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Presse Guadamos - Page 2

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Le nouveau gouvernement est dévoilé !
14 aout 2014Laura Balaguer vient de présenter les nouveaux membres du gouvernement après la dissolution du précédent et les entretiens avec les différents partis. Mais intéressons-nous d'abord à ces entretiens qui devaient permettre au nouveau gouvernement d'être le plus adapté aux attentes des groupes politiques. Mais comme cela était prévisible, ces rencontres ont été plus compliquées et tendues que ce qu'espérait la Présidente. Le Front Démocratique de Gauche n'a finalement pas pu s'entretenir comme un seul groupe devant Mme. Balaguer, et les partis qui le composent, ont été priés de se présenter indépendamment. Cette demande qui n'a pas plus du tout à la gauche a amené le Parti Communiste et Libertaire à refuser tout échange avec la Cheffe de l'État. Antonio Geval a justifié le choix du parti en expliquant que de toute manière "Balaguer ne compte pas écouter la gauche, et encore moins un parti communiste" avant d'ajouter que "ces discussions sont une plaisanterie". Les Socialistes ont eux expliqué dans un communiqué que "La Présidente ne semblait pas avoir l'intention de vraiment écouter nos revendications". À droite, le parti de la République se montre plutôt satisfait, mais le Parti National tire la même conclusion que les Socialistes.
Néanmoins, cela n'a pas empêché la Présidente de choisir son nouveau gouvernement en affirmant qu'elle avait pris note de toutes les revendications des partis et qu'elle composera un gouvernement pour le peuple et non pas pour son parti. Voici donc les principaux nouveaux Secrétaires d'État :

  • Isabella de Rubio, en tant que Secrétaire d'État chargée de l'Économie et des Finances : c'est une ancienne du parti National-Libéral qui avait déjà été élue députée dans les années 90 et occupé des postes importants au Secrétariat d'État chargé de l'Économie au début des années 2000.
  • Le Secrétariat chargé des Affaires Intérieures, sera dirigé par Jeremías Sangelis, un conseiller municipal de Midas proche à la fois des Libéraux-Nationalistes et du PSDE. Il sera chargé de redorer l'image de ce Secrétariat d'État noircie par l'ancien Secrétaire accusé de corruption.
  • Le Secrétaire d'État chargé de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports ne sera autre que Daniel Japón, un Républicain qui occupait déjà ce poste dans le dernier gouvernement. Une nomination polémique au vu de la condamnation de son parti pour fraude électorale.
  • Le Secrétariat d'État chargé des Affaires Extérieures sera dirigé par Felipe Sáenz, un chercheur en géopolitique à l'université de Guadaires-Les Anges. Il soutenait une politique mondialiste et plutôt Internationaliste, il avait soutenu le PSDE aux dernières élections législatives.
  • Le Secrétariat d'État chargé du Travail sera lui sous la direction de Maite Tassis de Costa. Cette nomination ne manque pas de faire polémique au sein même du parti présidentiel, car la nouvelle Secrétaire provient du Parti National où elle y défend des idées libérales et conservatrices. Elle fait partie de la section la plus modérée du parti d'extrême-droite.
  • Le Secrétariat d'État pour la Justice est lui particulier puisqu'il doit être sous le contrôle d'un magistrat ou d'un avocat et que celui-ci ne doit pas appartenir à un parti. Laura Balaguer a donc décidé de nommer l'ancien juge à la Cour Supême, Juan Castro. Il est notamment connu pour avoir défendu la suppression de la peine de mort et est l'un des signataires du moratoire de 1987. Il était réputé, à l'époque, pour avoir été proche du Parti Socialiste.
  • Le Chef d'état-major est Enrique Agramonte Paris, un militaire et grand soutien du Parti National-Libéral.
  • Enfin, la secrétaire d'État chargée de la Culture et des Loisirs est Génesis Cotilla, une membre du PSDE.

