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[diplomatie] Ambassade de l'Empire du Nord - Page 18

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2037

Département des Relations Extérieures de la République Démocratique de Vlastie

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----------------Madame, Monsieur;
--------C’est avec le plus grand des honneurs que nous venons vers vous dans le but d’offrir notre concours à l’opération d’assistance humaine menée par de nombreux pays d’Aleucie pour porter secours à votre Empire, ayant essuyé d’effroyables attaques.

--------Notre pays, sous l’impulsion du Secrétaire Général du Parti Communiste de Vlastie Léonin Frejnès, a mis en place un dispositif concernant l’aide humanitaire. Ce plan concerne tout d’abord l’autorisation de transit de trains de ravitaillements partant de Nebrownia et de Lermandie sur notre sol, sous la sécurité du Sérèse, vers l’Empire du Nord. Ajouté à cela, un large détachement de cinq navires-hôpitaux de la Marine Nationale Vlastique a été mobilisé et est déjà prêt à partir pour pallier aux infrastructures de distribution ayant, vraisemblablement de manière volontaire (selon les objectifs visibles de Carnavale), subi des dégâts sur place.
--------Nous tenons de plus à souligner notre dévouement quant aux valeurs du concept de "Coexistence Pacifique", tels qu’énoncées dans les années 1970, entre la Vlastie et les pays oxydantaux. Mais également et avant toute autre chose, nous renforçons notre une condamnation unanime de l’attaque inhumaine, infâme et préméditée, de la part de la Principauté de Carnavale sur l’Empire du Nord.

--------L’opération humanitaire vlastique, dénommée Nouvelle Lumière et organisée par le Premier Secrétaire du Bureau Politique Michaël Gorbata, est prête à être déployée pour soutenir les efforts lermandiens et nebrowniens déjà dépêchés. Les navires-hôpitaux évoqués ci-dessus sont prêts à prendre le large avec tout ce que nous avons à offrir, tout ce que nous attendons est l’autorisation préalable de votre gouvernement pour les voir accoster.
--------Également, une douzaine de camions humanitaires devant transiter par le Makota, ainsi que cinq avions cargos contenant des vivres et diverses autres fournitures de première nécessité sont prêts à quitter la Vlastie au moment même où vous accepterez leur arrivée sur votre territoire.

--------Post-Scriptum : tous nos vœux vous accompagnent dans cette terrible épreuve.




Veuillez agréer à nos plus sincères salutations socialistes;
De Mosvara, le 22/04/2017 à 5:30

Signature de la Ministre des Affaires Étrangères
Signature Leavitt
965
Clarisse Jacquet
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
à l'attention de son Excellence François-Adolphe Rouzet, Ministre des Affaires étrangères de l'Empire du Nord



Excellence,

Je vous contacte en qualité de nouvelle Ministre des relations étrangères de Sylva, dans une aussi funeste que glorieuse occasion. Suite aux retentissantes victoires militaires de l'OND à l'encontre de Carnavale, notre alliance est ressortie du conflit avec le prix à payer. Si celui-ci reste modéré comparé à l'ampleur des objectifs dont nous nous rapprochons, ceux-ci restent conséquents et nous avons conscience du poids que cela représente pour le complexe militaro-industriel nordiste, déjà sous pression suite à l'holocauste d'Estham. C'est pourquoi le Duché de Sylva fait transférer immédiatement dix appareils de combat Busard à destination de vos forces armées, le tout intégrant le nécessaire d'entretien et les munitions pour plusieurs opérations en plus de l'accompagnement du fabricant et des ingénieurs qualifiés pour leur mise en service sur la durée. Ce complément est fourni gracieusement en soutien pour les dommages déjà lourdement infligés à l'Empire du Nord, en signe de collaboration et solidarité ONDienne dans le cadre de notre alliance.

Avec l'expression de notre amitié,

Clarisse Jacquet
2503
Logo

𝙸𝙼𝙿𝙴𝚁𝙸𝚄𝙼 𝚁𝙴𝙼𝙰𝙽𝚄𝙼
𝙼𝙰𝙶𝙸𝚂𝚃𝚁𝙰𝚃𝚄𝚁𝙴 𝙸𝙼𝙿𝙴́𝚁𝙸𝙰𝙻𝙴 𝙰̀ 𝙻'𝙴𝚇𝚃𝙴́𝚁𝙸𝙴𝚄𝚁


Ministère des Affaires Extérieures Impériales,
Haguevieil,
Empire Démocratique et Parlementaire du Nord.


Magistrature Impériale à l'Extérieur,
Thermes d'Augustus,
Sainte-Cité de Théodosine,
Saint-Empire Oriental de Rhême.


Objet : Accusé de réception.


À l'attention de Son Excellence François-Adolphe Rouzet, Ministre des Affaires Extérieures et Premier Ministre par intérim de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord.

De Son Excellence Gianni Elios, Magistrat Impérial à l'Extérieur pour le compte de Sa très grande Majesté, Servant et Lieutenant du Tout-Puissant sur Terre, Basileús Autokrator Justinien XX du Saint-Empire Oriental de Rhême.

