23/06/2013
17:12:24
Index du forum Continents Paltoterra Alguarena

[RP OUVERT] Conférences de presse à l'Hotel de la Concordia

Voir fiche pays Voir sur la carte
1876
CONFERENCES DE PRESSE INTERNATIONALES DE L'HOTEL DE LA CONCORDIA A ASERJUCO



Salle conférence 1
Sala de conferencia 1

Salle conférence 2
Sala de conferencia 2

Salle conférence 3
Sala de conferencia 3


L'Hôtel de la Concorde est un bâtiment officiel à la charge des autorités fédérales d'Alguarena. Ce bâtiment accueille mensuellement des journalistes et leurs maisons de presse accrédités. C'est-à-dire que bien que les autorités fédérales d'Alguarena sont amenées à répondre en direct à toutes les questions posées, tous les journalistes du monde n'ont pas vocation à être présent à ces conférences.

Les accréditations permettant l'accès en salles de conférence sont délivrées à la double appréciation de la présidence fédérale et de l'Agence Fédérale de Presse, selon des critères de professionnalisme, de neutralité.

Comme son nom l'indique, le bâtiment peut possiblement héberger des journalistes internationaux, présents plusieurs jours au sein de la Fédération et se trouvant en attente de ladite conférence de presse.

Demande d'accréditation (à adresser au bureau fédéral des affaires étrangères de l'Alguarena).

[b][size=1.5]DEMANDE D'ACCREDITATION[/size][/b]
[b]Prénom et Nom du journaliste à accréditer :[/b]
[b]Journal pour lequel il travaille :[/b]
[b]Motivations :[/b]
[b]Interviews et productions journalistiques précédemment réalisées (facultatif) :[/b]

L'accréditation est nominative et comprend l'employeur du journaliste (ce qui signifie qu'un changement d'employeur ou une démission du dernier journaliste accrédité au sein de son journal, obligent l'un et l'autre à formuler de nouvelles demandes d'accréditation). En cas d'amateurisme ou de faute professionnelle, un journaliste ou son journal peuvent perdre les accréditations précédemment délivrées.

Intervention en conférence de presse :

[b]Question n°[/b]
[b]Intervenant et journal :[/b]
[b]Question :[/b]

Journalistes/journaux accrédités :

Mark TUERS / L'Indomptable (MIRIDIAN)
Regine KARLSEN / Tanske Fréttastofa (TANSKA)
Parvati Kalwaniya / Mandala News (JASHURIA)
Anastor Diangelo / Gazeta Novela (YOUSLEVIE)
Debbie Fansworth / Federal Network (LOFOTEN)
Zainab el-Amiri / Politique&Avenir (BANAIRAH)
DEMANDE D'ACCREDITATION
Prénom et Nom du journaliste à accréditer :Madame Parvati Kalwaniya
Journal pour lequel il travaille :Mandala News
Motivations :Mandala News est la chaine privée d’informations la plus populaire de tout le Jashuria. Née dans les années 90 après durant les grandes années du boom économique du pays, Mandala News revendique une ligne « pluraliste et ouverte sur le monde ». Il s’agit de l’organe de presse le plus en accord avec la mondialisation du pays, tout en conservant un attrait pour les nouvelles locales. Basée à Agartha, la tour de Mandala News est connue pour être l’un des fleurons de l’architecture contemporaine du Jashuria. Ses émissions sont diffusées dans tout le pays et la firme possède quelques ondes radios et entretient un magasine de presse écrite distribué à bas prix. Au vu de l'importance du journal, il n'est pas rare de croiser ses journalistes avec des politiciens et des officiels de tout le Jashuria. Le journal, libéral par excellence, reste très attaché à la liberté d'expression - surtout quand c'est lui qui fait l'information ... Mandala News est connu pour avoir eu des accointances avec les Partis Libéraux du Jashuria depuis sa création. Il ne serait donc pas étonnant d'imaginer que leur information soit souvent biaisée en faveur des nouvelles les plus en phase avec le libéralisme économique et social. Le journal a toujours refusé d'être financé par l'Etat et de se retrouver à être son relais public, mais étrangement, les journalistes de Mandala News sont parfois étrangement complaisants avec les politiciens jashuriens à la tête des plus hauts postes de l'Etat. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un journal sérieux pour tout étranger qui souhaiterait se tenir au courant de ce qu'il se passe dans le pays sans tomber dans de l'information-spectacle. Mandala News organise aussi une tribune publique dans sa version presse, où des invités prestigieux et connus de la scène médiatique viennent y exposer leurs idées, en toute transparence. En tant que pays fondateur de l'ONC, la Troisième République du Jashuria désire accréditer madame Parvati Kalwaniya en tant que journaliste rattachée aux actualités de l'Alguarena.
Interviews et productions journalistiques précédemment réalisées (facultatif) :
DEMANDE D'ACCREDITATION

