25/02/2015
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[Presses] - Page 2

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Seelân hearsket de welle!
*Zealand rules the wave!
Le HMS Ocean
Le nouvel AGS The Flying Dutchman, naviguant sur les eaux au large de la côte Ouest de Zélandia.


Notre grande nation fait un pas de plus afin de revenir dans le rang des grandes puissances.

En effet, des chantiers navals d'Amstergraaf, est récemment sortit un nouveau porte-hélicoptère, plus moderne et performant que l'AGS Admiraal Seelân. Ce dernier a été baptisé par son équipage AGS The Flying Dutchman.

D'après les informations que nous disposons du Secrétariat Fédéral à la Marine, le nouveau bâtiment de notre flotte restera en Eurysie le temps d'être définitivement armé, en particulier par dix-huit hélicoptères de transport moyen. Nous ne savons cependant pas encore à laquelle de nos flottes ce nouveau vaisseau sera affrété, ou bien s'il restera au large du territoire Eurysien.

Par ailleurs, dans une cérémonie forte en symboles, l'équipage de l'AGS Admiraal Seelân a remis à l'équipage de l'AGS The Flying Dutchman le titre de navire amiral de la Fédération.


Gloire à vous chers lecteur, et à Zélandia.Jan Heijerman, correspondant à Amstergraaf.
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Nouvelle sortie des chantiers navals.
Le vingt-huit septembre dernier, les Chantiers Navals Syndiqués d’Amstergraaf ont annoncé la mise à l’eau du premier croiseur Zélandien de quatrième génération, pour le compte de la Marine Fédérale. Le bâtiment a été baptisé par son équipage AGS De Zeven Provinciën (immatriculé ZP01) en l’honneur des sept provinces géographiques de Zélandia et servira de vaisseau amiral par intérim dans l’attente de la mise à l’eau du futur porte-avion, dont les C.N.S.A. indiquent la fin de sa production dans un avenir proche, mais sans être plus précis. Le Secrétariat Fédéral à la Marine et aux Armées, informe par ailleurs, en liaison avec l’équipage du ZP01 que l’AGS De Zeven Provinciën sera assigné au commandement de la Noardlike Fleet et restera par conséquent en Eurysie.


La colère gronde au sein des communes.
En effet, le cinq octobre, plusieurs manifestations pacifiques ont éclaté dans plusieurs communes d’Eurysie Zélandienne, mais aussi au sein des communes ultramarines. La plupart ont commencé de façon indépendante et populaire, notamment celle de Blankenvoorde : commune-capitale, suite à la conférence universitaire de la Citoyenne Kah-Tanaise Actée Iccauhtli — Commissaire aux Affaires Extérieures des Commune-Unies du Grand-Kah —, docteure en sociologie politique et qui avait été invité par le docteur Johannes Koenen. Au sein de la Commune Libre et Hanséatique d’Amstergraaf cependant, la manifestation locale a été orchestrée par le Conseil des Marchands de la commune.

Néanmoins, toutes ces manifestations ont pour principal point commun une plus grande transparence de la part des Secrétariats Fédéraux, ainsi qu’un plus grand contrôle citoyen sur les actions de ces derniers, qui semblent être trop autonomes dans leurs prérogatives et compétences politiques. “On l’a bien vu durant la guerre civile Velsnienne”, nous dit une Blankenvoordoise durant la manifestation qui a touché la commune-capitale. “Le Secrétariat Fédéral à la Marine a pris seul l’initiative de l’envoi d’une Task Force devant Umbra. Certes avec l’aval des équipages concernés ; certainement avec l’appui des autres Secrétariats, mais avec leur manque de transparence, on ne peut même pas en être sûr. En aucun cas assurément les Secrétaires Fédéraux ne sont venus nous concerter… alors qu’en les élisant, on leur a donné notre confiance pour nous représenter, kut !”

Ce ne sont d’ailleurs pas les seules revendications des citoyens. D’autres, et en particulier dans certaines communes ultramarines comme Fort-Zealandia, dans les Isteal méridionales, dénoncent aussi le manque de politiques sociales à l’échelle fédérale, sous couvert d’une grande autonomie politico-économique ainsi que d’une grande liberté laissée aux communes et communautés.

Enfin, le bruit court parmi les contestataires de la volonté de plus en plus grande de la mise en place d’un référendum qui demanderait la démission du Secrétariat Général et des Secrétariat Fédéraux.


