14/02/2017
18:17:06
Index du forum Continents Paltoterra Sylva

[AFFAIRES ÉTRANGÈRES] Ambassade des Mahoganys - Page 17

Voir fiche pays Voir sur la carte
1552
https://zupimages.net/up/23/05/ytne.jpg

Lettre à l'intention de Madame Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva.


Madame Matilde Boisderose,
Ce matin, je me suis réveillé, légèrement fatigué en raison du fait que nous venons de changer d'année. Je me suis levé, je suis allé prendre mon courrier du matin, m'attendant à lire des lettres de bonne année de la part de mes proches auquelles j'aurais répondu avec empressement. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis que j'avais reçu une lettre paniqué provenant de Goïda elle même. Marrant, hein ? Vous savez de quoi elle parle ? Non ?
Laissez moi vous résumer.

Alors... Voyons voir. Ah oui, je sais. Vous procédez d'une manière à placer, sur ce pauvre petit archipel perdu au milieu des flots, une pression intenable. Exigeant que ce petit archipel, encore une fois, dégage tout ce qui est Loduarien de son territoire. Beaucoup de pression sur un petit pays qui ne peut pas dire grand chose, hein ?
Je vous demanderais donc. La prochaine fois que vous souhaitez exiger des Loduariens quelque chose. Allez voir directement les Loduariens en question. Ah, et également. Nous serons aussi hypocrites que vous tant que les conditions pour seront réunies. Faites quitter vos armés de l'eurysie avant de venir nous emmerder. Ce sera tout pour moi, j'ai déjà conseillé Goïda sur la marche à suivre. Libre à eux de faire leur choix, bien entendu. Mais toute tentative de pression intenable contre Goïda sera considéré comme une extension de la menace Sylvoise, et don appellera de la Loduarie des actes. Donc, pour faire simple, ce que vous craignez arrivera à coup sûr si vous continuez sur votre ligne actuelle. J'espère que j'ai été assez clair.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste
1394
Commissariat à l'Étranger de Goïda

Lettre officielle de Laëticia Alorada, Commissaire à l'Étranger de Goïda, à l'intention de Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva.

Il n'y aura jamais qu'un seul enterrement : celui de l'exploitant.

Excellence,

Vôtre dernière lettre est peut être la pire qu'il m'ait été donné de lire. Comprenez bien que c'est Sylva qui est une menace pour Goïda, à ce jour. Non pas un quelconque pays, mais vous. J'aimerais que vous me fassiez un résumé, dans votre prochaine lettre, de ce que vous avez fait pour nous, avant de venir exiger quelque chose de nous.
Vos tentatives de pression sur notre pays sont intolérables, et sont une insulte la plus totale à la nature même de Goïda. Ce que vous nous proposez, très honnêtement. C'est de nous placer sous votre joug, ou sous celui du Kah. Si il est bien vrai que nous aurions plus d'affinités avec le Kah, il n'est pas à vous d'e' décider.
Vous tentez de manipuler notre archipel à votre guise pour vos propres intérêts et nous n'apprécions pas cela.

C'est donc avec le plus grand respect, et la plus grande considération, que je vais vous demander de laisser Goïda tranquille. Sylva n'est rien pour nous. Seulement un énième impérialiste prêt à faire de Goïda son petit chien. Et nous refusons que cela arrive.

Veuillez confirmer la validation ou non de l'établissement d'une ambassade commune; ce sera désormais la seule mesure diplomatique que nous accepterons avec vous jusqu'à ce que vous décidiez de vous adresser à nous non pas comme à des soumis mais à des égaux.
Salut à toi, étranger,

Laëticia Alorada, Commissaire à l'Étranger de Goïda.
4168
MoFa Caribena

Note Diplomatique
01 Janvier 2016

À l'attention de la comtesse Nathalie Sablier

Madame la Comtesse,

Depuis votre récente intervention publique, où vous vous êtes autorisée à attaquer de façon éhontée la réputation et l’honneur de la République socialiste de Caribeña, votre comportement a suscité une indignation légitime au sein de notre nation. Par vos propos mensongers, vous avez non seulement tenté de ternir l’image de notre pays, mais vous avez également osé juger, avec arrogance et ignorance, la dignité de nos institutions ainsi que celle de nos citoyens.

Nous exigeons tout de suite que vous preniez pleinement conscience de la gravité de vos déclarations et que vous considériez avec la plus grande attention cette réponse. Vos attaques infondées et offensantes ne resteront plus jamais sans réponse.

Vos paroles traduisent une profonde ignorance de la réalité et témoignent d’un mépris insupportable. Vous vous êtes permis de colporter des calomnies en insinuant que le gouvernement caribéno cautionnerait ou fermerait les yeux sur les souffrances vécues par nos femmes, particulièrement sur des sujets ultra-sensibles comme le narcotrafic. Vous, une aristocrate de la haute société sylvoise, pensez-vous réellement pouvoir juger nos luttes quotidiennes depuis le confort de vos privilèges? Vos accusations sont proprement intolérables. Elles ne reposent ni sur des faits ni sur une quelconque connaissance réelle du contexte régional. Pire encore, elles semblent orchestrées pour vous offrir un tremplin personnel ou politique, au mépris total du respect que mérite un État souverain et le peuple caribéno.

Nous rappellerons ici une simple vérité... La République socialiste de Caribeña n’a aucune leçon à recevoir de la descendance d’élites privilégiées, dont l’histoire est marquée par leur contribution directe ou indirecte à des systèmes d’exploitation économiques et sociaux.

