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Epuisement du charbon : la Sitadie au bord de la crise
La gauche souhaite accentuer les importations de charbon tcharnove

18/12/2013

Le Comité parlementaire des statistiques énergétiques a confirmé hier soir dans un rapport public ce que les experts affirmaient depuis déjà un an : le charbon est de moins en moins accessible dans les mines sitades, et la production devrait drastiquement chuter dans les prochains mois. Un constat inquiétant, alors que l'industrie sitade est de plus en plus énergivore et que la principale production d'électricité reste les centrales à charbon.

Tous les yeux de l'industrie sitade sont évidemment tournés vers la Tcharnovie, dont l'importante production de charbon pourrait compléter les stocks de la Sitadie. Cependant, la question reste très controversé dans le champs politique sitade.

La solution de la gauche : le charbon national complété par le charbon tcharnove et les barrages hydroélectiques

Face à la crise du pétrole à venir, les partis de gauche, du Parti communiste (extrême gauche) à l'Union des démocrates et socialistes (centre-gauche), a ont déjà annoncé être favorables à l'importation de charbon tcharnove pour compléter les manques en Sitadie.

Si la gauche a traditionnellement toujours rechigné à importer des biens en Sitadie, elle avance aujourd'hui que l'importation de charbon est un "moindre mal". De fait, l'importation de charbon pourrait permettre aux centrales à charbon d'opérer comme elles l'ont toujours fait, permettant à la Sitadie de garder une relative indépendance énergétique.

Le Parti de la Justice (gauche radicale) a annoncé un plan qu'il mettrait en place en cas de nomination au gouvernement. L'ensemble du secteur de l'énergie devrait être nationalisé, pour que ses nombreux ouvriers puissent vivre décemment malgré l'entrée en concurrence avec du charbon étranger.

Parallèlement, l'Union des démocrates et socialistes (centre-gauche) a annoncé qu'elle souhaitait la mise en place d'un Office national du charbon pour contrôler les prix du charbon et encourager une allocation stratégique de ces ressources.

Surtout, les partis de gauche ont annoncé vouloir mettre en place un plan de construction de centrales hydroélectriques nationales pour assurer l'indépendance énergétique du pays.

Cependant, le Parti socialiste (gauche) et l'Union des démocrates et socialistes (centre-gauche) font tout deux parti de la coalition gouvernementale avec le Parti du Progrès (centre) et le Parti humaniste (centre-droit). Le Parti du Progrès ne semble pas spécialement opposé aux projets des partis de gauche, et s'est d'ailleurs à plusieurs reprises montré très favorable à la réalisation de centrales hydroélectriques. Mais le Parti humaniste, lui, est resté catégorique sur sa doctrine commerciale : ne jamais encourager les importations, et limiter les mesures qui déréguleraient le marché.

La solution des Humanistes : le charbon national complété par le pétrole

Portrait
Paul Baduil,
nouveau Premier ministre de la République sitade

Le Premier ministre Paul Baduil, qui est également leader du Parti humaniste, a ainsi annoncé qu'il ne souhaitait pas réguler le marché national du charbon, mais qu'il n'encouragerait pas son ouverture aux marchés étrangers non plus.

Baduil affirme que l'importation dé pétrole est une meilleure alternative, bien plus rentable et qui ne creuserait pas la dette de l'Etat. Le Banairah, mais aussi potentiellement le Rasken pourraient être les cibles de la politique commerciale de Baduil dans les prochains mois.

Baduil propose également la mise en place de subventions pour le réaménagement des centrales à charbon en centrales thermiques à hydrocarbures.

La solution du Mouvement libéral : l'abandon du charbon au profit du pétrole

A l'extrême droite, le Mouvement libéral affirme que si le charbon ne devient plus rentable à l'avenir, il est important de laisser les industries se tourner vers les ressources de leur choix sans que l'Etat n'intervienne. Vraisemblablement, la rentabilité des hydrocarbures inciteraient les industries sitades à se tourner vers elle.

Portrait
Marc Vecius,
Président du Mouvement libéral

Marc Vecius, président du Mouvement libéral, a cependant affirmé que sur cette question, il serait prêt à faire des compromis avec les "Etatistes" (comprendre le Parti humaniste) tant que l'Etat n'empêche pas les entreprises d'accéder à des alternatives rentables du charbon national.

Quel avenir pour le Parlement sitade ?

La crise du charbon est symptomatique d'un nouveau paysage politique qui émerge en Sitadie. La coalition gouvernementale, qui rassemble le Parti socialiste (gauche), l'Union des démocrates et socialistes (centre-gauche), le Parti du Progrès (centre) et le Parti humaniste (centre-droit), est devenue instable, pouvant à tout moment se briser en raison des divergences entre la gauche et la droite.

