10/11/2014
18:02:48
Index du forum Scène Internationale Évènements culturels 📅 Évènements en cours

📚 Festival international de littérature et bande dessinée - Lyonnars 2013 - Page 2

Pays producteur(s) : Palargue (membre de la CRSK)
Catégorie : Narration

https://zupimages.net/up/24/28/15tp.png

Nom de l’œuvre : Plus jamais seul...
Genre ou thème abordé : Épouvante
Résumé :

Antoine est un jeune homme un peu perturbé. Limite bipolaire et un peu trop anxieux, il a l'impression que chaque personne qui le regarde porte un jugement négatif sur lui. Aussi, il est un peu paranoïaque. Dans les rues, il se retourne par peur d'être suivi et il est le genre de personne à courir dans son couloir le soir quand il a éteint toutes les lumières. Un soir, il sort avec un ami. Son ami boit beaucoup et il décide de le ramener chez lui à deux pas du petit bar.

Enfin, Antoine rentre chez lui. Comme d'habitude, il se retourne. Cependant, ce soir-là, quelque chose est différent. Son anxiété lui joue des tours et sa paranoïa semble se révéler être un fait quand il aperçoit une silhouette disparaître dans une rue adjacente. Il fait demi-tour mais ne voit rien. Lui et une rue sombre. Il continue son chemin jusque chez lui. Stressé et anxieux plus que jamais, il est persuadé qu'il a été suivi. Il ouvre sa porte, se retourne pour la fermer et juste avant d'allumer la lumière, la même silhouette se dessine sur son canapé. Il allume la lumière précipitamment et... plus rien.

C'est désormais un jeu entre sa paranoïa et son anxiété qui commence. Il est persuadé d'être suivi absolument partout et voit des ombres se dessiner autour de lui la nuit, les soirs sombres et parfois même en plein jour dans certaines pièces. Dans son couloir, il pense parfois y voir au bout des personnes courir. Il a l'impression d'être constamment surveillé et entouré d'ombres.

Malgré ses tentatives d'en parler autour de lui, ses troubles déjà existants font qu'il est simplement rassuré par ses proches qui pensent immédiatement à ses troubles et leurs conséquences, ce qui coïncide avec ce qu'il décrit. Seulement, est-ce vraiment son imagination?

Commentaires : Albhert décrit en fait la situation qu'aurait vécu son neveu entre 1993 et 1995. Son neveu se suicidera le 3 Novembre 1995 en insistant sur ce qu'il a vu persuadé que ce n'était pas dû à ses troubles et que ses visions sont réelles.

Auteur(s) : Albhert Geld.
Date de sortie : 21 Avril 2012.
Pays producteur(s) : Fujiwa 🪷
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Silence d'Été
Thèmes abordés: Amitié, Solitude, Découverte de soi, Isolement Social, Abandon, Résilience, Liberté & Conformité, Jeunesse

Silence d'Été

Résumé : Pleine campagne fujiwane, sous le soleil ardent de l’été. L’air est brûlant, mais la vie continue implacablement. Kimiko, jeune collégienne, se trouve plongée dans un désarroi profond: cette année, les vacances lui échappent. Sa mère, figure absente et lointaine, l’élève seule. Elle rentre de plus en plus tard, parfois disparaît des semaines entières, laissant Kimiko à sa solitude.

Dans ce village endormi, Kimiko erre, l’ennui en compagne fidèle. La télévision est un maigre réconfort, et ses errances laissent les habitants indifférents. Un jour, pourtant, à la supérette, son chemin croise celui d’une fille de son âge. Haya, avec sa voix étrangère aux lieux, intrigue Kimiko. Par le hasard des rencontres répétées, une amitié naît. Haya ne connaît pas ces terres ; elle est là pour veiller sur sa grand-mère. Ensemble, Kimiko et Haya explorent les charmes simples de la campagne, la nature offerte en spectacle, le bon air comme une caresse. Leur complicité grandit, tissant des liens que Kimiko n’ose d’abord nommer.

