02/07/2015
14:11:54
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[Diplomatie] Échanger avec les rebelles - Page 2

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1304
Au Général Yahnik Sangaré
Objet : Aide au peuple du Gondo


Général Yahnik Sangaré,
La République Heureuse et Socialiste d'Abou-Yamen est préoccupée par la situation du peuple gondolais. En effet, la division de votre pays et les violences qui y surviennent font craindre qu'une part importante du peuple gondolais souffre de la misère et des horreurs de la guerre.

Nous reconnaissons le droit du peuple gondolais à se révolter contre ses oppresseurs qui l'ont trop longtemps exploité. Nous souhaitons aider le peuple gondolais en tant que peuple frère ayant eu la conscience de se mettre en marche vers la prospérité du socialisme. Vous guidez votre peuple vers un horizon rougeoyant qui, nous l'espérons, leur fera oublier le sang et le feu de la guerre. Nous sommes prêts à vous soutenir dans toute action allant vers la paix et la stabilité dans le Gondo.

Pour soutenir votre peuple, nous avons une proposition.
Nous vous proposons de mettre en place un couloir maritime entre notre port d’Eauprofonde et votre port de Port-en-Truite. Ce couloir permettra de relier nos productions respectives. Nous souhaitons également vous fournir le carburant nécessaire à la population pour se déplacer. Nous sommes prêts à échanger des produits manufacturés contre du cacao, du café ou tout autre produit exotique qui pourrait soutenir votre secteur des plantations.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Avec nos salutations les plus égalitaires et socialistes,
Commission des Échanges Collectifs et des Idéaux Exportables
République Heureuse et Socialiste d’Abou-Yamen
3803
sigle

Communication cryptée au Mouvement de Libération Likra

A l'intention de Mohamed Gadiel, porte-parole du M.L.L.

Que la Paix soit sur vous.

Par ce message confidentiel, je m'adresse à vous, représentant du Mouvement de Libération Likra, en qualité de diplomate en chef du Califat Constitutionnel d'Azur.

Le Diwan, mon gouvernement, s'inquiète des conséquences néfastes de la violence au Gondo sur les pays avoisinants et sur toute l'Afarée. Les combats engendrent en effet destructions et souffrances, déplacements de population, mise en danger des sociétés, et n'apportent que de nouveaux ferments de haine. Les Accords d'Icemlet de 2014, qui avaient suscité un immense espoir pour un retour à une paix durable et l'instauration d'un cessez-le-feu entre les belligérants, ont été malheureusement remis au placard. Les combats ont repris au Gondo, avec un éclatement politique qui affaiblit à long terme le pays.

Le Diwan est soucieux que la paix revienne au Gondo. Cette paix ne pourra être construite que par les Gondolais eux-mêmes, et les acteurs internationaux, dont nous faisons partie, n'ont pas d'autre rôle à jouer que celui de facilitateurs. Nous nous proposons d'être des facilitateurs des négociations entre le M.L.L. et ses adversaires sur le terrain, qu'ils soient du régime présidentiel ou d'autres factions. Nous vous tendons la main pour proposer notre aide au M.L.L. dans la mise en place de négociation et la défense de ses revendications face à ses adversaires.

Dans le cadre d'affrontements renouvelés entre l'Armée Démocratique et les forces gouvernementales, appuyées par des moyens militaires venus de l'étranger, le risque d'une dégradation prolongée de la situation et d'une bipolarisation irréversible du conflit est patent. A nos yeux, ce risque pose deux problèmes : d'abord, évidemment, la poursuite de la guerre civile, son intensification et l'augmentation des dégâts qu'elle engendre, ce qui nous pose un problème croissant. Ensuite, cela va marginaliser le M.L.L., l'affaiblir contre ses adversaires, et ouvrir la voie à une lutte pour la suprématie totale sans espoir de victoire pour vous. L'extermination du M.L.L. par le vainqueur du duel qui s'ouvre entre l'A.D. et le régime n'est évidemment pas dans l'intérêt des populations likras que vous représentez, ni dans l'intérêt de ceux qui, comme nous, préfèrent un Gondo pluriel à un Etat absolutiste.

