15/12/2016
16:28:12
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Département des affaires étrangère d'Antegrad - Page 15

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Bureau des Affaires étrangères


Très chers homologues,

C'est avec stupeur et désarrois que le gouvernement de Finejouri a appris se matin la frappe d'un missile causant la mort de Ismael Idi Amar. Moi Roi Louis II souhait au habitant à la famille et proche du président mes plus sincère condoléance sachant que lors du sommet d'Afarée j'ai eu la chance de croiser le président. Le Royaume de Finejouri se tiendra prêt si l'Antegrad le souhait à se mobiliser pour toute aide nécessaire.

Cependant dans l'optique d'être une nation qui se veut pacifiste nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le pourquoi le missile a été lancé et nous vous rappelons que la violence engendre la violence même si cette frappe ne peut être pardonné et que nous condamnons cet acte.

Mes plus sincère condoléance,

Sa Majesté Louis II Roi de Finejouri
 logo affaire étrangère
1798
Bureau des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie


Objet : Confoléances


À l'intention du Département des Affaires Étrangères de la Fédération Centrale Démocratique,

Le Gouvernement de l'État Nouveau de Rimaurie et son Oberführer ont appris avec effroi, stupeur et incrédulité la frappe ballistique lâche et ignoble orchestrée par la République Ouwanlinfaise voisine avec l'aval de son Amiral-Président Ateh Olinga, ayant frappée le Palais Présidentiel de Destint et provoquée la mort tragique de feu Ismael Idi Amar, regretté Chef Suprême de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad, juste parmi les justes, un homme droit et bon qui a poursuivi avec assiduité et application le travail de son prédécesseur Venos Feros et approfondi d'autant plus les liens diplomatiques, économiques et militaires qu'il avait initié entre nos deux nations.

L'État Nouveau de Rimaurie et son Oberführer souhaiteraient faire part de leur profondeur tristesse et de leurs sincères condoléances aux proches d'Ismael Idi Amar mais également à ceux de toutes les autres victimes de cette attaque, morts et blessés, ainsi qu'à l'ensemble de la population Antérienne désormais sans dirigeant.

L'État Nouveau de Rimaurie et son Oberführer condamnent fermement l'odieuse agression Ouwanlinfaise contre la plus haute institution de votre nation et le symbole même de son unité et de sa souveraineté et annonce d'ores et déjà que tout son personnel diplomatique de même que ses forces armées stationnées à Hejo se tiennent prêts à vous soutenir dans cette crise dans l'éventualité d'une montée des tensions entre l'Antegrad et L'Ouwanlinda mais en appellent néanmoins à votre retenue et à votre clarté d'esprit et espèrent que vous saurez trouver une issue favorable et pacifique à ce conflit sans nécéssité de poursuivrez plus longtemps l'escalade de la violence.

Veuillez agréer, Excellence, nos salutations distinguées.

[right]Emanuel Wölfflin, Ministre des Affaires Étrangères de l'État Nouveau de Rimaurie, 29 Juin 2016

Blason de l'Etat Nouveau de Rimaurie
188
Némédie a écrit :
Ministère des affaires étrangères


Drapeau

Messieurs,

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.

Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

943
>>>>Décryptage du message entrant<<<<

Un grand merci pour toute l'aide que vous nous proposez. Soyez certains que lorsque nous gagnerons notre combat, nous ferons tout pour vous rendre la pareille. Nous acceptons avec joie de recevoir un représentant anterien, qui permettra de limiter les communications radio entre nos pays, et risquant d'être interceptées à tout instant. De même, nous allons trouver quelques personnes à vous envoyer.
Cependant, les chefs du mouvement souhaitent rester en Afarée Centrale. Quel message serait envoyé à nos troupes s'ils laissaient leurs hommes mourir au champ de bataille, pendant qu'ils restent bien tranquillement installés dans une résidence cachée à des centaines de kilomètres de là ? En bref, ils resteront ici.
Nous trouverons aussi de notre côté un accès suffisamment sécurisé pour recevoir vos livraisons de troupes. Une petite crique du nord de la côte fera certainement l'affaire.
En vous remerciant encore, nous attendons avec impatience de pouvoir continuer ces relations.

>>>>Suppression du message<<<<
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sigle

Au sujet de la souveraineté de l'Antegrad et du bon voisinage en Afarée

A l'intention des services diplomatiques de la Fédération Centrale et Démocratique d'Antegrad

Excellences,

Je vous contacte au sujet des retombées de la crise ouverte par l'acte inadmissible du Président Ateh Olinga d'Ouwanlinda contre Feu Son Excellence le Président Idi Amar. Depuis cet événement, de nombreux pays, notamment le Duché de Sylva et la République de Poëtoscovie, ont annoncé le déploiement de troupes navales dans la région. Ces Etats invoquent la protection de l'Antegrad et l'arrivée de ces moyens militaires comme étant de nature à renforcer la dissuasion et donc garantir une situation pacifique et stable. Ces déploiements s'ajoutent ainsi à ceux des forces qui étaient déjà présentes dans la région, à savoir celles de l'Empire du Nord, de Velsna, de Fortuna, de la Clovanie et du Grand Kah.

De nombreux pays ont donc récemment déployé leurs forces dans les mers bordant l'Afarée occidentale. Ces pays, qui ne sont pas afaréens, n'ont cependant qu'une légitimité bien légère à se poser en gendarmes ou en protecteurs. Leur rôle indiqué serait plutôt d'être, au mieux, les assistants des Afaréens à qui seuls devrait revenir le droit de décider comment régler leurs problèmes.

