De wierheid - presse indépendante

En espérant vous revoir, cher lecteur, au prochain numéro.

Oleksandr Durnovo, correspondant à Blankenvoorde.

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Sophie Noordkamp, correspondante à Blankenvoorde.

De Wierheid (La Vérité).

L'expédition en Pădure.
Image d'illustration.

C'est officiel ! Le gouvernement a donné son accord à la S.O.T.C., pour lancer son expédition dans la forêt de Pădure.

Cette dernière est partie du port de Nij-Amstergraaf au Nazum, prenant ensuite la direction du nord. D'après le télégramme de la Directrice Générale de l'expédition : Mme. Margaret Owens, l'embarquement c'est bien passé et l'expédition est en route.

Nous savons aussi que, selon l'un des subordonnés de la Directrice : la première phase de l'expédition, sera de trouver un littoral vierge, afin d'y aménager un port et de-là, tracer une voie de ravitaillement en remontant vers l'obscur forêt, où le corps expéditionnaire fondera une première colonie en lisière des bois.

L'on sait aussi, que cette expédition a pour but de chercher et trouver de nouvelles ressources, tout en fondant des colonies de peuplement.

Mais cette expédition a aussi son lot de détracteurs. En effet, certains dénoncent une atteinte à l'environnement par le but premier de l'expédition, tandis que d'autre accusent la compagnie d'esclavage en utilisant des criminels pour des "travaux d'intérêt général " : la S.O.T.C. s'est donc défendue en justifiant l'emploi de criminel, par le choix qu'il leur a été fait, de choisir entre la prison, ou l'expédition.

Mis à part cela, l'expédition est bien accueillie à Nij-Amstergraaf. En effet, pour certains citoyens, l'évènement permet de "renouer avec l'Histoire maritime de la Fédération."

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Victor Scholier, correspondant à Nij-Blankenvoorde.

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Amy Hayes, correspondante à Amstergraaf.

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Emely Rahner, correspondante à Emzijl.

Alors qu'à Manticore, la capitale du Royaume de Teyla, se tient une conférence dont nous savons seulement que cette dernière a pour objectif la création d'une organisation démocratique. Conférence à laquelle la Fédération a été invitée. Nous avons alors décidé de faire un premier bilan -provisoire- de la politique et de l'actualité internationale de la Fédération.

1 - La participation de la Fédération de Zélandia à l'Organisation des Nations Démocratiques (O.N.D.).

Comme dit plus haut, la Fédération a été invitée à une conférence sur l'établissement d'une nouvelle organisation internationale : l'O.N.D. Les Secrétaires Fédéraux, dont le Secrétaire Général : Siert Bruggink sont assez enjoués quant à intégrer ce traité. Mais concernant les citoyens, quel est leur avis ? Nous sommes donc allés à votre rencontre afin de savoir ce que vous en pensez ? Ici, la première des interviews est celle de la camarade-citoyenne Natalya Gajevic.

Évidemment, la pensée des trois personnes interrogées n'est pas représentative de la pensée de la commune-capitale de Blankenvoorde, elle-même non-représentative de la pensée des autres communes de la Fédération. Par exemple, nos correspondants d'Amstergraaf, ont remarqué que la ville était elle, plutôt favorable à intégrer l'O.N.D. alors que des communes comme Emzijl en Eurysie et Baai Stêd en Afarée du sud sont elles, plus enclines à voter contre.

D'après un fonctionnaire du Secrétariat Fédéral aux Affaires Étrangères, l'on sait aussi que ce même Secrétariat a engagé des discussions afin de devenir un État Partenaire de l'U.N.I.L., qui attire aussi beaucoup de citoyens par ses idées. Cependant, on sait que le gouvernement a juste demandé un statut d'État Partenaire afin de se constituer de nouveaux partenaires, sans pour autant abandonner le Liberalintern, qui reste l'organisation prioritaire du gouvernement fédéral.

2 - Traités internationaux et répercussion locale.

