14/02/2017
18:12:42
Index du forum Continents Paltoterra Sylva

[AFFAIRES ÉTRANGÈRES] Ambassade des Mahoganys - Page 18

Voir fiche pays Voir sur la carte
4566
sigle

Au sujet de la situation en Afarée occidentale

A l'attention de Son Excellence Madame Boisderose, Ministre des Affaires étrangères du Duché de Sylva

Que la Paix soit sur vous.

Je m'adresse à vous au sujet de la situation préoccupante liée, comme vous l'avez suivi, à l'assassinat du Président Fédéral Idi Amar de l'Antegrad par une frappe de missile sur le palais présidentiel à Destint, ordonnée par Ateh Olinga, l'actuel chef d'Etat de l'Ouwanlinda. Je ne reviens pas sur les échanges informels qui ont eu lieu et par lesquels l'Azur s'est pleinement associé à l'Antegrad pour déplorer un tel crime. L'Azur s'associe à l'Antegrad afin d'obtenir une réparation symbolique et matérielle pour le tort qui lui a été causé, et salue la clairvoyance et la hauteur d'esprit de Son Excellence le Président Idi Akim, qui a demandé les excuses publiques d'Ateh Olinga. C'est un prix symbolique mais ô combien dérisoire par rapport à une vengeance armée ! En faisant une telle demande, l'Antegrad a montré sa raison et son choix de ne pas monter à l'escalade comme l'escomptait l'Ouwanlinda, et comme beaucoup d'acteurs, dont vous faites partie, le craignaient.

En tout état de cause vous tomberez, Excellence, d'accord avec moi pour constater qu'un embargo sur l'Antegrad n'a aucune raison d'être ; en cela les contacts informels ont permis d'avancer sur ce point et la délégation sylvo-nordique, associée diplomatiquement à Caratrad et Tanska, a convenu de ne pas faire durer cette situation plus longtemps, ce que je salue.

L'Azur n'a aucune autre préoccupation que de celle de voir le tort infligé à l'Antegrad restauré, et ce de manière symbolique en obtenant les excuses officielles du président ouwanlindais. Notre préoccupation s'explique cependant par l'interrogation abyssale que soulève la situation actuelle pour le Diwan. Non seulement parce qu'il s'est donné le droit d'assassiner un chef d'Etat, mais parce qu'il a fait à l'encontre d'un pays afaréen l'usage d'armes contre lesquelles aucun pare-feu n'existe sur le continent, Ateh Olinga s'est manifesté comme l'adversaire numéro un de la paix continentale. L'Azur le déplore mais ne saurait désormais se tenir tranquille quand il tel personnage se pique régulièrement d'insulter ses homologues et agite dorénavant la menace implicite de frapper, grâce à un arsenal balistique insoupçonné et inquiétant, tous ceux qui se trouveraient à portée de ses missiles. L'Azur compte parmi ceux-là ; il faudra s'y prendre de bonne heure pour que le Diwan néglige une telle donnée.

En ce sens, et puisque Ateh Olinga semble jusqu'ici refuser de s'excuser et de promettre sa coopération, nous devons agir. Nous sommes attentifs à la mobilisation sylvo-nordique en ce sens en Afarée, et puisque les malentendus sont levés, nous accueillons favorablement l'option d'un embargo sur les armes à l'encontre de l'Ouwanlinda, doublé d'une mission de surveillance maritime pour le rendre tangible. C'est sur cette base que l'Azur et ses partenaires, le Finejouri et l'Antegrad, souhaite travailler. Inspirés par aucune intention belliqueuse, nous ne fermerons pas les yeux face à la menace qui pèse sur nous et, en tant que pays afaréens légitimes à déterminer par nous-mêmes la résolution de nos problèmes, nous avons adopté un Protocole de déploiement naval visant à mettre en place un embargo sur les armes contre l'Ouwanlinda.

Excellence, l'Azur vous invite solennellement à signer ce protocole, dont le texte ci-dessous détaille de façon explicite les motivations, le périmètre et les modalités de sortie, afin de coordonner nos efforts pour la préservation de la paix en Afarée. Préservation de la paix qui passe aujourd'hui par l'empêchement de l'Ouwanlinda d'accéder à de nouveaux instruments de terreur d'une part, et par un travail diplomatique visant à obtenir les excuses nécessaires à une réconciliation d'autre part ; sur ce travail diplomatique, vous pouvez d'ores et déjà savoir que c'est une priorité du Diwan.