Χαιρετισμούς, Εξοχότατε,
Honneur partagé que de reprendre la plume dans le but de continuer cet échange épistolaire entre votre personne et la mienne, Excellence. Sachez, dans un premier temps, que l'Imperium dans son ensemble envoie ses plus sincères condoléances à votre Patrie, votre Imperator, votre gouvernement et, surtout, aux familles survivantes. Sa Majesté Basileús Autokrator a par ailleurs, en tant que Servant et Lieutenant de Dieu sur Terre, ordonné la tenue d'une grande messe pour le Salut des victimes en la cathédrale Agía María et présidée par Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique de Théodosine Son Éminence Michail Mastrolis. Aussi, Sa Majesté Basileús Autokrator vous remercie personnellement pour la reconnaissance, en ces temps troublés de votre Patrie, accordée au Saint-Empire et à Théodosine comme héritier et héritière de Rhême l'Éternelle que les Catholans appellent maintenant Sancte. Sa Majesté Basileús Autokrator fait savoir à Sa Majesté Princeps Imperator Maximilien, Second de ce nom, de la maison Boyle, qu'Elle est prête à lui rendre le même honneur sur tous territoires que Votre Princeps Imperator se jugera légitime héritier ou maître.

Quoi qu'il en soit, pour en revenir au sujet de votre missive, sachez que le Palais Impérial et le Sénat Impérial sont satisfaits de nos coopérations réciproques et des investissements Nordistes. En cela, le Palais Impérial est tout à fait disposé à vous octroyer une rencontre officielle avec votre personne. Si le Basileús Autokrator ne peut se déplacer hors de l'Imperium sauf pour des sommets officiels avec présents des individus de rang égal, je serais alors votre interlocuteur en présentiel. Aussi auriez-vous en votre possession à me transmettre les informations nécessaires à la préparation d'une telle entrevue d'importance pour l'avenir des relations Rhêmo-Nordistes comme le lieu, la date, les horaires ainsi que le protocole en vigueur, qu'il s'agisse de l'étiquette comme de la sécurité, pour cette rencontre.

Quant à l'ordre du jour que vous proposez savoir les affaires économiques et militaires de l'Imperium, sachez qu'il convient au Palais Impérial.


En attendant que cette missive vous parvienne, veuillez agréer, Votre Excellence, de mes plus sincères et plus distinguées salutations.
𝒢𝒾𝒶𝓃𝓃𝒾 ℰ𝓁𝒾𝑜𝓈
Gianni Elios
1879
ministère
De : Axel Tyore
Ministre des Affaires Étrangères de la République de Duve
République de Duve
Virde
Au : Ministère des Affaires Extérieures Impériales,
Haguevieil,
Empire Démocratique et Parlementaire du Nord
À l'attention de l'Honorable François-Adolphe Rouzet, Ministre des Affaires Extérieures de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord,
Je tiens d'abord à commencer cette missive en vous souhaitant que l'année qui a commencé soit excellente pour vous, vos proches et votre peuple.
Étant donné que mon pays est Aleucien, tout comme vous, et que vous êtes l'un des pays les plus proches de mon pays, terrestrement parlant, je me permets de vous écrire cette missive pour parler de divers projets pour nos deux pays.
Tout d'abord, estimant que votre pays est une nation incontournable de l'Aleucie, il serait profitable d'établir des ambassades dans nos pays, pour pouvoir garder un contact permanent entre nous.
Ensuite, je vous propose d'établir une ligne ferroviaire à grande vitesse entre nos deux capitales, permettant par ce fait une liaison rapide entre le centre et le nord de l'Aleucie, ce qui serait par ailleurs profitable autant pour nous que pour les touristes,... Il sera bien évidemment discuté du trajet exact de la ligne ainsi que des éventuels obstacles à prévoir. Cependant, je tiens à vous prévenir que je n'ai pas prévenu la Laurencia et qu'il m'est impossible pour l'instant de la contacter pour ce sujet ou autre. Une ligne aérienne serait tout aussi profitable. Bien évidemment, tous ces projets sont modifiables et refusables.
Enfin, je voudrais, si vous le voulez, peut-être profiter de l'expérience militaire de votre armée, car ma Nation est encore en développement de ce côté et il nous serait profitable d'avoir les conseils de gens d'expérience. Cette coopération sera possible sous différentes options, mais je tiens à ce que vous décidiez quelles options seront possibles entre nos deux pays. Bien évidemment, si cette coopération vous parait non-acceptable pour quelques raisons que ce soit, mon gouvernement ne vous en voudra en aucun cas.
Je reste ouvert à toutes autres propositions et demandes.
Cordialement,
Axel Tyore
Ministre des Affaires Étrangères de la République de Duve
Signature
4399
Entête  (obtenu par encrage)  de la Présidence de la République de l'Etat du Makota sur lequel on voit, outre le texte que l'on vient de donner, un écu avec une vache dans un cercle (armes de la République) flanqué de deux cowboys montés et armés et la devise est jointe : Dieu, Liberté, Patrie. Le tout est encadré.


