21/02/2015
22:53:09
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Activités étrangères en République Sociale du Prodnov - Page 3

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Les tapettes à souris de l’OND : Comment se coordonnent les États membres dans le contre-espionnage ?

Alliance en pleine montée de puissance avec une collaboration très étroite entre ses membres et un accroissement accéléré des points de tension dans le globe, l’OND est contrainte de déployer de nombreux efforts pour assurer son intégrité et ses intérêts. La chose est notamment visible sur l’aspect militaire : développement de technologies toujours plus perfectionnées, augmentation des effectifs ou des volumes de matériel, entraînements conjoints, formation de la bourse de l’armement, tout va dans le sens d’une mise à niveau de façon à pouvoir se dresser face aux éléments les plus turbulents et menaçants du globe. C’est en particulier avec le pic inédit de confrontation avec la Loduarie Communiste que ces efforts se sont accrus de plus belle.
Et si l’armée est la face visible et évidente de cette attention portée à la défense, elle est indissociable du renseignement, incluant la collecte de renseignement mais aussi l’imperméabilité des services alliés à l’espionnage. Déjà illustrés pour leur professionnalisme et leur maîtrise de la chose militaire, les services des nations membres de l’OND déploient des moyens comparables sur les questions du contre-renseignement de sorte à éviter les fuites d’informations. Divers procédés sont employés à cette fin.

Le premier est la compartimentalisation de l'information, de sorte que les fonctionnaires n'aient accès qu'à ce qui les concerne directement et rien d'autre. Conséquemment, personne dans l'OND, même les hauts placés, n'ont accès à l'intégralité des informations, ne laissant à chacun qu’un accès limité et spécifique aux informations disponibles selon le service auquel il est affecté : Conseil démocratique à Manticore, services mineurs isolés ou encore le Conseil Militaire à Bandarhan. Ce sont là des organes bien distincts avec leurs experts attitrés.
Vient ensuite une posture de vigilance de la part des services vis-à-vis des ressortissants des pays suspects (et notamment communistes, en vue de leur regroupement dans l’UICS orbitant autour d’une Loduarie Communiste toujours plus entreprenante et hostile). Les citoyens venant de pays ne disposant pas d’ambassades au sein de membres de l’OND sont également suspects et relégués à des postes moins sensibles de l’administration pour écarter les risques.
Sont par ailleurs mises en place des procédures de vérifications aléatoires accompagnées du renouvellement des habilitations au secret : enquêtes aléatoires et périodiques sur les fonctionnaires habilités à manipuler les informations de l'OND, de manière à identifier des manœuvres suspectes. S’observent même des roulements réguliers dans les affectations pour limiter à une durée chacun aux postes concernés et compliquer les opérations d’infiltration.
Cette attention est aussi portée sur les éléments technologiques, avec la surveillance et brouillage des signaux, qu’ils soient issus de communications clandestines (téléphones ou ordinateurs non déclarés d’un agent) ou d’appareils d’écoutes disséminés çà et là. Un filtrage des communications est constant pour vérifier l’absence d’éléments sensibles. Si la chose relève d’un manque de vie privée pour les agents, il s’agit là d’une contrainte incluse dans la vie d’un métier aussi sensible et largement compensé par les primes.

Viennent ensuite les campagnes actives et régulières visant à traquer les défauts de sécurité et rectifier les points sensibles. Aussi jeune que soit l’OND, elle est une alliance dynamique sur l’ensemble des plans, coordonnant ses services de renseignement pour une sécurité maximale. Le Duché de Sylva a en particulier une expertise solide dans la lutte contre la corruption et l’espionnage : sensibilisation à l’influence étrangère, vérifications doubles, diagnostics réguliers avec des procédures internes de vérification organique favorisant l’initiative, et une surveillance mutuelle des fonctionnaires (que ce soit sur les dossiers traités et consultés, décisions prises, relations extérieures ou encore les communications).
Sont également inclus à ces campagnes des opérations de “test” visant à instiguer une forme de paranoïa chez les fonctionnaires. Des services indépendants ont pour fonction de régulièrement soumettre à des tentatives d’influence ou corruption les agents, qui ont pour responsabilité d’identifier et rapporter ces tentatives après quoi ils sont récompensés. Le cas échéant, les services indépendants dénoncent les agents qui se sont pliés à la corruption contre rémunération et une enquête factice est mise en place pour inculper le coupable. Ce fonctionnement assure plusieurs choses :
-Une paranoïa vis-à-vis des tentatives des corruptions, pouvant être le fait d’une véritable puissance étrangère/privée ou d’un organe indépendant qui rapportera tous manquements.
-Une crainte face aux services d’enquêtes de l’OND, alors drapé d’une image performante quand elle “repère” un fonctionnaire soudoyé.
-Et un intérêt supérieur à collaborer avec la chaîne hiérarchique plutôt qu’avec de potentiels officiers de renseignement étrangers. Dans les deux cas, dénoncer la tentative de soudoyer est récompensé, mais dans un cas sur deux, ne pas la dénoncer amène à des sanctions et condamnations lourdes.
Ces tentatives de corruption ne connaissent aucune limite en Sylva, qui n’hésite pas à employer des méthodes extrêmes pour soudoyer les agents. Plus un individu est affecté à un poste sensible, plus il sera susceptible d’être la cible de ce genre d’opérations, exigeant de lui qu’il soit capable d’y répondre. Par séduction et affecte, chantage sur des éléments compromettant ou carrément prise d’otage, nombreuses sont les méthodes auxquelles les services indépendants se livrent pour bien former les agents à tous les cas de figure, et surtout, rappeler que chacun peut être le fait de complices de l’OND cherchant à les dénoncer et qu’ils ont davantage d’intérêt à remonter ces menaces plutôt que coopérer.

