11/11/2017
23:08:54
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Contacter la Grande République ici (diplomatie) - Bureau du Maître du Grand commerce et des étrangers - Page 13

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MAE

A l'intention de Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna



Excellence,

Nous vous contactons aujourd'hui avec une gravité rarement vue en Manche Blanche depuis des années. Tanska ne passera pas par plusieurs chemins et sera très clair : la paix en Manche Blanche vient de prendre fin et nous nous trouvons aujourd'hui avec un acteur étranger disposant d'un groupe aéronaval important qui commet une attaque aérienne massive sur un pays de la région : le Grand Kah.

Il est évident que l'attaque balistique hostalienne sur l'Altrecht révolutionnaire était une action futile, dangereuse et qui a rompu un statu quo fragile en Eurysie Centrale. Néanmoins, la présence d'un groupe aéronaval kah-tanais en coordination complète et absolue avec la survenance du coup d'Etat communaliste en Altrecht ne laisse aucun doute possible sur l'ingérence du Grand Kah dans la région. L'intervention de ce même groupe aéronaval vient désormais de rompre la paix quand une réponse diplomatique d'Etats neutres dans cette affaire, notamment le votre, aurait sans doute pu ramener cette situation à la paix, sinon à l'absence de conflit.

Compte-tenu des engagements prit par l'Hostaline avec plusieurs Etats, il est à craindre que l'attaque aérienne massive déclenche des réactions en chaîne désastreuses. Alors que le monde se remet à peine du massacre de deux millions d'Esthamiens ou du génocide Kabalien, que la Manche Blanche a connu des guerres civiles en nombre, y compris sur votre sol, nous tenions enfin, depuis la chute de la Loduarie Communiste, un semblant de paix sur les pourtours de notre mer. Il n'en est aujourd'hui plus rien.

La République Fédérale de Tanska vous propose ainsi formellement de demander à la flotte du Grand-Kah de quitter immédiatement la Manche Blanche et que nos deux nations entament des négociations entre l'Hostaline et l'Altrecht pour mettre fin à ce conflit naissant. L'impérialisme kah-tanais ne saurait trouver sa place dans notre région et rapporter la guerre ici alors qu'aucun des pays de notre région ne ramène la guerre sur le sol du Grand-Kah. Comprenez qu'il ne s'agit pas ici de déclencher un conflit à leur encontre, mais de réinstaurer ce qui fut le cas auparavant : une exclusion militaire de la Manche Blanche des acteurs n'y ayant pas leur place et troublant notre fragiles paix.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska
MAE

A l'intention de Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna



Excellence,

Votre clarté quant à votre position vis-à-vis du gouvernement autoproclamé des Communies d'Altrecht nous invite aussi à la clarté. En l'état, Tanska n'a pas statué sur la reconnaissance formelle de ce gouvernement qui s'est instauré dans la violence, les exécutions et condamnés brûlés vifs sur place publique. Toutefois, cette position pourrait être amené à évoluer si il venait principalement à garantir réellement ses intentions de coopérations pacifiques, et cela dépend notamment des actions militaires en cours. Il est évident que le gouvernement hostalien a ici commis une grave erreur dont les répercussions pourraient très largement dépasser ce seul affrontement local.

Notre gouvernement se satisfait par ailleurs de voir que votre gouvernement suit aussi notre logique demander aux marins et aviateurs kah-tanais de cesser leur opération avant de quitter cette mer. Il convient, compte-tenu de la proposition de médiation, que cette demande de départ pourrait aussi se voir adjoindre en simultané la proposition de médiation afin d'offrir une solution, après l'effectivité de leur départ bien évidemment.

Cela permettra par ailleurs au Grand Kah de renouer temporairement un dialogue avec l'un des membres de l'OND, ce qui représente aussi un avantage supplémentaire.

Il est tant que les armes se taisent rapidement dans notre mer trop souvent agitée par les troubles venus d'ailleurs.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska

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SECRÉTARIAT chargé des AFFAIRES ÉTRANGÈRES de GUADAIRES


À l'attention de Matteo Di Grassi, sénateur et Maître de l'Arsenal de la République de Velsna,

Bonjour,
Nous sommes heureux d'apprendre le soutien du Velsna quant à notre prise de position à propos de la situation en mer Leucytalée. Votre proposition d'appuyer le déploiement de notre marine sur les eaux concernées par l'envoi d'une flotte Velsnienne nous réjouit d'autant plus. En effet, l'influence de votre nation nous permettrait de légitimer notre appel et à terme de nous assurer de la stabilité et de la paix au sein de la mer Leucytalée. C'est donc avec plaisir que nous acceptons votre offre et que nous attendons les détails quant à celle-ci.

Par ailleurs, nous avons effectivement conscience que notre pays à lui seul ne constitue pas un poids diplomatique suffisant face aux grandes puissances de ce monde. Un rapprochement avec l'Organisation des Nations Commerçantes est étudiée au sein de notre gouvernement depuis les propositions de réformes de la Ligue de Velcal. Cependant, Guadaires reste attaché à son indépendance de toutes organisations extérieures et des grandes nations, c'est d'ailleurs l'une des raisons qui nous a amené à intégrer ladite Ligue de Velcal à l'origine.

Aujourd'hui la situation a changé et nous sommes plus à même de nous rapprocher de ces dernières afin de nous engager dans de potentiels partenariats qui seraient profitables de manière bilatérale. Si une ouverture voir une association entre Guadaires et l'ONC est possible, voire probable à court ou moyen terme, l'idée d'une adhésion reste pour l'heure écartée. Aussi, nous aimerions connaitre l'orientation des réformes de la Ligue avant de nous lancer dans un rapprochement avec une organisation internationale d'une telle importance.