Mais alors que les sentiments se teintent de nuances d'amour, Kimiko est troublée. Elle se sent différente, indigne. Les cœurs battent en secret, à l’abri des regards d’une société rurale intraitable. Malgré les murmures et les jugements, les deux filles s’accrochent à leur bonheur fragile. Elles luttent pour vivre selon leur vérité, résolues, même si cela signifie devenir des “monstres” aux yeux des autres. Dans cette histoire, Kimiko et Haya apprennent que l’amour, qu’il soit amical ou amoureux, est une force à laquelle on ne peut échapper. Elles découvrent que la vie, malgré ses cruautés, peut offrir des moments d’une douceur insoupçonnée.

Commentaire : Silence d’Été a été salué dans tout le pays pour son traitement poignant de la jeunesse, de l’enfance en général, et de l’isolement social. Le roman explore la figure du "monstre", ce sceau infâmant imposé aux enfants "différents" au Fujiwa. Dans le contexte spécifique de l’histoire, deux enfants du même sexe tombent amoureuses et sont stigmatisées, perçus comme des "monstres" par la société. L’image est utilisée pour illustrer cette stigmatisation et la souffrance qu’elle engendre. Il ne s’agit pas de nier l’existence de la magie ou de l’irrationnel, mais de mettre en lumière la cruauté des jugements sociaux.

L’autrice, Hana Saito, voulait à travers ce roman transmettre aux adultes que la meilleure des sociétés possibles est celle qui traite ses enfants avec bienveillance et compréhension.

Autrice : Hana Saito
Date de sortie : 1er mai 2013.

MentionJe voulais attribuer cette image Ă  l'artiste en la mentionnant correctement: @sseongryul
Visuel
il est venu mdr+ratio

Pays producteur(s) : Nation Communiste de Loduarie
Catégorie : Essai
Nom de l’œuvre : Le livre noir du Capitalisme
Genre ou thème abordé : les conséquences, directes et indirectes, et victimes du capitalisme et ses dérivés à travers le monde

Résumé :
"Le capitalisme est l'un des systèmes économiques les plus répandus de notre monde, mais également l'un des plus violents, meurtrier et fourbe qui puisse exister. Si il est certain que le capitalisme a permis aux pays qui l'utilisent d'acquérir une puissance certaine et écrasante dans beaucoup de cas, il faut noter que sur quoi s'appuie cette puissance.
Exploitation, manipulation, impérialisme, déshumanisation, et profit à outrance : voici la recette du système le plus meurtrier que le monde ait connu."
-Texte présent sur la quatrième de couverture du livre.

"Le livre noir du Capitalisme" est un ouvrage publié par un groupe d'universitaires de l'Université Générale de Lyonnars, dans le but de faire la lumière sur les crimes, exactions et dérives dont le système capitaliste est responsable. L'exploitation de l'homme par l'homme pour le profit de l'exploitant, menant à une déshumanisation de l'exploité, le mensonge de l'exploitant quand à l'avenir de l'exploité, la manipulation qui est subie par l'exploité de part le système, et l'incarnation étatique du système capitalisme, qui mène à un impérialisme notable. Accusé de tuer, de manipuler, de déstabiliser, les plus sombres facettes du capitalisme sont ici révélés et mises en lumière, et plongés dans la continuité de ce système, à savoir la réussite d'une élite au profit des autres.
Il s'appuie sur de très nombreux exemple politiques, humanitaires et géopolitiques du monde actuel.
Commentaire : Ce livre a eu un très franc succès en Loduarie. Avec plus d'un million d'exemplaires distribués, il a été porté au programme scolaire officiel pour les lycéens et universitaires du pays, dans un but d'étude par le Service d'Éducation de la Nation Loduarienne. Les universitaires ayant écrit le livre on reçu les félicitations officielles de l'université Générale de Lyonnars et de la Nation Loduarienne lors de l'obtention de leur diplôme.

