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Activités étrangères en République d'Achos - Page 2

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Quotidia, Journal généraliste des gens de l'excellence a écrit : Victoria Cavali, 12 décembre 2015


Velsniens en Achosie du Sud: les cités disparues d'Achosie du sud, et l'avènement de la culture du misérabilisme et du reproche dans les nouvelles élites achosophones.


Souvent, on a tendance à évoquer l'Achosie en ces termes: une terre froide, peuplée d'individus malpolis et souvent dotés d'une hygiène peu recommandable pour l’intérêt public. Cela, c'est le stéréotype du commun colporté au fil du temps de ça et de là par des gens de plus ou moins bonne foi. Que cela soit vrai ou faux importe peu, mais cela a le mérite de poser le cadre de l'image que l'on a de ces contrées: à tort, on suppose que dans ces latitudes, la culture n'existe pas. Connaissez vous une littérature achosienne ? Avez vous déjà entendu dire par un ami un peu cultivé et amateur de belles images: "ça te dit un p'tit ciné ? Un très bon film d'auteur achosien vient de sortir ?". Votre compagne ou compagnon vous a déjà t-il dit "Chéri(e), je suis crevé ce soir, pourquoi on se commanderait pas un traiteur achosien ?". Bien sûr que nous. Sûr, vous trouverez sans doute des gens, parfois des étudiants en échange scolaire, pour vous dire que vous vous trompez, qu'on ne peut pas résumer Achos à cela. Et sur ce point je suis d'accord: le lancer de buches est un sport tout à fait drôle quand on apprend à le connaître, qu'on se le dise, et je dis cela sans ironie ou moquerie mal placée.

Mais il y a un contraste à dresser: depuis la décolonisation il y a trois siècles, il existe "deux Achosie", deux mondes diamétralement séparés et opposés. Pourquoi ne pas nous adonner à un petit exercice de comparaison. A quel point ces deux pays ont-ils divergé l'un de l'autre depuis la séparation. Après tout, il n'y a qu'un fleuve qui sépare nos deux entités. Le climat est similaire, la qualité des sols est similaire, aussi on part d'office avec une économie agraire relativement pauvre des deux côtés du manche, et une contrainte à considérer la pisciculture comme la ressource primaire principale. Nous partons donc de loin dans les deux cas. A quoi ressemble l'Achosie au lendemain de l'indépendance ? C'est là, je pense, la question par laquelle il nous faut passer pour ce petit exercice. Au XVIIIème siècle, l'Achosie, du nord, comme du sud, sont des contrées ayant un profond retard économique, que l'on attribue avant tout, il est vrai, aux propriétaires terriens locaux qui ont mal géré le virage du mercantilisme au lendemain des grandes découvertes. Nous avons une société stratifiée foncièrement attachée à la terre comme principal moyen de production de valeur et de richesse. Les strombolains, du nom que l'on donne aux velsniens installés là bas, ne sont pas étrangers à cette réticence, de même que les achosiens, qui du reste, ne voient pas une grande différence entre la manière dont les strombolains gouvernement comparé à eux.

Du point de vue démographique et culturel, qu'en est-il en cette fin du XVIIème siècle ? A quoi ressemble Achos à cette époque ? Si du point de vue économique, on part avec deux chevaux boiteux, il en est tout autrement sur ce plan là. Achos est au vu de l'état de ses ressources agricoles, une contrée extrêmement peuplée à cette époque. On y compte à peu de choses près une population similaire à la plaine velsnienne à la même période. Mais il convient de noter des disparités relativement importantes suivant les régions. Ainsi, le territoire de l'actuelle Achosie du nord a toujours été moins peuplé que l'actuelle République d'Achos, dans un ordre de grandeur allant sur du 8 contre 1 au minimum. Aujourd'hui, le territoire de la République compte dans les 7,4 millions d'habitants, dont une très grande majorité vivent sur son territoire celtique. Quant à l'Achosie du Nord, elle n'en compte encore aujourd'hui que 300 000 à 400 000 suivant les derniers recensements électoraux.