Laura Balaguer a donc formé un gouvernement certes plus ouvert et multipartite que le précédent, mais les Secrétaires demeurent toujours assez proche du centre surtout en ce qui concerne les Secrétariats les plus importants. Plusieurs nouveaux membres du gouvernement font aussi polémiques particulièrement Daniel Japón, membre du Parti de la République que la gauche voulait voir démis de ses fonctions et Maite Tassis de Costa première Secrétaire appartenant au Parti National depuis 1955.

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Premier conseil des Secrétaires : le Gouvernement propose plusieurs nouvelles mesures importantes
10 sept. 2014À l'occasion du premier conseil des Secrétaires depuis la formation du nouveau gouvernement, les Secrétaires d'État fraichement nommés, ont eut pour tâche de débattre de plusieurs mesures phare que Laura Balaguer avait déjà annoncé auparavant et qui n'avaient encore jamais vu le jour. La pression était forte, en effet le temps presse avant la nouvelle élection présidentielle et les promesses de la cheffe d'État sont loin d'avoir toutes été mises en place.
Le communiqué publié à l'issue du Conseil annonce les changements dans différents domaines de la société.
En premier lieu, les professeurs devraient pouvoir profiter d'une hausse de la prime "Balader" de 10%, elle devrait passer de 540R à 594R par mois. Le secrétariat d'État chargé de l'Éducation a précisé qu'il ne s'agissait que d'une hausse temporaire qui précèdera une hausse des salaires dans la fonction publique. Dans le domaine de la santé, le gouvernement a indiqué qu'il financerait la construction de dix nouveaux hôpitaux publics, à Guadaires, Lluvia, Puerto-en-Calabros et dans d'autres villes moins importantes. La prise en charge des soins par l'État sera étendue à plus de maladies et couvrira désormais l'entièreté des soins pour les personnes atteinte de cancers, si ces derniers sont suivis dans le public. Cependant, les actes médicaux pratiqués dans les hôpitaux privés ne seront toujours pas pris en charges, une déception pour les Guadamos alors que presque 80% des hôpitaux du pays appartiennent à des groupes privés. Aussi, aucun plan de réhabilitation des locaux préexistants n'est prévu dans les CH publics.
Mais le domaine le plus présent dans le communiqué est l'armée. Enrique Agramonte Paris, le nouveau Chef d'état-major, semble vouloir apporter des changements importants dans la politique de défense du pays. L'Armée qui a depuis plusieurs décennies été placée au second rôle par les gouvernements successifs est, aujourd'hui, faible et dépourvue de moyens. Mais cela risque de changer. Le gouvernement a annoncé une grande campagne de recrutement et compte faire monter le nombre de militaires de 11 000 à 50 000 professionnels et réservistes. De plus, l'État devrait construire deux nouveaux centres de formations à La Santora et Lluvia et trois grandes usines militaires qui devraient produire à terme de nouveaux avions et navires militaires. Enrique Agramonte Paris explique que : "les tensions internationales sont de plus en plus fortes et que Guadaires doit pouvoir assurer sa défense" pour lui, il n'est en aucun cas question de mesures militaristes. Cependant, cela ne plait pas à la gauche qui demande à ce que ces décisions puissent être débattues au Parlement. Mais l'annonce qui a provoqué le plus de remous est sans conteste la présentation de la Loi sur la Préparation de la Défense Militaire, cette dernière prévoit de rendre obligatoire le service militaire pour l'accès à certains postes dans le Secrétariat chargé des Affaires Intérieures et de l'Armée ainsi que pour les policiers et les pompiers.

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La manifestation contre l'ANLP à Guadaires-Ville


Le PNL s'allie au PN et au Parti de la République
10 oct. 2014[justify]C'est une information qui a provoqué un véritable coup de tonnerre dans la population Guadamos : le journal Domingo Guadaires a révélé que les conseillers du Parti National-Libéral aurait participé ces dernières semaines à plusieurs diners en compagnie de membres du Parti National et du très contesté Parti de la République. Les investigateurs expliquent que ces réunions tenues secrètes avaient pour objectif de former une alliance politique à l'assemblée civile autour du parti Présidentiel. Cela permettrait à ce dernier d'obtenir une majorité absolue, de quoi lui donner la possibilité de faire passer ses lois avant les élections présidentielles de 2015.

