19/11/2017
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[INSTITUTION] Assemblée permanente du Conseil des États - Page 2

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Francis Toyen, porte-parole de la République de l'Avène Libre auprès du Conseil des Etats de la Confédération de Kresetchnie
Francis Toyen
Porte-parole de la République de l'Avène Libre auprès du Conseil des Etats de la Confédération de Kresetchnie



Tout d'abord chers confrères, merci pour vos interventions fort utiles en ces temps critiques pour l'Histoire de notre confédération. Il est évident que l'autonomisation des forces armées a pu apporter une réponse rapide à la crise que nous avons traversée en 1994, mais cette décision finira par nous coûter cher en crédibilité, autant à l'international que sur le terrain : manque d'interopérabilité, matériel différent complexifiant le ravitaillement, voire même manque de moyens pour les états plus modestes de la Kresetchnie dont l'Avène fait partie. Le gouvernement avourgeois que je représente est donc en tous points d'accord sur la nécessité d'améliorer l'interopérabilité de nos forces et de tendre pour les années à venir à une standardisation salvatrice de ces dernières, qui aura le double avantage de l'efficacité sur le terrain et la stimulation de la croissance économique avec les opportunités qu'elle créera.
En ce sens, nous approuvons la proposition de la création d'un conseil militaire, mais aussi les perspectives possibles telle que la standardisation et les exercices conjoints qu'il pourrait rendre possible. Quant à l'aéroport en Bergrun, il me paraît utile compte tenu de la géographie de notre pays.

Je profiterai par ailleurs de cette réunion pour réaffirmer l'intérêt de la République pour les exercices conjoints et le partage de connaissances, mais aussi pour la tenue de séances régulières en cette Assemblée afin de prévoir des mesures garantissant l'autonomie stratégique de la confédération en termes d'énergie, de nourriture, de matières premières mais aussi d'eau et de télécommunications, de rendre compte de la mise en place des projets qui seraient portés suite à ces réunions, et de mesurer leur progrès et leur efficacité. Je parle par exemple de la préparation de scenarii de crise logistique, de panne ou d'attaque d'usines ou de réseaux à l'échelle confédérale, en un mot tout sujet qui gagne à être préparé à l'avance en cas d'une menace militaire ou d'une tentative de déstabilisation de la Kresetchnie ou d'un de ses membres. Pour animer un tel procédé d'amélioration continue, une première séance pourrait définir les axes de travail avec les objectifs concrets à atteindre.

Alicia Heldmann, Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie
Alicia Heldmann
Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie


Mes très estimés collègues, représentants des États membres de notre bien-aimée confédération,

Vous n'êtes certainement pas sans avoir eu vent de la vague d'effroi qui a traversé le monde après l'extermination de la population d'Estham, la capitale de l'Empire du Nord, par Carnavale et ses missiles balistiques à charge chimique. Je ne pense pas prendre de grands risques en supposant que, nous tous ici, nous nous accorderons sur le fait qu'une tragédie d'une telle ampleur ne doit jamais se reproduire où que ce soit sur cette planète. C'est un sentiment qui semble partagé entre la majorité des nations du monde, et c'est la raison pour laquelle nous avons vu fleurir plusieurs propositions de traité international visant à réguler, si ce n'est interdire, la prolifération des armes de destruction massive. Le gouvernement confédéral est très favorable à faire adhérer la Kresetchnie à un tel accord. Si cette ambition est partagée par ce conseil, il nous reste à déterminer à quel traité la confédération manifestera sa participation.

