07/02/2018
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📖 | Encyclopédie de l'Académie de Recherches Inter-domaines de X̌amanac - Page 2

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CHRONOLOGIE DE LA GRANDE HISTOIRE AKALTIENNE

Préhistoire
-15.000 : arrivée estimée des premiers êtres humains sur le sol akaltien

Période classique
-4100 : fondation de la cité de Yumcab (sous son premier nom, différent de celui-ci), future capitale de l'Empire du Mazaticue
-1700 : début de l'expansion militaire de ce qui deviendra l'Empire Mazaticuéen
-1622 : fondation officielle de l'Empire du Mazaticue
-778 : premier contact entre les civilisations akaltienne et sakkin par l'annexion du territoire de cette dernière
-70 : fin de l'occupation du territoire sakkin par l'Empire Mazaticuéen
Ier siècle de notre ère : expansion des mazaticuéens dans les îles alguarenos
931 : conquête et destruction de la cité de Yumcab par les autres cités akaltiennes

Période post-classique/préunionique

Période anticoloniale
1500 : date approximative de l'arrivée des premiers colons eurysiens en Akaltie
1651 : début de la Guerre d'Or, ou Période Sombre
1665 : fin de la Guerre d'Or et victoire face aux colons teylais, début de l'âge d'or économique et scientifique akaltien

Période moderne
1800 : début de la Guerre des Sakkins, peuple aidé par les akaltiens et icamiens contre la Costa Sueñoleja
1811 : fin de la Guerre de Sakkins, création du Protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit
1859 : début de la Guerre de la Souveraineté, opposant les quatre grandes cités akaltiennes
1861 : fin de la Guerre de la Souveraineté et fondation de l'Union des Cités d'Akaltie (unification définitive du pays)
1865 : début de la Guerre des Sauveurs, grâce à laquelle l'Akaltie libère l'Uuqtinut des autorités post-coloniales d'origine kaulthe
1868 : fin de la Guerre des Sauveurs et fondation de la République Native d'Uuqtinut avec l'aide de l'Union des Cités
1870 : fondation de la Nouvelle-Kintan
1873 : l'Akaltie donne officiellement son indépendance à la Nouvelle-Kintan
1896 : guerres dans les îles de Nellnely-Nacuot et Kamaltapente, résultant sur l'annexion des îles de Nacuot par l'Akaltie, du Kamaltapente par la Yukanaslavie et d'une partie de l'île de Nellnely par le Grand Kah
1899 : début de la guerre d'indépendance au Chandekolza, soutenue par l'Akaltie
1903 : début de la guerre d'indépendance anaistésienne, soutenue par l'Akaltie
1907 : fin de la guerre d'indépendance anaistésienne
1915 : départ des dernières troupes akaltiennes du Chandekolza, indépendance totale du pays
1919 : fondation de la Ligue Anticoloniale Akaltienne par l'Akaltie ; l'Uuqtinut, le Chandekolza et la Nouvelle-Kintan y prennent part
1923 : l'Anaistésie rejoint la Ligue Anticoloniale
1943 : retour de l'Akaltie dans l'isolationnisme quasi-total
1986 : abolition de la peine de mort
2012 : signature du Traité de Kopip, sur l'amitié stéruso-akaltienne, l'Akaltie participe à la Conférence d'Elysium et rejoint la Coopération Aleucienne des Nations
2013 : signature du Traité de Barba et fondation par l'Akaltie et trois autres nations de l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne
2014 : dissolution du Parlement des Cités, remplacé par le Nouveau Parlement des Cités, implication de l'Akaltie dans l'indépendance des Républiques Etznabistes
2015 : changement du nom de la Ligue Anticoloniale Akaltienne en Empire Anticolonial Akaltien, proclamation de l'Empire des Cités d'Akaltie (début de la crise impérialo-unioniste)
2016 : fin de la crise impérialo-unioniste avec la fusion en l'Union et Empire des Cités d'Akaltie

Frise chronologique résumant l'histoire récente de l'Akaltie, du XVème siècle à nos jours. Cliquer pour agrandir.
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Évolution des sacrifices rituels et de la peine de mort à travers l'Histoire

Les cités akaltiennes des époques classique et post-classique pratiquaient, comme plusieurs autres civilisations aleuço-paltoterranes, des sacrifices rituels dans leurs cultes. De jeunes gens, la plupart du temps des guerriers capturés lors des nombreuses batailles contre les cités ennemies, étaient emmenés au sommet d'une pyramide et se faisaient arracher le cœur par un prêtre ou une prêtresse. Les akaltiens n'ayant pas connu la paix et l'entente de manière prolongée jusqu'à l'arrivée des colons eurysiens, ceci était extrêmement fréquent. Il ne se passait que rarement une année sans que plusieurs souverains n'aient ordonné la conquête et la soumission d'autres cités, ou à l'inverse la révolte contre celle dont ils étaient tributaires.

Malgré tout, il arrivait de temps en temps qu'un complexe religieux soit à court de prisonniers à sacrifier. Mais là encore, pour parer à ce problème, les akaltiens avaient une solution : les "guerres fleuries" [HRP : piqué aux aztèques], des guerres pacifiques entre cités alliées, qui avaient pour seul but de capturer un maximum de guerriers du camp adverse. Les apprentis combattants pouvaient également en profiter pour faire leurs preuves.

Le but de tous ces sacrifices était de nourrir les divinités du panthéon akaltien avec le sang de jeunes personnes pleines de vitalité, et d'éviter qu'elles ne stoppent l'écoulement du temps et la course du Soleil dans le ciel, ce qui signifierait soit une sécheresse meurtrière pour les récoltes, soit un refroidissement tout aussi fatal aux champs.