Chronique : la montée fulgurante d'un petit débit de boissons à un bar réputé et chic et élégant.
The Royal est un petit débit de boissons des districts excentrés de Blankenvoorde. Du moins l’était. En effet, de cinq couverts par jour et un chiffre d'affaires tournant autour de cent-cinquante Livres Zélandiennes par moi ; tenant grâce aux visites et consommations régulières de ses quelques habitués peu regardant sur une décoration qui se dégrade notamment par des peintures défraîchies et s’écaillant, ce bar et son gérant : Patrick Darcy, un Dyffryno-Zélandien, arrivent malgré tout à tenir le coup, mais sans attirer plus de client que cela. Pourtant, au-delà d’une devanture peu avenante et du peu d’importance accordée à la publicité par le barman, la cuisine est simple, mais bonne dans ce qui se fait de mieux de la cuisine traditionnelle Dyffrynienne et les prix sont accessibles pour toutes les strates de la société.

Comment expliquer alors que le The Royal parvint à attirer une plus grosse clientèle et à passer à un chiffre d’affaires de mille cinq-cent Livres Zélandiennes par moi ? La réponse tient en deux actes.

— Le premier acte est l’arrivée d’un nouveau client durant l’année 2013. Un nouveau client et pas des moindres puisqu’il s’agit du jeune et fringuant Vittorio Vinola, malheureusement décédé durant la guerre civile qui a touché la Grande République de Velsna et qui était alors Ambassadeur à Blankenvoorde. Ainsi, vous serez d’accord, chers lecteurs, que malgré toute la meilleure volonté du monde, un Homme de cette trempe ne peut passer complètement inaperçu. Des curieux et autres admirateurs de l’homme qui a réussi l’exploit de renouer les relations entre les deux sempiternelles rivales de la Manche-Blanche décident alors d’aller prendre un verre ou bien commander un repas au The Royal, avec l’espoir de saluer l’Ambassadeur. Certains y parviennent, d’autres non ; mais dans les deux cas, chacun revient tenter sa chance. Et au fur et à mesure, ces nouveaux clients ne reviennent plus pour V. Vinola — surtout après l’annonce tragique de son décès — mais pour la qualité de la cuisine du barman et ses prix très compétitifs.

Ces nouvelles rentrées d’argent permettent à monsieur P. Darcy de rénover son restaurant et d’engager des serveurs et des cuisiniers.

— Le second acte, lui, intervient après le décès de Vittorio Vinola aux alentours du trente novembre 2013. Les Secrétaires Fédéraux aux Affaires Étrangères et au Commerce Extérieur de notre Fédération : respectivement le Citoyen Giel Rutter et la Citoyenne Fleur Wessels ont été aperçus la mine sombre dans le bar ; finissant par commander rapidement une boisson avant de repartir. Cette visite n’ayant pas été officiellement programmée — et donc du ressort de leur vie privée —, aucune interview ni questions n’ont pu leur être posées afin d’éclaircir les motivations de leurs présences. Certains extrapolent sur une relations très personnelle entre l’ancien Ambassadeur et la Secrétaire Fédérale, mais rien de bien concret.

Ainsi, la présence de certaines personnalités publiques a permis au Citoyen Patrick Darcy de devenir le propriétaire de l’un des établissements les plus en vue de tout Blankenvoorde. Ce dernier ayant même pu acheter très récemment un nouveau bar en plein centre-ville, basé sur un thème encore plus chic et élégant : The Republican.

En espérant vous revoir, cher lecteur, au prochain numéro.Marieke Rietberg, correspondante à Blankenvoorde.
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Après cinq ans ; premier janvier égale élection !
Alors que la plupart des États ici-bas fêtent la nouvelle année par des discours de gouvernants souhaitant agrandir leur électorat ou bien par les résidus des chants de Noël que nous avons tous dû endurer dans nos radios de la chanteuse Saint-Julianaise Maria Carei… c’est tout autre en Zélandia. Tous les cinq ans, ce sont les élections qui ouvrent la nouvelle année.

Voyageons un peu dans le temps. En 1592, la couronne Zélandienne est renversée par les grandes familles de la noblesse qui se partage alors le pouvoir sous une nouvelle forme de gouvernement : l’Alliance de Zélandia ; une confédération regroupant les territoires seigneuriaux desdites familles et de leurs vassaux. Mais cette confédération ne durera guère longtemps. Sept ans plus tard les grandes familles nobles sont renversées par une alliance de circonstance entre des officiers de la Marine, des militants républicains, des bourgeois travaillant dans la finance et enfin les deux grandes compagnies de commerce de l’époque ancêtre de la S.O.T.C. actuelle : la Seelânsk Western Nazum Company et la Seelânsk Eastern Nazum Company. Ainsi ; en 1599, la Zélandia est réunifiée sous la toute nouvelle Fédération de Zélandia.