L'hypothèse d'une alliance du Parti humaniste avec le Mouvement libéral (extrême droite) devient de plus en plus plausible, alors que les Humanistes s'enfoncent dans une politique toujours plus libérale et que le Mouvement libéral adopte une position de plus en plus modérée. C'est d'ailleurs cette menace du Parti humaniste de se rallier au Mouvement libéral qui incite la gauche de la coalition à être complaisant avec les projets du Parti humaniste.

Cependant, la colère du Parti socialiste face au tournant libéral du Parti humaniste pourrait le pousser à se rapprocher du Parti de la Justice (gauche radicale). Si les deux autres partis de gauche gouvernementale le suivent, alors il est possible que la République sitade soit dirigée pour la première fois depuis la Grande guerre de 79-84 par un gouvernement de gauche. Inévitablement, la République sitade se rapprocherait de la Tcharnovie pour accéder à son charbon.
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Après avoir fuité depuis l'ambassade kresetchnienne de Bennesbourg, un billet émis par le ministère hotsalien de la Transition Démocratique et de l'Intégration Continentale circule parmi les élites politiques et économiques de Tcharnovie...

Carte des territoires d'un éventuel grand espace économique dominé par la Tcharnovie en Eurysie centrale
Disposition des territoires d'un éventuel grand espace économique dominé par la Tcharnovie en Eurysie centrale


UN GRAND ESPACE ÉCONOMIQUE CENTRO-EURYSIEN : CONDITIONS ET PERSPECTIVES

Si l'objectif final du Ministère de la Transition Démocratique et de l'Intégration Continentale est la construction d'un cadre de coopération économique à l'échelle eurysienne, il n'est pas exclu, et même sérieusement envisagé, de poser les premières pierres de ce projet à l'échelle de la région d'Eurysie centrale à laquelle appartient la Confédération de Kresetchnie. Une telle alternative à court terme aurait l'avantage de garantir la sécurité immédiate de la confédération, en la protégeant des potentielles velléités belliqueuses de ses voisins, ainsi que de montrer au reste du continent qu'une telle union est à la fois possible et profitable. En effet, cette proposition est loin d'être une évidence dans la configuration actuelle de la politique eurysienne. L'Union Économique Eurysienne, qui par ailleurs dispose d'une importante emprise sur la région, est le plus bel exemple, à la fois d'initiative visant à créer un cadre de coopération économique à l'échelle continentale, et surtout d'échec de ce même projet. Le principal obstacle au succès de l'UEE est certainement la précipitation avec laquelle l'organisation a été fondée, puis avec laquelle elle a poussé son expansion. La faiblesse de ses statuts et l'imprécision de ses critères d'admission ne renvoient guère l'image de confiance dont le reste des nations du continent auraient besoin pour pouvoir s'y engager en toute sérénité. Par ailleurs, le manque de discernement quant au choix de ses membres et l'approbation à la va-vite des projets d'adhésion présentés à l'UEE laissent l'organisation dans une situation extrêmement instable, plusieurs de ses membres se trouvant aujourd'hui dans un état de guerre civile, tandis que d'autres sont quasi unanimement conspués par la scène internationale après avoir multiplié les fautes diplomatiques graves. Il est difficile, dans un pareil contexte, de parier sur un succès à long terme de l'UEE, dont les allures clownesques de ces dernières semaines ont une apparence de fin de règne.

A contrario, les récentes évolutions des rapports de force régionaux ont ouvert de nouvelles perspectives intéressantes concernant la création d'un espace de coopération en Eurysie centrale. La succession des changements de gouvernement au sein des différents États de la région (avènement de l'État de Réclamation Nationale en Hotsaline, nomination du gouvernement de Lennard Rossmann en Mährenie, restauration monarchique en Altarie...) a eu pour effet de réveiller les tensions autour de l'occupation illégale du territoire kresetchnien par l'Empire Raskenois, alors que la situation était restée plus ou moins gelée depuis 1995. L'apparition de ce nouveau point chaud des relations internationales a contraint plusieurs puissances régionales et continentales à se positionner à son sujet. Et si la diplomatie kölisienne est la seule à disposer du culot suffisant pour défendre son allié raskenois jusqu'au bout en prétendant qu'il n'existe aucun lien entre la question de la souveraineté kresetchnienne et l'Administration Militaire de Gradenbourg, il est quasiment impossible au concert des nations de défendre, en l'état de la situation, l'agresseur raskenois. Cela vaut entre autres pour la Tcharnovie qui, bien qu'officiellement alliée à Rasken dans le cadre de leur participation commune à l'UEE, fait malgré tout partie de ces nombreux États qui soutiennent moralement la fin de l'occupation raskenoise en Kresetchnie. Rappelons que la Tcharnovie fait figure de puissance régionale incontournable, forte d'une démographie nombreuse et dynamique, et de forces armées abondamment équipées. Il pourrait être envisagé que la vision commune que semblent adopter les deux confédérations, tcharnovienne et kresetchnienne, sur la situation régionale, ses responsables et ses solutions, puisse constituer la base d'un futur ensemble de coopération à l'échelle de l'Eurysie centrale.