Le système akaltien fonctionna ainsi très bien jusqu'à l'arrivée des colons teylais, au début du seizième siècle. A compter de ce moment-là, plusieurs facteurs entraînèrent une pénurie d'humains à sacrifier aux dieux :
Les colons causaient pour commencer bien plus de conflits qu'auparavant, et ce contre toutes les cités akaltiennes, qui ne récupéraient donc pratiquement pas de prisonniers aleuciens, mais seulement des eurysiens. Ils ne semblaient pas aussi respectueux des traditions locales, et, malgré leur nombre important au début, il fut bien plus difficile d'organiser leur sacrifice qu'avec des akaltiens croyants qui acceptaient en majorité d'être tués une fois capturés par l'ennemi.
Le premier jour fatidique où aucun sacrifice ne se fit dans le pays arriva, sans que le ciel n'en semble particulièrement affecté. Les sacrifices humains furent donc arrêtés pour un temps indéterminé, par décision commune de la plupart des rois, et les prêtres durent remettre en question certaines de leurs croyances les plus anciennes.

Plusieurs décennies plus tard, alors que les conditions auraient permit une reprise des sacrifices au même rythme qu'avant, cela ne se fit pas. Plus personne n'eut jamais le cœur arraché lors d'un culte officiel (en dehors de cas ponctuels de sectes ultra-conservatrices). La pratique était devenu inhabituelle aux yeux de la majorité des akaltiens, qui rejetèrent l'idée proposée par des prêtres, arguant que cela ne servait à rien. La paix était de toute façon revenue dans la nation, et pratiquement plus une seule guerre n'éclatait entre des cités. L'Akaltie, bien que n'étant pas encore une entité politique unie (ce qui n'arriva que dans la seconde moitié du dix-neuvième), voulait renvoyer un message d'unité et de fraternité entre ses cités.
Les autorités considéraient, en plus de cela, que les sacrifices humains étant peu communs dans le reste du monde et surtout en Eurysie, il était préférable de ne pas les recommencer pour éviter de nouveaux ennuis.

***

Cependant, dans le cas de la justice, cette pratique qui servait anciennement pour la religion fut reprise. Les condamnés à mort se voyaient arracher le cœur, souvent dans un endroit situé en hauteur, car les religieux n'acceptaient plus que l'on utilise leurs autels à ces fins.
Jusqu'à la fondation de l'Union des Cités, en 1861, chaque gouvernement citadin procédait de toute façon à sa manière et selon ses lois. Après l'unification, le système global fut conservé, et tout simplement uniformisé à l'échelle nationale.

Des mouvements de protestation contre l'application de la peine de mort se développèrent peu à peu, et, en 1986, aboutirent à la présentation d'un projet de loi pour l'abolir devant le Parlement des Cités. Les députés votèrent en la faveur de l'arrêt de cette condamnation, ce qui fut immédiatement appliqué.
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Les akaltiens et la mer : un amour vague

Il est bien connu de par le monde que les akaltiens ne comptent pas parmi les peuples de navigateurs, et nourrissent même pratiquement un dégoût pour les étendues d’eau infinies que sont les océans. Malgré tout, l’histoire maritime de l’Akaltie n’est pas inexistante, c’est pourquoi il faut remonter aux sources de cette peur nationale de la mer pour pouvoir tout comprendre.

Selon les historiens et sociologues spécialisés, la peur de la mer qu’ont les akaltiens viendrait au tout début de la montée des eaux survenue à la fin de la dernière glaciation, il y a environ 14.000 ans. Bien qu’elle n’ait pas été violente, ou en tous cas qu’elle ne l’a été qu’en de rares endroits, des récits de villages côtiers de pêcheurs engloutis en quelques jours par d’immenses vagues existent. Ceci a été très fortement exagéré, mais pourrait venir du remplissage plus soudain et rapide que le reste du monde du Grand Golfe Alguareno oriental, qui était à l’époque en partie sec et protégé par des collines sur ses deux entrées (collines qui sont de nos jours des hauts fonds dans le détroit alguareno-akaltien).
En bref, les akaltiens se sont méfiés de la mer dès cette époque préhistorique, craignant qu’elle ne monte encore plus haut.

***

De manière plus récente, un peuple akaltien a construit des navires très avancés pour son époque et pour son continent : l’Empire du Mazaticue. Cela lui a permit d’acquérir un vaste empire allant du nord de l’Icamie au sud des îles alguarenos, en traversant certains détroits et en reliant des parts du continent aleucien grâce aux chaînes d’îles qui entourent le Grand Golfe Alguareno.
Le problème se trouve donc lors de la fin de cet empire. Après quelques millénaires de sa domination, le Mazaticue s’est effondré progressivement, et plusieurs cités akaltiennes se sont réunies pour lui porter le coup fatal. Les derniers codex relatant de la construction de ces navires particulièrement développés pour la Paltoleucie ont été détruits dans le pillage de la cité de Yumcab par les akaltiens qui n’y prêtaient que peu d’attention. Par la suite, personne en Akaltie ne chercha à se procurer des engins pour naviguer, la pratique étant associée aux « méchants yumcabéens » pour des siècles. Cela les conforta dans leur idée que la terre est bien meilleure et sûre que la mer, et que tenter de maîtriser cette grande étendue d’eau ne leur apporterait rien, si ce n'est des rêves impossibles débouchant sur une triste fin.