Bien cordialement,
Felipe Sáenz, secrétaire d'État chargé des Affaires Étrangères du Guadaires
Logo diplomatique

Revolutionäres Diplomatisches Sekretariat von Altrecht


Provenance : Secrétariat diplomatique révolutionnaire d’Altrecht
Destination : Bureau du Maître du Grand Commerce et des Étrangers, Velsna.

Nous souhaitons vous contacter au sujet d’une livraison commerciale militaire quelque peu délicate. Nous souhaitons livrer le Saint Empire de Menkelt, une livraison qui avait été interceptée par le passé par la République fédérale de Tanska. Il s’agit simplement pour nous d’honorer nos promesses de vente. Nous précisons que l’interception ayant eu lieu n’était en fait qu’une réaction aux tensions entre le Gramatika, soutenu par le BNE dont fait partie le Saint Empire de Menkelt, et les membres de l’alliance afaréenne soutenant l’indépendance du territoire. Cette interception visait à empêcher le Saint Empire de Menkelt, après réception, de pouvoir transférer ces armes aux nations afaréennes. Cependant, le BNE et la coalition afaréenne étant désormais en pleine négociation pacifique, nous pensons que ces armes ne seront jamais utilisées pour bombarder qui que ce soit dans ce conflit. Voilà donc notre requête : permettez-nous de pouvoir honorer nos obligations commerciales avec votre protection, comme convenu dans notre accord.

L’Altrecht vous adresse ses salutations distinguées.
Missive officielle du Tsarat parlementaire du Khardaz

Ministère des affaires étrangères du Tsarat du Khardaz, Kharinsk

Salutation à la gouvernance de la Grande République de Velsna,

Nous souhaitons vous rassurer, nous n'avons pour notre part jamais prévu quelconque passage à la force militaire à l'encontre de la Confédération socialiste du Nazum. Nous savons à quel point la guerre est un enfer, un enfer que nous ne souhaitons à aucune nation. Nous pensons être bien placés pour le savoir. Nous ne souhaitons pas que le Nazum du Nord devienne un champ de bataille, un cimetière à ciel ouvert. Nous ne souhaitons pas la guerre, seulement la paix et rien que la paix.

Cependant, imaginez-vous être un habitant du Khardaz dans les années 1960/1970. Vous êtes un croyant comme une énorme partie de la population. Vous sortez de chez vous et puis vous êtes arrêté. Votre crime ? Avoir cru en un Dieu. Vous espérez alors que vos voisins, bien que communistes, comprennent la situation et interviennent. Ils le feront, mais comprendront qu'une croyance justifie le meurtre. Vous vous tournez donc vers la scène internationale, vers les grandes puissances. Mais rien, le silence plane sur le Khardaz, un silence à 6 millions de morts. Le peuple du Khardaz est laissé à lui-même pour lutter contre un régime oppressif et génocidaire.

Nous ne souhaitons pas la guerre, seulement une reconnaissance, une aide, un signe de respect... ndant près de 54 ans notre peuple a souffert de la tyrannie communiste. 54 ans et pas une seule grande puissance n'a su intervenir. 54 ans où la CSN a su pour les 6 millions de morts et ont continué à soutenir ce régime, ils ont continué à maintenir la gâchette. Nous souhaitons la paix, mais la paix ne peut avoir lieu sans que justice soit rendue.

JUSTICE POUR LE KHARDAZ.


Cordialement.
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À l’attention du Ministère des Affaires Étrangères du Velsna,

Salutations

C’est avec le plus grand honneur que nous nous adressons à vous, Monsieur le Ministre, en vue d’exprimer notre désir de créer une ambassade officielle dans votre pays.
Nous pensons qu’une représentation diplomatique stable sera de nature à favoriser l’entente entre nos deux peuples sur le plan politique, économique, culturel et autre. Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

je vous adresse mes salutations respectueuses.



Rodion Kerzhakov
Ministre des affaires étrangères


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MISSIVE DU GOUVERNEMENT DE LA CONFÉDÉRATION DE KRESETCHNIE

Drapeau de la Confédération de Kresetchnie

Troïtsiv, le 16 août 2017
À l'intention de Son Excellence Lupo Cadorna, Doyen du Sénat des Mille de la Grande République de Velsna,

Excellence,

Nous accusons bonne réception de la missive adressée par erreur au Ministère des Affaires Extra-Confédérales de la République d'Hotsaline et transmise par celui-ci aux services diplomatiques confédéraux. Sachez que nous regrettons l'escalade entraînée par les offensives kahtanaises en Eurysie centrale, lesquelles conduisent au basculement progressif de notre entourage régional dans le giron impérial d'Axis Mundi. Si nous déplorons que notre réponse au coup d'État révolutionnaire fomenté par l'armée et les services secrets paltoterrans en Altrecht ait offert au Grand Kah un prétexte pour venir s'en prendre directement au dernier rempart à l'impérialisme kahtanais que représente notre pays, nous continuons pour autant de penser que notre réaction à cette nouvelle agression contre notre sécurité fut judicieuse, permettant de mettre en lumière les ambitions belliqueuses démesurées de notre adversaire, tout en montrant qu'une résistance à l'expansion continue de l'espace satellisé par le Grand Kah en Eurysie centrale est possible, en dépit de la passivité des autres acteurs de la région, sans honneur ni instinct de survie, qui se satisfont de voir leur voisinage sombrer sans comprendre qu'ils seront les prochains à plonger dans l'abime aussitôt que la Kresetchnie sera tombée.