En ce sens, je souhaite m'enquérir auprès de vous de votre point de vue quant à ces multiples déploiements. Sont-ils bien tous conformes à votre désir légitime et souverain de faire appel à des auxiliaires ? Êtes-vous absolument certains d'en garantir le bien-fondé et le périmètre d'action ? Au contraire, avez-vous, comme l'Azur, un certain scepticisme quant à la multiplication de ces forces dont on ne sait trop à quoi elles servent, sauf à faire peser une menace sourde sur les pays afaréens ?

Je vous rassure, l'Azur n'a aucunement l'intention d'exiger ou d'ordonner quoi que ce soit à quiconque. Par contre, le Califat s'interroge sur cette situation et considère qu'il serait préférable que les troupes étrangères présentes en Afarée ne soient autorisées à y demeurer que dans la mesure où elles interviennent dans un cadre et un périmètre rigoureusement défini, explicitant le principe selon lequel les pays afaréens doivent in fine disposer de l'entière souveraineté pour demander l'arrivée ou le retrait de troupes étrangères.

Si vous êtes d'accord avec cela, l'Azur est prêt à vous tendre la main pour construire le protocole définissant le déploiement des troupes étrangères, que nous demanderons ensemble à nos partenaires présents dans la région de signer. Ce protocole, qui serait écrit pour répondre à vos besoins, permettra de discerner lesquelles des flottes étrangères qui rôdent sont de véritables appuis pour l'Afarée, et lesquelles sont de simples instruments de menace et de domination. Evidemment, dans ce second cas, les flottes n'auraient plus rien à faire dans la région et leur départ serait rendu nécessaire.

Notre proposition est donc de travailler avec vous à un protocole qui puisse encadrer le déploiement de troupes étrangères des pays que j'ai cité plus haut, et qui conditionnerait et limiterait leur présence sur notre continent commun. L'Afarée doit rester maîtresse de son destin !

A votre écoute,

Amir Bey ir-il-Usdeli
Ministre des Affaires étrangères par Intérim
12.07.2016
1549
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à l'attention de son Excellence Jakamé Idi Akim, dirigeant de l'Antegrad



Excellence,

Le Duché de Sylva vous contacte pour réitérer ses condoléances vis-à-vis de votre défunt cousin et ancien dirigeant de l'Antegrad, Ismael Idi Amar, et vous féliciter pour votre désignation comme successeur. C'est en qualité de partenaire et en vue du contexte actuelle que le Duché de Sylva vous contacte de manière à clarifier la situation et établir la poursuite de nos relations diplomatiques dans la continuité politique de vos prises de fonction. Deux points liés sont ainsi à aborder.

Le premier concerne évidemment l'embargo militaire imposé à l'Antegrad, un acte précipité dont, nous espérons, aura été compris la nécessité suite à l'expansion, escalade et régionalisation du conflit du Gondo dont les escarmouches Ante-ouwanlindaise n'en sont que l'extension. Nous rappelons que l'objectif était d'endiguer l'escalade de ce conflit qui, démarrant du Gondo, impactait maintenant trois nations et risquait d'en toucher d'autres avoisinantes. L'ambassadeur sylvois se tiendra toujours à disposition de son excellence pour clarifier cette situation et la négocier si nécessaire.

Le second point, dans la continuité du premier, est de prendre connaissance de votre ligne politique vis-à-vis de cet accrochage. Considérant le risque que ce conflit ne prenne une ampleur incontrôlable, nous ne saurions trop recommander une ouverture des discussions entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda. L'apport de médiateurs désignés selon votre convenance saurait assister la chose qui est plus que nécessaire, sans quoi le conflit ne pourra que reprendre de plus belle. Une résolution du conflit permettra à Sylva et ses alliés de lever l'embargo sereinement, en sachant que les choses seront apaisées pour la région et ses partenaires.

Avec l'expression de tout notre soutien,

Matilde Boisderose
5534
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à l'attention de son Excellence Jakamé Idi Akim, dirigeant de l'Antegrad



Excellence,

Si vos incompréhensions sont justifiées, je me dois, au nom du Duché de Sylva et en qualité de Ministre des Affaires étrangères, d'adopter un discours ferme et dans la continuité de la ligne politique établie.
Considérant la vitesse à laquelle le conflit gondolais s'est étendu et régionalisé pour inclure l'Antegrad et l'Ouwanlinda, et l'absence d'issue possible autre que la guerre si nous avions laissé libre cours aux actions anteriennes, alors oui, c'est ainsi que nous assurons la paix.
Considérant le coup porté au gouvernement anterien et la difficulté qu'il aurait eue à simultanément initier un conflit armé et procéder à la succession de Ismaël Idi Amar, non, ce n'était pas une humiliation, mais une aide précieuse que d'empêcher l'escalade de ce conflit, une aide et une implication active du Duché de Sylva dans la politique afaréenne, malgré les objections qui sont déjà émises par des nations avoisinantes. Le Duché s'implique et met à l'épreuve sa crédibilité diplomatique avec des interventions audacieuses pour éviter que l'Antegrad ne fasse des erreurs qui amèneraient à un autre coup fatal. Avons-nous une idée du nombre de missiles balistiques encore à sa disposition ?

Mais il y a un point légitime et sur lequel nous vous rejoignons dans vos contestations : le Duché de Sylva s'est engagé à maintenir l'embargo jusqu'à ce qu'un processus de paix soit trouvé, mais ne saurait décemment le maintenir si le farfelu dirigeant ouwanlindais refusait toutes discussions. L'Antegrad ne peut assumer l'incompétence et l'absence de bonne volonté de ses rivaux. C'est pourquoi le Duché de Sylva vous propose un arrangement :
Nous lèverons l'embargo militaire sur l'Antegrad dès l'instant où vous appellerez au dialogue l'Ouwanlinda, signe que vous engagez un processus de paix et désescalade, quelle que soit la réponse ouwanlindaise.
Nous lèverons le même embargo sur l'Ouwanlinda s'il accepte et que ces discussions de paix aboutissent. Considérant que l'Ouwanlinda semble davantage profiter d'approvisionnement extérieur en armes pour opérer des frappes balistiques sur l'Antegrad et le Gondo, il ne bénéficiera pas d'une attitude aussi conciliante du Duché de Sylva et sera traité avec une sévérité proportionnelle à son inconséquence. C'est pourquoi nous insistons sur ce point : l'embargo sur l'Ouwanlinda sera levé uniquement si accord de paix mutuellement signé.