Madame la Comtesse, nous vous invitons à réfléchir sérieusement sur l’ironie flagrante de vos accusations. Vos allégations sur les maux du narcotrafic. Il est bien connu que Sylva fait partie des premiers consommateurs de produits illicites dans ce narcotrafic. Ces réseaux criminels que vous dénoncez tant naissent précisément pour répondre à la demande insatiable des citoyens de votre propre pays, notamment souvent issus des mêmes milieux aisés qui applaudissent sans doute vos discours. Les souffrances des femmes. Osez-vous sincèrement parler au nom des femmes de Caribeña tout en appartenant à une élite qui profite de l'exploitation depuis des décennies? Ces femmes sont des actrices courageuses de leur parcours et refusent d’être réduites à des clichés de victimes dans des discours paternalistes aussi superficiels que creux. Et enfin, votre système économique et moral. Votre discours prétend défendre la moralité, mais il provient d’une société et d’un héritage qui ont participé activement à la création de déséquilibres que nous combattons chaque jour. Vous n’êtes pas en position de jouer les donneuses de leçons.

Nous ne permettrons plus que la République socialiste de Caribeña devienne la cible de vos attaques moralisatrices, pas plus que nous n’accepterons d’être le bouc émissaire des frustrations d’une noblesse élite déconnectée. Nous vous exhortons à faire preuve de retenue et à cesser immédiatement vos calomnies. Si vos déclarations persistent dans leur nature diffamatoire, Caribeña exercera pleinement ses droits en qualité d’État souverain pour défendre son honneur sur toutes les scènes possibles – diplomatiques, médiatiques ou juridiques.

Madame, ce n’est pas un pays vulnérable que vous accusez, mais une nation résistante, fière de son héritage révolutionnaire et de ses combats contre toutes les formes de domination, qu’elle soit économique, culturelle ou morale. Nous ne tolèrerons aucun abus venant de quiconque, quel que soit son titre ou son origine.

Le gouvernement de la République socialiste de Caribeña veille résolument sur la fierté et la souveraineté de sa nation. Nous espérons vivement que vous entendrez cet avertissement, car notre indulgence a des limites. Nous encourageons votre silence si ce que vous avez à dire n’est qu’une répétition d’accusations injustes et destructrices. Caribeña continuera à avancer et à lutter pour son peuple, avec ou sans respect de la part des figures comme vous, mais sachez que chaque nouvelle attaque sera immédiatement contestée par tous les moyens nécessaires. Sur ce, nous vous invitons à ne plus considérer notre nation comme le terrain de jeu de vos ambitions moralisatrices ; Caribeña n’a ni besoin ni intérêt à tolérer de telles attitudes.

Avec toute la fermeté qui s’impose,

César MURILLO,
Ministre des Affaires étrangères de la République de Caribeña.
1136
Drapeau


A l'attention de Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du duché de Sylva



Cher Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du duché de Sylva,

Nous partageons votre position. Bien que Valinor ait toujours été plus ou moins proche de la Loduarie, un revirement aussi brusque est pour le moins étrange. À cela s’ajoute "l’aide" loduarienne, qui arrive dans un délai extrêmement court après les élections. En fait, ce n’est même pas que le délai est court, il n’y a pas eu de passation de pouvoir entre l’ancien et le nouveau gouvernement, et le fait que nous ayons à Rasken un membre de l’ancien gouvernement entre la vie et la mort ne fait que confirmer qu’il s’agit d’un coup d’État. Coup d’État sûrement orchestré directement depuis Lyonnars. Concernant le membre de l’ancien gouvernement, étant actuellement dans un coma artificiel et luttant pour sa vie, nous n’avons pas encore pu lui poser de questions.
Pour nous, l’ingérence étrangère est certaine et le coupable tout désigné. Cependant, plus qu’une certitude personnelle, il faut des preuves. Ainsi, nous acceptons volontiers votre proposition d’opération conjointe de renseignement sur le territoire valinoréen.

Cordialement,
Axel Orndorff, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.
2693
header

Axis Mundis,

À l'intention de Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva

Excellence,

La situation du Goïda n'est effectivement pas sans nous intéresser : nous avons en effet bataillés pour chasser les forces loduariennes de la région actuellement administrée par les Communes Unies du Paltoterra Oriental avant la mise en place de cette nouvelle administration, et avons longuement hésité sur la marche à suivre pour permettre au nouveau gouvernement une réunification pacifique avec ces îles.

La récente décision de militariser ces îles, si elle est présentée comme la condition nécessaire à la bonne indépendance de celles-là, nous semble d'autant plus inexplicable que les intérêts stratégiques de la Loduarie dans la région sont faibles, pour ne pas dire quasi-inexistant; Cependant il ne nous appartient pas de commenter la stratégie Loduarienne ou la tendance qu'a le régime de Lyonnar à disperser ses moyens en tentatives impérialistes d'intérêts géostratégiques discutables.

Nous pensons pour notre part qu'une réintégration du Goïda avec les Communes Unies du Paltoterra Oriental répondrait à la fois au besoin de protection affiché par son gouvernement actuel, à la fois au besoin en ressources et en main d'oeuvre de cette île, dont vous n'êtes pas sans savoir qu'elle a été largement évacuée au moment de la guerre civile et reste depuis une très large friche industrielle. Que vous nous rejoignez ou non sur cette analyse, il n'en reste que nous partageons pour notre part le désir de ne pas voir le Goïda devenir un nouveau foyer de tension. Ce qui ne signifie pas nécessairement procéder à son désarmement, notez bien, mais nous assurer que cet armement ne représente pas un potentiel danger pour les nations voisines. En d'autres termes, nous assurer que les armes livrées ou laissées au Goïda ne puissent pas être déployées et que les loduariens acceptent de ne pas chercher à développer une influence militaire plus importante dans la région.