Ainsi, je souhaite connaître la position du M.L.L. quant à la possibilité d'ouvrir des négociations préliminaires pour un cessez-le-feu et un retour au format d'Icemlet. Evidemment, ces négociations devront prendre en compte les doléances du Mouvement, et l'Azur est prêt à jouer un rôle important pour qu'elles soient mises sur la table. Nous vous proposons d'appuyer le M.L.L. sur le terrain diplomatique, en échange d'un engagement de votre part pour un rétablissement des Accords d'Icemlet. L'Azur y est prêt, et une fois sa parole donnée, il ne la retirera pas. Au contraire, l'Azur dispose de bons appuis d'autres Etats afaréens, à savoir la République d'Abou Yamen et la Fédération d'Antegrad (qui soutiennent chacun des factions opposées), ainsi que l'Île Démocratique d'Anna et, nous l'espérons, bien d'autre puissances encore ; ces Etats afaréens sont sincèrement désireux de voir la paix revenir au Gondo, et une solution durable être trouvée. L'addition de leurs poids respectifs rendrait la paix sûre et stable.

J'attire votre attention, Monsieur le Porte-Parole, sur le risque que poserait pour vous et pour nous l'option inverse, qui consisterait à rejeter définitivement la voie diplomatique et à compter sur les armes pour déterminer le sort politique du Gondo. Tout indique en effet que les factions adverses à la vôtre bénéficient bientôt de nouveaux renforts. Si la guerre civile se prolonge, l'espoir que les doléances du M.L.L. soient entendues s'éloigne ; la perspective d'une extermination de votre mouvement par ses adversaires serait au contraire renforcée.

Pesant avec justesse la réalité des rapports de force, et l'opportunité de notre offre qui permettrait au M.L.L. d'exister sur la scène diplomatique et de retrouver une légitimité internationale, je vous prie, Messieurs et Mesdames les membres de la direction du Mouvement de Libération Likra, de faire le choix de la paix et d'un partenariat avec nous, qui vous sera très profitable.

Je vous adresse mes salutations afaréennes.

A votre écoute,
allo
Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
19.05.2015
2467
(Sous réserve de validation du commandement de l'Armée Démocratique.)


Une missive à destination du Mouvement Indépendantiste Pitsi - Libertés (MIPL)


Messieurs,


L’Armée Démocratique (AD) souhaite vous adresser cette missive afin de réaffirmer son respect envers vos forces et les positions que vous occupez. Depuis plusieurs années, un équilibre tacite de non-agression s’est instauré entre nos deux mouvements, permettant de concentrer nos efforts respectifs sur la lutte contre la IVe République et ses soutiens impérialistes. Cet équilibre a permis d’éviter des affrontements inutiles et de préserver nos ressources face à un ennemi commun. Aujourd’hui, alors que le cours de la guerre semble évoluer en notre faveur, il est temps de réfléchir ensemble aux modalités d’une relation durable, pour garantir une paix future respectueuse des aspirations de chacun.

L’Armée Démocratique est consciente des sacrifices consentis par le peuple pitsi et de la volonté légitime de ce dernier de voir ses droits pleinement reconnus dans un avenir post-guerre. Si nos objectifs idéologiques diffèrent par certains aspects, il est évident que la fin du régime actuel offre une opportunité unique pour bâtir un nouvel ordre fondé sur l’autodétermination, la justice et la coopération entre les peuples du Gondo.

Nous proposons donc d’ouvrir un dialogue officiel entre nos deux mouvements, dans un lieu neutre, afin d’aborder les questions suivantes :

  • Pérennisation de l’accord de non-agression : Formaliser les bases de cette entente afin d’éviter tout incident ou malentendu qui pourrait compromettre nos efforts respectifs.