Du point de vue de la culture, là encore, la situation au lendemain immédiat de l'indépendance du sud est similaire des deux côtés de la frontière. Nous avons là affaire au cas classique de deux cultures et deux populations contraintes de vivre ensemble par une situation géopolitique qui les dépassent, et qui est l'héritage d'un long conflit meurtrier ayant éclaté bien des siècles auparavant. Les deux populations sont réparties sur le territoire d'une manière plus ou moins homogène suivant l'endroit, mais là encore, au même titre que l'aspect purement démographique, nous pouvons résumer la situation des deux Achosie de la manière suivante: les strombolains, eu XVIIème siècle sont en minorité sur l'ensemble du territoire au lendemain de l'indépendance, même en Achosie du nord. Mais il est important de noter que ceux ci représentent déjà près de la moitié de la population d'Achosie du Nord, alors qu'ils ne comptent que pour le quart des habitants du sud. Cette différence est cruciale, car elle va conditionner l'action politique de l'ensemble des acteurs impliqués dans ce "drame de l'Achosie" dont on a tendance à éluder l'existence. Il va sans dire qu'une population est plus mieux pourvue et intégrée que l'autre dans les grands circuits commerciaux de l'époque, et c'est justement l'une des raisons de cette indépendance achosienne. Cause que l'on pourrait de prime abord considérer comme tout à fait légitime, qu'on se le dise.

Voilà donc le tableau: une contrée séparée en deux, similaire dans son ensemble malgré quelques disparités territoriales et culturelles. A partir de là, nous pourrions donc mettre cette situation en parallèle à celle que nous connaissons en 2015, à l'heure où nous écrivons ces pages. Aujourd'hui, qu'est-ce que l'Achosie du Nord ? Nous pourrions la nommer "région", mais ce ne serait pas rendre justice à ses habitants. Je vois le terme de "région" comme profondément péjoratif, comme si ce n'était qu'une simple extension de Velsna en île celtique. Ce n'est pas le cas dans les faits, que ce soit politiquement, culturellement et économiquement. Et cela, n'importe quel de ses habitants, qu'il soit strombolain ou achosien vous le dira. Voyagez en Achosie du nord, et vous pourrez me rejoindre sur le portrait suivant. L'Achosie du nord est une entité, que l'on sépare bien souvent en deux sous-entités semi indépendantes, que l'on retrouve aussi sur le continent: l'organisation politique traditionnelle des velsniens que l'on nomme la cité. Et c'est là qu'est le hic: à cette organisation, on suppose que ce territoire n'est pas différent de la plaine de Velsna. En réalité, l'Achosie du Nord est une "région" dont les rapports sociaux sont très différents. Là encore, la propriété terrienne a moins été dévaluée, malgré la révolution industrielles du XIXème siècle, malgré la révolution numérique de ces dernières années, que dans le reste de la Grande République. Là encore, il y a le poids d'une aristocratie traditionnelle qui joué dans ce conservatisme. Pourtant, les achosiens du nord sont sortis de la pauvreté qui était la leur par le pragmatisme. Les achosiens du nord se sont adaptés aux grandes transformations affectant le reste du monde, ont su mettre de côté les structures économiques anciennes pour reconvertir leur lopin de terre en étape de passage indispensable pour le transport maritime. Le secteur de la pêche a vu son importance diminuer de manière significative au profit du fret et du transport naval, ainsi que de la construction navale civile ET militaire. De nos jours, l'Achosie du nord, malgré une population faible, malgré des ressources inexistantes, est une plaque tournante du grand commerce entre l'Eurysie et l'Aleucie. La quasi totalité des marchandises que vous pourrez voir décharger dans le Port de Nowa Velsna, en Aleucie, est passée au préalable en Achosie du Nord. Enfin, il faut noter l'essor progressif ces dernières années, d'un secteur de l'innovation et de la haute technologie, que l'on associe à l'essort économique fulgurant de Velsna en général.

