18/08/2014
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Publication du "Manifeste de la Démocratie Lycéenne" par des élèves militants

Élèves a écrit :
Le Manifeste de la Démocratie Lycéenne


La mobilisation lycéenne est une lutte immense et incessante qui, partout, agit avec autant d’ardeur et d’espoir qu’il y a de lycéen. Si elle peut sembler invisible, du fait de son organisation trop peu souvent définie comme souhaitée, ou ayant pour elle trop de peu de place, l’intention, qui est en réalité la base de cette dernière, est encrée en chacun, tout simplement car chacun serait prêt à se battre pour ses droits, dès lors qu’il les considère comme en danger. Pour ce qui est de l’investissement scolaire, auquel est plus particulièrement dédié ces courtes petites explications, celle-ci est d’autant plus différente qu’elle ne saurait jamais s’illustrer deux fois de la même manière, tant les administrations – à toute échelle – la considère donne un caractère mineure de la vie à l’école. Or, il se trouve que le bien-être commun, enseignants y compris dans la plupart des cas, ne peut pas avoir lieu sans un minimum de considération des principaux acteurs des lieux d’apprentissage.
Dans le cadre scolaire, le concept naissant de Démocratie Lycéenne tend, en parallèle de tous les efforts mis en œuvre par élèves et la communauté éducative à la pédagogie moderne, à faire valoir les droits des lycéens, ainsi que permettre l’exercice notamment de leur fonctions d’élus. Cependant, l’encadrement d’une participation des élèves ne doit pas s’avérer être une barrière, volontaire ou non, de la part des adultes. Cette notion de « Démocratie Lycéenne » ne doit pas non plus être une image ou un objet de communication : elle doit s’illustrer par des actes et des mesures concrètes demandées, en premier lieu, par les instances lycéennes elle-mêmes.
Afin que mes quelques lecteurs et moi nous comprenions et n’interprétions pas mal les quelques idées consignées dans le texte présent, je tient tout d’abord à clarifier certains termes que j’emploierai ici, peut-être parfois – et je m’en excuse – au détriment d’autres qui seraient, pourtant davantage appropriés aux circonstances ou ce qui correspondrait véritablement à mes idées. Ainsi, à titre d’exemple, afin de faciliter la lecture de cette ouvrage, les termes « administration » et « direction » seront confondus en un seul, dans l’objectif d’y inclure également l’ensemble des services financiers – intendance, gestion, comptabilité. De même, les « instances lycéennes » que j’évoque ne sont autre que l’ensemble des regroupements officiels ou semi-officiels d’élèves, et cela dans un démarche scolaire et pédagogique d’épanouissement collectif, le plus souvent en vue d’atteindre un but commun déterminé. De plus, les deux dernières définitions correspondront fidèlement à leur emploi du registre courant, la « liberté » étant la possibilité, pour un individu, d’agir sans encourir de peine, et le « droit » étant la possibilité, pour un individu, de voire l’exercice d’une liberté être facilité par l’État ou une administration publique. Enfin, les représentants des élèves, dont il sera question tout le long du présent Manifeste, correspondront à l’ensemble des élèves élus démocratiquement, par l’ensemble des lycéens de l’établissement, sans contrôle préalable de éligibilité de chacun des candidats : soit des représentants dignes de leurs fonctions, ce qui, contrairement à ce qui pourrait être cru par la plupart, n’est déjà pas acquis dans l’ensemble des lycées de Poëtoscovie.
En espérant que les mots ci-dessous trouveront une utilité dans le monde réel, et que les idées que j’exprime et en lesquelles je crois sincèrement permettront, dans leur application, de rendre le travail d’une tranche de la population effectif, je tiens à dire à l’ensemble de mes lecteurs que je tiens véritablement à ce que chacun trouve ci-dessous un moyen par lequel il puisse mener à bien ses projets.

Les instances lycéennes
L’une des majeurs problématiques rencontrées pour les représentants des élèves est de ne pas pouvoir être partout. Ce fait, pourtant logique, est bien souvent difficile à comprendre, et trouver une solution demeure, pour beaucoup, un soucis d’une complexité le rendant impossible à résoudre. Il se trouve, en réalité, qu’il existe un remède puissant et efficace contre ce qui semble paralyser l’investissement lycéen. Dans l’immense majorité des établissements scolaires, l’investissement lycéen se limite au Conseil de Vie Lycéenne, voire aux Éco-délégués – dont il sera fait mention plus tard. Le problème, en réalité, est que cela empêche à toute personne souhaitant s’impliquer activement dans la vie du lycée de le faire, et si une personne est prête à se battre pour une cause, il faut aussi comprendre que peu se battront pour pouvoir se battre pour une cause. Certains, par exemple, désireront sans doute lutter pour les droits des élèves, d’autres pour informer sur la santé, d’autres encore d’agir pour l’environnement. Laisser tant d’énergie se perdre serait dommage, pourtant le fonctionnement de la plupart des lycées ne permet pas l’expression d’un telle mobilisation.
Ainsi, chers représentants d’élèves, il semble presque de votre pouvoir de partager ce dernier avec vos condisciples, créant des groupes dont les compétences émaneraient de vous, soit ce que j’appelle des instances lycéennes. Celles-ci n’auront d’autre obligation que de s’occuper d’un pétale de la fleur qu’est la vie lycéenne. Un tel modèle posséderait ainsi plusieurs avantages :
Premièrement, les représentants des élèves ne souhaitant pas étendre leur implication à des sujets parfois pointus pourraient alors se contenter de représenter leurs condisciples, mission pour laquelle ils ont normalement été élus.
Deuxièmement, cela permettrait à chacun et chacune de se mobiliser selon son souhait, et sur le thématiques lui tenant à cœur. Le fait d’éviter une élection, ce fonctionnement permet entre autre à tous les élèves volontaires de pouvoir s’intégrer dans le processus de Démocratie Lycéenne sans être affiché pour cela auprès des autres, ce qui constitue, bien que cela soit souvent oublié, un blocage pour beaucoup. Ce modèle possède également un avantage souvent oublié, mais pourtant parfaitement cohérent, notamment avec l’arrivée des examens pour beaucoup en fin d’année. En effet, si peu s’engagent en tant que représentants des élèves durant une année, c’est qu’ils n’ont pas la certitude de pouvoir s’investir d’une mission sur un temps aussi long. La flexibilité que permettrait des instances lycéennes internes à l’établissement serait donc un atout majeur pour faire se développer l’investissement lycéen.
Certains, sans doute, ne comprennent ici plus le lien entre la Démocratie Lycéenne et l’investissement scolaire, qui serait d’une part un questionnement logique et intéressant, et d’autre part un raisonnement qui démontre que le concept même de Démocratie Lycéenne n’est pas encore compris et implanté partout – ce Manifeste ayant d’ailleurs pour objectif d’y contribuer. En réalité, je n’envisage pas la Démocratie Lycéenne comme le fait de permettre à tous de s’exprimer, pour moi, c’est aussi permettre à tous d’agir afin de faire d’un établissement scolaire un lieu qui ressemble à chacun. J’espère que les lecteurs comprendront cette subtilité à laquelle je tiens, ou bien se contenteront de faire avec un texte ne possédant à leurs yeux qu’une logique abstraite et artificielle.