  • Modalités de coopération économique et territoriale : Discuter des conditions permettant aux territoires contrôlés par vos forces et les nôtres de coexister pacifiquement, tout en envisageant des mécanismes de collaboration économique dans les zones frontalières.
  • Vision commune pour l’après-guerre : Explorer les possibilités de coordination dans la transition politique du Gondo, afin de garantir que les droits des peuples, y compris celui des Pitsis, soient respectés dans un cadre où toutes les voix pourront être entendues.

Loin de chercher à imposer une vision unilatérale, l’Armée Démocratique souhaite poser les bases d’un dialogue sincère, où chaque partie pourra exprimer ses aspirations et préoccupations. Nous pensons fermement que l’avenir du Gondo repose sur la capacité des forces révolutionnaires et autonomistes à collaborer, en dépit des divergences, pour bâtir un pays libéré de la domination étrangère et des élites corrompues.

Nous attendons votre réponse avec impatience et espérons qu’elle permettra d’ouvrir un chemin vers un avenir de coopération et de respect mutuel.

Avec respect et espoir,

Marc Moke,
Au nom des "Caporaux" des brigades internationales
3450
(Sous réserve de validation du commandement de l'Armée Démocratique.)


Une missive à destination du Commandement du Mouvement de Libération Likra (M.L.L.)


À nos frères et sœurs du M.L.L.,

En cette période où le Gondo est à la croisée des chemins, l’Armée Démocratique (AD) vous adresse cette missive avec un profond respect pour vos combats et les sacrifices consentis par vos forces et vos communautés. Nous reconnaissons le rôle central du Mouvement de Libération Likra dans la résistance contre la IVe République, et nous saluons vos efforts pour défendre les droits des populations marginalisées, en particulier les peuples likras, contre un régime autoritaire qui a toujours ignoré leur dignité et leurs aspirations.

Cependant, la guerre évolue, et il est clair que nous entrons dans une nouvelle phase décisive. Dans cette lutte pour l’avenir du Gondo, il est probable qu’un vainqueur émerge et dicte la nature du régime qui succédera à la IVe République. Si l’AD et le M.L.L. poursuivent leurs efforts en parallèle mais sans coordination, nous risquons de laisser la victoire entre les mains du gouvernement actuel ou de ses soutiens impérialistes, qui ne feront aucune distinction entre les forces révolutionnaires et celles défendant les droits ethniques. Leur retour en force ne serait qu’une répétition des injustices passées : oppression des Likras, destruction des efforts révolutionnaires, et renforcement d’une élite corrompue dominée par des intérêts étrangers.

Nous, à l’Armée Démocratique, souhaitons exprimer clairement que notre engagement révolutionnaire ne se limite pas à une seule vision uniforme du Gondo. Nous croyons en une République où chaque peuple, chaque ethnie, chaque communauté aura sa place dans un cadre de justice, d’autonomie, et d’égalité. Nous comprenons et respectons vos revendications, qui, bien qu’ethniques dans leur origine, portent également des aspirations démocratiques et communautaires que nous partageons. C’est pourquoi nous pensons qu’il est temps d’envisager un rapprochement diplomatique entre nos mouvements.

Nous proposons de discuter des points suivants dans un cadre neutre et sécurisé :

  • Convergence stratégique : Explorer des moyens de coordination pour éviter des affrontements inutiles ou des actions pouvant affaiblir nos positions respectives face à l’ennemi commun.
  • Reconnaissance mutuelle des droits des communautés : Garantir que l’après-guerre respecte les aspirations de chaque peuple et établisse des structures permettant une véritable autonomie locale et régionale dans un cadre fédéral, si tel est le souhait des Likras.
  • Vision commune pour la transition politique : Travailler ensemble à la mise en place d’une structure transitoire après la chute de la IVe République, où chaque acteur ayant lutté pour la liberté aura un rôle à jouer dans la reconstruction nationale.
  • Préparation à la nouvelle phase du conflit : Échanger des informations et des analyses sur la situation actuelle et les probables évolutions militaires et diplomatiques, afin de maximiser nos chances face aux forces gouvernementales et impérialistes.

