11/05/2017
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📖 | Encyclopédie de l'Académie de Recherches Inter-domaines de X̌amanac - Page 2

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CHRONOLOGIE DE LA GRANDE HISTOIRE AKALTIENNE

Préhistoire
-15.000 : arrivée estimée des premiers êtres humains sur le sol akaltien

Période classique
-4100 : fondation de la cité de Yumcab (sous son premier nom, différent de celui-ci), future capitale de l'Empire du Mazaticue
-1700 : début de l'expansion militaire de ce qui deviendra l'Empire Mazaticuéen
-1622 : fondation officielle de l'Empire du Mazaticue
-778 : premier contact entre les civilisations akaltienne et sakkin par l'annexion du territoire de cette dernière
-70 : fin de l'occupation du territoire sakkin par l'Empire Mazaticuéen
Ier siècle de notre ère : expansion des mazaticuéens dans les îles alguarenos
931 : conquête et destruction de la cité de Yumcab par les autres cités akaltiennes

Période post-classique/préunionique

Période anticoloniale
1500 : date approximative de l'arrivée des premiers colons eurysiens en Akaltie
1651 : début de la Guerre d'Or, ou Période Sombre
1665 : fin de la Guerre d'Or et victoire face aux colons teylais, début de l'âge d'or économique et scientifique akaltien

Période moderne
1800 : début de la Guerre des Sakkins, peuple aidé par les akaltiens et icamiens contre la Costa Sueñoleja
1811 : fin de la Guerre de Sakkins, création du Protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit
1859 : début de la Guerre de la Souveraineté, opposant les quatre grandes cités akaltiennes
1861 : fin de la Guerre de la Souveraineté et fondation de l'Union des Cités d'Akaltie (unification définitive du pays)
1865 : début de la Guerre des Sauveurs, grâce à laquelle l'Akaltie libère l'Uuqtinut des autorités post-coloniales d'origine kaulthe
1868 : fin de la Guerre des Sauveurs et fondation de la République Native d'Uuqtinut avec l'aide de l'Union des Cités
1870 : fondation de la Nouvelle-Kintan
1873 : l'Akaltie donne officiellement son indépendance à la Nouvelle-Kintan
1896 : guerres dans les îles de Nellnely-Nacuot et Kamaltapente, résultant sur l'annexion des îles de Nacuot par l'Akaltie, du Kamaltapente par la Yukanaslavie et d'une partie de l'île de Nellnely par le Grand Kah
1899 : début de la guerre d'indépendance au Chandekolza, soutenue par l'Akaltie
1903 : début de la guerre d'indépendance anaistésienne, soutenue par l'Akaltie
1907 : fin de la guerre d'indépendance anaistésienne
1915 : départ des dernières troupes akaltiennes du Chandekolza, indépendance totale du pays
1919 : fondation de la Ligue Anticoloniale Akaltienne par l'Akaltie ; l'Uuqtinut, le Chandekolza et la Nouvelle-Kintan y prennent part
1923 : l'Anaistésie rejoint la Ligue Anticoloniale
1943 : retour de l'Akaltie dans l'isolationnisme quasi-total
1986 : abolition de la peine de mort
2012 : signature du Traité de Kopip, sur l'amitié stéruso-akaltienne, l'Akaltie participe à la Conférence d'Elysium et rejoint la Coopération Aleucienne des Nations
2013 : signature du Traité de Barba et fondation par l'Akaltie et trois autres nations de l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne
2014 : dissolution du Parlement des Cités, remplacé par le Nouveau Parlement des Cités
2015 : changement du nom de la Ligue Anticoloniale Akaltienne en Empire Anticolonial Akaltien, proclamation de l'Empire des Cités d'Akaltie (début de la crise impérialo-unioniste), implication de l'Akaltie dans l'indépendance des Républiques Etznabistes
2016 : fin de la crise impérialo-unioniste avec la fusion en l'Union et Empire des Cités d'Akaltie

Frise chronologique résumant l'histoire récente de l'Akaltie, du XVème siècle à nos jours. Cliquer pour agrandir.
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Évolution des sacrifices rituels et de la peine de mort à travers l'Histoire