Encadrement et valorisation
Les établissements à la pédagogie moderne se reconnaîtront sans doute dans le fonctionnement que je m’apprête de décrire. Je souhaite, par cette critique que j’essaie de rendre objective le plus possible, pointer du doigt quelques dysfonctionnements tout en apportant des solutions qui, bien évidemment, ne sauraient être universelles, mais aideraient à pallier les quelques problèmes rencontrés notamment par les instances lycéennes.
Nous avons vu, en effet, dans certains établissements scolaires, la volonté de faire s’investir les lycéens. Il s’agit là d’une initiative que je ne saurais que partager, bien que certains moyens mis en œuvre me semblent contre-productifs. Je commencerai par le commencement, tant ne pas perdre mes lecteurs que pour ne pas m’égarer moi-même. La création d’une instance lycéenne qui fonctionne correctement est signe d’enrichissement de la vie lycéenne, et par extension de la vie toute entière de l’établissement. Cependant, la décision portant à fonder une telle organisation interne à l’établissement ne doit passer que par les élèves, car eux seuls sont maîtres de leur investissement. Le risque, le cas échéant, serait alors de provoquer l’effet inverse de celui escompté, car l’instance serait alors comme morte, et dissuaderait les autres élèves de s’investir. En effet, dans un lycée où les instances lycéennes existantes ne servent à rien et ne possèdent que très peu d’élèves, en créer de nouvelles paraîtrait irréalistes dans la mesure où c’est justement parce que des choses fonctionnent que les lycéens souhaitent aller plus loin. Il est donc également important, pour le chef d’établissement cette fois, de savoir fermer une instance lycéenne définitivement si celle-ci ne possède plus d’utilité, quitte à ce qu’une autre soit créée par des élèves motivés par cette même thématique. Un nuance est cependant à apporter à de tels propos, car si l’investissement n’est pas à diriger et qu’il faut laisser les élèves libre de s’investir ou non, la baisse d’activité d’une instance lycéenne ne signifie pas qu’elle meure, mais simplement qu’elle a besoin d’un nouveau fonctionnement. Afin que celui-ci soit optimal, il convient de laisser les lycéens explorer par eux-mêmes les différents moyens de pallier les problématiques qu’ils rencontrent, dans l’objectif toujours de permettre à l’investissement et à la Démocratie Lycéenne de s’améliorer conjointement.
Afin de garantir le calme, l’autorité ou bien même pour coordonner les actions de l’instance lycéenne, il n’est pas rare de voir un adulte « à la tête » d’une instance lycéenne, sans que cette antithèse ne pose de problème à l’administration qui en est l’auteure. D’expérience, je peux affirmer sans trop de mal que la présence par exemple d’un enseignant chargé de diriger l’instance, est la cause d’un désinvestissement massif. Il ne faut pas voir cela comme un affront, un rejet, un dégoût ou un refus de l’autorité. Les principaux élèves moteurs dans les instances lycéennes n’ont d’ailleurs, généralement, aucun problème avec les adultes de l’établissement. Le mécanisme qui s’opère est en réalité bien plus difficile. Il est en effet possible de constater que les élèves ne se sentent plus responsables de l’investissement dans cette instance, comme si la perte de leur indépendance signifiait que l’adulte prenait leur rôle. Cela n’est ni un reproche à la personne concernée, ni à l’administration qui en a décidé ainsi, car même des élèves désertant alors un espace où ils s’étaient si abondamment investis, peu se demandent véritablement ce qui entraîne peu à peu l’instance lycéenne vers sa chute. Il convient, afin d’éviter un pareil phénomène, de laisser aux lycéens la liberté de dire ce qu’ils attendent de l’adulte en question, du moins dans un premier temps. Dans un deuxième temps, il semble important de laisser aux élèves ce qui symbolise leur responsabilité, soit la possibilité de publier et d’avoir accès à l’espace de communication, et ce sans contrôle préalable. L’adulte, en effet, ne doit pas se placer comme vecteur de l’information, même entre les élèves et l’administration, car en les dépossédant de cette information, c’est en vérité toute l’instance lycéenne qui leur est enlevée. Ensuite, l’adulte ne doit avoir d’autre objectif que de rendre autonome et indépendant l’instance lycéenne, car c’est ce facteur qui rend la vie d’un lycée véritablement active. Par extension, une instance existant déjà ne doit pas voir arriver un adulte assigner, ce qui serait pour elle synonyme de déclin par perte de motivation du groupe, et cela au moins pour les années où les membres du groupe ayant connu l’instance avant ce changement sont toujours dans l’établissement.
Enfin, si la valorisation de l’implication peut paraître un acte des plus bienveillants, il faut tout de même faire important à ce que cela ne tue pas l’investissement dans l’œuf. Dans beaucoup d’établissements scolaires par exemple, la valorisation systématique des représentants des élèves conduit, non pas les plus motivés, mais les plus avides de bonus à remporter les élections, constituant donc l’un des plus grands obstacles à l’épanouissement de la vie lycéenne. L’une des solutions pour pallier ce problème majeur serait donc, par exemple, de sélectionner les personnes méritant une valorisation, qu’elles fassent d’ailleurs partie ou non des représentants des élèves.

Être consulté et représenté
Certains – beaucoup même – trouveront dans la consultation des élèves un élément inutile, tandis que d’autres considéreront ce point comme fondamental. Il paraît donc logique, vous écrivant à partir de mon expérience personnelle, que j’appartienne au second groupe cité précédemment. Soit, que l’administration – ou la direction – décide ou non de suivre les avis des élèves, cela relève de son choix, et elle seul détient ce privilège. Il est cependant important que les élèves aient le droit d’exprimer leur désaccord, ou leurs représentants n’auraient plus d’utilité.
Je suis intimement convaincu que le fait de demander l’avis de quiconque avant d’opérer un changement ayant des conséquences, bonnes ou mauvaise, sur un individu ou un groupe, ne saurait qu’être bénéfique. Dans le cas présent, le nombre d’élèves étant souvent trop important pour dialoguer dans des termes convenables, je suis pleinement conscient qu’il sera préférable de voir les représentants d’élèves. Ce geste, pourtant si simple, pourtant si simplement balayé si souvent par des chefs d’établissements scolaires, montre pourtant toute une intention derrière, toute une volonté de montrer aux élèves que leur voix peut être entendue. Soit, la décision finale ne leur appartient pas – et le dire avant de consulter semble primordial afin de conserver un certain apaisement – mais ils peuvent en discuter, émettre d’autres suggestion pour pallier le problème constater voire même, le cas échéant, interroger l’administration sur les bienfaits, notamment pédagogiques, de ces mesures. Les représentants des élèves pourront alors, à leur tour et sans nécessairement adopter le point de vue, préciser la volonté de l’administration se cachant derrière ses décisions.
L’administration, cependant, ne saurait tirer bénéfice de tels accomplissements que si le sentiment d’être fidèlement représenté par les lycéens était largement partagé par les élèves de l’établissement. Dans certains lycées par exemple, tout, jusqu’à l’existence de tels représentant demeure un obscur mystère pour l’ensemble des acteurs de l’établissement. Il est donc important, dans un premier temps, que ceux-ci se fassent connaître auprès de leurs condisciples. Eux aussi peuvent, par exemple, sonder les élèves, notamment via les délégués de classe. On distingue donc, dans la consultation des élèves par leurs représentants, trois grands types de manière de procéder, allant des méthodes les plus simples à organiser à celles les plus démocratiques :
Premièrement, la consultation des délégués de classe est déjà une démarche dont les représentants des élèves peuvent, se féliciter, car elle constitue, à mon sens, la démarche première vers la Démocratie Lycéenne. Elle peut notamment s’effectuer via ce que la loi nomme « Assemblée des délégués » et qui se réunie au minimum deux fois par ans. Ainsi, les délégués de classes donnent leurs avis sur l’ensemble des points souhaités par les représentants des élèves, notamment avant un Conseil d’Administration où ceux-ci seraient en désaccord avec l’administration. Bien que l’Assemblée des délégués soit présidée par le chef d’établissement, celui-ci ne doit pas contribuer à l’échec de la représentation, il se doit, au contraire, de laisser toutes les questions être posées, même si les demandes des représentants semblent impliquer des actes impossibles à effectuer dans l’établissement.
Deuxièmement, la consultation de l’ensemble des élèves par l’intermédiaire des délégués de classe correspond déjà davantage à l’idée d’une Démocratie Lycéenne pleine, entière mais surtout directe, ne s’adressant plus à une minorité représentative mais à l’ensemble. Le premier défaut que nous pouvons faire à ce modèle est qu’il implique que les questions des représentants des élèves ne soient pas personnelles mais possèdent un caractère systémique. Ainsi, le délégué de classe peut demander des réponses à ses condisciples afin de les consigner par exemple sur une fiche prévue à cet effet, mais il faut cependant être conscient que le fait de prendre la parole devant ses camarades n’est pas toujours chose aisée pour tous, et que lorsque sont abordées des thématiques sensibles comme le harcèlement ou l’identité – lutte contre l’homophobie ou la transphobie – le risque que certains n’osent pas prendre la parole est considérable. De plus, si cette séance où le délégué de classe se passe lors d’une vie de classe, il semble important de responsabiliser les élèves délégués quant au bon fonctionnement de l’heure pour que le professeur principal puisse quitter la classe et laisser les débats suivre librement leur cours. Il est à noter que cela ne saurait se faire que par la confiance du professeur principal concerné, et que cela n’est en rien un obligation.
Troisièmement, la consultation de l’ensemble des élèves n’est jamais facile à organiser, en particulier car elle nécessite une coopération de tous les acteurs de l’établissement dans la démarche même de Démocratie Lycéenne. En effet, si ces deux derniers modèles de consultation nécessite un travail en amont ainsi qu’une réflexion planifiée, dans le cas présent celle-ci doit être d’autant plus approfondie qu’elle constitue une occasion rare de demander l’avis de tous les lycéens. Bien entendu, un projet – car il s’agit bien de cela – d’une telle ampleur nécessite l’aval de l’administration, des professeurs lors de la distribution des formulaires, ainsi que des délégués de classes qui, malheureusement, n’ont pas toujours à cœur de remplir leurs fonctions pourtant essentielles à l’élaboration d’une Démocratie Lycéenne.
Dans la même logique, rendre accessible certaines réunions de l’administration aux représentants des élèves, ou rendre accessible les réunions des représentants d’élèves à tous les lycéens permettrait à tous de se tenir informer des actualités internes à l’établissement, ouvrant alors les portes à des modèles de fonctionnement plus libres et moins codifiés – cessant alors de décourager bon nombre d’élèves.