Nous ne cherchons pas à invisibiliser nos différences, mais à bâtir un dialogue constructif et respectueux, fondé sur un objectif commun : la libération totale du Gondo et l’établissement d’un ordre juste et démocratique. Face à la puissance de nos ennemis et à leur volonté de nous diviser, il est impératif de considérer l’unité comme une force, non pas pour diluer nos identités respectives, mais pour protéger nos peuples et nos idéaux.

Nous espérons que cette proposition rencontrera une oreille attentive et que nous pourrons ouvrir un canal de discussion dans les plus brefs délais. L’histoire du Gondo est en train de s’écrire, et nous sommes convaincus que nos forces, en travaillant ensemble, peuvent influencer son avenir dans le sens de la justice et de la liberté.

Avec espoir et respect,


Marc Moke,
Au nom des "Caporaux" des brigades internationales
1443
sigle

Communication secrète au Mouvement de Libération Likra

A l'intention de Mohamed Gadiel

Monsieur le Porte-Parole,

En tant que ministre des Affaires étrangères du Califat constitutionnel de l'Azur, je vous remercie pour la réponse encourageante que vous avez formulée à notre demande concernant les Accords d'Icemlet. Le M.L.L. fait preuve de hauteur de vue en acceptant de négocier sans préjuger de l'issue des négociations. L'Azur approuve cette attitude digne et respectable, qui n'est en rien contradictoire avec la préservation de vos intérêts et de vos revendications.

Je vous informe que l'Azur compte accroître son implication pour faire advenir une paix pacifique et conforme aux intérêts des populations que vous représentez. Nous serons à vos côtés sur la scène diplomatique pour que la solution diplomatique garantisse la préservation des revendications likras.

Pour le moment, nous sommes encore loin d'avoir réuni les conditions nécessaires au début de nouvelles négociations. Nous militons activement pour qu'au préalable de toute réunion, la cessation des combats soit assurée. Ainsi, il serait absolument nécessaire de sécuriser un cessez-le-feu préalable. Nous l'espérons global. A défaut, nous chercherons à construire, un par un, la trêve diplomatique entre toutes les factions impliquées dans le conflit.

Nous espérons que vous nous aiderez à vous aider, en saisissant l'opportunité d'une trêve si elle se présentait. Il serait de bon augure que vous en fassiez la proposition à vos adversaires ; nous maximiserons la pression sur eux pour qu'ils l'acceptent.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

A votre écoute,
allo
Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
15.06.2015
1375

République d'Ouwanlinda


Drapeau


Camarade Moke, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


Drapeau


Bonjour, camarades de lutte de l'Armée démocratique et au grand seigneur de guerre Mark Moke ! *se retourne* Barnabas ! La caméra fonctionne au moins ? Je parle pas dans le vide comme le dernier des idiots ? Bon... *se tourne à nouveau vers l'objectif* J'ai entendu l'appel de mes frères et sœurs d'un Gondo occupé par la racaille eurysienne. J'ai entendu les pleurs des enfants et des vieillards, croulant sous le poids de la corruption d'un gouvernement, qui n'a cessé de se vendre aux intérêts des étrangers. Et c'est pourquoi aujourd'hui, je t'envoie ce message.

Car j'ai été mandat par le peuple afaréen pour vous joindre dans votre lutte. La flotte de l'Ouwanlinda est puissante, son armée est puissante, et son concours te sera certainement d'une grande aide. Nous traquerons et trouverons les militaires qui ont vendu ton pays, seigneur de guerre Moke. Avec la bénédiction que nous avons reçu de tes alliés communalistes zélandiens et kah tanais. Aussi, vois dans ce message fraternel l'annonce de ma venue. Car bien entendu, si mes hommes ont apprit à la dure à survivre dans la jungle pendant des années de guérilla, il leur faudra une logistique acceptable. Et je suis certain que nous pourrons compter sur nos camarades sur place pour se faire. J'arrive d'ici quelques jours, le temps que Barnabas termine mes valises. Barnabas ! Donne moi mon AK !

