17/08/2013
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[INSTITUTION] Assemblée permanente du Conseil des États

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CONSEIL DES ÉTATS



Le Conseil des États est une institution qui rassemble les représentants des États membres de la Confédération. Au cours de leur assemblée permanente, ils débattent des sujets qui concernent la Kresetchnie et communiquent leur position à la représentation du gouvernement, qui se chargera par la suite d'orienter la politique confédérale en conséquence. Le Conseil a également le pouvoir de destituer et nommer le Président de la Confédération, mais cette décision doit être prise à l'unanimité par ses membres.

Siègent au Conseil des États les représentants :
  • du gouvernement de la Confédération de Kresetchnie
  • du gouvernement de la République d'Hotsaline
  • du gouvernement en exil de la République de Gradenbourg (hébergé en Hotsaline)
  • du gouvernement de la République de l'Avène Libre
  • du gouvernement de la République de Kaulthie des Altars
  • du gouvernement de la République de Karbovotskie

Evgueni Kulyk, Ministre des Armées de la République d'Hotsaline
Evgueni Kulyk
Ministre des Armées de la République d'Hotsaline


Mes très estimés collègues,

J'ai pris la liberté de convoquer l'assemblée permanente de ce conseil, car je pense nécessaire de soumettre au débat d'importants sujets relatifs à la sécurité de notre Confédération, et des États qui la composent. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que l'Empire Raskenois poursuit, depuis quelques années, une politique de remilitarisation massive, et que ses forces armées se trouveront très prochainement en mesure d'aligner plus de dix fois les effectifs dont disposent tous les membres de la Confédération réunis. Je n'aurai pas besoin de vous faire tout un exposé concernant l'importance de la menace que représente une telle perspective pour la sécurité de la Kresetchnie. L'invasion de 1994 n'a - je l'espère - pas encore quitté les mémoires, et tout porte à craindre une réitération de ces évènements si nous n'agissions pas rapidement. Le gouvernement hotsalien a récemment engagé des moyens considérables dans l'expansion de ses capacités de formation, afin de rendre l'armée kresetchnienne plus compétitive, au moins sur le plan quantitatif. Mais les fruits de ces efforts prendront du temps à mûrir, et d'ici là, notre pays reste particulièrement vulnérable à une nouvelle attaque.

Dans de telles conditions, il paraît évident que la Kresetchnie ne pourra survivre sans une aide extérieure, au moins provisoirement. En conséquence, nous avons pris la liberté d'engager des discussions avec plusieurs puissances d'Eurysie et d'ailleurs, afin d'étudier l'éventualité de l'installation d'une base militaire étrangère sur le territoire hotsalien. Nous avons reçu plusieurs propositions plus ou moins sérieuses de la part de partenaires désireux de disposer un pied-à-terre en Kresetchnie, en échange de quoi ils assureraient la défense de notre territoire contre un potentiel agresseur. La décision de conclure un accord militaire si important avec un pays tiers revêt une importance majeure, tant les implications diplomatiques et géostratégiques peuvent être déterminantes pour l'avenir de la position kresetchnienne sur la scène internationale et continentale. Et par ailleurs, la décision finale incombera bien évidemment au gouvernement confédéral qui, en vertu de notre constitution, est le seul compétent concernant les relations extérieures de la Confédération. Si vous le permettez, je vais à présent vous présenter les différentes propositions récoltées par nos services, afin que vous puissiez exprimer votre position en connaissance de cause. J'espère que nous pourrons rapidement parvenir à un consensus, alors que le bruit des bottes raskenoises à nos frontières se fait de plus en plus assourdissant.

  • La Confédération de Kölisburg est le premier pays à avoir suggéré l'ouverture d'une base militaire sur notre territoire. Au cours d'une entrevue que j'ai pu avoir avec lui, le Chef de la Diplomatie kölisienne, Adam Heidenborg, a proposé la constitution d'une force permanente de deux mille hommes, équipés d'artillerie et des infrastructures nécessaires au déploiement d'armes balistiques à courte portée. Il a en revanche précisé qu'aucune force aérienne ne serait déployée, ce qui est plutôt décevant au vu de la supériorité dont disposent nos ennemis en ce domaine. Les intentions de Kölisburg dans la région sont, par ailleurs, extrêmement floues. Leur intérêt porté pour notre pays pose question, alors que leur confédération vient de conclure des accords de partenariat importants avec l'Empire Raskenois, avec qui ils partagent par ailleurs une adhésion commune à l'Union Économique Eurysienne. Pour être très honnête avec vous, mes chers collègues, je vous présente cette option avant tout par souci de transparence, car le gouvernement hotsalien préfèrerait ne pas accueillir de forces kölisiennes sur son sol, tant les rapports qu'entretient ce pays avec notre ennemi sont troubles.