Prénom et Nom du journaliste à accréditer : Monsieur Anastor Diangelo
Journal pour lequel il travaille : Gazeta Nova
Motivations : Gazeta Nova est le journal le plus populaire en Youslévie. Ce grand crédit offert par la population est notamment dû à la grande qualité des informations relayées par la Gazeta, comme elle est souvent surnommé au pays, mais aussi pour sa grande neutralité. En effet, cette volonté d'objectivité est présente dès la création du journal qui n'a d'ailleurs jamais publié un seul éditorial, toujours dans le but de donner l'information la plus brut possible, sans orienter l'opinion du lecteur.
Depuis l'adhésion de la Youslévie à l'Organisation des Nations Commerçantes, l'Alguarena est devenue un des principaux alliés de la RFY, l'aidant notamment sur des sujets épineux tel que la question kronienne. La Gazetta Nova demande donc logiquement une accréditation pour participer aux conférences de presse des Îles Fédérées de l'Alguarena en sa qualité de plus grand média de Youslévie.

Interviews et productions journalistiques précédemment réalisées (facultatif) : La Gazeta Nova est un journal assez polyvalent qui n'hésite pas à aborder chacun des thèmes qui occupent l'opinion public youslève. Elle a néanmoins une grande compétence pour les sujets politiques dans tout ce qu'il s'agit de bruit de couloirs d'informations exclusives données par des proches des principaux concernés. La Gazeta peut en effet se targuer d'avoir un des meilleurs réseaux dans la sphère politique youslève.
Pour sa part, Anastor Diangelo est un journaliste spécialiste de la géopolitique du continent paltoterran et plus précisément de la politique alguarena. Il n'arrivera donc pas en terre inconnue et est la personne la plus à même de poser les bonnes questions lors de ces conférences de presse.
Question n°1
Intervenant et journal : Anastor Diangelo pour Gazeta Nova
Question :
Bonjour, Anastor Diangelo pour le journal youslève Gazeta Nova. En Youslévie, les dernières semaines ont été marquées par les élections législatives de mi-mandat.
Ces élections ont permis à Leone Vaillancour et aux Libéraux, accompagnés des Socialistes et des Démocrates, de conserver la majorité nécessaire pour ne pas dissoudre le Conseil. Cependant, ce scrutin a donné comme grand gagnant le NPN, un nouveau parti nationaliste mené par le chef d'entreprise Hemeraldo Vera.
Le NPN est très critique à l'égard de l'ONC et le terme ONCeptique a même été inventé pour désigner ce mouvement nouveau en Youslévie.

Ma question est donc la suivante, comment le gouvernement fédéral alguareno a réagit à la percée de la pensée nationaliste et ONCeptique en Youslévie ?
DEMANDE D'ACCREDITATION


Prénom et Nom du journaliste à accréditer : Debbie Fansworth

Journal pour lequel il travaille : Federal Network (chaîne d'information continue)

Motivations : Federal Network est le premier relais d'information dans les Provinces-Unies, ses relais d'écoute et de diffusion couvrent non seulement tout le territoire lofotène, mais également les contrées frontalières telles que Saint-Marquise ou l'Etat d'Amnestie. Son célèbre letimotiv, qui est devenu un peu la marque en quelque sorte de la chaîne "VOULEZ - VOUS EN SAVOIR PLUS" est mondialement connu et est même devenu un meme et un objet de détournement, réutilisé à l'envie par de nombreux autres médias.
Aussi connue sous le diminutif de FedNet, le réseau dispose d'antennes locales et régionales sur tous les continents, et dans de nombreux pays. Ses reporters de guerre sont également réputés pour couvrir des sujets difficiles en milieu hostile. Par exemple Riley Scott-Thomas, une spécialiste des guerres eurysiennes, est une journaliste chevronnée de FedNet, qui se rends régulièrement sur les théâtres d'opérations et de conflit, afin d'offrir des images impressionnantes et d'être au plus près de l'information vraie. Debbie Fansworth, la journaliste vedette qui présente le principal bulletin d'information du soir, possède son propre talk-show d'actualités qu'elle anime en interviewant sans concessions invités et experts pour obtenir des exclusivités.