Un autre élément concerne le traitement des agents de l’OND, qui sont pour ainsi dire choyés : salaires alléchants, avantages professionnels, prestige, débouchés, leurs postes sont enviés et recherchés, leur donnant tout l’intérêt d’être intègre pour se faire une bonne réputation et assurer leur avenir, là où les actes de faiblesse peuvent rapidement détruire leurs perspectives d’évolution.
Les agents vulnérables à la corruption traqués dans les organes de l'OND !

Alors que le pic de tension avec la Loduarie semblait tout juste passé et parti pour aller, on l'espérait, sur une pente descendante, voilà qu'un autre point de tension se manifestait avec l'opération militaire de libération du Hvitnesländ par Caratrad, Teyla et Tanska : les États de Drock et Prismurgue avait lancé une communication au sujet d'un important dispositif armée déployé, s'apparentant à une tentative de dissuasion. C'était malgré tout quelque peu inédit entre Kolisburg et le trio concerné, et plus généralement, entre l'UEE et l'OND. Si les préparatifs militaires et politiques étaient les éléments les plus évidents à préparer, la question du renseignement et contre-renseignement n'était pas exclu non plus. Diverses mesures étaient déjà appliquées depuis longtemps et se voyaient renforcée progressivement, avec encore davantage d'effort.

L'un des dispositifs consistait à faire intervenir des agences indépendantes pour essayer de corrompre des agents et dénoncer ceux qui étaient sensibles à ce genre de manœuvre, chose sur laquelle travaillait Amélia Mavelini à Manticore. C'était une velsnienne engagée par l'une des TAGC sylvoise afin d'approcher les agents de l'OND. Elle était accompagnée d'une vaste équipe de renseignement opérant dans une quasi-clandestinité de la même manière que procéderaient des espions et officiers de renseignement étrangers. Leurs premiers objectifs furent d'identifier divers fonctionnaires en s'aidant des informations en source ouverte doublées d'observations directes. De là s'opère un rapprochement progressif avec une identification des proches : familles, conjoints, enfants, et surtout, les problèmes en tout genre qui les concernent.
Amélia était une spécialiste pour identifier des points sensibles sur lesquels faire chanter des individus : alcoolisme, infidélité, dépendance aux jeux. Les issues étaient nombreuses et appliquées à un nombre important d'agents, il était certain de pouvoir trouver un levier d'action. L'argent en lui-même était délaissé par ses méthodes : ses cibles sont des employés bien placés avec des postes prestigieux et lucratifs. L'argent n'était que modérément efficace et provoquait même pas mal de méfiance en temps normal.

Et comme souvent, les résultats arrivaient avec un heureux hasard en fouillant un élément insoupçonné ou en interrogeant la bonne personne. Dans ce cas-ci, en combinant quelques manœuvres d'OSINT, de piratage et de diverses enquêtes, elle trouva un poisson : Marcus Chateaulet, teylais travaillant dans les services diplomatique de l'OND. Chose très intéressante : il semblerait que l'homme avait usé de ses influences pour faire accepter son fils dans une académie prestigieuse où il n'aurait normalement pas été admis en vue de ses résultats. C'était un acte assez grave exposant aussi bien l'avenir de l'étudiant que celui du père pour son usage abusif de sa position.
Ni une ni deux, le concerné est subtilement rapproché pour le faire chanter. C'est là tout un filet qu'Amélia referme sur lui avec des exigences progressives qui ne sont que davantage de portes ouvertes pour faire chanter Marcus. Elle se constituait un dossier inculpant toujours plus le fonctionnaire et commençait à pouvoir lui imposer des actions assez grave et concrète. C'était bon, elle était persuadée d'avoir terminé son travail et de pouvoir transférer aux services teylais un rapport de la situation mais...

Marcus avait en arrière-plan rapporté la situation à ses supérieurs. Il s'était plié au début aux pressions d'Amélia, mais avait rapidement fait un rapport sur la situation, sa hiérarchie s'étant organisée pour l'aider. Il fallait impérativement que les fonctionnaires aient toujours un rapport bénéfice/risque en faveur de la dénonciation plutôt que de l'approbation de la corruption. Et c'était dans ce cas-ci assez simple : l'administration s'était engagée à le couvrir dans ses affaires et gérer son transfert à un poste moins sensible (mais non moins avantageux) contre sa collaboration, qui avait permis d'identifier les intermédiaires d'Amélia. Elle s'était fait avoir et Marcus n'avait pas pu être inculpé pour corruption. C'était un agent fiable, mais malheureusement compromis. Jamais il ne saura que c'était une membre de l'une des TAGC qui l'avait approché, le laissant croire que c'était une véritable tentative d'ingérence. Pour l'affaire de son fils, il sera protégé et ne subira aucune conséquence malgré le méfait de son père, mais le service de l'OND ne pourra malgré tout pas se permettre de rester après un tel abus de sa position, d'où son orientation vers une autre boite, dans le privé cette fois-ci.

Échec pour Amélia qui imaginait déjà avoir sa prime, la qualité des agents de l'OND se renforçait et il devenait de plus en plus pénible de leur mettre le grappin dessus.

Organe extérieur de l'Union Internationale du communisme et du socialisme



Drapeau

Au représentants du Parti Militaire Révolutionnaire Communiste de la République sociale du Prodnov


Bien cher camarade,

Nous prenons aujourd'hui la liberté de vous écrire afin de vous faire part d'une proposition qui je suis certain, suscitera une curiosité de votre part, ou dans le pire des cas, des interrogations. En effet, vous n'êtes pas sans savoir la position qu'ont prit les représentants du gouvernement auquel vous faites partie en tant qu'associé minoritaire vis à vis du congrès fondateur de l'UICS. Nous avons prit acte du fait que la République sociale du Prodnov n'intégrera pas cet organisme, dont les buts sont divers: centre de réflexion quant aux applications du socialisme réel, lieu de synthèse de nos pensées respectives donnant lieu à des débats animés, possibles débouchés politiques et commerciaux sur le long terme... En bref, nous pensons, malgré le respect que nous avons pour la décision du gouvernement prodnovien, qu'il serait dommage qu'une organisation se targuant du nom d'Union Internationale du Communisme et si Socialisme, puisse se permettre de se passer de la présence de l'un des grands pôles du socialisme eurysien, dont la voix porte un socialisme slave singulier et dont nous avons besoin d'entendre analyses et recommandations. Dans ce cadre, nous vous proposons ainsi la tenue d'une rencontre afin que nous puissions discuter d'une possible adhésion du PMRC à notre Internationale, si vous en exprimez l'interêt, évidemment.