Il ne vous aura probablement pas échappé non plus que deux grands traités concurrents se disputent la popularité auprès des différents signataires potentiels : le Traité International de Non Prolifération des Armes de Destruction Massives, initié par Caratrad et l'Organisation des Nations Démocratiques d'un côté, et de l'autre le Pacte Fondamental pour la Maîtrise des Armes de Contamination de Masse, proposé par le Grand Kah. Les clauses du pacte de non prolifération kahtanais ont l'avantage de ne pas être gravées dans le marbre, dans la mesure où le gouvernement du Grand Kah a déjà annoncé la tenue d'une conférence visant à établir sa forme finale entre les différents États membres ayant annoncé leur intention de le ratifier. Le traité publié par Caratrad est plus flou sur la question, dans la mesure où sa procédure d'amendement s'appuie sur une liste d'États dépositaires dont nous ignorons encore la nature, et dont le mode de désignation n'a, à ma connaissance, pas été précisé. La proposition kahtanaise semble davantage transparente, puisqu'elle prévoit justement la mise en place d'un Conseil de Supervision et de Transparence qui succédera au statut de garant du Grand Kah. Par ailleurs, le PFM-ACM a également l'avantage de prendre effet immédiatement, là où le TNP-ADM prévoit que les États possesseurs d'armes de destruction massive ne seront considérés comme tels qu'à partir de décembre de cette année, ce qui laisse encore une année aux signataires qui le souhaitent pour constituer un stock d'armes de ce type avant la pleine application du traité. Ce délai étrange pose question quant aux intentions de l'OND derrière cette affaire, d'autant que plusieurs de ses États membres semblent avoir acté la nécessité de se doter d'un arsenal de dissuasion suite au désastre survenu à Estham.

En vertu des éléments que je viens de vous citer, qui ne relèvent autrement que du point de vue du gouvernement confédéral sur ce dossier, le choix peut sembler plutôt simple. Et pourtant, il ne l'est pas autant qu'il y paraît, dans la mesure où nous ne pouvons négliger le fait que la Kresetchnie est liée à l'OND par le pacte de défense signé entre le gouvernement confédéral et le Royaume de Teyla, lequel garantit la défense de notre pays face à tout agresseur par l'Organisation des Nations Démocratiques tant que les garnisons teylaises resteront stationnées dans les sites hotsaliens de Beletov et Borodimir. Nous rallier à la position kahtanaise en boycottant le TNP-ADM représente un risque de braquer nos alliés, d'autant que le Grand Kah n'est pas forcément le pays le plus aligné sur nos intérêts, de par le contrôle que l'Inquisition continue d'exercer sur la Confédération Mährenienne, pays par ailleurs armé directement par Axis Mundi, qui n'a pas caché ses intentions d'intervenir militairement sur notre territoire dans un passé récent, motivé notamment par une hostilité idéologique à l'égard de nos gouvernements.

Ce choix n'est pas facile, et c'est une décision que le gouvernement confédéral se refusera à prendre sans avoir entendu préalablement les considérations émises par vos différents gouvernements. Ainsi dont, vous me voyez à l'écoute de vos positions respectives, et des suggestions que vous aurez à présenter quant à l'attitude à adopter sur ce dossier.
C'est le ministre de la Défense begrosish, Laurenz Bergler, qui se présenta. Homme trapu au visage extrêmement dur, il prit parole d'une voix forte, vibrante même comme une basse :