La lutte pour l’obtention de droits
Les droits des lycéens forment, à mon sens, un sujet à part dans la gamme de thématiques abordables, car si tous sont nécessaires – lutte contre le harcèlement, écologie – la question des droits est plus que cela : elle est fondamentale pour garantir le fonctionnement de toutes les instances. L’un des premiers droits à acquérir est le droit à l’affichage. En effet, ce mode de communication est, parmi tant d’autres, celui qui permet à tous d’être informés de manière directe et sans n’exclure personne. Soit, il ne faut pas que ces espaces de libre-affichage puissent être écartés de tout contrôle et que personne n’en est la responsabilité, mais l’obligation, pour une instance lycéenne, de devoir faire valider préalablement chacun de ses affichages n’est, premièrement, pas du tout évident, ce qui constituerait alors une nouvelle barrière à l’investissement, et deuxièmement absolument pas légal, comme précisé par la Grande Réforme de l'Éducation menée par Jolan Sandro et dont l’interprétation, allant dans mon sens, est dite par la Charte des Droits Lycéens. Alors, bien-sûr, il existe deux inconvénients majeurs à ce fonctionnement, et donc chacun est ressenti par des points de vues différents. Le premier, pour l’administration, est de renoncer à l’une des parts de pouvoir les plus importantes dans sont lycée afin de revenir à ce que dit la loi, et cela tout en espérant que les élèves se trouvent raisonnables et n’affichent pas n’importe quoi. Deuxièmement, la masse d’information en continue dans lesquels sont plongés les lycéens ne leur permet souvent pas de retenir, voire même de trouver les renseignements qu’ils cherchent dans une communication quelque peu désordonnée. Or, si ces informations sont multiples et extrêmement diversifiées, c’est qu’elles possèdent toute un degré d’importance plus ou moins élevé qui permet d’affirmer qu’elles gardent cependant toutes leur place dans le paysage de l’établissement scolaire. Alors, car l’information ne peut parvenir toujours au lycéen, car celui-ci a, tout naturellement, des demandes en perpétuelle contradiction, il faut tout faire pour que le lycéen puisse lui-même trouver l’information, par exemple en utilisant des affichages par thématiques. Il est à noter que l’affichage par thématique n’est pas similaire à l’affichage par instance, car celui-ci permet à toutes de tirer leurs propres informations et de les répartir sur plusieurs endroits. Il est recommandé, afin de ne pas trop disperser l’information, ce qui ne serait pas non plus une bonne chose, de ne pas faire plus de trois thématiques – comme « Évènement », « Orientation » et « Droits et santé » – ainsi que d’attribuer à chaque thématique une couleur. Cet affichage, s’il doit s’effectuer en priorité dans la cour afin de n’exclure personne, peut également s’opérer en conservant la charte graphique dans l’un des lieux de vie principaux du lycée – par exemple le Centre de Documentation et d’Information, ou le foyer. De plus, pour répondre au premier inconvénient évoqué ci-dessus, le fait de donner un but à chacun des affichages dissuadera la plupart de dévié les espaces de libre affichage de leurs objectifs initiaux, ceux-ci ayant été clairement définis préalablement. Enfin, ces espaces d’affichage doivent correspondre aux besoins des élèves, et non à ce que l’administration ou la Vie Scolaire souhaiterait afficher. Il paraît donc important que ces deux organes du lycée possède un espace distinct afin de ne pas provoquer l’abandon des affichages essentiels à la vie lycéenne.
Le deuxième droit le plus nécessaire consiste, cette fois, à un l’instauration d’un droit de réunion. N’étant pas clairement défini par la loi, il semble alors important de négocier les termes de cet accord passé avec l’administration. Les cours se déroulant sans interruption dans une grande majorité des lycées, parfois de huit heures à dix-huit heures, le mercredi y compris, il semble important que les élèves n’ayant pas d’heures de libres en commun puissent se retrouver afin de mener des actions à bien. Cependant, il est compréhensible que les administrations soient réticentes à ce genre de fonctionnement, car si toutes disent faire le maximum pour améliorer le cadre de vie au lycée, peu sont en réalité prête à laisser les élèves se regrouper. Il semble donc important que certaines règles soient préalablement fixées. Par exemple, l’obligation de rattraper les cours manqués ou le fait d’avertir le professeur au moins un jour à l’avance – sauf cas exceptionnel – paraissent importantes, cependant d’autres contraintes peuvent être posées, comme l’inscription au préalable et l’usage d’une liste d’émargement, voire même la présente nécessaire d’un adulte ou encore l’impossibilité de rater un contrôle – sauf sur accord du professeur concerné. L’important est que les élèves et l’administration s’entendent tous deux sur un contrat équilibré, raisonnable et qui respecte chacun de partis.
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Discours du Président de la République de Poëtoscovie
célébrant le fait que la Poëtoscovie devienne la première puissance en terme de renseignements.

Jolan Sandro a écrit :Poëtoscoviens, Poëtoscoviennes,

Suite aux évènements de début d'année qui nous avaient tous bousculés, la Poëtoscovie avait hésité à employer ses usines culturelles à des fins militaires. Finalement, ce projet est tombé à l'abandon, et tant mieux ! Un accord de paix a été conclu entre la Vélèsie et nous : nous avons pris la décision de conserver l'économie comme elle était. Nous choix ont payés, car il s'avère que dorénavant, la Poëtoscovie est la première puissance et culturelle, et en terme de renseignements. Ainsi, nous disposons d'un arsenal politique et dimplomatique nécessaire pour compter parmi les grands noms de pays qui pourraient changer le monde. À cette occasion, le gouvernement et moi-même souhaitions tout d'abord remercier et féliciter les différents acteurs ayant permis cette réussite.

De plus, il n'aura échappé à personne que différentes grandes réformes ont eu lieu récemment à l'intérieur de la partie, mais aussi à l'extérieur. Par exemple, le Traité de Loreïgrad permet, encore à l'heure où nous parlons, un accès à la culture et à l'éducation même aux personnes les plus démunies, abolissant les taxes sur certains produits.

Afin de célébrer cette glorieuse victoire, nous vous proposons la création d'une semaine de l'humanité durant laquelle différentes actions seront menées par des volontaires dans l'objectif de réunir des dons et de les reverser à diverses associations, voire à l'État, afin de pouvoir organiser des réseaux d'aide lors de catastrophes ou de guerres. Durant cette semaine, les lieux d'enseignement seront largement sollicités et les frais des associations et ONG internationales seront intégralement remboursés. Enfin, Le matériel pédagogique inutilisé dans les écoles de Poëtoscovie sera offert à des pays ayant signé le Traité de Loreïgrad.

Au niveau de l'éducation, il n'aura échappé à personne que les réformes du système éducatif sont nombreuses, mais figurez-vous que cela ne s'arrêtera pas là. En effet, afin de permettre aux plus désargentés d'avoir un salaire, le service militaire originairement de 6 mois pourra être prolongé jusqu'à un an et sera payé au SMIC. De plus, celui-ci se transforme en "service militaire et politique" où les jeunes - de 15 à 25 ans - pourront choisir entre 75% de politique et 25% de militaire ou inversement. À la sortie d'un service militaire d'un an en majeur militaire, le jeune aura, sur appréciation de son responsable de service militaire et politique, acquis le diplome nécessaire pour entrer dans les services de la Police Nationale, de l'armée ou de la douane. Il recevra néanmoins une formation en fonction du domaine choisi.

En espérant que ces mesures plaisent au plus grand nombre, je vous invite tous à continuer à voter avec autant s'assiduité concernant le passage des lois.

Très bonne soirée à tous.
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Extrait de l'essai De la race masculine
Texte retrouvé au Sénat et à l'origine de la mise en examen d'une sénatrice Debeauvoirienne