Si l'Ouwanlinda s'oppose aux négociations de paix, ou par un ensemble de procédés, témoignait d'une mauvaise volonté dissimulé derrière une prétendue honnêteté dans ses actions, alors que l'Antegrad aura fait l'ensemble du nécessaire pour amener à la désescalade, le Duché de Sylva reconnaitra officiellement et publiquement la bonne foi de l'Antegrad, votre bonne foi, excellence Jakamé Idi Akim. Nous n'opposerons conséquemment aucune résistance aux mesures coercitives que pourrait décider d'appliquer l'Antegrad suite à l'échec de ses tentatives pacifiques d'apaiser les choses, et nous apporterons même notre soutien.

Ce soutien inclut un soutien diplomatique indéfectible tant que l'Antegrad procèdera de manière raisonnable pour apaiser la situation et, si échec de tous les recours pacifiques, désarmer l'Ouwanlinda et neutraliser l'incontrôlable menace qu'il représente pour la stabilité afaréenne. Mais est également inclut un plus indirect soutien matériel pour lesdites opérations coercitives qui pourraient être menées, tel qu'un apport de nos services de renseignements pour localiser les sites de lancement et stockage des missiles balistiques d'Ateh.
Considérant la menace pesante que représentent ces missiles balistiques, le dispositif armé sylvois restera en état d'alerte permanent pour pouvoir neutraliser d'éventuels missiles ouwanlindais. Cela inclura l'ensemble des systèmes de détection et interception sur nos navires, mais aussi des escadrilles en étant d'alerte permanent pour neutraliser les missiles balistiques pendant leurs phases ascendantes.

Concernant votre positionnement vis-à-vis de nos relations, si nous venions à refuser de lever le blocus sans conditions, nous comprenons ce positionnement, mais devons pareillement faire preuve d'une clarté irréprochable :
– Considérant que nous proposons des conditions raisonnables pour soutenir l'Antegrad dans sa démarche et ses intérêts, une rupture unilatérale et sans compensation de nos accords entrainera un mécontentement profond du Duché de Sylva et une absence de soutien matériel et diplomatique pour la suite de votre rivalité avec l'Ouwanlinda.
– Le départ des forces sylvoises en Antegrad constituera un argument de moins pour dissuader des frappes balistiques ouwanlindaises, qui n'aura pas à craindre un dommage collatéral provoquant l'escalade du côté sylvois.
– Considérant le soutien ouvertement affiché par le dictateur Ateh Olinga envers le Grand Kah dans ses discours, il est raisonnable que des alliances sont déjà profondément établies entre ces deux acteurs et que le Grand Kah ne saurait que difficilement s'impliquer en votre faveur dans cet antagonisme. Pourrez-vous au mieux espérer une médiation bien inférieure à l'aide concrète proposée par Sylva. Il sera de votre responsabilité de troquer une alliance avec le Duché qui vous permettrait de désarmer l'Ouwanlinda ne cas de refus de négociations, pour une alliance avec le Grand Kah qui n'abandonnera pas ladite proximité avec l'Ouwanlinda.

En guise de bonne foi dans ses positionnements, le Duché de Sylva peut, si vous le lui accordez et approuvez nos propositions, déployer un bataillon de DCA en Antegrad. Ce bataillon inclut un ensemble de dispositifs de détection et interception des menaces aériennes et balistiques. Il s'agira d'une ultime ligne de défense, en plus de tout ce qui a déjà été mis en place, pour intercepter les menaces ouwanlindaises et vous permettre de sereinement procéder au désarmement du pays sans voir davantage de frappes dirigées contre des civils anteriens.
Cette aide militaire concrète sera appuyée de nos services de communication, qui pourront mettre en place une promotion de votre accession au pouvoir, signe de notre volonté solidement affirmé de poursuivre nos partenariats avec vous et d'aller dans le sens de vos intérêts.

En espérant que nos paroles puissent trouver leur chemin jusqu'à vous, nous vous témoignons encore une fois de notre indéfectible amitié,

Matilde Boisderose
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Excellence,

Que la paix soit sur vos terres et que vos desseins soient guidés par la sagesse.

En ces temps où les équilibres de notre continent sont mis à rude épreuve, le Royaume de Finejouri estime qu’il est de son devoir d’œuvrer, non seulement à la stabilité régionale, mais aussi à la préservation de l’intégrité des nations souveraines face aux menaces hybrides, aux interventions unilatérales et aux velléités de domination extérieure.

C’est dans cet esprit de responsabilité et de coopération que nous souhaitons vous faire part de notre proposition de conclure un accord de coopération défensive entre nos deux États.

Cet accord aurait pour objectifs :
- L’assistance mutuelle en cas d’agression extérieure caractérisée contre l’un ou l’autre des signataires ;
-La coordination des doctrines de défense sur des zones d’intérêt stratégique commun ;
-Le renforcement de nos capacités respectives, à travers des échanges d’expertise, d’instruction militaire et de renseignements ;
-La mise en place éventuelle de manœuvres conjointes, dans un cadre strictement défensif et respectueux de la souveraineté de chacun.

Nous souhaitons souligner que cette proposition n’est pas tournée contre un tiers. Elle vise uniquement à dissuader toute tentative d’ingérence ou d’agression injustifiée, et à renforcer le pilier de la stabilité afaréenne par la solidarité interétatique.

