13/08/2015
02:37:36
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Département des affaires étrangère d'Antegrad - Page 13

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République d'Ouwanlinda


Drapeau


Seigneurs de guerre de l'Antegrad, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


Drapeau


*Lorsque la vidéo démarre, l'Amiral-Président apparaît à l'écran. Il a l'air fou de rage et tient un fusil à la main, qu'il agite dans tous les sens*

Comment osez vous ! Depuis quand un État respectable tel que vous, avec une capitale flambant neuve construite de zéro, avec une diplomatie si cohérente que la votre, peut s'enfoncer dans de telles bassesses. Votre esprit est-il empoisonné par ce que le gouvernement mafieux du Gondo, à la solde d’intérêts coloniaux vous ont dit de nous ? Pourquoi donc je reçois un appel de mon fidèle Barnabas en plein milieu de la nuit, me disant qu'un navire antégrien furtiv...flirtait...*l'un des soldats derrière lui corrigea "furetait, mon Amiral-général"* oui...FURETAIT dans les eaux territoriales et souveraines de la République de l'Ouwanlinda ?

Mais puisque vous avez du mal à comprendre mon mouvement de stratège, je vais me permettre de vous l'expliquer, car cette guerre, je l'ai déclaré au nom de tous les afaréens. Contre qui ? Contre le président du Gondo ? Certes, mais pas seulement. Cela fait des décennies que nombre d'entre nous, sur notre continent, sont victimes de la spoliation, d'attitudes impérialistes et colonialistes de la part d'hommes qui n'ont rien à faire dans nos contrées ! Voilà pourquoi j'ai fait acte de soutien aux rebelles gondolais, qui se révoltent contre le joug d'un régime qui pactise avec les pires suceurs de sang qui soient, de vrais vampires, comme la Clovanie pour qui le Gondo n'est rien de moins qu'un vulgaire satellite de leurs ambitions.

C'est pourquoi je suis arrivé à ce triste constat que le Gondo et l'Afarée ne pourra se libérer autrement que dans le sang de ceux qui l'ont trahit. Que vous le vouliez ou non, je tuerai le président du Gondo de mes mains et j'apporterai moi-même son corps aux rebelles gondolais, à son peuple, attaché au pare-buffle de mon 4X4 ! Et on me remerciera pour ça !

Prenez le parti que vous voulez...je vous enjoint à me rejoindre dans cette lutte, ou à repartir chez vous en paix. Vous êtes libres de rester, mais nous seront alors en porte à faux. Nous devrons nous battre, et sachez que je cesserai de me battre pour les afaréens que lorsqu'on me donnera aux alligators.

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Axis Mundis,

A l'intention des services diplomatiques de la Fédération Centrale d'Antegrad,

Excellences,

À travers votre récent déploiement de troupes au Gondo, votre gouvernement s’est engagé dans un conflit complexe et dangereux, dans lequel votre intervention soulève de nombreuses questions légitimes. Nous vous demandons ouvertement : que pensez-vous obtenir, sur le plan géostratégique, en soutenant un régime discrédité comme celui de Désiré Flavier-Bolwou ? Quels bénéfices espérez-vous tirer d’une guerre civile prolongée, alors même que les signes d’un effondrement inéluctable du gouvernement gondolais se multiplient ? Votre implication directe ne risque-t-elle pas d’isoler davantage Antegrad dans le concert des nations afaréennes, qui, dans leur majorité, appellent à un retour au cessez-le-feu et à une résolution politique du conflit plutôt qu’à une escalade militaire ?

Le Grand Kah, en tant que partenaire historique des luttes démocratiques sur le continent afaréen, vous adresse cette missive avec une double intention : vous proposer une sortie honorable de ce bourbier géopolitique et éviter que cette intervention ne conduise à des conséquences irrémédiables pour Antegrad. Nous vous suggérons de reconsidérer votre position et d’ordonner le retrait immédiat de vos troupes du Gondo. En échange de cette décision, le Grand Kah est prêt à discuter avec votre gouvernement pour vous offrir des alternatives stratégiques et économiques plus avantageuses que la défense d’un régime corrompu et voué à la défaite. Nous sommes convaincus qu’une coopération sincère et pragmatique pourrait répondre à vos besoins de sécurité et d’influence régionale, sans que vous ayez à sacrifier des vies ni à risquer une humiliation internationale.