"Une observation rapide de ces deux traités semble assez rapidement mettre en évidence une orientation géopolitique. Soyons honnêtes, nous ne choisirons pas l'un ou l'autre pour des raisons pratiques, mais essentiellement politiques et diplomatiques. L'OND, en laissant un délai et en ne tenant aucun propos public vis-à-vis du cas Faravan, parait très clairement aller dans le sens de laisser au moins une partie de ses membres être dotés, comme le dit la proposition caratradaise, avant de bloquer l'acquisition d'armes chimiques. Quant aux Grand-Kah, il se positionne officiellement en concurrent de ce traité, dénonçant publiquement plusieurs points pour les résoudre dans sa proposition. Bergrun saurait déjà recommander une chose : signer les deux traités, mais nous laisser un délai de ratification. Un bon mois devrait au moins laisser le temps d'analyser la situation et laisser se conclure la rencontre organisée par le Grand Kah pour formaliser son traité.
Au-delà de cela, il convient de définir quelle ligne géopolitique nous souhaitons suivre.
Ratifier les deux traités n'a par ailleurs pas l'air contradictoire, mais signifierait que l'on redouble d'engagements, ce qui ne serait pas nécessairement dans notre intérêt. Dans la pratique, aucun de ces deux traitées ne changera grand-chose pour la Krésetchnie : aucun de nous n'avait à ma connaissance l'intention de constituer un stock d'armes répréhensibles selon ces traités. Il s'agit uniquement d'un jeu d'alliance. Et il convient là de dire clairement : nous avons d'un côté l'OND, l'alliance qu'intègre Teyla et contre laquelle s'est positionnée Velsna, fervente gardienne de l'occupant raskenois qui annonce déjà soutenir son référendum quel qu'en soient les procédés douteux mis en place. Et de l'autre côté, nous avons... le Grand Kah, soutien le la Mahrénie qui veut nous massacrer tout en n'étant pas particulièrement favorable à la Krésetchnie.
Si on doit choisir selon un alignement géopolitique, et que les deux choix qui s'offrent à nous sont le soutien de ceux qui veulent nous exterminer, et les opposants désignés de ceux qui soutiennent ceux qui veulent nos exterminer, hé bien Bergrun pencherait en faveur du second, à savoir le traité proposé par Tey... l'ON... Caratrad."
4084
15/06/2017


Elona Maajsk, Gouverneur de l'Autorité Provisoire de Réintégration Territoriale
Elona Maajsk
Gouverneur de l'Autorité Provisoire de Réintégration Territoriale
Directeur du bureau des opérations extérieures du Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline


Mes chers amis,

Je me présente devant vous aujourd'hui en tant que gouverneur de l'Autorité Provisoire de Réintégration Territoriale afin de discuter de l'avenir des territoires que j'ai l'honneur d'administrer dans le cadre du mandat qui m'a été si aimablement délivré suite au départ tant attendu des troupes d'occupation de l'Empire Raskenois. Vous n'êtes pas sans savoir que les terres jadis occupées par nos odieux voisins occidentaux constituent un patchwork ethno-culturel qui ne saurait continuer de constituer un ensemble politique uni, en dépit des pathétiques ambitions annexionnistes de leurs envahisseurs. À ce titre, il convient de discuter des modalités du redécoupage de ces territoires, et de leur réintégration aux différents États membres de la glorieuse confédération dont j'ai l'insigne honneur d'avoir été fait citoyen il y peu. Si je suis certes gouverneur de l'A.P.R.T. au nom du gouvernement confédéral et de chacune des illustres nations que chacun d'entre vous représente, j'apparais aussi devant vous en tant que fonctionnaire affecté au Ministère de la Réintégration des Territoires Occupés de la République d'Hotsaline, et c'est à ce titre que je m'apprête à vous présenter la proposition de redécoupage formulée par le gouvernement de ma nation d'accueil.

Cette proposition est relativement simple, s'agissant purement et simplement de rétablir stricto sensu les frontières internes de la confédération telles qu'elles existaient avant l'invasion raskenoise de 1994. Une manière d'effacer pour de bon cette anomalie de l'Histoire qui n'aurait jamais dû voir le jour, mais également d'évacuer toute éventuelle tension qui pourrait survenir dans le cadre du processus de réintégration. À ce titre, l'Hotsaline et la République de l'Avène Libre récupèreraient leurs territoires nationaux occupés jusqu'alors par les troupes raskenoises, tandis que la République de Gradenbourg serait pleinement rétablie dans ses frontières d'origine, et administrée par le gouvernement en exil dont les représentants nous font l'honneur de siéger avec nous autour de cette table. Au-delà de la répartition des terres occupées par l'étranger, ce plan inclurait également la réattribution des territoires gradenbourgeois occupés depuis 1995 par nos propres forces, et là je parle plus particulièrement des zones dont la sécurité face à l'envahisseur raskenois a été assurée depuis lors par les troupes avourgeoises d'un côté, et bergrorishs de l'autre. Il me semblerait juste, et conforme au sens de l'Histoire, que ces territoires réintègrent rapidement le giron de la République de Gradenbourg, débarrassée de ses traitres et autres collaborateurs qui ont copulé sciemment avec les forces ennemies au cours de ces dernières décennies.