En parallèle de cela, que dire des évolutions qu'on connu les achosiens du sud, dans cette quête éternelle du progrès économique ? Force est de constater que le pouvoir politique local, contrairement à aux acteurs d'Achosie du Nord, n'ont pas réussi à gérer la moindre grande évolution de la géopolitique mondiale ces trois derniers siècles. Si l'Achosie du Nord s'est appuyée sur un modèle politique décentralisé à l'image de Velsna, Achos est devenu un régime relativement centralisé où apparemment, les particularités de chaque territoire n'ont pas l'air d'être prises en compte. En 2015, il est temps de tirer le bilan lucide de la nation achosienne avec le recul de plusieurs révolutions industrielles: la situation économie achosienne est objectivement mauvaise, que ce soit en termes de de productivité et de diversification. En effet, le gouvernement achosien, bien loin de rechercher de nouvelles sources de revenus, s'est évertué à se concentrer sur des secteurs de l'économie traditionnelle à faible rendement. Dans quel pays peut-on décemment créer une crise diplomatique avec un autre pays sous prétexte d'une concurrence dans le secteur de la pêche au cétacé ? En République d'Achos. L'Achosie, en plus d'être dépendante à des secteurs instables, à rendement faible, est également en proie à un mal terrible en économie: la dépendance à un nombre extrêmement réduit de secteurs. En dehors de la pisciculture, Achos est resté un État dramatiquement sous développé au regard des standards eurysiens de l'ouest actuels. Que l'on se le dise: la situation n'est en rien dramatique comme en Eurysie de l'est ou en Afarée, mais le contraste entre l'évolution de la République d'Achos et la Strombolaine est des plus frappants.

Des explications à ce phénomène, il y en a plusieurs, comme dans toutes les situations complexes en Histoire, en économie ou en sociologie, et je pense que nous pouvons lier ces trois domaines afin de débusquer le profond malaise qui s'est emparé d'Achos ces trois derniers siècles. Pour cela, nous avons besoin de sortir du volet purement économique, et nous focaliser ce qui peut influencer cette situation: à savoir l'attitude des élites face aux grands changements, qui bien souvent préfigure celle du reste de la population, dans un phénomène que l'on connait bien sous le nom de "falsification sociale". Cette situation profondément passéiste dans l'économie est le reflet profond des comportements de cette intelligentsia au pouvoir depuis l'indépendance dans le sud du pays, qu'importe la formation aux commandes, qu'importe l'identité des consuls dans leur infernale et contre productive présidence tournante.

Pour illustrer cette situation, prenons deux situations. Que se passe t-il lorsqu'un problème éclate en Achosie du Nord, indépendamment de sa nature ou de ce qu'il affecte ? On règle le problème, tout simplement. A contrario, que se passe t-il lorsqu'un problème éclate en République d'Achos, selon les mêmes modalités ? On cherche des excuses pour se dédouaner de sa responsabilité. En l’occurrence, l'élite achosienne a acquis cette insupportable habitude, quelque soit la nature des problématiques auxquelles elle fait face, de reprocher l'intégralité de leurs problèmes à leurs voisins du nord. Cette entreprise de victimisation à outrance, cette manie à rouvrir des plaies qui sont supposées être fermées depuis trois siècles d'indépendance, tout cela est non seulement contre productif, car les achosiens du nord sont passés outre ces enfantillages depuis bien longtemps, mais c'est également profondément néfaste pour ceux qui continuent à se fonder sur ces souffrances originelles pour gouverner. Achos est comme un endroit où rien a changé en 300 ans, finalement, un endroit où pour légitimer son pouvoir, il suffit de dire que tout est de la faute des velsniens, qui du reste, sont relativement indifférents à leur existence. Systématiquement, la République d'Achos se sert depuis tout ce temps de la question de l'Achosie du Nord pour exister sur le concert des nations, car c'est là bien le seul capital politique dont ce pays dispose, à défaut d'avoir pu développer quoi que ce soit d'autre sans sa quête d'identité nationale. Il y a bien des initiatives secondaires, bien sûr, comme la supposée création prochaine d'une ligue celtique. Mais ce genre de manœuvre n'a qu'un seul but en réalité, et qui s'avérera aussi contre productif que le reste: nuire de façon systématique aux relations avec leurs voisins du nord. La République d'Achos a fait le sacrifice de sa conception de l'économie et de la construction de son identité en tant que nation sur l'autel d'une haine séculaire de la réussite de leurs voisins d'Achosie du Nord. La jalousie et l'envie ont empoisonné toute une nation, de par ses élites qui y ont vu le moyen de justifier leurs actions politiques, et ce depuis l'époque du financement de l'AIAN par ce gouvernement, qui était encore une réalité il y a un siècle.

