
Présenté par : Le cabinet de la Conseillère d'Etat Fédéral à la Santé Publique, des Sciences et de la Recherche : Janna Suo Pang
Détails de la proposition de loi :
Après consultation d'un collège d'experts assermentés de l'Université d'Oxenfurt et de plusieurs docteurs es sciences de la faculté de médecine de Kæviksbørg, le Département d'Etat à la Santé Publique, des Sciences et de la Recherche propose d'inscrire les personnes diagnostiquées comme se revendiquant communistes, communalistes, ou d'une idéologie similaire dérivée ou associée, comme relevant d'une affection psychiatrique, et, au même titre que d'autres pathologies mentales tels que la crise paranoïde , la schizophrénie et la psychopathologie et donc relèvent ainsi d'une pathologie mentale.
Le communisme sera inscrit dans l'Index des Affections et Troubles Mentaux, un ouvrage qui fait référence et autorité dans le secteur médical
Un traitement et des soins adaptés pourront alors être administrés aux personnes atteintes de communisme.
Séance ouverte le 10 octobre 2015 : " Det er åpent ! "
Résumé des débats :
Arguments en faveur :
- 1) De nombreux pays ont déjà adopté des législations similaires, et le pays précurseur, Carnavale, fait autorité dans le milieu de la médicine et du traitement des troubles mentaux. Il est évident pour toute personne qui a déjà été confrontée à un proche atteint de communisme ou de communalisme, que ce dernier ne peut être qualifié de sain d'esprit, et développe des symptômes communs chez plusieurs malades que sont : une agressivité sans pareille, une paranoïa plus ou moins aigüe, troubles de la personnalité, bipolarité, et dans certains cas extrêmes, la psychopathie et la sociopathie. Une peur et une aversion irrationnelle envers l'idée de réussite personnelle et individuelle, l'idée de profit, de liberté d'expression et d'entreprendre, jusqu'à développer des idées noires et des pulsions meurtrières.
2) De nombreux cas célèbres ont été diagnostiqués, et ce sont avérés des meurtriers incontrôlables avide de sang, du sang de leurs ennemis mais aussi de leurs proches et des personnes qui leur sont très chères. Baldassare Calabraise le bourreau du Kronos, Kuklin Viktor le Boucher de Staïglad, et pour ceux qui sont encore en vie, le génocidaire Lorenzo qui a probablement tué bien plus de ses concitoyens que de supposés ennemis de classe.
3) Des traitements existent déjà, et les premiers tests cliniques réalisés par le F.S.D, la Thylacine Corporation et l'Hôpital Bonsecours produisent des résultats prometteurs. Les thérapies consistent essentiellement en des électrochocs, l('ablation d'une partie du cortex cérébral, l'envoi d'impulsions électriques dans le nerf optique, des médicaments à bases de diverses substances comme les benzodiazépines et de métamphétamines. Une immersion prolongée dans un univers virtuel et de réalité augmentée a également eu des effets positifs remarquables.
Notre cheptel de "volontaires " loduariens et kronosiens capturés durant l'invasion du Kronos Afaréen (ndlr : le Bajusid) et la bataille de leucytalée permet de fournir un échantillon significatif et représentatif. La Thylacine Corporation et Bonsecours nous ont certifié que ces tests étaient réalisés avec toute l'éthique et la rigueur que leur imposaient les règles de l'art, les lois bioéthiques du Drovolski et des protocoles médicaux stricts selon le standard du F.S.D. Nous n'avons pour l'heure aucun raison de douter de leur aptitude et de leur performance quant à la probable guérison de ces cas désespérés. Ces entreprises ont également confirmé que les résultats sont aussi probants sur les communalistes, ce qui permettra à terme une guérison d'un grand nombre de patients et de nous ouvrir de nouveaux potentiels marchés en direction du Grand Kah, de l'Etat Valinoréen, de Velsna, et de tout pays infecté par ce trouble.