***

Pus tard, bien plus tard, dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, les akaltiens se réconcilièrent quelques temps avec la mer : des navires de guerre modernes furent construits par des chantiers navals à Kintan et Tikalan, et permirent au pays d'étendre son influence dans l'Océan Carmin, et même jusqu'en Eurysie et au Nazum (ce qui a résulté sur la fondation de la Ligue Anticoloniale Akaltienne). Pendant plusieurs décennies, la mer revint ainsi à la mode.
Une fois de plus cependant, cela finit mal pour ceux qui avaient tenté de maîtriser les flots : l'Union des Cités dépensait tellement pour ses activités extérieures, et notamment militaires au début du vingtième siècle que les impôts avaient petit à petit augmenté jusqu'à atteindre des sommes trop élevées pour les ménages les plus fragiles du pays, et sans que les aides sociales ne suivent. On finit par abandonner la marine et la politique interventionniste dans les années quarante, afin de recentrer la priorité du gouvernement sur l'Akaltie, et non plus sur le reste du monde.
Depuis, une grande marine est associée à des dépenses bien trop grandes et à la pauvreté du peuple dans l'imaginaire akaltien, ce que l'exemple wanmirien ne dément absolument pas.
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INSTITUTIONS POLITIQUES

Rapide vue d'ensemble
L'Union des Cités d'Akaltie est un État démocratique, qui ressemble à l'origine une république regroupant plusieurs dizaines de monarchies parlementaires. Seulement, avec la proclamation de l'Empire des Cités d'Akaltie en 2015, la situation a changé. Le pays n'est plus aussi uni ni stable qu'avant, et les mouvements "indépendantistes" que l'on a pu observer au Chandekolza comme à la Nouvelle-Kintan en sont des conséquences directs.

Fondation de l'Union
L'Union des Cités, le tout premier État regroupant l'entièreté de la nation akaltienne, et même plus, a été fondée en 1861, lorsque le besoin s'en faisait sentir. En effet, les cités qui, encore à l'heure actuelle, composent notre pays, étaient avant cette époque des royaumes indépendants. Seule prévalait la loi du plus fort, et certaines en dominaient d'autres dans des relations de ce que l'on qualifie aujourd'hui de vassalité. Les quatre grandes cités (X̌amanac, Jeklum, Yulnhol et Kahitz) dominaient la majorité de la péninsule grâce à leurs zones d'influence.

Ces petits États ont donc décidé de s'unir, devant le grand nombre d'intérêts communs et inspirés par les nombreux mouvements eurysiens de la même époque réclamant la formation d'États-nations. Une guerre interne à la nation finit de prouver l'intérêt d'une union, et un grand rassemblement, la Conférence d'Ahauvix (du nom de la cité qui l'hébergea), fonda la démocratie akaltienne sous la forme d'une sorte de république, solution trouvée meilleure dans ce cas de figure que la monarchie pure et simple.

C'est d'ailleurs un fait étonnant, pour un pays qui n'avait connu que des rois et reines pendant les six derniers millénaires de son Histoire. Il s'explique justement par cette courte guerre déjà évoquée, la Guerre de la Souveraineté, qui secoua toute la péninsule dans les années qui précédèrent la fondation de l'Union. Plusieurs rois et reines souhaitaient obtenir le titre de souverain des cités d'Akaltie, ce que les autres acceptaient difficilement. Plusieurs cités, qui expérimentaient déjà la monarchie parlementaire depuis plusieurs décennies, montrèrent l'exemple de ce à quoi pourrait ressembler l'État unifié.

Le fonctionnement de l'Union des Cités
L'Union des Cités, le pays ainsi formé, n'est pas à proprement parler une république. Si le rôle le plus proche de celui de chef d'État est le poste de Premier Ministre de l'Union des Cités, il ne l'est pas réellement pour autant. Le Premier Ministre doit servir son pays, en se plaçant en-dessous des rois et reines des cités, comme étant leur conseiller le plus important. Dans la pratique, et selon ce qui est précisément écrit dans la constitution, le Premier Ministre détient les pouvoirs exécutifs de l'échelle fédérale, ce que les rois et reines n'ont pas, en dehors du Conseil des Monarques.

Ce Conseil des Monarques avait pour utilité d'origine le maintien du rôle de gouvernants des rois et reines akaltiens. De nos jours, il ne dispose plus que d'un droit de veto lorsque le Nouveau Parlement des Cités tente d'instaurer une nouvelle loi pour l'Akaltie. Sur les quarante-deux sièges qui composent le Conseil, il faut cependant plus des trois quarts (trente-deux voix) pour que ce veto fasse effet. Ses pouvoirs étaient à ses débuts bien plus larges, mais les votes conservateurs et trop souvent interventionnistes aux yeux des akaltiens ont mené à une réduction progressive de son pouvoir, jusqu'à sa forme actuelle qui date de 1943.

Le principal organe législatif du pays est donc le Parlement des Cités, devenu Nouveau Parlement des Cités en 2014, grâce à un référendum organisé par le Premier Ministre Ibach Ajtzac. Il était au départ composé de quatre représentants de chaque cité akaltienne, et ce afin de préserver l'autorité de chacune dans l'Union. Seulement, avec le temps, les populations de chaque cité ont évoluées différemment. Leurs populations étaient semblables en 1861, mais ont fini par être extrêmement disparates au vingt-et-unième siècle. Kintan, la capitale, compte plusieurs millions d'habitants, pendant que plusieurs cités se trouvent en dessous de la centaine de milliers. Cette situation n'était donc plus démocratique, puisque les votes de quelques citoyens de l'île d'Ik valaient des dizaines de fois plus que des centaines de votes dans les grandes villes.

Le fonctionnement de l'Empire des Cités
En cours de rédaction.