Le Finejouri, fort de ses institutions stables, de son armée loyale et moderne, et de sa tradition diplomatique équilibrée, entend mettre sa voix et sa force au service de partenariats fondés sur la confiance réciproque, la transparence et l’honneur des engagements.

Recevez, Excellence, l’expression de la haute considération du Royaume de Finejouri et de sa ferme volonté de construire, avec vous, un avenir de souveraineté défendue.

Mdm Linehart Consseillère des Affaires étrangères au prêt de Sa Majesté Louis II Roi de Finejouri logo affaire étrangère
621
sigle

Fondation du Groupe Souveraineté Afarée

A l'attention des services diplomatiques de la Fédération Centrale d'Antegrad

Que la Paix soit sur vous.

Excellences,

Je m'adresse à vous pour d'abord féliciter Son Excellence Monsieur le Chef Suprême Jakamé Idi Akim, dont le mandat commence. Nous formulons le voeu qu'il soit prospère en coopérations entre nous, et qu'il profite au peuple de l'Antegrad et à sa grandeur.

De plus, je vous informe que le Groupe Souveraineté Afarée vient d'être lancé avec l'Azur, l'Antegrad et le Finejouri. Nous pourrons y discuter de manière sécurisée et multilatérale de la crise qui nous occupe.

A votre écoute,
Amir Bey il-ir Usdeli
Ministre des Affaires étrangères par intérim
21.07.2016
2429
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à l'attention de son Excellence Jakamé Idi Akim, dirigeant de l'Antegrad



Excellence,

Je vous remercie pour votre réponse et vous témoigne notre joie de voir la sagesse de l'Antegrad dans l'application de cette crise. Vos conditions, à savoir l'absence de représailles militaires anteriennes, la levée de l'embargo sur les navires civils, et les excuses publiques de la part du dictateur Ateh Olinga sont justes et raisonnables. Je vous annonce conséquemment l'arrêt immédiat de l'embargo aérien et naval porté par le Duché de Sylva, avec l'appui de l'Empire du nord, Tanska, Caratrad, à l'encontre de l'Antegrad. Votre nation témoigne à nouveau de la confiance que nous pouvons lui porter et mérite à cet égard notre respect.

Concernant vos exigences sur un soutien militaire sylvoise supplémentaire, et sur une éventuelle offre gracieuse d'un bataillon de DCA d'origine sylvoise à l'Antegrad, je vous admets qu'il s'agit là d'une demande audacieuse. Elle a malgré tout été soumise à l'assemblée parlementaire sylvoise et qui a donné sa conclusion :
Compte tenu de la gestion raisonnable de la crise par l'Antegrad,
Des engagements fournis par votre gouvernement vis-à-vis d'une gestion responsable et non-violente dans la mesure du possible,
De l'escalade injustifiée opérée par l'Ouwanlinda à l'encontre de l'Antegrad, de son gouvernement et d'infrastructures civiles,
Des frappes stratégiques anteriennes jusque-là strictement ciblées contre des infrastructures militaires et dans une volonté de dissuasion des ambitions belliqueuses de l'Ouwanlinda au Gondo,
Mais en gardant aussi à l'esprit que les moyens de défense anti-balistiques et anti-aériennes sylvoises sont activement mobilisés en Eurysie suite à l'agression gratuite de Carnavale contre l'Empire du Nord, un proche allié de Sylva,
Considérant tous ses éléments, l'assemblée parlementaire s'est accordé pour répondre à la demande anterienne en fournissant gracieusement le matériel de 1er bataillon de DCA sylvois pour le moment, de manière que l'Antegrad assume en toute autonomie son autodéfense contre un rival imprévisible. Le Duché de Sylva accepte ainsi de fournir un soutien militaire avec une volonté claire : aider l'Antegrad à sécuriser son territoire contre la menace latente ouwanlindaise en attendant que les choses soient apaisées.

Ce matériel inclut :
– 20 lanceurs de missiles antiaériens, dont 17 de 2ᵉ génération et 3 de 3ᵉ génération,
– 4 radars mobiles de 5ᵉ génération,
– 4 radios mobiles de 6ᵉ génération.

En parallèle, le Duché de Sylva et ses alliés maintiendront l'embargo sur le matériel militaire à l'encontre de l'Ouwanlinda tant que la situation ne sera pas pacifié et qu'Ateh Olinga n'aura pas donné de garanties crédibles assurant que ne sera pas réitérée cette folie.

L'Antegrad peut également compter sur le soutien diplomatique et politique de Sylva dans cette affaire.

Avec l'expression de toute notre confiance,

Matilde Boisderose
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Axis Mundis, le 09 08 2016

A l'attention de Son Excellence Jakamé Idi Akim, chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.

Excellence,

J'irais droit au but, votre missive nous a beaucoup surpris à Axis Mundis. La surprise, cependant, n'est pas nécessairement désagréable et, dans le cas précis, le réalignement de l'Antegrad sur des positions plus ouvertement anti-coloniales ne saurait que grandement satisfaire l'Union et ses partenaires, qui se sont toujours élevés contre l'exploitation de l'Afaréen par l'Eurysien, ou par toute autre puissance d'ailleurs.

Je me dois aussi d'adresser, brièvement, la mort de votre prédécesseur à votre poste, survenue lors d'une frappe de missile de notre partenaire Ouwanlindais. Le Grand Kah ne s'est pas joint au chœur des nations qui, voyant dans notre partenaire une cible à abattre pour diverses raisons, ont sauté sur l’occasion pour le vouer aux gémonies. Chez nous, cependant, une vie humaine est une vie humaine, et nous reconnaissons évidemment le drame que représente chaque perte. Nous vous présentons de fait nos plus sincères condoléances. La mort de votre cousin, son excellence Ismaël Idi Amar, est un deuil que votre nation et vous-même devrez hélas porter.