Toutefois, nous sommes aussi conscients que la manière dont la situation a dégénéré n'est guère à notre avantage. C'est pourquoi la Confédération de Kresetchnie est prête à répondre favorablement à votre proposition de médiation, aussitôt que vos services auront pu obtenir une cessation des hostilités. Nos objectifs en Altrecht ayant d'ores et déjà été atteints lors de la frappe balistique lancée le 12 juin dernier, nous n'avons guère plus de raison de nous en prendre à ce pays et la clique de voyous à la solde de l'étranger qui en ont pris le contrôle. Nos opérations militaires se limitent désormais à la stricte défense du territoire de notre pays, en proie à d'intenses bombardements de la part de l'aviation du Grand Kah et de ses satellites régionaux. Nos forces sont mobilisées à cette seule fin, aussi bien pour intercepter les aéronefs ennemis survolant notre territoire, que pour limiter leur capacité à opérer en neutralisant leurs bases de ravitaillement. Il va de soi qu'aussitôt que les attaques kahtanaises auront été interrompues, ces opérations cesseront également. D'ici là, nous continuerons d'espérer que nos adversaires auront su prêter une oreille toute aussi attentive que la nôtre à la sagesse de vos appels à la raison.

Veuillez agréer l'expression de mes salutations les plus distinguées,

Alicia Heldmann, Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie
Alicia Heldmann
Ministre des Affaires Extérieures de la Confédération de Kresetchnie
1442
banderole

A l'attention de Son Excellence, Madame Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna

Madame,

Nous, Très honorables consuls de la Sérénissime République d'Achos, accusons réception de votre missive, qui nous a plus que pris de court.
En effet, nous trouvons ça des plus étrange et indécent que vous, nation avec laquelle nous n'avons aucun lien dans cette région du Nazum, preniez contact avec nous pour traiter de sujet si sensible. La base humanitaire dont vous faites mention fut acquise suite à un accord avec le gouvernement légitime du Chandekolza, accord par la suite adapté suite à d'autres accords avec la Troisième République du Jashuria, qui nous aidait jusqu'alors à former nos troupes sur place. De plus, nous trouvons ça des plus culotté que vous, puissance occidentale, choisissiez à la place du peuple autochtone le gouvernement que vous sied le mieux, à croire que vous vous attachez à vos vieilles traditions. Vous demandez, qui plus est, à une base servant en grande partie à apporter des vivres à une population affamée de cesser son activité pour que vous puissiez assouvir vos fantasmes colonialistes. Ayez honte de vous.
Ainsi, la Sérénissime République d'Achos refuse votre proposition. Nous ne traiterons qu'avec le gouvernement légitime du Chandekolza pour les affaires relatives à cette base. Nous accepterons de plus amples négociations avec la Troisième République du Jashuria si nécessaire, mais en aucun cas nous traiterons de ce sujet avec vous.


Nous vous prions d'agréer, Madame, nos salutations distinguées.



Cabinet Consulaire de la Sérénissime République d'Achos
Swyddfa Gonsylaidd Gweriniaeth Serene Achos
logo
Nezaret-i Hariciye

GRAND BEYLICAT AYKHANIDE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

NO: 1 / 04 Septembre 2017 / Langue originel: Yözid / Exp: Nezaret-i Hariciye
Sublime Palais
Maison Aykhanide

Dossier Velsna NO:1
Lettre diplomatique



. . . Sous les instructions de la maison d'Aykhan et de son gouvernement, le Ministre des Affaires étrangères aykhanide envoie la lettre présente au bon intentionné Bureau du Grand Commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna, ainsi qu’à son éminence le Patrice Valeria Visconti, suite aux communications ayant été faite par son cabinet.

Très cher fidèle agent et Maître du Grand commerce et étrangers de la République de Velsna,

. . . Moi-même ainsi que tout mon corp ministériel vous saluons et vous assurons quand à votre inquiétude vis-à-vis de déranger le Sublime Palais. Dieu merci, celle-ci n’à pas perdu en gloire depuis la période Sélimienne au point d’être dérangé ou désorganisé pour si peu. Nous souhaitons que le retard de notre lettre diplomatique en réponse à votre missive ne vous à point été une offense, celle-ci nous a demandé une intention particulière de la part de plusieurs corps et bureaux de notre gouvernement et ses agents. Avant d’en venir à notre réponse, et pour nous faire peut-être pardonner, veuillez recevoir en complément de notre lettre un coffret décoré yözid. Méprenez-vous, bien que ces coffres soient pour nous des oeuvres d’arts confectionnées par les soins des menuisiers du Sublime Palais, notre présent se trouve à l’intérieur pour vous satisfaire plus qu’au niveau de votre vue au niveau de votre palais et de votre odorat. Vous trouverez dans ce coffre donc des loukoums tout droit venu de notre Beylicat de Marmar accompagné de café Yözid de la région d’Harzen. Vous ne trouverez dans ce coffret rien d’autre qui soit de notre part.

. . . Les normes respectées et présents réceptionnés, nous pouvons maintenant passer aux sujets intéressés. Sachez que notre gouvernement porte Velsna en bonne estime, et que bien qu’au sommet de Rusalka nos intérêts ont légèrement divergé bien qu’à la base similaire, nous respectons votre engagement dans le soutien de vos partenaires. Cependant, se tenir face au Sublime Palais même de loin suffit pour certaines nations, en particulier celles d’Eurysie, a fâcher certains esprits du de notre pays et des parties qui lui sont rattachées, directement ou non. L’irrespect de certains de vos partenaires à pendant des semaines fait échos dans les couloirs et les rues de notre capitale et des grandes villes de notre pays, atteignant des personnes qui des fois peuvent avoir leur mot à dire dans ce qu’entreprend le gouvernement dans le pays ou en dehors de celui-ci. Bien sûr, il n’est pas là questions que de personnes trouvant vos attitudes diplomatiques mauvaises, au contraire, mais je vais vous avouer que la balance penche pour ceux qui ont été quelque peu blessés par vos paroles et votre position. C’est pour sûr une bonne chose que vous soyez proche avec notre proche allié l’Empire Raskenois, c’est d’ailleur la raison pour laquelle le Grand Bey n’a point souhaité interférer dans la décision de mon ministère quant à l’approche que nous prendrons avec Velsna. Mais voilà, votre proximité avec Rasken seul ne suffit point à entièrement rassurer nos intérêts nationaux qui passent devant tout pour notre ministère autant que notre gouvernement en son ensemble. En revanche, nous pourrions peut-être laisser couler l’eau sous les ponts, et ne prenez rien de ce que nous disons comme une approche hostile, comprenez seulement que nous avons des valeurs visiblement divergentes de certaines des votre auxquelles nous tenons.

