07/08/2013
15:11:33
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Instance de Réflexion sur l'interopérabilité - IRI

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Instance de Réflexion sur l'interopérabilité - IRI



Logo type état-major sur l'Instance de Réflexion sur l'interopérabilité
Logo de l'Instance de Réflexion sur l'interopérabilité (I.R.I.)

L'Instance de Réflexion sur l'interopérabilité est un groupe d'étude associé au Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques. Le but de l'instance est d'apporter les fondations théoriques et doctrinales à l'intégration des armées de l'Organisation des Nations Démocratiques. Le groupe vise à proposer des solutions pour la mise en commun des pratiques et des matériels au sein des états membres du Conseil Militaire. L'instance est présidée par la République Faravanienne.
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Un petit groupe de personnes s'engouffre dans l'une des grandes salles de conférence du nouveau quartier général du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques à Bandarhan. Parmis eux, le représentant de la République Faravanienne à l'Organisation des Nations Démocratiques, Kaveh Abedi, accompagnés de membres de la délégation faravanienne et de ses collaborateurs. Tous ont plusieurs dossiers sous les bras qu'ils posent en fasse d'eux sur la table en s'asseyant. Kaveh Abedi ouvre ses dossiers en les feuillettes rapidement en approchant le micro de sa bouche avant de prendre la parole.

représentant Kaveh Abedi a écrit :
Mesdames et Messieurs, mes chers collègues et homologues, c'est un honneur de vous retrouver ici pour l'ouverture officielle de Instance de Réflexion sur l'interopérabilité du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Les objectifs que nous poursuivrons dans cette commission sont multiples, je pourrais néanmoins les résumer au fait de simplement rendre notre défense commune aussi crédible que possible. Cela passe bien entendu par une volonté d'efficience dans l'opération de nos forces armées respectives, non seulement pour elles-mêmes mais également en coopération avec les autres. Au vu de ces objectifs, il est ma profonde conviction que nous devons tendre vers un idéal d'interopérabilité aussi resserré que possible. C'est à dire que l'intégration de nos forces armées et, in fine, leur capacité à travailler ensemble, sera un enjeux majeur pour notre organisation et en particulier bien sur pour le Conseil Militaire.

Pour rentrer un petit peu plus dans le détail de ce vers quoi nous souhaiterions tendre idéalement, il s'agirait d'envisager une sorte d'ensemble de puzzles, dans lesquels les pièces s'échangent sans contraintes aucunes. Ces puzzles étant évidemment nos forces armées et les pièces les différentes unités et composantes qui en constituent le corps. Au vu de l'article 5 qui nous oblige à la défense mutuelle, en plus des autres articles mentionnant les éventuelles interventions communes, nous devons être en capacité de se battre côte a côte. Et si l'histoire nous a bien démontré quelque chose, c'est que le combat interallié est un art a part entière qui peut s'avérer mortel pour qui ne le maitrise pas. En conséquence, je pense souhaitable que les forces de l'Organisation des Nations Démocratiques soient en mesure de générer des forces capables d'opérer ensemble de la façon la plus transparente et harmonieuse.

Il s'agit d'une tache ardue qui n'est néanmoins pas inatteignable dans la mesure ou il existe un certain nombre de mesures que nous pouvons prendre afin d'atteindre nos objectifs. C'est d'ailleurs la raison de l'existence de Instance de Réflexion sur l'interopérabilité, afin de partager nos attentes et de proposer des solutions qui pourront bénéficier a toutes nos forces armées.

Pour notre part, nous pensons que l'interopérabilité s'atteint par deux piliers fondamentaux que nous allons brièvement décrire avant de soumettre des propositions a cette instance. Le premier étant la capacité de nos forces à pouvoir se comprendre, dans la mesure ou il sera nécessaire que chacun soit en mesure de correctement interpréter les indications de l'autre. Il est nécessaire de comprendre les méthodes et la culture opérationnelle afin de réduire l'incompréhension au maximum. Le deuxième pilier étant de pouvoir de disposer de matériel militaire capable d'interagir avec celui de ses frères d'armes, toujours pour les mêmes raison que celles citées précédemment. Cependant avec le bénéfice ajouté que du matériel commun a toutes nos forces armées aurait le bénéfice économique de rationaliser la recherche et production, étant par la même d'avantage efficace sur ce domaine également.

