Ministre de la Défense Frédéric de Durênie de la République de Kaulthie des AltarsMes chères collègues, je m'adresse à vous au nom de la République de Kaulthie des Altars,
La situation plus que préoccupante de la "Prétendue" administration militaire de Grandebourg et de ses activités nous pousse certes à trouver des compromis avec nos voisins les plus directs, comme l'OND. Je conçoit que ces aides sont vitales pour la Confédération Kresetchnienne et que sans ces aides, il est fort à parier que la situation prenne un tournant dramatique. Cependant, l'arrivée de troupes étrangères pourrait nous transformer en état sous l'influence des grandes puissance, et ainsi, par la même occasion, mettre la main sur le pays tout entier. Cette situation n'est pas acceptable pour l'Altarie et je pense pour la Kresetchnie.
Je ne suis pas contre une aide étrangère, je ne suis pas contre une fraternité soudée autour de l'ennemi Raskenois, cependant je tiens à rappeler un avertissement, qui, si nous ne le prenons pas en compte, pourrait nous être fatal. Devenir trop dépendant de nos alliés en matériels, et soldats, est une faiblesse dont pourrais tirer parti nos voisins, a commencer par Rasken et la dite Administration de Gradenbourg.
Rasken n'est pas seul, ne l'oublions pas, si ses intérêts en Kresetchnie sont touchés, alors l'UEE, une organisation de plus dans l'échiquier de la région, pourrait décider d'intervenir pour des causes tout aussi absurdes que celles utilisées actuellement par le gouvernement d'occupation de Gradenbourg. Même si ce n'est pas dans les intérêts de tous les membres de l'organisation, comme je pourrais citer la livraison d'armes que la République d'Altarie a pu recevoir de la part de la Tcharnovie, certains, comme le Rus've, ou même le Luminor, pourrait trouver les raisons d'une invasion valable.
Nous nous souvenons évidemment tous des tragiques évènements de l'année 1994, nous nous souvenons des horreurs perpétrées par Rasken en Kresetchnie. Nous nous sommes soutenus durant toute cette période, main dans la main, peuples unis, dans cette situation chaotique. Cependant, la guerre reste une solution, mais pas, selon moi, la principale. Nous pouvons toujours tenter, en dernier recours, le dialogue avec ces occupants, afin d'éviter des morts de trop. Et donc éviter l'arrivée et l'installation d'une remilitarisation de toute la nation. Je vous en conjure très cher collègue Evgueni Kulyk, ne faites pas l'erreur d'accepter des aides en provenances de certaines nations qui ne chercherons au final que notre destruction.
Je ne suis pas là pour faire une leçon de morale, mais je tiens à rappeler les engagements qui font que la Kaulthie des Altars, en 1789, ait intégré la Confédération de Kresetchnie : l'indépendance face aux puissances étrangères, et la sureté de l'état dans son ensemble.
Merci de m'avoir écouté, je laisse la parole à mes confrères.