Protocole de déploiement en réponse à la crise diplomatique entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad a écrit :Exposé des motifs
Par le bombardement du palais présidentiel de l'Antegrad et l'assassinat du chef de l'Etat, l'Ouwanlinda s'est rendu coupable d'une escalade extrêmement grave de la violence. Ses déclarations et la liste de ses actions récentes indique qu'il serait prêt à répéter ces crimes. Afin de prévenir toute future escalade, il est nécessaire de garantir que les capacités de frappes d'Ateh Olinga, seul responsable de la crise actuelle, ne soient pas renforcées. En ce sens, les pays volontaires signataires s'engagent à travers ce protocole à coordonner leurs actions dans cet objectif.

1 - Garantir la liberté de navigation à l'Antegrad
Les pays signataires s'engagent à ne pas remettre en cause, d'aucune manière, la libre circulation des navires et des marchandises se rendant ou partant d'Antegrad, quelle que soit leur provenance et leur contenu.

2 - Mise en place d'un déploiement préventif
Les pays signataires décident, à travers une opération commune, d'interdire le transfert d'armements ou de produits utilisables dans une action militaire à l'Ouwanlinda par la surveillance de sa façade maritime et l'investigation éventuelle d'embarcations. Les embarcations ouwanlindaises seront systématiquement fouillées. Les embarcations qui se refuseraient à une inspection seraient contraintes par la force. Toute opposition de force à cette force entraînera une action militaire.

3 - Coordination du déploiement
Toutes les informations et décisions prises dans le cadre de cette opération doivent être partagées avec les signataires de ce protocole. Toute autre information relative à la circulation d'unités militaires en Afarée occidentale devra être partagée.

4 - Levée du blocus
L'opération de blocus prendra fin lorsque la voie diplomatique aura permis à l'Antegrad d'obtenir réparation symbolique et matérielle pour le crime qu'il a subi. Il appartient à l'Antegrad de définir cette réparation.

5 - Sortie du protocole
Un Etat signataire souhaitant sortir de ce protocole devra disperser ses forces militaires et les faire quitter la région.


L'Azur, le Finejouri et l'Antegrad s'associent pour signer ce protocole et réunir sur cette base tous les pays motivés à assurer un règlement ordonné, coordonné, pacifique et rigoureux du problème qui se pose à nous. La signature du Duché de Sylva et ainsi l'harmonisation de nos moyens sur le terrain pour mettre en oeuvre les dispositions mesurées et adéquates de ce protocole seraient de nature, je le crois, à rejaillir favorablement sur nos relations bilatérales. J'espère que Sylva pourra continuer à jouer un rôle positif sur notre continent, en faveur non pas d'un esprit de vengeance et de campisme idéologique, mais d'une solution réaliste et conséquente déterminée par les Afaréens eux-mêmes et mise en oeuvre avec toutes les bonnes volontés. Par la présente, j'espère que vous saurez adjoindre à cette entreprise vos amis de l'Empire du Nord qui sont à vos côtés sur le terrain, ainsi que les pays qui soutiennent votre action.

La signature de ce protocole permettra de réunir toutes les initiatives sensées autour d'un périmètre d'action commune. C'est ce protocole qui est la seule voie légitime d'action sur le terrain ; demandé par l'Antegrad, sollicité par les Afaréens, c'est le seul mandat viable. Cette action d'embargo n'a pas vocation à se substituer au dialogue diplomatique qui continue, dans la mesure des revirements intempestifs de la diplomatie ouwanlindaise.

A votre écoute,
Amir Bey il-ir Usdeli
Ministre des Affaires étrangères par intérim
11.08.2016
4472


République d'Ouwanlinda


Drapeau


A l'Ambassade des Mahoganys du Duché de Sylva, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


Drapeau


*Lorsque la vidéo démarre, ce n'est pas l'Amiral-Président qui apparaît un l'écran, ni le ministre des affaires étrangères, mais un homme un peu plus âgé qu'Ateh Alinga, en costume très élégant, et à l'air éternellement triste*

Excellence ministre,

Veuillez, par cet appel vidéo, accuser réponse par rapport au courrier qui nous a été envoyé par vos services, en réaction à la crise diplomatique ayant lieu entre la République d'Ouwanlinda, et la Nation de l'Antégrain. Notre réponse se fera en deux temps.