Bien que, dès la publication de l'article, le Parti National-Libéral s'est défendu de toute volonté d'alliance avec la droite et qu'un communiqué similaire ait été publié dans la foulée par le Parti de la République. C'est un conseiller du Parti National qui par inattention rallume la mèche en expliquant ce matin à la télévision que "le Parti National avait tout intérêt à se lier au parti présidentiel". Après avoir tenté en vain de calmer la situation, les groupes politiques ont finalement annoncé leur alliance ("l'Alliance Nation, Liberté, Prospérité") autour de midi.

Les réactions ne se sont pas fait attendre, plusieurs milliers de membres Nationaux-Libéraux ont quitté le parti jugeant l'alliance avec l'Extrême-droite comme totalement absurde, mais c'est à gauche que le "ras-le-bol" est le plus fort, le FDG qui dénonçait depuis longtemps le rapprochement de la Présidence avec le Parti de la République, pourtant coupable de fraude électorale, a déclaré que cette annonce était "la goutte de trop" et que l'assemblée devra impérativement être dissoute dans les plus brefs délais. Plusieurs rassemblements, très suivis, milliers de Guadamos se sont réunis pour manifester leur colère dans les rues des grandes villes. Le Parti Communiste a publié un préavis de grève générale "pour la démocratie", avant d'être rejoint par plusieurs syndicats et par le parti Socialiste. C'est notamment dans les services publics que le mouvement devrait être le plus suivi, certain sociologue parle même d'une "paralysie complète" de l'école pour les prochains jour. "Les Guadamos ont déjà prévenu plusieurs fois que Balaguer et son parti frôlait les limites de l'acceptable, mais en vain, aujourd'hui c'en est trop et les contestations continueront jusqu'à ce que les dirigeants le comprennent" nous explique le porte-parole de l'Union Populaire des Fonctionnaires Guadamos, le principal syndicat du pays dans le secteur public proche du parti Socialiste. En effet, si le rapprochement entre l'extrême-droite et le gouvernement inquiète énormément — d'autant plus avec l'accession récente au pouvoir du NPN en Youslévie — ce qui fait peur ce sont les potentielles atteintes de l'alliance contre les lois sociales, bien que les partis concernés revendiquent tous leur volonté de protéger socialiement la population dans leurs programmes.

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Guadaires intègre l'Union Économique Eurysienne
08 Dec. 2014A seulement quelques mois d'une élection présidentielle qui s'annonce déjà mouvementée, l'Union Économique Eurysienne vient d'accepter la demande d'adhésion de Guadaires. C'était l'un des projets phares de Laura Balaguer depuis son élection en 2010, malgré les nombreuses critiques que ce dernier a pu susciter, notamment en raison de l'absence de vote au Parlement, la présidente s'étant contentée de la légère majorité du "oui" dans le référendum organisé sur le sujet.
Mais maintenant que le pays est devenu membre de cette organisation, que va-t-il se passer. Il est vrai que les informations sur ce thème ne manque pas ces derniers mois, mais il est important de résumer les plus importantes.