Pour finir cet article, quoi de mieux que d'illustrer cette triste histoire par un drame, dont on a peu coutume de parler tant nous sommes passés à autre chose, parmi les achosiens du nord, et en particulier les strombolains. Souvenez vous de ce qui a été dit sur la composition sociale et démographique d'Achos au lendemain immédiat de l'indépendance. nous avions fait part des disparités dans la répartition des deux populations au nord et au sud, et qui ont grandement contribué à cette situation d'un pays divisé en deux entités distinctes. En Achosie du Nord, on reproche souvent une politique pseudo coloniale qui a animé les rapports entre strombolains et achosiens. Du reste, il y a du vrai...mais surtout une exagération amplifiée par les trois malheureux siècles de misérabilisme chronique des élites achosohones. Car pour elles, il vaut mieux parler de l'assimilation progressive et inéluctable de la minorité achosophone, et sa soit disant condition misérable (du reste, on constate que les achosiens du nord bénéficient d'un niveau de vie moyen largement supérieur à leurs voisins, mais passons), que de se focaliser sur les zones d'ombres de leur propre Histoire. Ce qu'ils oublient souvent, c'est de signaler que la langue achosienne a fait objet d'interminables démarches de préservation, que l'église d'Achos a été maintenue dans son autonomie et son indépendance et que ses citoyens peuvent depuis des années, faire acte de leur mariages, de leurs naissances et de leur morts dans leur langue auprès des administrations locales.

Du reste, question de parallèle: qu'est donc devenue cette population strombolaine qui composait autrefois le quart de l'Achosie du sud, celle qui était, malgré son conservatisme, malgré ses défauts, l'épine dorsale de l'économie locale. Celle qui cultivait la terre, celle qui détenait pour majorité les productions ? Il est difficile, souvent, d'imaginer que l'Achosie velsnienne a autrefois comporté plus deux cités états que sont Velathri et Strombola. Ce fut pourtant le cas: l'Achosie du sud était soumise au même modèle économique que le nord. Parles t-on encore du massacre de cette population au lendemain de cette indépendance, parles on de la disparition de cette culture, avec ses spécificités propres et ses rites ? Non, car les strombolains sont passés à autre chose, car ils ont été déterminés à ne pas se laisser dicter leur conduite par des attitudes passéistes et contre productives. Du reste, il est intéressant de constater que le retard dramatique prit par la République d'Achos est en grande partie leur fait, de par l'expulsion ou l'exil forcé de cette population, qui détenait une bonne part des moyens de production, de l’expérience et du savoir faire nécessaire au bon fonctionnement de l'économie. Plutôt que de chercher la conciliation, cette opposition ouverte, orchestrée par le pouvoir achosien, a provoqué un drame, coûté des vies, et maintenu le sud du pays dans état de détresse économique plus grand qu'il ne l'aurait été si cette indépendance eut été menée correctement.


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Une odeur de merde au petit matin dans ma Forêt ? Cela veut dire que je dois fissa aller me laver !


*Clic, un générique musical se lance*





*Clic, la tête de Vladimir-Nikolaï Kartyovitch apparaît à l'écran, vraisemblablement très contrarié alors que celui brandit un carré de savon tel un crucifix face à un démon, devant lui des caricatures d'Achosiens tel qu'imaginé communément dans le folklore avec en arrière plan une maison en torchis...*



Karyovitch face à l'infestation forestière.

Bon sang ! Quel puanteur ! On se croirait dans un Marais Chandekolzan et... Ah vous voilà ! BONJOUR A TOUS ! JE SUIS VLADIMIR KARTYOVITCH ET AUJOURD'HUI JE SUIS DANS LA CAMPAGNE ACHOSIENNE A FAIRE DE L'HUMANITAIRE !