Cependant, notre interprétation des événements les place dans le strict cadre du conflit opposant vos deux nations, suite à l’intervention de certaines de vos forces au Gondo et à l’escalade diplomatique qui a suivi. Nous espérons sincèrement que cette escalade pourra, maintenant, laisser place à des développements plus constructifs et utiles à l'ensemble de l'Afarée et à vos pays respectifs. C’est vers cette voie que nous encouragerons l’Ouwanlinda, et vers cette même voie que nous vous proposons de vous diriger.

Reprenons. La reconnaissance de la légitimité de l'Armée Démocratique du Gondo est plus qu'un pas dans la bonne direction ; elle vous rangerait définitivement du bon côté de l'Histoire. Votre implication directe dans le soutien à cette cause serait un gage véritablement appréciable et apprécié de cet engagement, et nous sommes convaincus que nos camarades gondolais n'y verraient aucune objection.

Me concernant – et concernant le Grand Kah – soyez assuré que nous aspirons à de meilleures relations entre nos deux pays. Mieux encore, vous employez le terme "partenariat", et il nous convient parfaitement. Le Grand Kah ne croit pas que l'Afarée doive se contenter de vendre ses ressources brutes et sa main-d’œuvre au reste du monde ; ce qui est en somme le seul "partenariat" que beaucoup de nations envisagent lorsqu'elles mentionnent votre continent. Il est loin de notre intention de favoriser une nation afaréenne, telle que l'Ouwanlinda, par rapport à une autre, comme l'Antegrad, ou inversement. Notre vision est celle d'une Afarée où de plus en plus de pays peuvent collaborer en bonne intelligence, sur un pied d'égalité, pour créer et maintenir ensemble leur indépendance commune face aux ingérences extérieures et aux logiques d'exploitation.

Beaucoup de pays dits libéraux persistent à vous traiter comme le prolétariat planétaire. Pas nous. Ou plutôt, nous croyons profondément à la libération du prolétariat et à sa prise de pouvoir effective sur ses propres moyens de production et son destin. C'est un simple réflexe socialiste, internationaliste. C'est pourquoi nous avons engagé, dans certains pays, de vastes programmes d'aide au développement visant à moderniser les infrastructures, certes, mais surtout à former les populations locales pour qu'elles puissent bâtir une économie forte, diversifiée et véritablement indépendante. Nous partageons des technologies, fournissons des formations et des expertises, entreprenons de grands chantiers infrastructurels en collaboration avec les forces vives locales. De tels programmes sont à l’œuvre en République d'Ouwanlinda, mais aussi, de façon sans doute moins sujette à controverse pour vous, en Sochacia Ustyae Cliar et ailleurs.

Votre pays, s'il le souhaite, pourrait obtenir notre aide pour développer ses propres industries, ses propres circuits de production et de transformation. Être en mesure de vendre des produits finis à haute valeur ajoutée plutôt que des matières premières brutes. En bref, vous détacher de la dépendance économique dans laquelle certains pays "clients" ont objectivement tout intérêt à vous maintenir.

C’est une offre de partenariat sincère que nous proposons, sans contreparties cachées ni conditions léonines, à nos partenaires et camarades qui partagent notre aspiration à un monde véritablement libéré des oppressions coloniales et post-coloniales. Si cette perspective vous intéresse, Excellence, nous serions tout à fait disposés à discuter avec vous des modalités concrètes d'une telle aide et des partenariats – économiques, mais aussi culturels, scientifiques ou civils – que nous pourrions envisager pour aider votre Fédération à continuer sur la voie de son indépendance pleine et entière, et de son développement au service de son peuple. Nous sommes convaincus qu'une Afarée forte et unie est un gage de stabilité et de progrès pour tous.

Excellence, au-delà de ces considérations de développement mutuel, le Grand Kah souhaite également, et de manière formelle, proposer sa médiation dans le différend qui oppose actuellement l'Antegrad et l'Ouwanlinda. Nous sommes conscients que d'autres nations ont pu, ou pourraient, se proposer pour un tel rôle. Cependant, nous avons observé avec regret que certaines de ces offres émanent de puissances ayant déjà démontré, par leurs discours ou leurs actions passées, une absence manifeste de compréhension de l'esprit ouwanlindais, voire un manque de respect fondamental envers la souveraineté et les aspirations de ce pays frère. Une telle posture, empreinte de préjugés ou d'arrière-pensées, ne saurait en aucun cas mener à des négociations constructives et équitables, susceptibles d'aboutir à une paix durable et juste.

Le Grand Kah, pour sa part, entretient des relations de confiance et de camaraderie avec les dirigeants ouwanlindais. Nous avons l'oreille de ces derniers, non pas en vertu d'une quelconque supériorité, mais par le partage de principes anti-impérialistes et d'une vision commune pour une Afarée libre. Forts de cette position, et de notre engagement sincère envers la paix et la prospérité de votre continent, nous estimons avoir les moyens de faciliter un dialogue constructif et, si nécessaire, de contribuer à la mise en place de mécanismes de réparation ou de dédommagement que les deux nations jugeraient mutuellement acceptables. Notre objectif ultime, Excellence, ne serait pas simplement d'arbitrer un conflit, mais bien de transformer cette crise en une opportunité. Le projet, à terme, serait de pousser vos deux nations, aujourd'hui ennemies mais potentiellement alliées demain au vu de votre engagement commun naissant aux côtés de l'Armée Démocratique du Gondo, à revenir en arrière sur la voie de l'escalade pour emprunter ensemble celle de la liberté et de l'indépendance panafaréenne.