Pour le premier point, nous vous proposons donc de débuter et de systématiser les échanges et exercices communs, afin de se comprendre mutuellement au mieux. Cela impliquerait de s'échanger dans un premier temps des officiers de liaisons, qui auraient le loisir d'observer les méthodes de travail et la culture opérationnelle de nos armées respectives. Dans un second temps, et lorsque les intéressés sentiront que le moment opportun est venu, il serait envisageable d'échanger un plus grand nombre de personnels, et ce à tout les niveaux. L'objectif final recherché étant d'échanger a terme des unités complètes entre nos forces armées, terre, air et mer, qui opéreront ensemble et dans des proportions idéalement croissantes. Les exercices communs contribueront également à obtenir des résultats similaires. Une approche progressive permettrait la encore de coordonner nos unités militaires ensemble dans les meilleures conditions. J'ai par ailleurs conscience que certains de vos accords bilatéraux préalables vous ont éventuellement amenés à adopter des mesures similaires par le passé.

En ce qui concerne le second point, il s'agit d'une tache peut être plus complexe encore que la première dans la mesure ou elle nécessite une grande volonté politique. Ainsi, afin de permettre une progression graduelle de l'interopérabilité de nos matériels militaires, nous pourrions commencer par des taches plus simples pour nos industries et forces armées respectives. Dans la mesure ou nous devons apprendre a connaitre nos besoins et nos méthodes de travail, une première étape consisterait à se tourner en priorité vers nos industries respectives lorsqu'un besoin de matériel militaire est exprimé. En d'autre termes, nous pourrions instaurer une sorte de bourse aux armements ou les demandes des membres seraient d'abord satisfaites par d'autres membres, en lieu et place de faire appel au marché mondial. Bien entendu, cette proposition ne peut fonctionner que si les membres sont en mesure de répondre aux requêtes de leurs homologues, la proposition ne peut donc en aucun cas avoir lieu de valeur absolue ni d'obligation. Il s'agit simplement d'une initiative dans laquelle les transactions d'armement seraient facilitées entre membres du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques. On pourrait également envisager d'outrepasser la valeur monétaire du matériel militaire et de procéder a un "troc" dans lequel un matériel est échangé pour un autre d'une valeur équivalente. Il s'agit d'un procédé qui a été testé et éprouvé par mon pays et qui, je dois l'avouer, a apporté grande satisfaction. Je souhaite également préciser que l'objectif a long terme de cette proposition serait de voir nos pays se spécialiser dans des domaines dans lesquels ils pourraient proposer a leurs homologues des produits de haute qualité et produits en masses. Nous pensons néanmoins qu'il sera d'abord nécessaire d'en apprendre plus sur nos nations respectives avant de pouvoir prétendre a un tel niveau d'intégration.

Au vu de nos propositions, nous sommes enthousiastes d'obtenir vos retours ainsi que d'écouter vos propres propositions afin de complémenter les nôtres.

A ces mots, le représentant Kaveh Abedi laissa la parole a l'intervenant suivant.
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SI Madeleine Skolgund est la représentante permanente de Tanska auprès de l'OND, dans le cadre de l'Instance de Réflexion sur l'Interopérabilité, c'est avant tout le ministère de la Défense nationale qui agit, son représentant est Orvo Hänninen, ancien conseiller militaire de l'actuelle première ministre.

Orvo Hänninen, représentant tanskien à l'IRI a écrit :
Merci, monsieur Abedi, pour cette intervention d'une grande qualité.

Sur le premier point que vous avez évoqué, je tiens à dire à mes chers collègues que les premiers échanges de ce genre entre votre état et le nôtre porte actuellement tous ses fruits et prouve son utilité au quotidien. Je ne peux donc qu'appuyer cet aspect au nom de la République que je représente ici. L'échange de personnel paraît aussi une excellente idée, pour la formation mais au-delà. Si vous avez des idées précises de ce qui pourrait être fait, nous serions ravi de vous écouter à ce sujet. Tanska n'a, pour le moment, pas dépassé le stade des exercices bilatéraux avec plusieurs des nations ici présentes ainsi que la formation mutuelle avec vous dans le cadre de notre précédent échange de matériels.

Sur la bourse aux armements, la politique tanskienne actuelle est de favoriser un nombre limité de partenaires clés quant à l'acquisition d'armements afin de construire des relations de confiance en limitant autant que faire se peu aux achats sur étagères. Il ne vous est pas inconnu que la Fédération d'Alguerana, étrangère à notre OND, est actuellement notre partenaire principal, mais rien n'est figé dans le marbre. Mais il me semble préférable de se fournir, du moins pour notre Fédération, en priorité, peut être pas uniquement mais certainement en priorité, auprès de partenaires majeurs, je dirais même d'alliés. Je ne puis complètement engager ma fédération, mais je vous apporte mon soutien sur cet aspect. Sur ce sujet là, une idée pourrait être de concevoir un système de dette échangeable.