Les cités akaltiennes des époques classique et post-classique pratiquaient, comme plusieurs autres civilisations aleuço-paltoterranes, des sacrifices rituels dans leurs cultes. De jeunes gens, la plupart du temps des guerriers capturés lors des nombreuses batailles contre les cités ennemies, étaient emmenés au sommet d'une pyramide et se faisaient arracher le cœur par un prêtre ou une prêtresse. Les akaltiens n'ayant pas connu la paix et l'entente de manière prolongée jusqu'à l'arrivée des colons eurysiens, ceci était extrêmement fréquent. Il ne se passait que rarement une année sans que plusieurs souverains n'aient ordonné la conquête et la soumission d'autres cités, ou à l'inverse la révolte contre celle dont ils étaient tributaires.

Malgré tout, il arrivait de temps en temps qu'un complexe religieux soit à court de prisonniers à sacrifier. Mais là encore, pour parer à ce problème, les akaltiens avaient une solution : les "guerres fleuries" [HRP : piqué aux aztèques], des guerres pacifiques entre cités alliées, qui avaient pour seul but de capturer un maximum de guerriers du camp adverse. Les apprentis combattants pouvaient également en profiter pour faire leurs preuves.

Le but de tous ces sacrifices était de nourrir les divinités du panthéon akaltien avec le sang de jeunes personnes pleines de vitalité, et d'éviter qu'elles ne stoppent l'écoulement du temps et la course du Soleil dans le ciel, ce qui signifierait soit une sécheresse meurtrière pour les récoltes, soit un refroidissement tout aussi fatal aux champs.

Le système akaltien fonctionna ainsi très bien jusqu'à l'arrivée des colons teylais, au début du seizième siècle. A compter de ce moment-là, plusieurs facteurs entraînèrent une pénurie d'humains à sacrifier aux dieux :
Les colons causaient pour commencer bien plus de conflits qu'auparavant, et ce contre toutes les cités akaltiennes, qui ne récupéraient donc pratiquement pas de prisonniers aleuciens, mais seulement des eurysiens. Ils ne semblaient pas aussi respectueux des traditions locales, et, malgré leur nombre important au début, il fut bien plus difficile d'organiser leur sacrifice qu'avec des akaltiens croyants qui acceptaient en majorité d'être tués une fois capturés par l'ennemi.
Le premier jour fatidique où aucun sacrifice ne se fit dans le pays arriva, sans que le ciel n'en semble particulièrement affecté. Les sacrifices humains furent donc arrêtés pour un temps indéterminé, par décision commune de la plupart des rois, et les prêtres durent remettre en question certaines de leurs croyances les plus anciennes.

Plusieurs décennies plus tard, alors que les conditions auraient permit une reprise des sacrifices au même rythme qu'avant, cela ne se fit pas. Plus personne n'eut jamais le cœur arraché lors d'un culte officiel (en dehors de cas ponctuels de sectes ultra-conservatrices). La pratique était devenu inhabituelle aux yeux de la majorité des akaltiens, qui rejetèrent l'idée proposée par des prêtres, arguant que cela ne servait à rien. La paix était de toute façon revenue dans la nation, et pratiquement plus une seule guerre n'éclatait entre des cités. L'Akaltie, bien que n'étant pas encore une entité politique unie (ce qui n'arriva que dans la seconde moitié du dix-neuvième), voulait renvoyer un message d'unité et de fraternité entre ses cités.
Les autorités considéraient, en plus de cela, que les sacrifices humains étant peu communs dans le reste du monde et surtout en Eurysie, il était préférable de ne pas les recommencer pour éviter de nouveaux ennuis.

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Cependant, dans le cas de la justice, cette pratique qui servait anciennement pour la religion fut reprise. Les condamnés à mort se voyaient arracher le cœur, souvent dans un endroit situé en hauteur, car les religieux n'acceptaient plus que l'on utilise leurs autels à ces fins.
Jusqu'à la fondation de l'Union des Cités, en 1861, chaque gouvernement citadin procédait de toute façon à sa manière et selon ses lois. Après l'unification, le système global fut conservé, et tout simplement uniformisé à l'échelle nationale.