En premier lieu et avant toute chose, nous souhaiterions vous remercier de l'attention qui a été portée à nos morts, et il semblerait bien que vous soyez la seule nation qui ait éprouvé le besoin de le rappeler, ce qui nous touche. Toutefois, nous répondrons à votre condamnation de l'opération [i]"Crocodile qui vole au dessus d'Idi Amar"[/i], par le fait de la nécessité stratégique d'écarter une menace existentielle pour la nation ouwanlindaise, qui a effectué des frappes sans déclaration de guerre préalable et sans déclaration d'intention ultérieure en territoire ouwanlindais (cette frappe, à l'heure qu'il, n'a pas fait l'objet d'une revendication quelconque ou d'une intention claire de leurs parts, sans même parler de la pertinence d'un quelconque objectif). Ajoutons à cela les menaces qui avaient déjà été opérées à plusieurs reprises contre la souveraineté de la République d'Ouwanlinda, comme le viol à deux reprises des eaux territoriales ouwanlindaises et le viol de son espace aérien, qui finalement ne sont que des broutilles comparées à la perte de quarante de nos concitoyens, mais qui auraient dû alerter bien avant que pareil drame ne se produise. Dans ce cadre, comprenez bien que nous ne pleurerons pas la perte d'Idi Amar, que nous considérions non pas comme un élément stabilisateur, mais comme un tyran qui poussait l'Antégrad et son peuple, que nous avons toujours respecté, du mauvais côté de l'Histoire. Quant aux éventuelles négociations que vous évoquez, je pense au contraire, que la situation a l'air en train de se débloquer, du moins de notre point de vue, que nous allons évoquer de suite. Mais avant cela, prenons le temps de répondre au courrier qui nous avait été envoyé de votre part, à commencer par le sujet du blocus.

Nous partirons de votre courrier, et vous répondront que nous prenons note des mesures ayant alors été annoncées. Cette réaction de votre part nous semblait logique et réfléchie, et nous n'y avions donc aucune objection. Toutefois, il est à noter que la situation a changé depuis, et le blocus sylvois en Antegrad a été levé, probablement sous l'influence du fait que les intérêts sylvois sont davantage présents en Antegrad qu'en Ouwanlinda, position étant évoquée par vous même dans le courrier qui nous avait alors été adressé. C'est là la réalité et le cynisme de la politique, et c'est là tout à votre honneur.

Nonobstant, répondant à votre appel à la paix et au dialogue, la République d'Ouwanlinda a effectuée dans le cadre d'une déclaration publique de notre part, une proposition dans ce sens, fixant le contexte d'un éventuel règlement en toute civilité de l'escalade ayant survenue. L'Ouwanlinda s'est montré disposé au dialogue, et de son côté, l'Antegrad a effectué la transition politique que vous évoquiez dans votre courrier. Dans la continuité de cette délcaration, celle ci a semblé porter ses fruits, puisque le Grand Kah est disposé à garantir le cadre d'une discussion apaisée. Nous pensons donc que cet épisode a toutes les raisons de trouver une conclusion favorable, et que la paix sera à nouveau garantie. Il n'est, à notre sens, plus qu'une question de temps avant que pareille négociation se déroule, si d'aventure les services antégrains y montrent les mêmes dispositions. Nous avons cru comprendre que les antégrains étaient dans de bonnes dispositions vis à vis d'eux et de notre côté, nous devrions accepter la proposition du Grand Kah sous peu. Comme quoi le successeur d'Idi Amar pourrait peut-être apporter à l'Afarée de l'ouest, un cadre plus apaisé.

Dans ce cadre où le Grand Kah semble s'assurer de la bonne tenue d'une conférence dont ces derniers ont pensé qu'il serait sage qu'elle prenne place dans l’État de Sochaia, nous nous posons donc la question de la pertinence de ce blocus, dont tous les objectifs, de notre côté tout du moins, semblent avoir été atteints si l'on en suit votre courrier à notre égard. En effet, suivant cela, et le fait que le blocus de l'Antegrad a été levé, il ne serait productif en aucune manière que cette situation perdure du côté de l'Ouwanlinda, d'autant que notre nation ne dispose ni de marine, ni d'aviation. Nous n'avons que le courage. Aussi, tout comme nous vous en avions fait la demande dans le cadre de notre déclaration publique, nous réitérons là notre demande concernant la levée de ce blocus.