Auteur(s) : Un groupe d'universitaires Loduariens
Date de sortie : 20 mai 2013
Pays producteur(s) : Youslévie
Catégorie : Essai

Couverture

Nom de l’œuvre : ONCeptisme
Sous-titre de l'oeuvre :L'ombre qui plane sur l'ONC
Genre ou thème abordé : Montée simultanée de nombreux mouvements anti-ONC au sein du paysage politique de nombreux États-membres de l'organisation.

Résumé :
Octobre 2011 : le Nouveau Parti National (NPN) d'Aldo Vera réalise une percée historique aux élections de mi-mandat youslève. Novembre 2011 : Konstantin de Gotha de la Ligue Conservatrice (LC) est élu VIème Chancelier de Novigrad. Décembre 2011 : c'est au tour de Gudrün Stefersøn du Køenig Halfgård de remporter les élections lofotènes et de devenir Chancelière Fédérale.
Les points communs entre ces trois leaders politiques sont pléthores. Tous trois plébiscités dans un intervalle de temps très court, le NPN, la LC et le Køenig Halfgård sont trois partis conservateurs et jugés comme populistes. Mais surtout, Vera, Gotha et Stefersøn ont, à maintes reprises critiqués l'ONC et la soumission dont faisait preuve leur État respectif à cette organisation, cette dernière ayant même promis le départ immédiat du Lofoten en cas de victoire aux élections fédérales.
Depuis, en Youslévie, un terme est né pour qualifier ces conservateurs critiquant la supposée compromission de leurs chères nations à une entité supranationale qui menacerait non pas seulement leur indépendance politique ou économique, mais aussi leur culture tout entière. Ces personnes-là ont été judicieusement surnommées les ONCeptiques, une expression que s'est accaparé Aldo Vera qui le brandit comme un étendard.

Ce livre va tenter d'expliquer comment des voix contradictoires à l'organisation la plus puissante du monde ont pu éclore dans des pays membres en étant soit à l'origine de l'ONC (ndla : Novigrad et le Lofoten en sont deux des États créateurs), soit l'ayant rejoint il y a à peine 2 ans en 2011 (ndla: la Youslévie est officiellement entrée à l'ONC en août 2009). Aussi, comment ces voix ont-elles rencontré un succès si rapide ? Qui sont ceux qui les portent ? Qui votent pour eux ? Y'a-t-il un contexte commun favorable ? D'autres États-membres sont-ils touchés ? Quelles perspectives cela offre-t-il sur la (re)composition géopolitique mondiale ? Et enfin, quelles sont vraiment les intentions et les réelles possibilités de ces frondeurs une fois arrivés au pouvoir ?

Commentaires des auteurs : Professeurs en sciences politiques et en sciences sociales à l'Université Arnages de Sedjan, nous avons commencé à nous pencher sur l'ONCeptisme au début de l'année 2011, mais notre travail a pris une autre tournure avec les élections youslèves, lofotenoises et novigradiennes à la fin de la même année. Ce que nous voyions comme des mouvances qui pouvait s'avérer passagères, des soubresauts, se sont révélées être un tremblement de terre commun aux quatre coins de l'ONC. Nous ne nous attendions pas à ce que ces critiques, visant les institutions de prime abord si stables de cette organisation, rencontrent un succès de cette envergure si vite. Nous avons donc changé notre fusil d'épaule et avons pu tirer profit de ces séismes électoraux pour étudier notamment comment ces ONCeptiques composaient une fois arrivés au pouvoir, et ceux pendant deux ans.
Fruit d'une recherche commune de plus de deux ans et demi, cet ouvrage de presque trois cent cinquante pages est, à notre sens, un très bon guide de l'ONCeptisme. Des failles de l'Organisation des Nations Commerçantes et de ses États membres à l'apogée de l'ONCeptisme dans les urnes, nous avons documenté l'avènement de ces accusateurs de l'alliance la plus puissante du monde.