Qui plus est, et je dois dire cela à titre personnel, le Parti Eurycommuniste Velsnien, la formation à laquelle j'appartiens, s'intéresse tout particulièrement à votre approche du gouvernement prodnovien, qui tranche radicalement avec l'attitude réformiste que le PCRP a quelque
peu été contraint d'adopter. Sur ce point doctrinal également , nous aimerions beaucoup avoir une véritable discussion à ce sujet auprès de l'un de vos représentants. Donc, à défaut d'accepter d'aborder le sujet de l'Internationale en cas de refus, notre invitation au siège du PEV tiendrait toujours.

Avec l'expression de mes salutations les plus respectueuses et fraternelles,

Ainsi a été fait ce courrier le 22 février 2014 par Sergio Natta, membre du PEV et de l'Organe dédié à l’extérieur de l'Union.

Les fonctionnaires de l'OND, acteurs à part entière de la vigilance et du contre-espionnage :

Olaf Frostün travaillait au service statistique de l'OND depuis déjà un an, et traitait une importante masse d'informations diverses avec sa collègue Lisa Boman du Duché de Sylva. C'était un travail important, laborieux et nécessitant une rigueur conséquente : organiser les collectes d'informations auprès de l'ensemble des membres de l'OND puis les comparer dans des analyses importantes avec d'interpréter divers retours qui sauront être utiles dans les prises de décision. Que ce soit sur des questions relatives à la géopolitique, communication, économie ou armée, ce travail assurait une vision claire de la situation avec une influence certaine sur les discussions entre représentants des différents membres. Un certain constat sur des sujets tel que l'immigration, le marché de l'emploi ou la souveraineté pouvait complètement influer sur les politiques relatives.

Le statisticien tanskien se plaisait dans ce poste. Il était dans son élément, il en maitrisait les outils, les missions et se complaisait dans les rapports récapitulés en trois centaines de pages (hors annexes) à destination des décideurs afin d'adopter les meilleures conclusions dans l'Instance de Réflexion Économique Multilatérale. Il était pourtant quelque peu mal à l'aise ces derniers temps, le courant passait moins bien qu'avant avec Lisa dont l'attitude était presque suspecte. Elle ne saisissait plus ses plaisanteries au sujet du scanner et semblait distraite par d'autres sujets. Olaf s'inquiéta naturellement pour elle, pensant qu'elle avait des soucis personnels. Bien loin de sa jungle natale, avait-elle le mal du pays ? Des problèmes avec les relations à distances avec des proches plus que jamais éloignés ?

Le problème se révéla malheureusement tout autre. En se penchant sur son travail pour oublier le malaise ambiant (et aussi parce qu'en bon tanskien, il avait une adoration pour les statistiques et formalités), il remarqua plusieurs anomalies dans une des paragraphes du dernier rapport à venir pour l'IREM. En se penchant sur le problème, il remonta à davantage d'incohérences qui, bien que très subtiles, sautaient aux yeux une fois mises bout à bout. Et la révélation fut évidente lorsqu'il consulta Lisa sur le sujet : elle bégayait et sortait des justifications tirées d'on ne sait où avant de fuir le sujet en prétextant que ce n'était que des détails sans importance.

Cela ne faisait aucun doute, elle était la cause de ces erreurs. Mais fut-ce une question de maladresse ou de malhonnêteté ? Le questionnement intérieur mis à mal Olaf intérieurement qui appréciait Lisa et se plaisait à travailler avec elle. Pourtant, il devait creuser la question. S'il fit semblant de comprendre et approuver les explications de sa collègue, une vérification fut évidemment opérée par ses soins et suffisamment d'informations furent obtenues pour faire un petit dossier à remettre à sa direction.

Deux mois plus tard, il fut informé par ses responsables que Lisa avait été démise de ses fonctions et sera remplacé. Il aura alors pour tâche de former le nouvel arrivant. On ne lui donna pas immédiatement les détails du pourquoi, pensant que son ancienne coéquipière avait fait trop d'erreurs pour rester à un poste d'une telle responsabilité, mais vint la révélation qu'il craignait : Lisa avait été contactée par un lobbyiste des rhumeries sylvoises pour influencer les rapports afin de mettre en avant certaines informations partiellement voir complètement fausse qui favoriserait une facilitation des exportations de liqueurs du Duché à destination des alliés de l'OND.
Aucun détail supplémentaire n'était disponible sur le processus suivi par Lisa, ses motivations, si ce n'est qu'il n'y avait pas eu que de l'argent en jeu.

Quoi qu'il en soit, Olaf fut félicité pour sa vigilance qui, au-delà d'assurer un travail qualitatif, avait permis de manière décisive d'identifier un agent défaillant et mettre en évidence des activités illicites et néfastes à l'activité de l'administration de l'OND.
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PARLEMENT : UNE NOUVELLE LOI VISE L'ESPIONNAGE

Le président du Comité de Défense du Parlement, Lord Harrington, a annoncé hier que le comité travaillait à une nouvelle loi visant à garantir la sécurité nationale

Cette nouvelle loi viendrait "compléter", selon Lord Harrington, la législation caratradaise sur la questions, dont les deux principaux textes sont le "Official Secrets Act" de 1922 et le "Treason Act" de 1937. Le député conservateur a pointé la vieillesse de ces deux textes comme principale raison d'établir une nouvelle loi. Selon ses propres mots, "nous vivons dans un monde entièrement différent de celui dans lequel ces lois ont été écrites, en particulier en ce qui concerne les technologies informatiques".