Puisque j'en viens justement à aborder ce sujet, il est de notoriété publique que les troupes hotsaliennes qui ont procédé à la libération des terres occupées se sont empressées de mettre aux arrêts les grandes pontes du régime d'occupation fantoche mis en place par Eberstadt dans l'ouest de notre pays. Je pense qu'il conviendrait de décider collectivement de leur sort. Le droit est assez flou dans ce cas précis, car chaque État membre de notre confédération possède son droit pénal propre, mais qui ne s'applique qu'au sein de ses propres frontières nationales. Là, nous parlons de personnes qui se sont rendues coupables de haute trahison, mais sur des terres échappant au contrôle de notre confédération, dans un État non reconnu par nos gouvernements, remplaçant un autre État membre temporairement dissous de facto. Plutôt qu'un problème, c'est une aubaine, car cela nous laisse carte blanche quant à la manière dont nous choisirons de traiter leur cas. Pour sa part, la République d'Hotsaline continuera de traquer les collaborateurs qui pullulent au sein de sa société civile, une fois ses territoires réintégrés et sa souveraineté rétablie, et les traitera en vertu de son propre droit national. Mais pour ce qui est des hauts fonctionnaires et magistrats de l'ex-Administration Militaire de Gradenbourg, arrêtés sur le territoire d'une autorité provisoire au sein de laquelle aucune règle stricte ne s'applique, la décision nous revient à tous. Pour sa part, la partie hotsalienne serait favorable à faire un exemple de ces traitres, en les condamnant à des peines lourdes à l'issue d'un grand procès présidé par des juges confédéraux. Je suis prêt à écouter vos suggestions.
Luka Wehausen
Luka Wehausen, moine chargé de représenter Bergrun

Mon fils,

C'est une joie de pouvoir entamer cette réunion avec vous en ce jour. Nous sommes particulièrement heureux de vous voir assumer avec autant de doigté ces fonctions suite à vos exploits lors des dernières conspirations de nos belliqueux voisins.

Concernant la réintégration, il est tout à fait normal de vouloir repartir sur les bases d'origine pour des raisons culturelles et, oserais-je dire, naturelles. Il faut toutefois prendre en compte les évolutions administratives et "mécaniques" qui se sont faites avec cette rupture et, si je n'ai aucun doute sur la capacité à redonner leurs formes générales, il y a certains détails sur lesquels il faut se pencher. Je pense notamment au village de Birslash. Les habitants vivent depuis plusieurs années sous l'administration bergrosish, incluant l'ensemble des services publics. Ce fut une transition délicate suite à l'invasion, transition qu'il serait suggéré d'inverser pour une réintégration. Or, les référendums auxquels ont été soumis les territoires occupés du Gradenbourg s'appliquaient à l'occupation raskenoises. Les Birslashen ne se sont quant à eux pas prononcé sur une réintégration du Gradenbourg ni sur un départ de Bergrun. La meilleure solution selon moi serait d'organiser auprès d'eux un référendum pour laisser à la population décider, un référendum bien organisé en définissant clairement auprès d'un mouvement locale favorable à la réintégration les modalités : qui peut voter, jusqu'à quand et pour quels choix. L'objectif n'est évidemment pas de bloquer les procédures, mais de respecter la volonté de Birslashen qui ont déjà été bien malmené par ces dernières années.