. . . Ce qu’il faudrait, c’est une garantie de votre part de votre sincérité. Par là, je pense à des engagements sincères avec le Grand Beylicat, nous avons minutieusement travaillé à propos de vos offres. Si certaines nous dérangeaient au premier abord, nous avons sachez-le, fait beaucoup d'efforts afin d’arriver à la conclusion que vos intentions n’étaient pas mauvaises. Je suis en tout cas moi persuadé que votre Grand République a des choses à offrir à notre nations et qu’elle espère tirer du bénéfice que nous avons à offrir sans déranger le fonctionnement de notre marché et la part de décision qui revient au Sublime État quant aux questions économiques de la Yözidie. Nous sommes certes dans une politique de libéralisation, mais nous ne comptons pas pour autant affirmer des mesures telles qu’un marché entièrement libre dans notre politique. Pour mieux dire, nous choisirons nos partenaires qui pourront accéder à un commerce libre avec nous. Si vos partenaire ont pour certains fait très mauvaise impression, nous sommes content que Velsna reconnaisse notre position diplomatique et vous rassurons au sujet du respect que nous portons également envers elle malgré les circonstances.

. . . Ces choses là étant établis, et sans tourner plus autour du pot, nous acceptons volontier l'échange d'ambassades que vous proposez. Concernant le reste voilà quelques bases que vous pouvez considérer comme nos demandes avant de passer à celles que vous avez faites ; Tout accord avec la Sublime nation recquiert sérieux, ce que vous avez, mais aussi attention et proximité. Pour mieux l’expliquer, si nous souhaitons coopérer et nous soutenir dans notre politique comme vous le dites, il va falloir faire preuve de neutralité en cas de conflit entre un autre de vos partenaires avec le Grand Beylicat. Dans un second temps, tous les accords que signe le Grand Beylicat doit provenir d’un document officiellement écrit en Yözid, ce pourquoi nous avons d’ailleurs pris la liberté de reprendre vos demandes sous la forme d’un accord que vous retrouverez à la deuxième page de cette missive. Pour finir, si le Grand Beylicat est prêt à faire confiance à la Grande République quant à l’emprunt des voies et infrastructures maritimes aykhanide libre pour Velsna, celle-ci doit respecter les lois de respect de la nature en vigueur dans notre pays durant ses passages et ne doit point interférer dans le bon fonctionnement de l’organisation maritime assuré par nos gardes côtes et gendarmes maritime. Si Velsna est réellement prêt à respecter ces point, alors nous ne pouvons que croire à la sincérité de ses engagement et franchir le pas au profit du rapprochement d’Otukhan avec Velsna et l'île de Tercera.


En attendant votre retour avec cette fois-ci la promesse d’un retour plus rapide, moi dis-je vous présentes mes respects, priant le tout puissant pour veiller sur nous et sur les liens que nous allons entreprendre.



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Accord de Partenariat Aykhanido-Velsnien


Avant-Propos ;

Cet accord a été élaboré par le ministère des Affaires étrangères Aykhanides et a été approuvé par le Sublime Palais yözid, suite aux demandes faites par le bureau ministériel de la Grand République de Velsna. L'accord s'intitulant "Accord de Partenariat Aykhanido-Velsnien" a pour but d'établir les bases des échanges qui entreprendront le Grand Beylicat et la Grande République. Par ce dit fait, l'accord est prédestiné à changer au fur et à mesure que les relations entre les deux nations s'intensifient ; tout article modifié sera tenu en registre et tout ajout sera fait de sorte à ne pas brouiller la propreté et fonctionnalité de l'accord. Cet Accord à été conçu en langue turc yözid et sera signé dans sa forme originel par les deux nations. Une étiquette précise : "L'avant-propos sera modifié de sorte à tenir rapport des échanges ayant mené à la conclusion de l'accord une fois le bureau Velsnien ayant accepté celui-ci."

Article 1 : Le Grand Beylicat Aykhanide et Velsna seront à partir de la date de mise en vigueur de cet accord partenaires commerciaux et militaires. De part celà, les articles qui suivront celles-ci permettront dans le premier article et ses alinéas de codifier les lois nécessaires aux échanges commerciaux, dans un second les lois nécessaires aux échanges militaires, puis dans un troisième article les dispositions diverses que le Grand Beylicat Aykhanide estime nécessaires au bon déroulement des échanges des deux nations.

Article 1.1 : Les deux nations se tiennent garant de la sécurité de leurs biens humains et commerciaux dans leur sol, dans le but de favoriser les échanges et leur conditions d’acheminement et de traitement.

Articles 1.2 : Les entreprises venant des deux pays bénéficieront du traitement et des autorisations nécessaires à leur installations, qui pour le Grand Beylicat Aykhanide en raison de ses restrictions à propos des entreprises étrangère se déroulera dans le cadre qu’aura prévu le bureau des affaires commerciales étrangères du ministère des finances Aykhanide suite à un entretien que les entreprises Velsniennes devront avoir avec ce dernier.

Article 1.2.1 : Au titre de l’article précédent celle-ci, les entreprises Velsniens ayant une autorisation d’installation auront la garantie qu’ils ne pourront être taxés qu’à plus de 5% des taxes pour les entreprises Aykhanides.