Un consensus clair ? Non.
En cours de rédaction.
786
Ibach Ajtzac
Premier ministre (2010-2014)


Ibach Ajtzac
Fonctions actuelles : Ministre de l'Intérieur et des Provinces extérieures (depuis 2014), Président du Parti de l'Entente (depuis 1999)
Fonctions passées : Premier ministre (2010-2014)
Date et lieu de naissance : 6 août 1959, Kintan (province éponyme)

Courte biographie
Ibach Ajtzac est depuis sa jeunesse engagé dans la politique. D'abord chez le Parti Xamanako-Jeklumien, il passe finalement au Parti de l'Entente lorsqu'il a vingt-cinq ans pour ne plus jamais le quitter. Motivé, il gravit peu à peu les échelons pour parvenir au sommet et devenir président du parti en 1999. De là, il fait campagne aux élections ministérielles de 2006 comme candidat de son parti, et gagne finalement le poste de Premier Ministre de l'Union des Cités en 2010, d'où il démarre la réouverture au monde de l'Akaltie, pour mettre fin à ce qu'il nomme "cette ridicule période isolationniste d'un âge passé".
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Juntan Necahual
Ministre des Affaires étrangères (2010-présent)


Juntan Necahual

Fonctions actuelles : Ministre des Affaires étrangères (2010), Vice-présidente du Parti de l'Entente (2002)
Fonctions passées : -
Date et lieu de naissance : 11 février 1972, Yaxhal (province de Kahitz)
Parti politique : Parti de l'Entente

Courte biographie
Après des études de sciences politiques poussées à l'université de Kintan, Juntan Necahual a assez rapidement rejoint le ministère akaltien dédié et monté les échelons au fur et à mesure. En parallèle, elle devenait une membre de plus en plus active du Parti de l'Entente, et gagna grâce à cela le poste de Ministre des Affaires étrangères lors de l'élection d'Ibach Ajtzac en 2010. Dès lors, elle ne le lâcha plus et géra les crises diplomatiques successives que les diplomates akaltiens ont dû endurer : Everia, Karty, Westalia-Sterus...
1099
Itotia (Ière) Neztli
Première ministre (2014-2018)


Itotia Neztli
Fonctions actuelles : Première ministre (2014), Impératrice de l'Empire des Cités (2015), Présidente du parti du Renouveau Akaltien (2009), PDG du groupe alimentaire Neztli (2011)
Fonctions passées : -
Date et lieu de naissance : 18 mars 1987, Jeklum (province éponyme)
Parti politique : Renouveau Akaltien

Courte biographie
Élevée dans une famille à la tête de l'une des plus grandes firmes agroalimentaires du pays, Itotia a pu accéder aux plus prestigieuses écoles privées d'Akaltie. Elle s'est retrouvée à la tête du Renouveau Akaltien, dont elle était membre depuis plusieurs années, pratiquement dès sa sortie d'université. Quelques années seulement après, elle hérite du poste de présidente-directrice-générale de l'entreprise de son père lorsqu'il prend sa retraite.
Grâce à la victoire de son parti aux élections ministérielles de 2014, elle devient Première ministre de l'Union des Cités, et a par la suite enchaîné les réformes de l'organisation du pays (comme celle créant les régions autonomes) et de politique étrangère.
En 2015, suite à des machinations diverses encore peu connues du grand public et à une écrasante victoire aux élections législatives, elle se proclame Impératrice de l'Empire des Cités d'Akaltie.
687
Civilisation
Provinces, régions et autres territoires akaltiens

L'Akaltie est un pays au territoire riche en cultures indigènes ou même de quelques unes d'origine coloniales, et celles-ci se voient dans les territoires qui composent le pays. Pas un ne ressemble à son voisin, en partie également grâce aux statuts très variés de ces entités au sein de l'Union et de l'Empire des Cités (un article encyclopédique dédié est disponible).

Territoire principal
Napalawie
  • Province extĂ©rieure de Napalawie-Xamin
  • Province de Napalawie-Zutih
Bande de Lahunkal
Archipel de Nacuot
  • Province extĂ©rieure de l'Archipel de Nacuot
988
Territoire principal
Akayi


Drapeau officiel de la Région autonome d'Akayi

Les cherokees d'Akayi représentent la seconde plus grande ethnie native du Territoire principal, derrière la nation akaltienne. Ils ont depuis été surpassés par les eurysiens d'origine teylaise et surtout par les icamiens en nombre.

On pense que les cherokees d'Akayi viennent du nord du continent, d'une région s'étalant de la Vlastie à l'Empire du Nord, et ont migré vers les plaines du sud de l'Akaltie il y a plusieurs siècles, passant probablement par les côtes occidentales de la péninsule akaltienne.

Le peuple cherokee est assez particulier, car il s'agit du peuple aleucindien hors ethnies mazaties à avoir développé un système d'écriture alphabétique, en prenant exemple sur celui des eurysiens. Celui-ci a aussi en partie été inspiré par l'alphabet rhêmien qui a cours en Eurysien, et on retrouve quelques lettres qui en viennent, telles que le A. Cependant, seule l'apparence a été reprise et la prononciation n'a pas été prise en compte. Le reste de ces lettres a été inspiré par les hiéroglyphes anciens retrouvés dans des grottes de la région aux créateurs de l'alphabet cherokee.