Auteur(s) : Apollo Stassel et Eva Trevisan
Date de sortie : 20 septembre 2013.
---------------
CANDIDATURE AU FESTIVAL DE LITTERATURE ET BANDE DESSINEE

EDITION A LYONNARS - 2013
---------------

Pays producteur : RĂ©publique du Wazackstan

Catégorie : Narration


Nom de l'Ĺ“uvre : Le domaine des animaux
logo
Genre ou thème abordé : Mode de fonctionnement d'une société totalitaire : les abus des hommes politiques, la corruption.

Résumé : Roman allégorique décrivant la rébellion des animaux, leur espoir de créer une société sans propriétaire humain où tous les animaux sont égaux et libres.
Inspirés par des discours révolutionnaires, les animaux se révoltent et établissent une société communiste basée sur les principes d'égalité et de justice.

Les cochons considérés comme les plus intelligents des animaux prennent rapidement le contrôle. Napoltréon, cochon charismatique émerge comme le principal leader. Cependant, jaloux et avide de pouvoir, ce dernier devient alors dictateur du domaine des animaux. Sous son règne, les conditions des animaux ne s'améliorent pas et même empirent. Les cochons commencent à se comporter de plus en plus comme les humains qu'ils ont renversés. Qu'adviendra-t-il pour les autres animaux ?

Commentaire(s) : Presse Le Réveil Wazack, "Un roman surprenant qui, pour une fois, montre l'envers du décor et ose parler des sujets tabous !", "La narration est simple, peut être trop, mais permet à tous de s'immerger dans le livre", "Pietro Molgodovar devrait recevoir les acclamations de toute l'industrie culturelle".

Auteur : Pietro Molgodovar

Maison d'Ă©dition : Auto-Ă©dition

Date de sortie : 2 juillet 2013, le roman est paru pour le festival de littérature et bande dessinée.


Pietro Molgodovar,
Le 19 juillet 2013,
A Zoravka.

Avec le soutien du Secrétariat Général des Affaires du Wazackstan.
Pays producteur(s) : Duché de Sylva
Catégorie : Esthétique littéraire

Nom de l’œuvre : Loin du réel, Comme un attardé
Genre ou thème abordé : Poésie, joute littéraire
Résumé : Critique virulente à l'égard de nations communistes mise en prose par la Comtesse Nathalie Sablier, "Loin du réel, Comme un attardé" s'attaque violemment tout en rimes et allitérations, en particulier aux régimes loduariens et komunteranos. C'est l'expression écrite de tout le mépris de son autrice pour ces pays et leurs dirigeants, sur lesquels elle crache allègrement dans une succession de quarante poèmes agencés avec une certaine continuité et cohérence pour mettre en avant les défauts et incohérences des politiques ciblées. Voici notamment un sonnet en extrait :

Loduarie, loin du réel, lorgne des héros
Lorenzo, le roi zouave, loin de la raison
Ses armées de fanatiques aux quatre horizons
Ă€ bord de leurs navires, fendent les vagues et les eaux

À la recherche de gloire, ils mènent tous les combats
De sang ils souillent la terre, la mort ils sèment partout
Encore ils brisent la paix, détruisant jusqu'au bout
Chaque morceau de pays, fragmentés en éclats

Ils pillent et tuent et violent, les soldats communistes
La souveraineté, a une fin pessimiste
Balayée d'un revers, au nom d'un idéal

Ce n'est que gloire qu'ils cherchent, le reste n'est que mensonge
Seuls leurs intérêts comptent, le reste leur est égal
Leurs yeux luisant de haine, leurs méfaits se prolongent

Commentaire : La littérature est une façon bien ancrée en Sylva pour permettre aux nobles de se faire publicité de leurs lignes politiques., et communiquer à leur sujet. C'est donc un outil de choix pour la comtesse Nathalie Sablier, connue pour sa véhémence, de faire part de ses opinions sur les régimes opposés au Duché de Sylva.
Provocatrice, elle se rendra en personne au sommet de Lyonnar où sera présenté son écris. Elle clamera que la Loduarie s'est d'elle-même plongé dans un piège et qu'elle ne pourrait empêcher la propagation de critiques à sa destination, audible pour son peuple, sans voire affectée sa crédibilité.