Concernant le second sujet que vous souhaitez poser sur la table, nous sommes disposés à vous écouter. Si la Convention Générale s'est montrée très curieuse d'obtenir des précisions quant à l'intervention que vous évoquiez en Itzamatul, bien consciente par ailleurs de l'instabilité de ce petit pays et des récents massacres y ayant pris place, nous ne voyons pas d'objection à ce que vos services puissent se déployer sans avoir à redouter une intervention des notres. Un tel accord pourrait être d'autant plus profitable que la question du néocolonialisme burujoa est de plus en plus évoquée dans les enceintes d'Axis Mundis, où la question de notre voisin du sud commence à devenir véritablement polémique. Nous sommes là encore sûr que vous comprendrez tout à fait notre désir de ne pas laisser d'empire se développer aux portes de notre continent pourtant libéré de l'autoritarisme et du colonialisme. Nous pourrons cependant en discuter plus en profondeur, puisqu'un accord de principe est en bonne voie d'être trouvé.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
1695

 Emblème

À : Matilde Boisderose, ministre des affaires étrangères du duché de Sylva.

De : Amélie Deslys : Secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur paltoterra.


Excellence,

Le gouvernement de sa majesté Armel Chagnon, co-prince évêque et grand-duc d’Ardon, et de sa majesté Catherine Courvoisier, co-prince séculier et reine de Teyla, confirme la bonne réception de votre missive diplomatique.

Je me permets de vous adresser cette courte missive afin de vous statuer sur la réponse de notre gouvernement concernant un futur sommet entre le Duché de Sylva et la Principauté de Saint-Alban, dont nous avons expressément fait la demande. Ainsi, nous sommes tout à fait en accord pour clarifier les questions que nous allons peut-être aborder lors de ce sommet.

Concernant l’ouverture de différents axes, nous n’y voyons aucun inconvénient, car ce projet est très profitable à la principauté. L’ouverture d’axes de liaison et de circulation permettrait de dynamiser les échanges et accorderait à Saint-Alban un nouveau partenaire économique réputé fiable à l’international.

Concernant les politiques d’investissement mutuel, nous y sommes très favorables. La principauté a besoin de nouvelles sources et d’opportunités de financement et d’investissement dans des secteurs économiques en pleine reconversion, comme le secteur industriel, ou pour soutenir la recherche et développement dans ses secteurs économiques actuels majeurs.

Enfin, sur le positionnement géopolitique de la Principauté de Saint-Alban, nous pensons que la question mérite d’être abordée, d’autant plus que vous devez être au courant de la relation qui nous lie avec le Royaume de Teyla, membre fondateur et actif de l’OND (Organisation des Nations Démocratiques). Dans un monde de plus en plus incertain, un partenaire fiable est toujours une nécessité.

Excellence, veuillez recevoir, l’expression de mes salutations distinguées.
1500
Blason du secrétariat royal des affaires étrangères




Bryngaerdinas Pil, le 18 septembre 2014
A l'attention de Son Excellence Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva.

Excellence,
Cher collègue, c'est avec une âme en peine que je vous écris la présente. Comme vous le savez peut-être, ou non, un cargo immatriculé à Caratrad a fait naufrage durant la nuit dernière dans l'Océan d'Espérance. J'ai le regret de vous annoncer que trois des victimes sont des citoyens sylvois. Jean Dupond, marin, Jacques Dupont, troisième officier mécanicien et Pierre Durand, commis de cuisine, ont tous trois été portés disparus en mer ce matin. Nous nous assurons en conjonction avec leur employeur que les familles en soient informées avant que la liste des victimes ne soit publiée.

En effet, quatre des membres d'équipage ont survécu, parmi lesquels le ressortissant sylvois Antoine Prévôt. Il est de mon devoir de vous informer que ce dernier est actuellement à bord d'un navire de la marine loduarienne, en attendant que celui-ci ne le débarque à Dolinne, d'où lui et les trois autres rescapés seront rapatriés en Caratrad. Je vous garantis que toutes les mesures nécessaires seront prises afin que son retour au pays s'effectue le mieux possible. Par ailleurs, je vous assure qu'une enquête sera ouverte afin d'établir les circonstances exactes de ce naufrage, dans lequel il n'est pas exclus que le régime du fou sanguinaire loduarien ait trempé.


Vous saluant respectueusement, et
Vous priant de bien vouloir agréer l’expression de mes sentiments les plus distingués,
Le Très Honorable Secrétaire Royal des Affaires Étrangères,
Signature du Secrétaire Royal des Affaires ÉtrangèresSceau du Secrétaire Royal des Affaires Étrangères
2655
sigle

En réponse à une proposition de rencontre

A l'intention de Madame Matilde Boisderose, Ministre des Affaires Etrangères du Duché de Sylva

Que la Paix soit sur vous.

Excellence,

Je vous remercie pour la missive que vous avez fait parvenir au Diwan, ainsi que pour l'offre rapide formulée par DémocraTec pour l'appel d'offre Rafale formulé par le Califat constitutionnel d'Azur. Vous y avez détaillé des arguments fort intéressants qui seront pris en compte par la Commission d'examen du Ministère de la Guerre, qui se réunira afin d'attribuer le marché après la date butoir du 1er septembre de cette année. Ainsi, vous l'aurez compris, je ne saurais m'avancer quant aux conclusions de cette Commission, et donc répondre à vos questions de façon pleinement satisfaisante ; la question d'une articulation plus qualitative entre Sylva et ses partenaires de l'OND d'une part, et l'Azur d'autre part, est tributaire des conclusions de la Commission, qui définira la réponse définitive du Ministère pour l'acquisition de matériels DémocraTec.