[...]
1640
Akaltie
Union des Cités d'Akaltie
1861-2015


Drapeau officiel de l'Union des Cités d'Akaltie

Résumé de l'histoire de l'Union des Cités d'Akaltie
L'Union des Cités d'Akaltie est le tout premier État rassemblant l'ensemble de la nation akaltienne, ainsi qu'une démocratie aleucienne comptant parmi les plus anciennes du continent. Fondé pour devenir un exemple d'unité, de résistance et de résilience auprès des autres peuplades natives du continent, l'arrivée de l'État akaltien uni sur la scène internationale aura motivé plus d'une guerre d'indépendance.
On compte également, pendant le premier siècle d'existence de l'Union environ, un interventionnisme pro-natif très présent en Aleucie et au-delà, qui aura notamment mené aux fondations des nations uuqtinute, anaistésienne et chandekolzane libres (bien que le bienfondé du Royaume Démocratique du Chandekolza ait été remis en question depuis son invasion et sa disparition en 2017).
L'Union des Cités d'Akaltie a officiellement disparu en 2016 pour laisser la place à l'Union et Empire des Cités d'Akaltie, un État à la forme fondamentalement peu différente de celle de son prédécesseur.

Pour aller plus loin :

Entités précédentes :
Drapeau manquant Ligue de l'Ekliz
Drapeau manquant Confédération du Tubul
Drapeau manquant Union de la Napalawie
Drapeau manquant État Nacotien Indépendant
Drapeau du Condominium des Îles de la Trinité Condominium des Îles de la Trinité
Drapeau manquant diverses entités éphémères
-----------------------Entités suivantes :
Drapeau de la Cité Libre de la Nouvelle-Kintan Cité Libre de la Nouvelle-Kintan
Drapeau de l'Union et de l'Empire des Cités d'Akaltie Union et Empire des Cités d'Akaltie
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882
Fiches historiques
Entités étatiques ayant un rapport avec l'Akaltie

Dans l'histoire akaltienne, il y a eu bien plus d'une seule entité sur et en dehors du territoire fédéral qui a interféré dans le cours des évènements. C'est dans cet index que l'on peut retrouver toutes ces entités. Elles sont classées par date de fondation, dans la liste qui suit :
XIXème siècle
Drapeau de l'Union des Cités d'Akaltie Union des Cités d'Akaltie
Drapeau de la Cité Libre de la Nouvelle-Kintan Cité Libre de la Nouvelle-Kintan

XXème siècle
Drapeau de la Province d'outre-mer des Îles de la Trinité Province d'outre-mer des Îles de la Trinité
Drapeau du Condominium des Îles de la Trinité Condominium des Îles de la Trinité

XXIème siècle



Mise en forme des fiches historiques de pays (pour Kami)[indent=5%][indent-right=5%][quote][justify][center][b][size=2]NomCourt[/size]
[size=1.5]NomOfficiel[/size]
[size=1.2]1800-1862[/size][/b]

[img=lien]Drapeau officiel de Pays[/img][/center]

[size=1.2][b]Résumé de l'histoire de RépubliqueRoyaumeColonieEtc[/b][/size]
TextePourRésumerLhistoire

[size=0.8][b]Pour aller plus loin :[/b]
[list][*]liens[/list][/size]

[grid][row][cell][b]Entités précédentes :[/b]
[img=lien]Drapeau de Pays[/img] [url=lien]RépubliqueDePays[/url][/cell][cell][color=#d9e3e5]-----------------------[/color][/cell][cell][b]Entités suivantes :[/b]
[img=lien]Drapeau de Pays[/img] [url=lien]RépubliqueDePays[/url][/cell][/row][/grid]

[right][size=0.8][b][url=?action=viewTopic&t=6189&p=1#m97142]RETOUR À L'INDEX[/url][/b][/size] 📋[/right][/justify][/quote][/indent-right][/indent]
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L'archipel du GuatĂş
Anciennes îles de la Trinité


Drapeau officiel de l'archipel du GuatĂş

Histoire
Découvertes au début du seizième siècle par l'explorateur teylais Devillpin, les îles de la Trinité étaient au départ une simple colonie teylaise, tout comme la Nouvelle-Teyla qui occupait toute la côte orientale akaltienne. En 1665, les teylais sont cependant défaits sur le continent et le Royaume est contraint de quitter le territoire. Les îles de la Trinité, pourtant toutes proches de l'Akaltie, ne sont pas concernées. Seuls de rares marchands ou géographes akaltiens en connaissent l'existence, et elles ne sont de toute façon pas considérées comme liées à la nation akaltienne.
Les trois îles, nommées respectivement île de Teyla, île Dominique et île Devillpin[':/], sont donc restées teylaises pendant plusieurs siècles, sans qu'elles n'intéressent grand monde. Dans la première moitié du vingtième siècle, avec la vague de décolonisation, le Royaume change le statut de l'archipel, passant de colonie à province d'outre-mer, afin de prévenir tout mouvement indépendantiste.

C'était cependant sans compter la ferveur de l'Akaltie qui, si elle avait été en quelques sortes "calmée" par le changement de statut du territoire quelques décennies plus tôt, n'en resta pas là. A la fin des années soixante-dix, avec l'alternance des pouvoirs, les nationalistes parviennent au gouvernement en enchaînent des décisions plus ou moins discutables. Parmi celles-ci se trouvera, au tout début de l'année 1977, l'idée d'attaquer les îles de la Trinité pour les rendre aux natifs paltoleuciens. Teyla est en effet occupée par un autre conflit, en Eurysie, qui a en toute logique mené à une diminution de la garnison du territoire ultramarin.
Un premier débarquement a donc lieu le 14 février de cette année, avec pour objectif de retrouver la gloire d'antan, lors de la période interventionniste akaltienne. Grâce à l'effet de surprise -les teylais n'ayant pas le moins du monde anticipé une attaque ciblant leur territoire ultramarin-, les troupes akaltiennes parviennent à occuper les trois îles pour plusieurs mois. C'était malheureusement pour les aleuciens sans compter les renforts arrivant de la métropole eurysienne pour balayer définitivement cette invasion. Les teylais disposent d'une armée totalement moderne, alors que les akaltiens n'ont pas sérieusement mis à jour leurs modèles d'armes depuis les années quarante, date à laquelle le pays s'est refermé sur l'isolationnisme. Même l'aide militaire tuktuqivikaine envoyée par l'État norlandais, les armes rachetées à l'Icamie à la fin de sa guerre d'indépendance et l'emploi inédit de mammifères marins contre la marine teylaise ne suffiront pas à avoir le dessus. Cette défaite ira de pair avec celle des nationalistes aux élections suivantes, devant l'effrayant compteur des soldats morts pour cette opération ratée : plusieurs dizaines sont tombés sous les balles des eurysiens. Plus personne ne voudra entendre parler de l'extrême-droite pendant plusieurs décennies, si bien qu'ils ne regagneront des places au gouvernement qu'avec l'élection d'Itotia Neztli comme première ministre en 2014
Un cessez-le-feu est alors proclamé le 25 septembre, et un traité de paix est signé le 10 octobre 1977. L'Akaltie doit verser quelques réparations au Royaume de Teyla, sans pour autant que cela n'affecte son économie.