Oui, vous m'avez bien entendu, de l'humanitaire chez les Achosiens. Pourquoi donc ? Regardez donc derrière moi ce chantier. Des maisons en merde, ça vous parle ? Culturel d'après les gérants du patrimoine mondial, peut être. Mais hygiénique ? Eh, alors là.

Alors comprenez moi, impossible de rester les bras croisés face à la détresse de ces gens. Regardez les donc, tout perdus et tout barbouillés de peinture à vivre à même la forêt. C'est pas une vie ça ! C'est un nid à bactérie made in Achosie.

Heureusement, nos partenaires de l'industrie de l'Hygiène nous ont apporté leur soutient afin de remplir leurs devoirs vis à vis du genre humain ! Plutôt que devoir subir une résurgence d'une maladie disparue depuis le moyen-âge via ces procédés archéologiques peu orthodoxes, mieux vaut utiliser les sanitaires modernes, ou si vous ne disposez pas de la technologie et de l'infrastructure, un Savon et un bain dans une rivière à l'eau claire suffit amplement.

Vous connaissez le proverbe, une pomme par jour éloigne le médecin, je rajouterais qu'une douche par jour éloigne la Tuberculose.

Pour le reste, même un seau fera l'affaire, croyez moi sur parole, la forêt est parfaitement capable de prendre soin d'elle même sans avoir besoin d'engrais "fait maison" en plus, l'écosystème est autosuffisant comme l'a voulue Mère Nature. Et ce ne sont pas les crevasses qui désirent devenir des nids à bactérie, un peu de respect pour la géologie.

Alors pour une vie saine, et ne pas importuner mon voisin, les gestes simples et des solutions économes sont à la portée de tout le monde.

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Compte rendu, 25 novembre 2017

Confidentiel défense



Nous, agents serviles de la Segreda, qui sommes les dépositaires de l'autorité de la Grande République par votre biais, Conseil des dix de la Grande République, détenteurs de l'autorité qui vous est confiée par le Sénat, le Conseil Communal et Dame Fortune, adressons à vous les documents suivants, indiquant une marche à suivre et des recommandations concernant les sujets suivants:
- Contexte: évolution de l'AIAN du XXème siècle à aujourd'hui.
- État des forces présumés et accointances suspectées avec le gouvernement achosien.
- Marche à suivre: lutte contre l'AIAN.
Ces cas de figure étudiés ne sont en rien des positions définitives et sont susceptibles d'évoluer avec le contexte géopolitique des espaces concernés.


Contexte: évolution de l'AIAN du XXème siècle à aujourd'hui.

Suite aux évènements consécutifs à l'émission d'une lettre anonyme émanant d'une entité proclamée sous le terme d'AIAN, ayant été distribuée dans la capitale velsnienne au début du mois d'octobre, ce rapport a été commandé par et pour ces excellences sénateurs et sénatrices membres de la commission parlementaire relative aux questions achosiennes. A ce titre, il est de notre devoir de répondre aux interrogations et aux inquiétudes ayant fait suite à la "résurgence" du phénomène de l'IAN, si tant est que l'on puisse nommer ainsi le courrier anonyme dont est parti cette affaire.

Pour comprendre le contexte d'envoi de cette missive incendiaire, il convient de nous replacer, pour les excellences qui n'y seraient que peu au fait, de l'Histoire récente des relations achoso-velsniennes, puisque les activités de l'AIAN sont conditionnées par cette dynamique. En effet, l'Alliance pour l'Indépendance de l'Achosie du Nord trouve ses racines dans les revendications irrédentistes conjointes de groupes de citoyens de langue achosienne sur les territoires des cités libres de Strombola et de Velathri, et de l'action du gouvernement d'Achosie du sud, simplement nommée "Serenissime République d'Achos". L'origine de ces points de tension peut donc remonter à l'indépendance d ela République insulaire à la toute fin du XVIème siècle, mais l'AIAN ne naît pas avant le XIXème siècle, sous l'impulsion de mouvements nationalistes et indépendantistes. Lorsque le gouvernement d'Achos a acté le fait, à cette période, qu'il ne serait pas permis de reprendre l'Achosie du Nord par les armes, l'AIAN est devenue, de manière publique, le relais indirect de leurs revendications territoriales dans la région.