Néanmoins, peut-être serait-il sage qu'une rencontre bilatérale aie lieu sur le terrain diplomatique, afin d'approfondir le potentiel du partenariat entre le Duché de Sylva et le Califat constitutionnel d'Azur, en particulier dans la mesure où, sur la scène internationale, nos deux pays n'interagissent que faiblement au regard des enjeux. Législation internationale sur la mer, protection des écosystèmes, partenariats commerciaux durables et mutuellement profitables sont des questions qui restent en suspens entre nous, et que nous aurions tout intérêt à aborder dans un cadre bilatéral.

La question d'un partenariat énergétique se pose, car, comme vous le savez, l'Azur étudie en ce moment l'opportunité de se positionner de manière très avantageuse sur le secteur du gaz de schiste. Cette idée suscite un important débat interne, qui ne sera vraisemblablement pas tranché avant l'année 2017. Notre pays est cependant très actif sur d'autres secteurs, comme sur le secteur minier, du fait de ses ressources géologiques conséquentes. Il a également besoin d'une couverture logistique et technologique meilleure, ce qui pourrait être un sujet de partenariats positifs entre nous.

Enfin, et puisque vous me contactez au titre d'un possible partenariat entre l'Azur et DémocraTec, je me dois de vous informer que certains sujets peuvent aussi être abordés avec l'Organisation des Nations Démocratiques avant toute conclusion de la Commission relative à l'appel d'offre Rafale. En effet, l'Azur a il y a quelques temps formulé une demande d'accès au statut de membre observateur de l'organisation, qui est restée jusqu'ici sans suite. Peut-être une rencontre bilatérale serait-elle l'occasion de clarifier les conditions de cette demande et de faciliter ce processus.

J'espère de tout coeur que cette réponse pourra apporter les éléments dont vous avez besoin, et je réitère donc ma disponibilité pour une rencontre bilatérale avant le 1er septembre de cette année.

A votre écoute,
allo
Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
14.03.2016
2103
https://i.ibb.co/9mphJbN0/armoiriedoreemorakhan.png
𝙿𝙾𝙳𝙻𝙸𝙽𝙽𝙾𝙴 𝙿𝙾𝚂𝙻𝙰𝙽𝙸𝙴
𝙳𝙴 𝚂𝙾𝙽 𝙷𝙰𝚄𝚃𝙴 𝙴𝚇𝙲𝙴𝙻𝙻𝙴𝙽𝙲𝙴
𝙳𝙸𝙼𝙸𝚃𝚁𝙸 𝚅𝙰𝙻 𝙼𝙴𝚅𝙳𝚅𝙴𝙳𝙴𝚅,
Président du Collège des Affaires étrangères de la Double Fédération des Etats de l'Empire de Morakhan et des peuples de la Morakhan, Chancelier et Prince.
𝕬 l'intention des représentants du Grand-Duché de Sylva, Ses Excellences, dirigeants de la BMS, Quartier des affaires 1274, Baobab Ville, Sylva.
Chers Représentants de la Bourse Minière de Sylva, je vous contacte en ce jour au nom de la Double Fédération de Morakhan, moi, président du collège des affaires étrangère, Prince et Chancelier, Son Haute Excellence Dimitri Mikhaïlovitch Val Mevdvedev, afin de permettre à la centralisation des échanges avec Sylva.

123En effet, la Double Fédération cherche, non seulement à exporter ces matières premiers, mais aussi à se développer, s'industrialiser, et rentrer pleinement dans la course au progrès, chose singulière dans la pleine de ressource région d'Eurysie de l'Est.

123Dans un premier temps, nous vous communiquerons des ressources produites par la Morakhan, et ensuite, nous vous présenterons un possible accord de fourniture.

123Tout d'abord, la Morakhan produit :

• Néodyme : 3 800 t
• Terbium : 35 t
• Thulium : 16 t
• Cobalt : 7 200 t
• Béryllium : 320 t
• Chrome : 600 000 t
• Graphite naturel : 24 000 t
• Lithium : 23 000 t
• Magnésium : 40 000 t
• Manganèse : 520 000 t
• Nickel : 220 000 t
• Tungstène : 3 600 t
• Fer : 88 000 000 t
• Laiton : 1 100 000 t
• Or : 580 t
• Plomb : 110 000 t
• Potassium : 8 200 000 t
• Zinc : 320 000 t

123Et bien d'autres qui ne rentrent pas dans votre tableau.

123Dans le lot proposé, nous aimerions que vous sélectionniez ce que vous souhaitez acheter. Nous souhaitons également établir un accord et, si cela vous convient, organiser une rencontre à Voyvograd. Nous vous laissons, si cela est en votre convenance, le choix de la date.

Donné à la Salle d’Ambre du Palais d'Alschtein,
en la Douzième Lune de l’an 7525 de Rhême,
ce vingt-neuvième jour de Mars de l’an de Grâce 2016.

https://i.ibb.co/VY4s98dH/Signature-of-Dmitry-Medvedev-svg.png
𝙲𝙷𝙰𝙽𝙲𝙴𝙻𝙸𝙴𝚁 𝙴𝚃 𝙿𝚁𝙸𝙽𝙲𝙴,
Président du Collège des Affaires étrangères.
0
Némédie a écrit :
Ministère des affaires étrangères


Drapeau

Messieurs,

En mon nom personnel, ainsi qu’au du Roi de Némédie, et du peuple némédien, je vous adresse mes salutations respectueuses.

La Némédie, désireuse de renforcer les liens d’amitié, de dialogue et de coopération entre les deux États, vous fait savoir par la présente son souhait d’ouvrir une ambassade némédienne dans votre capitale, de même pour vous à Epidion.

Ce geste, emblématique et porteur d’avenir, constituerait une pièce maîtresse de l’édifice des relations bilatérales grâce à cette présence diplomatique on pourrait faire vivre, alimenter et étoffer les échanges culturels, scientifiques, commerciaux et politiques pour accéder à l’établissement d’un partenariat pérenne basé sur la confiance mutuelle et le respect du voisinage.

