13/02/2017
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Activités étrangères au Fujiwa - Page 3

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Communiqué de Tadashi IV, empereur des Saintes Terres du Burujoa et de tout le Peuple Burujois

L'Empire Burujoa fustige les démonstrations inconsidérées de puissance navale en Mer d’Azur et appelle à l’unité vigilante des peuples souverains contre la logique des blocs armés.

Sous la lumière immuable de Sa Majesté Impériale Tadashi IV, empereur des Saintes Terres du Burujoa et de tout le Peuple Burujois, l’Empire Burujoa adresse à la communauté des nations civilisées un message d’avertissement, de lucidité et de fermeté face aux convulsions stratégiques qui menacent à nouveau l’équilibre sacré de la Mer d’Azur.

Nous avons pris connaissance avec une vigilance inquiète de l’activation récente de forces armées étrangères dans notre sphère régionale commune. Bien que ces manœuvres ne visent pas officiellement notre auguste Empire, leur ampleur et leur théâtralité relèvent d’une logique belliqueuse inadmissible qui ne saurait être ignorée.

L’Empire Burujoa, dans sa grandeur pacificatrice, condamne sans équivoque ces démonstrations de force, qui ricanent au visage des peuples aspirant à la stabilité et piétinent les vestiges à peine cicatrisés des crises récentes. La Mer d’Azur ne peut redevenir le terrain de jeu cynique de puissances extérieures éprises de domination technique et de suprématie numérique.

Notre loyauté envers le peuple frère du Shogunat du Fujiwa reste inaltérable, forgée dans les flammes d’une histoire commune et trempée dans l’acier de notre coopération stratégique. L’Empire Burujoa, tout en refusant l’escalade gratuite, se tiendra toujours aux côtés de ses alliés véritables lorsqu’ils sont menacés par l’encerclement ou la pression armée déguisée.

Néanmoins, nous ne perdons pas de vue que certaines puissances engagées dans ces exercices sont également nos partenaires dans d’autres champs de coopération. À ce titre, nous appelons tous les camps à cesser immédiatement cette spirale d’intimidation, et à renouer avec l’esprit de non-agression mutuelle et de dialogue que cette région a toujours su incarner.

L’Empire Burujoa rappelle que la paix ne se bâtit pas sur les missiles simulés, mais sur le respect partagé des souverainetés. La véritable force d’une nation ne réside pas dans le vrombissement de ses machines de guerre, mais dans la justesse de sa parole, la rigueur de sa diplomatie et la noblesse de ses intentions.

Nous lançons un appel ultime à la raison : que cessent les jeux de guerre sur nos eaux ! Que la Mer d’Azur redevienne un espace de lumière, de commerce et de communion entre les peuples !

L’Empire Burujoa, pilier du calme parmi les tempêtes, gardien de l’équilibre entre les forces, continuera d’agir en conscience et avec grandeur pour préserver l’harmonie stratégique régionale. Ceux qui choisissent la voie de la provocation doivent savoir que les regards impériaux sont ouverts et que la mémoire de l’Empire est longue.
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Les Dossiers du Dunia!: Shogunat. Enquête sur une radicalisation aichi

La montée du racisme au Fujiwa: le poison du suprémacisme aichi (1/3)


En dehors de ses articles sur l'actualité, Dunia! vous propose des enquêtes sur des sujets variés à travers Les Dossiers du Dunia!. Pour cette édition, notre équipe journalistique vous propose de plonger dans la société fujiwane pour comprendre, ou du moins mieux connaître, les transformations qu'elle traverse à travers trois numéros. Si certains changements nous paraissent évident, d'autres le sont moins mais méritent tout autant notre attention. Soucieux de la précision de nos dossiers, l'équipe du Dunia! a eu l'occasion de s'entretenir avec une multiplicité d'acteur vivant ses modifications, allant de simple habitants fujiwans à l'ancien Premier Ministre Toru Sera. Nous remercions l'ensemble de ses personnes pour leur temps, leur témoignage et leur analyse ayant été crucial pour l'élaboration de ce dossier.