En plus de proposer des candidatures afin de permettre à la Fédération d'entrer dans des organisations internationales, le gouvernement fédéral a aussi été contacté par le gouvernement Miridian afin de définir les eaux territoriales communes des deux pays, dans le Golfe de l'Espoir, en Aleucie. Le sept juillet 2011, un traité a été signés entre les deux gouvernements. Ce traité donne une grande partie des eaux du Golfe à la République de Miridian, les eaux côtières de notre Fédération au territoire fédéral en Aleucie, et créé aussi un couloir maritime neutre, permettant à nos navires, civils et militaires, d'atteindre les communes aleuciennes sans attendre d'autorisations. Cependant, le traité du sept juillet interdit à la Fédération d'exploiter le corridor. Mais les effets économiques -négatifs- de ce traité commencent à se faire ressentir auprès des communes aleuciennes. En effet, les eaux côtières attribuées à la Fédération sont peu riches en ressources, surtout halieutiques, principales sources de revenu des populations locales, dans une région très poissonneuses. La tension monte, et, selon nos correspondants à Nij-Blankenvoorde, les syndicats de pêcheurs ont annoncé leur ferme intention de considérer comme nul et non-avenu ce traité. Ces derniers [les pêcheurs], se préparent d'ailleurs à braver les interdictions dudit traité.

Par ailleurs, voici le communiqué commun de presse des syndicaux de pêcheurs du territoire.


Voilà donc tout ce que l'on sait pour le moment. Nous vous tiendrons au courant des prochains événements.

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Carly Callaghan, correspondante à Blankenvoorde.

Après des échanges épistolaires entre les ministères des Affaires Étrangères des trois pays et des rencontres diplomatiques à Blankenvoorde entre les trois dirigeants concernés, voici qu'une nouvelle rencontre, tripartite cette fois, se termine dans la commune de Noordcroen. À la clef de cet évènement, la signature entre la République Fédérale de Tanska, le Royaume de Teyla et la Fédération de Zélandia, d'un traité instituant un espace de libre-circulation entre les trois États. On sait de ce traité, et de cet "Espace Noordcroen", qu'il sera aussi ouvert aux autres nations, selon des modalités décidées par les trois États fondateurs.
Ce même traité a par ailleurs été ramené par les représentants présents à ladite rencontre dans leur pays d'origine, afin qu'il soit ratifié ou non selon les règles constitutionnelles de chaque États.

Ce traité a par ailleurs, aussi permis de renforcer encore plus les liens entre le Royaume de Teyla et la Fédération de Zélandia, liens déjà renforcés par le traité de non-agression le plus vieux entre ces deux nations, à l'époque où notre pays a abandonné le monarchisme pour le fédéralisme libertaire. De plus, toujours dans cette optique de renforcement des liens, le représentants Teylais, le Ministre des Affaires Étrangères, Mr. Jean-Louis Gaudion a, en hommage aux défenseurs de la libertés ayant défendus vaillamment le poste frontière Auccois lors de l'incident frontalier entre nos forces armées, et les fanatiques royalistes, porté pour la rencontre, au niveau du coeur humain, une petite ancre d'or, le symbole des marins Zélandiens, puis de notre pays, qui permet, originellement, de rendre hommage aux marins perdus en mer.

À part cela, nous continuerons de vous tenir au courant des autres avancées de la Fédération.

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Floris Baerselman, correspondant à Noordcroen.

C'est officiel, la Fédération de Zélandia est maintenant membre d'une autre organisation internationale. Et cette fois-ci, membre fondateur !

En effet, les résultats du référendum sur la ratification du traité fondateur de l'O.N.D., l'Organisation des Nations Démocratiques ont été publiés. Ledit traité est ratifié à 76 % des voix contre 24 %.

Mais avant un peu de contexte. L'Organisation des Nations Démocratiques, de ce que l'on sait pour le moment, est une nouvelle organisation internationale, promouvant avant tout les droits humains. Elle est à l'initiative de notre partenaire historique : le Royaume de Teyla, ainsi que de la République Faravanienne. Parmi les autres États fondateurs, on retrouve d'autres partenaires de la Fédération, tels que : le Royaume de Teyla donc, la République Fédérale de Tanska ou encore le Duché de Sylva.

Une question se pose cependant parmi certains citoyens, la Fédération, en rejoignant une autre organisation, ne trahirait-elle pas nos engagements vis-à-vis de nos premiers alliés du LiberalIntern ? Certains, en particulier les citoyens membres de la faction communaliste, d'obédience Kah-Tanaise, considère que c'est une véritable trahison. Cependant, d'autres, contrebalancent par le fait, que la Charte militaire de l'O.N.D., n'a pas été ratifié, avec 77 % de non contre 23 % de oui. C'est dernier ont donc comme argument, que la ratification du traité fondateur de l'O.N.D. permettra à la Fédération d'accroître son influence, tout en restant militairement lié à d'autres nations majoritairement libertaires, et donc de modèles proches du notre. Ainsi, cette action nous est bénéfique, sans avoir à tromper la confiance de nos alliés.