De la race masculine
L’homme, qui recherche de l’attention ainsi qu’un cabot, pourrait paraître humain dès lors qu’on lui retira ce qui le différencie de la femme. L’humain est un animal, mais l’homme en est déjà un davantage dans le sens courant et arrogant que l’on prêt abusivement ce règne vivant. Car oui, si les humains sont des animaux, nul d’eux ne soit se sentir inquiéter d’une quelconque et fâcheuse comparaison. Si l’homme mange aussi salement d’un porc, c’est que celui-ci lui est égal, si ce n’est inférieur. Si l’homme s’emploie à faire de sa luxure un objectif primordial de sa réussite, ainsi que le font les dauphins, c’est que l’homme lui est égal sinon inférieur. Les démonstrations pourraient s’enchaîner, cependant, le cœur de la logique, d’un point de vue mathématique n’y est pas. Bien que tendre vers la réalité, approcher la vérité, soit satisfaisant personnellement et pas le biais d’exemples divers que nous pourrions continuer d’énumérer infiniment, cela ne constitue en rien une réussite pour l’humanité, ou du moins ce qu’il en reste qui mérite de telles recherche. Néanmoins, nous pourrons tirer de ces démonstrations une problématique, l’homme est-il égal ou inférieur à l’animal, ou autrement dit est-il un animal ou un sous-animal ? Il ne nous donc plus qu’à le prouver l’hypothèse première du sous-animal, de manière rationnelle et organisée.
Tout d’abord, il devient important de comprendre ce qu’est un animal dans le sens courant du terme. L’animal, dont fait partie intégrante l’espèce humaine – ou homo sapiens sapiens de son petit nom – a, de tout temps, posséder diverses définitions de ce qu’il était, et bien souvent ces différentes versions de lui-même ne coïncidaient pas entre-elles, voire étaient diamétralement opposées. Certains tentèrent de prouver que les animaux étaient semblables à des machines, or il est de notoriété publique que cela fut démenti à de minces reprises, et reprendre ces contre-argument constituerait une digression faramineuse qui n’est en rien l’objet de cet écrit, car cet écrit appartient à l’avenir et non au passé. Aujourd’hui différentes définitions existent encore mais cohabitent sur les mêmes territoires soumis aux mêmes mœurs. Par exemple, en Occident, l’animal en science est « Par opposition à végétal, un être vivant organisé, généralement capable de se déplacer et n'ayant ni chlorophylle ni paroi cellulaire cellulosique. » alors qu’il est en droit « un être vivant doué de sensibilité, qui, tout en étant soumis au régime des biens, est protégé par des lois particulières ». Aussi pouvons-nous dès à présent affirmer que l’animal n’est pas toujours considéré de la même manière, et qu’il faut donc nous attacher à sa définition la plus répondue afin de parfaire notre expertise de la race masculine. Nous déciderons donc, de manière arbitraire mais également d’une manière permettant d’approcher le plus fidèlement possible la réalité, de considéré l’animal comme étant « un être vivant doué de sensibilité, organisé et généralement capable de se déplacer ». Nous passerons outre les particularités biologiques pointues énoncées ci-dessous tout en admettant qu’elles sont toujours valable, et idem pour les précisions légales ci-dessus.
Ainsi, afin de pouvoir enfin déterminer si la race masculine appartient bien au règne animal, partiellement ou intégralement, il devient évident que des comparaisons s’imposent. Nous découperons donc la définition de l’animal en plusieurs morceaux distincts dans l’objectif notamment d’assurer une analyse complète de la situation.
Premièrement, l’homme, afin d’être classé comme animal, doit demeurer un être vivant. Étant, jusqu’à sa mort un être qui vit, ce premier pas est étonnamment franchis.
En revanche, concernant la sensibilité de l’homme, deux degrés distincts sont à prendre : la sensibilité physique et la sensibilité psychologique. Concernant la sensibilité physique, le propre de l’homme est justement que la société le pousse à faire comme s’il l’était. Par conformisme, il le devient donc davantage que la femme ou l’humain non-genré, et c’est à ce titre, où l’humain non-genré correspond à un groupe témoin, que nous pouvons affirmer que l’homme possède une sensibilité physique inférieure à celle qu’il devrait avoir en tant qu’animal. Concernant l’absence de sensibilité psychologique de la race masculine, celle-ci est d’autant plus facile à prouver du fait qu’elle soit déjà largement documentée. Ainsi, car les hommes sont par exemple auteurs de plus de 95 % des viols – et qu’il est évident qu’une être doté d’une quelque sensibilité ne commet par ce genre de crime de sans froid – le manque de sensibilité de la race que nous observons n’est plus à prouver puisqu’il est établi. [...]
342
Référundum portant sur la création du Tribunal International souhaité par Monsieur le Ministre des Relations Internationales

Contexte
Suite aux annonces du gouvernement en matière de Justice internationale, celui-ci a décidé de consulter immédiatement le peuple afin de connaitre son opinion.

RĂ©sultats
Les résultats sont les suivants :
Abstention : 20%
Favorables : 82%
DĂ©favorables : 11%
Blanc : 7%
737
Arrêté régional de Poëtoscovie du Sud
SĂ©bastien Tesson

Monsieur le Président de Région a écrit :
ARRÊTÉ RÉGIONAL
Poëtoscovie du Sud

Mesdames, messieurs le gouverneurs,
Mesdames, messieurs les préfets,
Mesdames, messieurs les procureurs,
Mesdames, messieurs les maires,

À compter du 20 novembre inclu, l'organisation politique nommée "Parti Zolien" sera considéré comme groupuscule politique d'extrême-gauche.
En effet, il n'aura échappé à personne que le wokisme mondialisé ne s'arrête plus à la frontière de la Poëtoscovie, et que l'entrée de notre nation dans une "union" communiste n'est que révélateur des intentions véritables du Parti Zolien.
Aussi, dans les écoles de Poëtoscovie du Sud, le Parti Zolien sera présenté comme extrémiste, ainsi que dans les tribunaux.

Avec mon plus sincère respect
SĂ©bastien Tesson,
Fait et signé le 18/11/2013 à Hernani-centre
3966
Semaine de la culture dans l'Éducation Nationale

Dans le cadre des semaines de la culture de l'éducation nationale, les élèves de lycée de l'ensemble de la nation participer à un concours de poésie. Vous trouverez ci-dessous les textes des lauréats.

À part mourir, Amour, je n’ai pas d’autre preuve,
Ă€ part te rendre, Amour, Ă  part te rendre veuve.
À part, tout éploré, te supplier, Amour,
De ne point me quitter, ou je mourrai un jour
Une larme à la joue, car à part t’adorer,
Une corde à mon cou, je ne suis qu’éploré.

Car je suis éploré, Amour, je n’aurai pas
Mille mots à confier, ni de prière à rendre,
Mais mes lèvres feront juste avant le trépas,
Un énième baiser, un ultime à ma tendre,
Qui à part me quitter m’a prêté un sourire
Que j’ai tant apprécié que j’ai voulu mourir.

À part t’aimer, Amour, je n’ai pas d’autre preuve
De souffrir car, Amour, Ă  toutes ces Ă©preuves
J’ai répondu, naïf, par un souffle d’Amour,
Un candide baiser, sans penser qu’un beau jour,
Une larme à la joue, car je suis éploré,
À part mourir, Amour, je ne savais qu’aimer.

• • • • •

Nous nous perdions tous en la foule de masques,
TantĂ´t rouges et puis or, tantĂ´t verts et argent,
Au dessus de l’onde tout un ballet de blanc
Se dressant dans les rues de la ville fantasque.

Sous le dément empire de ce monde dansant,
Même l’eau, dans les airs, semblait papillonner,
Libre de se défaire de la gravité,
Loin des hallucinés costumes extravagants.

Il ne faisait pas jour, il ne faisait pas nuit,
Le ciel Ă©tait saphir et laissait entrevoir
Des Ă©toiles pareilles, sur la toile du soir,
À de célestes larmes de notre folie.

Dans les canaux de nacre aux reflets scintillants,
À l’envers s’embrassaient quelques mille amoureux,
Se mirant en l’abîme, se miraient en leurs yeux,
Entre chaque gondole leurs mille sentiments.

Plus beaux et que les rues et que leurs ornements,
En ces festivités de joie et d’abandon,
Un couple, demeurait, plein de fascination
Dans ma pensée ainsi que mon rêve d’enfant.

Et je les revoyais, je les imaginais
Sur un pont embelli par leur inclination,
Chacun dans les bras de l’autre et de la passion,
J’oubliais Carnaval sous ses mille aspects.

Au-delà des décors, j’admirais en leur voix,
Une sincérité qui me navra le cœur,
Une authenticité au-delà des couleurs :
La fièvre d’un poète de Venise amoureux.

RPVenise est le nom d'une ville imaginaire dans le roman d'un grand auteur Poëtoscovien.
• • • • •

Parfois les tristes âmes en un projet dément,
Se perde et partent seuls, bien loin des autres gens,
Comme cette fille qui possédait pour elle
Du courage, de l’esprit, ce en plus d’être belle.

Mais devant les humains, leurs ruines et leurs vestiges,
Des cadavres d’enfants qui donnent le vertige,
Elle partie rechercher dans les chaînes enneigées,
Un quelconque moyen pour les cieux toucher.

Elle grimpe, avance, persuadée toujours,
Qu’au-delà des hommes, au-delà des vautours,
Elle atteindra un jour cet azur de l’espoir,
Les nuages d’Amour dans un monde illusoire.

Les plaines blanches Ă©taient tristes ainsi que les morts,
Telle une mer blême, océan qu’on implore,
De ne céder sous soi, ce glacier meurtrier,
Qui d’un pas avancé se muerait en fossé.

Mais tandis qu’elle croit ses rêves chimériques
S’être réalisés, par un pas si tragique,
Elle chute du haut de ce mont si sublime,
Elle meurt, s’écrasant, défunte de l’abyme.

• • • • •

Ô toi ma démence que je n’ose nommer,
Toi funeste folie, toi raison dissipée,
Mes genoux sur le sol se déposent à tes pieds,
En prière et espoir à notre Humanité.

Si je meurs bien conscient des risques et des dangers,
Même si je n’ai plus qu’un sourire effacé,
Je te dirai « Je t’aime » en un souffle dernier,
T’offrirai une fleur de mon sang en pensée.

Mais tu retrouveras en leur parfum d’été,
Héritière triste d’une mort tourmentée,
L’illusion que je t’observerai pleurer.