On peut dés lors distinguer trois grandes périodes clairement identifiables dans l'Histoire du mouvement: une période allant du début du XIXème au début du XXème siècle, où l'AIAN est un groupe armé bénéficiant des subsides directs du gouvernement achosien, et qui incarne une première forme de l'organisation, suscitant des révoltes organisées de grande ampleur, toujours réprimées, à l'image de celles de 1832, 1871 et 1877. L'organisation alterne alors son soutien à ces révoltes populaires et l'entretien d'un mouvement indépendantiste au sein de clubs de rhétorique et de salons. Socialement, le mouvement est alors relativement transversale, et regroupe autant de membres de la petite bourgeoisie provinciale achosienne que d'artisans et d'ouvriers, quelque chose qui ne se retrouvera plus dans les périodes suivantes. Il est difficile d'estimer avec fiabilité le nombre de membres de cette première forme de l'organisation: de source sûre, on sait que cette première organisation marque un plafond en terme d'adhésion par rapport à ses sucesseurs, avec peut-être jusqu'à 20 000 membres à la fin du XIXème siècle.

Cependant, cette période s'achève en 1877 avec une repression de la part de la cité velsnienne, et le démantèlement des clubs et organes légaux sous la pression des élites provinciales strombolaines. Il est peu probable par la suite, que l'AIAN ait bénéficié d'une popularité similaire à cette première itération, et les décennies suivantes voit la mise en sommeil progressive du mouvement. Le terme d'AIAN ne fait surface que dans les années 1920, qui sont marqués par le premier attentat connu contre des civils, en plein centre ville de la ville de Velathri, un épisode connu sous le nom de "dimanche noir". Par la suite, une dizaine d'autres attentats sont perpétrés dans le seul état 1920, faisant en tout une centaine de morts: on pense que cet évènement fut l'acte de naissance de la seconde forme de l'organisation. C'est à cette période que le gouvernement achosien se distance officiellement des activités du groupe de manière publique, sans que nous nous fassions de doute, cependant, sur un soutien officieux au vu des revendications de l'AIAN. On ignore, en revanche, si il existe une forme de filiation entre cette organisation et la première forme de l'AIAN du XIXème siècle.

Les activités de cette résurgence d'organisation se poursuivent entre 1920 et 1997, et atteignent leur point culminant à partir de 1973, qui marque la borne officielle du conflit connu sous le nom de "Guerre de l'AIAN". Officiellement, cette guerre a mobilisé un maximum simultané de 30 000 soldats velsniens dans le nord de l'île, en a tué 3 000, pour 8 000 terroristes déclarés tués, et 20 000 civils. Durant cette période, l'organisation alterne son mode opératoire entre attentats dans les villes côtières du pays, sous contrôle velsnien, et guerre irrégulière dans les collines d'Achosie du Nord. Il est constaté, malgré les condamnations officielles de la République d'Achos, un flux d'échanges humains et matériels constant de part et d'autre de la frontière, sans qu'il n'ait jamais été formellement prouvé si il s'agit d'une aide privée ou gouvernementale.

Si les moyens de lutte anti-terroriste se révélèrent inefficaces dans un premier temps, le massacre de Velathri, en 1994, permis à l'armée velsnienne de disposer d'un argument convainquant en vue d'une mise en place d'une loi martiale et d'une mobilisation de masse impliquant 30 000 hommes. La répression qui a suivi, et qui a culminé en 1995, avec la bataille de la Falaise rouge, a permis une victoire incontestable de la République sur le groupe terroriste. On suppose que l'AIAN a perdu 3 000 éléments durant cette phase de l'opération, un chiffre représentant une part importante de ses effectifs.