Article 1.2.2 : Au même titre que l’article précédent, les entreprises Velsniens seront tenues devant les cours juridictionnels Aykhanides pour leur actions sur le sol de la Sublime Nation et devront respecter les jurisprudences rendues par celles-ci. Ces entreprises seront donc tenu de respecté les lois Aykhanides en vigueur et de tenir compte de cet accord et celui qu’ils auront signés avec le bureau des affaires commerciales étrangères du Grand Beylicat. En contrepartie, le Grand Beylicat Aykhanide garantit l’équité et l’égalité de la justice aykhanide envers ces entreprises.

Article 1.2.3 : La République du Velsna se porte garant au même titre de rendre une justice égalitaire, mais devra si une personne physique lié à l’entreprise et est de nationalité Aykhanide partager l’affaire judiciaire avec une chambre de justice aykhanide qui s’assurera que la procédure rendu ne transgresse pas les lois fondamentales et les bonnes moeurs du citoyen Aykhanide. Au même titre, les citoyens Velsniens pourront bénéficier au dernier recours si la justice aykhanide rendu ne leur convient pas, d’un pourvoi en cour des beys auquel sera invité une chambre juridictionnel de trois juges et 6 jurisprudents Velsniens.

Article 1.3 : Le Grand Beylicat Aykhanide garantit à la République de Velsna un droit d’importation et d’exportations sur tous les produits du marché Aykhanide et Velsnien, et lui accorde un avantage de taxes douanières en moins à hauteur de -2% pour les produits alimentaires importés par la République, de -5% pour les produits alimentaires exportés, de -10% pour les produit technologiques tant dans l’importation que l’exportation. Cette base de pourcentage sera retirée au pourcentage déjà imposé en taxe et non à la valeur quantifiable que représente l’imposition douanière. Les produits non cités dans cet article seront imposés à tarif normalement prévus par le budget gouvernemental aykhanide.

Article 1.4 : Les deux nations accordent aux civiles le droit de mouillages dans tous leurs ports ouverts au public à l’exception de ceux réservés aux entreprises nationales du Grand Beylicat.

Article 2 : Le Grand Beylicat Aykhanide, pour la favorisation des échanges militaires, autorise dès les citoyens Velsniens à obtenir la nationalité Aykhanide avec une procédure simplifiée grâce à un contrat de travail militaire à durée déterminée et garantit la sécurité des citoyens compétents en matière militaires Velsniens sur le sol maritime, terrestre et aérien aykhanide. Ainsi, tout ingénieur militaire, scientifique, mécanicien, médecins et professionnels militaires Velsniens auront la possibilité de travailler pour l’armée Aykhanide sous des corps d’armées spécifiques afin d’aider l’armée Aykhanide de par leur connaissances dans les domaines où ils seront affectés.

Article 2.1 : Le Grand Beylicat Aykhanide et la République de Velsna s'engagent à respecter les normes militaires en vigueur dans leurs pays et de favoriser les échanges dans ce domaine.

Article 3 : Le Grand Beylicat et la République s'investissent dans les infrastructures et autorisations nécessaires à leur citoyens pour les échanges touristiques entre les deux nations. Mais aussi aux échanges éducatifs de professeurs des écoles Aykhanides et Velsniens qui bénéficieront des aménagements et des autorisations nécessaires pour travailler dans leur pays, ce afin de favoriser l’apprentissage des deux langues. Ainsi, les deux gouvernements promulguent comme langue vivante optionnelle le yözid pour Velsna et le Vlelsnien pour la Yözidie dans toutes les écoles publiques où se trouve un professeur de la langue concernée.


(Signé)Orkhan Ier Aykhanoglu
Grand Bey de la Sublime nation Aykhanide
Représantant d'Allah sur la Yözidie
(2/2)
Gonfalon Impérial Xin


Communiqué en provenance du Ministériat aux Contacts Extérieurs du Céleste Empire des Ushongs,
Fait en date du 19 de Septembre du cycle Lunaire de l'an 2417 du Calendrier Impérial Ushong,

A l'intention de Son Excellence, Madame Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna,



Excellence, Amis Velsniens,

Par ma plume, le Trône du Dragon et notre Auguste Souverain le Fils du Ciel souhaitent requérir votre sagesse et les avis de la Grande République Velsnienne sur un sujet mettant l'Empire dans l'Embarras. Vous n'êtes pas sans savoir que notre nation poursuit à marche forcée ses réformes afin de s'établir sur les standards mondiaux contemporains, ce qui implique notamment l'ouverture croissante bien que mesurée avec l'extérieur et l'établissement de relations normalisées avec des entités étatiques mais aussi dans une moindre mesure avec des personnes morales d'ordre "privées", comprendre des entreprises.

Or, voilà qu'il y a quelques jours de cela la Cité Interdite a reçu une missive allant dans le sens d'une demande d'installation d'une entreprise étrangère au sein de l'Empire, en temps normal nous ne vous dérangerions pas pour ce genre d'affaires, mais quelques détails autours de ladite entreprise nous interpellent et font se questionner l'empire sur l'existence d'un réel intérêt à accepter leur venue.

La société en question se fait appeller "TomaTo Corp", que vous connaissez fort bien il me semble, une société aux origines mésolvardes d'après nos investigation mais dont le caractère très opaque de la société de son pays d'origine interpelle déjà le gouvernement de sa Majesté quand aux intérêts réels d'accepter leur venue et c'est là sans même parler des rumeurs et autres on-dit qui circulent ci et là sur ce dernier lorsque l'on tend l'oreille dans les arrières salles des salons diplomatiques. De surcroit, ce n'est même pas la société mère qui a prise contact, mais sa branche Wanmirienne de toute évidence, or même si l'Empire des Ushongs ne donne pas l'impression de s'intéresser à ce qui se passe hors de ses territoires de jure, cela ne nous empêche pas d'observer en silence. Le Wanmiri aussi à son échelle dispose d'un côté très opaque et notamment les liens avec tout son carcan économique et ses entreprises, après tout beaucoup se souviennent de la récente Operasi Renaisans qui a engrangé l'arrivée de fonds très importants via des investisseurs internationaux sans que ces derniers toutefois ne voient un seul retour sur leurs investissements... Et nous ne parlerons même pas des liens de polichinelle entretenues avec la région sécessionniste du Zijian...