Chaque goûte, sanglot, chaque cri du passé,
Fera noircir mon cœur, et ma tombe inondée
Ne te sera plus qu’un sanctuaire oublié.

• • • • •

Mon cher Narcisse,
Toi qui est si beau,
Quel supplice,
De te voir face à l’eau.

Tu ne décroche un regard,
Ă€ moi la nymphe qui murmure,
Et du matin jusqu’au soir,
T’admirer qui t’admire est dur.

• • • • •

Un liquide vermeil
Sur mon bras entaillé,
Ă” pure merveille
Sur mon bras désolé.

De goutte Ă  goutte pareil,
À une pluie enchantée
Coule sur mon âme et veille,
À souiller mon cœur éploré.

Ainsi rayonne le soleil,
Pour tous les immortaliser.
Et ainsi viennent les corneilles,
Sentant ma mort arriver.

Dans mon prochain sommeil,
Les oiseaux, tourmentés,
N’attendront mon réveil
Pour venir me mutiler.

Si je ne les balaye,
Suis-je un suicidé ?
Ă” lueur vermeille,
Ruisselant sur le pré.
474
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Centre National de DĂ©tention sous Haute Surveillance (CNDHS)

Ville de Rome

Le CNPHS a été réouvert par le gouverneur de la province de Rome, Monsieur Tesson.
La loi prévoie que ce genre d'établissements (unique en Poëtoscovie), ne peut accueillir que :
- des auteurs de tueries de masse
- des espions étrangers en mission sur le sol Poëtoscovien
- des usagers d'un réseaux organisé de pédocriminalité (pédophilie, trafique d'organes, traite d'esclaves mineurs).

Les comptes-rendus des activités de la CNPHS doivent être publiés.
3091
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Rapport du CNPHS

Objet : Avancée dans les recherches sur la guérison du cancer

DĂ©tenu : "La lueur rouge"

Date et heure : 26/03/2013 Ă  18h

Élément : Hallucinations "Le Soleil commençait à se lever et je n’avais toujours pas fermé l’œil. De toute manière, les cieux étaient couverts de nuages ce qui, je le sais, aurait caché ses rayons s’il avait été assez haut. Chez moi, le ciel était toujours chargé d’une épaisse brume qui donnait une allure mystérieuse et énigmatique à l’horizon dans lequel certaines formes apparaissaient distinctement, d’autres non. Aujourd’hui j’étais dehors et regardais le lointain avec fascination, car je pouvais y voir une masse noire composée de petits points avancer à grande vitesse. Je restai debout et, dès lors qu’elle s’approcha assez je compris qu’il s’agissait d’une nuée d’oiseaux. Ils étaient loin et leur taille m’était inconnue. Néanmoins, car ils s’approchaient avec une extrême diligence, je crus voir à l’extrémité de leurs pâtes de grandes serres et au centre de leur tête des becs crochus, comme en étaient pourvus les rapaces. Le groupe volait dans ma direction et bientôt me dépassa. En quelques secondes et tous dans le même sens, ils changèrent de sens et entamèrent une ronde singulière autour de moi. Tétanisé par leur beauté je n’osais bouger, ressentant la même sensation que si j’avais été dans un cyclone. Tout à coup, un fragment d’entre eux se laissa tomber et ils rouvrirent leurs ailes à quelques instants d’une collision. Avec délicatesse, ils se posèrent près de moi et je pus constater que leurs yeux étaient composés d’un noir immensément plus profond que tous ceux que j’avais encore contemplés. Craintivement, pas après pas, ils se rapprochèrent et dans un bond que je ne sus expliquer, ils se propulsèrent de là où ils étaient jusque sur mon torse, y enfoncèrent leurs griffes acérées, me faisant basculer par terre. Ainsi, je vis tous les autres oiseaux fondre sur moi tandis que ceux déjà présent commençaient lentement à m’arracher ma peau et ma chair. Bientôt, mon corps fut enseveli sous leurs ailes et la douleur de leurs becs arrachant des morceaux de mon corps fut si dense, que je ne ressentis plus rien. Recroquevillé sur moi-même bien que cela ne les empêcha de se nourrir de moi, je voyais le sol s’inonder de mon sang. Parfois, un oiseau s’éloignait avec une part de mes entrailles et je l’admirais dans son envole majestueuse. Tout semblait cruel et tout semblait me blesser. Je n’arrivais plus à penser, je n’arrivais plus à bouger, je n’arrivais même plus à avoir mal. Je ressentais seulement le contact avec tout ce qui m’entourait. J’endurais le toucher de mes plaies ouvertes contre l’herbe, du vent contre mon visage. J’étais en train de mourir mais en fin de compte, ce n’était peut-être pas si mal. Je n’éprouverai donc plus jamais pareille douleur, ne subirai plus pareil supplice ni ne ressentirai pareille souffrance. Pourquoi ne m’étais-je pas enfui ce matin, en voyant cette horde de rapaces se diriger vers moi ? Pourquoi ne suis-je pas parti en voyant leurs serres et leurs becs ? Pourquoi moi suis-je victime d’oiseaux cruels, moi innocent ? Je me demande, après qu’ils m’aient tués, où iront-ils et qui désireront-ils éliminer ? Tout ce qu’il me reste à faire, c’est prier pour qu’ils nous tuent tous, pour qu’ils achèvent l’œuvre de mes rêves."

Contexte : Baisse du taux d'oxygène, notamment dans les cellules, visant à voir si cela empêche la propagation du cancer.

Casier judiciaire : Pédophilie multi-récidiviste
281
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Rapport du CNPHS

Objet : Décès

DĂ©tenu : #15759

Date et heure : 26/03/2013 Ă  16:34

Élément : Suicide par pendaison et veines tranchées.

Contexte : Après une journée de torture à la simulation de noyade.

Casier judiciaire : Le détenu était connu par les services de police pour du trafic d'organes de mineurs.
502
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Rapport du CNPHS

Objet : DĂ©but des recherches sur le cerveau

DĂ©tenu : #15769

Date et heure : 29/03/2013

Élément : Coupe transversale de la boîte crannienne.

Contexte : Le détenu a tout d'abord été endormi par des médicaments puis empoisonné par piqure. Pour des questions pratiques, nous avons décité d'extraire son cerveau de sa boîte crannienne en la découpant perpendiculairement par rapport au reste de son corps. Le détenu n'a donc pas souffert et à contribué aux recherches scientifiques.

Casier judiciaire : Connu pour avoir fait explosé un navire en mer.
3954
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Rapport du CNPHS

Texte retrouvé dans la chambre d'un prisonnier s'étant suicidé :

Tout cela est très triste lorsqu’on y pense. Tous ces gens qui se battent sans savoir pourquoi, comme un instinct de survie. Les blancs tuent les noirs, les hommes violent les femmes, les adultes méprisent les enfants. On me répondrait sûrement que tout est plus complexe, que cela a des raisons… Je ne savais pas que ces actes pouvaient posséder une quelque justification. En revanche, la raison de cette réponse, qu’un adulte m’a donné pour toute cause à la haine du monde, est que je ne suis encore qu’un enfant.

Dans les rapports entre adultes de même couleur et de même sexe, cela ressemble souvent à une discussion entre humains ou une discussion entre chiens. Soit, ils peuvent aboyer, mais les deux semblent égaux. Lorsqu’on observe une conversation entre un adulte et un enfant par exemple, on peut s’apercevoir que l’adulte se croît humain, et que pour lui l’enfant est un chien. Souvent on m’a traité comme tel, ainsi qu’un peuple face à un dirigeant.

Certains me diront sûrement que mon discours est rempli d’amalgames, que je confonds tout et que ce que je dis ne signifie rien. Cela m’importe peu, je n’ai pas la prétention d’écrire quelque chose avec même un minimum de bon-sens. Je parle de ce que je vis, de ce à quoi cela me fait penser, et c’est aussi simple que cela.

Si les rapports que j’entretiens avec les membres de mon espèce d’un âge plus avancé ne se déroulent guerre bien, ma relation avec mes pairs ne saurait, à son tour, qu’être traitée de chaotique, bien que cauchemardesque soit un terme qui puisse également convenir. Les personnes de mon âge paraissent ne pas comprendre que si je suis étrange par rapport à eux, eux le sont aussi pour moi. Bien que je sois un littéraire, et cela corps et âme, je m’aperçois tout de même que la vie, dans son aspect social, est relativement mathématique, et que les gens ressemblent énigmatiquement à des nombres, ayant un comportement similaire. Quels qu’ils soient, la valeur absolue de la différence entre deux nombres-individus est toujours la même lorsque les deux sont échangés. Le fait d’écrire peut-être, de lire de la véritable littérature et d’écouter de la musique agréable que les gens traitent abusivement de classique constitue une fausse entre ma génération et moi, ou entre moi et elle.

Dès petit, déjà, j’étais différent. Je commençais, peu à peu, à détester le monde. En vérité, j’avais réalisé un immense amalgame, car pour moi le monde se résumait aux gens, comme encore pour beaucoup. Et comme beaucoup, j’ai commencé à rêver. Soit le rêve est un monde d’espoir, un monde au caractère plutôt heureux et optimiste, et le miens l’était, il était aussi profondément cruel et aussi perturbant qu’il était énigmatique.