*Il prend l'arme semi-automatique des mains de Barnabas et commence à tirer en l'air en signe se salutation*

Vive le Gondo libre ! Vive l'Ouwanlinda libre ! Et vive l'Afarée libre !
3022
(Sous réserve de validation du commandement de l'Armée Démocratique.)


À destination du Colonel Mwamba Etoto et du mouvement Pitsi - Libertés (MIPL)


Messieurs,

C’est avec beaucoup d’attention et de respect que nous avons pris connaissance de votre réponse. L’Armée Démocratique (AD) accueille favorablement votre volonté de pérenniser l’accord de cessez-le-feu entre nos factions. Ce cessez-le-feu a permis de préserver des vies et de maintenir une certaine stabilité dans nos zones respectives, ce qui constitue une base solide pour avancer vers des discussions constructives et respectueuses des aspirations de vos forces comme des nôtres.

Nous entendons votre demande de reconnaissance accrue et nous en comprenons l’importance pour le peuple pitsi, qui a trop souvent été négligé ou opprimé par le régime en place. Concernant vos préoccupations relatives au fonctionnement communaliste, permettez-moi de clarifier que l’AD ne cherche pas à imposer une vision rigide ou uniforme à l’ensemble des territoires qu’elle administre. Nous avons toujours soutenu que chaque région, chaque peuple doit avoir le droit de s’organiser selon ses propres besoins, ses traditions et son histoire. Si le pays pitsi fonctionne sur des bases traditionnelles solides, il nous paraît évident que ces structures doivent être respectées et valorisées dans toute transition politique future. Loin d’être une entrave, ces traditions peuvent enrichir le projet global de reconstruction du Gondo en incarnant une diversité véritablement démocratique et respectueuse des spécificités locales. Si nous travaillons aussi à établir la liberté véritable, démocratique et économique, et qu'il va sans dire que la dynamique générale du Gondo serait d'une émancipation de ses citoyennes et citoyens sans distinction de genre, de religion ou d'ethnie, nous pensons pouvoir trouver une manière de faire cohabiter la volonté populaire et les aspirations du peuple pitsi, trop souvent marginalisé au sein de notre république.

Quant à la question de Port-en-Truite, nous comprenons son importance en tant que capitale historique et cœur du pays pitsi. Cette ville, par sa position et son rôle central, doit être considérée avec le plus grand sérieux dans nos discussions. Nous sommes prêts à aborder ensemble son statut futur, en tenant compte des aspirations de la population locale et des implications stratégiques pour votre mouvement et le nôtre. L’AD est consciente que des décisions équilibrées et équitables sur ce point sont essentielles pour établir une paix durable et pour garantir un avenir où le peuple pitsi pourra s’épanouir librement, et il convient aussi de distinguer le statut actuel de cette ville, point focal de nos opérations stratégiques dans la libération de notre pays, et la position qu'elle prendra une fois la guerre terminée, laquelle dépendra sans doute grandement des demandes et aspirations de ses habitants.

Nous espérons que ces échanges marqueront le début d’une collaboration plus entre nos mouvements. Nous restons pleinement engagés à travailler avec vous pour trouver des solutions communes, fondées sur le respect mutuel et une compréhension profonde des réalités de chaque territoire. Pour l'heure notre entendre est cordiale, et vise à ne pas nous nuire. Nous l’espérons, elles pourront bientôt amener à la création d'un Gondo libéré de la domination et de l’oppression.

Avec respect et espoir,

Marc Moke,
Au nom des "Caporaux" des brigades internationales
3728
(Sous réserve de validation du commandement de l'Armée Démocratique.)