Pour ce premier numéro, Dunia! s'est penché sur un phénomène sociétal prenant de l'ampleur: le suprémacisme aichi. Se manifestant principalement à travers le racisme, ce suprémacisme est donc aichi avant d'être fujiwan. Largement majoritaire dans le pays, ce groupe ethnoculturel a précedemment constitué l'Empire Aichi, caractérisé par l'autoritarisme et l'exclusion de l'ensemble des groupes minoritaires. Même si la disparition de l'Empire et l'avènement de l'Etat du FUjiwa a mené à un effondrement des idées suprémacistes, la pregnance de la culture aichi au sein de la société fujiwane empêche leur total disparition. Aujourd'hui, cette même culture, à travers l'appel à aux traditions, constitute le principal canal de diffusion des idées racistes et réactionaires prônés par l'extrême droite fujiwane.

Dans un premier temps, nous interrogerons la présence du racisme au sein de la société fujiwane en regardant son retour et ses effets concrets sur les minorités du Fujiwa. Puis, nous analyserons le rôle et l'action des acteurs publics fujiwans en faveur du suprémacisme fujiwan, tant sur le plan ethnique qu'idéologie.


Le racisme: recrudescence d'un cancer aichi

Un comportement ancien et continue

Si aujourd'hui beaucoup dénonce une recrudescence des comportements racistes au Fujiwa, il est d'abord nécessaire de rappeler que ces derniers n'ont jamais été réellement éradiqué. Ce constat, valable pour la grande majorité des sociétés de ce monde, est d'autant plus vraie au Fujiwa. Pour comprendre l'origine du racisme fujiwan, il est possible de l'interroger sous le prisme de l'Histoire. L'héritage est fujiwan est largement tributaire de l'Empire Aichi. Connue pour son isolationisme, l'Etat a longtemps désigné l'étranger, qu'il soit matériel ou idéel, comme un danger pour la société. Dans ce cadre, Dunia! a pu s'entretenir avec l'historienne Haruka Miyake, professeure à l'Université Impériale de Sokco.

"Historiquement, les différentes formes politiques aichis se sont formés autour du conservatisme et de l'isolationisme. De nos jours, on associe souvent ces traditions au plus large groupe fujiwan mais elles sont bien propres à la culture aichi. [...] Bien que l'isolationisme est un marqueur important des sociétés wano à partir du XIIIe siècle, l'éclatement de cet ensemble en deux groupes distincts en 1640 rebat les cartes. [...] On a tendance à effacer cette partie de l'histoire aujourd'hui mais le Royaume Jinsée était fondamentalement libérale tant dans son approche culturelle que politico-diplomatique. La xénophobie fujiwane n'a été forgé qu'à travers la matrice aichi. C'est l'Empire, et seulement lui, qui a été le vecteur du racisme propre à la société Fujiwane."

Dès lors, il apparait que le racisme au Fujiwa provient avant tout d'un rejet total de l'étranger, d'une xénophobie institutionnalisée par les différents acteurs aichis. Pour autant, cette simple xénophobie, plus générale que particulière, prend un autre tournant lors de la période expansionniste de l'Empire Aichi. "Ici, les élites politiques et scientifiques tiennent un rôle majeure dans la constitution d'un suprémacisme fujiwan" souligne Haruka Miyake. Effectivement, une fois les projets expansionnistes formulées au sommet de l'Etat, ces élites vont s'efforcer de justifier ces actes de domination par la supériorité de la 'race aichi' et une infériorité de la "race jinsée" et "stranéenne", mettant par ailleurs dans la même catégorie un ensemble enthoculturel large. Si la rivalité ancienne entre les deux royaumes Wano facilite la stigmatisation des jinséens, la diabolisation du peuple stranéen est d'autant plus cruel en ce qu'il constitue un peuple inconnu aux yeux de l'aichi moyen. "On leur décrit de véritables démons dont les seules pulsions s'exprime à travers le viol des femmes et le meurtre des enfants. [...] Plus généralement, les stranéens sont qualifiés de porcs." raconte l'historienne. Cette stigmatisation va mené à des massacres sans pitié de la population stranéenne tels que les fameux massacres de Lanaupalu et de Kaigan, largement documenté.