Un vaccin contre la Grande Peste Rouge pourrait même être développée et pourrait traiter à terme tous les cas de "fachocialisme", terme générique qui couvre tous les troubles mentaux socialisants.
4) Plus tôt nous pourrons diagnostiquer ce trouble chez les enfants et les jeunes adultes, plus tôt nous pourrons prévenir que ce mal se répande et n'infecte notre société. Des programmes de santé préventifs pourront ainsi être dispensés dans les établissements scolaires, périscolaires, et de santé. Les médecins et professionnels de santé seront ainsi former à identifier les symptômes et premiers signes cliniques du développement de la maladie. Si celle ci est diagnostiquée à son stade précoce, c'est à dire à l'étape dite de la"'gauche caviarde" ou de "l'anarchiste de salon", ou de ce que certains parents appellent communément "'l'ado attardé qui profite de l'argent de papa mais qui se dit révolutionnaire", de nombreux cas de complications pourront ainsi être évitées, et s'épargner ainsi un long, couteux et pénible traitement de fond.
5) Le communisme conduit à l'apathisme, à l'avilissement et à la mésestime de soi. Premièrement l'absence d’incitations économiques individuelles à cause notamment de la suppression de la propriété privée conduit irrémédiablement à ôter à l'individu l'objectif suprême et le but ultime d'enrichissement personnel et de réussite. Deuxièmement, quand on erre sans but, cela peut entraîner une perte de motivation et de goût de vivre, surtout si les efforts individuels ne sont pas récompensés. Dans le pire des cas le communisme peut clairement conduire au suicide. Pire encore les personnes atteintes de communisme peuvent développer un véritable appétit pour le chômage, la paresse, faisant peser un véritable risque pour la productivité de notre nation mercantiliste et productiviste.
6) Dans les régimes communistes qui sont intrinsèquement autoritaires, la censure, la surveillance de l’État et le contrôle strict des opinions génèrent du stress, de la peur et un sentiment de méfiance permanent, conduisant l'individu à présenter des crises de paranoïa de plus en plus fréquentes. D'autant plus que ce phénomène est accentué par la crainte de la dénonciation qui peut générer une culture de la méfiance envers tout le monde, même son plus proche entourage, où les individus hésitent à s’exprimer librement, même en privé. On a déjà vu certains cas extrêmes de patients communistes allant jusqu'à se coudre les lèvres afin d'éviter tout risque d'exprimer un mot ou une idée "interdite" ou "non communiste".
Cela peut conduire à une détérioration rapide des relations sociales et à un isolement psychologique.
La restriction des libertés individuelles, même dans les pays dit communalistes, où les espaces d'expression publiques sont limites et corsetés à leur portion congrue peut causer des troubles anxieux et une détresse psychologique chez les individus, augmentant de facto leur agressivité. Cela explique en partie les aventures militaristes loduariennes, les expéditions impérialistes kah-tanaises, et tous ces tarés de Velsniens qui s'entretuent à tout vas dès que l'occasion se présente. Des comportements proches de l'animalité et de la bestialité, qui sont des expédients pour soulager ce trop plein d'agressivité, de pic hormonal de testostérone non maîtrisé, et il faut bien le dire, de frustration liée à l'impuissance sexuelle. (Faut bien compenser avec quelque chose, vous savez ce qu'on dit des gens qui aiment un peu trop les fusils de forme phallique et pratiquent le fétichisme des uniformes militaires. Quand on a un petit sexe, faut bien montrer à la place un gros missile : déclaration d'un député du groupe parlementaire du Køenig Halfgård rayée au procès-verbal définitif de l'audience publique sur demande du Président de l'Ålthing, Mr Gavin Wilkinsøn)
Arguments en défaveur:
- 1) Le communisme, malgré tout le dégoût qu'elle peut inspirer, reste une idéologie politique et économique, et non une maladie mentale. Une maladie mentale est un trouble réellement diagnostiquable qui affecte la pensée, les émotions ou le comportement d'un individu, entraînant une souffrance ou un dysfonctionnement significatif. Cette thèse maints fois évoquée par le Køenig Halfgård n'a, sur plan strictement médical et scientifique, aucune valeur, ni aucun fondement. Carnavale n'est pas un exemple en matière de démocratie, sans parler non plus du Costa Suenoleja qui a adopté une législation similaire.