C'est donc avec une humble insistance que nous formulons cette proposition. Nous sommes convaincus qu'aucune des autres offres de médiation qui ont pu être faites publiquement, souvent accompagnées d'une rhétorique inutilement accusatrice ou partiale, ne peut être considérée avec le même sérieux ni offrir les mêmes garanties d'impartialité active. Mieux que de viser une simple "neutralité" passive, qui ne ferait que figer les injustices, le Grand Kah aspire à une médiation qui permette à l'Antegrad comme à l'Ouwanlinda de sortir grandis de cette épreuve, renforcés dans leur souveraineté et unis dans leur marche vers un avenir meilleur pour l'Afarée.

Nous restons à votre entière disposition pour discuter plus amplement de cette proposition, et espérons sincèrement que vous y verrez une manifestation de notre profond respect pour votre nation et de notre engagement indéfectible pour la paix et la fraternité entre les peuples.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Axis Mundis, le 17 08 2016

A l'attention de Son Excellence Jakamé Idi Akim, chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.

Excellence,

Votre prompte et constructive réponse a été reçue avec le plus grand intérêt ici, à Axis Mundis. Elle confirme, si besoin était, la nouvelle orientation que vous entendez donner à la politique de l'Antegrad, une orientation que le Grand Kah ne peut qu'accueillir avec une satisfaction sincère et un optimisme renouvelé pour l'avenir des relations entre nos deux nations et, plus largement, pour le continent Afaréen.

La décision que vous annoncez, de reconnaître formellement l'Armée Démocratique du Gondo comme le seul gouvernement légitime, est un acte politique d'une portée considérable. Elle témoigne d'une lecture lucide des événements et d'un engagement courageux en faveur du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Soyez assuré que cette position sera hautement appréciée par les forces progressistes du Gondo et par l'ensemble des nations qui œuvrent pour une résolution juste et durable de ce conflit.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Concernant le partenariat que nous vous avons proposé, il est réjouissant de constater que nos visions convergent. Votre intérêt pour nos programmes de développement, de modernisation des infrastructures, de formation et de partage technologique est le signe que l'Antegrad est prête à s'engager sur la voie d'une souveraineté économique et industrielle pleine et entière. C'est précisément l'objectif que nous poursuivons avec nos partenaires : bâtir ensemble les conditions d'une indépendance réelle, loin des logiques d'exploitation néocoloniale qui ont trop longtemps entravé le potentiel de l'Afarée. Nous sommes donc impatients d'explorer avec vous, de manière concrète, les secteurs prioritaires où une collaboration pourrait s'avérer la plus fructueuse pour votre nation.

Venons-en à la question de la médiation dans le différend qui vous oppose à la République d'Ouwanlinda. Nous prenons acte de votre acceptation de principe du rôle que le Grand Kah pourrait jouer à cet égard. Vous soulignez, à juste titre, notre communication passée sur ce sujet. Permettez-moi de réitérer que notre position initiale concernant l'embargo visait avant tout à obtenir la transparence nécessaire de la part de la coalition menée par Sylva. Les éclaircissements qui nous sont parvenus depuis, notamment via les canaux diplomatiques sylvois, ont permis de mieux comprendre les motivations et les engagements sous-jacents, apaisant ainsi certaines de nos préoccupations initiales. Notre objectif n'a jamais été de prendre parti de manière dogmatique, mais bien de favoriser un environnement propice à la désescalade et au dialogue.

Nous comprenons et respectons votre souhait d'associer une autre nation afaréenne, telle que le Califat d'Azur, à ce processus de médiation. Le Grand Kah reconnaît le sérieux et le professionnalisme dont l'Azur a pu faire preuve dans la gestion de crises régionales. Une médiation conjointe, ou du moins coordonnée, pourrait en effet offrir des garanties supplémentaires d'équilibre et d'acceptabilité pour toutes les parties. Nous sommes ouverts à discuter des modalités d'une telle collaboration tripartite, pourvu que l'objectif commun demeure une paix juste et durable, respectueuse de la souveraineté de l'Antegrad comme de celle de l'Ouwanlinda, et visant à terme à transformer cette crise en une opportunité de rapprochement panafaréen. L'essentiel, pour nous, est que le processus soit mené avec une réelle volonté d'aboutir à des solutions mutuellement acceptables, loin des postures accusatrices ou des tentatives d'imposer une "paix des vainqueurs" qui ne ferait que semer les germes de futurs conflits.

Nous sommes convaincus, Excellence, que nous nous trouvons à un tournant. Les décisions que vous prenez aujourd'hui ouvrent des perspectives nouvelles pour l'Antegrad et pour l'ensemble de la région. Le Grand Kah est honoré de pouvoir accompagner votre nation sur ce chemin.

Nous restons à votre entière disposition pour poursuivre ces échanges et concrétiser les pistes de collaboration évoquées.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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République d'Ouwanlinda


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A son excellence Jakamé Idi Akim, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


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*Le Ministre du respect Barnabas apparaît sur l'écran, il semble avoir prit des notes pour l'occasion.*

Excellence Jakamé Idi Akim. Je crois que c'est la première fois que nous nous entretenons, ou que vous recevez un appel vidéo de la part du gouvernement ouwanlindais depuis le débit de la regrettable crise diplomatique qui nous lie bien malgré nous. Je suis conscient que vous n'avez certainement pas le cœur d'entendre des politesses vides de notre part en ce moment, politesses qui seraient hypocrites venant de nous. Aussi, j'esquiverai ces formalités pour aborder le vif du sujet, à savoir une possible sortie de cette situation fâcheuse qui se présente à nous, et dont vous avez peut-être déjà entendu de la part des kah tanais qui se sont arrogés ce dossier, peut-être pour le meilleur, qui sait...

En effet, il semble évident que notre confrontation prend des airs stériles, et plonge l'Afarée dans la confusion, résultat auquel personne ne veut aboutir. Aussi, si vous n'êtes pas déjà au courant, je tiens à vous signaler l'intention du Grand Kah de créer les conditions nécessaires à la tenue d'une conférence visant à mettre sous le tapis les différends qu'ont pu être les nôtres. Sachez déjà que l'Ouwanlinda a accepté la proposition kah tanaise, et qu'il ne reste donc plus que votre approbation pour déclencher le processus.