A la chute de l'Empire Aichi, la propagande raciste d'Etat cesse mais il est évident que ces conséquences continuent. "Jusque dans les années 1990, il était fréquent d'entendre parler des 'porcs' pour parler des stranéens. Les métissages sont toujours mal vu et les enfants issus de ces unions sont encore parfois qualifiés de 'bâtard'" rapportent Haruka Miyake avec gravité. Pourtant, au tournant des années 2000 et parallèlement à l'ouverture progressive du Negara Strana, les forces fujiwanes de gauche tentent d'engager des dynamiques progressistes et des programmes de tolérance pour lutter contre le suprémacisme fujiwa. Portée par le Premier Ministre Toru Sera de 2007 à 2012, cette dynamique décline subitement à la suite de son départ.


Une libération nouvelle de la parole raciste

A partir de 2012, l'arrivée au pouvoir du traditionnaliste Yoshi Kojima a marqué le début de la recrudescence du racisme au Fujiwa. "Les élections de 2012 ont sûrement été un tournant" nous confie Sabrina, stranéenne du Fujiwa dont nous préservons ici l'identité. "Je me suis installé au Fujiwa en 2003. A cette période, je subissais déjà le racisme mais plus le temps passait, moins il était lourd, mieux on se sentait [...] Cette amélioration s'est fragilé quand Kojima est arrivé.". Pourtant, c'est bien la prise au pouvoir en 2014 du parti Kōdo dirigé par Ishida Shimura qui a libéré la parole: "Si 2012 nous a mis un coup, cela n'avait rien à voir avec 2014. Je me souviens de ce moment là, j'espérais que ma peur n'était qu'infondée mais il s'est avéré que les remarques et insultes racistes ne se sont que démultiplités )à partir de ce moment là. A l'école, mes fils ont subi de plein fouet le racisme de leur camarade, sûrement motivé par les propos de leurs parents" explique Sabrina, dévastée.

Sur les deux ans qui suivent, les associations anti-racistes fujiwanes enregistrent une hausse de 210% des aggressions racistes rapportés aux autorités. Selon ces mêmes acteurs, plus d'une victime sur deux est stranéenne ou d'origine stranéenne. A l'instar de l'espace publique matérielle, les réseaux sociaux fujiwans sont devenus des lieux hostiles aux minorités. Les étrangers, particulièrement stranéens, sont moqués, insultés et pointé du doigt comme la cause des problèmes politiques et économiques fujiwans. A travers cette dynamique, les jinséens sont eux aussi pointés du doigt. "Le jinséen a toujours été le bouc émissaire parfait" souligne Haruka Miyake, "ce sont les traitres par excellence, ceux qui sont à l'origine de chaque défaite fujiwane par pure revanche envers les aichis [...] Si les stranéens ont été associés à ses clichés, les jinséens en demeurent la principale cible". De façon plus marginale, les attaques racistes portent également sur les wanmiriens ou les jashuriens. "Longtemps épargné, les ressortisants du Wanmiri et du Jashuria sont aussi victime du racisme crasse grandissant dans notre pays [...] Le suprémacisme aichi n'a plus de limite et s'attaque sans vergogne à tout ce qui lui est plus ou moins étranger" écrivait Gyōshū, une association pour la protection des immigrés au Fujiwa.