Interviews et productions journalistiques précédemment réalisées (facultatif) :
Debbie Fansworth a fait se premières armes en tant que pigiste au journal régional du Daily Star, spécialiste des questions sociétales, en couvrant de nombreux faits divers, puis rentre comme journaliste de terrain à l'un des plus grands quotidien du pays : la Voix du Lofoten, où elle signe ses propres articles. Elle couvre notamment les élections fédérales et tous les évènements liés aux campagnes électorales, puis Federal Network lui offrira ensuite la possibilité de réaliser à la télévision les premières interview de politiciens et d'élus, qui lui offrira alors succès et notoriété, de par son franc parler et ses questions qui dérangent. Ses éclats de voix et ses fous rires deviendront façonneront également son mode d'interview. Les audiences sont au rendez-vous, au point que Fed Net fait de Debbie Fansworth sa journaliste-vedette en lui donnant le plus grand intervalle horaire du direct, le créneau préféré de Debbie Fansworth.

Mme Fansworth a en outre couvert avec brio les évènements liés à la guerre civile kaulthique et réalisé une interview du Chancelier Fédéral Atreus Fjörgyn.
Réponse à la question n° 1

Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Interlocuteur pour l'institution fédérale : Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Réponse :

"La présidence fédérale de Mazeri Abrogara s'est naturellement dite préoccupée par l'évolution des forces politiques au sein de la République Fédératrice de Youslévie.

L'évolution de la pensée nationaliste youslève, eu égard à l'hypocrisie exprimée par Hemeraldo Vera, qui souhaite se détacher d'une coopération internationale pour nouer de nouvelles relations auprès d'une autre, ne saurait être si ce n'est une mauvaise, l'unique voie à suivre. La coopération à l'international n'est pas un luxe dont on peut critiquer l'excès, compte tenu des dynamiques commerciales croissantes et des interdépendances entre chacun. Les routes commerciales établies et sécurisées par l'Organisation des Nations Commerçantes ne sont alors ni un acquis farfelu, ni une chimère.

La contribution de la Youslévie à l'ONC, a préservé la confiance des exportateurs et des importateurs mondiaux en des temps où la nature des troubles ayant secoué ses frontières aurait pu amoindrir, voire tarir les flux commerciaux qui fournissent l'outil industriel et les ménages youslèves. Le climat insécuritaire aux frontières de la Youslévie a été négligé par les marchés boursiers et les acteurs du commerce mondial car pas un parmi eux, n'a pensé qu'une menace létale pouvait justifier un recul durable des échanges commerciaux dans cette zone. Quels investisseurs étrangers, investiraient massivement en Youslévie si son voisin direct qu'est le Kronos cumulait suffisamment d'armes de destruction massive pour refaçonner l'urbanisme local? Bien entendu, la question de la sécurité du peuple youslève et de la dissuasion de ses forces armées se pose en premier lieu mais évoquer les incidences directes et indirectes des actions kroniennes sur le devenir de la vie des youslèves, méritaient cette attention.

Sans la mention d'une appartenance à l'ONC et, considérant les tensions exacerbées entre la Youslévie et le duo Loduaro-kronien, les navires marchands et les capitaux étrangers se seraient massivement détournés ou auraient ouvertement déserté la région youslève, faisant le choix d'une route commerciale éloignée des possessions territoriales kroniennes, indirectement profitables à la République youslève. Dire, avec le ton populiste qu'est celui emprunté par Monsieur Vera, que l'ONC défend des routes commerciales et pas l'attractivité économique ni la souveraineté est faux, tout est lié...

L'Organisation des Nations Commerçantes défend un schéma très simple qu'elle décline sous 3 phases successives pour parachever un cycle vertueux Prospérité > Partage > Paix > Prospérité > etc... (cycle 3P)

Paix : La paix prive les états de destruction humaine ainsi que matérielle, et les marchés internationaux de troubles gravement dommageables à leur continuité.

Prospérité : Un état qui ne prospère pas, vouera son action vers l'accaparement de richesses appartenant à autrui, lorsqu'il ne sera pas lui-même victime de troubles internes contre son régime.