Auteur(s) : Nathalie Sablier
Date de sortie : 27 aout 2011

Pays producteur(s) : Confédération Monarchique d'Ostara
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Die Schatten von Freihaven (L'Ombre de Freihaven)
Genre ou thème abordé : Histoire, Fiction, Peur, Oculte, Religion, Conspiration.
Résumé : Dans la ville portuaire de Freihaven, un endroit connu pour ses secrets cachés et son histoire trouble, Lena Müller qui est une jeune historienne découvre un manuscrit ancien datant du XVIIIe siècle. Le document, trouvé dans les archives poussiéreuses d’un vieux phare, présente des écritures énigmatiques et des dessins mystérieux liés à une société secrète qui avait exercé une puissance occulte sur la cité ainsi que les alentours.

Tandis qu’elle plonge dans le mystère du manuscrit, Lena prend conscience que Freihaven est le point central d’une conspiration vieille de plusieurs siècles mélangeant trahison, manipulation et pouvoir occulte. Des incidents troublants commencent à se produire mettant sa vie et celle de ses proches en danger. C’est par l’intermédiaire de révélations surprenantes et des ennemis dissimulés que cette ville calme a été secouée.

Lena doit trouver un moyen de naviguer entre les ombres du passé et les dangers du moment pour faire toute la lumière sur Freihaven avant que ce dernier soit englouti par ces forces obscures.

Commentaire : Manfred Brot est connu pour être un partisant de mouvances d'extrême-droite indépendantiste, de ce fait, il a fait le choix de ne pas traduire son livre en langue hansi, un des trois peuple d'Ostara.

Auteur(s) : Manfred Brot
Date de sortie : 5 septembre 2013
Pays producteur(s) : Shuharri (Enclave volcanique)
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Le ciel s'éclaircit

Les livres issus de l'Enclave volcanique sont rarement édités par des éditeurs en particulier, c'est en général fait par diverses imprimeries intéressées par l'histoire, ce qui fait que les Terres australes n'ont pas réellement de grands éditeurs. L'édition d'une histoire implique souvent une traduction préalable, si bien que les peuples les plus nombreux ont souvent leur propre réseau d'édition