En plein dans ma jeunesse, la nuit avant de m’endormir, et le jour, à la place d’observer mes congénères masculins se muer en porc à l’approche d’une belle jeune fille, j’élaborais ma théorie étrange, mon hypothèse insensée, mon autre univers. J’avais du mal avec la réalité : je me disais que tout était infiniment complexe, et que les personnes de mon entourage ne pouvaient être les mêmes que celles qui se battaient jadis pour les droits de chacun. Mes contemporains étaient trop stupides, ignobles, et je regrettais d’en faire partie malgré moi. Ainsi, sociabiliser fut un processus d’une ampleur inconnue de quiconque, de moi parfois, tant je ne savais par quel procédé mon corps réagissait de la sorte à des interactions, souvent même banales, avec une telle déconnexion et arrogance. Ma vie, du moins jusqu’ici, fut une œuvre parsemée de crainte et d’actes que tous supportaient hormis moi.

Mon esprit fut marqué par une volonté de croire à un autre monde, un monde plus intelligent, un monde où tout irait mieux par le simple fait que chacun n’agisse stupidement dans son coin et son intérêt personnel. J’ai alors cru, m’égarant dans mes pensées, que mon existence était inscrite dans un vaste domaine, fermé mais trop grand pour le savoir, trop bien organisé, trop bien pensé. Nous, ceux que je côtoyais, n’étions qu’handicapés de l’esprit, défait de raison, et on nous mettait ensemble en nous faisant croire que cela était la vraie vie. Rien ne me permettait de vérifier cette théorie, et bien que je fusse conscient de son caractère peut-être complotiste, le fait que rien ne puisse la défaire me laissa perplexe un bon nombre d’années, durant lesquels les relations avec mes pairs en furent navrée d’un dédain profond, et plus particulièrement celui de mon sexe que j’exècre.
6465
Monsieur Gorges Imber,
Ambassadeur de la République de Poëtoscovie en Akaltie

Sous le conseil de Maître Amir,
Avocat de l’État de Poëtoscovie spécialisé dans le Droit International


DOSSIER POĂ‹TOSCOVIE-STERUS



Monsieur George Imber agit et parle en tant que représentant de la République de Poëtoscovie sur demande de Monsieur le Président de la République Jolan Sandro, pour sa proximité géographique et diplomatique avec un membre en particulier de l’Agence pour la Sécurité Économique Aleucienne (ASEA).


La personne attaquée est ici l’État de Poëtoscovie en tant qu’administration et pour des agissements nationaux et internationaux à l’encontre de l’État de Sterus.

La personne victime est ici l’État de Sterus en tant qu’administration et pour les agissements nationaux et internationaux de l’État de Poëtoscovie.


L’ensemble des documents présents dans le dossier sont dans leur langue originale. Le dossier n’a mobilisé aucun interprète.


Il est important de comprendre qu'il ne s'agit pas là d'une procédure judiciaire mais d'une enquête réalisée par les services de l'État, sur demande de l'État afin d'étayer les dires de Monsieur Georges Imber et la plaidoirie de Maître Amir.


RĂ©cit

Histoire : La Poëtoscovie est un pays au passé colonial.

Tensions internes : Résolument et historiquement de gauche, le pays connaître de fortes tensions géographiques entre les provinces du Nord et les Provinces du Sud.

Récents conflits : La Poëtoscovie et la Vélèsie ont été en conflit après que le second pays ait fait exécuté l’ensemble des agents diplomatiques de l’ambassade de Poëtoscovie en Vélèsie. La Poëtoscovie est alors entrée dans un système de Résistance qu’elle alimentait à distance, et ce jusqu’à capitulation de la Vélèsie.

Perspectives de développement : Le principal défaut de la Poëtoscovie est la difficulté de recherche. En effet, très peu de recherches sont conduites en parallèle et les chercheurs bénéficient de moyens dérisoires. Cependant, afin de lutter contre ce phénomène, le gouvernement a décidé d’investir massivement dans la science et dans l’éducation afin permettre à tous de se lancer dans la chimie. La Poëtoscovie ayant un faible taux de chômage, elle ne sera donc pas obligée d’investir dans l’industrie qui emploie bien plus.

Atouts : Le principal atout de la Poëtoscovie est sa puissance culturelle. Plus de 5 % du PIB de la nation y est d’ailleurs consacré. En 2013, cette culture fut à l’origine d’une influence considérable rendant la Poëtoscovie le premier pays le plus influent culturellement parlant. Parmi les facteurs permettant d’accéder à cette réussite, l’Institut Nation de la Littérature et de la Poésie y est plus beaucoup, si bien que la littérature Poëtoscovienne est reconnue tout autour du globe.


Éléments

Les éléments suivants seront classés par ordre chronologique dans la version établie le 22/11/2013.
Les illustrations n’ayant aucune utilité dans le dossier présent ne seront pas inclues.

1. Lettre de l’État de Sterus à l’État Poëtoscovie – présentation, demande d’ambassades et demande d’« accords plus profonds et plus poussés au niveau maritime »
2. Lettre de l’État de Poëtoscovie à l’État de Sterus – ambassades validées, proposition d’établir des transports maritimes et aériens, explication de la démarche pour reconnaissance de la Zone Économique Exclusive (ZEE) ainsi que proposition de signer le Traité de Loreïgrad.
3. Lettre de l’État de Sterus à l’État Poëtoscovie – transports validés, demande de « partenariat » militaire permettant à la flotte de se ravitailler et de stationner au port.
4. Lettre de l’État de Poëtoscovie à l’État de Sterus – accuse réception et demande du temps pour réfléchir
5. Lettre de l’État de Sterus à l’État de Poëtoscovie – relance en tirant argument d’une protection militaire de l’ASEA
6. Lettre de l’État de Poëtoscovie à l’État de Sterus – propose le contrat suivant : demande en contrepartie un avis favorable à la création du Tribunal Internation (TI), autorise les navires à pénétrer sur le territoire maritime, interdit d’amarrer ou d’entrer dans les ports, propose médecins et techniciens, demande à signer le Traité de Loreïgrad et demande la réciproque sur tout ce qui concerne le militaire
7. Lettre de l’État de Sterus à l’État de Poëtoscovie – en accord sur les questions de réciproque et du Traité de Loreïgrad, mais refus du TI, exprime son mécontentement vis-à-vis de l’interdiction d’entrer dans les ports, met de la pression, met en avant le côté économique de l’engagement, met en avant le peu de soutien de la Poëtoscovie, propose de reconnaître la ZEE de la Poëtoscovie, propose que l’armée ne mette jamais ne jamais pied à terre
8. Lettre de l’État de Poëtoscovie à l’État de Sterus - contrat identique mais sans la mention du TI
9. Publication dans le média Poëtoscovien « La Petite Plume » - explique avoir réussi à se procurer les lettres ci-dessus au Ministère des Relations Internationales, créant une manifestation spontanée à Hernani-centre contre le mépris du gouvernement Aleucien et pour la création du Tribunal International
10. Seconde dans le média Poëtoscovien « La Petite Plume » - parle des propos tenus par Monsieur le Ministre des Relations Internationales de Poëtoscovie
11. Arrêté régional en Poëtoscovie Continentale – rend les contrôles plus strictes et réguliers pour les correspondances Poëtoscovie-Sterus, tout en expliquant le motif d’un tel contrôle
12. Annonce gouvernementale de l’État de Sterus – accuse violemment la Poëtoscovie d’avoir délibérément divulguer les informations, déclare n’avoir rien à cacher et que les « déclarations privées sont les mêmes que celles […] face aux citoyens », accuse la Poëtoscovie d’avoir vendu les messages, annonce le renvoi définitif de l’ambassadeur de Poëtoscovie, demande aux forces armées de se tenir prêtes sans plus d’explications en disant « en cas de nouvelles exactions de ce pays », demande une réunion urgence à l’ASEA, juge cela de « coup de poignard perfide et indigne »
13. Lettre de l’État de Poëtoscovie à l’État de Sterus – annonce qu’une instruction est ouverte pour trouver le coupable, dément les accusations infondées de l’État de Sterus, accuse Sterus de diffamation publique
14. Lettre de l’État de Sterus à l’État de Poëtoscovie – annonce la fin des activités diplomatiques entre les deux pays, accuse la Poëtoscovie d’avoir échoué, considère toujours que les informations ont été divulguées par le gouvernement et que les lettres étaient classées secret défense
15. Télécommunication de l’État de Poëtoscovie à l’État de Sterus – prétend que Sterus n’a pas pris en compte la dernière lettre qui leur avait été envoyée
16. Réponse de l’État de Poëtoscovie aux accusation de l’État de Sterus – souligne le mépris de Sterus, rappelle les droits de manifestation des citoyens, explique que l’ambassadeur de Sterus peut rester en Poëtoscovie, explique qu’elle ne considère pas qu’il y ait un risque militaire grave et imminent contre la Poëtoscovie, mais qu’il faudra se préparer tout de même.
17. Publication du média « La Petite Plume » - annonce l’arrestation d’un membre du cabinet de Monsieur le Ministre des Relations Internationales pour infraction au secret professionnel.
226
Listes des secteurs professionels sous tension
Décret du Conseil d'État

Conseil d'État a écrit :
Décret du Conseil d'État

- recherche scientifique dans le secteur de la chimie, en particulier dans le nucléaire et le pharmacetique
- agiculture, agroalimentaire
- construction, bâtiment
2005
Proposition de création du Grand Festival du Défilé
Mis aux archives suite au peu de participation

Bonjour Ă  toutes et tous

BIENVENUE
AU GRAND FESTIVAL DU DÉFILÉ

Édition 1

PRÉSENTATION

Le concept est très simple : faire un défiler, sans le juger, mais en appréciant le spectacle qui s'offre à nous.
Ceux-ci peuvent ĂŞtre militaires, artistiques, festifs, libres, citoyens, gays, politiques, Ă©cologiques et bien plus encore !
La participation au festival est libre, annulable et gratuite.