Oh..et pour finir, nous vous remercions pour le CD que vous aviez envoyé. L'Amiral-Président est toujours à la recherche de CD pour graver des audiobook qu'il trouve sur internet, et des discours de motivation qui renforcent son "mindset". N'hésitez pas à en renvoyer d'autres.


Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.
2854
CMD


Directeur de Agouti
Bourg des Mahoganys
Duché de Sylva

Directeur de la CMD
Mesolvarde
Empire Constitutionnel de Drovolski



Monsieur le Directeur,

Je suis Monsieur Ackerman, Directeur de la CMD, unique compagnie minière de l’Empire Constitutionnel de Drovolski. Nos deux pays entretiennent de bonnes relations, et dans le prolongement de cette coopération, il m’a été rapporté que votre société, Agouti, s’oriente vers la fabrication de véhicules électriques dans le but louable d’électrifier les usages. C’est une mission que je ne saurais contester – mieux encore, je suis tout à fait disposé à la soutenir, pourvu qu’elle fasse appel à nos ressources. Vous me trouverez peut-être mercantile… et vous aurez raison ! Trêve de plaisanterie.

Le Drovolski regorge de minerais indispensables à la construction automobile, et nous pensons qu’il serait dans l’intérêt de votre industrie de recevoir non seulement du minerai brut, mais également des métaux déjà affinés, voire certaines pièces préfabriquées. À cet égard, la GKD – une entreprise locale à la fois métallurgiste et petit constructeur de véhicules électriques (à batteries au plomb dans notre cas) – pourrait être sollicitée pour produire des éléments structurels ou des sous-ensembles destinés à votre chaîne de production. Sur un autre point : il ne nous semble ni à vous ni à nous, qu’un constructeur automobile ou une compagnie minière doive se charger de la production de composants électroniques. Cela étant dit, sachez que la GKD, via sa filiale ElectroLing, issue de nos propres exploitations, produit déjà une grande quantité de composants électroniques bon marché, principalement au Grand Ling, avec quelques usines de microcontrôleurs situées à Teyla.

Par ailleurs, nous avons appris que vous envisagez une coopération avec le voisin Translave. Cette perspective nous semble très prometteuse. Une telle collaboration permettrait, via un acheminement terrestre, de livrer directement pièces et matériaux à notre voisin, pour un assemblage sur place – qu’il soit partiel ou complet. Nous serions enclins à soutenir cette démarche, à condition que certaines garanties soient mises en place. Actuellement, le parc automobile du Drovolski comprend quelques véhicules et trolleybus GKD, mais notre pays reste technologiquement en retrait. C’est pourquoi nous serions prêts à vous accorder des tarifs préférentiels sur nos métaux et composants électroniques, en échange d’un engagement de votre part : l’ouverture, en partenariat égalitaire avec GKD, d’une usine de fabrication de bus et trolleybus électriques modernes sur notre territoire.

Enfin, en ce qui concerne les échanges de ressources, nous sommes disposés à engager des pourparlers avec la BMS afin de vous fournir minerais et métaux. Toutefois, nous aimerions au préalable connaître la position officielle de votre compagnie. Nous pensons en effet qu’un système boursier introduirait une volatilité néfaste dans nos relations commerciales. À ce titre, nous préconisons un accord bilatéral, basé sur des garanties d’achat et des obligations de fourniture, plus adapté à la nature de nos activités respectives : vous, constructeur automobile ; nous, société minière.

Avec une certaine avarice et un intérêt sincère,
Monsieur Ackerman
Directeur de la CMD
Direction Générale – Mesolvarde
Empire Constitutionnel de Drovolski
4571
Les Jolis Armoiries de Marcine

Missive à l’adresse du Duché de Sylva.


Son Excellence Aimé Bassé, ministre des affaires étrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine, Roi de Marcine et Marquis de Kalindi.
A
Son Excellence, Mathilde de Boisderose, ministre des affaires étrangères du Duché de Sylva.

