13/02/2017
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Activités étrangères dans l’État valinoréen - Page 2

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Un accord ratifié !

Blason


Isabelle Hubrois était l'une de ces femmes qui avaient réussi à se construire une carrière politique dans la politique teylaise. Les femmes avaient leur place dans la politique teylaise et ce depuis de nombreuses années, décennies, comme le montrait Rose Mivèrgne, Première ministre du Royaume de mille neuf cent cinquante-huit à mille neuf cent soixante-dix. Sa Majesté Catherine III aidait grandement à la cause des femmes, mais bien que les avancées étaient réelles et nombreuses, et plus ancrées dans la société que la plupart des sociétés eurysiennes, il restait des obstacles, des discriminations pour les femmes au sein de la société civile et y compris dans la chose politique, dans la chose publique. Ces discriminations, ces entraves, ne se manifestaient pas seulement par des remarques paternalistes vaseuses et hors de propos, des remarques sexistes, des comportements dégradants pour la femme et parfois bien pire. Plus encore, elles pouvaient être exclues des cercles politiques informels d'un parti politique ou du Gouvernement de Sa Majesté. Ces cercles politiques, souvent l'entourage d'un ou deux hommes puissants, dans lesquels on prenait des décisions cruciales tant pour les destins personnels que pour le destin de la nation teylaise.

Elle avait réussi à se construire une carrière politique. En outre, elle était la porte-parole du Gouvernement de Sa Majesté, un poste directement rattaché au Premier ministre pour des raisons de communication gouvernementale et de cohérence dans la hiérarchie interne d'un gouvernement. Ce rôle, éminemment public, la plaçait sous l'observation permanente de ses opposants, du système médiatique traditionnel comme non traditionnel et bien évidemment des citoyens teylais. Parfois, sa parole portait plus loin que le Royaume de Teyla lui-même. Lorsque le Premier ministre devait communiquer à l'international, sans se mettre en danger directement, alors Isabelle Hubrois s'enfonçait dans les couloirs, pas si feutrés que cela, de la Résidence Faure et entrait dans le Salon des Braves, puis allait au pupitre, bien souvent devant une foule de journalistes.

En ce jour du 15 décembre 2016, le scénario était le même, une boucle temporelle, aimait se répéter Isabelle. Mais ici, quelque chose avait changé et elle s'y attendait. Le Salon des Braves était rempli à ras bord de journalistes en tout genre, on pouvait même y retrouver une presse étrangère avec de nombreux représentants. Rien d'anormal quand le cabinet du Premier ministre avait mis noir sur blanc le nom de "L'Illirée" dans le communiqué annonçant la conférence de presse à sens unique, à savoir sans question des journalistes selon la terminologie teylaise. La raison était aussi simple que l'évocation d'un nom dans un communiqué, mais il faut dire que l'histoire s'était jouée entre ces deux nations eurysiennes. Les deux nations avaient su faire preuve de pragmatisme et d'humanisme pour refuser la guerre, parce que oui, au Royaume de Teyla, ceux qui refusent la guerre sont vus comme des humanistes, un compliment la plupart du temps. Personne ne le savait, mais la guerre s'était jouée entre un ministre des Affaires Étrangères et le représentant d'un nouveau régime. Une journée historique qui allait être étudiée par les historiens dans les temps futurs.

Le silence se fit presque palpable lorsqu'elle arriva au pupitre, les crépitements des flashs des photographes rythmant ses premiers instants. Aujourd'hui, ses mots allaient résonner jusqu'en Illirée.

- Le Royaume de Teyla prend acte, avec soulagement, de la ratification par les institutions de la République Populaire et Sociale d'Illirée de l'Accord de partenariat entre le Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques et la République Populaire et Sociale d'Illirée. Cet acte réaffirme ce que se sont dit le Royaume de Teyla et la République Populaire et Sociale d'Illirée il y a quelques mois, à savoir l'absolue nécessité d'orienter les politiques et la diplomatie vers le maintien de la paix entre les nations en Eurysie. Le Royaume de Teyla salue la vision pragmatique qui a prévalu de part et d'autre, permettant de forger un chemin commun vers la stabilité régionale. Malgré les tensions fortes et les divergences profondes, les États ont su mettre en avant la volonté de construire un avenir pacifique et prospère.

Le Royaume de Teyla se tient à la disposition des autorités de la République Populaire et Sociale d'Illirée pour tout dialogue plus approfondi sur les sujets le nécessitant, selon les autorités des deux nations. Il enjoint les nations à poursuivre sur le chemin de la paix et du dialogue constant pour éviter toute méprise ou toute escalade guerrière et irresponsable. Notre engagement, au sein du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques, reste celui de la sécurité collective et de la promotion des principes de souveraineté et de non-ingérence, tout en œuvrant sans relâche à la désescalade et à la résolution pacifique des conflits. L'accord signé et ratifié entre l'Organisation des Nations Démocratiques et la République Populaire et Sociale d'Illirée en est la démonstration.

Les nations font des erreurs, mais le geste de tendre la main ne sera jamais une erreur, bien au contraire, il est le signe de l'humanité et de la raison de ses interlocuteurs. Le Royaume de Teyla, conscient de la nécessité de maintenir un dialogue constant, reconnaîtra très prochainement la légitimité du pouvoir en place en République Populaire et Sociale d'Illirée. Cet acte n'est ni une acceptation de la politique menée par le régime ni une acceptation des événements qui l'ont conduit au pouvoir, il est la reconnaissance nécessaire pour maintenir une stabilité en Eurysie tout en maintenant un dialogue constant. À travers cet acte, le Royaume de Teyla réaffirme qu'il sera toujours ouvert au dialogue.
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Privatisations : tout doit disparaître !
Jouez, vous gagnerez peut-être !

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