Le Comité recevra l'assistance des services de renseignement pour la rédaction du texte, qui selon une source proche du dossier devrait être prêt d'ici quelques mois. Après avoir contacté la direction 5 du RIS (ex-MI5), son chef, le capitaine Francis Blake, a confirmé que plusieurs responsables du service assisteraient "à chaque étape" de la nouvelle loi.



Zoom sur... le MI5 et la sécurité nationale :

Dans le renseignement, les menaces à la sécurité nationale sont des actions manifestes ou secrètes de gouvernements étrangers qui ne vont pas jusqu'à un conflit armé direct avec Caratrad, mais qui vont au-delà de la diplomatie pacifique pour nuire ou menacer la sécurité ou les intérêts de Caratrad, de ses partenaires ou de ses alliés. Elles représentent un risque réel pour Caratrad, pouvant se manifester sous diverses formes, comme :
  • Le vol d'informations sensibles par espionnage ou par cyberattaques
  • Les menaces contre les ressortissants, notamment la violence physique et/ou les assassinats
  • Les tentatives de sabotage de l'économie
  • Les actions visant à saper la démocratie caratradaise, comme la désinformation ou la manipulation de l'information, mais aussi comme la corruption de personnalités politiques et/ou l'emploi du chantage contre des personnalités publiques

  • Les menaces contre la sécurité nationale ne visent pas seulement le gouvernement et les agences de renseignement. Certains États ou organisations hostiles s'intéressent avant tout à des informations de nature industrielles ou commerciales, lesquelles pourraient être utilisées pour soutenir leur propre économie ou leur armée. Ces informations ne sont parfois pas « classifiées », ou ne constituent pas une cible assez évidente pour être protégées.

    Enfin, les acteurs hostiles peuvent chercher à exploiter des sources de renseignement aussi diverses que les investissements étrangers, les partenariats universitaires ou encore les chaînes d'approvisionnement industrielles pour avoir accès à des informations sensibles.


    Une source officielle nous a par ailleurs confirmée que cette nouvelle loi visait en partie à mettre le Royaume-Uni sur un pied d'égalité avec ses partenaires de l'OND. En effet, l'Organisation n'a cesse depuis sa création d'améliorer l'intégration des différents services de renseignement de membres à son architecture. La création de l'initiative One Eye, visant au partage de données acquises par le renseignement, ainsi que la communication de documents sensibles au sein des instances de l'Organisation, sont autant de raisons d'unifier et d'améliorer la protection de ces données.

    Contacté, le MI5 a refusé de confirmer des rumeurs publiées dans The Moon selon lesquelles des documents classifiés auraient fuités au sein de l'Organisation. Le porte-parole du service a notamment déclaré que de telles rumeurs "étaient fréquentes dans le milieu du renseignement", tout en réaffirmant leur caractère "fantasmé".

    Un assistant parlementaire de Lord Harrington a confirmé que le Service avait remis une liste des États dont les ressortissants devraient être considérés comme "potentiellement au service de services de renseignement étrangers". Parmis ces États, la République Sociale du Prodnov a en particulier fait scandale. En effet, de nombreux ressortissants et quelques réfugiés originaire des territoires de la RSP ont dénoncé une "entreprise de ségrégation" et de "censure". De nombreux militants pro-RSP ont déjà appelé l'OILP a réagir contre une loi qui ciblerait potentiellement des journalistes, tout particulièrement prodnoviens.

    Enfin, de nombreuses associations caratradaises se mobilisent également contre une loi pressentie comme dangereuse pour la liberté de la presse et les droits civiques. En effet, Lord Harrington est un conservateur réputé "dur", et ses positions sur la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels et le rapport Brashart avaient déjà fait polémique lorsqu'il avait déclaré en 2008 que certains journalistes sylvois "devraient être interdits de séjour au Royaume-Uni".

    Mark Coggins à Bryngaerdinas Pil pour les RBCN,
    08 mars 2014, 13H00
    9951
    Les tapettes à souris
    Tapette à souris

    [justify]Opération d'influence politique visant le Royaume de Teyla

    Pays infiltrant : Duché de Sylva (et par extension l'OND, prendre en compte l'influence de l'ensemble des pays : Sylva, Teyla, Tanska, Faravan, Caratrad, Empire du Nord et Zélandia)
    Pays infiltré : République Sociale du Prodnov
    Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 20 avril 2014
    Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 10 aout 2024
    Type d’opération : Contre-espionnage / détection d'un politicien anonyme corrompus (action à 10 000 points)


    Province cible : Peprolov Centre #36298

    RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRE-OPÉRATION :

    Courant 2013, l'OND connait une prise d'importance progressive avec la croissance économique élevée au sein de ses membres doublée d'une implication grandissante à l'étranger. Débuteront notamment les tensions avec la Loduarie Communiste suite à son attitude au mieux discourtoise, sinon explicitement menaçante à la frontière teylaise ou plus généralement en Eurysie (exercices militaires à la frontière teylaise sans prévenir les intéressés, assassinat de deux teylais ayant franchi la frontière, survol non autorisé avec des appareils armés de plusieurs États souverains d'Eurysie pour frapper les alliés des révolutionnaires okaristanais alors opposés au gouvernement sanguinaire en place, échec flagrant du sommet de détente, puis accroissement des interventions militaires avec débarquement des forces en Okaristan pour y interrompre partiellement l'insurrection en cours). Il est à noter que le Pharois aura à l'époque pris un positionnement très favorable à la Loduarie Communiste en lui autorisant le passage contre rémunération, ralentissant parallèlement les forces de l'Empire du Nord, ce qui les empêcheront d'intervenir à temps. Ce positionnement est notablement douteux puisque la Loduarie Communiste utilisera sans surprise ces territoires pour frapper Translavya avec des missiles balistiques. Le positionnement ambigu du Pharois Merirosvo et l'accroissement généralisé des tensions provoqueront une certaine méfiance vis-à-vis de cette république pirate et de ses protectorats ou autres États affiliés et interprétés comme assujettis / satellites (Abigark ou la République Sociale du Prodnov).
    Ce dernier parvient malgré tout à corrompre un fonctionnaire teylais au sein de l'OND pour avoir un précieux espion.