Ce climat hostile à la différence applique une pression constante aux minorités racisées. Pour beaucoup d'entre eux, la solution est de partir. "Dans une telle situation, on se demande si partir n'est pas l'unique moyen de vivre une vie normale [...] Aujourd'hui, je subis parfois les insultes mais j'ai tout de même un travail et un logement. Mais que se passera t-il si demain je venais à tout perdre ? Je vois mes amis, eux aussi immigrés, dans la misère car dans l'incapacité de trouver du travail ou un logement correcte [...] Mon 'rêve fujiwan' me semble compromis, lui qui m'annonçait une vie prospère ici me met désormais à la porte" explique tristement Sabrina. Son discours et ses craintes sont effectivement loin d'être seul. Beaucoup ont déjà sauté le pas et ont décidé d'émigré vers un autre pays. Même si ces flux sont très difficilement quantifiables, il apparait que le Jashuria est la destination privilégiée. "De tradition libérale, les terres jashuriennes ont toujours été terre d'accueil. Pour autant, l'immigration d'origine non-fujiwane provenant du Fujiwan a largement augmenté ces deux dernières années [...] Il est difficile de retracer les différents parcours, mais il parait de plus en plus évident que les diasporas nazumis fuient progressivement le Fujiwa" nous confie Ratan Kapadia, collègue journaliste jashurien spécialisé dans les questions sociales pour le Mandala News.

Si la parole raciste n'a jamais été réellement enfouie, il est clair qu'elle se libère largement dans le Fujiwa. Néanmoins, il est nécessaire d'interroger le rôle des acteurs politiques dans la recrudescence des dynamiques suprémacistes aichis.


Action publique aichi: des politiques publiques du suprémacisme ?

Exclure l'autre à tous les niveaux

Précedemment, nous avons pu établir que la montée du racisme dans la société fujiwane à débuté entre 2012 et 2014. Cette période a également vu l'extrême droite monter dans les sondages et dans les urnes. La parole racisme a donc d'abord été incarné et diffusé à travers les discours politiques de personnalités influentes comme le défunt Shinzo Sato ou Ishida Ishimura. Longtemps perçu comme marginal, cet ensemble raciste a pourtant été largement entendu lors des campagnes législatives, atteignant notamment l'attention des jeunes fujiwans. Disposant du soutien populaire, ces mêmes discours de campagne sont progressivement devenu des discours d'Etat. D'abord utilisé à l'occasion de la crise de Moon, le vocabulaire raciste a rapidement été étendue à l'ensemble des sphères politiques et sociales. Consacré pleinement avec l'instauration du Shogunat, il est dès lors impensable de dissocier l'action politique du peuple fujiwan. En quoi est-ce vraiment choqué ? Tous les régimes ne font-ils pas appel au peuple, à commencer par les démocraties ? Certes, le peuple est au centre des régimes politiques modernes mais, ici, le "peupe fujiwan" est sacralisé et idéalisé. Il renvoie à un idéal aichi dont les caractéristiques sont celles énoncés par la propagande aichi des années 1930. Chaque texte shogunale fait désormais référence à ce peuple sacré dont l'existence est mise en danger par "l'autre".

Le vocabulaire shogunal est désormais omniprésent dans la sphère politique, et l'exclusion des corps étrangers n'est plus que la règle pour le maintien de la sécurité publique. Désormais, l'ensemble des politiques publiques sont teintés d'un racisme plus ou moins assumés, plus ou moins insidueux. Ancien Premier Ministre, Toru Sera nous a partagé son analyse: "Le vocabulaire utilisé par les agents publiques est particulièrement important à étudier. L'action publique des acteurs d'un régime politique s'inscrit systématiquement dans un certain esprit, une certaine logique, une certaine rhétorique. Dans les années 2000, le paradigme dominant de l'action publique fujiwane était guidé par 'la cohésion sociale' dont j'ai moi même fait la promotion. Pour autant, avec la crise de Moon, on a vu un changement s'opérer. La cohésion sociale est devenue la paix sociale, puis la paix fujiwane. Ce terme floue cache derrière lui un racisme insupportable qui s'exprime aujourd'hui librement."

Comment cela se matérialise t-il concrètement ? Premièrement, la politique migratoire du Shogunat porte vers un modèle stricte, restreignant l'obtention de visa et l'accès au sol fujiwan. Les expulsions de migrants en situation irrégulières augmentent et affectent parfois même des personnes dont le statut "est loin d'être clairement irrégulier", souligne Gyōshū. Deuxièmement, la politique de l'enseignement supérieur et de la recherche du Fujiwa favorise une exclusion des étrangers sans pour autant l'affirmer clairement. Par le leviers des financements publiques, le gouvernement central appuie l'augmentation des frais d'inscription pour les étrangers, le gel de leur bourse et la réduction des places qui leur sont accordés. Enfin, les programmes scolaires sont continuellement remodelé par le Ministère de l'Education, faisant disparaitre des cours entiers sur la colonisation et ses conséquences ou bien des cours sur l'inclusion et la diversité.