Si la victoire militaire est écrasante pour le gouvernement teylais, la victoire médiatique est plutôt inexistante, voire complètement négative. Les akaltiens ont bien réussi à tuer plusieurs soldats eurysiens (bien qu'un nombre insignifiant en comparaison de leurs propres pertes), aussi les familles des victimes font-elles partie des plus motivées dans les manifestations réclamant un changement pour les îles.
En 1979, à la faveur d'un gouvernement de gauche, le Royaume de Teyla propose alors à l'Union des Cités d'Akaltie de revenir sur le traité de paix signé deux ans plus tôt. Un condominium est alors formé, géré par les deux pays en même temps. C'est une manière de garder les îles sous contrôle, tout en redorant l'image de la couronne.

Pendant une dizaine d'années, le condominium se passe donc bien. Les trinitéens voient l'amélioration qu'a constitué le rapprochement avec le gouvernement akaltien, qui n'est pas séparé d'eux par un océan, et réclament peu à peu à quitter définitivement le Royaume de Teyla. Le sujet de l'indépendance n'est pas réellement abordé, car celle-ci ne serait probablement pas bénéfique aux quelques milliers de trinitéens.
En 1990, sous la pression de la population locale, un référendum est organisé, sur la question « Souhaitez-vous que les îles de la Trinité quittent définitivement le Royaume de Teyla pour rejoindre l'Union des Cités d'Akaltie en tant que territoire autonome ? ». Le « oui » l'emportera avec 68 % des suffrages exprimés.

Par la suite, divers référendums se tiendront à propos de la conservation ou non des héritages coloniaux. On peut notamment citer le changement du nom de l'archipel et de ses îles, passant de Trinité à Guatú, un nom taïno.

Drapeau
Le drapeau actuel de l'archipel, qui est le même que celui du condominium qui l'a précédé et conserve donc la représentation de l'étendard teylais, a été conservé faute de propositions plus convaincantes. Les trois couleurs (rouge, jaune et vert) représentent déjà la nation taïno, et les drapeaux teylais et akaltien rappellent son histoire, passant du girond d'une puissance à l'autre.

Géographie
L'archipel du Guatú est composé de trois principales îles, d'ouest en est : Oubao-Moin, Bieke et Baracutey.
1050
Îles de la Trinité
Condominium des Îles de la Trinité
1979-1990


Drapeau officiel du Condominium des Îles de la Trinité

Résumé de l'histoire du Condominium des Îles de la Trinité
Découvertes par les teylais au début du XVIème siècle et jamais devenues indépendantes depuis, les îles de la Trinité sont attaquées en 1977 par les armées akaltiennes, sous l'impulsion d'un gouvernement nationaliste. Bien que les teylais remportent une victoire écrasante, l'opinion publique les pousse à proposer à l'Union des Cités de fonder un condominium sur les îles, soit une cogestion de l'archipel.
Ceci s'avèrera profitable pour les trinitéens, puisqu'ils réclament et obtiennent par un référendum en 1990 de quitter définitivement le Royaume de Teyla pour rejoindre l'Akaltie. Les autorités eurysiennes laissent faire cela, et le condominium est dissout au cours de l'année.

Pour aller plus loin :

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Drapeau de la Province d'outre-mer des Îles de la Trinité Province d'outre-mer des Îles de la Trinité
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Drapeau de l'Union des Cités d'Akaltie Union des Cités d'Akaltie
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Îles de la Trinité
Province d'outre-mer des Îles de la Trinité
19??-1979


Drapeau officiel de la Province d'outre-mer des Îles de la Trinité

Résumé de l'histoire de la Province d'outre-mer des Îles de la Trinité
Avant que les troupes akaltiennes n'attaquent les îles, celles-ci disposaient déjà d'un statut d'autonomie vis-à-vis de leur métropole eurysienne. La population réduite des îles (environ 12.000 habitants recensés en 1970) n'aidait cependant pas à les rendre visibles, et elles étaient globalement délaissées et manquaient de subventions dans de nombreux secteurs. Ce n'est qu'après la brève occupation akaltienne et le massacre qui en a suivi que les teylais se sont véritablement intéressés au sort des trinitéens.
Deux ans après cela, en 1979, la province était dissoute pour devenir un condominium teylo-akaltien. Le gouvernement de gauche élu en 1978 avait décidé de cela afin d'être bien vu de l'opinion publique.