De plus, la Némédie est un pays de très grande superficie, s’étendant sur un territoire aux reliefs variés, entre montagnes, plaines cultivées, littoraux maritimes, zones désertiques riches en sous-sol et la richesse de ses ressources naturelles (minière, énergétique et agricole) en fait l’un des pays les plus riches du continent. Certains de ces espaces et ressources sont extrêmement rares et stratégiques sur le plan mondial (rhodium, plutonium, uranium, rhénium, painite par exemple) tandis que d’autres sont courants (mono ou polycristallins) particulièrement en termes de pétrole, de gaz et de terres rares utilisées dans les technologies avancées. Avec toutes ces ressources, la Némédie pourrait être un pays économiquement, stratégiquement et diplomatiquement fort et une nation clé dans de nombreux secteurs industriels et géopolitiques.

C'est pourquoi nous souhaitons mettre à votre disposition et vous vendre certaines de nos ressources rares et stratégiques.

Qu’en dites-vous ?


commerce
Rhodium

Iridium

Rhénium

Uranium

Plutonium

Or

Argent

Cuivre

Fer

Zinc

Nickel

Chrome

Titane

Cobalt

Terres rares (Yttrium, Néodyme, etc.)

Béryllium

Manganèse

Diamants

Saphirs

Rubis

Émeraudes

Painite (une des pierres les plus rares au monde)

Pétrole

Gaz naturel

Gaz de schiste

Charbon

Ergol (carburant spatial)

Hydrogène naturel

Gisements géothermiques

Thorium


Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.

Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

2992
LHV

Votre excellence,

Nous vous contactons ce jour pour vous faire part de nos intentions commerciales concernant Sage dans un avenir proche. En effet, le LHV projette l’ouverture d’un complexe de fabrication de combustible et l’installation de réacteurs nucléaires Sage-1900 dans le pays Aférée Némédie. Pour appuyer cette demande et participer activement à ce projet, nous souhaitons solliciter votre intervention afin de dynamiser l’industrie nucléaire de ce pays. En associant un conglomérat tel que Sage et deux puissances à ses côtés, nous serions assurés de réussir notre objectif principal : réduire davantage le prix du combustible nucléaire.

Pour ce faire, nous pensons que le plus judicieux serait d’exploiter les mines par lixiviation in situ et d’envoyer sous forme liquide l’acide chargé en minéraux directement vers Mesolvarde, où il serait traité et converti en combustible. Nous pensons en effet que ce procédé pourrait réduire le prix du combustible en fournissant une source d’uranium, sans nécessiter les coûts des installations associés, contrairement à ce que l’on observe en Westalia. Cette solution serait rendue possible grâce à la proximité géographique entre nos deux pays.

Sur le plan technologique, ce pays est relativement en retard et devrait être intégré prochainement à la démarche de sûreté. Toutefois, nous lui avons proposé d’intégrer ses technologies à l’ensemble industriel en échange d’une réduction du prix des Sage-1900. Si vous y voyez une contre-indication, nous vous invitons à nous en faire part par retour de courrier.

Sur le plan stratégique, nous allons investir de notre influence pour limiter les activités liées au plutonium dans ce pays. En effet, le forum économique EcoMondus du Drovolski a été informé que ce pays comptait exporter du plutonium vers Karty, ce que nous jugeons dangereux, car nous n’avons aucune information sur la forme chimique ou la méthode de production de ce dernier. Cela nous laisse penser à des essais particulièrement risqués. Peut-être un cartel commercial sur le TBP pourrait encourager ce pays à éviter ce genre d’action. Il n’a en effet pas été question de combustible multioxyde, mais bien de plutonium, probablement pur.

Cela n’est pas inquiétant sur le plan militaire, car nous savons que cet usage est impossible dans ce contexte, mais sur le plan radiologique et industriel, cela laisse penser que ce pays possède des installations de séparation isotopique, peut-être similaires au procédé PUREX, ce qui pourrait constituer un trouble commercial pour SAGE. En ce sens, nous pensons qu’une intégration rapide de ce sujet devient prioritaire pour nos intérêts. Je songe à contacter Apex pour connaître sa capacité d’action à ce sujet.

Autre point important : plusieurs des Mesol-1900 en construction à travers le monde viennent d'entrer en exploitation commerciale et ont commencé à rembourser leurs emprunts auprès du LHV. Cela signifie une capacité d’investissement plus importante pour ce dernier, et probablement pour SAGE, sauf si vous avez un appel de capital à court terme. Nous avons toutefois rencontré un problème avec un Beno-10 en Eurysie Méridionale. Heureusement, la TomaTo a pris à ses frais les dommages causés après un contact avec Wanmiri. Il est toujours bon de savoir coopérer dans un oligopole.

Si vous acceptez de participer à cette offensive commerciale, nous vous invitons à le faire savoir par courrier.

Avec bonne foi et probité,
Direction LHV
6815
Logo Diplomatique

Communiqué Officiel della Torre Bianca
Fortuna, Fait le X, du mois Y, de l'an 2016,

À l'intention de son Excellence Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva,



Excellence,

La Sérénissime République de Fortuna par ma plume souhaite tout d'abord vous témoigner des remerciements pour la sollicitude dont vous avez fait preuve dans le cadre des derniers évènements secouants l'Afarée équatoriale, chose assez rare lorsque cela se passe ailleurs pour le noter. Comme vous l'avez sous entendu, nous observons et analysons avec attention l'évolution des choses ainsi que les tenants et aboutissants de ce est passé d'une guerre d'égo à un feu d'artifice des plus improbable, mais pas non plus absolument inattendu.