frontière

L'un des changements le plus important se porte sur les frontières du pays. En effet, en adhérant à l'UEE, Guadaires s'est engagé à permettre la libre circulation "des individus, des biens et des capitaux" entre les États membres, cette mesure est certainement la plus importante de la Charte de l'organisation ; elle y figure même en tant qu'article premier.
Concrètement, selon le gouvernement, cela va mettre fin à la douane aux frontières pour tout ce qui transitera entre des pays membres de l'union et cela que ce soit par voie terrestre, navale ou aérienne. Selon la présidente, cela est bénéfique pour l'économie, car le cout des matières importées va être réduit, de même pour les biens exportés. Aussi, dès le 1ᵉʳ janvier 2015, tous les citoyens de pays membres pourront voyager à Guadaires simplement munis d'une carte d'identité et inversement pour les Guadamos. Une mesure très intéressante pour le tourisme.
Mais l'adhésion à l'union va aussi mener à une délégation de certains pouvoirs nationaux et à plus de partage entre les nations. Premièrement, l'UEE possède une monnaie, l'Eury, commune à tous les États membres. L'adoption de cette devise changerait beaucoup de chose pour les Guadamos, mais pourrait simplifier le commerce, l'économie et la coopération financière interétatique. Cependant, le gouvernement n'a encore rien déclaré officiellement à ce sujet, mais selon les dire de certains proches des secrétaires, une adoption complète de l'Eury est plutôt écartée et "le Regal aurait encore pas mal de temps devant lui". Aussi, l'organisation possède une armée sous le contrôle du Conseil de la Défense et des Armées Eurysien. Chaque État doit fournir des soldats et des équipements à cette dernière. Enrique Agramonte Paris qui procède, depuis son entrée au gouvernement, à une remise à niveau de la défense du pays et qui est un grand soutien des politiques de collaboration militaire comme en témoigne sa volonté de faire intégrer le pays à la future Ligue de Velcal, a déjà annoncé qu'il soutiendrait largement cette armée multinationale.
Mais l'intégration de Guadaires à l'UEE aura aussi deux conséquences bien plus palpables, premièrement les Guadamos seront amenés prochainement à élire 20 députés qui siègeront dans la Grande Assemblée des Citoyens Eurysiens (GACE), leprincipal organe décisionnaire de l'union. Deuxièmement, le système de partage dont nous avions tout juste parlé plus tôt permet un partage équitable des ressources entre nations, le gouvernement y voit par là l'un des meilleurs moyens de pallier la crise pétrolière que connait le pays depuis presque cinq ans déjà. De quoi faire respirer de nombreux Guadamos, et leur portefeuille...

Cependant, cette entrée de Guadaires dans l'union inquiète et ne fait pas l'unanimité du tout. En effet, si le gouvernement, le Parti de la République, le PSDE et la frange la plus libérale du Parti National voient cette adhésion d'un bon œil. Le parti Socialiste et le PCL s'inquiètent de voir le pays entrer dans une union fragile, ultralibérale et rongée par les tensions internes que de nombreux de membres ont déjà fui. Tout à droite, on s'insurge de voir le Parti National-Libéral abandonner une partie des compétences nationales à une union instable et on accuse l'UEE de simplifier l'arrivée de migrants et de marchandises illégales. Le parti National qui se montre très divisé peine cependant à tenir une ligne unie à ce sujet, d'autant plus avec l'alliance récente entre ce dernier et le gouvernement. À gauche, une manifestation est programmée pour dimanche en partance de la place de la Nation. Si le gouvernement, se montre très optimiste, chacun sait que faire adhérer tous les Guadamos à cette organisation sera certainement assez compliqué.

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Qui seront les différents candidats à la présidentielle de 2015 ?
24 Dec. 2014Le mandat de Laura Balaguer, élue en 2009, vient à sa fin et la nouvelle élection présidentielle prévues en 2015 approchent à grands pas. Depuis le début du mois, de nombreuses personnalités ont annoncé leur candidature à cette dernière et le Conseil constitutionnel en charge de la prise en compte de ces candidatures a dévoilé ce matin les prétendants ayant reçu suffisamment de signatures pour faire campagne. Nous allons donc voir qui pourrait être le ou la prochaine présidente, et survoler les positions et propositions phares de leurs programmes :

