02/07/2017
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[AFFAIRES ETRANGERES] Bureau fédéral aux affaires étrangères de l'Alguarena. - Page 14

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Alcainie a écrit :
légende
Demande de construction d'une ambassade à Aserjuco

À l'adresse de Mazeri Abrogara

Le Gouvernement Alcain aimerait installer une ambassade dans votre capitale et que vous installiez une ambassade dans la nôtre, Tipolian.

Cette démarche s'inscrit dans un domaine pacifiste. Notre pays cherchant des partenaires économiques.

Ceci permettrait de commencer le dialogue diplomatique, primordial entre nos deux démocraties. Cela pourrait être le début d'une coopération sur le plan international entre nos deux pays. En améliorant le dialogue entre nos pays respectifs, une coopération économique, pourrait en naître.

Fait en l'an 2016
Le Président de l'Alcainie, Adrien Talome

CARNAVALE SALUE LES CARDINAUX ALGUARENOS

Prefereto

à propos de l'élection du prochain Pape.

Le trône de Saint Pierre est vacant.
Lorsqu'il était occupé, il l'était pas des incapables et des paresseux, crime capital comme chacun sait.
Où nous ont mené ces décennies d’inaction ?
Nul part !

IL FAUT QUE CELA CHANGE.

Carnavale s'est engagée activement dans une politique de revitalisation de la foi mais elle ne pourra y parvenir pleinement qu'auréolée de la légitimité papale.

Vous pouvez nous offrir ce trône.
Vous pouvez faire entrer la chrétienté dans une nouvelle ère.

Le salue de l'âme n'est pas un vain mot.
Le paradis n'est pas une chimère.

L’Église universelle doit renouer avec sa fonction première : sauver le monde entier par l'évangélisation des peuples !

Les cardinaux d'Alguarena seront-ils un trou ou une pierre pour les fondations de cette nouvelle alliance ?

FULBERTRAND BIENHEUREUX DOIT ÊTRE NOTRE NOUVEAU PAPE
VIVE LE FUTUR PAPE JUSTIN
LE PLUS SAINT DES SAINTS

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à l'attention de son Excellence Maria Paula Noboa,
Cheffe du département fédéral aux affaires étrangères,
Aserjuco, Iles fédérées de l'Alguarena.



Excellence,

Cela fait très longtemps que je n'ai plus eu l'honneur et le plaisir de converser au nom de Sylva auprès de l'Alguarena. Bien du temps est depuis passé et bien des crises se sont manifestées. L'Alguarena et Sylva ont partagé une certaine connivence de pensés et d'objectifs, quand bien même c'était avant tout par l'intermédiaire de l'OND que se faisaient ces attentes. Ces concordances de trajectoires ont été appréciées et contribué à consolider la position de crédibilité diplomatique et géopolitique de l'Alguarena, avec un positionnement jusque-là juste et strictement mesuré au degré d'importance des évènements. C'est à nouveau dans le cadre d'une crise que Sylva revient vers vous, hélas.

Suite à la double et indicible démonstration du danger que représentent les armes chimiques par Carnavale, est proposé un Traité de Non Prolifération des armes de destruction massive de manière à générer un engagement mondiale et internationale contre ce type d'équipements. Cette crise a été un précédent, pinacle de l'horreur cyclopéenne qu'il convient de ne pas réitérer. Nous ne saurions par ailleurs qu'encourager au soutien de toutes autres initiatives de ce genre, quel qu’en soit l'auteur, de manière à légitimer cette démarche et aller vers une pacification globale.
Là où il serait tentant de s'engouffrer dans la brèche ouverte par Carnavale, ce traité propose plutôt de tirer des leçons de ce précédent dont une extrapolation ne saurait apporter quoique ce soit d'utile ou constructif. C'est un appel à aborder avec la plus grande rationalité et humilité l'enseignement offert que nous pouvons présentement saisir, plutôt que de l'ignorer à dessein.


L'engagement de l'Alguarena dans ce traité serait un appui inestimable qui irait dans le sens d'une décroissance des risques. Tentant est-il de se précipiter dans l'acquisition d'armes chimiques ou bactériologiques pour rester suffisamment dissuasifs, mais cette escalade ne saurait trouver une issue pacifiste. Ce traité ne désengage aucunement à adopter une rationalité sur la nécessité de disposer d'une force conventionnelle dissuasive pour garantir l'intégrité et la souveraineté d'une nation. Mais cet impératif sécuritaire ne doit pas servir de prétexte au développement d'armes et de doctrines visant à des carnages indiscriminés, débordant sur les populations civils et l'environnement. Nous restons à votre disposition pour élaborer d'éventuels points d'interrogations, et ne saurions que trop encourager à l'approbation de toutes initiatives allant dans le sens d'une politique et doctrine opposée à l'emploi d'armes de destruction indiscriminée.

Avec l'expression de notre confiance,

Matilde Boisderose
4973
sigle

Au sujet du Traité-Cadre d'Aserjuco

A l'attention de Son Excellence Monsieur le Président Fédéral Luis Saragoza-Medina

Que la Paix d'Allâh soit sur vous.

Excellence,

Au nom du Diwan, je vous remercie pour votre aimable notification au sujet du lancement du Traité-Cadre d'Aserjuco destiné à établir un accord international de limitation des armements balistiques.