    Les tensions se succèdent ensuite au sein de l'Eurysie et à l'étranger tout en impliquant régulièrement la Loduarie : provocations et menaces multiples de Communaterra (là encore soutenue par le Pharois mais aussi la Loduarie plus tardivement, et le Kah à un autre degré quand bien même le vent tournera. Il faut prendre en compte que les missiles pharois serviront ultimement contre les kah-tanais et zélandiens*, alliés du Pharois dans le cadre du LiberalIntern). Le Kolisburg est un autre sujet d'inquiétude particulièrement virulent et la multiplication des guerres civiles dans l'UEE, à proximité de membres de l'OND, alimentent cette méfiance généralisée de l'OND.

    En vue de ces multiples menaces cherchant toujours à repousser un peu plus la ligne rouge, l'OND a entrepris un important programme de défense sur deux plans : au niveau militaire et du renseignement. Si le premier élément est assez explicite et clair à observer, le second se fait davantage en coulisse avec diverses mesures. Les objectifs sont multiples :

    • Empêcher l'infiltration d'agents étrangers et espions au sein des institutions de l'OND ou de leurs membres.
    • Identifier les éléments défaillants déjà potentiellement intégrés dans lesdites institutions.
    • Empêcher la communication d'information et l'influence étrangères.
    • Assurer la sécurisation des informations confidentielles et un suivi des individus y ayant accès.

    Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
    • L'expérience dans la lutte contre la corruption en Sylva, avec des moyens actifs externes doublés de procédures internes avec des fonctionnements organiques pour ne pas interférer avec le fonctionnement des opérations tout en assurant une résilience optimale.
    • Des mesures actives adoptées par Caratrad pour suppléer cette surveillance et protection des données secrètes avec une allocation de moyens supplémentaires.
    • Une surveillance électronique accrue en Tanska vis-à-vis des individus en provenance ou ayant transité dans une liste de pays suspects (incluant le Pharois et Prodnov).
    • Une mise en commun des ressources des différents membres de l'OND pour se coordonner dans la sécurisation et le contre-espionnage des services de l'OND. Cela inclut la compartimentalisation des informations, une posture de vigilance à l'égard des nations suspectes, des procédures de vérifications aléatoires avec renouvellement des habilitations au secret, doublées d'enquêtes randomisées et périodiques sur les fonctionnaires habilités à manipuler les informations de l'OND. Cela permet à minima d'exclure d'un poste sensible un individu défaillant quand bien même il ne serait pas systématiquement identifié comme tel.
    • Une implication active des fonctionnaires afin de mener des vérifications doubles sur les opérations administratives effectuées et procéder à un suivi des tâches, dossiers consultés et échanges opérés. Ces procédures sont accompagnées d'une sensibilisation des membres aux conséquences de négligences et manquements de leurs parts, et une introduction aux différents axes d'approches des ingérences externes (aussi bien en provenance du territoire nationale que de puissances étrangères).
    • Il faut ajouter à cela l'environnement sécurisé par essence de ce type d'institution, avec une proximité entre les différents membres et une limitation des opportunités d'accéder à des informations confidentielles.
    • La multiplication des postes de travail ayant la responsabilité de vérifier mutuellement leurs tâches fournit une surveillance supplémentaire permettant de détecter les indices suspects sur un usage non réglementaire des informations.
    • Les bonnes conditions de travail, l'accompagnement des fonctionnaires, leur suivi psychologique et les avantages professionnels (salaires confortables, congés, retraite confortable, accès à des services remboursés par leur fonction...) contribue à les fidéliser même dans un environnement de travail stressant par nature (exigences élevées, vérifications régulières entre les membres et par des organismes externes tel que les TAGC...)
    • Le Duché de Sylva a adopté un type de management novateur basé sur l'entraide et des récompenses attribuées en fonction de l'évolution plutôt que sur une compétition agressive entre les membres qui amèneraient à des sabotages et rivalités. L'importance du Duché permet d'encourager à l'adoption de ce type d'organisation au sein des institutions de l'OND, favorisant un environnement de travail d'autant plus sain et fidélisant Quelles que soient les mesures actives de vérification (mesures qui sont, encore une fois, intrinsèquement liées à n'importe quelles fonctions à responsabilité).
    • Il est à noter que dans le cas du Prodnov en particulier, l'approbation des États de l'OND n'est pas unanime et que déjà ont été communiqués ça et des reportages contribuant à apporter des éléments de critiques néfastes à une appréciation des composants de l'administration.


    OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
    L'objectif de l'opération est d'identifier et interpeller l'ensemble des éléments infiltrés dans l'OND, y compris l'individu compromis par la République Sociale du Prodnov (bien que la présence d'un infiltré soit inconnue en soit et ne relève d'aucune certitude).


    Réussite majeure : La surveillance électronique issue de la culture de contre-espionnage tanskienne doublée des divers processus de surveillance en interne permettent d'identifier l'agent corrompu par le Prodnov comme un espion.
    • La République Sociale du Prodnov perd son espion dans l'OND et des preuves formelles l'incriminent.