Genre ou thème abordé : Science-fiction

Résumé : Cela fait quelques années qu'il est parvenu à la Terre une transmission signalant clairement une entrée en guerre de la part d'un empire extraterrestre encore inconnu et sur lequel la seule information dont nous disposons est le message d'entrée en guerre diffusé en Français par une transmission à l'origine inconnue. Le message a été réitéré à plusieurs reprise, et aucun doute ne plane sur le fait qu'une invasion extra-terrestre est imminente. Le problème, c'est qu'aucun autre signe d'activité extraterrestre n'est arrivé depuis une décennie. L'humanité qui commençait alors à peine à s'aventurer dans l'espace se retrouve plongée dans une économie de guerre constante pour se préparer à un ennemi inconnu, organisée par une organisation internationale, l’État-major qui a pour but d'organiser la réponse à l'invasion, et qui a pris progressivement de plus en plus de pouvoirs sur la vie quotidienne des habitants de la planète. Shuharri est désignée pour accueillir un grand astroport et des laboratoires de xénobiologie et d'ingénierie biologique, de construction spatiale, ainsi que pour entrainer des astronautes, si bien que de grandes populations du monde entier sont importées à Shuharri, et entres autres, dans l'Enclave Volcanique. La décennie de travail constant épuise les travailleurs, et divers conflits émergent fréquemment entre des équipes lessivées et aux cultures et volontés très différentes. Plusieurs manifestations ont été réprimée par l’État-major qui dispose de trois bases dans l'Enclave, et des étudiants luttent pour maintenir actifs les programmes de recherches civils qui avaient cours avant l'annonce d'invasion. A la dernière tempête hivernale, le contact a été perdu avec le reste du monde, sans que l'on sache pourquoi, et encore plus inquiétant : il n'est pas retrouvé lorsque la Saison Claire finit enfin par arriver. Maral arrive alors de sa tribu isharre à Okkaluin pour travailler comme serveuse dans un bar d'un des nouveaux quartiers cosmopolites construits à l'Ouest de la ville, et surtout, tenter de tenir compagnie aux milliers de gens inquiets, qui ont parfois leur famille et leurs amis toujours à l'étranger. Suite à l'arrêt des communications de l’État-major, l'Union des Terres australes entre en conflit avec les contingents de l’État-major de l'Enclave, et, aussi bien pour comprendre la situation que pour éviter le conflit ouvert, finit par faire un accord pour organiser une expédition à l'étranger. Chuuqso, étudiant en éthologie de Qikiqtaniitsoq, est recruté assez soudainement pour prendre part à l'expédition qui part dans quelques jours. Alors que les jours passent, le spectre de la solitude se fait de plus en plus présent, et l'éventualité qu'il n'y a plus personne, voire que l'expédition les expose à une invasion extraterrestre que l'Enclave seule ne pourra pas affronter, commence à poser des problèmes existentiels dans cette région du monde bien trop peuplée bien trop vite pour assurer sa survie dans les prochaines années. L'avenir est incertain, et les gens sont échaudés, mais vont devoir tout de même s'organiser pour assurer leur survie dans cette région hostile pour un temps indéterminé, tout en se tenant au porte d'un monde encore inconnu.

Commentaire : Issu d'un rêve enfiévré de l'auteur, le livre tente notamment de raconter la vie dans un monde sous tension constante face à des menaces inconnues. Beaucoup de mystères ne sont résolus que tardivement, voire jamais, alors que de nouvelles questions se pose. Beaucoup de passages sont des dialogues très quotidiens, mais teintés par les circonstances très particulières qui ont cours à cette époque. Khaligudar était cultivateur pendant les séries de manifestations de ces dernières années et a été témoin des vagues de répression qui ont servies de réponses, l'un des thèmes récurrents de ces livres est la formation de communautés et de solidarité dans un contexte incertain. Même si Khaligudar ne s'est pas clairement prononcé sur le sujet, il est fortement probable qu'il s'agisse du premier tome d'une série.

Auteur(s) : Khaligudar Sungkhai
Date de sortie : 25 septembre 2013
Pays producteur(s) : Fédération des Communes de Zélandia

Catégorie : Narration.

Nom de l’œuvre : Gabbiano Bianco

Genre ou thème abordé : Roman fantastique, roman historique

Résumé :
1929. Cela fait maintenant trois ans que dure le conflit entre la République de Brod Flor (actuel Rasken), soutenue par un Duché de Sylva lointain, et la Triple-Entente, constituée des vieux rivaux maritimes que sont le Royaume-Unis d’Ynys Dyffryn et du Kentware, l'Empire Tanskien et la Fédération de Zélandia, et un an s'est écoulé depuis la bataille du Détroit de Slohoven||Langholt qui a vu s’affronter la Royal Navy de Caratrad et la Flormarine de la République défaite. Les combats se déroulent désormais sur le sol Tanskien dont son occupation pour Brod Flor permet le contrôle des Détroits de Noordcroen et de Slohoven. Cette guerre voit cependant arrivée pour la première fois l’aviation dans un conflit de haute intensité transformant alors le ciel de la Manche-Blanche en champ de bataille et ladite mer en cimetière marin et aérien…