Cependant, en participant, les états autorisent les images des défilés et autres informations à être diffusées partout dans le monde.

PARTICIPATION ET FONCTIONNEMENT

L'ensemble des états volontaires devront organiser un défilé au coeur de leur capitale. La date sera communiquée ultérieurement.
Il sera, pour cela, nécessaire de trouver au minimum une musique et une image du défilé. Bien évidemment, nous vous recommandons de faire bien davantage en mettant par exemple :
- un discours du chef d'État
- des articles de presse
- une participations de personnalités connues
- un banquet
- une fĂŞte populaire
- une invitation de représentants d'autres états
- et tous ce-dont vous aurez envie !

Si des États le souhaitent, ils peuvent organiser un défilé commun.
Par ailleurs, un défilé international aura lieu pour l'inauguration de l'Exposition Internationale 2013-2014. Il permettra notamment de lier les deux événements.

Il est également important de noter qu'il n'y aura pas de vainqueur ni de censure : ce festival est une invitation à s'exprimer à tous les États du monde !

Vous pouvez d'ores et déjà commencer à organiser votre défilé ci-dessous.
Prière de ne faire qu'une réponse à ce message par pays.

QUESTIONS

Si vous avez des questions, prière de me contacter via Discord ou ici.

Si ces questions semblent d'intérêt public, elles seront renseignées dans la FAQ.

Voir la FAQ
Combien de temps durera l'événement ?
Environ un mois.

Le défilé pourra-t-il avoir lieu la nuit ?
Oui, pourquoi pas.

Le défilé pourra-t-il se poursuivre sur plusieurs jours ?
Je n'y vois pas d'inconvénient, du moment que cela reflète les capacités réelles de votre pays. Pour les défilés militaires, il est important d'avoir l'ensemble des hommes et véhicules sur le jeu pour les avoir sur image.

Quand aura-t-il lieu Ă  peu prĂŞt ?
Vers FĂ©vrier-Juin 2014

À très vite pour de plus amples informations !
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Trouvaille d'un manuscrit anonyme du XVIIIe siècle
Les Manteaux Pourpres

LES MANTEAUX POURPRES

PROLOGUE

Comme tous les jours – excepté le dimanche, les habitants du Domaine de la Rivière Noire se préparaient à aller travailler dans champs, à la forge ou encore pour Monsieur le Duc de Novalis lui-même. Cependant, alors que chacun se rendait là où il était convenu qu’il se rende, tous virent les cavaliers fiers de leurs armes, de leurs montures et leurs emblèmes contourner la contrée. Jamais, et encore moins ici, il n’avait été vu de pareils armoiries et on pensa qu’il s’agissait d’un vassal de Sa Majesté parti rétablir l’ordre à l’autre bout du monde. Ainsi, tous jusqu’au Seigneur furent mit au courant mais tout cela tomba bien vite à l’oubli. Les cavaliers dépassèrent par l’est et l’ouest la ville, car un chemin était trop étroit pour les laisser passer entièrement et à une allure tout juste convenable. Le nombre était conséquent, et jeunes enfants ramassant le blé à la chaleur du Soleil furent bien satisfaits de cet étrange spectacle qui s’offrait à eux, comme peut-être seul divertissement depuis bientôt quelques années. Il y eu donc des hommes en armes à tous les bouts de la ville, et pourtant il semblait qu’il en arrivait encore par centaines.