Partage : La capacité des états à nourrir l'échange est susceptible d'instaurer un partenariat gagnant-gagnant qui éloigne le spectre de la guerre. Aucun état ne peut se maintenir en paix s'il est seul à réussir aux côtés de ses voisins.

Selon que vous échangez avec l'un ou l'autre des acteurs de la scène internationale, l'une de ces trois approches est à adopter pour amorcer la suivante. Malheureusement et je crois qu'un certain nombre d'états s'accorderait à le dire, la dangerosité de la dictature Calabraise au Kronos, nous a obligé à faire le choix d'une action de pacification pour tout préalable au schéma vertueux qu'il nous incombe de pérenniser, pour permettre la réussite économique du plus grand nombre.

La guerre au Kronos n'est pour le gouvernement fédéral alguareno, ni une fierté, ni un choix, mais la résultante inexpugnable d'une série d'actions dommageables pour la politique étrangère kronienne et la sûreté mondiale, il est une chose de regretter la guerre là-bas, il en est une autre d'avancer l'idée qu'elle était évitable sans apparaître préjudiciable aux populations civiles, kroniennes ou non, qui souffrent du poids imposé par cette dictature sanguinaire.

En définitive, la coopération entre l'ONC et la Youslèvie, et bien d'autres partenaire où cette dernière le jugera bon de nouer, est un facteur de paix et de prospérité, en dépit des défis qui se sont dangereusement présentés à nous, pour bousculer les assises des libertés et de la réussite économique de chacun.

Nous sommes attachés à la Youslévie et à son peuple, avec qui nous pensons avoir abattu bien des barrières, ne laissons pas la fièvre d'un homme qui se dit homme d'affaires, ouvrir une boîte de Pandore et revenir sur un processus de mondialisation déjà amorcé et dont le départ youslève de l'ONC ne signifierait rien, eu égard à la présence de la Sérénnissime République du Fortuna parmi les fournisseurs, importateurs, de ce pays. La Sérénissime République de Fortuna est ancrée dans les routes commerciales des états membres de l'ONC, commercer avec le Fortuna en prétendant faire fi des flux commerciaux de ses autres états membres, est un voeu pieux prononcé à des fins de manipulation.

Les états membres de l'ONC et les sociétés civiles qui leur font confiance, doivent considérer ce qu'ils sont les uns pour les autres, des partenaires aux intérêts interconnectés et animés par le soucis de vouloir le meilleur au profit du plus grand nombre...

En 2011, être patriote n'est plus être nationaliste, être patriote c'est faire le choix de la mondialisation et de la partenarisation vers l'international, car le vivre mieux c'est se tourner vers le partage. Alors oui il y a des frustrations locales en Youslévie et il importe à chacun de les entendre. Mais ces frustrations ne sont manifestement nées que d'un profond déséquilibre entre l'un des trois pans qui parachève le cycle 3P, pas d'une infamie ou d'une préjudice youslève commis par l'ONC, preuve en a été faite précédemment.

Alors pour parachever le cycle 3P, faut-il plus de partage avec la République Fédétrice de Youslévie? Nous le pensons, cela semble être le principal levier actionnable pour la réussite youslève des prochaines années. Alors peut-on espérer plus de partage de la part des nationalistes? Eux qui promettent le recul diplomatique youslève sur l'état de partenarisation jusqu'ici entretenu entre l'ONC et la Youslévie... La témérité n'est pas une option politique viable pour le peuple et l'économie youslèves.

L'adhésion de la Youslévie à l'UNE n'est ni la cause d'une exclusion de l'ONC, ni la résultante d'une sortie de cette même organisation. Justifier d'un éloignement de l'ONC par la promesse d'une réussite économique à l'UNE, est un discours au contenu fallacieux et erroné.
Question n° 2
Intervenant et journal : Mark TUERS / L'Indomptable
Question : Mme Valentina Curbelo, bonjour je suis M Mark Tuers, reporter et envoyé spécial de l'Indomptable. Comme vous l'avez sans doute suivi, depuis quelque temps au Nord de l'Alguarena il existe un différend diplomatique entre Tanska et Miridian. Différent pour rappel, qui concerne les zones économiques exclusives revendiquées par les deux pays. Tanska étant allié à l'Alguarena et qui achète notamment souvent des armements à la fédération et Miridian aussi notament dans l'affaire Port-Hafen. Ma question est donc la suivante:
Quelle est la position de l'Alguarena sur ce différend entre deux de ses alliés, et situé juste au nord de son terrtoire?
Et n'est ce pas un échec de la diplomatie alguareno que les négociations pour mettre fin au différend ce passe à Sylva et non en Alguarena, alors que ces deux pays sont alliés à la fédération et que celle ci est la première puissance régionale?
Réponse à la question n° 2

Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Interlocuteur pour l'institution fédérale : Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Réponse :

Le différend qui oppose actuellement la République de Miridian et la République Fédérale de Tanska sur la question des eaux territoriales et souveraines aleuciennes longeant la côte orientale et son golfe, est une source de mécontentement durable pour la présidence de Mazeri Abrogara. En effet, la Fédération d'Alguarena a multiplié les échanges diplomatiques et les partenariats avec chacune des nations que vous mettez en lumière par votre légitime interrogation, une démarche ainsi faite car elle est convaincue des opportunités et de la prospérité partagée qu'ont les différentes parties prenantes à nourrir l'échange et la coopération régionale. Par conséquent, constater des divergences dans le déroulé des relations tansko-miridiennes entraîne nécessairement un lot conjoint de déceptions et d'inquiétudes, nous amenant à rappeler l'impact de chacun dans la coconstruction d'un cadre régional harmonieux pour l'établissement d'un processus 3P, que l'on décline en 3 phases, sous cet ordre ou non : Paix > Partage > Prospérité.

La présidence de Mazeri Abrogara souhaiterait travailler plus ardemment pour la normalisation des relations tansko-miridiennes, son absence dans l'entretien de négociations portant clarification des tracés maritimes souverains est, vous l'avez dit, un constat d'échec, nous aimerons à le prendre pour axe d'amélioration. Cette absence des négociations, ne doit cependant en rien nous priver d'espoir, pour la résolution pacifique des axes divergents entre nos amis, fussent-ils résolus par la diplomatie sylvoise ou une autre. La priorité est à la définition des lignes rouges et au tracé d'un cadre formel dans lequel les Républiques tanskienne et miridienne pourront oeuvrer dans l'intérêt du plus grand nombre. L'égo de la diplomatie alguarena n'entre pas en considération, le bureau de la conseillère fédérale aux affaires étrangères alguarenas Martha Fulton, a toujours été ouvert aux autorités miridiennes et tanskiennes et le restera. Si l'oreille des autorités sylvoises a été privilégiée pour l'organisation de pourparlers constructifs, nous pouvons le regretter à titre individuel mais il nous importe cette déception passée, d'observer les résultats de ces échanges, avec toute la bienveillance et la disponibilité requise dans le cas où notre présidence serait associée au rapprochement diplomatique de nos deux estimés partenaires.
Question n°3 et n°4
Intervenant et journal : Debbie Fansworth pour Federal Network
Questions :

rachelmaddowfederalnetwork

1) Bonjour Mme la Vice-Présidente, Debbie Fansworth, pour Federal Network. Comme vous le savez déjà peut-être, les Provinces-Unies sont entrées dans une période électorale pour les législatives fédérales qui doivent désigner un nouveau ou une nouvelle Chancelière pour les 4 années à venir. Je ne vous demanderais pas quel candidat vous soutenez ouvertement,car j'imagine que vous ne nous le direz pas.
Cependant cela ne vous aura guère échappé que sur les 6 partis en lice, 3, c’est à dire la moitié des candidats, prônent un retrait pur et simple de l’ONC. Le parti libertarien, mené par un certain Soren Silvertrupp n’hésite pas à franchement taper sur l’ONC. D’ailleurs il vous accuse de faire cavalier seul et de mépriser vos alliés en vous appuyant sur votre seule puissance militaire. Et j’en oublie : Youslévie, Novigrad, même combat les mouvements anti-ONC semblent faire recette. Récemment, le Lumenval, nouveau pays qui a fait son entrée sur la scène international, s'est fait remarqué en s'adonnant vertement à une diatribe ouverte contre l'ONC, certes, fort critiquable au vu du manque de sources et d'informations fiables, mais tout de même. Ma question est la suivante : Ne craignez-vous pas à terme un éclatement et un affaiblissement de l’organisation, au bénéfice par exemple d’autres organisations comme l’UNIL, l’UNE, ou le Liberlatern et quels enseignements en tirez vous ?