    Réussite mineure : Les diverses mesures aléatoires de changements d'accréditation et les processus complexifiant l'accès à des données confidentielles et sensibles (dont les compte-rendus des rencontres informelles) rendent impossible le maintient des opérations d'espionnage sans pour autant incriminer le Prodnov. Il est également possible que ce soit par défection de sa part face à l'évolution médiatique de la République Sociale du Prodnov doublée de la pression accrue en ce moment, qu'il témoigne de lui-même de son implication.
    • La République Sociale du Prodnov perd son espion dans l'OND mais n'est pas incriminée.


    Échec mineur : L'ensemble des mesures n'apportent aucun résultat concret concernant l'espion du Prodnov qui peut alors poursuivre ses activités. Il n'échappe pas pour autant au cadre de surveillance de l'OND qui reste notablement vigilante en vue du contexte actuel. Là encore, il n'est pas exclu qu'il abandonne de lui-même ses engagements avec le Prodnov pour se conformer à nouveau à son poste.
    • Le Prodnov ne perd pas son espion mais il est loin de se trouver pour autant dans une position confortable face aux sécurités ambiantes.


    Échec majeur : Aucune mesure de contre-espionnage ne porte ses fruits et, pire encore, elles tendent à abaisser la garde de l'OND, laissant libre cours à l'agent compromis de poursuivre son activité.
    • L'espion de la République Sociale du Prodnov ne perd pas sa place et peut poursuivre librement son activité.


    LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
    (ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

    Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
    • L'agent du Prodnov est déjà investi depuis un moment, avec une certaine adaptation de son milieu.
    • L'identification de transferts douteux d'informations relève d'un exercice délicat, impliquant une certaine chance pour surveiller au bon moment le bon agent. Il faudrait certains indices pour suspecter un élément défaillant, et plusieurs analyses corrélées pour mettre en évidence sa culpabilité.
    • Les enquêtes se font "à l'aveugle" avec une suspicion générale incluant le Prodnov de par sa relation avec le Pharois bien trop impliqué dans des affaires nuisant l'OND. C'est avant tout sur la vigilance des membres de l'administration et la surveillance électronique des communications avec le Prodnov que pourront émerger des indices.


    Moyens engagés : L'ensemble des services de contre-espionnage et de renseignement des différents pays membres de l'OND se coordonnent pour mettre en commun leurs ressources et expertises dans la sécurisation des institutions de l'OND. Ces coopérations s'étendent également à l'échelle des Etats avec des exercices communs et échanges d'équipes pour permettre à chaque puissance de s'élever dans son dispositif de contre-renseignement. Des processus développés progressivement pour limiter les failles sont adoptées.
    Il est à noter que les fonctionnaires eux mêmes sont pleinement impliqués dans ces dispositifs de surveillance, contrôle et doubles vérifications avec un accompagnement constant favorisant un milieu de travail sain.



    *Le post a été rédigé mais supprimé par notre Propro régional dans un de ses excès de colère... non en fait c'était son attitude normale quand les choses n'allaient pas dans son sens.
    5304
    Association pour l’Indépendance des Scrutins


    RAPPORT D’OBSERVATION

    Élection législative en République Sociale du Prodnov

    JUIN 2013



    Contexte du scrutin
    Le groupe d’expert dépêché en République Sociale du Prodnov (RSP) par l’AIS a du faire face à un contexte pratiquement inédit. Nos 32 observateurs sont arrivés à mi-campagne et ont couvert 19 localités sur le territoire prodnovien. Un groupe central installé à Peprolov était chargé d’analyser les données des résultats et les listes électorales.

    Le contexte des élections législatives du Prodnov de 2013 sont inédites car elles prennent place dans un pays en guerre depuis sept ans. De plus, la population de ce pays n’a jamais pu avoir accès à un système représentatif satisfaisant, en ni en ex-RSP ni en ex-République Libre (RLP), et de ce fait la culture démocratique y est balbutiante. Nos experts répartis dans des bureaux de vote qui se voulaient représentatifs selon les données de l’institut Prodnométrie y ont constaté un suivi des procédures approximatif, ce malgré la présence (insuffisante voire inexistante en beaucoup d’endroits) de volontaires de l’ONG Amnistie Mondiale. Enfin, les témoignages remontés depuis la veille des élections font état de plusieurs ratés qu’il convient d’étudier.

    Des irrégularités avérées
    Au cours du scrutin, de très nombreux témoignages d’irrégularités ont été identifiés (ANNEXE 3). Des prodnoviens qui n’étaient pas inscrits sur les listes électorales, ou inscrits sur dans un autre bureau de vote que le leur, et qui n’ont eu le jour du scrutin aucun recours. L’absence d’assesseurs désignés par l’administration en l’absence d’assesseurs présentés par les candidats est aussi à déplorer en-dehors des grandes agglomérations. Des présidents de bureau non-qualifiés ont aussi donné lieu à des scènes édifiantes, souvent filmées par téléphone (ANNEXE 5). Des urnes se sont ainsi retrouvées sans témoin, des bulletins non-conformes ont été comptés valables, des électeurs ont été aperçus en train de glisser deux bulletins dans l’urne…

    L’AIS dispose d’une importe quantité de témoignages, parfois preuves matérielles du témoignage a l’appui (photo, vidéo…), mais d’aucune preuve concrète de malversation.

    Aucune entreprise de déstabilisation du scrutin ne peut être mise en évidence
    Aucun élément satisfaisant ne vient étayer l’hypothèse selon laquelle les prodnoviens libres ont été écartés des urnes à dessein au profit des prodnoviens socialistes. L’AIS remarque que le contexte militaire a généré une situation, prévisible, dans laquelle le nombre de réfugié rendait plus difficile la gestion des listes électorales. Par ailleurs, aucune corrélation ne peut être établie entre l’identité des candidats qui n’ont pas pu voter et leurs opinions politiques.

    À la lumière de ces éléments, il est plus raisonnable de penser que les nombreuses irrégularités du scrutin sont imputable à un manque de culture démocratique, issues d’initiative personnelles découlant d’un amateurisme citoyen au Prodnov.