Votre Excellence,


Je suppose que vous attendiez avec impatience la réponse marcinoise à votre précédente missive que vous nous avez fait parvenir. La situation étant extrêmement grave, nous nous devons donc de répondre le plus prestement possible. Comme nous le savons, Ateh Olinga, Amiral-Président de l’Ouwalinda (et par extension sa tête) a très clairement réaffirmé sa volonté de préserver l’intégrité de la souveraineté ouwalindaise et ce en utilisant le dictateur antegrain Idi-Amar comme exutoire et victime expiatoire. De ce fait, plusieurs missiles furent lancés sur la Fédération Centrale d’Antegrad, dont un sur le palais présidentiel… Qui toucha sa seule et unique victime, à savoir le président antegrain. Amenant une vive réaction de la part des autorités sylvoises qui dépêchèrent une flotte afin de soutenir leur allié et de réaffirmer leurs positions dans la zone… Qui se traduit par la mise en place d’un blocus, qui peut mettre en péril les intérêts commerciaux du Royaume très tourné vers le commerce avec certaines puissances paltoterrane, comme le Grand Kah…

Néanmoins, cela n’est que notre grille de lecture d’une telle opération, qui n’est pas tant la démonstration d’un amour immodéré pour l’État de droit, surtout lorsque l’innocente victime de l’ire oliganienne est à l’origine d’un lancé balistique et d’une série de provocation à l’encontre de l’État ouwalindais, rappelons par la même qu’Ateh, si sa décision est bien entendu prématurée et empreinte d’une impulsivité que nous devons réprouver, nous ne pouvons nous montrer ouvertement hostile envers la république oliganienne, notamment car cet état est pour nous un pilier de la lutte pan-afaréenne (qui est donc en parfaite adéquation avec l’idéologie du P.P.A) alors qu’Idi Amar est considéré comme un lâche qui se vendit aux intérêts colovaniens, et donc un ennemi de l’Afarée… De ce fait, nous ne pouvons nous permettre de condamner avec vigueur l’exécution d’Idi Amar.

Mais loin de nous l’idée de rejeter vos propositions, car si nous trouvons cette réaction excessive, nous ne pouvons nous permettre de nous opposer à un tel blocus, d’abord car la flotte confédérale n’est pas en mesure de jouer un quelconque rôle comme contre-balancier, et encore moins pouvoir faire fléchir les positions sylvoises, ensuite car l’Antérinie et plusieurs entités confédérés considèrent que l’O.N.D et ses membres peuvent devenir de véritables partenaires pour la Confédération, aussi bien au niveau économique que militaire, par conséquent une telle pression doublée d’un profond respect pour l’État de droit nous pousse à nous montrer mesurés dans notre réponse à votre missive.

Ainsi, nous allons prendre une série de mesures visant à permettre aux relations entre les états de l’Afarée équatoriale de graduellement s’améliorer, si Ateh se montrera peu touché par les arguments chrétiens peuplant la rhétorique marcinoise, il le sera probablement plus par les conseils dispensés par de sincères amis. En revanche, nous ne pourrons pas faire grand-chose pour encourager les antegrains à prendre la bonne décision, c’est à dire s’asseoir à la table des négociations en face d’Ateh Olinga ou de l’un de ses sosies. Mais néanmoins, nous vous promettons que l’Amiral Président se rendra à la-dite conférence…

Quant au blocus, nous nous chargerons de ma surveillance des villes côtières ouwalindaises frontalières, si nous afficherons bien entendu notre volonté de limiter la circulation d’armes de destruction massives par les voies maritimes, nous refuserons de bloquer les échanges commerciaux entre l’Ouwalinda et le Grand Kah, tout comme nos routes terrestres resteront ouvertes ; il est hors de question de pénaliser les échanges entre l’Ouwalinda et Marcine, et encore moins d’affamer les populations ouwalindaises, car un tel blocus rendrait les échanges beaucoup plus longs et pourrait décourager certaines sociétés privés spécialisées dans l’envoi et la production de vivres.

Vous l’aurez constater, Marcine souhaite prévenir l’escalade sans pour autant sanctionner l’Ouwalinda, et si certains considèrent que la guerre est une prolongation de la politique, la diplomatie, l’est aussi, et reste souvent infiniment plus sûre. De cette manière, nous adopterons une approche constructive qui visera à réconcilier les deux ennemis au lieu de réclamer une embrassade de surface qui ne ferait qu’aggraver les haines…

Cela nous amène à notre dernier point ; les relations marcino-sylvoises, si elles restent au point mort, nous souhaitons donc y remédier, d’autant plus lorsque la plupart des états confédérés, comme rappeler plus tôt, souhaitent se rapprocher des états membres de l’Organisation des Nations Démocratiques, et si ce tragique évènement nous aura permis d’entrer en contacte, nous pourrions ainsi en « profiter » pour créer des liens plus étroits, et je vous propose ainsi une rencontre pour aborder plusieurs sujets qui pourraient ainsi nous relier plus sûrement qu’une participation commune à un blocus.