  • Ermondo Baqueros : L'ancien député National-Libéral⁣⁣ qui a su se faire connaitre grâce à ses prises de positions très franches et surtout particulièrement à droite, représente aujourd'hui le parti actuellement au pouvoir aux présidentielles. Il entend permettre à son groupe politique d'accéder au gouvernement pour la quatrième fois consécutive. Le candidat semble avoir tronqué ses positions radicales pour un programme bien plus modéré et en accord avec le mandat de la présidente sortante. Ces mesures phares sont le développement économique rapide du pays par la privatisation des entreprises et la libéralisation en promettant l'augmentation du niveau de vie par la théorie du ruissèlement. Néanmoins, son programme propose une politique de développement du service public et plus particulièrement des hôpitaux et des écoles par la simplification de l'accès aux diplômes d'enseignement et de médecine et par un projet de rénovation à grande échelle des bâtiments publics. Mais Baqueros, propose aussi l'amélioration de la défense nationale, politique qui paraît devenir une obsession à droite de l'échiquier, et la création d'un corps de police spécialisé dans la lutte contre la corruption et les trafics illégaux. Le parti parait tourner de plus en plus à droite comme le prouve sa récente alliance avec les Nationalistes.

  • Agustina Velázquez : Membre de longue date du parti Social-Démocrate et Écologiste, Agustina Velázquez se présente pour la troisième fois consécutive aux élections présidentielle. Elle entend mettre fin à la crise du service public par l'augmentation des salaires du personnel hospitalier et éducatif de 30% et par l'ouverture de nouvelles écoles publiques dans les quartiers défavorisés. Son programme apporte également un soutien important aux retraités qui devraient bénéficier d'une hausse de leurs revenus allant jusqu'à 20%. Mais le programme du PSDE se distingue surtout par son aspect environnemental, le parti propose la création de nouveaux parcs nationaux, la construction d'éoliennes en mer et d'un important parc solaire dans le désert de Manchera, un projet qui est pourtant sujet à de vives critiques. Enfin, pour pallier la crise du pétrole, le parti souhaite créer de nouveaux accords commerciaux avec des pays exportateurs, mais davantage réduire drastiquement l'usage des voitures thermiques, il affirme aussi vouloir profiter de la récente entrée à l'Union Économique Eurysienne pour pallier au manque.

  • Mauricia Cadaval : Cadaval qui se présente sous la bannière du parti Socialiste depuis maintenant 6 élections ne semble pas décidé à passer le flambeau. Du haut de ses 71 ans, il deviendrait le plus vieux président de l'histoire du pays. Mais ses talents d'orateur et de gouverneur lui valent une certaine reconnaissance de la part de la classe politique Guadamos. La mesure phare proposée par les Socialistes cette année est sans surprise le retrait du pays de l'UEE. Le candidat souhaite aussi procéder à la dissolution de l'assemblée dès son arrivée pour faire partir le Parti de la République. Le reste du programme reste le même que les années précédentes avec un important plan social qui comprend entre autres la mise en place d'un quota de 25% de logements sociaux dans chaques communes, la nationalisation de ces mêmes logements, des hôpitaux et des écoles située dans les quartiers les plus défavorisés, la revalorisation du salaire minimal et la simplification de l'accès aux études de médecines et de l'enseignement. Le programme comprend aussi de nombreuses mesures pour les droits des minorités inspirées de celles des communistes.

  • Débora Figueroa : C'est la candidate qui a été tirée au sort par le Parti Communiste et Libertaire pour représenter le groupe aux éléctions présidentielles. Le programme du PCL se distingue cette année par la mise en place de "mesures antifascistes" qui visent clairement le parti National. Premièrement, toutes les personnes condamnées pour "incitation à la haine" se verrait interdite de participer aux élections. Dans un deuxième temps, le PCL souhaite voir la création d'un "Institut Audiovisuel Indépendant" dirigeant les chaines d'informations qui seraient nationalisées afin de préserver la neutralité de l'information transmise. Le parti souhaite aussi la suppression de l'impôt sur le revenu pour les ménages les plus modestes et la mise en place d'un impôt sur la fortune et la possession pour les ménages les plus aisées et les grands patrons. Le parti prévoit aussi la nationalisation de tous les établissement éducatif et de santé, la mise en place de la laïcité, du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels, la reconnaissance officielle de la transidentité et l'augmentation du salaire minimal. Cela n'est qu'une toute petite partie des mesures proposées par la PCL qui, par son caractère quasiment révolutionnaire, souhaite une refonte totale de tout le système, comme la mise en place d'une démocratie directe et horizontale et la fin du système capitaliste.