Une telle union, si elle pouvait être étendue à l'ensemble des acteurs régionaux, offrirait des perspectives économiques et géostratégiques très intéressantes pour les nations impliquées. Mais commençons d'abord par déterminer les conditions préalables à l'émergence d'un tel ensemble. À supposer que la Tcharnovie et la Kresetchnie décident de s'associer économiquement et militairement pour pacifier le régime raskenois, une Rasken nouvelle, débarrassée des élans impérialistes portés par la toute puissance du consortium Apex, serait susceptible de se joindre à leur espace de coopération. Rasken ne serait cependant pas le seul État de région à la tête duquel une transition politique serait nécessaire pour permettre une association. C'est notamment le cas de l'axe communaliste kaultho-mährenien, qui représente une menace certaine pour la sécurité et l'existence des sociétés ordonnées de Kresetchnie et de Tcharnovie. La neutralisation de ces régimes permettrait par ailleurs de mettre un terme à l'influence du Grand Kah dans la région, et donc de pérenniser l'indépendance politique et géostratégique de la future union centro-eurysienne. Une adhésion du Rus've pourrait également se révéler intéressante pour offrir à ce grand espace économique des débouchés supplémentaires en Manche Blanche, à condition que la situation de guerre civile qui touche le pays puisse être résolue, et qu'un minimum de stabilité politique puisse être retrouvée. Enfin, un rapprochement avec les puissances leucytaléennes que sont l'Empire de Karty et la Principauté de Grisolia, en vue de leur intégration au grand ensemble, ouvrirait des perspectives économiques gigantesques, en permettant la formation d'un espace économique contigu de la Leucytalée à la Manche Blanche.

Si la mise en place des conditions de formation du grand espace économique centro-eurysien peut sembler être un défi de taille, il est à mettre en perspective avec ses retombées économiques potentielles. La formation d'un ensemble cohérent traversant l'Eurysie en son centre pour relier la Manche Blanche à la Leucytalée constituerait une petite révolution dans l'histoire du commerce mondial. De grands projets d'infrastructures pourraient être mis en œuvre afin de relier les côtes septentrionales et méridionales, créant ainsi un nouvel axe de transport pour des marchandises venues des quatre coins du monde, à destination et en provenance du nord de l'Eurysie. Au-delà des opportunités commerciales et fiscales que générerait une telle nouveauté, il ne faut pas oublier non plus les bénéfices internes de la création d'un espace d'échange entre les territoires de la région. Possédant des productions très diverses, les États participant à l'union se renforceraient mutuellement de par l'abaissement des barrières douanières, ainsi qu'en vertu des effets que produiront tous les projets d'uniformité mis en œuvre dans le cadre de l'union : convergence des normes sociales et fiscales, définition d'une monnaie commune... Sur ce dernier point, et dans la mesure où le rapport de force économique placerait de fait la Tcharnovie en position dominante au sein du grand espace économique, il est envisageable de faire adopter la monnaie tcharnove à l'ensemble des États de la région, y compris la Kresetchnie, où la création du federat a déjà été un succès.

La réalisation d'un tel projet, faisable sur le papier, est entre les mains des autorités tcharnoves, auprès desquelles la question a déjà été évoquée. Tout dépendra de la capacité de la Tcharnovie à s'affranchir du cadre de l'Union Économique Eurysienne, dont elle constitue le dernier membre d'importance qui tienne la route.