En 1997, on estime que l'organisation est dans un état très diminué, et n'est plus capable de tenir tête à l'armée républicaine, même dans le cadre d'une guerre asymétrique. L'AIAN, nous le supposons accepte les termes d'un traité de paix qu'au vu de sa situation stratégique compromise: elle ne dispose plus ni des effectifs nécessaires à son activité, ni de matériel. Le Traité du dimanche des rameaux est ainsi signé à la fin de l'année 1997. Celui-ci comprend des concessions sur le plan politique et culturel vis à vis des minorités achosophones d'Achosie du Nord (droit d'un accès à l'administration en langue achosienne, ainsi qu'à la plupart des services, assorti d'une politique linguistique volontariste en matière de préservation de la langue celtique). En échange, l'AIAN est officiellement démantelé: une partie de ses membres sont autorisés à s'organiser en partis politiques indépendantistes, et la totalité des membres de l'AIAN bénéficient d'une amnistie générale en échange du dépôt de toutes leurs armes. Officiellement l'AIAN n'existe alors plus.

Les deux décennies qui suivent sont marquées par une inactivité totale de l'organisation, qui prend fin en 2013 avec l'attentat du parlement de Velathri, revendiqués par l'AIAN, mais dont les motivations, au vu des engagements précédents de l'organisation, ont paru surprenantes. Il nous est permis, là encore, de nous demander si cette AIAN serait une troisième itération du mouvement plutôt qu'une continuité de la précédente. Il fallu quatre années pour entendre de nouveau parler de cette mouvance, avec la parution de la déclaration qui a motivé l'existence de ce rapport.

Si la lettre n'a fait que peu parler dans la presse et dans l'Arène politique, c'est que le gouvernement communal en a décidé ainsi, mettant provisoirement sous cloche cet évènement, au vu des autres priorités auxquelles la cité velsnienne doit répondre à l'international.


État des forces présumés et accointances suspectées avec le gouvernement achosien.


Il ne nous est pas permis de déterminer avec précision la force de frappe de cette "troisième itération" de l'AIAN, ni d'établir un nombre de membres clair. Toujours est-il qu'en l'absence d'approvisionnement depuis l'étranger, et au vu du désarmement général de 1997, que l'AIAN ne doit avoir à l'heure actuelle que des moyens extrêmement limités, ne serait-ce qu'en kilos d'explosifs. En effet, à notre sens, le fait que l'attentat de 2014 n'ait pas été suivi de répliques les mois suivants est le révélateur, à notre sens, que l'AIAN actuel ne dispose que d'une force de frappe jugée dérisoire, et dont les quelques rares actions publiques légitiment la présence militaire velsnienne accrue dans la région, raison du laisser faire velsnien ces dernières années, et d'une relative lenteur dans le traitement du dossier AIAN. Nous estimons à l'heure actuelle que l'AIAN ne doit pas compter davantage que quelques dizaines de membres, tout au plus, et évoluant en parfaite clandestinité. Le fait que les présumés coupables de l'attentat de 2014 soient de nationalité achosienne vient confirmer la thèse d'un manque d'effectifs, qui n'est compensé que par des individus s'aventurant depuis le sud de la frontière. En aucun cas donc l'AIAN n'a récupéré les forces qui étaient les siennes dans les années 1970.

Le seul moyen pour cette organisation d'augmenter la portée et les moyens serait alors d'avoir recours à l'aide de l'étranger, très probablement depuis Achos (les frontières sont soumises à un filtrage strict depuis l'attentat de 2014). Or l'usage de matériel étranger ne passerait pas inaperçu, et la découverte d'armement d'origine achosienne ou kah tanaise aux mains de l'un de ces membres permettrait de renforcer les suspicions autour de l'implication du gouvernement achosien dans cette nouvelle itération de l'organisation terroriste. Si cela devait se produire, nul doute que cet élément devrait être apporté sur le devant de la scène internationale.