Pour aller plus loin :

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Drapeau du Condominium des Îles de la Trinité Condominium des Îles de la Trinité
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L'Akaltie coloniale et anticoloniale
1512-1792

Cette période est, de loin, celle qui a le plus marqué l'Akaltie de tout son histoire. La colonisation a joué un rôle majeur dans la fondation de toutes les nations paltoleuciennes sans exception, tant ce malheur qui s'est abattu sur le continent a été virulent et étendu.
Si l'existence de la Paltoleucie est découverte dès les années 1420, avec l'arrivée de navires eurysiens dans les îles de l'actuel Alguarena, l'histoire coloniale de l'Akaltie ne démarre que le 5 décembre 1512, lorsque l'explorateur Devillpin et son équipage posent le pieds sur les îles de la Trinité (actuel archipel du Guatú) et les revendiquent au nom de la couronne teylaise. Si cela ne concerne pour le moment pas le peuple akaltien, qui n'a rien à voir avec les taïnos peuplant les îles, cela va bientôt causer leur malheur pour plus d'un siècle. Avec les îles de la Trinité sont également cartographiées les côtes orientales akaltiennes, ce qui intéressera fortement la couronne une fois l'explorateur de retour à Manticore.

Période de l’Union 1513 à 1651
La fin du quinzième siècle marqua donc l’arrivée des colons eurysiens sur les côtes sud-aleuciennes, y compris sur celles du territoire akaltien. Les cités, dont les habitants étaient de nature discrète face aux peuples étrangers grâce mirent donc du temps à être repérées par les colons. Leur répartition, presque exclusivement située à l'intérieur des terres, donnait une apparence sauvage au pays depuis l'océan. L'appât des richesses qui semblaient faciles à amasser faciles en Icamie n'avait pas motivé les eurysiens à faire plus que contourner les plages vides et sans intérêt de la péninsule.
Tout au plus quelques comptoirs (comme le port antérinien insulaire de Saint-Sauveur-de-la-Colonie) avaient été mis en place, mais l'abondance de bois et de gibier dans un rayon de quelques kilomètres à peine ne les motivait pas à s'enfoncer plus que cela dans une jungle sans doute peuplée de bêtes et de sauvages féroces, ne possédant rien qui valait le détour. Aucune réelle tentative de colonisation n'eut lieu avant celle du Royaume de Teyla.

C'est en 1513, dès la deuxième expédition consacrée à la région, que les colons teylais débarquent définitivement sur le continent. Ils installent quelques avant-postes ici et là, parsemant la côte de fortins surmontés du drapeau royal teylais : l'étendard tricolore jaune-blanc-bleu. Les akaltiens, bien que méfiants vis-à-vis de ces nouveaux arrivants, ne s'y intéressèrent pas réellement dans un premier temps. Leur présence peut donc progressivement croître. sans être inquiétée par les locaux.

Les relations changent cependant du tout au tout lorsque les teylais, en 1514, intéressés par les richesses connues et inconnues, décident d'attaquer la cité de Tzontetl, placée de manière très pratique sur l'estuaire du fleuve Ekliz. Ils massacrent une bonne partie de la population, violent les femmes, pillent les richesses, et finissent le travail en brûlant tous les bâtiments de bois qu'ils peuvent trouver. Ils viennent de causer un électrochoc dans la civilisation akaltienne toute entière, qui causera bien plus tard la perte de la colonie.
C'est notamment suite à cela que les akaltiens se regrouperont tous dans les cités : ils vivaient auparavant dans des plus petites communautés éparpillées, centrées autour d'une cité qui formait le centre administratif mais pas populaire.

Le choc n'est cependant dans un premier temps suffisant que pour mobiliser les deux grandes ligues de cités voisines : celle de Jeklum, à laquelle est rattachée Tzontetl, et celle de Kahitz. Les représailles ne sont malheureusement pas très fructueuses sur le plan militaire, et les attaques contre les forts teylais cessent bientôt.
Grâce au commerce avec des marchands eurysiens peu soucieux des enjeux bellicistes de leurs gouvernants, et aux liens commerciaux récemment renforcés avec les cités icamiennes, les akaltiens acquièrent bientôt de bonnes quantités d'armes modernes : canons, mousquets... Ils les étudient minutieusement, et certains artisans ambitieux se lancent dans la reproduction de ces pièces métalliques. La chose est cependant fastidieuse avec la technologie métallurgique dont disposent les akaltiens, et la compréhension du fonctionnement des machines de guerre ne suffit pas toujours.
L'introduction du cheval, un animal inconnu mais qui s'avère très utile, aidera les akaltiens à faciliter le commerce et la rapidité de leurs déplacements à travers la péninsule. L'emploi de la roue est également généralisé. Si celle-ci était déjà connue des paltoleuciens, puisqu'ils s'en servaient dans la conception de certains jouets pour enfants, elle n'avait pas encore été utilisée pour des charrettes, comme le faisaient les eurysiens et nazumis depuis des siècles. C'est donc un véritable nouveau système de communication qui se forme, bien que les porteurs humains conservent leur utilité de par leur discrétion et leur plus grande aisance sur des sentiers de jungle et de montagne.