À cette date, la Zélandia est alors la seconde démocratie — au sens moderne du terme — au monde ; derrière le Banairah, devant le Lofoten et son indépendance en mai 1765 suivie de celle du Grand-Kah en 1784.

Le nouveau régime et ses pères fondateurs doivent cependant mettre en place des élections et rapidement, au risque de voir se soulever contre leur personne des révoltes de la petite bourgeoisie qui n’a pas pu prendre part au renversement de l’Alliance ainsi que des ouvriers dans les manufactures et la paysannerie…

Les premiers gouvernants vont tout d’abord libéraliser les possessions terriennes des anciens seigneurs et les revendre aux enchères. Les statuts de serf et de métayers sont abolis, remplacés par ceux de propriétaire et d’usufruitiers. Les paysans sont contentés ; l’approvisionnement alimentaire directe est assuré. Ensuite vient le tour des élections syndicales, dites manufacturières à l’époque. Chaque Ouvrier devient actionnaire d’une part de la manufacture dans laquelle il travaille souvent son poste de travail. Les manufacturiers sont contentés ; les différentes productions — navale en particulier — sont assurées.

Au niveau politique : les pères fondateurs prennent d’abord la décision de mettre en place les pouvoirs locaux et les premières élections communales sont établies afin de mettre en place les futures Assemblées de Conseil. Mais vient alors le moment de mettre en place les élections nationales. Une première idée est de les placer le même jour que l’abolition de l’Alliance. Seulement, aucun jour n’a été retenu étant donné que la prise de pouvoir s’est faite sur la semaine. Ainsi ; il est finalement décidé de placer les premières élections fédérales le premier janvier, et ce tous les cinq ans.

Mais revenons dans le présent. Ces élections voient ainsi la fin du Secrétariat Général Bruggink, dont le bilan est mitigé. En effet, Siert Bruggink et les Secrétaires Fédéraux, qui avaient été élus sur le programme d’une réouverture plus poussée sur le monde, entament leur politique étrangère en plein pendant l’attaque terroriste sur Port-Hafen par l’Empire Listonien. À partir de cet évènement ; leur pari est réussi et le principal point de leur programme accompli. La Fédération fait partie du concert des nations envoyant leur aide à la cité-État Aleucienne ; rejoins le LIBERALINTERN — regroupement d’autres États libertaires ; est membre fondateur de l’Organisation des Nations Démocratiques et de l’Espace Noordcroen tout en étant son instigatrice ; développe son réseau diplomatique et réaffirme ses liens historiques avec ses nations sœurs.
Sur le plan économique, malgré un ralentissement, cette ouverture diplomatique a malgré tout réussi à ramener nos Communes-Unies à un niveau de développement adéquat.

Il y a cependant un “mais”. Une ombre au tableau qui n’est pas passée inaperçue et qui plaît peu. Le Secrétariat Général et les Secrétariats Fédéraux ont aussi abusé de la très grande autonomie qui leur est conférée par le peu de mot de la constitution de la Fédération. Cet abus culminera durant la guerre civile Velsnienne ; où le Secrétariat Fédéral à la Marine déploiera sans prendre l’avis des communes une flotte devant la cité Italique d’Umbra.
L’autre point d’ombre est le peu d’investissement social sous prétexte, là encore, de la très grande autonomie laissée aux communes, face à une population, jeune, qui voyage et se rend compte que le modèle Zélandien ; leur modèle, pourtant libertaire, est archaïque pour ce XXIe siècle. Face à d’autres puissances anarchistes tel que le Grand-Kah.
Conséquence : les citoyens Zélandiens — vous — se tournent de plus en plus vers le Kah — comme idéologie — ; ainsi que vers le syndicalisme.

Et c’est cette rupture qui ressort parmi les candidats aux élections secrétariales ! Alors que les Secrétaires sortant étaient globalement apolitiques ; les camarades-citoyens qui se présentent revendiquent eux leurs couleurs politiques plus ou moins haut et fort. Heureusement pour vous, chers lecteurs, on a enquêtés sur ces candidats afin de vous permettre de vous faire une idée claire de chacun d’entre eux.

Candidats au Secrétariat Général

Candidats au Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères

Candidats au Secrétariat Fédéral à la Marine

Candidats au Secrétariat Fédéral au Commerce Extérieur

Candidats au Secrétariat Fédéral à l'Économie et l'Industrie

Candidats au Secrétariat Fédéral à l'Innovation et la Recherche


En espérant vous revoir, cher lecteur, au prochain numéro.Henkie Nijveld, correspondant•e à Blankenvoorde.
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