Cette conférence devrait se tenir en UC Socacia, ce qui nous a paru être un choix judicieux compte tenu du fait qu'il s'agit en premier lieu d'une nation afaréenne, et que nous tenons par dessus tout à ce que cette affaire soit résolue par le plus d'acteurs afaréens possibles. En second lieu, l'UC Socacia s'est tenue jusqu'à présent à l'écart de notre querelle, ce qui en fait un acteur politique bien plus crédible que le Califat d'Azur, Marcine ou le Finjourri qui ont déjà exprimé leurs opinions, que l'on soit en accord avec ou non. Bien entendu, il serait également impensable que la rencontre prenne place en Ouwanlinda ou en Antegrad. Enfin, nous estimons que le Duché de Sylva s'est déjà suffisamment décrédibilisé en manœuvres politiques douteuses et en parti pris, pour que nous puissions laisser le Grand Kah s'occuper de la mise en place des conditions nécessaires à cette rencontre.

Voilà donc l'état de notre situation, à nos deux gouvernements. Vous êtes libre de refuser, mais la balle est dans votre camp.


Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.
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Axis Mundis, le 02 09 2016

A l'attention de Son Excellence Jakamé Idi Akim, chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.

Excellence,

C'est avec une attention redoublée que nous avons pris connaissance de votre récent discours public, ainsi que des développements significatifs sur la scène diplomatique afaréenne, notamment les déclarations et actions entreprises par le Califat d'Azur et la coalition de nations concernant la République d'Ouwanlinda.

Permettez-nous, en premier lieu, de saluer avec une profonde satisfaction et un respect sincère votre décision historique de reconnaître l'Armée Démocratique du Gondo comme le seul gouvernement légitime à la tête de ce pays frère. Cet acte courageux marque une rupture bienvenue avec des alignements passés et témoigne d'une vision lucide des véritables enjeux de libération nationale qui animent le peuple gondolais face aux ingérences néocoloniales. Le Grand Kah, qui soutient indéfectiblement la juste cause de l'Armée Démocratique, voit dans votre initiative un pas décisif vers une résolution du conflit qui soit enfin conforme aux aspirations souveraines du Gondo. Nous sommes prêts, comme évoqué précédemment, à faciliter toute forme de soutien que vous jugeriez appropriée d'apporter à nos camarades gondolais, dans le respect de leur autonomie.

Nous avons également noté avec approbation votre annonce de la levée de l'embargo sur les navires commerciaux ouwanlindais transitant par la Manche Dorée, un geste qui, nous l'espérons, contribuera à une certaine désescalade des tensions économiques dans la région.

Excellence, concernant le partenariat que nous vous avons proposé, il est réjouissant de constater que nos visions convergent. Votre intérêt pour nos programmes de développement, de modernisation des infrastructures, de formation et de partage technologique est le signe que l'Antegrad est prête à s'engager sur la voie d'une souveraineté économique et industrielle pleine et entière. C'est précisément l'objectif que nous poursuivons avec nos partenaires : bâtir ensemble les conditions d'une indépendance réelle, loin des logiques d'exploitation néocoloniale qui ont trop longtemps entravé le potentiel de l'Afarée.

Pour concrétiser cette ambition commune, le Grand Kah propose une approche structurée et collaborative. Nous suggérons, comme première étape fondamentale, la réalisation d'un grand recensement national en Antegrad, mené conjointement par des experts kah-tanais et anteriens. Ce recensement exhaustif viserait à dresser un état des lieux précis des ressources, des besoins et des potentialités de votre nation dans des secteurs clés :

  • Infrastructures existantes (transport, énergie, communication, hydraulique, sanitaire) : évaluation de leur état, de leur couverture et de leur adéquation aux besoins actuels et futurs.
  • Capital humain : Niveaux d'éducation, compétences techniques et professionnelles disponibles, besoins en formation.
  • Ressources naturelles et agricoles : Identification des potentialités pour une exploitation durable et une transformation locale à valeur ajoutée.
  • Secteur industriel : Analyse des capacités existantes et des niches de développement pour une industrialisation souveraine.
  • Besoins sociaux : Accès à l'éducation, à la santé, au logement, à la sécurité alimentaire.

Les résultats de ce recensement serviront de base factuelle pour élaborer, en étroite concertation avec vos services, un Plan National de Développement Stratégique, co-financé et soutenu techniquement par le Grand Kah. Ce plan identifierait les projets prioritaires et les investissements nécessaires pour atteindre vos objectifs d'indépendance et de prospérité.

Dans cette perspective, et en anticipation des besoins qui seront sans doute confirmés par ce recensement, le Grand Kah est d'ores et déjà disposé à s'engager sur des projets concrets à fort impact social et structurel. Nous proposons ainsi :

L'ouverture et le financement initial d'un réseau pouvant aller jusqu'à trois universités techniques et polytechniques dans des régions clés de l'Antegrad. Ces établissements, conçus sur le modèle kah-tanais d'excellence académique et d'adéquation avec les besoins du marché du travail, se concentreraient sur la formation d'ingénieurs, de techniciens supérieurs, d'agronomes, de gestionnaires et d'autres cadres nécessaires au développement de votre économie. Des programmes d'échange d'enseignants et d'étudiants seraient mis en place.

La construction et l'équipement d'un nombre conséquent de dispensaires et de centres de santé primaires dans les zones rurales et urbaines mal desservies. Ces structures seraient dotées de personnel médical kah-tanais dans un premier temps, avec un programme intensif de formation et de transfert de compétences au personnel antegrain pour assurer leur autonomie à terme.