C’est dans ce contexte qu’est introduit le personnage principal de l’œuvre : Giuseppe Brunelli — l’Ancien —. Né de parents Velsniens ayant immigré en Zélandia, le jeune homme, amoureux de la poésie dès son plus jeune âge, est aussi un passionné d’aviation et lorsque la guerre éclate à ses dix-sept ans en 1926, ce dernier tente alors de s’engager comme pilote dans l’aéronavale Zélandienne mais étant trop jeune encore, est recalé. Trois ans plus tard, il retente sa chance et est cette fois-ci pris par l’aéronavale qui lui confie les commandes d’un hydravions de chasse qu'il fait peindre en blanc avec sur les deux flancs du gouvernail, une fleur de lys pourpre et qu'il renomme en Gabbiano Bianco. Ses — futures — missions, avec ses camarades, sont la patrouille maritime et le harcèlement des rares convois qui parviennent à passer les différents blocus contre la République. Cependant, Giuseppe et le Gabbiano Bianco sont abattus en sauvant un de ses camarades lors de leur première sortie par la chasse Florienne…

1935. Quatre années se sont écoulées depuis la fin de la guerre de Brod Flor. Toutefois, le ciel de la Manche-Blanche n’est toujours pas un lieu paisible. En effet, ce dernier à troquer les avions et hydravions de chasses nationaux contre des [hydravions] volant sous un pavillon que tout un chacun croyait disparut depuis deux siècles : le pavillon noir. En effet, la piraterie a, elle aussi, profité de l’apparition de l’aviation pour se moderniser ; et les hydravions sont pour elle une aubaine. Attaquer furtivement par les airs, amerrir, aborder et piller le navire ciblé — souvent de passager, croisière en particulier, mais aussi d’affaire — et repartir aussi rapidement qu’il est arrivé. Par ailleurs, la Manche-Blanche, par sa position non loin du pôle Nord, a une petite surface, et les criques et ports Albiens sont d’excellents repères et quartiers généraux desquels aller aborder les navires et convois qui naviguent sur les eaux occidentales et centrales de cette mer.
Seulement, ces pirates d’un nouveau genre ne sont pas les maîtres incontestés du ciel. Ces derniers ont face à eux un hydravion de chasse tout vêtu de blanc, invisible sous le soleil de midi, dansant avec les vents, dont les ailes fendent les nuages telles celles du plus grand des albatros et dont les fleurs de lys pourpres sur le gouvernail inspirent la terreur aux brigands : le Gabbiano Bianco est de retour, pour leur jouer un mauvais tour.

Mais ce derniers n’avaient pas que les pirates des airs à défaire. L’aéronavale Zélandienne était quelque peu jalouse qu’un seul pilote — en partie Velsnien comme le montraient les couleurs de son appareil — ne s’adoube chevalier des cieux pendant qu’elle récupérait du dernier conflit en date. Ainsi donc, avec malgré tout des moyens limités, des patrouilles d’hydravions de chasse vétérans, mais aussi vieillissants, furent envoyées traquer l’appareil. L’une de ces patrouilles étaient commandées par le pilote Florens Hemstede ; un homme tourmenté, sauvé par le sacrifice de Giuseppe et la destruction de son pégase d’acier et de bois face aux tires de la chasse Florienne et dont il ne savait que faire entre désobéir et payer sa dette, ou bien obéir aux ordres auxquels il s’est porté volontaire et l’abattre ; fut-il déjà mort.

La réponse lui vint rapidement, du moins en partie, lorsque le Gabbiano Bianco vit et s’approcha de ses anciens camarades pour les saluer et faire un bout de chemin avec ces derniers. Mais cela était sans compter sur l’un des pilotes qui ouvrit le feu sans attendre. L’Hydravion fleurdelisé répliqua, mais Giuseppe, abasourdi, n’esquiva pas à temps malgré l’exécution parfaite d’un looping. Ces tirs eux, fidèles à leur réputation, firent mouche ; touchant l’hydravion de Florens qui s’était interposé in extremis.