Durant cette période post 1997, il a été constaté une accointance suspecte entre l'AIAN et le gouvernement de la Sérénissime République d'Achos: nationalité achosienne des perpétrateurs de l'attentat, résistance à la collaboration anti-terroriste inter-étatique qui ne s'est résolue qu'en début 2017, porosité accrue de la frontière. Pour finir, cette nouvelle action intervient juste après l'expulsion du personnel achosien de la base de Pell Lawn, au Chandekolza, preuve en est que si il n'existe pas d'alignement officiel, les deux entités partagent des objectifs identiques. C'est ce cadre qui a déterminé la présente étude.


Marche à suivre:

Dans le cadre de la résurgence de l'AIAN, le gouvernement velsnien a d'ores et déjà activé plusieurs leviers jugés efficaces dans l'entreprise de décrédibilisation et la volonté de limiter la regain de poids du mouvement:
  • Filtrage de la frontière achosienne: Depuis 2014, la frontière achoso-velsnienne fait l'objet d'une surveillance accrue de la part d'unités de la Grande Tribune Militaire du pays celte. Nous estimons pour le moment que ce dispositif est efficace, sans qu'il n'ait provoqué de levée de bouclier notable de la part du gouvernement achosien pour le moment.
  • Déploiement de la Grande Tribune Militaire du pays celte: Depuis 2015 et à la demande des cités de Strombola et de Velathri, une garnison de 19 000 soldats supplémentaires a été allouée à la sécurité du territoire des deux cités. Agissant avant tout en contexte rural, le déploiement a permis un meilleur contrôle des zones blanches du territoire.
  • Délégation des décisions de justice de Strombola et de Velathri aux tribunaux velsniens: L'existence d'une justice punitive à deux vitesses pratiquée par les tribunaux locaux de Velathri et de Strombola ralentissait l'intégration des populations achosophones à la cité velsnienne, en plus de creer un climat de défiance. Nous estimons que la décision de confier les décisions de justice à des cours velsniennes plutôt que provinciales ont permis de limiter ces errements.
  • Campagne de prévention anti-terroriste: La récente campagne médiatique promulguée récemment par la Grande Tribune Militaire du pays celtique a été marquée par un discours prônant une volonté de vivre-ensemble qui a permis à la cause velsnienne de gagner de spoints à l'international. Nous avons du mal, en revanche, à quantifier les effets de ces mesures de communication sur la population locale, bien que les revendications irrédentistes demeurent très marginales depuis 1997.

A cette liste d'actions déjà mises en application, nous, agents de la Segreda, préconisons de compléter notre démarche par les actions suivantes:
  • Filtration des installations portuaires et des aéroports: Afin de compléter le dispositif mis en place à la frontière achosienne, nous pensons qu'un accroissement de la surveillance dans les autres points d'entrée du territoire: installations portuaires et aéroports, limitera d'autant plus l'approvisionnement possible en armes et en explosifs aux éventuels membres de l'AIAN. Nous estimons que la Grande Tribune Militaire du pays celte dispose de moyens suffisants à l'application de cette tâche.
  • Mise sous surveillance du personnel politique sympathisant de l'AIAN en République d'Achos: Si nous suspectons depuis plusieurs années le gouvernement achosien d'encourager le mouvement de l'AIAN, voire acte à sa résurgence, le manque d'éléments tangibles, malgré un faisceau d'indices incontestable, représente une faille dans notre dossier qui se doit d'être comblée. A cette fin, nous préconisons la mise en place d'une opération de surveillance de masse du personnel politique achosien, en particulier les éléments du gouvernement actuel ayant déjà évoqué une sympathie ou un soutien public à l'AIAN. Cela implique donc les moyens de procéder à des mises sur écoute par mouchards, ou récupération de courrier et d'information.
  • Rapprochement avec le gouvernement menkien et mise sous surveillance de la frontière achoso-menkienne: Bien que la République et le gouvernement de Menkelt n'entretiennent pas de rapports fondamentalement sympathiques, nous estimons que l'avenir de l'AIAN se trouve dans l'isolement politique ou non du gouvernement achosien. A cette fin, il est conseillé vivement d'opérer un rapprochement diplomatique avec le gouvernement de Menkelt afin de marginaliser la position achosienne en île celtique.


Nous prions d’agréer nos salutations aux excellences sénateurs qui prendront acte de ce rapport.
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Les îles sont libres
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