Bien cordialement, et dans l’attente de vous relire…
3084
CMD


Directeur de Agouti
Bourg des Mahoganys
Duché de Sylva

Directeur de la CMD
Mesolvarde
Empire Constitutionnel de Drovolski



Monsieur le Directeur,

Nous vous remercions sincèrement pour votre réponse et nous nous réjouissons de la tournure positive que prennent nos échanges.

Sur le plan de la collaboration, nous sommes disposés à organiser une rencontre afin d’avancer concrètement. Il nous semble impératif que GKD et ElectroLing soient présents à cette réunion, afin d’éviter de mandater la CMD pour les représenter, ce qui impliquerait des contraintes juridiques que nous ne souhaitons pas engager. Nous serions également très intéressés par la présence, en supplément d’Agouti, d’un représentant de la BMS. En effet, cela permettrait d’éviter toute contrainte ou conflit ultérieur lié à une omission d’information vis-à-vis de la BMS.

Par ailleurs, la CMD est en cours de prospection de nouveaux gisements en partenariat avec Velsna, que nous aurions plaisir à vous présenter. Ceux-ci pourraient venir renforcer nos capacités actuelles de production. Que diriez-vous d’une rencontre à Mesolvarde ? Si cela devait poser difficulté, nous serions tout à fait disposés à organiser cette rencontre à Sylva.

Concernant les besoins de l’usine : Nous envisageons une capacité de production minimale de 300 000 trolleybus par an et 20 000 véhicules légers électriques, avec un centre de R&D implanté sur site au Drovolski. L’approvisionnement serait, dans la mesure du possible, issu du Syvois ou de l’Est-Eurysie.

En ce qui concerne la fourniture : Nous sommes prêts à fournir les minéraux, les pièces forgées ainsi que les composants électroniques. Bien que nous comprenions la préférence donnée aux équipementiers de l’OND, nous trouverions regrettable et inapproprié de ne pas intégrer nos partenaires industriels voisins tels qu’ElectroLing, du moins pour la fabrication des trolleybus à Mesolvarde. Nous craignons que le gouvernement puisse tenter une action visant à discréditer un tel accord, même si cela s’avérait inévitable dans certains cas.

Vous avez évoqué votre cotation boursière. Sachez que la CMD dispose de capitaux importants et pourrait, si besoin, participer au financement de l’usine du Drovolski à hauteur de 49 %, afin de vous laisser le contrôle majoritaire et les capacités de direction. Concernant les minerais : Le Drovolski tient à assurer, pour votre compte, le raffinage, c’est-à-dire l’étape la plus lourde et la plus polluante. Pour cela, il nous serait nécessaire de connaître précisément les métaux dont vous avez besoin, en quelles quantités et sous quelles formes (brut, semi-fini, métal, oxyde, etc.).

Pour certains métaux, nous devons recourir à nos mines internationales, notamment pour le graphite (gisement au Nazum) et certains métaux de transition (extraits en Afarée et en Aléucie). Par exemple, pour le lithium, il est crucial de savoir si vous le souhaitez sous forme métallique ou d’oxyde. Il pourrait même être préférable de produire directement les batteries au Drovolski pour éviter un transport maritime ignifugé, très coûteux. Bien entendu, nous comprendrions que vous souhaitiez préserver votre propriété intellectuelle vis-à-vis de concurrents potentiels.

Nous sommes convaincus du bien-fondé de cette collaboration et attendons avec impatience son lancement.

En résumé, pourriez-vous nous préciser :
- Quels métaux, en quelles quantités et sous quelles formes (brut, semi-fini, etc.) ?
- Où et quand pour organiser la rencontre ?