À l’attention de la Direction Centrale du Mouvement de Libération Likra (M.L.L.) et des Chefs Fédérés


À nos frères et sœurs du M.L.L.,

Nous avons reçu votre réponse avec toute l’attention qu’elle mérite et saluons votre approbation pour entamer des discussions entre nos deux mouvements. L’Armée Démocratique (AD) partage votre conviction que nos divisions ne doivent pas servir notre ennemi commun. La priorité absolue demeure la chute du régime Flavier-Bolwou et de ses soutiens impérialistes, condition sine qua non pour ouvrir une nouvelle page dans l’histoire du Gondo.

Nous comprenons vos réticences à mêler les aspects politiques à nos discussions actuelles. Nous reconnaissons que nos visions respectives pour l’avenir du Gondo diffèrent par certains des aspects, bien que nous restons convaincu qu'il existe de nombreuses passerelles entre nos projets. Pour l'heure, Cependant, nous sommes persuadés qu’une collaboration pragmatique, centrée sur les enjeux militaires et stratégiques, sera essentielle pour amener à la chute du régime et éprouver les bases d'une coexistence constructive entre les différents peuples de la République. En effet, l’Armée Démocratique n’a jamais prétendu imposer son idéologie à l’ensemble du pays ; au contraire, nous croyons que le Gondo de demain devra être construit sur la reconnaissance des particularités et des aspirations de chaque communauté : notre idéologie est avant tout celle de la démocratie et de l'inclusion, et nous souffrons dans notre chair de voir à la tête du pays ceux qui nous divisent, qui appuient leur pouvoir sur des bases ethniques et économiques, et privent le peuple du droit à la justice et à la liberté.

Nous prenons également note de vos doutes concernant nos alliances tactiques, en particulier avec le Pareaf. Permettez-nous d’affirmer que ces alliances ne représentent en aucun cas une déviation de nos principes. Elles répondent avant tout à une nécessité de rassemblement dans cette lutte cruciale contre le régime en place. Nous ne fermons pas la porte à ceux qui, malgré leurs passés complexes, choisissent aujourd’hui de s’opposer au statu quo. Cela dit, nous respectons vos inquiétudes et sommes disposés à clarifier tout malentendu sur ce point lors de nos échanges à venir. Pour le moment, voyez-y un choix stratégique. Il semble cependant clair que la victoire acquise, notre pays devra faire son examen de conscience et revenir sur la façon dont certains de nos concitoyennes et concitoyens ont été traités. Pas pour rouvrir les vieilles plaies, mais bien pour leur permettre de cicatriser.

Dans cet esprit, nous nous engageons à structurer nos discussions autour des priorités que vous avez mentionnées. Nous souhaitons explorer ensemble les moyens d’éviter tout affrontement entre nos forces, d’optimiser nos efforts respectifs sur le terrain, et d’élaborer des stratégies pour affaiblir davantage le régime et ses soutiens. Nous sommes convaincus qu’une coordination solide entre nos mouvements renforcera non seulement nos capacités opérationnelles, mais également notre position face à la communauté internationale qui observe l’évolution de cette guerre avec attention. C'est à cette fin que nous vous proposons d'accueillir, si vous le souhaitez, quelques conseillers militaires et commandos issus des brigades internationales nous aidant, ainsi que de procéder à un échange d'agents de liaisons en vue d'éventuelles actions coordonnées entre nos forces.

La grande cause commune est celle de la libération du Gondo. L’heure est venue de prouver que nous sommes capables de dépasser nos différences pour honorer les espoirs placés en nous par ceux qui, chaque jour, souffrent des injustices du régime. Considérant l'attention que suscite notre pays en Afarée et au-delà, il nous semble de plus en plus évident qu'un front commun, même strictement limite à la diplomatie, nous donnera par ailleurs plus d'opportunité de désenclaver nos mouvements respectifs et de créer, enfin, une unité d'action ou de revendication capable d'obtenir la légitimité diplomatique auprès des puissances étrangères.

Sans leur soutien, le régime ne saurait tenir.

Avec espoir et respect,


Marc Moke,
Au nom des "Caporaux" des brigades internationales
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