Si l'on peut concéder volontiers que la méthode ait été assurément des plus barbares qui soit et que la "Stabilité régionale", notez l'ironie d'utiliser ces termes en sachant qu'il s'agit d'une poudrière, n'en a été que plus mis à mal, je crains fort toutefois de devoir confesser que personne à Fortuna n'ait versé une larme concernant le funeste destin d'Idi Amar. En toute vérité, c'était même probablement une question de temps que sa... Chute n'advienne... Quoique peut être pas aussi prématurée et... Singulière. Toujours est-il que ce qui est fait et fait, et quoi que l'on en pense il convient de devoir jongler avec les conséquences afin d'éviter que la torche ne tombe dans le baril.

Nous comprenons votre déploiement, ces raisons et ses objectifs, et n'émettrons aucune objection à celui ci, et à dire vrai si tout se passe pour le mieux, nos prévisions nous poussent à penser de par les dernières déclarations d'un côté comme de l'autre, de l'Antegrad comme de l'Ouwanlinda, que la situation se résoudra d'elle même que ce soit activement ou non. Tout du moins le Doge Sérénissime et son cabinet aiment à penser que la Balle est dans le camp de l'Antegrad de ce côté ci lorsque les autorités auront choisies leur nouveau Dirigeant, et peut être si la bonne fortune quelqu'un qui apportera un vent de fraîcheur sur ce pays et sa constitution. Après tout, le dénommé Ateh Olinga, s'il est certainement un être des plus farfelus qui apparaît comme une curiosité inédite dans la faune des chefs d'états, a au moins pour lui d'être toujours franc et direct sans aucune forme de tact, preuve en est de ses multiples interventions et plus encore de ce même missile qu'il a expédié Fissa sur son némésis sans aucune considération pour la bienséance, pour rester cordial. Il est très improbable qu'une nouvelle batterie d'étincelles pouvant mener à un énième brasier ne soit à l'ordre du jour vis à vis de l'Antegrad tant que les choses se borneront à ce que "chacun reste chez soi".

En revanche, et c'est plutôt cela qui amène des inquiétudes en réalité, l'intervention de facteur externes à ce microcosme pourrait potentiellement changer la donne. En cela je n'affilie pas l'intervention du Duché de Sylva qui apparaît comme raisonnée et claire dans ce contexte, quoique elle soulèvera des critiques certaines dont je ne m'aventurerais pas à jouer de leur légitimité, mais plutôt d'autres électrons libres de la scène internationale dont certains ont déjà commencé à avancer leurs pions. L'OVNI Poétoscovien par exemple et ses annonces "d'Aide humanitaire" à des hauteurs inédites pour la mort d'un seul homme soulèvent beaucoup de questions légitimes, surtout quand on a eut vent des aventures "Balistiques" au Nazum. Je pourrais aussi évoquer le cas de la Némédie, empêtrée elle même dans une crise diplomatique virant à l'humanitaire progressivement, et dont la course à l'armement qui est un secret de polichinelle, pourrait se trouver intéressée dans un futur plus ou moins proche à passer à la vitesse supérieure et s'ingérer dans les affaires du reste du continent avec une subtilité tel qu'on a pu le constater sur les réseaux sociaux et qui singe à merveille l'éléphant dans un magasin de porcelaine.

D'ailleurs veuillez agréer l'expression de nos condoléances à l'avance, cela ne va guère être facile pour le Duché dans les prochains mois de devoir inévitablement être comparé à la Rimaurie et au Slaviensk qui ont de toute évidence choisis leurs camps sans qu'on le leur demande et dont l'Humanisme clair et les valeurs respectables offrent face à l'opinion publique une crédibilité de poids à toute cette affaire. Que ne feraient-donc pas les rapaces pour s'offrir un peu d'images en utilisant comme marchepieds les autres à la moindre occasion après tout ?

Enfin, je diverge. Pour en revenir à nos moutons, nous avons pris bonne note de votre invitation à nous joindre aux manoeuvres en cour visant à limiter la capacité des habitués de la cour de récréation locale à s'équiper de jouets dont ils sont incapables d'user avec parcimonie. Toutefois nous ne pouvons vous donner de réponse définitive en l'état, d'une part car le Cabinet du Doge et l'Amirauté sont à l'étude de la chose, notamment dans le cadre logistique qui permettrait une participation, mais aussi et surtout à dire vrai car avant toute chose il convient pour la Sérénissime Fortuna de consulter ses alliés en Afarée que sont le Banairah et l'Althalj, par la même occasion tout deux des membres majeurs du FCAN qui ont déjà joué notamment dans le cas du Matriarcat des rôles de médiateur pour sortir par le haut de situations déstabilisant certaines parties du continent. L'arrêt des hostilités au Gondo pendant un temps assez considérable par le passé n'en est que l'exemple le plus récent. Aussi, nous reviendrons vers vous bien assez vite une fois que ces formalités préalables et nécessaires auront été accomplis.

Ceci dit, nous demeurons attentifs à l'évolution de la situation et en fonction de l'intervention d'acteurs imprévus à la danse en cours, pourrions revoir notre position de façon plus soudaine. En dernier point, et par courtoisie, nous vous prévenons à l'avance que des informations à notre connaissance, les autorités locales et notamment les Cortès des territoires Fortunéens jouxtant l'Ouwanlinda vont très certainement sous peu émettre les mêmes demandes à notre sénat que leurs homologues de la péninsule d'Antegramme jouxtant le Gondo, à savoir un déploiement effectif d'une garnison accrue pour prévenir à toute éventualité, ce dû notamment à un stress toujours plus croissant à voir des acteurs divers s'ingérer ou se manifester de diverses manières.