Des mouvements de protestation contre l'application de la peine de mort se développèrent peu à peu, et, en 1986, aboutirent à la présentation d'un projet de loi pour l'abolir devant le Parlement des Cités. Les députés votèrent en la faveur de l'arrêt de cette condamnation, ce qui fut immédiatement appliqué.
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Les akaltiens et la mer : un amour vague

Il est bien connu de par le monde que les akaltiens ne comptent pas parmi les peuples de navigateurs, et nourrissent même pratiquement un dégoût pour les étendues d’eau infinies que sont les océans. Malgré tout, l’histoire maritime de l’Akaltie n’est pas inexistante, c’est pourquoi il faut remonter aux sources de cette peur nationale de la mer pour pouvoir tout comprendre.

Selon les historiens et sociologues spécialisés, la peur de la mer qu’ont les akaltiens viendrait au tout début de la montée des eaux survenue à la fin de la dernière glaciation, il y a environ 14.000 ans. Bien qu’elle n’ait pas été violente, ou en tous cas qu’elle ne l’a été qu’en de rares endroits, des récits de villages côtiers de pêcheurs engloutis en quelques jours par d’immenses vagues existent. Ceci a été très fortement exagéré, mais pourrait venir du remplissage plus soudain et rapide que le reste du monde du Grand Golfe Alguareno oriental, qui était à l’époque en partie sec et protégé par des collines sur ses deux entrées (collines qui sont de nos jours des hauts fonds dans le détroit alguareno-akaltien).
En bref, les akaltiens se sont méfiés de la mer dès cette époque préhistorique, craignant qu’elle ne monte encore plus haut.

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De manière plus récente, un peuple akaltien a construit des navires très avancés pour son époque et pour son continent : l’Empire du Mazaticue. Cela lui a permit d’acquérir un vaste empire allant du nord de l’Icamie au sud des îles alguarenos, en traversant certains détroits et en reliant des parts du continent aleucien grâce aux chaînes d’îles qui entourent le Grand Golfe Alguareno.
Le problème se trouve donc lors de la fin de cet empire. Après quelques millénaires de sa domination, le Mazaticue s’est effondré progressivement, et plusieurs cités akaltiennes se sont réunies pour lui porter le coup fatal. Les derniers codex relatant de la construction de ces navires particulièrement développés pour la Paltoleucie ont été détruits dans le pillage de la cité de Yumcab par les akaltiens qui n’y prêtaient que peu d’attention. Par la suite, personne en Akaltie ne chercha à se procurer des engins pour naviguer, la pratique étant associée aux « méchants yumcabéens » pour des siècles. Cela les conforta dans leur idée que la terre est bien meilleure et sûre que la mer, et que tenter de maîtriser cette grande étendue d’eau ne leur apporterait rien, si ce n'est des rêves impossibles débouchant sur une triste fin.

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Pus tard, bien plus tard, dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, les akaltiens se réconcilièrent quelques temps avec la mer : des navires de guerre modernes furent construits par des chantiers navals à Kintan et Tikalan, et permirent au pays d'étendre son influence dans l'Océan Carmin, et même jusqu'en Eurysie et au Nazum (ce qui a résulté sur la fondation de la Ligue Anticoloniale Akaltienne). Pendant plusieurs décennies, la mer revint ainsi à la mode.
Une fois de plus cependant, cela finit mal pour ceux qui avaient tenté de maîtriser les flots : l'Union des Cités dépensait tellement pour ses activités extérieures, et notamment militaires au début du vingtième siècle que les impôts avaient petit à petit augmenté jusqu'à atteindre des sommes trop élevées pour les ménages les plus fragiles du pays, et sans que les aides sociales ne suivent. On finit par abandonner la marine et la politique interventionniste dans les années quarante, afin de recentrer la priorité du gouvernement sur l'Akaltie, et non plus sur le reste du monde.
Depuis, une grande marine est associée à des dépenses bien trop grandes et à la pauvreté du peuple dans l'imaginaire akaltien, ce que l'exemple wanmirien ne dément absolument pas.
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INSTITUTIONS POLITIQUES

Rapide vue d'ensemble
L'Union des Cités d'Akaltie est un État démocratique, qui ressemble à l'origine une république regroupant plusieurs dizaines de monarchies parlementaires. Seulement, avec la proclamation de l'Empire des Cités d'Akaltie en 2015, la situation a changé. Le pays n'est plus aussi uni ni stable qu'avant, et les mouvements "indépendantistes" que l'on a pu observer au Chandekolza comme à la Nouvelle-Kintan en sont des conséquences directs.