  • Iván Leoz : L'Union Libérale⁣ qui avait presque disparu depuis 2004, semble vouloir revenir en force et se placer comme une alternative aux Républicains qui sont désormais bannis des élections Guadamos. Pour cela, Ivan Leoz, un ancien du Parti de la République, a été choisi pour être candidat sous le drapeau du parti. De plus, une grande partie du programme a été emprunté aux Républicains, comme pour l'augmentation du budget de la sécurité et de la défense ou la mise en place d'une politique agricole permettant plus d'autonomie dans l'alimentaire en optimisant la productivité. Mais le parti conserve plusieurs propositions de longues dates comme la suppression du statut de "professionnel de santé" pour les médecins libéraux au profit d'un simple statut d'autoentrepreneur, le droit au port d'armes pour les polices locales ou encore la suppression des taxes patronales sur les heures supplémentaires pour encourager l'embauche et améliorer la production.

  • Diana Tejedor : Elle n'est plus a présenté, c'est une figure majeure du parti National qui sera une nouvelle fois candidate à la présidence pour 2015. Le parti conserve un programme similaire à ce que l'on connaissait déjà, et qui avait déjà réussi à convaincre aux dernières élections. Le parti subi néanmoins de fortes tensions internes en raison de l'alliance avec les nationaux-libéraux, ce qui l'a obligé à supprimer certaines mesures importantes comme le retrait de Guadaires de l'Union Eurysienne. Néanmoins, le parti National souhaite instaurer un "Bureau de l'immigration" qui régirait les flux migratoires au niveau de l'UEE. Les Nationalistes adoptent aussi une politique nataliste, avec une proposition de prime à hauteur de 6 000R pour les couples de moins de 30 ans qui ferraient un enfant et la restriction de l'accès à l'IVG. Ils affirment aussi vouloir préserver l'identité nationale en interdisant la double nationalité, en retirant le français des langues reconnues et en reconnaissant le christianisme comme religion d'État. Enfin, le parti s'intéresse à la crise du pétrole et soutient la création d'une Régie Nationale du Pétrole qui s'implanterait dans les pays producteurs pour rendre le pays indépendant sur ce secteur.

Il est important de rappeler que toutes les informations citées dans cet article ne sont pas exhaustives et qu'il est important de se renseigner sur les programmes complets de chaque parti. De plus, les partis de gauche semblent souvent exprimer leur volonté de s'allier dans cette campagne t de ne présenter qu'un seul candidat sous le nom du Front Démocratique de Gauche. à l'inverse, le parti National-Libéral parait plus divisé que jamais depuis l'alliance avec l'extrême-droite, ce qui pourrait résulter en une scission de même pour le parti National.