J'entends par là que si un pays a procédé à une livraison sans payement de matériel à un pays tiers, celui-ci s'est endetté, en matériel, et non financièrement, auprès de l'autre Etat. Toutefois, si un autre Etat s'endette auprès de cet Etat déjà endetté, cela pourrait amener à faire tourner les dettes, toujours envers le même pays, avec son accord bien évidemment. De cette façon, et selon les besoins des Etats, les échanges pourraient se faire non plus seulement du pays A vers le pays B et du pays B vers le pays A, mais en incluant d'autres pays dans l'équation. Ainsi, cela permettrait possiblement d'accroître les possibilités du fait des spécialisations variés entre nous. Evidemment, il serait toujours possible, si le payement matériel tarde trop ou que des difficultés financières émergent, de demander des remboursements financiers des dettes. Mais cela ne doit pas être la norme.
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représentant Kaveh Abedi a écrit :
Monsieur Hänninen, je voudrais d'abord vous remercier pour votre intervention mais également pour le soutiens que vous apportez aux mesures que nous avons soumises, votre avis est toujours d'une grande pertinence.

Pour vous répondre à présent, concernant l'échange nous envisagions de débuter avec des petits éléments tels que des trinômes, peloton ou sections qui iraient s'intégrer dans une unité étrangère afin qu'elles puissent apprendre et s'imprégner de la culture de leur armée d'accueil. Par la suite, c'est des compagnies entières qui pourraient être envoyées, allant jusqu'au bataillon et régiment. La finalité étant que l'Organisation des Nations Démocratiques puisse être en mesure de générer des forces de toutes les tailles qui seront nécessaires a nos déploiements et qui puissent être composées d'unités de toutes nos nationalités.

Concernant votre commentaire sur la bourse aux armements nous comprenons parfaitement votre raison, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous avons inclus la close quant a la non obligation de la préférence de notre marché commun. L'ambition étant cependant d'atteindre un point ou cette perspective sera non seulement crédible mais également attractive pour l'Organisation des Nations Démocratiques.

L'idée de la dette échangeable est excellente, elle rendrait la perspective du troc d'armement bien plus attractive pour nos états membres. Il serait par ailleurs intéressant de créer une entité en charge de ces échanges afin de poser un cadre dans lequel les transactions opèrent. Nous avions pensé à créer un Commandement de la Transformation Interalliés pour la coordination de l'entrainement, des échanges et de l'intégration.
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C'est en qualité de Maréchale des armées du Duché que Léa Boisderose se rendit à l'Instance de Réflexion.

-Bonjour messieurs, merci pour ces pistes qui amènent beaucoup de questions pertinentes, auxquelles il faut répondre dans un contexte géopolitique mondial où nous serons à terme amenés à collaborer militairement.

Déjà concernant la compréhension mutuelle sur le plan militaire, elle devra se faire sur trois points : D'abord tel que déjà évoqué sur les cultures, tactiques, stratégies et doctrines de chacun. Ensuite, détail à ne surtout pas oublier, sur la langue commune qu'au moins nos officiers, puis idéalement le moindre de nos soldats, pour opérer ensemble. Et là j'insiste sur l'importance que même un soldat sylvois puisse comprendre un officier de n'importe quel pays pour rapporter la situation et recevoir des directives. Et finalement un dernier point, sûrement le plus simple, est tout simplement le calibrage de nos dispositifs de communication et, plus généralement, la guerre électronique. Nos unités devront être aptes à échanger, centraliser leurs informations, transmettre leurs coordonnées ou celles des ennemis, voire même opérer de concert pour verrouiller des cibles. C'est d'ailleurs pour cela qu'il faudra également dans l'idéal que nos radars aient une bande de détection commune, quand bien même chacun pourra continuer d'utiliser d'autres spectres en plus.

Concernant les exercices militaires conjoints, ils seront une étapes capitales en effet allant dans le sens de la compréhension mutuelle de nos armées, avec une mise en pratique nécessaire sur tout les plans : communication, détection, verrouillage, neutralisation, et toutes les missions qui en découlent : interdiction aérienne, suppression des défenses antiaériennes ennemies, domination aérienne, frappes air-sol, contrebatterie, domination terrestre...
Sylva se prépare déjà à faire un grand exercice militaire prochainement dans le sud du pays, prévoyant au début essentiellement des opérations continentales (terrestres et aériennes). Nous sommes ouverts à accueillir des groupes de taille raisonnable des différentes armées de l'OND de façon à faire une première simulation et formation bien encadrée.
Par ailleurs c'est réciproquement que Sylva est disposés à transférer des troupes pour participer aux exercices de votre initiative.