Avec une certaine avarice et un intérêt sincère,
Monsieur Ackerman
Directeur de la CMD
Direction Générale – Mesolvarde
Empire Constitutionnel de Drovolski
1732


République d'Ouwanlinda


Drapeau


A l'Ambassade des Mahoganys du Duché de Sylva, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


Drapeau


*Lorsque la vidéo démarre, ce n'est pas l'Amiral-Président qui apparaît un l'écran, ni le ministre des affaires étrangères, mais un homme un peu plus âgé qu'Ateh Alinga, en costume très élégant, et à l'air éternellement triste*

Excellence ministre,

Je m'excuse de vous déranger excellence, mais comme vous vous doutez, il y a des évènements récents ayant pris place en Afarée dont nous devons nous entretenir. Bien entendu, nous parlons bien là des évènements ayant conduit à la "création" de Cramoisie, et qui ont impliqué la mort probable de milliers de civils. Sur ce sujet, malgré les différends que sont les nôtres sur d'autres dossiers, j'aimerais vous exprimer des remerciements pour la solidarité qu'implique vos condamnations publiques. Aussi, nous pensons que ce n'est que justice de vous remercier.

Maintenant, au delà des actes de foi fort louables, il convient que les afaréens fassent front commun devant cette situation. C'est dans cette optique que nous avons consenti, par exemple, avec l'Antegrad a des discussions, parce que nous pensons qu'il y a désormais plus important à résoudre que nos batailles d'égo. Je vous demanderai donc si cette condamnation ne serait pas plus "efficace" et "percutante", si celle ci se trouvait soutenue par un plaidoyer collectif de la part de tous nos gouvernements, contre cette ignominie, assorti d'un accord commun impliquant qu'en aucun cas, les pays afaréens ne doivent faire acte de collaboration avec ces gens. Comme vous le devinerez, je veux bien entendu évoquer par là le cas du Finjouri, qui a reçu de la part de ces derniers un soutien des plus officiels.

Dans tous les cas, sachez que nous prendrons merveilleusement bien le fait de bénéficier de votre voix dans le cadre de l'établissement d'une tribune collective et publique sur ce sujet, et que nous vous soutiendrons dans ce contexte.

Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.
5606
Logo Diplomatique


Communiqué Officiel della Torre Bianca
Fortuna, Fait le 14, du mois de Décembre, de l'an 2016,

À l'intention de son Excellence Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du Duché de Sylva,



Excellence,

Cela commence à devenir une mauvaise farce qui tend à se répéter, comme quoi à chaque fois qu'il faut que nos états conversent ce soit lors d'une crise afaréenne sortie du bois soudainement sans aucun signe avant-coureur d'escalade stratifiée, j'ai l'impression à titre personnel d'être piégé dans une boucle tant la situation actuelle dont la communauté internationale a prit connaissance déborde de points similaires avec le cas Ateh - Idi Amar. A ceci près que cette fois ci il ne s'agit pas d'une bagarre de dictateurs, mais bien d'actions hostiles d'états contre un autre état dans le cadre d'une logique géopolitique et d'intérêts potentiels que dû à l'absence de Casus Belli claire hormis des déclarations vaguement alambiqués nous ne pouvons que théoriser quand à la teneur réelle. Dans le même temps, aucun signe avant coureur ne laissait présager une telle... Non, nous ne pouvons même pas qualifier la chose d'évolution tant elle fut soudaine et immédiate. Un coup de force serait un terme plus adapté pour décrire la chose.

Et la chose est d'autant plus choquante que quelques mois à peine après les assassinat successifs par missiles balistiques d'abord du cardinal nordiste prétendant au Trône de Saint Pierre, puis du dictateur Antegrain Idi Amar, que une fois de plus à la suite d'un blocus déjà contestable mais "tolérable" dans une certaine mesure a vu le lancement d'une salve balistique immédiatement dans la foulée sur des territoires qui jusqu'à preuve du contraire sont relativement pacifiques, et même j'oserai dire désarmé à un certains degré, les dégâts restent encore à estimer et nous suivons avec grande attention l'évolution de la situation, mais celle ci est pour ainsi dire déjà devenu insupportable à nos yeux car il ne s'agit guère là de méthodes respectables ayant l'intérêt de tous et la coprospérité à l'esprit, mais bien des méthodes mafieuses employés pour de la coercision afin de remplir un agenda impérialiste évident, car de fait les leçons de moral de l'Empire du Churaynn apparaissent des plus hypocrites lorsque l'on regarde au delà de leurs mots, leur régime même qui suinte à chaque détour le despotisme et l'impérialisme, mais aussi leur propres territoires ultra-marins au Nazum notamment qui forment l'épicentre de ce qui à bien des égards rend ces gens là inaudible sur des questions de décolonisation.