    La situation militaire au Prodnov, où une partie de la population est réfugiée, et une autre considérée comme adversaire est réfugiée dans la capitale, a empêché tout logiquement ce scrutin de fonctionner normalement.

    Le choix incongru d’un scrutin dans pareilles conditions
    Les nombreux ratés de l’élections, nous l’avons dit, sont imputable à un contexte extrêmement défavorable à la tenue d’élections libres. Seule la présence d’une presse indépendante et diversifiée éclaire le tableau. Il convient donc de s’interroger sur la responsabilité du gouvernement Malyshev II dans ces couacs.

    D’abord, l’AIS établit que le gouvernement de RSP s’est donné les moyens matériels d’un scrutin fonctionnel, et qu’aucune négligence au sommet de l’Etat n’a pu être mise en évidence. La seule chose imputable à la tête de l’administration du Prodnov est donc le choix de la date et du timing de convocation du scrutin. Nonobstant ceci, il est juste de remarquer que si aucun scrutin n’avait été convoqué, la légitimité de la coalition gouvernementale à exercer le pouvoir aurait été remise en question. La convocation de ce scrutin était donc nécessaire, mais sa fragilité invite à ne pas le considérer comme un aboutissement, plutôt comme une étape.

    On peut noter que dans un contexte de guerre civile, ne pas attendre l’achèvement de celle-ci empêche de fixer un cap clair à la politique de l’État. Les prodnoviens qui ont lutté par les armes contre la RSP ne pouvaient logiquement pas être représenté par ces élections.

    Conclusions
    L’AIS établit que le scrutin législatif de juin 2013 en RSP a été organisé comme un scrutin libre et indépendant, et qu’aucune tentative de détournement ne peut être mise en lumière. La représentation de toutes les classes de la population du Prodnov n’est pas garantie par le scrutin, ce qui constitue un échec. Cet échec est imputable à des ratés diverses et limités dans l’espace, dont certains prévisibles, notamment dans les régions récemment reconquises par la RSP. Le scrutin a pour vertu de conforter la légitimité du gouvernement actuel sur les territoires initiaux de la RSP et de renforcer le cadre institutionnel du pays. Elles servent de première expérience nationale dans un contexte d’une extrême difficulté. L’AIS préconise la tenue de scrutins nationaux dans les temps à venir, qui devraient voir la réunification complète du Prodnov, et la révision appliquée des listes électorales tenant compte des variations démographiques engendrée par la guerre (décès et émigration).

    Le lecteur est invité à consulter les annexes pour prendre connaissance des résultats de notre mission.

    Claire Paniet
    Directrice de la mission d’observation de l’AIS au Prodnov

    L’Association pour l’indépendance des scrutins (AIS) a été fondée en 1990 afin de surveiller les premières élections organisée par le le Nouveau régime gallèsant. Elle poursuit aujourd’hui sa mission dans le Monde et pour le Comité électoral gallèsant.

    𝑳𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑫𝒖𝒄 𝒅𝒆 𝑮𝒂𝒍𝒍𝒐𝒖𝒆𝒔𝒆
    𝐵𝑎𝑠𝑡𝑖𝑒𝑛 𝐼𝐼 𝑑𝑒 𝐷𝑟𝑎𝑢𝑛𝑒
    𝒂𝒖 𝑷𝒓𝒐𝒅𝒏𝒐𝒗

    18 - 19 septembre 2014

    Le roi d’Espagne Felipe VI en Lettonie
    Lors de son passage dans un pays enfin libéré de ses tourments, Son Excellence a rendu hommage aux prodnoviens tombés pour la paix et la démocratie, en RSP et en RLP.

    La tournée mondiale de Son Excellence le Duc de Gallouèse, dédiée à la promotion de la démocratie et du pacifisme, se poursuit par la visite du Prodnov socialiste, où la paix et la démocratie viennent enfin de triompher sur la discorde et la guerre, mères du despotisme. Cette étape établit les liens diplomatiques gallo-prodnoviens sous les meilleurs hospices.


    Son Excellence prend sur sa nuit pour étoffer le programme

    L’avion de la famille ducale devait se poser le 17 septembre à 23 heures sur le tarmac de l’aéroport de Staïglad, ancienne capitale du Prodnov et de la République Libre du Prodnov (RLP), pour y rencontrer le maire de la ville et le ministre des Relations extérieures Loginov Artemiy Victorovich. Finalement, le train du jet s’est posé sur la piste à 4 heures du matin, le lendemain. Entre-temps, Son Excellence Bastien II a détourné son voyage, avec l’aval du gouvernement démocratique du Duché, pour une escale en Translavie.

    Le pays d’Eurysie Orientale a récemment été délivré de la barbarie qui le tenait par les forces d’une coalition conduite par le Duché. Son Excellence y a salué la bravoure des soldats gallèsants avant de reprendre sa route.
    En arrivant donc le 18 dans la nuit, SE le Duc a brièvement salué le délégué chargé de l’accueil par monsieur Victorovich, puis a rejoin son hôtel pour y finir sa nuit.

    Son Excellence le Duc honore Staïglad la survivante

    SE le Duc a débuté sa journée du 18 septembre à l’heure dans une ville de Staïglad en pleine reconstruction après le siège qui a vu la fin de la guerre civile. Première étape : le chantier de la gare de triage, fierté du génie civile du pays nouvellement réunifié. Le Duc de Gallouèse y a dit son « admiration pour l’abnégation d’un peuple traumatisé » et leur a assuré que « dans ces moments-là, le bonheur et la prospérité ne tardent pas à arriver. Les Gallèsants en ont fait l’expérience ». Il s’est ensuite rendu au cimetière national de Staïglad, où furent exécutés, en janvier 2006, une trentaine d’opposants à chef suprême Gwepolosk Belleski. Ce premier massacre ne tarderait pas à connaître des répliques, même après la mort du dictateur. À Bridjesko, en 2007, le régime autoritaire fit 16 000 victimes civiles.