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Le Chef d'État-Major inaugure deux nouveaux Bâtiments militaires à Lluvia
27 Dec. 2014Quelque mois seulement après sa promesse d'améliorer la défense Guadamos, Enrique Agramonte Paris s'est rendu sur la Base Navale de Lluvia pour inaugurer les deux premières frégates de l'Armée Nationale ainsi que pour poser la première pierre de la future usine navale militaire qui doit être terminée d'ici à 2016. C'est avec une grande fierté que le chef de l'Armée a fait le discours de présentation des deux nouveaux navires qui marque un tournant pour l'Armée Guadamos négligée depuis plus d'un demi-siècle.
La base a été ouverte toute la journée au public, Agramonte souhaitait que la population puisse voir ce nouveau matériel militaire, avec cela de nombreuses activités ont été mises en place pour éduquer les citoyens à l'importance de la défense. Cependant, le PCL et le Parti Socialiste ont publié un communiqué radical dans lequel ils dénoncent un tournant "militariste digne des plus grandes dictatures" et ont appelé à la démission du Chef d'état-major.
Ce dernier a néanmoins annoncé que cette première étape était loin d'être la dernière et que ce programme de revitalisation de l'armée était une nécessité pour être capable de se défendre "contre certains pays de plus en plus impérialistes". Enfin, il a profité de cet évènement pour annoncer la soumission au vote de la loi sur la Préparation de la Défense Militaire finale qui devrait rendre le service militaire obligatoire pour l'accès à certains postes dans le Secrétariat chargé des Affaires Intérieures et de l'Armée ainsi que pour les policiers et les pompiers.


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La gauche annonce son union pour la présidentielle
12 Fev. 2015Quelques semaines seulement avant les élections, le Parti Communiste Libertaire, les Socialistes et le PSDE ont annoncé qu'ils se réuniraient sous la bannière du Front Démocratique de Gauche pour ces élections présidentielles. L'enjeu est important, en effet, les tensions politiques sont à leur comble, en témoigne les précédentes élections législatives, qui avait abouti sur un Parlement fracturé et trop divisé pour assurer efficacement son rôle. De plus, la chute de la réputation des Nationaux-Libéraux, notamment depuis leur alliance avec l'extrême-droite, semble avoir largement profité au parti National. Ce dernier, lui, parait, contre toute attente, mener une campagne plus réussie que jamais, en insistant sur la question sociale.
Le Front permettrait aux partis de se donner une chance de remporter ces élections et d'enfin pouvoir rendre légitime son alliance à l'Assemblée. Mais pour cela, il faut être certain que les électeurs suivent et à quelques semaines de l'élection, les militants vont devoir mettre les bouchées doubles pour récolter le plus de voix, surtout auprès d'un public qui est de plus en plus tenté par l'extrême opposé. Mais sur cela, la gauche est confiante, elle a choisi d'être représentée par Mauricia Cadaval, le candidat socialiste. Il incarne la moyenne de toutes les idéologies du front démocratique et est de loin le plus populaire auprès du public Guadamos.
Le programme du FDG propose autant d'idées d'aspiration communistes, socialistes que social-démocrates. Le PSDE conserve presque intégralement ses propositions sur l'environnement, mais cède une bonne partie de son programme social au profit de celui des socialistes et des communistes. Par ailleurs, si le PCL ne conserve pas son aspect révolutionnaire, la FDG promet une refonte démocratique du système et la fin de l'ultralibéralisme.

De l'autre côté de l'échiquier, le parti National, comme dit précédemment, semble être en pleine forme, sa campagne populiste assez agressive semble fonctionner auprès des populations les plus précaires. Le parti parait même faire oublier ses idéologies libérales, qui lui valaient jusqu'alors de n'être soutenu que par une population aisée. Cependant, si les apparences sont "belles", à l'intérieur du parti, les tensions sont au plus haut. Une bonne part des adhérents n'a pas accepté l'alliance avec le parti National-Libéral et menace de se réunir dans une scission du parti, une première pour les Nationaux. Néanmoins, un accord interne a été trouvé pour mettre une pause à cette guerre le temps de l'élection, mais le problème demeure loin d'être résolu. Ces tensions ne sont pas sans conséquences, en effet, de nombreux électeurs se sont détournés du parti National au profit de l'Union Libérale, l'autre parti d'extrême-droite qui semble lui aussi gagner rapidement du terrain, notamment avec l'arrivée de l'électorat aisé des Nationaux.

Si les résultats de ces élections restent incertains, tous les politologues s'accordent sur le fait que ces dernières font profondément bouleverser la politique de Guadaires et ceux pour de longues années.

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