Concernant les criminels coupables de haute trahison en Gradenbourg, en effet, ils sont sous la juridiction de la Confédération tant que ne sera pas rétabli un gouvernement définitif. Il convient donc de notre côté de convenir des méthodes de jugement. Je tiens à ajouter que si les états seront libres de traiter localement ces procédures juridiques sur leur sol une fois achevé la réintégration, tant l'Hotsaline que l'Avène devront concéder à ce que la Confédération prenne en charge lesdites procédures sur leurs territoires occupés tant que ne sera pas faite ladite réintégration, dans un souci d'harmonisation et rationalisation des procédures.
Ladite procédure proposée est quant à elle intéressante en démontrant non seulement une cohésion confédérale qui juge d'une seule voix les coupables mais aussi en démontrant l'attention que nous portons à l'affaire. Les krésétchniens qui ont étroitement collaboré avec les ratskenois doivent en payer le prix fort pour ancrer dans les mémoires l'ignominie de ce crime.
Benedikt Schöner
Benedikt Schöner
Président du Gradenbourg libre


Monsieur Maajsk, s’il vous plaît, arrêtez d’encenser notre glorieuse confédération comme vous le dites, quand votre nomination en tant que gouverneur de l’A.P.R.T n’est point le fruit d’une décision confédérale, enfin bref passons. Concernant votre proposition, cela n’est pour moi pas une question, les frontières pré-1994 doivent être rétablies et, comme vous le soulignez, rétablies dans les deux sens : les territoires avourgeois, bergrosish et hotsaliens seraient restitués, de même que les territoires gradenbourgeois que la confédération a su conserver lors de la guerre de 1994. Monsieur Wehausen, vous mentionnez à raison que les Gradenbourgeois sous votre administration n’ont pas été consultés lors du référendum de l’AMG s’étant tenu il y a peu. Cependant, vous dites également que les administrations locales ont fusionné avec celles bergrosish et que cela serait compliqué à inverser, mais dois-je vous rappeler que c’était également le cas des administrations de l’AMG avec Rasken ? Si l’on suit votre logique, l’AMG aurait dû rester dans le giron Raskenois et nous ne tiendrions pas cette réunion, nous serions d’ailleurs probablement dans des abris pour nous protéger des bombes car la confédération aurait lancé sa guerre de réclamation nationale. Comme je l’ai dit, les frontières doivent revenir à ce qu’elles étaient avant 1994. D’ailleurs, tant que je suis sur le sujet des territoires occupés, monsieur Wehausen, j’aurais une question pour vous, mais elle s’adresse en réalité à l’ensemble de la confédération : pourquoi les territoires Gradenbourgeois que la confédération a su conserver se virent annexés par les états membres limitrophes et non administrés par le gouvernement en exil du Gradenbourg fondé en 1996 ?

La question des traîtres maintenant, je rejoins partiellement monsieur Maajsk sur la question : les hautes têtes de l’AMG ne sauraient rester impunies, cependant, cela devra se faire par nationalité. Je refuse catégoriquement qu’un Gradenbourgeois soit jugé par une justice qui n’est pas celle du Gradenbourg, de même que je refuse que la justice du Gradenbourg juge les hotsaliens ayant participé au fonctionnement de l’AMG. Je comprends votre volonté, monsieur Wehausen, et elle est louable, mais il ne faut pas oublier un point important : la Kresetchnie n’est pas un état, elle est un regroupement d’états travaillant de concert. Un Altarien n’est pas un Avourgeois, un Gradenbourgeois n’est pas un Hotsalien. La Kresetchnie est un regroupement de petits états qui se sont assemblés pour mieux faire peser leur voix à l’international, mais ça n’en fait pas pour autant un bloc homogène. Peut-être interpréterez-vous mes dires négativement, mais pour moi, l’inhomogénéité de notre confédération fait partie de sa beauté : l’alcool bergrosish, les Rodnovériennes d’Hotsaline, les mines de charbon du Gradenbourg, la monarchie restaurée d’Altarie et enfin les lacs avourgeois (la corruption aussi, ça marche).
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