Fondation de l'Union
L'Union des Cités, le tout premier État regroupant l'entièreté de la nation akaltienne, et même plus, a été fondée en 1861, lorsque le besoin s'en faisait sentir. En effet, les cités qui, encore à l'heure actuelle, composent notre pays, étaient avant cette époque des royaumes indépendants. Seule prévalait la loi du plus fort, et certaines en dominaient d'autres dans des relations de ce que l'on qualifie aujourd'hui de vassalité. Les quatre grandes cités (X̌amanac, Jeklum, Yulnhol et Kahitz) dominaient la majorité de la péninsule grâce à leurs zones d'influence.

Ces petits États ont donc décidé de s'unir, devant le grand nombre d'intérêts communs et inspirés par les nombreux mouvements eurysiens de la même époque réclamant la formation d'États-nations. Une guerre interne à la nation finit de prouver l'intérêt d'une union, et un grand rassemblement, la Conférence d'Ahauvix (du nom de la cité qui l'hébergea), fonda la démocratie akaltienne sous la forme d'une sorte de république, solution trouvée meilleure dans ce cas de figure que la monarchie pure et simple.

C'est d'ailleurs un fait étonnant, pour un pays qui n'avait connu que des rois et reines pendant les six derniers millénaires de son Histoire. Il s'explique justement par cette courte guerre déjà évoquée, la Guerre de la Souveraineté, qui secoua toute la péninsule dans les années qui précédèrent la fondation de l'Union. Plusieurs rois et reines souhaitaient obtenir le titre de souverain des cités d'Akaltie, ce que les autres acceptaient difficilement. Plusieurs cités, qui expérimentaient déjà la monarchie parlementaire depuis plusieurs décennies, montrèrent l'exemple de ce à quoi pourrait ressembler l'État unifié.

Le fonctionnement de l'Union des Cités
L'Union des Cités, le pays ainsi formé, n'est pas à proprement parler une république. Si le rôle le plus proche de celui de chef d'État est le poste de Premier Ministre de l'Union des Cités, il ne l'est pas réellement pour autant. Le Premier Ministre doit servir son pays, en se plaçant en-dessous des rois et reines des cités, comme étant leur conseiller le plus important. Dans la pratique, et selon ce qui est précisément écrit dans la constitution, le Premier Ministre détient les pouvoirs exécutifs de l'échelle fédérale, ce que les rois et reines n'ont pas, en dehors du Conseil des Monarques.

Ce Conseil des Monarques avait pour utilité d'origine le maintien du rôle de gouvernants des rois et reines akaltiens. De nos jours, il ne dispose plus que d'un droit de veto lorsque le Nouveau Parlement des Cités tente d'instaurer une nouvelle loi pour l'Akaltie. Sur les quarante-deux sièges qui composent le Conseil, il faut cependant plus des trois quarts (trente-deux voix) pour que ce veto fasse effet. Ses pouvoirs étaient à ses débuts bien plus larges, mais les votes conservateurs et trop souvent interventionnistes aux yeux des akaltiens ont mené à une réduction progressive de son pouvoir, jusqu'à sa forme actuelle qui date de 1943.

Le principal organe législatif du pays est donc le Parlement des Cités, devenu Nouveau Parlement des Cités en 2014, grâce à un référendum organisé par le Premier Ministre Ibach Ajtzac. Il était au départ composé de quatre représentants de chaque cité akaltienne, et ce afin de préserver l'autorité de chacune dans l'Union. Seulement, avec le temps, les populations de chaque cité ont évoluées différemment. Leurs populations étaient semblables en 1861, mais ont fini par être extrêmement disparates au vingt-et-unième siècle. Kintan, la capitale, compte plusieurs millions d'habitants, pendant que plusieurs cités se trouvent en dessous de la centaine de milliers. Cette situation n'était donc plus démocratique, puisque les votes de quelques citoyens de l'île d'Ik valaient des dizaines de fois plus que des centaines de votes dans les grandes villes.

Le fonctionnement de l'Empire des Cités
En cours de rédaction.

Un consensus clair ? Non.
En cours de rédaction.
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