Ce faisans, le Trône et les Ministres se demandent très fortement si cette demande d'implantation sur le territoire Impérial, et notamment au coeur de notre grenier a blé qu'est la vallée de la Yongzu, ne cacherait pas là des intentions et un agenda tout autre que ce qui est laissé paraître à travers la missive, entre autre, nous nous demandons s'il ne s'agirait pas là pour reprendre un proverbe que vous connaissez bien, d'infiltrer au coeur du Céleste Empire, un Cheval de Rhême.

Le cas échéant, nous vous demandons conseils quand à ce que vous savez de cette société ainsi que du Marquisat de Mésolvarde dont nous connaissons très peu de choses, les informations que vous daignerez partager devrait nous offrir une meilleure... Compréhension des enjeux. Et nous l'espérons une infirmation de nos craintes... Ou bien une confirmation, ce qui entraînerait le cas échéant une prise de position claire.

Ainsi et en l'attente de votre réponse, veuillez Excellence agréer l'expression de ma considération distinguée.


Monsieur Zhao Qian,
Ministre Impérial et Mandarin préposé aux Contacts Extérieurs,


Zhao Qian
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A l'intention de Son Excellence, Madame Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna

Excellence,

Les derniers échanges qui furent entretenus entre notre République et la vôtre ont laissé une situation qui nous est, je le pense sincèrement, fort regrettable. Il est évident que cette absence de normalisation entre nos deux Etats ne peut perdurer en particulier dans le contexte régional actuel marqué par un retour des tensions et même de la guerre. Dans ce cadre, il est préférable non pas nécessairement d'avoir des amis ou des alliés en chaque pays du voisinage mais au moins des interlocuteurs de confiance, d'entente cordiale et de compréhension si possible mutuelle.

La République que je représente qui ne fait sans doute pas, en vos nobles bureaux, l'objet d'une attention singulière et c'est tout à fait normal à l'égard de notre poids, souhaiterait par le pas que nous faisons en avant, revenir plus clairement sur vos cartes, et vous placer dans une position centrale de la notre.

Il ne vous aura pas échappée, Maîtresse du Grand commerce, que nos deux républiques se partagent, si le terme m'est permis, le pourtour méridional de l'océan Arctique. Velsna comme Nordlig-Kors n'y a ni son or, ni le coeur de son histoire, ni le centre de sa population, mais elle y a une part de son identité propre, une part d'elle-même réside un peu là-bas, là-haut, dans ces terres régulièrement gelées. C'est de cela dont il est question aujourd'hui envers vous. Cela n'a peut être pas fait la une de la presse velsnienne mais a pu attirer quelques investisseurs ou marchands intrigués, Nordlig-Kors a signé, avec Tanska, le Traité d'Halvø visant à garantir un usage non militaire et correctement gouverné des terres habitées les plus septentrionales du monde. Mais ce traité n'est pas destiné qu'à Tanska mais à la signature universelle. Il n'est pas nécessairement question à ce que chacun s'y installe, l'environnement y reste considérablement hostile, la vie ne tiens qu'à un fil, celui de l'électricité.

Nous ne savons pas si la normalisation complète peut se faire aussi rapidement que nous l'espérons après nos derniers échanges, mais nous vous proposons ici de commencer par un point, un point sur une carte et il commence dans l'Arctique. Nordlig-Kors souhaiterait obtenir la ratification du Traité d'Halvø par votre République en l'échange d'éléments qui sont ouverts à la discussions pour les questions arctiques et nous sommes ici à votre écoute. Il est évidemment que la possibilité de s'établir et de commercer dans l'archipel fait déjà office d'un avantage considérable, mais nous pourrions ici étendre une coopération entre ce que nous sommes légitimement : des peuples du Grand Nord.

Katja Nordström, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération République Fédérale de Nordlig-Kors
2005
armoirie


A l'attention de Son Excellence, Madame Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna


NoteToute la lettre, et celle pour Dom Altarini, sont écrites dans un velsnien du plus formel, voire littéraire. L'écriture est manuscrite et parfaitement lisible
Madame Cavali,

Si je me permets aujourd'hui de prendre contact avec vous, et plus généralement avec le gouvernement velsnien au sujet du Sénateur Dom Fransesco Altarini. Voyez-vous, les propos publics de ce sénateur envers ma nation sont des plus injurieux et décérébrer. Loin de moi l'idée de penser qu'il s'agit d'une généralité, mais voyez-vous, à Achos, on a l'habitude de ne pas se laisser faire.
Ainsi, je m'excuse de faire de vous la factrice entre nos deux partis (ce cher Dom Altarini étant assez compliqué à joindre), mais j'aimerais, si possible, que vous lui transmettiez un message de ma part.
Merci par avance, Madame, de l'attention que vous porterez à ma requête, et encore une fois, mes plus plates excuses pour ce dérangement.

Cordialement,

Ceann Gille-Crìosd MacRìdeinn, Générale d'armé et Président de la Tribune d'Achos


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Lettre à l'intention de Dom Fransesco Altarini

Très cher Dom Fransesco Altarini,

Je n'ai pu passer à côté des propos véhéments, injurieux et insultants que vous avez publiquement proférés à l'intention de la Sérénissime Répulique d'Achos, et de ses habitants. Vous semblez de plus être un homme des plus troublé mentalement, voulant à tout prix montrer que vous seul avez la science infuse à coup de punchlines grossières.
Ainsi, afin de vous aider à "prouver" vos "théories", ou juste pour prouver que votre égaux est digne de vos paroles, vous accepterez bien de venir ici, à Coningsby, afin d'assumer vos régurgitation publiques dans un combat à main nue, dans la forme la plus simple de l'art. Ce n'est pas un défi "d'État", et je ne suis pas mandaté par mon gouvernement. C'est moi, et moi seul qui vous défie, et j'en assumerai toutes les conséquences.
Mais j'ai hâte de vous voir gérer la "fragilité" des achosiens, que vous qualifiez d'ailleurs d'une manière adolescente de "salopes sans conviction".