Dans l'ensemble, les différents Secrétariats Fédéraux, ont beaucoup d'attente quant à cette nouvelle organisation internationale, concernant notamment, la résolution des conflits, afin que le commerce soit le moins menacé possible, commerce qui est l'un des piliers, des fondements de notre pays.

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Willemijn Werger, correspondante à Blankenvoorde.

En ce cinq juin 2012, la Federale Marine fan Seelân et les Chantiers Navals Syndiqués d'Amstergraaf (C.N.S.A.) annoncent la sortie du tout premier porte-hélicoptère de la Fédération. De première génération, le bâtiment a été baptisé par son équipage AGS Admiraal Seelân et servira, comme son nom l'indique, de navire amiral au sein de la Marine.

D'après un fonctionnaire du Secrétariat à la Marine et aux Armées, le bâtiment pourra transporter à son bord une quinzaine d'hélicoptères de transport moyen. De cette même source, on sait aussi qu'il restera pour l'instant dans les eaux Eurysiennes de la Fédération, en attendant d'être armé d'un système de défense anti-aérien.

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Vincent Otterman, correspondant à Amstergraaf.

Alors que les grandes religions et leurs représentants sont interdits de séjour sur l'ensemble des territoires fédéraux, comme le dit l'article six de notre constitution, et que la pratique d'un culte doit être du ressort du privé, un nouveau culte malgré tout, est pourtant en train de faire son apparition au sein de la Fédération : le culte de la déesse Ira.

Tout d'abord, cette déesse appartient au Panthéon Zélandien pré-christianisation, comme divinité de la fortune, entendre par-là la chance. Elle fut cependant oubliée, ainsi que les autres divinités au moment de la christianisation ainsi que de l'évangélisation du pays à marche forcée. Elle entre ensuite dans le folklore Zélandien au moment où la monarchie accorde la liberté de culte à ses sujets. Aux XVIe et XIXe siècles, la déesse obtient un regain d'intérêt auprès des intellectuels ainsi que des artistes.

Mais au XXIe siècle, des camarades-citoyens, ayant préféré garder l'anonymat, décide de lancer un culte à cette ancienne déesse dénommée Ira. De divinité de la fortune, elle devient cependant déesse de la fortune au sens de richesse, mais aussi du commerce, et son culte attire de nombreux fidèles, notamment chez les entrepreneurs et individus d'affaires, qui lui adressent des prières, afin de réussir leurs transactions, ou bien le plus souvent de faire fortune. Mais la question que l'on peut se poser est : comment cette nouvelle religion parvient-elle à ne pas se faire considérer comme illégale ? Et bien tout d'abord, ce culte est récent, et n'est pas reconnus -du moins pour l'instant- par les grandes religions du globe. Par ailleurs, il [le culte] n'attire que des fidèles parmi les citoyens de la Fédération, et ne s'est pas exporté à l'étranger. En parlant d'attirance, aucun citoyen n'a pour l'instant proposé de référendum rendant cette nouvelle religion illégale. Soit parce que ceux qui n'y croient pas, y sont indifférents, soit parce qu'un référendum à son encontre verrait dans la grande majorité des cas le non l'emporter, "obligeant" ceux qui seraient contre ce culte, à ne rien tenter. Une autre raison qui permet à ce culte de prospérer, c'est sa non-hiérarchisation, ainsi que sa non-volonté de contrôle ou de restriction des libertés, qui permet au gouvernement fédéral de ne pas se sentir menacé, par cette nouvelle arrivée.

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Kathleen Murphy, correspondante à Blankenvoorde.

Dans ce numéro, nous ne parlerons pas d'un sujet en particulier, mais de plusieurs en rapport avec les actualités internationales.