Un dernier point à évoquer, il convient de rappeler que les routes commerciales sous la protection de l'ONC, et notamment l'axe majeur couvrant l'hémisphère sud, demeurent proches, et la péninsule Fortunéenne jouxtant l'Ouwanlinda étant pour ainsi dire le dernier arrêt avant le Cap d'Afarée est à proprement parler un point de chute majeur pour les navires Fortunéens mais aussi ceux battant le pavillon des autres nations membres de l'ONC et qui transitent vers les océans orientaux par ces voies. Ce qui inclue entre autre des bâtiments militaires d'usages affiliés le plus souvent à des chemins de ronde afin de combattre la Piraterie qui si elle est certes en recul à l'échelle mondiale avec l'effondrement du Pharois, n'a cependant pas disparue pour autant. Aussi, nous espérons que vos forces en déploiement ne seront guère étonnés si elles venaient à croiser la route de telles escadres dans la région qui n'ont de toutes façon pas vocation à y demeurer indéfiniment.

Sur ce, veuillez agréer l'expression de nos salutations distinguées, nous restons à votre écoute si vous avez la nécessité de nous adresser quelques questions que ce soit ou de devoir nous contacter à nouveau pour quelques affaires que ce soit. Nous reviendrons toutefois très certainement vers vous une fois que les formalités susmentionnées plus haut auront été réglées afin d'apporter une réponse définitive à votre offre.


Il Signore Patrizio Derrizio,
Patrice de Fortuna et Ministre Della Terra Incognita,
2201

La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du duché de Sylva.

En tant que chef suprême de la Fédération centrale démocratique d’Antegrad, je vais commencer là où vous avez commencé : par le blocus. Vous avez menti.
Vous avez menti à l’Antegrad, au peuple anterien, et à l’ensemble des Antes !
Vous vous présentez comme une nation qui promeut la paix. Mais de quelle paix parlez-vous ?
Est-ce celle qui consiste à sanctionner un État victime d’un acte terroriste ignoble perpétré par une dictature ?
Est-ce celle que vous prétendez défendre tout en violant ouvertement la souveraineté anterienne ?
Est-ce celle que vous imposez en incitant vos alliés à faire de même pour humilier notre nation déjà en deuil ?

Aussi impardonnables que soient ces actes, ils ne sont rien comparés au mensonge que votre nation a sciemment orchestré. Ce mensonge prouve que Sylva n’est pas un État digne de confiance.
Votre pays a promis, devant la communauté internationale, de lever le blocus dès qu’un nouveau dirigeant serait élu en Antegrad. Et quelle n’a pas été notre stupéfaction en découvrant que vous, ainsi que vos alliés coloniaux, avez décidé de prolonger ce blocus, exigeant désormais des négociations avec une dictature responsable de tant de souffrances pour les Anteriens !

N’avez-vous donc aucune honte ?
Pas honte de mentir à un allié ?
Pas honte de trahir la confiance du peuple anterien ?
Pas honte de torturer ainsi les peuples Antes dans un moment de deuil et de reconstruction ?
Selon votre logique, si les Ouwanlindais refusent le dialogue, l’embargo ne sera jamais levé ? Est-ce cela votre conception de la justice ? Nous vous donnons une dernière chance de redresser votre position :
Levez immédiatement le blocus avec vos alliés sans condition, faute de quoi :
La base militaire sylvoise présente sur notre sol sera démantelée, et les accords économiques en vigueur entre nos deux nations seront immédiatement suspendus.

Si vous refusez, cela confirmera que votre pays n’a aucun honneur, qu’il ment sciemment à ses alliés, et qu’il agit uniquement pour imposer sa domination et faire rentrer les nations afaréennes dans le rang.
Nous avons le droit de prendre ces mesures, car votre nation a violé le droit international en bloquant l’accès de navires sans inspection légale. Ce n’est pas du chantage, c’est une réaction légitime face à l’agression que vous avez déclenchée en portant atteinte à notre souveraineté.

Cordialement, le chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.
1705

La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du duché de Sylva.

Si un homme tuait votre père, iriez-vous lui proposer des pourparlers ? Je ne le pense pas. Et pourtant, c’est ce que votre nation nous demande. Elle demande à un État, victime de la folie meurtrière d’un dictateur, de venir négocier la paix avec lui. Une telle démarche serait une preuve de faiblesse. Cela reviendrait à légitimer cet acte de tyrannie, à envoyer le message qu’il est possible d’agir ainsi sans subir de conséquences. Vous ne pouvez pas comprendre cela, car vous n’êtes pas la victime. Le fait que vous ayez reconnu votre erreur est honorable, mais cela ne suffit pas.

Nous vous proposons une alternative. Nous nous engageons à ne pas engager de représailles, et à lever l’embargo sur les navires non militaire ouwanlindais transitant par la Manche dorée. En contrepartie, nous vous demandons de lever l’embargo imposé à notre nation. Nous exigeons également que des excuses publiques soient présentées par le dictateur Ateh Olinga. Ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra envisager des discussions pour la paix.

Contrairement à notre précédent échange, votre réponse qu’elle soit positive ou non, n’aura pas d’impact direct sur les accords actuels entre nos deux nations. Cependant, nous devons exprimer nos doutes sérieux quant à l’efficacité dissuasive de votre base militaire présente sur notre sol.

Nous refusons catégoriquement le déploiement d’une unité de défense antiaérienne sylvoise hors de votre base militaire. Nous considérons que votre nation a déjà suffisamment porté atteinte à la souveraineté antérienne. En revanche, nous vous proposons de nous fournir ce matériel gratuitement, à titre de geste de bonne foi.
Enfin, nous n’avons aucun besoin de vos services de communication. La confiance du peuple antérien et des institutions nationales est, à elle seule, largement suffisante.