Il est également important de noter que votre position actuelle est isolée. Tandis que de nombreuses nations afaréennes prônent un retour à la table des négociations et la fin des violences, Antegrad s’engage dans une voie qui pourrait être interprétée comme un acte de défiance envers les principes de souveraineté populaire et de résolution pacifique des conflits. Cette posture risque de ternir durablement votre image sur la scène régionale et internationale. Nous vous exhortons à repenser votre stratégie avant que ce choix ne devienne un poids dont il sera difficile de vous défaire.

Enfin, permettez-nous de souligner que, si vos forces armées persistent dans leur engagement au Gondo, des mesures coercitives ciblées pourraient être envisagées. Le Grand Kah dispose des moyens militaires et logistiques nécessaires pour entraver vos opérations sur le terrain. Bien que nous privilégions le dialogue, nous ne resterons pas passifs face à une intervention qui ne fait qu’alimenter la violence et prolonger les souffrances des populations gondolaises. La présence de vos unités sur le sol gondolais pourrait devenir un point de friction majeur, et nous vous avertissons que tout affrontement, direct ou indirect, mettrait en péril vos intérêts stratégiques.

Le Grand Kah vous tend la main pour éviter une escalade inutile et ouvrir une porte à la coopération. Il est encore temps de choisir la diplomatie plutôt que la confrontation, et de vous placer du côté de l’Histoire en œuvrant pour une solution politique qui respecte la volonté des peuples. Nous attendons votre réponse dans les plus brefs délais, dans l’espoir qu’Antegrad saura faire preuve de responsabilité et de clairvoyance dans cette période critique.

Salut et fraternité,


Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Communication urgente sur la situation au Gondo

Excellence,

La nouvelle du déploiement de vos troupes et des conséquences en chaîne provoquées par cette décision se répand à travers le monde. De nombreux indices nous parviennent et laissent présager que la situation au Gondo est au bord d'un nouvel embrasement.

Au nom des principes afaréens que nous avions édictés ensemble, nous vous prions d'abandonner l'objectif de servir de supplétif militaire au régime du Président Flavier-Bolwou. Cela vous exposerait à des combats dont nous ignorons encore la portée exacte. Ce serait prendre un risque trop grand non seulement pour vous-mêmes, mais pour la population gondolaise qui en serait la victime collatérale, et pour la crédibilité des Etats afaréens, rendus incapables de paix aux yeux du monde par la faute de votre armée engagée dans les tranchées du Gondo.

La pression monte sur vos épaules. Nous avons conscience que cette situation est délicate pour vous. Soyez assurés que l'Azur n'a d'autre intérêt qu'un règlement pacifique, comme il l'a prononcé avec constance depuis le début de ses prises de position sur le Gondo. Nous n'avons à vous offrir qu'un conseil salutaire, pour votre intérêt, pour l'intérêt du Gondo, et pour toute l'Afarée.

Ce conseil est le suivant : renoncez à engager le combat contre les factions rebelles du Gondo, qu'elles soient du M.L.L. ou de l'Armée Démocratique, et mettez vos forces du côté du rétablissement des Accords d'Icemlet, seul format ayant jusqu'ici donné des résultats, et dont la présidence revient à l'Althaj. Ce serait un geste d'apaisement, capable de rassurer tous ceux qui demeurent sceptiques quant à vos intentions réelles, et sur lequel de vrais accomplissements pourront être construits.

Excellence, je vous fait part de ma crainte immense que tout autre choix que vous prendriez ne résulte en une catastrophe.

A votre écoute,
allo
Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
25.06.2015
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Axis Mundis,

A l'intention des services diplomatiques de la Fédération Centrale d'Antegrad,

Excellences,

Nous avons pris note de votre réponse et saluons la clarté avec laquelle vous avez exposé votre position. Les envoyés du Commissariat comprennent évidemment vos motivations : votre engagement à préserver la stabilité régionale est en soi louable, bien que nous ne partagions pas votre analyse concernant les forces en présence au Gondo. Nous respectons ainsi votre volonté de dialogue, mais il apparaît évident que nos visions divergent profondément sur la nature et les priorités de la paix dans ce pays.

Le Grand Kah estime que soutenir un gouvernement discrédité et maintenu en place uniquement par une force militaire étrangère disproportionnée ne fait qu’aggraver le conflit. Les soutiens internationaux au régime gondolais, y compris les vôtres, ne le poussent pas à la table des négociations, mais au contraire, renforcent l’entêtement d’un gouvernement incapable de répondre aux aspirations légitimes de son peuple. Nous convenons que la paix est nécessaire, mais elle ne pourra être atteinte tant que le gouvernement Flavier-Bolwou demeure en place. La chute de ce régime est, nous le croyons fermement, une condition préalable et consensuelle pour ouvrir la voie à une nouvelle ère de reconstruction et de réconciliation nationale. Selon nos informations cette position est partagée par la majorité des factions rebelles, qui, malgré leurs différences, s’accordent sur la nécessité de mettre fin à l’oppression actuelle.