    Ce moment touchant, au cours duquel le Duc a posé une gerbe de fleurs sur le mémorial du cimetière, précéda un discours public au Palais des Congrès de Staïglad. Le monarque gallèsant voulait interpeller les Staïgladois sur l’importance d’une reconstruction démocratique de leur pays. Ils devaient se rendre fiers d’avoir conquis la liberté, et ne pas cultiver un sentiment d’humiliation suite à sept ans d’ingérences permanentes des grandes puissances de ce monde.

    « Habitants de Staïglad, votre ville porte encore les stigmates de l’impérialisme. Vous avez maintenant votre destin entre les mains. Soyez fiers d’avoir conquis votre liberté, à force de courage. Les despotes ne sont plus là, les armées étrangères non plus. Alors sentez vous investis d’une mission : faire du Prodnov une vitrine de la démocratie. J’ai vu Staïglad la vaillante. Je viens aujourd’hui à Staïglad la mélancolique. Je veux revenir demain, non pas dans Staïglad la résignée, mais dans Staïglad la joyeuse. »
    Le Duc a enfin honoré l’hôtel de ville de sa présence, lors d’un dîner de gala organisé par le maire de Staïglad, monsieur/madame X. SE Bastien II a pu alors échanger avec des membres du conseil municipal et remercier les staïgladois pour leur accueil. Il prît en effet la route juste après, car il devait être à Peprolev, la capitale politique du Prodnov socialiste, dans la soirée.

    Le Duc scelle l’amitié gallo-prodnovienne avec le gouvernement

    Arrivant à dix-neuf heures à Peprolev, SE le Duc et son épouse la Duchesse Louise ont été reçus à la résidence du Premier ministre pour un dîner d’État. Le bâtiment au centre de Peprolev, à l’architecture héritée des années Belleski, possédait un charme certain dans le genre du modernisme brut qui a fait la grandeur de Lyonnars. Monsieur le Premier Ministre Alexei Malyshev était assis à côté du monarque. Lors de son toast, le Premier Ministre a salué le rôle diplomatique du Duché de Gallouèse, « première puissance pacifiste et entièrement non-alignée » à ses yeux. Le Duc, parlant en premier, a remarqué le « progrès encourageant sur le plan des libertés et de la paix » permis par la stabilisation de la République Sociale, et a enjoin le Premier ministre et son gouvernement à « ne pas s’arrêter là ».

    Le Premier Minsitre et le Duc se sont revus en privés le lendemain, afin de signer un déclaration d’entente cordiale entre le Duché de Gallouèse et la République Sociale du Prodnov. Le sourire aux lèvre, les deux chefs d’États ont posé devant le document historique marquant l’ouverture du Prodnov sur le monde.

    Extrait de la Déclaration d’Entente Cordiale
    entre la République Sociale du Prodnov et le Duché de Gallouèse


    Le Duché de Gallouèse et la République Sociale du Prodnov reconnaissent par le présent texte qu’ils entretiennent une relation d’entente cordiale, et s’engagent au respect et à la collaboration dans le respect et la promotion de la liberté et du Droit.

    Le Duc visite la capitale prodnovienne

    Son Excellence le Duc a enfin eu l’occasion de découvrir la ville de Peprolev (Peprolov), choisie par le sort pour devenir la capitale politique du Prodnov, après des siècles de domination staïgladoise. Il a pu prendre son déjeuner au restaurant dans un cadre privé, puis visiter les centres culturels de la ville, dont son magnifique opéra, rare vestige des temps modernes. Le souverain a aussi réservé un temps pour les journalistes prodnoviens à la maison de la presse. Il a enfin dîné en petit comité à l’ambassade de Gallouèse au Prodnov, où il a remis la décoration du Ruban Pourpre au Colonel Gilliamme Picotous, directeur ducal de la sécurité, et à l’équipe de l’Agent 213 de la 7e équipe de recherche criminelle de la DDSE, dont l’identité restera secrète, ainsi qu’à plusieurs de ses subordonnés. Ces officiers de la couronne ont agi dans l’ombre au Prodnov, pour plus de paix.

    Le Duc a passé la nuit à l’hôtel, puis est reparti le lendemain au tout petit matin pour la République de Saint-Marquise, à l’autre bout du monde.


    Zoom sur...
    La Gallouèse dans les relations internationales
    Le Duché de Gallouèse est aujourd’hui réputé être un pays « neutre » sur la scène internationale. Une vision à mettre en perspective. Tout d’abord, cette réputation découle largement des années qui ont précédés la Révolution et le Nouveau Régime, l’ « époque républicaine ». La République de Gallouèse est alors un pays qui cultive son isolationnisme diplomatique, tout en laissant la porte grand ouverte à l’investissement étranger dans l’économie. En 1988, la république tombe, et la monarchie rétablie n’érige pas sa neutralité en nécessité ni en tradition. Le pays normalise ses relation jusqu’en 1995, année où Carles Schwarzwald arrive au pouvoir et tranche la querelle intérieure sur la politique étrangère : le Président du Conseil prend ses distances avec la diplomatie. Cette tendance sera confirmée par son successeur, surnommé « l’indépendantiste ». Mais il est à noter que si le Duché est en retrait, sa neutralité n’est pas un impératif. Depuis 2006, une loi impose au duché l’exemplarité en matière d’affaire étrangères et la promotion des Droit de l’Homme. Il lui est notamment interdit d’approfondir ses relations avec des États reconnus par le Parlement gallèsant comme ennemis des droits de l’Homme. En 2007, le Duché ne tergiverse pas avant de soutenir la République Libre du Prodnov face à l’Union Albienne (RLP qui échouera finalement à établir une démocratie).

    >>> Retrouvez le programme complet de la tournée « 160 ans de Parlementarisme » <<<

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