-Le Duché de Sylva plussoie les éléments avancés par nos confrères teylais. Carnavale présente une doctrine qui nous plaisantons à qualifier de "révolver" en Sylva : une arme à six coups dans une salle de vingt personnes. Si tout le monde se décide à maitriser le porteur du révolver, il sera maitrisé, mais les six premiers à se lancer mourront. Carnavale a définitivement une puissance de feu réduite avec ses missiles et il est même difficile de supposer que cette nation soit capable d'annihiler plus d'une puissance, mais personne n'a d'intérêt à se risquer d'en être la cible principale, pas même l'Alguarena.
Ajoutons à cela les aléas divers dont est capable Carnavale : armes chimiques, bactériologiques ou que sais je. Cette nation est aussi polluée qu'imprévisible. Pour autant, nous appuyons la direction qu'adopte cette discussion avec la nécessité de nous prémunir des menaces conventionnelles, mais plus généralement hybrides avec les exemples des cyberattaques, guerres médiatiques, emprises culturelles et infiltrations en tout genre qui restent des relais d'opérations hostiles.
C'est en ce sens qu'il nous faut raisonner selon les quatre T : Task, Target, Threat et Tactic.
La Task, ou mission, est de nous prémunir de tous types de menaces pouvant affecter les membres de l'OND. Il conviendrait d'établir une liste aussi complète que possible, quand bien même les éléments principaux incluent les armes de dissuasion : éléments de frappes stratégiques tel que les bombardiers furtifs ou missiles balistiques, cyberattaque de masse, et caetera.
Les cibles seraient l'ensemble des puissances hostiles auquel est confrontée l'OND : Pharois, Carnavale, Loduarie et Kolisburg par exemple. Dans les faits, seul Carnavale et le Pharois représente une menace substantielle et là encore, le propos est à nuancer. Le Pharois n'est pas directement hostile envers l'OND et n'a pas de raison de l'être tant que nous n'empiétons pas sur sa sphère d'influence. Mais les faits sont là et nos proximités géographiques font que nous devons limiter nos mouvements pour ne pas empiéter sur leurs lignes rouges. Pour autant, le Pharois est raisonnable, rationnel et du moment que nous ne représentons pas une menace, il n'en sera pas une pour nous selon les stratèges sylvois. Là difficulté est surtout de déterminer jusqu'à où vont les considérations des pharois sur ce qui relève de leurs intérêts ou non, me faisant aborder une menace suivante, la Loduarie. Disons franchement les choses, c'est une puissance régionale dangereuse uniquement parce qu'elle est directement voisine de l'un de nos membres, et encore, une chaine de montagne gênerait les opérations terrestres pour réduire les armées du Secrétaire fou à agir par les airs. Il aurait suffi d'un ou deux pays tampons pour que la Loduarie Communiste ne soit qu'un lointain murmure à peine effrayant pour notre alliance, qui l'a militairement devancé depuis quelque temps et n'a plus à s'en inquiéter... à l'échelle locale. Il faut en effet observer de manière globale et un constat s'impose : la Loduarie Communiste est un outil assumé du Grand Kah et du Pharois pour contrecarrer l'influence de l'ONC dans les dynamiques qui les opposent. Une Loduarie effrayante est un élément bénéfique pour ces deux superpuissances, une gène qui contrarie les manœuvres de leurs adversaires. Cela ne les empêche pas de remettre à sa place leur compagnon canin quand nécessaire, mais également de l'armer lorsque cela répond à leurs besoins.
Pour en revenir à Carnavale, je n'ai pas grand-chose à ajouter hormis sa doctrine du révolver et ce qui a été apporté par les représentants de Teyla.
Et quant à Kolisburg, je les ai inclus dans cette liste par volonté d'être exhaustif et tenant compte de l'accueil réservé par l'une de leurs Fédérations au Secrétaire Lorenzo alors qu'ils pointaient des missiles vers des membres de l'OND. Ce semblant de puissance régio... communale n'a autrement pas sa place dans la liste des cibles.
Les menaces maintenant : Frappes stratégiques, invasions, déstabilisations par des moyens non conventionnels, la liste est longue et nous l'avons déjà abordé, ce qui nous amène au dernier point, les tactiques déjà étudiées : d'une part un dispositif de dissuasion proportionnel à nos adversaires, et d'autre part des moyens de réponse contre les différentes menaces.
Niveau dissuasion, nous sommes déjà lancés pour nous accorder sur les objectifs de vecteurs à acquérir, et sur le plan sécuritaire, l'OND travail de manière toujours plus étroite pour joindre les services de contre-espionnage et renseignement de chacun de ses membres. C'est dans cette continuité que nous devons aller pour toujours imperméabiliser nos nations aux méthodes les plus insidieuses.