Nous avons pris acte de votre proposition de réduire significativement votre présence militaire au Gondo si certaines conditions sont remplies, notamment en ce qui concerne la République d’Ouwanlinda. Sur ce second plan nous avons malheureusement avoir plus de mal à nous positionner, la situation semble floue mais il nous semble que la paix reviendrait naturellement entre le Gondo et l’Ouwanlinda si le gouvernement Flavier-Bolwon était déposé, c’est après tout à lui que les panfaréennistes ouwanlindais s’opposent.

Quoi qu’il en soit la situation sur le terrain exige des actions claires et immédiates. Le Grand Kah ne peut laisser les forces étrangères continuer à alimenter ce conflit et à renforcer un régime dont la légitimité est entièrement usurpée.

En conséquence, nous vous informons que la Marine Communale Kah-tanaise se prépare à intervenir dans la région afin de rétablir un équilibre qui permettra au peuple gondolais de choisir son avenir sans ingérence extérieure. Les forces antegradaises ont jusqu’à l’arrivée de nos troupes pour organiser leur retrait de la région. Cette échéance n’est pas une menace, mais une invitation à faire preuve de responsabilité dans un moment critique. Si votre priorité est véritablement la paix et la protection du peuple gondolais, vous comprendrez que prolonger votre présence ne sert ni l’un ni l’autre. Rappelons que le gouvernement que vous soutenez est lui-même héritier de forces génocides, d’où l’opposition farouche de plusieurs mouvements armés autonomistes. Si vous craignez pour la vie des civils, peut-être devriez-vous plutôt porter assistance à la coalition rebelle.

Nous espérons que vous choisirez la voie de la sagesse en retirant vos forces ou en revoyant leur mission. Cela constituerait un geste essentiel de votre part. Notre union reste disposée à discuter de solutions diplomatiques globales pour la région, mais ces discussions ne pourront se tenir que dans un contexte où les acteurs extérieurs cesseront de perpétuer les déséquilibres actuels.

Salut et fraternité,


Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Bureau des Affaires étrangères


Chers homologues,

Nous sommes plus que ravis de votre action concernant le retour e votre navire. Nous vous en sommes très reconnaissant. De ce fait si cette action mène à se que vous soyez discréditer en vers le groupe que nous qualifions de terroriste et qu'il vous menace d'attaque ou même qu'il vous attaque le Royaume de Finejouri se tiens prêt à vous fournir toute l'aide nécessaire.


Encore merci d'avoir choisi la diplomatie que le conflict,
Cordialement,
Mdm Linehart Conseillère des affaires étrangères au prêt de Sa Majesté Louis II.
 logo affaire étrangère
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Axis Mundis,

A l'intention des services diplomatiques de la Fédération Centrale d'Antegrad,

Excellences,

Le Grand Kah prend acte de votre décision de retirer vos troupes du Gondo. Nous saluons cette démarche : elle est responsable et contribue grandement à apaiser les tensions dans la région. Votre choix ouvre du reste la voie à de nouvelles opportunités diplomatiques avec notre Union.

Comme nous l’avons affirmé dans nos précédents échanges, notre objectif commun doit être d’œuvrer pour une solution politique durable qui respecte les aspirations légitimes du peuple gondolais. Nous sommes convaincus que ce retrait facilitera la mise en place d’un cadre propice à des discussions élargies, permettant d’envisager une sortie honorable et pacifique de la crise.

Concernant nos deux nations, et afin de renforcer leurs relations bilatérales et de transformer cet acte diplomatique en un partenariat concret et bénéfique, nous proposons l’établissement mutuel d’ambassades afin de formaliser nos échanges. En outre, nous souhaitons explorer des domaines de coopération qui pourraient bénéficier à nos peuples respectifs. Nous proposons notamment de lancer un programme conjoint de collaborations universitaires et de recherches archéologiques. Ces initiatives viseraient à valoriser nos patrimoines culturels, afin d'encourager des échanges académiques entre nos institutions.

Nous espérons que cette proposition sera accueillie favorablement et que nous pourrons entamer rapidement des discussions pour en définir les modalités.

Salut et fraternité,


Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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Melt Hisman, Ministre des Affaires Etrangères Vallaëliennes, a écrit:

Objet: Réponse.

Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération Centrale d'Antegrad,

Boker tov, je me présente, je me nomme Melt Hisman et vous répond en qualité de Ministre des Affaires Etrangères de la République de Vallaël. Avant toute chose, je souligne ma surprise à la lecture de votre missive, enfin passons.
Je ne vous apprends rien en disant que Vallaël est une démocratie, concept vous échappant me semble-t-il ? Nos nations n'ont strictement aucun points communs, la votre mêle l'islam au militarisme exacerbé tandis que la nôtre prône le judaïsme et le pacifisme.
J'ajoute que nos nations sont séparées de plus d'une dizaine de milliers de kilomètres, il n'est donc pas intéressant pour nous d'entretenir une quelconque relation avec un pays si différent du nôtre. Je pense que vous l'auriez compris, mais, nous refusons l'ambassade. N'en soyez point outré, là n'est que la politique voulue de notre population et gouvernement. Bien à vous,

Avec nos respects cordiaux.

Signature du Président
931
Missive officielle de l'Union de Novyavik


41 place du champs de Mars,
Novyavik, République de Novyavik.




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Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères de la république de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement d'Antegrad.

Salutation,
Nos nations respectives avaient, il y de cela quelques mois, débutés de fortes et bonnes relations, que se soit une alliance, des traités touristiques et commerciaux. Novyavik à subit de profonds changements, notamment la légalisation de l'ensemble des religions et par ricochet, de l'islam. Nous espérons avoir de bons retours quand à cette nouvelle et réaffirmons notre volonté de coopération en vous proposant une visite sur notre sol, nous vous laissons fixer la date, mais pas avant octobre étant donné que de nombreuses rencontres sont déjà prévues. Vous pouvez probablement vous inquiéter de l'engagement démocratique que fait Novyavik, mais ne vous inquiétez pas, nous restons amicaux avec les régimes comme le votre.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :

signature du président de la république
796
Missive officielle de l'Union de Novyavik


41 place du champs de Mars,
Novyavik, République de Novyavik.




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Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères de la république de Novyavik à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement d'Antegrad.

Salutation,
Nous nous excusons si notre ancienne missive était incomplète, nous vous en renvoyons donc une pour clarifier la raison de la rencontre. c'est dans le but de renforcer les relations entre nos nations respectives que nous vous invitons sur notre territoire. En effet, Novyavik souhaite réaffirmer son ouverture internationale avec l'amélioration de ces coopérations internationales. Nous avons quelques accords à vous proposer lors de cette rencontre, et nous souhaitons également continuer de contacter votre nation qui est à l'heure actuelle notre meilleur allié.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :

signature du président de la république
0
Missive adressée à l’intégralité des états Afaréens.

Son Excellence Aimé Bassé, représentant de son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre du Royaume de Marcine et de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie, Roi de Marcine.
A
L’intégralité des ministères des affaires étrangères afaréens.

Vos excellences, secrétaires à la diplomatie ou ministres des affaires étrangères.


Je vous adresse aujourd’hui cette missive dans l’optique de créer une sorte d’alliance afaréenne, en effet l’actualité, bien trop sombre, bien trop sanglante endeuille l’Afarée, pourtant connue pour sa stabilité et les relations cordiales entre les états la composant. En effet, la guerre reprends de plus belle, au Gondo, entre l’Antegrad et l’Ouwalinda, de nouvelles tensions au Varanya et au Mandrarika. Bien sur, cela n’est rien comparé aux conflits qui agitent les états eurysiens, entre missiles balistiques et prises d’otages en mers. Mais malheureusement, ces conflits, qu’ils soient en Afarée ou en Eurysie font chaque jour des veufs, des veuves, des orphelins, des amputés, des traumatisés, autrement dit, des victimes, alors que beaucoup (comme en Eurysie) semblent considérer la vie humaine comme dérisoire par rapport aux intérêts des grandes puissances coloniales et néo-coloniales. Et ce manque de considération, aussi terrifiant et sidérant soit-il, est monnaie courante, notamment au Gondo.

Mais malheureusement, en plus de voir que le monde reste inactif, se désintéresse au plus haut point de la situation locale déplorable, les grandes puissances s’ingèrent dans ce conflit, elles continuent à appauvrir le pays tout en se rendant coupable de colonialisme, la Clovanie s’en vante au travers du cinéma, certains états tentent de rester discrets, mais nous savons tous que les états afaréens soutenant les puissances à l’origine de ces ingérences sont nombreux, et nous tacherons de taire le nom de ces derniers, qui se reconnaîtrons, nous en sommes certains. Ainsi l’Afarée doit rester unie et indépendante, surtout elle ne peut et ne doit tolérer les atteintes faites à sa souveraineté, qui se traduisent par la possession de colonies,l’ingérence dans les affaires internes ou encore la soumission de certains états à des Métropoles qui n’ont rien à envier aux antiques protectorats du XIXe siècle.