Je me dois également d'apporter les salutations du Diwan aux Etats membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, dont l'Azur est désormais un Etat observateur. Nous nous réjouissons profondément de cette avancée dans le dialogue entre notre pays et l'organisation, et espérons qu'il sera aussi fructueux que nos premières interactions ont pu l'être.

Le Traité-Cadre proposé par l'Alguarena a aujourd'hui été signé par d'importants membres de l'Organisation, tels que le Jashuria, Fortuna ou Velsna, ce qui confère à ce texte une force particulièrement significative, et qui en fait sans doute l'un des textes diplomatiques les plus importants de l'année. Sa portée est indiscutablement profonde. Néanmoins, je me dois vous indiquer qu'en l'état, le Califat constitutionnel d'Azur ne saurait en ratifier l'entièreté des propositions.

La raison tient à une divergence profonde d'approche entre la doctrine militaire azuréenne et la logique du Traité-Cadre vis-à-vis des missiles balistiques. L'Azur, comme l'Alguarena et bien d'autres, a déploré l'innommable crime de Carnavale commis à l'encontre de la population civile d'Estham et considère effectivement avec gravité la menace que font peser sur l'Humanité les armes chimiques et bactériologiques, qui combinées à des missiles balistiques, peuvent être disséminées sans borne à travers la planète. De là, nous partageons le constat qu'il faut assurer un encadrement et une convention internationale sur l'usage de telles armes, et nous saluons l'esprit de cette initiative. Néanmoins, nous identifions des divergences dans la façon d'aborder ce constat commun.

Comme nous l'avons pu l'aborder entre nos autorités suprêmes lors d'une rencontre au plus haut niveau survenue l'année dernière, la doctrine militaire azuréenne est basée sur le principe de dissuasion. Plutôt que d'investir dans des forces armées conventionnelles capables, par exemple, d'occuper de larges portions du territoire ennemi ou d'assurer le contrôle des voies maritimes, l'Azur se spécialise dans le maintien d'un arsenal balistique destiné à représenter une menace pour tout agresseur. Cette doctrine, nous avons pu en convenir ensemble, est conforme aux objectifs pacificateurs de l'Alguarena car elle est scellée avec un engagement pour la non-agression et la diplomatie. L'Azur réprouve et s'interdit toute agression militaire. Ses choix stratégiques démontrent d'ailleurs son renoncement à la puissance terrestre, maritime ou aérienne, car nous n'entretenons de forces conventionnelles que pour parer à une éventuelle incursion. Les autorités azuréennes sauront sans difficulté démontrer de leurs intentions pacifiques à l'égard de leurs voisins et de leurs partenaires.

La dissuasion balistique est garante de notre paix. Elle promet une destruction considérable à tout agresseur à notre égard. Pour cela, elle suppose une relative discrétion sur nos capacités réelles de frappe, en contradiction donc avec le principe de réduction des stocks de missiles promu par le Traité-Cadre, ainsi qu'avec le principe de contrôle des arsenaux.

L'Azur, qui a fait le choix, contrairement aux autres Etats signataires, de ne pas se doter de puissantes forces conventionnelles, ne saurait donc légitimement lier ses poings et ses pieds à des engagements de réduction de son arsenal, car il connaît le triste principe de la guerre et ne saurait se départir de forces de défense à la hauteur de sa prospérité. De ce fait, l'Azur ne saurait s'engager à limiter son arsenal balistique, ni à en partager des informations cruciales, sans mettre en péril sa capacité de dissuasion et donc sa défense en entier.

Néanmoins, le Diwan salue l'initiative du Traité-Cadre qui, pour des nations disposant de forces conventionnelles étendues, représente un moyen salutaire de diminuer les potentiels de destruction et d'amener les Etats à une meilleure coopération pour éviter le pire. De ce fait, il souhaite vous assurer, Excellence, de son intention de coopérer avec le Comité de pilotage du Traité-Cadre à l'occasion de partenariats spécifiques visant à pacifier les rapports interétatiques.

L'Azur se réserve la possibilité d'adhérer au Traité-Cadre dans la mesure où des clauses futures garantiraient un engagement des Etats non seulement à réduire leurs capacités balistiques, mais aussi à réduire ou harmoniser leurs capacités conventionnelles, de sorte que non seulement le risque de guerre balistique, mais aussi le risque de guerre tout court, soit amenuisé pour être finalement anéanti. La paix perpétuelle doit demeurer l'horizon de l'Humanité, et l'Azur est conscient de devoir y prendre sa part.

Je vous propose donc, Excellence, d'adopter ensemble un Protocole de fonctionnement entre le Comité de Pilotage et le Diwan, basé sur les points suivants.

Protocole de fonctionnement entre le Comité de pilotage du Traité-Cadre d'Aserjuco et l'Etat du Califat constitutionnel d'Azur

  • Les Etats-membres du Traité-Cadre et l'Azur confirment leur intention de privilégier en tout instant la négociation diplomatique, en particulier sur les sujets touchant aux questions militaires.
  • L'Azur confirme son intention de coopérer avec le Comité de pilotage sur des questions ponctuelles non contradictoires avec sa doctrine militaire.
  • L'Azur partage l'objectif de désarmement balistique mondial accompagné de garanties de sécurité alternatives.
Avec l’optimisme du travail,
signature
Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
31.03.2017
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