La situation est d'autant plus déplorable que le grand gagnant par procuration n'est autre que l'entreprise génocidaire de Carnavale qui voit l'attention du monde complètement détourné de ses machinations odieuses et lui permet de gagner un temps précieux alors même que les graines de la discorde et de la désunion poussent et se répandent tel une tumeur cancéreuse à travers la communauté internationale qui va se diviser inévitablement sur des questions en sommes toutes secondaires au regard du drame humain qui se joue sous nos yeux. L'Humanité est en train, pour ainsi dire de rater le train de l'histoire et laisse passer sa chance de faire quelque chose que tous gens saint d'esprit se doit de considérer comme juste, car malgré tous les tords du passé, malgré toutes les erreurs commises à travers l'histoire, malgré nos excès d'une ère désormais révolue, nous ne vaudrions pas mieux que des bêtes à fermer les yeux une nouvelle fois.

Aussi, il apparaît plus qu'urgent de trouver une résolution, dans l'idéal pacifique, à cette crise fort malvenue. D'ores et déjà, la République des Trois Nations a opéré un grand pas en avant afin de faire un geste pour tenter d'apaiser les griefs portés à son encontre, en dépit du fait que ceux ci soient fantasques et soudain, et qu'elle soit agressé sans réelle raison valable. Pour autant, il est incertains que cela suffise aux yeux de ceux là même qui déclarent se revendiquer comme "devant porter le chapeau des méchants" et nous craignons que la situation ne persiste ou ne se dégrade plus encore. Mon Vice-Ministre, Camberlini est d'ores et déjà à pied d'oeuvre dans les chancelleries Afaréennes, en contact avec le Finejouri d'une part qui aux premières loges de cette affaire observe avec attention l'évolution des choses, mais aussi avec l'Antegrad auquel nous avons demandé des comptes en sachant pourtant que cet état devrait savoir plus que quiconque ce que signifie de déstabiliser volontaire une région. Pour autant nous ne pouvons nous contenter de rester dans une position attentiste et de contempler en espérant que les "libérateurs" de l'Afarée daigne nous gratifier éventuellement d'une réponse.

Pour ne rien vous cacher, les éléments les plus vindicatifs de notre amirauté ont d'ores et déjà proposé un plan d'intervention dissuasif visant à jouer des muscles afin de faire reculer les va-t-en-guerres déjà à l'oeuvre, mais l'outil militaire ne doit rester à notre sens que l'ultime recours. Le Doge a d'ores et déjà acté que rien ne sera fait en l'état sur le plan martial, pas tant que d'une part les conséquences de l'attaque balistique n'auront pas été complètement actés, mais surtout tant que toutes les options diplomatiques n'auront pas été épuisées. Aussi à cette fin, la Sérénissime Fortuna souhaiterait, au regard des déclarations du Duché de Sylva allant dans le sens de la raison et d'un retour à l'ordre et au calme, monter un front diplomatique afin de pousser les deux partis vers une médiation, avec dans l'idéal, l'implication comme tête de proue du mouvement de l'Althalj dont la diplomatie et les politiques d'apaisement sont hautement estimés autant que cruciale pour la région et même le continent.

Cette épreuve, à laquelle il convient d'adresser une solution urgente, peut potentiellement se dévoiler comme l'épreuve du feu qui permettra de cimenter une base d'opposition au projet génocidaire Carnavalais à terme, dans le cas contraire, il reste urgent de mettre un terme à cette agression injustifiée afin de limiter la casse et d'éviter que les autorités de la Principauté, si elles ne sont pas déjà à la manoeuvre en sous-main, ne s'intéresse à la chose afin de la faire dégénérer plus encore pour sanctuariser pendant plusieurs mois supplémentaires leur oeuvre infame.

Ainsi, en l'attente de votre réponse qui nous l'espérons sera favorable à notre proposition, veuillez Excellence, agréer l'expression de mes salutations distinguées.


Il Signore Patrizio Derrizio,
Patrice de Fortuna et Ministre Della Terra Incognita,
119
LA PRINCIPAUTÉ DE CARNAVALE
VOUS FAIT SAVOIR


Principauté

qu'elle a bien pris connaissance de votre ultimatum.

Et qu'elle choisit la violence.
Haut de page