Afin de lutter efficacement contre le fléau colonial, qui réduit en esclavage bon nombres d’états, il nous paraît nécessaire, notamment au P.P.A (le parti pan afaréen marcinois qui vient de gagner les élections royale) d’unir l’Afarée, dit comme cela, beaucoup d’entre vous, estimés collègues, penseront que nous agiront comme de vulgaires impérialistes détournant le droit des peuples à leur profit… Mais je vous rassure, l’objectif n’est en rien d’unir l’Afarée autour d’un état, au contraire d’ailleurs, nous souhaitons que l’Afarée reste un continent multipolaire, pour des raisons bien évidemment politique mais aussi culturelle, notre Mère a toujours été un continent multiculturel et imposer une idéologie, une croyance, en plus de relever de l’impérialisme, trahit l’histoire millénaire de l’Afarée. Par conséquent, il faut que toutes les puissances afaréennes, indépendantes, semi-indépendantes, puissent se réunit autour d’une table et qu’elles puissent négocier ensemble.

Ces négociations, si elles veulent avoir un poids diplomatique digne de ce nom, afin d’éviter que Clovaniens et aleuciens puissent à nouveau s’immiscer dans des situations aussi terribles, ainsi nous proposons à toute les puissances afaréennes, quelque soit leurs orientations politiques, religieuses, ethniques, nous voulons rassembler et non pas diviser, ainsi les états afaréens sont conviés à Marcine pour une conférence sur la paix au Gondo, l’objectif de cette dernière sera de désigner la seule partie légitime de cette terrible guerre civile qui frappe actuellement le Gondo, cette désignation et par extension la reconnaissance du nouvel état gondolais devra être faites par toutes les puissances afaréennes s’engageant dans cette conférence pour permettre au continent de conserver son unité et d’éviter les malheureux débordements qui causent encore plus de victimes. Ainsi cette conférence n’a qu’avant tout un objectif diplomatique, excluant toute intervention militaire.

Bien sur cette conférence peut marquer le début d’une coopération afaréenne marquée dans les affaires diplomatiques, qui permettrait de restabiliser le Continent tout en luttant contre les ingérences étrangères, si propices au colonialisme. Nous espérons ainsi que nombreux seront vos états à répondre favorablement à cette proposition de conférence qui souhaite rétablir la paix au Gondo en apportant un soutien diplomatique à l’état reconnu comme légitime par les états participants à cette conférence, qui se veut, je le répète, universelle et ouverte à tout les états afaréens.

Bien cordialement et au plaisir de lire vos réponses.
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Ministère des Affaires Étrangères - République Démocratique Libre du Gondo

À l’attention de monsieur Ismael Idi Amar, chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.

Monsieur,

C'est avec une tristesse infinie que nous avons constaté le retrait unilatéral de l'armée d'Antegrad de notre territoire. Je pense que vous en êtes conscients : votre Fédération et votre gouvernement seront frappés à jamais du sceau de l'inconstance. Vous avez montré que vous n'êtes pas un partenaire fiable, et la fédération a acquis au Gondo une triste réputation. Il se dit dans les rues de mon pays que les Antegrains n'ont pas d'honneur. Je ne peux dédire personne. Cette calomnie est comme toutes les calomnie : elle est sûrement outrancière mais survivra les siècles. Et vous devrez assumer les conséquences de votre frivolité, auprès du Monde et de vos citoyen. Le mal est fait : les Nations savent que l'on ne peut aucunement faire confiance à un État qui n'a aucune parole. Et qui est prêt à assumer le coût financier d'une intervention, pour rien.

Vous avez abandonné votre allié, rompu vos accords et votre parole, et pire que tout : vous n'en avez pas discuté avec nous, vous n'avez prévenu personne dans mon gouvernement, vos hommes ont fui comme des malpropres.

Votre retrait met le Gondo dans une position délicate. Il est encore temps de revenir avec nous défendre le droit et la liberté. Les gondolais sauront vous pardonner aussi vite qu'ils vous ont fustigé. La calomnie populaire est comme cela.

En espérant que le bon sens vous revienne, je vous salue, Monsieur.

monsieur Désiré Flavier-Bolwou, Président de la R.D.L.G.
Ceci est un courier confidentiel émis par le gouvernement de la RDLG. S’il se trouve une erreur de destinataire, merci de prévenir les services gondolais le plus rapidement possible. Si le destinataire légitime est une banque eurysienne, merci de prévenir directement le palais présidentiel.
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