2) Enfin ma deuxième question : des voix s’élèvent un peu partout pour critiquer le “jusqu’au boutisme alguarenos” ou le “bellicisme de la Fédération” , comme en RLP, considérée comme perdue, et qui a mis en lumière les dissensions et désaccords internes, un échec manifeste de la cohésion et de l'unité de l’ONC.
Ma question est la suivante : Le désengagement complet du Jashuria et des Provinces-Unies n’inciterait pas la Fédération à revoir sa politique étrangère ? Faut-il donc rester coûte que coûte en RLP quitte à risquer une guerre mondiale par exemple ou faut-il poursuivre la guerre contre la Loduarie et le Kronos dans ces conditions ? Pour préciser le fond de ma pensée : ne craignez- vous pas tout simplement que multiplier les théâtres conflictuels risque de produire l’effet inverse de celui escompté, c’est à dire que concrètement ces évènements conduisent à l’établissement d’une ligue mondiale contre l’ONC dont profiteraient au final les ennemis de la démocratie et du libre-échange ?

Merci de vos réponses.
Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Réponse à la question n° 3

Interlocuteur pour l'institution fédérale : Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Réponse :

Madame Fansworth, recevez mes aimables salutations de bienvenue pour votre première intervention.

J'entends et je lis, aujourd'hui encore, l'écho de différents détracteurs externes à notre organisation, très justement relayé par vous-même en ce lieu. A ce propos, soyons tout à fait honnête, le risque d'un éclatement ou d'un affaiblissement de l’organisation est toujours possible et personne ne peut défendre avec une certaine clairvoyance, l'idée que les crises politiques et militaires qui nous lient aujourd'hui soient les dernières ou bien encore qu'elles soient capables de trouver un consensus ferme et définitif parmi les nations membres de cette organisation.

Est-ce vraiment le but recherché?

Chaque organisation internationale compile en son sein une série de nations qui ont à charge de la faire évoluer au gré des enjeux présentés à elles. Des nations partagées entre un engagement pour les valeurs inscrites en celle-ci et les intérêts nationaux des nations membres, c'est un ménage difficile à entretenir pour toute organisation n'étant pas capable d'incarner une identité sociétale forte, un modèle transmissible de génération en génération. Le pacte anticommuniste en a manqué, l'UNCS et le Pharois Syndikaali aussi et que sont-ils? Une page de l'histoire que les populations locales sont déterminées à oublier.

Qu'est-ce que l'ONC pour un étudiant lofotenois? pour un fermier alguareno? pour un banquier fortunéen? Certainement maintes choses à la fois faute d'une réappropriation politique et j'ose le dire, culturelle, de l'organisation par les populations de ses états-membres. Le premier des enseignements qu'il m'est permet d'en tirer est que le message importe parfois plus que l'action qui en découle. L'ONC doit pouvoir ostensiblement communiquer sur sa ligne rouge, la trajectoire entreprise et son impact socio-économique réel pour les nations engagées en son sein. L'ONC n'est pas qu'une politique étrangère.

La valeur de l'ONC, ne doit pas résider dans un tableau excel jalousement gardé par un groupe de cols blancs, au risque que l'ONC ne soit perçue des populations membres qu'à travers ce seul prisme. Elle doit être culturellement impactante pour accompagner les populations des états membres dans l'apprivoisement d'une vie économique quotidiennement internationalisée.

Je le redis, l’Organisation des Nations Commerçantes est une entité politique vivante, portée par ses membres et inscrite dans un contexte de plus en plus mondialisé. Derrière chaque chose inscrite dans la lumière du jour se porte une ombre. L'ONC a la sienne et fait le jeu des souverainistes. Que des souverainistes tapent sur l'ONC pour proposer autre chose que la classe politique au pouvoir dans leurs pays respectifs n'a jamais été, ni une surprise, ni la réelle menace à notre organisation. La menace réelle, vous vous en doutez, est celle née du crédit donné à ces partis politiques déphasés au regard des dynamiques économiques et commerciales mondiales, sur lesquelles l'ONC doit rester la plus engagée.
Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Réponse à la question n° 4

Interlocuteur pour l'institution fédérale : Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle.