Au delà de la race, une attaque frontale à la différence

Enfin, si le suprémacisme aichi s'installe tant dans la société fujiwane, c'est qu'il ne sollicite pas qu'une logique d'exclusion et d'uniformité raciste, c'est qu'elle appelle également à attaquer tout ce qui diffère des traditions aichis. Dès lors, l'étranger n'est pas étranger pour sa seule différence ethnique ou culturel, il l'est également étranger pour ces idées, ses visions et ses pensées différentes. Et comme tout corps étranger, celui-ci doit être exclu pour que le peuple entier ne disfonctionne plus. Si il y a encore un siècle les jinséens et stranéens étaient pointés du doigt, aujourd'hui, ils le sont toujours mais ils sont associés aux dangers du socialisme et de l'idéologie kah. Tout ce qui s'en approche est rejeté par le corps politique et réprimé par le corps politique.

Cette rhétorique, nourrie par le voeux d'une "paix fujiwane" précédemment évoquée, a pu être développé à partir de la crise de Moon. En effet, les aspirations indépendantistes de la population jinséenne ont été le terreau fertile au développement des idées socialistes, notamment kah et taihoranistes. Si la rébellion choquait le reste du Fujiwa, son caractère socialiste a d'autant plus choqué, ravivant la plaie à peine refermé de l'indépendance du Negara Strana taihoraniste. Dès lors, la bataille médiatique menée par le Kōdō (alors encore dans l'opposition) a portée sur une réponse miitaire forte pour mater l'indépendance, mais aussi le socialisme. Une fois au pouvoir, Ishida Shimura a rappelé à de nombreuses reprises qu'il lutterait contre le socialisme et le kah dont il sait que "la montée effraie chaque fujiwan". Dès lors, dans la société civile, chaque mouvement est scruté. Dans les écoles, le Grand Kah est fustigé. Dans les universités fujiwanes, les soutients à Moon sont réprimés. Dans les entreprises, les syndicats sont surveillés. Dans les institutions, les anciens membres du Cercle Socialiste sont écartés du pouvoir et des médias. Tout est fait pour freiner la progression du socialisme, entre des discours anti-kah assumés et une action réelle presque dissimulée.

Depuis, le Shogunat n'hésite pas à associer l'étranger avec le socialiste. Alors que les préjugés racistes pesaient déjà sur les stranéens du Fujiwa, c'est la double peine pour les minorités d'autant plus rejettées. "On n'est plus seulement exclu pour ce que l'on est, c'est comme si on était exclu car on en était responsable" s'attriste Sabrina. "Je ne suis même pas socialiste, mais le regard des gens n'a jamais été aussi lourd sur moi. [...] Au travail, les sujets politiques sont abordés et mon avis est attendu de façon insinueuses, comme si le moindre de mes opinions pouvait dévoiler ma trahison aux yeux de tous."


Conclusion

Ainsi, le suprémacisme aichi est un poison accompagnant les transformations du Shogunat fujiwan. Alors que le racisme n'a jamais quitté la société fujiwane, son retour est d'autant plus terrible pour les minorités du Fujiwa. En outre, ces changements sociaux s'accompagnent et sont même impulsés par des politiques publiques suprémacistes, favorisant le racisme et la méfiance de l'un envers l'autre sous couvert de la préservation d'une "paix fujiwane". Ce racisme d'Etat est d'autant plus puissant qu'il se nourrit du rejet des idées socialisantes. Cette répression amène à questionner le changement des institutions politiques fujiwanes vers un modèle autoritaire, rappelant les heures sombres de l'Empire. Le prochain numéro du Dunia! y sera consacré.
Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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