21/02/2015
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🏰 Première session d'inscription au Patrimoine mondial (2006-2009) - Novigrad C.F. - Page 3

Pays : République fédérale de Novigrad
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Palais Sofia (Novigrad.CF)
Photo :
Vue 1
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Description : À l’aube du 18ème siècle, la Grande-Principauté de Novigrad profite d’une période prospère au cœur d’un âge d’or encore à ses débuts. Sous le règne du Grand-Prince Vladimir IV, les conflits à l’encontre de l’Empire Rémien ou de la Confédération Kaulthique décroient finalement à mesure que la modernisation des mœurs s’étend dans l’ensemble de la région. C’est dans ce contexte qu’émergera la période dite « des lumières » où l’intellectualisme novigradien prendra son envol au cœur d’une société en pleine mutation. C’est à cette époque que le Grand-Prince Vladimir IV va rencontrer la jeune Princesse Sofia, fille ainée de l’Empereur Léon II de Théodosine. Cette histoire d’amour restée célèbre dans l’ensemble du pays inspirera plus tard de nombreuses pièces de théâtre. C’est finalement après de longues tractations que le Grand-Prince obtiendra la main de la Princesse dont il était fou amoureux. Vladimir connaissait les goûts de Sofia pour l’architecture occidentale, en effet, la forteresse de Léopold, le palais qui abritait jusqu’ici la monarchie novigradienne commençait à accuser un certain retard par rapport aux modes de l’époque. Il voulait lui offrir un cadeau de mariage digne d’une reine, c’est pourquoi il engagea des ingénieurs étrangers sous la direction du plus célèbre architecte novigradien de l’époque : Nikola Fichev. C’est finalement en 1707 que l’ambitieux chantier du Palais Sofia se termina dans un temps record pour un palais de cette taille. On estime que le Palais coûta environ un quart des richesses des coffres la Couronne, un investissement monumental qui est encore une preuve de l’immense prospérité de la monarchie novigradienne pendant cette période faste. Construit au cœur d’un parc de 4 hectares sur les hauteurs du centre-ville, le Palais Sofia est une œuvre monumental qui accueille aujourd’hui le siège du pouvoir républicain. La façade du Palais mesure 425 mètres et comprend plus de 200kg d’or. L’édifice compte environ six-cents pièces pour une centaine de chambres qui servaient autrefois aux membres de la cour princière. La salle de bal fut décorée par les plus grands artistes de l’époque, c’est la pièce la plus célèbre du palais.

Etat de conservation : En tant que Palais de la Chancellerie, une aile complète de l’édifice revient au Gouvernement fédéral et profite donc de subventions fédérales. Néanmoins l’étendue de la bâtisse pèse lourdement sur le budget de l’État et toutes les pièces ne sont pas au même niveau de conservation.
Pays : RĂ©publique Directe du Banairah
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : RĂ©serve naturelle d'Al-Jabri
Photo(s) :

Lion des Mortels
Fig. 1 : Deux lions des Mortels se reposant dans la région de piémont de la chaîne homonyme.

Chat du désert
Fig. 2 : Chat du désert à l'affut.

Serpent Ă  cornes
Fig. 3 : Serpent à cornes, détail.

Chameaux.
Fig. 4 : Chameaux vaquant dans les steppes désertiques.

Localisation de la réserve d'Al-Jabri, Banairah
Localisation de la réserve d'Al-Jabri, Banairah

Description : La réserve d'Al-Jabri est un une zone administrative particulière du Banairah puisqu'il s'agit à la fois d'un regroupement de Benbhè (ndlr : la plus petite unité administrative du Banairah, correspondant à une assemblée locale citoyenne d'au plus 100 membres) et d'une zone de protection environnementale reconnue par le gouvernement central. Couvrant une superficie de 116 208 km2, Al-Jabri abrite de nombreuses espèces iconiques du Banairah comme le lion des Mortels, une espèce endémique du pays symbole de sagesse et force (Fig.1). Le chat du désert (Fig.2), présent dans l'ensemble du pays, peut être observé dans la réserve, tout comme l'emblématique serpent à cornes (Fig.3) ou tout simplement le chameau encore utilisé au quotidien par les populations locales (Fig.4). Al-Jabri est également connu pour la variété de ses paysages : au nord, les paysages montagneux rejoignant peu à peu la chaîne des Mortels. Au centre, un désert caillouteux s'étend pour laisser peu à peu place à un désert plus sableux au sud. Du fait de sa faible densité (de l'ordre de 2hab/km2, soit 230 000 habitants sur l'ensemble de la réserve), Al-Jabri a souvent été l'objet de tentatives de forages, à la recherche de nouveaux puits de pétrole. Néanmoins, les études géologiques ont confirmé que les réserves étaient bien moins rentables que celles plus au sud, sauvant ainsi Al-Jabri de toute empreinte humaine industrielle, et ce à la joie des tribus locales qui prennent à cœur leur identité territoriale, ainsi que des touristes qui peuvent expérimenter la vie nomade à dos de chameau grâce aux guides locaux. Le tourisme constitue par ailleurs la principale source de revenu de cette région globalement peu active économiquement, et participe à la réputation du pays à l'international, alimentant l'imaginaire exotique et de la protection de l'héritage des anciens. A l'échelle nationale, Al-Jabri est visité par ses jeunes natifs partis en ville faire carrière ou tout simplement faire des études avant de revenir s'installer pour beaucoup d'entre eux dans leur terre natale. La réserve est donc à la fois un sanctuaire naturel et culturel, un territoire où la société banairaise traditionnelle banairaise est restée intacte à travers les siècles.

Etat de conservation :
Al-Jabri est peu impactée par l'activité humaine et le tourisme est contrôlé : les touristes ne sont pas autorisés à apporter de matière non biodégradable, en particulier les matières plastiques. Néanmoins, les contrôles ne suffisent parfois pas et les nomades retrouvent des déchets dans le désert, preuve d'un manque de respect intolérable, d'autant plus que la grande surface d'Al-Jabri et son grand isolement rend presque impossible le ramassage des déchets abandonnés. Les populations animales sont également menacées par le développement des axes routiers qui scindent leur territoire en deux. L'investissement dans des ponts pour animaux pourrait aider ces derniers à briser leur isolement et leur permettre de se reproduire.
Les candidatures sont closes, merci Ă  tous les participants. Le vote interviendra sous peu !
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