L'avancée la plus importante qui se produit dans ces quelques années fut véritablement salvatrice pour l'entièreté du peuple akaltien, et releva du domaine de la médecine. En effet, un grand mal se répandant parmi les habitants des cités de l'est de l'Akaltie (celles qui avaient eu le plus de contacts avec les colons) tuait déjà des dizaines de personnes, pourtant parfois même des jeunes hommes et femmes dans la force de l'âge. Tout le monde était effrayé par l'idée d'être touché par ce mal, et les cités commencèrent à s'isoler un peu plus les unes des autres, et à interdire à toute personne venant d'une ville touchée par la maladie d'entrer ou même de s'approcher des murailles de leur cité. Grâce aux grandes distances qui les séparaient, le grand mal fut ainsi limité à environ un quart du territoire seulement.
Les savants, de leur côté, cherchèrent dès le départ une solution pour sauver les malades, et se tournèrent rapidement vers les plantes abondamment présentes dans l'épaisse jungle qui recouvrait toute la péninsule. Les akaltiens connaissaient depuis longtemps certains feuilles ou écorces, certains fruits capables de redonner des forces aux personnes terrassées par les pires maux. Plusieurs grands guérisseurs et savants acceptèrent de se sacrifier (ou du moins de courir un grand risque) pour tenter de stopper ce mal, et s'installèrent dans l'une des cités les plus durement touchées par celui-ci. Leur recherche dura plusieurs mois, mais après des centaines de tentatives à base de mélange de toutes les plantes imaginables, ils mirent la main sur le remède. Cela n'endiguerait pas l'épidémie, mais permettrait au moins à la plupart des atteints d'y survivre. Après avoir supervisé la fabrication d'une grande quantité du produit pour la cité qui leur avait servi de laboratoire, ils retournèrent chacun dans la leur pour diffuser au plus vite la nouvelle et la méthode.
Les statisticiens estiment que cette épidémie aurait fait chuter la population du Territoire principal akaltien d'environ 550.000 habitants (en l'an 1500) à un peu moins de 450.000 en 1600.

En 1515 est définitivement fondée la ville de la Nouvelle-Manticore, dans le nord de l'Akaltie. Ce nom, reprenant celui de la capitale teylaise, démontre toute l'importance qu'a la colonie pour la couronne. Elle est un symbole de la puissance du Royaume de Teyla qui participe à la course aux colonies en Aleucie.

Les prouesses des scientifiques et les épaisses murailles entourant les villes d'Akaltie permit de résister et même de gagner face aux envahisseurs teylais pendant longtemps. L’union ne dura cependant pas sous sa forme originelle plus d'une trentaine d'années, ensuite remplacée par un pacte de non-agression général et quelques accords d’entraide entre certaines cités.

Drapeau de la colonie-----Drapeau de la colonie-----Drapeau de la colonie
Les drapeaux des trois colonies teylaises de la région : les Îles de la Trinité, la Nouvelle-Teyla et la Ludiania.

À la manière de la malfaisante cité de Yumcab qui avait dominé la région des siècles plus tôt et poussé tout le monde à se liguer contre,

Guerre d’Or 1651 à 1665
Après un siècle de résistance peu difficile, les cités commençaient à relâcher leur attention et certaines même à se quereller. Cela permit aux colons, qui étaient de plus en plus nombreux et poussés par le pouvoir eurysien pour étendre la taille des colonies sur place, d’en attaquer et d’en piller plusieurs, en une attaque éclair généralisée à toute une grande région, et de les occuper.

Ce fut le début d’une période sombre pour les akaltiens, nommée plus tard la Guerre d’Or, du matériau tant convoité par ces étrangers. Les teylais, qui avaient vu des artefacts fondus en or, croyaient en effet que l'Akaltie en regorgeait. Ils se trompaient cependant : s'il existait bien quelques filons dans les montagnes de l'ouest de la péninsule, la majorité de ce métal provenait du commerce avec les lointaines cités d'Akahim, Akakor ou autres territoires icamiabas. Les longues routes érigées par les mazatis continuaient depuis des siècles de faciliter les voyages des marchands. Ainsi, des échanges des matériaux les plus précieux se faisaient régulièrement, les akaltiens voulant de l'or et les icamiennes des pierres précieuses. Les noblesses des deux régions se vantaient de pouvoir faire venir ces matières d'aussi loin.

Suite à la grande offensive, les akaltiens reprirent le contrôle de certaines cités, mais les colons en attaquèrent d’autres, ce qui eut rapidement pour effet d’affaiblir considérablement la nation. Alors que les teylais progressaient vers l'ouest, l'espoir devenait peu à peu plus petit pour les natifs. Ils risquaient de sombrer sous la coupe des eurysiens, tout comme l'avaient déjà fait des dizaines de peuples aleuciens ou paltoterrans avant eux.

Les guerres (anti)coloniales en Akaltie.
Carte Ă  mettre Ă  jour

Le Renouveau 1665 Ă  1781
En 1665, à la suite d’un pillage, une épidémie meurtrière se déclencha parmi les colons teylais, déclenchée par une maladie connue des akaltiens, bien que rare, mais complètement nouvelle pour les assaillants, qui se replièrent dans leurs ports. Après les aleuciens, c'était au tour des eurysiens de faire face au choc microbien entre les deux peuples. Malheureusement pour ces derniers, ils ne s'adaptèrent pas aussi bien que les akaltiens quelques décennies plus tôt.
Du côté des locaux, quatre des plus grandes cités s’unirent de nouveau, et assiégèrent la principale ville des colons, la Nouvelle-Manticore. La reddition fut rapide et les nouveaux arrivants reconnurent l’indépendance du peuple akaltien, et signèrent un pacte de non-agression en échange du droit pour les colons qui vivaient déjà sur le territoire de s’installer dans les cités et les terres vierges alentours.
Un âge d’or commença alors pour l’Akaltie, qui s’ouvrit pour la première fois au commerce avec l’extérieur et étendit considérablement ses terrains agricoles (c'est durant cette période notamment que le chocolat fut découvert par les eurysiens, un article dédié est disponible). Le français, langue des étrangers, gagna en popularité et devint après la création du pays une langue officielle au même titre que l’akaltien, grâce au métissage progressif des deux ethnies.

À la suite de cela, une époque de grande prospérité s'annonça en Akaltie, amenée par l'arrêt total des combats, le fort déclin des guerres entre cités et les nombreuses technologies et connaissances avancées apportées par les eurysiens.
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