Réponse :

Le jusqu'au boutisme est une notion qui porte le débat. Nos services du renseignement ont avec eux des éléments d'investigation concrets, factuels et vérifiables, attestant que l’agression militaire contre le Prodnov, portée par les milices politiques d'Alexei Stanislavovich Malyshev, est une machination ourdie et soutenue par les autorités pharoises, ayant sciemment fait le choix d'attaquer la République Libre du Prodnov et la force de paix s'y trouvant.

De ce fait, nous sommes contraints de constater que la guerre est un fait établi et qu'elle nous est imposée par les forces belligérantes du Pharois Syndikaali et des milices d'Alexei Malyshev. L'agression de ces forces partisanes et soudards à l'encontre du Prodnov, est un acte de guerre dirigé contre ce dernier mais également contre nous et tous ceux ayant aspiré à la paix régionale dans cette zone. Peut-on craindre la survenance d'une guerre qui nous est déjà déclarée et de façon bien dicible? On peut la regretter mais pas la craindre.

La sécurité mondiale est un sujet des plus volatiles au regard des crises politiques et militaires intervenues en 2011, et j'entends toutes les incertitudes, toutes les interrogations qu'elle nourrit auprès des journalistes ainsi que des médias, dont je tiens présentement à saluer le travail.

Toutefois, il est porté à notre connaissance un certain lot de certitudes relatives au Prodnov. Parmi elles, l'existence d'un véritable massacre des populations civiles par les autorités communistes de l'époque et sur le théâtre de Bridjesko, lors des opérations dites contre-révolutionnaires. Le caractère rationnel de la pensée d'Alexei Stanislavovich Malyshev est encore source de débat au sein de la communauté internationale et il ne nous est à ce jour, pas permis d'exclure un nouveau massacre si ce dictateur devait prendre localement le pouvoir, dans une démarche contre-révolutionnaire. Car qu'il soit question d'Alexei Stanislavovich Malyshev, l'actuel dictateur de la République Sociale du Prodnov ou de Lavrov Slava, l'ancien dirigeant "par intérim" à l'origine des ordres pour la répression des 20 000 âmes tuées à Bridjesko, c'est cheval blanc / blanc cheval.

Le diktat rouge imposé au Prodnov est une source de calamités et de fléaux impactante et aussi inévitable que ne l'est annuellement la saison hivernale. Qu'il y ait des négociations pour la paix au Prodnov, notre Fédération ne peut y être opposée et les encourage, sous quelques moutures qu'elles soient. Mais on ne peut pas décemment céder la place aux tortionnaires de Peprolov et construire la paix où que ce soit dans le monde sur une succession de massacres impunis, une énième fois portés par les gouvernements des Républiques populaires, qui n'ont de populaire que l'ignominie déployée à l'ancrage de leurs idéaux. Que va valoir l'arrestation du dictateur kronien Baldassare Calabraise et le démantèlement de ses camps de la mort afaréens, si nous fermons les yeux quant aux souffrances endurées par le peuple prodnovien? Il n'y a pas le mal en Afarée et la normale brutalité d'Eurysie du Nord, mais seulement la mémoire collective qui voudra que les soldats alguarenos aient activement contribué aux opérations d'évacuation et de sécurisation des civils au Prodnov. Ne pensez pas que leur présence là-bas s'associe à une démarche sacrificielle, nous savons les combats qui s'y déroulent durs, d'une violence qui égale à peine l'infamie avec laquelle ils ont été débutés... Nos soldats ont une mission là-bas et elle ne consiste pas à repousser un ennemi dix fois supérieurs en nombre, elle consiste à accompagner les forces prodnoviennes dans la défense de leur territoire et à sécuriser les mouvements de population vers le sud, exposée aux bombardements Peprolovite et pharois.

Les conflits au Kronos et au Prodnov peuvent effectivement catalyser un certain nombre d'ennemis du monde libre, tous désireux de maintenir au pouvoir des criminels de la trempe de Baldassare Calabraise et d'Alexei Stanislavovich Malyshev. Mais mon gouvernement aime à penser que l'adversité offerte par les bourreaux de ce monde, ne suffit pas à imposer une vision cathartique, des personnes qu'il nous importe de voir vivre ou de voir mourir. Il n'y a pas de légitimité ou de raison à choisir entre le Prodnov ou le Kronos car nous ne nous battons pas contre un peuple, mais l'incarnation du mal et du caractère déshumanisé des actes qui s'y déroulent.

Haut de page