Un programme d'appui à l'éducation de base, incluant la construction ou la réhabilitation d'écoles primaires et secondaires, la fourniture de matériel pédagogique, et la formation d'enseignants, en mettant l'accent sur les sciences, les mathématiques et les compétences techniques.

Ces propositions ne sont qu'un point de départ. Les modalités précises, les localisations, et les domaines de spécialisation des universités, ainsi que l'ampleur du réseau de dispensaires et d'écoles, seraient définis conjointement sur la base des conclusions du recensement et des priorités établies dans le Plan National de Développement Stratégique. Notre engagement vise à doter l'Antegrad des outils de sa propre émancipation, en formant les générations futures et en assurant le bien-être de sa population.

Venons-en à la question cruciale de la médiation dans le différend qui vous oppose à la République d'Ouwanlinda. Nous avions accueilli favorablement votre ouverture à un rôle du Grand Kah à cet égard. La situation, comme vous le savez, a connu des développements rapides. La publication du "Communiqué conjoint" du 1er septembre, auquel l'Antegrad est partie prenante et qui formalise un embargo militaire contre l'Ouwanlinda, ainsi que les déclarations et sanctions spécifiques émises par le Califat d'Azur, modifient le paysage diplomatique.

Le Grand Kah reste déterminé à œuvrer pour la paix. Si les nations concernées, y compris l'Ouwanlinda, estiment toujours qu'une voie de dialogue est possible et souhaitable, et si les conditions d'une médiation crédible peuvent être établies, nous restons prêts à y contribuer. Cela impliquerait, de notre point de vue, que les médiateurs potentiels ne soient pas activement engagés dans des mesures coercitives contre l'une des parties.

C'est avec regret, mais en toute franchise, que nous devons constater que la participation active du Califat d'Azur à l'embargo et l'annonce de ses propres sanctions et conditions envers l'Ouwanlinda rendent désormais sa position de médiateur neutre dans ce différend spécifique difficilement envisageable. Un médiateur, pour être efficace, doit jouir de la confiance de toutes les parties concernées, et il est peu probable que l'Ouwanlinda perçoive l'Azur comme un arbitre impartial dans les circonstances actuelles. Nous respectons bien entendu la souveraineté de l'Azur et ses choix politiques, mais nous devons être réalistes quant aux implications pour un processus de médiation équilibré.

Néanmoins, Excellence, la nécessité d'une désescalade et d'un dialogue reste impérieuse. C'est pourquoi nous sommes heureux de vous informer que, suite à des consultations préalables, notre nation sœur, la république socialiste de Sochacia Ustyae Cliar, a gracieusement accepté de proposer d'accueillir sur son sol les pourparlers entre la Fédération Centrale d'Antegrad et la République d'Ouwanlinda. L'UC Sochacia, reconnue pour sa neutralité active et son engagement en faveur de la paix, offre un cadre serein et propice à des discussions constructives. Le Grand Kah est prêt à co-faciliter ces rencontres aux côtés de nos camarades sochaciens, si les deux parties principales y consentent.

Si votre gouvernement n'y voit aucune objection, et sous réserve de l'accord de la République d'Ouwanlinda que nous nous efforcerons d'obtenir, ces discussions pourraient être organisées sous peu en UC Sochacia. Nous sommes convaincus qu'un tel format, bénéficiant de l'hospitalité sochacienne et du soutien du Grand Kah, pourrait offrir les meilleures chances de succès pour désamorcer la crise actuelle et ouvrir la voie à une résolution pacifique. En d'autres termes, nous reconfirmons ce que vous saviez déjà, et organiserons cette médiation dans les prochains jours.

Nous espérons, Excellence, que cette proposition rencontrera votre agrément et qu'ensemble, nous pourrons avancer vers une Afarée plus stable et pacifique.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

Joint à la missive se trouve un cadeau diplomatique, sobrement nommé "Fusil pour la Paix". Un énorme fusil de chasse kah-tanais plaqué or et incrusté de pierres précieuses dans un style manifestement kitsch mais indubitablement stylé.
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Grande Ambassadrice plénipotentiaire Irina Meldeva du Cercle des Six mandatée au secteur Afaréen, représentante du Saint Empire de Karty

Objet: Traité d'Hejo.

Aux services diplomatiques de la Fédération Centrale d'Antegrad,

Je vous salue Excellence, je me permets d'introduire les classiques et nécessaires introductions diplomatiques afin que le cœur du sujet vous soit connu, tout comme la main de celle qui vous griffe ces mots. Je vous écris en ma qualité de représentante plénipotentiaire Kartienne en Afarée, sous l'ordre de la Ministre de la Défense Nationale Valkaryne.

J'écourte cette missive au plus bref dans le but d'épargner votre temps, le Saint Empire de Karty a la volonté de réviser le Traité d'Hejo avec votre état. Dans un contexte diplomatique changeant et en constante évolution, nous nous devons de remettre en cause l'article 6 dudit traité.

Le principe de souveraineté nationale nous étant plus que directeur et clef, nous ne pouvons laisser une dizaine de nos appareils en sol étranger. De surcroît et jusqu'à lors, le présent article 6 n'a jamais été invoqué, interrogeant sur sa réelle utilité.

Nous comprenons un éventuel refus, auquel cas je vous offre deux possibilités. Premièrement le Saint Empire écoutera d'une bonne oreille vos propositions, deuxièmement et si vous le jugez pertinent, Dame Valkaryne s'est déclarée prête à une entrevue diplomatique pour traiter ce sujet d'un ordre primordial.

Enfin le Tsarat souhaiterait modifier l'article 1, en précisant simplement que l'éventuelle attaque ne doit être causée par l'état attaquée. Que ces lignes vous soient agréables, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Grande Ambassadrice plénipotentiaire du secteur Afaréen, Irina Meldeva
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