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Projet: Conférence de Velcal
Pour la formation d'une ligue de défense de nos intérêts communs


"A toutes les forces de bonne volonté en ce continent et du reste de ce monde, j'en appelle à toutes les nations libres et désireuses de le rester, du danger que représente ces choses qui composent notre paysage politique eurysien actuel. Ces organisations supra-nationales qui défigurent le sens du mot "souveraineté" et qui se servent de tout leur poids pour interférer dans l'existence de ceux ne désirant que la tranquillité d'âme, d'esprit, et dont l'unique volonté est d'exister dans la paix de leur foyer, sans que l'on ait à les invectiver de vivre d'une mauvaise manière. Que ces Hommes soient libres de vivre selon leurs valeurs et conscience propre, c'est là mon seul désir. La Grande République de Velsna sera toujours l'ennemie de toutes les volontés d'hégémonie d'un petit groupe de nations, quelle que soit les valeurs dont ces dernières se targuent ou les convictions politiques qu'elles brandissent. Cela n'a toujours et éternellement que la même finalité: une hégémonie politique, économique, culturelle ou les trois à la fois. Je suis de ces hommes qui estime que c'est la seule volonté d'un peuple qui est légitime à la direction qu'il prendra: si celui-ci désire la démocratie, que l'on ait pas à lui imposer par les armes, et il en va de même avec le communisme et tous les régimes ne mettant pas en péril le droit de leurs voisins à faire de même. OND, Liberaltern, ONC...ce sont là des appellations différentes pour une même méthode de terreur et de pression politique sur les petits, les faibles et les nations isolées. Le seul horizon politique auquel ces nations ont le droit est le suivant: quand est-ce que notre tour sera venu d'être la cible d'une intervention criminelle d'une armée qui causera bien davantage de mal que de bien à notre patrie ? Alors que le sens de l'Histoire devrait être dédié aux particularismes et à l'exception que représente chacun d'entre nous, nous nous complaisons à éterniser un monde ne nous laissons d'autre choix que la conformité. La conformité ou la disparition, tels sont les deux seuls choix de ces nations.

C'est pourquoi, en vertu de l'état politique désastreux d'un monde partagé entre des organisations au but noble, mais dont la finalité est mortifère, que nous annonçons le présent projet validé par le Sénat des Mille de la Grande République de Velsna: à savoir la mise en place d'une Ligue d’États souverains et indépendants, dont le seul et unique but sera la préservation de leur indépendance à tout prix. Notre organisation ne sera pas une union économique, ni même une union politique ou culturelle artificielle et dont les contraintes seraient bien trop nombreuses à notre goût. Il ne s'agira pas là non plus de nous affilier à raison d'une idéologie commune, car nous n'avons que faire que de la manière dont vous concevez votre monde. Il ne s'agira en réalité là que de deux choses: un pacte défensif commun, et uniquement dans ce cas de figure, et la mise en place d'un marché de l'armement interne à tarifs préférentiels. Ni plus, ni moins, car nous pensons qu'il n'y a guère meilleure organisation supra-nationale que celle que l'on voit le moins souvent.

En vertu de ces principes que l'on pourrait qualifier à juste titre de minimaliste, nous n’exigerons des futurs intéressés que deux choses:
- De ne faire partie d'aucune des trois organisations suivantes: ONC, OND ou Internationale Libertaire.
- De respecter votre engagement vis à vis de ce pacte de défense, qui mettra en jeu nos paroles et notre dignité."



- Matteo DiGrassi, Sénateur des Mille de la Grande République de Velsna, Maître du Bureau de l'Arsenal, vainqueur des achosiens et des landrins, restituteur du Sénat




Si vous êtes intéressés par ce projet, veuillez remplir ce formulaire dans l'éventualité d'une conférence qui se tiendra en la cité de Velcal, en Grande République de Velsna:

[b]Entité participante (nom complet du pays):[/b]
[b]Nom du représentant ou de la représentante:[/b]
[b]Observations personnelles et attendus de cette future organisation:[/b]
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Chevaliers de Léandre

Depuis leur intervention militaire lors de la guerre civile à Velsna en tant que supplétifs paramilitaires, les Chevaliers de Léandre comptent poursuivre leurs activités et se spécialiser dans la lutte insurrectionnelle. Pour leurs idéologues, c'est le développement de ce mode de combat qui leur assurera, un jour, la victoire sur "l'usurpateur Vittorio". Le conflit naissant en Kresetchnie a motivé la prise de contact avec l'Organisation de la Rache pour défendre leurs territoires.

Pour accéder au territoire, les Chevaliers de Léandre ont bénéficié à la fois des bonnes relations bilatérales entre Manche Silice et Tcharnovie ainsi que des flux réguliers d'armes entre les deux pays datant de la collaboration militaire avec les Tchéres. Les paramilitaires landrins sont entrés sur le territoire de la Tcharnovie et ont immédiatement été "traités" par des fixeurs de la Rache pour pouvoir accéder à la Kresetchnie.

Dispositif engagé
2.500 hommes
2.500 armes légères d'infanterie de niveau 10
50 lance-missiles anti-char de niveau 6
30 mortiers léger de niveau 5
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