Touchés, oui. Mais pas vaincus. Malgré des impacts dans les ailes et des fuites dans leur moteurs, les deux pilotes parviennent malgré tout à manœuvrer et à amarrer aux quais d’une toute petite île non loin sur laquelle s’est installé un mécanicien.
En descendant de leurs appareils respectifs, c’est la surprise qui attendra Florens, au contraire du mécanicien et ses associés qui doivent avoir l’habitude. Le pilote en face de lui n’est plus… non pas que ce soit un fantôme, Hemstede et ses hommes ont bien vu qu’il était réel, mais Giuseppe Brunelli n’était plus… humain, du moins en partie. À la tête humanoïde s’était substituée une tête de goéland. Interloqué, Florens demanda, à Giuseppe et à personne, s’il n’était pas en train de rêver. Si son interlocuteur avait des explications… que ce dernier donna.

Le pilote Velsano-Zélandien lui raconta alors, sur ce quai, le moment où il s’est fait abattre par les Floriens. Puis lorsque son hydravions se mit à se stabiliser. Tout seul, pendant qu’il se vidait de son sang ; que l’appareil se mit ensuite à planer pour enfin monter et que dans le même temps, il blêmissait. Rejoindre d’autres hydravions de chasse, déjà tombés au combat, dans une nuée blanche qui depuis le lointain ressemblait à un nuage ; pour enfin revenir dans le monde des vivants après un bref évanouissement avec sa nouvelle apparence et son hydravion, dans le même état qu'à sa sortie d'usine, au centre d’un îlot circulaire dont l’intérieur est composé d’une petite plage. En bref, un bon nid pour lui : Giuseppe Brunelli et le Gabbiano Bianco.

Florens, aussi rocambolesque que cette histoire puisse paraître, décida de croire ce que Giuseppe lui dit. Sa vision ne le trompant guère tout en étant improbable que cette nouvelle tête soit un masque. Il demanda cependant à l’intéressé s’il ne regrettait pas son ancienne apparence, ce à quoi il lui répondit : — « un goéland doit voler ».

Le roman se termine sur Florens Hemstede prenant la décision de payer sa dette envers Giuseppe et ainsi désobéir aux ordres de l’aéronavale en lui répondant définitivement : — « une vie pour une vie » tout en se dirigeant vers son hydravion : maintenant remit à neuf.

Commentaire : Joop Brunelli dit “le Jeune”, grand amateur d’Histoire et déjà connu pour ces romans historiques comme : The wave rises, (le livre, donc. Pas le film d’animation) a eu l’idée de ce roman en trouvant les vieux carnets et journaux — intimes — de son grand-père : Giuseppe Brunelli, Zélandinisé en Joop et dit “l’Ancien”, et dont ce dernier était vraiment amateur de poésie. Ainsi, le petit-fils décida d’ajouter au roman historique une touche de fantastique en l’honneur de son aïeul, avec la métaphore entre le pilote et l’oiseau, de mer en l’occurrence ; en plus de sous-entendre que la liberté de voler, ou de suivre sa propre voie, du pilote, sera toujours plus forte que ses obligations ou ses ordres, comme le montre la fin de l’œuvre avec le personnage de Florens Hemstede (ayant, lui aussi, existé) désobéissant à l’ordre d’abattre le Gabbiano Bianco, et par extension Giuseppe Brunelli.
Auteur(s) : Joop Brunelli ou en Velsnien Giuseppe Brunelli dit “le Jeune”.

Date de sortie : Onze mai 2012.
Les inscriptions pour le Festival international de littérature et bande dessinée de Lyonnars 2013 sont clôturées. Merci à tous pour vos beaux écrits, vous pouvez désormais voter pour vos œuvres préférées ici : Votes.
Haut de page