En espérant que votre ego se rapporte à la taille de vos paroles, mais vu la réputation des velsniens, j'en doute
Je vous prie, très cher, d'agréer mes salutations les plus distinguées.

Ceann Gille-Crìosd MacRìdeinn, Générale d'armé et Président de la Tribune d'Achos



Drapeau


A l'attention du sénateur et Maître et l'Arsenal de la Grande République, Matteo DiGrassi



Cher sénateur Digrassi,

Le gouvernement Raskenois comprend tout à fait votre position et, pour tout vous dire, nous aurions souhaité ne jamais avoir à décréter cette zone d’exclusion aérienne, coûteuse tant sur le plan financier que diplomatique. Nous ne sommes pas aveugles quant au fait que cette action rendra compliqué tout rapprochement diplomatique futur avec l’Hotsaline ; cependant, de notre point de vue, cela est déjà le cas depuis la première attaque hotsalienne. Là où vous vous trompez, excellence DiGrassi, c’est dans les raisons de cette zone d’exclusion aérienne : en effet, celle-ci n’a pas été uniquement décrétée pour protéger le ciel Raskenois, mais également pour respecter nos engagements.

Lors du référendum du Gradenbourg ayant pris place il y a plusieurs mois, le peuple gradenbourgeois a manifesté sa volonté d’indépendance totale vis-à-vis de Rasken, mais également sa volonté de vivre en paix, sans conflit entre la Confédération et Rasken premièrement, et plus généralement, sans conflit tout court. En attaquant l’Altrecht, alors pays proche d’un désarmement total, l’Hotsaline a attiré la guerre au sein même de la Confédération, bafouant cette volonté. Comme annoncé dans l’allocution du gouvernement après le début de la riposte, c’est là l’autre raison de cette zone d’exclusion aérienne ; comme mentionné au début, nous aurions préféré ne jamais avoir à le faire et nous espérons pouvoir la retirer au plus vite.

Cette zone d’exclusion aérienne a pour objectif d’interdire tout combat aérien au-dessus du Gradenbourg et donc d’éviter que des civils soient potentiellement impliqués. Si vous disposez des moyens permettant d’empêcher que des combats prennent place au-dessus du Gradenbourg, autre qu’en l’imposant de force par nos forces aériennes, nous saisirons cette chance, je peux vous l’assurer. Par exemple, si vous obtenez des deux parties des déclarations officielles sur le non-survol du Gradenbourg par des appareils militaires, alors nous nous désengagerons volontiers ; si je dis « vous », c’est pour une bonne raison : tant le Kah que l’Hotsaline vous écouteront plus que nous. Cependant, dans l’éventualité où nous parvenions à provoquer cette situation, si, à la seconde où nous retirons nos avions de la zone, des appareils, qu’ils soient kah-tanais ou hotsaliens, en profitent pour survoler le Gradenbourg, nos avions reviendraient immédiatement sur zone. Dans le cas où ceci ne se produirait pas, je crains malheureusement que cette zone d’exclusion aérienne reste en place jusqu’à la fin des combats, car, contrairement à ce que certains peuvent dire, nous n’avons aucune prétention de revenir durablement au Gradenbourg, ses habitants ayant clairement exprimé cela.

Nous n’espérons que deux choses : la paix, et que les populations civiles ne soient pas impliquées dans une guerre qu’elles n’ont pas voulue, provoquée par une présidence hotsalienne en quête d’ennemis pour exister.

Cordialement,
Axel Orndorff, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.
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MISSIVE DU CONSEIL DE RÉCLAMATION NATIONALE D'HOTSALINE

Sceau officiel de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline

Troïtsiv, le 4 octobre 2017
À l'intention de Son excellence Lupo Cadorna, Doyen du Sénat des Mille de la Grande République de Velsna,

Excellence,

J'accuse bonne réception de votre missive, et tiens à féliciter les efforts déployés par la Grande République de Velsna pour atteindre les conditions permettant la tenue d'une conférence de paix équitable. Pour notre part, nous réitérons la volonté exprimée par le gouvernement confédéral d'obtenir au plus vite un cessez-le-feu afin de pouvoir prendre part à ces négociations, tout comme nous réaffirmons les engagements pris quant à la limitation de nos opérations à la stricte défense de notre pays. Comme vos services l'auront sûrement noté, nos forces armées rendent coup sur coup à l'agresseur kahtanais sans s'adonner à l'escalade imposée par nos ennemis par l'envoi d'une armada navale et aérienne massive dans l'objectif, désormais assumé, de détruire définitivement notre État. Heureusement, les pertes subies par l'aviation kahtanaise — qui aura certainement sous-estimé nos capacités de défense — entraînant le retrait du groupe aéronaval d'Axis Mundi, certainement impressionné par ailleurs par votre récent déploiement naval dans la région, de même que la destruction, du fait du succès de l'Opération Cap Sombre, des aérodromes depuis lesquels les satellites du Grand Kah lancent leurs frappes sur notre territoire, entraînent de fait une cessation temporaire des combats, que nous espérons propice au rétablissement d'un rapport de force plus équilibré et favorable à la conduite de négociations de paix. Quelles que soient les décisions de nos adversaires, nous continuerons, conformément aux engagements pris suite à vos recommandations, de réagir proportionnellement aux attaques menées par le Grand Kah et les États croupions qui se trouvent à ses ordres, dont nous déplorons les incursions et coups de main hostiles dans notre région d'Eurysie centrale.