PARTIE 1
LA GUERRE MANTEAUX POURPRES

Tout brûlait. Les arbres, les maisons, les corps, le feu était partout. Un homme, au sol, peinait à se relever tant le poids de sa cuirasse se faisait lourde et ses forces dissipées. D’autres soldats, à cheval et fièrement ornés d’emblèmes étrangers, sillonnaient le champ de bataille, jadis village, et coupaient toutes les têtes se trouvant à la portée de leur lame. Le peu d’hommes au sol fut bientôt intégralement décimé et pour chaque femme, pour chaque enfant, une flaque écarlate paraît la terre sur laquelle gisait le corps sans vie. La scène portait à croire que le combat fut déjà achevé pour les cavaliers, que plus aucun de leurs ennemis n’était encore debout. Pourtant, même sans avoir besoin d’y prêter l’oreille, des cris tantôt de peur, tantôt de souffrance, brisaient le calme et l’harmonie de cet effroyable et cruel conflit.
Quelques instants plus tard, tandis que plus aucune personne ne s’opposait aux assaillants, compte tenu de leur état, – pour la plupart en multiples morceaux – et afin de confirmer la mort de chacun, l’ordre fût donné de frapper chaque cadavre d’un violent coup d’épée à la tête, de sorte qu’il ne reste plus nul survivant. Il s’avéra qu’une femme et ses deux enfants avaient entrepris cette ruse de faire les morts, mais désormais, après le passage de leur bourreau, la similitude avec la réalité était grandiose et il ne fut plus possible de distinguer le vrai du faux, de confondre la supercherie avec le drame, le stratagème et le décès, car l’un succéda à l’autre.
Le peu de choses qu’il restait du village fut brûlé et les oppresseurs crurent n’avoir, par un stratégie mise au point bien avant la bataille, laissé aucun témoin de ce massacre. Cela faillit être le cas en effet, si le fils du seigneur de ces terres, Armand de Novalis, et maintenant Duc à son tour par les liens du sang et le décès de sa figure paternelle, ne s’était envolé à cheval, tandis que son père, le défunt Théodore de Novalis, lui en donnait l’ordre afin d’assurer descendance et témoignage.
Depuis cette retraire dans la forêt de l’Éternité, Armand galopait à l’aveugle, sans savoir où il se trouvait ni vers où il se dirigeait, mais continua ainsi encore deux jours durant après lesquels il endura la faim, la soif et la torture que provoque l’absence de sommeil. Par chance, alors que ses lèvres se faisaient de plus en plus sèches à mesure que passait le temps, il trouva un petit village situé au cœur de la forêt. Il y mangea et se reposa une nuit avant de repartir. Lorsqu’il y arriva, piètre voyageur en apparence, les auberges ne lui ouvrirent pas tout de suite leur porte, par habitude des vagabonds et paladins errant sans but précis à travers le bois. Cependant, il lui suffit d’indiquer son nom et son titre à un résident trop curieux qui lui demandait d’où il venait, pour que tous comprennent que se trouvait dans la sacoche qu’il portait autour de lui assez d’écus pour racheter l’enseigne de quiconque. Étrangement, dès lors que fut tint de discours, les chambres s’ouvrirent et l’hospitalité fut à son comble, dans le vain espoir sans doute d’en tirer quelques bénéfices. À diverses reprises, il cru constater quelques individus d’allure suspecte dans le bourg. Un homme tout d’abord, vêtu d’un chapeau noir ainsi que d’un long manteau au rouge diminué par la faible de lueur de la nuit où ils se croisèrent, et puis une femme. C’était une demoiselle charmante, dont l’attention lui était porté comme il l’avait eut à de multiples reprises l’opportunité de le constater. Néanmoins, n’ayant pas le temps pour de pareils jeux d’adolescents bien qu’il en fut en plein dans cet age, il s’abstint de toute illusion ou pensée dès lors qu’il ressenti un malin et vif plaisir à croiser sans cesse le regarde de la jeune femme. Cela n’alla donc pas plus loin et notre gentilhomme prit la décision d’aller se coucher. Le lendemain matin, à l’aube, il fit des réserves de provisions et parti en direction de la capitale, dans l’unique but de prévenir de la menace et vaincre l’envahisseur. L’aubergiste avait été formel, il lui suffisait de longer le cours d’eau par la route qui le suit avant de tomber sur les champs de la Terre des Horizons.
Ainsi, Armand partit à travers la forêt, seul, longeant la rivière en espérant atteindre au plus vite les vastes prés comme le lui avait indiqué l’hôte. Il n’avait point touché mot à quiconque de ce-dont il revenait et s’était étonné du calme qui régnait dans le petit village, à maintenant un jour à peine des conflits, et de cette horde de cavaliers enragés semant terreur et chaos. Soudain, une idée effrayante lui parvenu. La destruction de sa ville et l’anéantissement de son peuple étaient-ils restés secrets ? Est-ce que même Sa Majesté l’ignorait ? Et les pauvres gens innocents qu’il venait d’abandonner à leur sort, étaient-ils conscients des risques qu’il encourraient ? Armand, sachant le sort de ces pauvres gens déjà tracé, continua sa route, suivant des heures entières le cours d’eau jusqu’à sortir de la forêt de l’Éternité. Des plaines s’étendaient à pertes de vue, et elles étaient, en réalité, bien plus effrayantes que la forêt. Le silence qui régnait en ces lieux, seulement écorché par les bruits de sabots sur la terre, alourdissait l’atmosphère, d’autant plus que les vastes étendues d’herbes se confondaient, et semblaient devenir de plus en plus monotones alors que les secondes passaient pour des heures et les heures pour des jours. Au loin, Armand remarqua une nuance, un changement de teinte de cette herbe monochrome. C’était un doré, blême, presque beige, comme si s’étendait au loin un étrange désert, suivant toujours cette horizon lisse. Néanmoins, cela ne lui fît pas peur, ne lui fît pas plaisir ; il semblait seulement épuisé d’avoir parcourus autant de kilomètres en si peu de temps. La nuit, peu à peu, prenait place dans ce monde, et la chaleur se muait en air glacial avec elle. Armand continua d’avancer, et son cheval lui-aussi semblait épuisé. Presque arrivé à la hauteur de ce qui était toujours pour lui un désert sans dune, il se rendit compte qu’il s’agissait en réalité de champs de blés, à perte de vue, remplaçant les herbes sauvages, et parsemés ça et là de petites maisons de campagne.
Il poursuivit son périple, et atteignit une immense abbaye. Gravé dans le marbre, juste au dessous d’un grand frontispice représentant les catholiques à la lumière de Dieu lors d’un combat, il était inscrit « Abbaye de la Sainte-Croix-des-Flammes ». Sur les lourdes et imposantes portes, juste au dessous des ces inscriptions, s’en trouvait de nouvelles. Un panneau de bois avait été accroché et disait « Entre donc, voyageurs, et nous partagerons avec vous notre vin à la gloire du Seigneur. » Armand tenta alors de ouvrir les en vain, elles demeuraient inébranlables. Il recommença à maintes reprises, et à maintes reprise il pu constater le caractère ironique de l’invitation. Il appela, cria, hurla ; mais les échos de ses mots résonnèrent dans l’air sans la moindre réponse. Il resta alors là, avachit devant ces portes dont il n’avait plus la force de se séparer. Le jour se levait peu à peu, tandis qu’au contraire ses paupières à lui ne cessait descendre, s’obstinant à vouloir se fermer. Une heure passa, puis deux et puis finalement toute la journée. Il se reposa, incapable de bouger ne serait-ce qu’un doigt, et s’endormit jusqu’au coucher du Soleil. Au moment où le dernier rayon fut occulté par la chaîne de montagnes à l’ouest, un petit bruit se fit entendre, puis un seconde, et la porte s’ouvrit. Un moine en sortit, habillé d’un amble manteau pourpre par dessus une robe de bure blanche, et fît entrer Armand.
- Entrez, dit-il, l’Abbé Rostand va vous recevoir. Il vous prie d’excuser la longueur de votre attente, mais ici Le Seigneur ne doit pas attendre. Souhaiteriez-vous, Monsieur le Comte, goûter à notre eau, à notre vin ou quelque autre chose susceptible de redonner des forces après votre longue route.
- Monsieur je me questionne, répondit le Comte, car voyez vous, vous êtes moine, et il est bien naturel que tout ecclésiastique soit informé de toute chose, seulement cela ne fait que moins d’une semaine et vous connaissez ma figure, mon nom et mon titre. Si votre Abbé demeure si puissant qu’il connaît les massacres commis sur mon territoire et mon peuple, permettez-moi de vous demander ce qu’il faisait de ces informations et pourquoi n’avons-nous reçu aucun renforts afin de repousser l’envahisseur.
- Plus tôt je vous ai proposé de l’eau et du vin, mais permettez moi de vous suggérer de mettre l’un dans l’autre lorsque vous serez en présence du maître de ces lieux. Si cette abbaye n’est pas très connue malgré sa puissance et la richesse de ses terres, ce n’est que parce que l’Abbé Rostand tire ses directives de Son Éminence elle-même, et que l’abbaye a pour mission première d’assurer la défense du territoire par la voie du renseignement, mais aussi des armes. En effet, sur ordre venu du Pape, cette abbaye n’ a pas pour seule fonction d’idolâtrer Notre Seigneur, bien que nous le fassions énormément c’est vrai, mais de protéger sa cause, ses intérêts et ses terres. Si j’ai le droit de vous dévoilé tant de choses si cachées aux yeux du monde, c’est que notre Abbé m’en a donné l’ordre. Sachez seulement que ce que vous venez d’ouïr doit rester d’une confidentialité absolue et que même un mot de devra être répété à l’extérieur de cette enceinte, ou vous disparaîtrez de la carte et ce pour toujours. Nous ne nous reverrons sûrement plus, ou alors vous ne saurez pas que je suis celui qui vous aura parler en premier. Je vous souhaite adieu, que Le Seigneur vous protège. Amen.
À cet instant précis, les cloches sonnèrent et plus d’une centaine d’autres moines vêtus d’une manteau semblable inondèrent les couloirs au hall d’entré où se trouvait encore le jeune Comte et le religieux. Deux minutes plus tard, tous les moines avaient disparus et celui qui avait jusqu’alors tenu compagnie à Armand avait été remplacé par un autre sans que ce dernier ne s’en aperçoive. Son nouveau compagnon semblait plus jeune, et sans un lot, il invita le gentilhomme à le suivre. Ils passèrent par différents couloirs où Alexandre ne se repérait plus, et ainsi une dizaine de minutes. Tous les murs étaient semblables et les fenêtres étaient bien trop hautes pour pouvoir y admirer de serait-ce que l’horizon pour se repérer à lui. Enfin, ils arrivèrent à un face à un grand escalier devant lequel le moine s’arrêta net, et d’un geste de la main, fît comprendre à Armand de monter les marches. En haut, il y avait une petite salle qui, néanmoins, donnait une impression de paraissait relativement spacieuse. Au bout de la pièce se trouvait une imposante porte gardée par deux hommes, armés de lances et toujours vêtus de ce manteau pourpre par dessus leur habit traditionnel. Tout à coup, la porte s’ouvrit brusquement et l’un dit garde dit fort :
- Son Éminence, Cardinal du Royaume, représentant de l’Église et conseillé religieux de Sa Majesté.
Le Cardinal sorti de la salle qui venait de s’ouvrir, accompagné de deux autres gardes et commença à descendre les marches de l’escalier.
- Éminence, l’interpella Armand, j’apporte pour le Roi et pour l’Église de bien tristes nouvelles.
- Veuillez m’excuser, répondit le Cardinal, mais pourrais-je savoir à qui ai-je l’honneur ?
- Comte Armand de Novalis, dont le peuple et le père sont morts, après l’attaque de barbares, cavaliers et dont l’armoirie m’était jusqu’alors inconnue.
- Eh bien, cher Comte, que me voulez-vous ? Je n’ai nullement eu vent de cette affaire, êtes-vous bien certain de ce que vous avancez ?
- Je ne puis être plus sûr d’une chose que celle-ci. Prévenez le Roi, c’est une armée qui foule son sol.
Tout à coup, pris de fureur, le Cardinal fît demi-tour et remonta les marches d’un pas décidé, et entra de nouveau dans la salle à la lourde porte, toujours suivi d’aussi près par sa garde. Sorti maintenant un homme qui se dirigea directement vers le Comte.
- Monseigneur le Comte de Novalis, je suis l’Abbé Rostand, serviteur de la volonté du Seigneur tout puissant. Je vous en prie, suivez-moi, le temps nous ait compté.
Le jeune Comte pénétra alors dans la pièce d’où l’Abbé venait de s’extraire. Autour d’une large table, sur laquelle était étalée une immense carte du Royaume et de ceux frontaliers, et où se trouvait le Cardinal, siégeant face à deux ecclésiastiques.
- Voici mes commandants, repris l’Abbé désignant les moines, l’un des troupes militaires et l’autre au service de renseignement de Son Éminence et sous ma tutelle.
- Monsieur le Comte de Novalis, saluèrent à l’unisson les deux maîtres de la stratégie guerrière.
- Si les propos du récemment nommé Seigneur sont corrects et voient être confirmés par nos hommes, poursuivit l’Abbé, alors nous n’avons plus le temps de se saluer convenablement ou d’exercer toute autre sorte de formalité. Concentrons-nous sur le fait d’élaborer une stratégie. D’ici trois heures, le rapport de la situation devra être rédigé afin que les capes pourpres sachent en quoi consiste leur mission.
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