  • Une autre proposition, bien plus sérieuse et intéressante, a été déposée au secrétariat de notre gouvernement par l'Union des Communes du Grand Kah. N'ayant pas encore pris le temps de rencontrer la représentante kahtanaise pour discuter des modalités pratiques, je ne peux vous exposer avec précision les dimensions que prendraient les installations militaires du Grand Kah si nous acceptions son offre. Toutefois, connaissant la situation militaire du pays, il est certain que la Kresetchnie serait défendue par un matériel de dernière génération. La proposition kahtanaise a également l'avantage de compléter la coopération militaire par un partenariat économique poussé, ayant vocation à développer et moderniser le réseau industriel et infrastructurel de la Kresetchnie, pour l'intégrer à un réseau plus vaste englobant également la Confédération Mährenienne.

  • La dernière offre que j'aurai à vous soumettre à été présentée par le Royaume de Teyla. Cette démocratie, qui figure parmi les premières puissances de notre continent, a vivement condamné l'occupation de notre territoire par l'Empire Raskenois, et proposé un important renfort militaire pour assurer la sécurité de la Kresetchnie. En terme d'infrastructures, le gouvernement teylais souhaiterait ouvrir deux bases militaires, afin de permettre à la fois le déploiement de force aériennes, à hauteur d'une dizaine d'appareils, et de deux bataillons d'infanterie motorisée, soit environs trois milliers d'hommes. Si une telle démonstration de force suffirait certainement déjà en soi à dissuader une nouvelle attaque raskenoise, il convient par ailleurs de considérer que le Royaume de Teyla est un membre important de l'Organisation des Nations Démocratiques. Au cours d'une entrevue officielle organisée à Troïtsiv avec notre Président Leonid Kravchuk, le Premier Ministre Angel Rojas a bien spécifié qu'en cas d'attaque contre les forces teylaises engagées en Hotsaline, ce sont tous les membres de l'OND qui seraient tenus de répliquer, en engageant leurs forces contre Rasken. À l'instar de la proposition kahtanaise, l'offre teylaise présente également un volet économique, visant à aider au développement de notre industrie et de nos infrastructures.

Si ces deux dernières propositions sont toutes deux intéressantes, je ne vous dissimulerai pas ma préférence pour l'option teylaise. En terme strictement militaire, un soutien de l'ensemble de l'OND serait sans doute plus profitable, dans la mesure où les membres eurysiens de cette organisation seraient, géographiquement, en position de frapper Rasken si celui-ci s'en prenait aux forces teylaises stationnées sur notre sol. Là où, en revanche, l'éloignement physique de la métropole kahtanaise pourrait poser davantage de problèmes d'approvisionnement en renforts.

Sur ce, ma présentation étant terminé, je suis impatient de récolter vos avis et suggestions. Mais tâchons toutefois d'être concis, car pendant que nous parlementons, l'armée raskenoise est sans doute déjà en train de préparer sa prochaine incursion sur notre territoire. S'il est important que nous puissions prendre en compte la position de chacun, ne laissons pas non plus un excès de délibérations causer la perte de notre Confédération, dont la préservation a nécessité tant de sacrifices par le passé.
Alicia Heldmann, Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie
Alicia Heldmann
Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie


Si je puis me permettre d'intervenir brièvement au nom du gouvernement confédéral, avant que les représentants des autres États membres prennent la parole,

La position qu'observe Rasken, que ce soit par la continuation de l'occupation illégale des territoires avourgeois et hotsalien, la dépossession du peuple gradebourgeois — mon peuple — de sa souveraineté démocratique via la substitution de la République par une administration militaire fantoche, ou encore plus récemment par l'augmentation rapide de ses effectifs militaires, ne laisse guère de doute quant à ses intentions vis-à-vis de la Kresetchnie, qui doit déjà subir depuis près de vingt ans les conséquences de l'invasion de 1994. Notre sécurité se trouve plus que jamais menacée, et je ne peux que saluer l'initiative hotsalienne, tant notre salut ne semble pouvoir émaner que de nos partenaires extérieurs, en ces heures qui menacent de se révéler crépusculaires pour notre confédération.