Finalement concernant la bourse de l'armement, c'est une proposition fort appréciée qui permettra à terme de faciliter les échanges. Nous devons nous armer, et profiter mutuellement des atouts techniques de chacun pour combler nos faiblesses et pousser vers une efficience maximale. De plus cela ira dans le sens de matériel compatible toujours pour répondre au premier point abordé, avec une bonne connaissance de chaque nation du matériel employé par ses partenaires, et un calibrage des différents dispositifs de guerre électronique.
Ce sera également l'opportunité de mettre en place des travaux de conception commune. Sylva a déjà procédé à des échanges de matériel avec Teyla, et la mise en commun d'ingénieurs pour la conception d'une frégate avec le Miridian (bien que ce dernier ne fasse parti de l'OND) et les deux opérations ont été un franc succès, témoignant de l'intérêt que nous avons à aller dans ce sens.
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représentant Kaveh Abedi a écrit :
Merci madame Boisderose pour votre intervention très intéressante.

Je retiens donc de nos discussions :

- La création d'un Commandement de la Transformation Interalliés en charge de l'organisation et de la conduite de formations, d'exercices et d'échanges communs.
- L'adoption de standards communs pour les aspects techniques et opératifs de nos forces armées, dont une langue d'opérations commune.
- Création d'une bourse aux armements avec principe de dette échangeable.
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Le maréchal Eric Lee écouta attentivement les prises de paroles des alliés et se frisa la moustache. Une fois la réponse du représentant du Faravan à l'intervention de celui de Sylva, il prit la parole.

Eric Lee a écrit :
Mesdames, messieurs les représentant, bonjour. L'Empire apporte une attention toute particulière à son armée et ses capacités à se défendre seuls. Mais il croît également fermement à cette maxime : tout seul, on va plus vite, mais à plusieurs, nous allons plus loin. Savoir se défendre seul est essentiel, mais cette alliance, nous garantie une protection mutuelle et nous devons donc nous organiser avec ces données et pouvoir harmoniser nos commandements afin d'être capables de respecter nos engagements de protection.
La volonté politique est complexe, car n'est pas que du ressort du gouvernement dans une démocratie, mais aussi des assemblées pour certaines décisions. Cependant, je crois et j'espère que notre nation à cette volonté et qu'ensemble, nous pouvons faire de grandes choses. Le "troc" d'armement est une idée qui nous parait très bonne dans le sens où cela nous permet de ne pas ralentir notre développement économique au profit de l'armée, et de se compléter mutuellement.
Ensuite, la question de la compréhension entre nos états-majors, nos officiers et même nos soldats, est importante dans l'organisation de l'interopérabilité. La définition d'une langue commune, pour communiquer dans nos armées sera importante et la formation aux matériels de chacun aussi. Nous sommes favorables aux échanges de soldats pour des formations.

Les exercices militaires, nous permettrons également de mieux appréhender les combats communs et de corriger nos techniques, perfectionner nos stratégies et de nouer des liens réels entre nos forces armées. Le monde s'embrase avec des guerres aux quatre coins du monde, nous devons être prêts à défendre nos valeurs, nos territoires et nos alliés et cela se fera par la collaboration de nos armées.

Nous proposons par ailleurs qu'à terme, l'OND puisse se doter de brigades propres composées de différentes forces de nos armées. Je vous remercie pour votre écoute.
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Orvo Hänninen, représentant tanskien à l'IRI a écrit :
Je pense que nous avons donc quelques premières évolutions importantes devant nous si elles se confirmaient.

Monsieur Lee, la création de brigades propres à l'OND pourrait être une bonne idée. Comme vous le précisez néanmoins, cela se fera à terme, sans doute d'ici plusieurs années.

Je pense que c'est la bourse aux armements qui pourrait être instaurée le plus rapidement, et le plus facilement car ne nécessitant pas d'aménagement particuliers. Cela pourrait aller, progressivement, de pair avec l'adoption de standards communs. A ce titre, il me parait envisageable que les échanges soient fait publiquement au sein de l'OND pour mieux en discuter mutuellement et cela pourrait amener à l'adoption de certaines formes de standardisation.
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représentant Kaveh Abedi a écrit :
Merci pour votre intervention monsieur Lee, nous partageons votre souhait de créer des unités qui pourraient être rattachées directement a l'OND. Ces dernières pourraient par exemple appartenir a un échelon de réaction rapide qui serait en mesure de réponde aux crises partout dans le monde. Comme l'a cependant souligné monsieur Hänninen, un tel niveau de coopération prendra du temps dans la mesure ou il nécessite que nous ayons obtenu un haut degré d'interopérabilité entre nos forces d'armée. Ce qui, en soit, est le but de cette instance de réflexion.

Je partage par ailleurs l'avis de monsieur Hänninen sur l'aspect public de la bourse pour l'armement. Cette dernière pourrait être rattachée au Conseil Militaire, cependant je pense qu'il serait possible de l'ouvrir a l'ensemble des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, et non seulement à ceux du Conseil Militaire.
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