Première partie
Deuxième  partie
Troisième partie


Signature à la plume élégamment tracée surmontée d'un texte imprimé par encrage en typographie ancienne (mais toujours d'actualité en Makota), il est écrit : Jean Irreville, Président de la République de l'Etat du Makota.
Transcription du TexteA l'attention de Maximilien II, Souverain de l'Empire du Nord
Monsieur,
Il y a beaucoup trop longtemps que les autorités du Makota, que j’ai l’honneur de représenter, ont tardé à ouvrir des relations avec celles de l'Empire du Nord que vous représentez. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, ainsi que celles de mon père et de mon grand-père, qui m’ont précédé dans la charge de Président de la République du Makota. Ce sont eux, Jean Irreville I et Jean Irreville II, qui mirent fin à plus d’un siècle d’isolation complète.
En effet, comme vous le savez sans doute, de 1850 à 1969 notre pays avait fait le choix de vivre en autarcie presque totale. C’est notre surpopulation, jointe à la prise de conscience de notre retard technologique, qui nous amena, en 1969, à comprendre qu’il était temps de nous ouvrir au monde, avec mesure et prudence. L’Icamie fut notre premier interlocuteur, puisqu’elle eut la bonté d’accueillir notre trop-plein démographique ; il allait donc de soi que nous entretenions avec elle des relations amicales.
La Lermandie vint ensuite s’ajouter au nombre de nos amis, en nous délestant d’une partie de cette population interlope qui nous indispose beaucoup mais que, chez vous, les pays de l'OND, l’on tient — paraît-il — en haute estime. Hélas, nous en avons encore beaucoup trop chez nous ; mais ce que la Lermandie a fait pour nous ne sera pas oublié. De même, nous avons conclu de bons et fructueux accords commerciaux avec de nombreux autres pays : le Jashuria, Slaviensk, Karty, le Drovolski, Velsna, et plus récemment la Grande République de Westalia. Avec tous ces États, nous coopérons en bonne intelligence. Notre volonté est de fonctionner de même avec vous. D’autant plus que nous sommes voisins, et que notre situation de pays enclavé, et la vôtre de pays côtier, rendent notre coopération non seulement souhaitable mais naturelle.
J’ai cependant bien conscience qu’il s’agit d’un chantier important que de normaliser nos relations. Vous le savez, nous n’aimons guère l’OND : il y a entre la sociale-démocratie et la réaction républicaine des oppositions radicales et inconciliables. Mais enfin, il n’est nul besoin d’être les meilleurs amis du monde pour entretenir des relations normales et apaisées.
Le Makota est une République intègre et intransigeante, mais aussi paisible : nous n’avons aucun désir d’entreprendre quoi que ce soit contre l’OND, sauf peut-être si celle-ci devait entreprendre quelque chose contre l’ONC, de laquelle nous nous sentons proches — même si cet attachement semble, je le crains, à sens unique. Comprenez bien que nous n’universaliseons pas nos principes et que, de ce fait, nous n’exigeons nullement que vous soyez comme nous. Un modus vivendi est donc possible entre nos deux pays.
Il faut bien sûr penser d’abord au commerce, et notamment déterminer ce que vous pouvez nous proposer. Pour notre part, vous le savez certainement, nous produisons des biens bovins (bêtes sur pied, viande, lait, produits laitiers, cuirs et maroquinerie) ainsi que de l’uranium, que nous savons faiblement enrichir pour les usages civils. Faites-nous savoir ce que vous pouvez nous échanger, en sachant que, par défaut, nous acceptons toujours l’or, l’argent et les platinoïdes, à des fins de consolidation monétaire.
Il nous faut également établir formellement un régime de gestion de nos frontières. Nous avons trop improvisé jusqu’ici ; il nous faut un protocole simple. Nous sommes tout disposés à laisser les Makotans qui le souhaitent immigrer chez vous. En revanche, nous ne voulons pas d’immigrés, hormis les spécialistes (médecins, savants, ingénieurs) qui en feraient explicitement la demande. Nous sommes toutefois prêts à délivrer généreusement des visas touristiques et étudiants. Je précise cependant qu’au Makota la loi est la même pour tous, et qu’elle diffère souvent très largement de ce qui se pratique ailleurs, notamment dans l'OND, mais là encore, je pense ne rien vous apprendre.
Enfin, comme je vous l’ai dit, le Makota n’a aucune hostilité envers vous, ni envers qui que ce soit hormis les communistes. Et, puisqu’il n’universalise pas ses principes, il peut parfaitement compter des amis de points de vue très différents. C’est pour cette raison qu’il me semble que le Makota et l’Empire du Nord pourraient conclure un pacte de non-agression perpétuelle, voir d'assistances mutuelles défensives.
Voilà l’essentiel de ce que je souhaitais aborder avec vous. Naturellement, je vous invite à me faire connaître, dans votre réponse, tout autre point que vous jugeriez utile de traiter. Dans cette attente, veuillez recevoir, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Fait à Sainte-Régine, capitale de la République de l'Etat du Makota, le 3 février 2018
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