À l'instar de Monsieur Kulyk, l'option teylaise me semble également être la plus opportune pour la Confédération. En tant que Ministre des Affaires Extérieures, vous comprendrez que je m'intéresse prioritairement aux implications diplomatiques d'une telle décision. Or, il se trouve que, pour l'heure, la principale faiblesse de la Kresetchnie réside justement dans son isolement sur la scène internationale, et plus particulièrement eurysienne. Notre manque de partenaires est évidemment une occasion superbe pour Rasken, qui pourrait demain décider d'achever le travail commencé en 1994, sans susciter d'émoi particulier auprès des autres nations du continent. Un rapprochement via un partenariat aussi fort qu'une coopération militaire avec un membre éminent de l'Organisation des Nations Démocratiques pourrait constituer une opportunité formidable de s'attirer le soutien et la sympathie de plusieurs puissances notables du continent, si ce n'est même entamer une politique d'alignement que je pense profitable, étant donné les proximités enter les valeurs portées par l'OND, et celles sur lesquelles repose notre Confédération. La paix et la stabilité, ainsi que des alliés solides, voilà en effet ce dont la Kresetchnie a aujourd'hui le plus besoin.
Frédéric de Durênie, Ministre de la Défense de la République de Kaulthie des Altars
Ministre de la Défense Frédéric de Durênie de la République de Kaulthie des Altars


Mes chères collègues, je m'adresse à vous au nom de la République de Kaulthie des Altars,

La situation plus que préoccupante de la "Prétendue" administration militaire de Grandebourg et de ses activités nous pousse certes à trouver des compromis avec nos voisins les plus directs, comme l'OND. Je conçoit que ces aides sont vitales pour la Confédération Kresetchnienne et que sans ces aides, il est fort à parier que la situation prenne un tournant dramatique. Cependant, l'arrivée de troupes étrangères pourrait nous transformer en état sous l'influence des grandes puissance, et ainsi, par la même occasion, mettre la main sur le pays tout entier. Cette situation n'est pas acceptable pour l'Altarie et je pense pour la Kresetchnie.

Je ne suis pas contre une aide étrangère, je ne suis pas contre une fraternité soudée autour de l'ennemi Raskenois, cependant je tiens à rappeler un avertissement, qui, si nous ne le prenons pas en compte, pourrait nous être fatal. Devenir trop dépendant de nos alliés en matériels, et soldats, est une faiblesse dont pourrais tirer parti nos voisins, a commencer par Rasken et la dite Administration de Gradenbourg.
Rasken n'est pas seul, ne l'oublions pas, si ses intérêts en Kresetchnie sont touchés, alors l'UEE, une organisation de plus dans l'échiquier de la région, pourrait décider d'intervenir pour des causes tout aussi absurdes que celles utilisées actuellement par le gouvernement d'occupation de Gradenbourg. Même si ce n'est pas dans les intérêts de tous les membres de l'organisation, comme je pourrais citer la livraison d'armes que la République d'Altarie a pu recevoir de la part de la Tcharnovie, certains, comme le Rus've, ou même le Luminor, pourrait trouver les raisons d'une invasion valable.

Nous nous souvenons évidemment tous des tragiques évènements de l'année 1994, nous nous souvenons des horreurs perpétrées par Rasken en Kresetchnie. Nous nous sommes soutenus durant toute cette période, main dans la main, peuples unis, dans cette situation chaotique. Cependant, la guerre reste une solution, mais pas, selon moi, la principale. Nous pouvons toujours tenter, en dernier recours, le dialogue avec ces occupants, afin d'éviter des morts de trop. Et donc éviter l'arrivée et l'installation d'une remilitarisation de toute la nation. Je vous en conjure très cher collègue Evgueni Kulyk, ne faites pas l'erreur d'accepter des aides en provenances de certaines nations qui ne chercherons au final que notre destruction.

Je ne suis pas là pour faire une leçon de morale, mais je tiens à rappeler les engagements qui font que la Kaulthie des Altars, en 1789, ait intégré la Confédération de Kresetchnie : l'indépendance face aux puissances étrangères, et la sureté de l'état dans son ensemble.

Merci de m'avoir écouté, je laisse la parole à mes confrères.
Evgueni Kulyk, Ministre des Armées de la République d'Hotsaline
Evgueni Kulyk
Ministre des Armées de la République d'Hotsaline


Je comprends ô combien vos inquiétudes et vos préoccupations, qui sont aussi les nôtres, croyez-le bien. La vocation première de notre confédération a toujours été d'assurer la sécurité, l'indépendance et la souveraineté des nations qui composent la Kresetchnie. Et c'est toujours cet engagement qui prévaut aujourd'hui. Il n'aura échappé à personne autour de cette table que la menace première qui pèse justement sur notre souveraineté et notre indépendance est l'occupation raskenoise de notre territoire, ainsi que les intentions que cet État nourrit à l'encontre de notre pays. La situation nous oblige à considérer le rapport de force avec réalisme : à l'heure actuelle, les forces armées kresetchniennes n'auraient pas la moindre chance d'arrêter une nouvelle invasion occidentale, si nos voisins décidaient de poursuivre leur avancée sur nos terres. Comme Madame la Ministre des Affaires Extérieures l'a très justement dit, notre principale faiblesse, outre l'insuffisance de nos moyens militaires, réside dans notre isolement diplomatique. Et notre proposition a justement vocation à combler ces deux manques.