Tout d'abord, en Eurysie. Et particulièrement en Eurysie du Nord, où se déroule actuellement, au sein du Royaume constitutionnel du Valkoïnenland, une guerre civile. Ce conflit, qui a déjà commencé depuis un certain temps, oppose le gouvernement royal en place, à une région indépendantiste au sud du Valkoïnenland : Le Hvítneslånd. Cependant, les choses ont bougé depuis. En effet, les milices indépendantistes ont récemment réussi à assiéger la ville de Kønstantinópolis, à l'extrême sud du pays. À l'internationale, plusieurs faits peuvent faire penser qu'une intervention de l'Organisation des Nations Démocratiques (O.N.D.) et son conseil militaire aura lieu, conjointement avec la Federale Marine fan Seelân. Cela ne reste cependant qu'une hypothèse. Ce qui peut laisser penser à une intervention de l'O.N.D., ainsi que de notre Marine Fédérale est la grande activité observée au sein de notre base navale de Frijhaven, en particulier autour de notre vaisseau-amiral : l'Admiraal Seelân. Qui plus est, nos correspondants en Caratrad ont aussi relevé une grande agitation autour de plusieurs bases militaires du pays, mais ces derniers n'ont pu obtenir d'autres informations, fautes de possibilités d'entrer dans lesdites bases.

De l'autre côté de l'océan d'Espérance, en Aleucie, une autre tragédie a eu lieu. La région de Caméthée : territoire Aleucien de notre partenaire et rival commercial : l'Empire d'Amythie. Le centre administratif de la région : le palais du gouverneur local a été frappé par une prise d'otage organisée par un groupe de révolutionnaires locaux, menés par une révolutionnaire originaire du Communaterra, nommée Erato. Au début de cette crise, notre Secrétariat à la Marine et aux Armées a envoyé l'un de nos patrouilleurs : l'AGS Unionisme dans la région, dans le cas où ladite crise s'exporterait aux territoires alentours, dont font partie nos communes Aleuciennes. Seulement, la prise d'otage, s'est terminée sur l'explosion par les révolutionnaires du palais du gouverneur, causant la mort de ce dernier, du personnel du palais, d'innocents Amythiens présents dans les alentours, mais aussi de soldat de notre allié par l'O.N.D. : l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, qui a envoyé des troupes sur place avec l'accord des autorités Amythiennes afin de les assister dans cette affaire. Pour l'instant, aucun de nos Secrétariats Fédéraux n'a annoncé quoi que ce soit sur le sujet.

La dernière actualité sur la scène internationale, plus positive cette fois, se déroule elle aussi en Aleucie ; précisément chez notre partenaire et voisin : la République de Miridian. Cette dernière, en coopération avec l'Empire du Nord a organisé en sa capitale : Elysium une conférence portant, de ce que l'on sait, sur une institution démocratique Aleucienne. Cependant, l'une des raisons qui font parler de cette conférence, est la non-invitation de certains États ayant des territoires en Aleucie. En effet, sur la liste des États invités, ne se trouvaient pas certaines nations, à l'exemple de nos alliés et partenaires que sont Tanska ou Caratrad ; idem pour notre Fédération qui n'a pas été invitée. Bien qu'il soit normal que des territoires non Aleuciens ne soient pas invités, certains, et c'est par exemple le cas sur notre territoire : l'Aleucie Zélandienne, pensent qu'il aurait été préférable d'inviter à cette conférence lesdits territoires présents sur notre continent, sans forcément inviter un représentant de l'État métropolitain. Ces personnes disent par ailleurs, avoir le sentiment d'être traité comme des étrangers sur leur propre continent.

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William Rogers, correspondant à Nij-Blankenvoorde.

La nouvelle est tombée quelques jours après que soit signé par notre Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères et le Maître des Balances Velsnien un accord entre nos États respectifs. Il y a une dizaine de jours : le vingt et un août, le Patrice (équivalent de notre Secrétaire Général) de Velsna : Erico Dandolo est décédé des suites de ses blessures liées, d'après un communiqué du Sénat de Velsna, à un assassinat. Je profite d'ailleurs de cet article pour exprimer toutes mes condoléances à nos anciens rivaux et nouveaux camarades Velsniens, ainsi qu'aux proches du Patrice.

Mais comme dit plus haut dans cet article, ce décès intervient peu après la signature de l'accord Rutter-Scaela ; accord pas encore ratifié par notre Fédération en attendant les dernières communes ne s'étant pas encore prononcées sur le sujet. Accord qui prévoyait entre autres, la création d'une compagnie maritime binationale entre les deux États, une alliance de défense mutuelle - la première entre Velsna et Zélandia -, ainsi que la mise en place d'exercices navals conjoints, sont les grandes lignes de cet accord. Seulement, cet assassinat, qui a mis en pause l'activité politique de Velsna le temps de former un nouveau conseil communal (équivalent à un gouvernement), va-t-il mettre à mal ce traité. Il est légitime de se demander si le futur gouvernement Velsnien acceptera toujours de reconnaître cet accord, ou s'il le considérera comme caduc, nul et non avenu, idem concernant le sénat de Velsna et ses sénateurs.