2) Les soi-disants traitements proposés ne sont pas applicables et nous pouvons réunir tout autant d'experts, de psychiatres, de psychanalystes, et de professionnels de la santé spécialisés dans les troubles mentaux pour réfuter toutes les thèses et arguments établis par le gouvernement actuel.
3) Nous dénonçons la très dangereuse dérive de l'administration actuelle qui dans sa croisade anti-communaliste extérieure et qui ne produit pas les résultats escomptés, cherche a dupliquer cette croisade à l'intérieur en se débarrassant de certains opposants politiques en opposant la médecine au droit juridique.
4) Qualifier une idéologie de "maladie mentale" serait une approche biaisée et simpliste qui ne repose sur aucun fondement scientifique ou psychologique. Si on appliquait ce raisonnement, toute idéologie avec laquelle on est en désaccord pourrait être qualifiée de "pathologie", ce qui n’a pas de sens rationnel. On pourrait donc ainsi classer comme maladie mentale le fascisme, l'accelerationnisme, l'anarchisme, et puis aussi l'écologie, la sociale-démocratie, et ainsi de suite.
5) Le communisme, a certes produits des régimes autoritaires proches du fascisme, mais repose sur des valeurs que sont l'égalité, la justice sociale, la redistribution des richesses, la solidarité, et la glorification de la valeur travail, qui semble t il, est également une valeur défendue par l'actuel gouvernement, mais aussi par les administrations précédentes. Le problème n'est pas l'idéologie communiste ou communaliste, le problème est l'utilisation et l'interprétation qu'en font les hommes et les femmes mal intentionnées pour parvenir à leurs objectifs de contrôle absolu, de soumission et de manipulation des masses, de culte de la personnalité et de pouvoir, des dérives autocratiques que l'on peut observer chez beaucoup de dirigeants du monde entier, et pas seulement chez les communalistes.
6) Classons la connerie humaine comme pathologie mentale pendant qu'on y est, on aura plus vite fait de gagner du temps et on ratissera large, mais ilfaudra dans ce cas construire des milliers d'immenses hôpitaux et cliniques pour interner tous les cons, parce que ca va en faire du monde.
Résultat des votes parlementaires :
Vote à l'Ålthing :
Pour : 79
Contre : 81
Abstention : 40
Le Vote n°015 "Qualification du Communisme, du Communalisme, et de leurs dérivés associés au rang de maladie mentale selon la classification médicale dite de Carnavale " rejeté en première lecture par l'Ålthing
La proposition de loi sera donc examinée en deuxième lecture par l'Åldvard
Vote à l'Åldvard :
Pour : 18
Contre : 30
Abstention : 12
Le Vote n°015 "Qualification du Communisme, du Communalisme, et de leurs dérivés associés au rang de maladie mentale selon la classification médicale dite de Carnavale " est rejeté à la majorité absolue par l'Åldvard
Note au procès-verbal émise par Mme la Présidente de l'Åldvard, la Jarl Wilhemine Eldoriën : "Non mais j'espère que c'est juste une blague et qu'on arrêter de dépenser l'argent du contribuable et de faire perdre le temps précieux des élus pour ce genre de propositions farfelues et insensées"
Vote du Ring : Non requis
Résultat définitif : Le Vote n°015 "Qualification du Communisme, du Communalisme, et de leurs dérivés associés au rang de maladie mentale selon la classification médicale dite de Carnavale " est REJETE