Il ne s'agirait en rien de faire reposer toute notre défense sur le soutien de nos partenaires extérieurs. Vous n'êtes certainement pas sans savoir que la République d'Hotsaline a récemment déployé d'importants moyens pour renforcer rapidement les effectifs de ses forces armées, tout en apportant son soutien matériel à la remilitarisation de la République de l'Avène Libre. Je pense que tous ces efforts suffisent à démontrer notre volonté d'assurer l'indépendance stratégique de la Kresetchnie, en lui donnant les moyens d'assurer seule sa défense à l'avenir. Je ne peux par ailleurs que féliciter le partenariat militaire que l'Altarie a pu mettre en place avec la Tcharnovie, et qui s'inscrit lui aussi dans cette ambition globale d'assurer l'autonomie défensive de la Kresetchnie de demain. Cependant, un militaire tel que vous ne peut ignorer que les moyens investis aujourd'hui mettront du temps à porter leurs fruits, et que d'ici là, notre confédération reste vulnérable à une nouvelle agression. Ne laissons pas notre fierté avoir une fois pour toutes raison de l'idéal de paix, de liberté et de stabilité que représente pour nous la Confédération de Kresetchnie.

De par les effectifs que le Royaume de Teyla prévoirait de déployer sur notre territoire dans le cas où l'accord de coopération serait conclu, les bases militaires de nos partenaires représenteraient difficilement une menace réelle pour la souveraineté de notre pays. Bien qu'inférieures à celles de Rasken, notre forces armées, dans leurs effectifs actuels, seraient déjà largement en mesure de contenir un tel contingent, si cela devait être nécessaire. Davantage que le seul appui militaire que pourrait fournir cette aide étrangère, le principal atout que représenterait cet accord serait, avant tout autre chose, le levier de dissuasion formidable que constituerait la protection de l'Organisation des Nations Démocratique. Une organisation qui, par ailleurs, n'entretient pas de relation belliqueuse avec l'Union Économique Eurysienne à l'heure actuelle. Ce qui, vous en conviendrez, rendrait fortement improbable une quelconque intervention de ses membres dans le cas où nous ferions le choix de collaborer avec l'OND.

Je ne peux par ailleurs qu'abonder dans votre sens concernant l'approche à adopter face à cette situation. L'action violente ne fait pas partie des solutions envisagées par notre gouvernement — nous laissons cela aux revanchistes extrémistes et à nos adversaires raskenois. La voie diplomatique est bien évidemment celle qui doit être privilégiée. Toutefois, je ne vous apprendrai pas qu'aucune négociation ne peut se faire sans moyen de pression. Alors que nous n'avons, pour l'heure, aucun levier à faire valoir face à Rasken, jouer la carte de l'OND pourrait justement nous conférer l'atout qui nous manque pour acculer nos voisins occidentaux, et les contraindre à mettre un terme à l'occupation illégale scandaleuse à laquelle ils soumettent le territoire de notre confédération.
Frédéric de Durênie, Ministre de la Défense de la République de Kaulthie des Altars
Ministre de la Défense Frédéric de Durênie de la République de Kaulthie des Altars


Je me permet d'adresser encore la parole, au nom de la République de Kaulthie des Altars,

Je vous remercie de votre réponse qui est des plus claire, et je tiens donc, pour conclure, à affirmer le soutiens de la Kaulthie des Altars dans toutes les décisions du gouvernement Kresetchnien. Tant que nous y sommes, j'aimerais aussi, si vous me le permettez monsieur Kulyk, parler de la situation difficile dans lequel se trouve l'Altarie. Comme vous le savez, en 1994, mis à part l'intervention de Rasken dans le pays, l'Organisaton des Raches à quant à elle aussi provoqué des dommages considérables. Je vous parle évidemment du Génocide Hotsalien sur les territoires sous domination illégale de ce proto-gouvernement terroriste. Depuis maintenant 19 ans, la Rache effectue des pillages et saccage nos villes Kaulthes. Nous tentons de tenir la situation avec un réarmement, mais il nous faut du soutiens. Le gouvernement d'Hotsaline a également perdu des territoires à causes de ces barbares de mauvaises vertus qui ne connaissent que la violence et la guerre.

J'ai conscience que le sujet Raskenois vous parait plus important, mais j'aimerais aussi que la situation avec la Rache soit prise en compte et que des solutions puissent être trouvé pour que cette organisation terroriste soit éliminée de la surface du sol Kresetchnien. J'ai l'espoir qu'un jour nos forces, main dans la main, réussissent à défaire cette horreur de l'univers, et que justice soit enfin rendue aux peuples meurtris par l'intervention toujours inexplicable des Raches.

Merci de m'avoir de nouveau écouté, je laisse enfin la parole à mes confrères.
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