaire.
En définitive, la coopération entre l'ONC et la Youslèvie, et bien d'autres partenaire où cette dernière le jugera bon de nouer, est un facteur de paix et de prospérité, en dépit des défis qui se sont dangereusement présentés à nous, pour bousculer les assises des libertés et de la réussite économique de chacun.
Nous sommes attachés à la Youslévie et à son peuple, avec qui nous pensons avoir abattu bien des barrières, ne laissons pas la fièvre d'un homme qui se dit homme d'affaires, ouvrir une boîte de Pandore et revenir sur un processus de mondialisation déjà amorcé et dont le départ youslève de l'ONC ne signifierait rien, eu égard à la présence de la Sérénnissime République du Fortuna parmi les fournisseurs, importateurs, de ce pays. La Sérénissime République de Fortuna est ancrée dans les routes commerciales des états membres de l'ONC, commercer avec le Fortuna en prétendant faire fi des flux commerciaux de ses autres états membres, est un voeu pieux prononcé à des fins de manipulation.
Les états membres de l'ONC et les sociétés civiles qui leur font confiance, doivent considérer ce qu'ils sont les uns pour les autres, des partenaires aux intérêts interconnectés et animés par le soucis de vouloir le meilleur au profit du plus grand nombre...
En 2011, être patriote n'est plus être nationaliste, être patriote c'est faire le choix de la mondialisation et de la partenarisation vers l'international, car le vivre mieux c'est se tourner vers le partage. Alors oui il y a des frustrations locales en Youslévie et il importe à chacun de les entendre. Mais ces frustrations ne sont manifestement nées que d'un profond déséquilibre entre l'un des trois pans qui parachève le cycle 3P, pas d'une infamie ou d'une préjudice youslève commis par l'ONC, preuve en a été faite précédemment.
Alors pour parachever le cycle 3P, faut-il plus de partage avec la République Fédétrice de Youslévie? Nous le pensons, cela semble être le principal levier actionnable pour la réussite youslève des prochaines années. Alors peut-on espérer plus de partage de la part des nationalistes? Eux qui promettent le recul diplomatique youslève sur l'état de partenarisation jusqu'ici entretenu entre l'ONC et la Youslévie... La témérité n'est pas une option politique viable pour le peuple et l'économie youslèves.
L'adhésion de la Youslévie à l'UNE n'est ni la cause d'une exclusion de l'ONC, ni la résultante d'une sortie de cette même organisation. Justifier d'un éloignement de l'ONC par la promesse d'une réussite économique à l'UNE, est un discours au contenu fallacieux et erroné.