💧 Accès à l'eau potable
- Part de la population ayant accès à l'eau potable : 94,2%
- L'eau potable fait-elle, dans ce pays, l'objet de privatisations ? Est-elle, à l'inverse, une ressource garantie par l'Etat ?
L'eau potable est un bien commun garanti par l'État à toutes les communes. Cela signifie que le département en charge des eaux doit s'assurer de la mise à disposition d'eau potable à toutes les communes, et non d'assurer son accessibilité aux citoyens ayants faits le choix de vivre au plus profond de la forêt. Ce département a aussi pour mission de trouver et de protéger les différentes sources et nappes phréatiques, de livrer le matériel de filtration et de stockage, et d'assurer la qualité de l'eau. À noter que les conseils coutumiers des différentes communes peuvent se charger eux-mêmes de la distribution aux habitants les plus éloignés des bourgs.
- Par quels moyens la population se fournit-elle en eau potable ?
Une majorité de la population détient l'eau courante et se fournit donc majoritairement en eau potable via le robinet. La Maronhi dispose de nombreuses infrastructures sur son littoral permettant une circulation fiable de l'eau courante. Quant aux îles et à l'arrière pays, l'accès à l'eau potable se fait soit par le forage de puits, soit par la mise à disposition de systèmes de filtration d'eau de pluie et de citernes. De plus, certaines communes sont régulièrement fournies en bidons d'eau potable, par navire, pirogue ou hélicoptère afin de garantir les stocks.
- Politiques éventuelles d'exportations/importations d'eau potable :
L'eau potable est un bien national qui n'est pas autorisé de brader à l'étranger, même par charité. Les importations d’eau potable ne peuvent également pas se faire, étant donné la politique isolationniste du pays.
🥛 Lait
- Consommation de lait par personne : 52.34 kg/personne/an
- Quels laits sont-ils les plus plébiscités ? Lait de zébu, de chèvre.
- Ce pays est-il lui-même un producteur de lait ? Oui.
- Part de la population intolérante au lactose : 78%
Une majorité de la population, aussi bien des autochtones que des créoles, sont inhabitués au lactose et consomme peu de produits laitiers, ces derniers restent tout de même produit et consommé par une petite part de la population, dans la région des marais de Kouhou pour le lait de zébu et dans la chaîne de montagnes des Lances du Ciel pour le lait de chèvre. Cette intolérance est principalement dû à la quasi absence d'activité d'élevage des ancêtres nazuméens pour les créoles et des ancêtres maronhos pour les autcohtones.
🥴 Alcools
- La production et/ou la consommation d'alcool sont-elles légales dans ce pays ?
La production d'alcool est réservée aux professionnels ou aux personnes munies d'une autorisation seulement pour l'alcool vipérine, le cachiri et l'alcool de riz. L'âge à partir duquel la consommation est légale correspond à la majorité judiciaire qui est de 17 ans.
- La consommation d'alcool est-elle socialement et culturellement acceptée voire encouragée dans ce pays ?
La simple consommation d'alcool en Maronhi est nullement honteuse contrairement à toute forme d'excès qui encourage une forme d'exclusion sociale. Cette mentalité tire ses origines des réflexions de penseurs nazuméens, puis maronhiens sur la justesse et l'équilibre en toute chose et tout domaine. Le verre de fin de journée reste une étape essentielle dans la routine d'une majorité de la population. Enfin, certains alcools font intégralement partie du bon déroulement de certaines cérémonies religieuses ou peuvent être offerts en offrandes aux esprits, généralement ceux d'ancêtres.
- Quels sont les alcools produits dans ce pays ?
Profitant de l'héritage de deux cultures différentes, la Maronhi possède une diversité sans pareille dans le domaine des boissons alcoolisées. Les conditions climatiques et géologiques favorisent une agriculture riche et diversifiée. On peut notamment mentionner le cachiri (alcool à base de manioc), le cachaça (alcool à base de jus de canne à sucre ancêtre du rhum), le saké (alcool à base de riz), le rhum et les alcools vipérines.
- Quels sont les alcools consommés dans ce pays ?
Le système économique de la Maronhi encourage uniquement la consommation locale. Beaucoup de Maronhiens consomment leurs productions personnelles, qu'il s'agisse de cachiri, cachaça, de saké ou d'alcools vipérines. Le rhum, contrairement aux autres alcools locaux, est essentiellement consommé sur la côte puisque produit sur cette même côte et interdit à la production personnelle.
- Consommation d’alcool par personne :
*** Consommation totale : 5.1 L/personne/an
*** 🍷 Part du vin : 0%
*** 🍺 Part de la bière : 8%
*** 🥃 Part des spiritueux : 33%
*** 🍹 Part des autres alcools : 59%
🧃 Autres boissons
- ☕ Café
*** Consommation de café par personne : 1,7 kg/personne/an
*** Commentaire sur la consommation et/ou production de café : Contrairement à d'autres anciennes colonies de Paltoterra, le pays est un modeste producteur et consommateur de café. Les populations nazuméennes, peu habituées à la caféine, n'ont pas développé la production du grain de café à leur arrivée sur le territoire.
- 🍵 Thé
*** Consommation de thé par personne : 12,3 kg/personne/an
*** Commentaire sur la consommation et/ou production de thé : Le maté est une boisson traditionnelle paltoteranne particulièrement présente en Maronhi et issue des cultures autochtones. Préparée en infusant des feuilles de yerba mate, le maté améliore la réactivité et les capacités de concentration. Le thé nazumi, quant à lui, à été introduit avec l'expansion coloniale des Nazumis en Paltoterra et joue un rôle primordial dans la société maronhienne C'est une boisson que tout un chacun se doit de pouvoir offrir à un invité, même si l'hôte n'est pas personnellement consommateur. Le thé est aussi avec le cachiri, cachaça et le saké, l'une des boisson cérémonielle par excellence.
- 🥤 Sodas : Les sodas sont pauvrement développés en Maronhi en raison de l'association faite avec l'ancienne production de cannes à sucre et de feuilles de coca qui monopolisaient le secteur agroalimentaire. De plus, la culture hygiéniste majoritaire parmi la population, héritée de courants philosophiques nazuméens, ne facilite pas ce développement. Seuls sont produits quelques sodas à base d'écorce du quinquina, héritiers des toniques maronhos, dont le principal intérêt est de prévenir l'attaque de moustiques.
- 🌾 Laits végétaux : Le soja et la noix de coco sont les principaux laits végétaux produits. Ils sont principalement utilisés dans la cuisine maronhienne, mais aussi consommés comme tel de la même manière que les laits de zébu ou de chèvre.
- 🧉 Autres boissons : Le peuple maronhien est un grand consommateur de jus tropicaux (maracuja, goyave, wassaï, banane, prune de cythère, coco, papaye, etc). Il s'agit comme les autres boissons de produits artisanaux et locaux principalement destinés au marché intérieur, mais de plus en plus industrialisés afin d'atteindre les objectifs pour de potentielles exportations. Les jus restent des boissons sociales consommées par tous et à toute heure. Enfin, on peut mentionner le chocolat chaud avec lait de zébu et poudre de cacao qui est principalement une boisson destinée aux enfants.