Concernant la question de l'invasion de l'espace aérien kresetchnie par les forces raskenoises, je ne peux guère vous cacher la stupeur qui fut celle de mon gouvernement et des autorités confédérales en constatant cette nouvelle violation de la souveraineté kresetchnienne par nos voisins occidentaux. Alors que beaucoup voulaient voir dans le départ des troupes d'occupation raskenoise le signe d'une résolution prochaine du conflit qui opposait nos deux pays depuis la fin du siècle dernier, leurs espoirs furent malheureusement déçus par cette intervention dont nous peinons encore aujourd'hui à expliquer la motivation autrement que par la volonté du pouvoir impérial raskenois de réaffirmer ses prétentions territoriales sur notre pays. Les velléités expansionnistes d'Eberstadt ont déjà fait couler beaucoup de sang de part et d'autre de la frontière, c'est pourquoi nous ne pouvons que déplorer que nos voisins se satisfassent de cette situation et ignorent les mains tendues que nous ne cessons pourtant de leur adresser en vue de trouver une résolution diplomatique mutuellement profitable à ce conflit.

Nous comprenons fort bien les raisons qui ont poussé la Grande République de Velsna à prendre part à cette facétie, et nous ne vous jetons aucunement la pierre pour cela. Votre volonté de préserver la paix est louable, et c'est également parce que nous la partageons que nous avons renoncé pour l'heure à invoquer les accords de défense qui nous lient aux autres États signataires du traité fondateur de la Ligue de Velcal à la suite de cette agression caractérisée. Puisque vous évoquez votre intention de faire usage de vos relations avec l'Empire Raskenois pour tenter de mettre un terme à cette escalade contre-productive, nous ne pouvons que vous encourager à poursuivre sur cette voie, ainsi qu'à enjoindre votre allié à accepter l'organisation d'une conférence de paix visant à enterrer définitivement le conflit qu'il a, hélas, entamé en 1994, et ravivé au cours de ces dernières semaines. La prise d'engagements mutuels en matière de non-ingérence, de non-agression et de respect de nos souverainetés respectives me semble être la seule voie pouvant mener à une paix durable entre Rasken et la Kresetchnie. C'est la volonté qui a été à nouveau exprimée dans la dernière missive expédiée à Eberstadt par la diplomatie confédérale en ce jour, et à laquelle nous ne pouvons qu'espérer que vous parviendrez à convaincre le gouvernement impérial de répondre favorablement, là où notre dernière invitation à la paix expédiée en mai dernier fut malheureusement laissée sans réponse. Comme vous le mentionnez si bien, la poursuite de la confrontation qui nous est imposée par Eberstadt n'est à l'avantage de personne, que ce soit des Kresetchniens dont la sécurité se trouve sans cesse menacée par les incursions raskenoises, ou du gouvernement impérial raskenois dont la politique illisible risque malheureusement de nuire à la stabilité de son régime.

Pour en revenir aux affaires en cours concernant le conflit entre la Confédération de Kresetchnie et le Grand Kah, je pense qu'il est toujours bon de rappeler que l'élément déclencheur fut la révolution fomentée de manière fort peu discrète par les services kahtanais en Altrecht en vue de l'instauration d'un nouveau régime fantoche favorable à Axis Mundi. Nous avons répondu à ce coup de main par la neutralisation de l'escadrille de chasse qui passa ainsi aux mains des communalistes, via le tir d'une poignée de missiles balistiques de modèle obsolète. Si la réaction de nos adversaires fut évidemment disproportionnée, s'agissant du détachement de l'armada démesurée que j'ai déjà mentionnée plus haut dans cette même missive, le conflit prend aujourd'hui une toute autre dimension lorsque nos ennemis annoncent leur intention de détruire définitivement l'État hotsalien, là où nos opérations se sont cantonnées à la neutralisation de cibles militaires d'importance modeste. Cette nouvelle donnée venant confirmer que l'offensive communaliste relève d'une campagne d'anéantissement prenant l'Opération Sèche-Cheveux comme prétexte, plutôt que d'une réaction proportionnée à ce que d'aucuns faisant fi du contexte régional aurait pu considérer comme une agression, je préfère vous informer dès à présent que les autorités confédérales envisagent de saisir les instances de la Ligue de Velcal si le conflit venait à se poursuivre et se voir escaladé davantage sans qu'aucune perspective de résolution pacifique ne se présente.

Veuillez agréer l'expression de mes salutations les plus distinguées,

Yuliya Yavshko, Ministre des Relations Extra-Confédérales de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline
Yuliya Yavshko
Ministre des Relations Extra-Confédérales de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline
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A l'intention de Son Excellence, Madame Julia Cavali, Maîtresse du Grand commerce et des étrangers de la Grande République de Velsna

Excellence,

Un geste d'un côté ne peut se faire sans un geste équivalent de l'autre. Il est évident que dans ce cadre, la République Fédérale réévaluerait la reconnaissance des cités de Strombola et de Velathri comme légitimement velsniennes en mesure de réciprocité à la reconnaissance de notre souveraineté sur l'archipel de Terävävuori. Une disposition en ce sens est prête à être passée par le Congrès Fédéral où le gouvernement dont je suis membre dispose d'une majorité suffisante, acquise à l'importance de la cause nationale que représente cet archipel pour notre propre identité nationale tout autant que pour d'autres intérêts plus matériels.

Nous comprenons votre rappel de l'absence de militarisation des territoires affectés par le document, et notre gouvernement a souhaité inscrire cet article dans le désir, visiblement partagé, de pouvoir assurer qu'au moins une partie de la Manche Blanche ne fasse pas l'objet de présence de bases militaires peu importe leur raison d'être sur ces terres. Les règles de bienséances sont à ce titre mutuellement et largement partagées entre nos deux gouvernements.

Katja Nordström, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération République Fédérale de Nordlig-Kors
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