Cordialement, le chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.
5349
header

Axis Mundis,

À l'intention de Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva

Excellence, Chère Citoyenne Ministre Matilde Boisderose,

C'est avec la plus grande attention que nous avons pris connaissance de votre missive, et nous accusons réception des éclaircissements que le Duché de Sylva a souhaité apporter concernant sa position et ses actions dans la complexe situation afaréeenne impliquant la Fédération Centrale d'Antegrad et la République d'Ouwanlinda.

Permettez-moi d'emblée d'exprimer notre regret sincère si la récente déclaration publique du Grand Kah a pu être source d'incompréhension ou de frustration pour le Duché. Soyez assurée que l'amitié et la collaboration constructive entre nos deux nations demeurent d'une importance capitale pour l'Union, et que notre intention n'a jamais été de décrédibiliser les efforts visant à une résolution pacifique des conflits.

Notre communiqué initial visait à exprimer une préoccupation de principe, née de l'observation d'une situation d'embargo sélectif dont les fondements et les critères d'application ne nous paraissaient pas, au moment de sa publication, suffisamment transparents pour écarter toute perception de partialité.

Concernant la genèse du conflit actuel, et l'implication de l'Ouwanlinda au Gondo, il est exact que le Grand Kah a facilité le déploiement des forces ouwanlindaises désireuses de prêter main-forte aux éléments de résistance gondolais face à l'ingérence de la Clovanie et à l'instauration d'un régime fantoche manifestement inféodé à cette puissance eurysienne. Notre action s'inscrit dans notre soutien constant aux peuples luttant pour leur autodétermination contre toute forme de domination extérieure, qu'elle soit coloniale ou néo-coloniale. Il est donc pour nous source d'une profonde perplexité de constater que le Duché de Sylva, en répondant à l'appel de ce même gouvernement fantoche du Gondo, semble de facto cautionner, voire activement soutenir, l'implantation durable d'un régime post-colonial en terre afaréeenne, avec toutes les implications que cela comporte pour la souveraineté réelle des peuples de la région. Cette divergence d'appréciation sur la nature du régime gondolais est sans doute au cœur de nos incompréhensions mutuelles.

Nous comprenons que beaucoup d'acteurs, y compris certains sur le continent afaréen, peinent parfois à saisir la profondeur de l'esprit pan-afaréen et révolutionnaire qui peut animer des nations comme l'Ouwanlinda dans sa lutte contre les ingérences extérieures. Cette incompréhension, qui est souvent la cause première des tensions actuelles, rend effectivement la recherche d'interlocuteurs capables de mener des échanges dépassionnés et constructifs particulièrement ardue. C'est précisément pourquoi la transparence et l'impartialité des acteurs extérieurs sont si cruciales.

Nous prenons note avec grand intérêt de vos explications concernant la différenciation de traitement appliquée à l'Antegrad et à l'Ouwanlinda. Les informations que vous nous transmettez, notamment l'absence de réponse constructive de la part des autorités ouwanlindaises, contrastant avec les garanties de désescalade offertes par le nouveau gouvernement antegrain, constituent des éléments d'appréciation importants. Il est toutefois regrettable que ces justifications n'aient pas été publiquement et clairement articulées dès l'initiation de l'Opération Péla, ce qui aurait pu éviter bien des méprises.

Le Grand Kah maintient qu'un embargo militaire, pour être un outil légitime de pacification, doit reposer sur des critères objectifs, appliqués de manière équitable et transparente, ou être levé pour toutes les parties initialement en conflit dès lors que les conditions le permettent. Si le nouveau gouvernement antegrain a fourni des garanties crédibles de désescalade, et que l'Ouwanlinda maintient une posture qui justifie des mesures restrictives, la communauté internationale a le droit d'en connaître les détails et les mécanismes de vérification.

Concernant la légitimité de l'Opération Péla, si elle répond à un appel du Gondo, la nature même de ce dernier gouvernement, comme évoqué précédemment, soulève des questions quant à la finalité réelle de l'intervention. Le Grand Kah ne remet pas en cause le droit d'une nation à faire appel à des alliés, mais s'interroge sur les conséquences d'une intervention qui pourrait consolider un régime perçu par beaucoup comme illégitime et servant des intérêts étrangers.

Nous saluons néanmoins les démarches que vous avez entreprises auprès de la nation sœur d'Azur et la perspective d'une médiation afaréenne. C'est une voie prometteuse. La fourniture de systèmes de défense antiaérienne à l'Antegrad peut également contribuer à la stabilisation, si elle s'accompagne d'un engagement clair de toutes les parties à renoncer à l'offensive.

Concernant votre souhait de voir nos déclarations publiques ajustées, le Grand Kah privilégie le dialogue direct. Suite à vos éclaircissements, et si le Duché de Sylva s'engage à une communication publique régulière et transparente sur les critères de ses actions futures, nous serons disposés à publier un communiqué complémentaire. Celui-ci prendra acte des nouvelles informations, saluera les engagements de désescalade de l'Antegrad et les efforts de médiation, tout en réitérant notre position de principe sur la nécessaire impartialité des actions internationales et notre profonde inquiétude quant à la situation au Gondo, source originelle de cette instabilité régionale.

L'Union des Communes, Syndicats et Républiques du Grand Kah réitère son offre de médiation pour le conflit direct entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda, si les deux nations souveraines en exprimaient conjointement le souhait. Notre objectif demeure une paix juste et durable, respectueuse de la souveraineté de tous les peuples d'Afarée.

Nous sommes convaincus que nos deux nations, malgré des divergences d'analyse ponctuelles, partagent un attachement fondamental à la paix et à la stabilité. C'est dans cet esprit que nous souhaitons poursuivre nos échanges.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
Haut de page