Tout comme il peut être légitime de se demander si cet assassinat n'a pas été commandité spécialement dans l'optique de "torpiller", si vous me permettez l'expression, ledit accord. Ce ne sont évidemment que des hypothèses, des questions que pour l'instant, l'administration Velsnienne n'a pas encore répondue. Affaire à suivre donc...

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Victoria Carney, correspondante à Blankenvoorde.

Il y a deux mois de cela, un trente septembre ; l'Assemblée de Conseil de la commune d'Amstergraaf a voté sa dissolution à quatre cent quatre-vingt-deux voix contre cent quarante-six. Retournons sur cet événement et voyons qu'elles en seront les conséquences.

En effet, dans la soirée du trente septembre, l'une des personnes présentes à l'Assemblée de Conseil : la Camarade-Citoyenne Jasmijn van Os, membre de la faction Amsterlografoise des Ultra-Libéraux a proposé la dissolution pure et simple de l'Assemblée de Conseil de la commune et son remplacement par un "Conseil des Marchands". Ce nouvel organe exécutif et législatif est composé des vingt familles les plus riches de la cité.

À la suite de cette annonce, un certains nombre de citoyens, membres des différentes factions de "gauche", se sont indignés de ce qu'ils appellent un "coup d'état". Dans les faits, il ne s'agit bien que d'une proposition à l'assemblée de la commune, passée grâce à un plus grand nombre de voix en sa faveur. Ces derniers accusent aussi la nouvelle élite économique de vouloir attenter à la Liberté ainsi qu'aux droits fondamentaux, ce que les nouveaux Conseillers (les membres du Conseil des Marchands NDLR) réfutent.

Du côté des monarchistes de la ville, ces derniers sont partagés. Certains saluent l'initiative, d'autres regrettent que les Libéraux et les Ultra-Libéraux ne l'aient est pas intégré dans leur projet.

Nous avons aussi pu aller au sein du Barrel (les bas quartiers de la cité NDLR), y interviewer quelques chefs de gangs et mafias en tout genre. L'un d'eux, qui auprès de nous se fait prénommer "Dirty Hands", nous avoue qu'il s'inquiète de ce Conseil des Marchands, craignant que ce dernier ait pour politique d'harmoniser l'économie de la ville, au profit des plus grands entrepreneurs, et par extension de voir débarquer dans le Barrel les Stads Wacht (force communale de police NDLR) d'Amstergraaf confisqué et fermer les établissements et compagnies de ce district longtemps délaissé par l'Assemblée de Conseil.

Du côté dudit Conseil, les Conseillers ont annoncé dans un communiqué qu'ils ne s'attaqueront pas aux libertés, quel qu'elles soient, et continueront de les défendre coûte que coûte. Ils ont par ailleurs annoncé aussi, en vertu du droit à la propriété privée et de la liberté d'entreprendre, plusieurs réformes économiques pour les compagnies de la commune. L'une de ces réformes permettant aux patrons et aux actionnaires, d'avoir la main libre sur leurs parts respectives au sein de leur(s) compagnie(s), tout en se permettant de se passer de l'accord de leurs salariés, comme il est normalement d'usage au sein de la Fédération.
Par ailleurs, ce même Conseil aurait, selon des sources internes, idée de déclarer l'indépendance de la commune du reste de la Fédération. Pour l'instant, aucune déclaration officielle n'a été faite de la part du Conseil des Marchands. Quant au gouvernement fédéral, ce dernier ne s'est pas encore exprimé.

Quoiqu'il en soit, ce changement de législation fait craindre une restriction des libertés au sein de la commune, tandis que la démocratie a été remplacée par une oligarchie économique à la tête du pouvoir communal. D'autres craignent quant à eux un ralentissement de l'économie, si jamais la ville d'Amstergraaf venait à faire sécession.

Nous vous tiendrons au courant dès que nous aurons de plus amples informations.

En espérant vous revoir, cher lecteur, au prochain numéro.

Rik Broedersen, correspondant à Amstergraaf.