01/03/2017
08:08:03
Index du forum Continents Aleucie Empire du Nord

Discours et déclarations officielles - Page 3

Voir fiche pays Voir sur la carte
1246
https://media.discordapp.net/attachments/1070343857167929426/1133754340537024563/ezgif.com-resize13.png?ex=65391982&is=6526a482&hm=e862c47e1d2b1adf6abeafb18d0c530b2ma1696e8eff29400e0f67e7dc9b6d80f&=&width=300&height=412

Empire Démocratique et Parlementaire du Nord

Vingt-quatre décembre de l'an deux-mille seize

Ministère de la Défense, du Renseignement et des Armées
Secrétariat d'État à la Communication
Monsieur le Secrétaire d'État à la Communication
Son Excellence Gideon Erickson, Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées

À l'attention du peuple nordiste,

Une importante salve d'engins militaires identifiés comme des missiles se dirigeant vers la façade maritime impériale ont été repérés. Les forces armées feront tout leur possible pour arrêter cette attaque. La provenance est encore non identifiée, mais son exécution laisse peu de doutes quant à son auteur, légitimement soupçonné comme étant la Principauté de Carnavale.

Comme lors des exercices précédemment réalisés, la population est sommée de se mettre à l'abri dans les lieux prévus à cet effet de manière efficace, à l'image des protocoles d'exercices. Attendez les prochaines consignes du gouvernement de Sa Majesté, gardez votre calme, mettez-vous à l'abri et œuvrez pour que tous soient hors de danger.

Que vive éternellement l'Empire, son peuple et l'Humanité.

Gideon Erickson, Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées
7836
https://media.discordapp.net/attachments/1070343857167929426/1133754340537024563/ezgif.com-resize13.png?ex=65391982&is=6526a482&hm=e862c47e1d2b1adf6abeafb18d0c530b2a1696e8eff29400e0f67e7dc9b6d80f&=&width=300&height=412

Empire Démocratique et Parlementaire du Nord

Seize janvier de l'an deux mille dix-sept

Cabinet de Sa Majesté impériale
Secrétariat d'État à la Communication
Monsieur le Secrétaire d'État à la Communication
Sa Majesté impériale, l'Empereur Maximilien Deuxième du nom

Peuple nordiste bien-aimé,

En ces heures sombres où le monde vacille au bord du chaos, il est plus que jamais nécessaire de nous interroger sur ce qui fait l’essence même de notre existence collective et la raison d'exister de notre nation.

Qu’est-ce qu’une nation ? Qu’est-ce qu’un peuple ?

Au-delà des frontières et des institutions, au-delà des drapeaux et des hymnes, une nation est avant tout une communauté de destins, une alliance sacrée entre les hommes et les femmes qui la composent, fondée sur un pacte moral et civique qui transcende les conflits, les intérêts personnels et les rancœurs. J'ai toujours pensé que l'Empire avait dans son essence même une vocation universaliste et profondément humaniste, car il fédère au-delà de la richesse des différences.

Ce pacte, celui de notre espèce, l'Humanité, celui de notre monde et celui de l'Empire, c’est la promesse de la solidarité inconditionnelle, le respect inébranlable de la dignité de chaque individu, l’engagement envers la justice, la liberté et la paix, droits inaliénables de chaque composant de notre Humanité bien-aimée.
Notre Empire a toujours porté dans le monde ces valeurs au plus haut, malgré les tempêtes qui ont parfois secoué ses fondations, les âmes obcures qui voulurent nous priver de cette identité et nous faire sombrer dans les ténèbres de la haine, de l'individualisme, du rejet de la différence.

Mais aujourd’hui, cette promesse est mise à rude épreuve, et notre nation, si elle n'est pas morte, car elle ne le sera jamais, accuse la perte d'êtres chers qui la composait et souffre de la plaie béante de ces disparus. La guerre lâche et infâme menée par Carnavale contre notre sol, notre sang, nos valeurs et contre notre peuple, n’est pas seulement une agression militaire ; c’est une attaque contre ce pacte fondamental. C'est une attaque contre l'Humanité. C'est un crime contre l'Humanité.
C’est une remise en cause brutale de tout ce que nous avons construit ensemble, de tout ce à quoi nous aspirons. Une remise en cause du droit des peuples à la paix. Cette infâme agression n'est pas qu'un coup porté par les armes, c'est une volonté de détruire notre humanité, de détruire ce en quoi nous croyons, de détruire ce qui nous est cher et ceux qui nous sont chers.

Pourtant, face à cette épreuve, nous ne sommes pas brisés, nous sommes renforcés. La solidarité a montré une fois de plus face aux êtres aux cœurs noircis par leurs démons que les peuples ne sont pas indifférents aux souffrances de leurs frères et se lèvent à l'unisson pour les soutenir. C'est le cas de l'Empire pour la Kabalie. C'est le cas de Nebrownia et Lermandie pour l'Empire.

Parce que le véritable ciment d’une nation et d'un peuple, ce n’est pas seulement sa puissance militaire ou économique. C’est la conscience aiguë de la responsabilité morale de chaque citoyen envers l’autre, envers la communauté, envers l’Humanité. C’est la volonté de défendre la justice non parce qu’elle est facile ou lucrative, mais parce qu’elle est juste et absolue. Elle doit être défendue de tout temps, en tout lieu, face à tout adversaire. Il n'est plus l'heure de se voiler la face. L'Empire l'a toujours fait et nous le faisons à nouveau aujourd'hui : nous ne laissons pas nos paroles creuses et nous agissons.

Chaque citoyen de l'Empire porte désormais en lui, au plus profond de sa chaire et de son âme, cette mission supérieure pour le salut de notre monde : être le gardien vigilant d’un idéal humaniste et universel, être le vecteur d’une renaissance d'une civilisation de paix et de solidarité. Cette renaissance n'est pas un retour à la puissance d’antan, mais une transformation profonde vers un âge encore inconnu, celui d'un ordre mondial de justice et de paix inconditionnelles. C'est cet idéal qui est à présent la pierre angulaire de l'idéal impérial, de l'identité nordiste et la maxime supérieure et absolue de notre action.

Un passage d’un empire qui se défend à un empire qui inspire. D'un Empire qui se protège à un Empire qui protège tous et chacun. Un empire qui, par son progrès social, son innovation scientifique, son respect écologique, sa défense du droit international, ses capacités économiques, son exemplarité politique et la noblesse de son peuple, devient un phare dans un monde troublé. Carnavale en voulant nous détruire, a fait de nous la lumière des peuples menacés, le père des guerriers de la liberté, la mère des enfants terrorisés.

Notre rôle sur la scène internationale ne se limitera plus à être une force militaire protectrice. Jusqu'à l'avènement d'un ordre mondial de paix et de justice, il est d’être un acteur de paix durable, de développement équitable, de coopération sincère entre les peuples. Nous guiderons les communautés en quête de repères vers la paix. Nous mettons notre sang, notre épée, notre bouclier et notre vie au service de l'Humanité.

Notre planète doit montrer que la force n’est rien sans sagesse, que la puissance n’a de sens que si elle sert le bien commun. Nous allons œuvrer pour une diplomatie fondée sur le dialogue respectueux, l’écoute attentive, la coopération active. Nous userons de tous les moyens pacifiques pour mettre à bas la tyrannie, la terreur et les crimes. Lorsque toutes les voies sont épuisées, à regret, nous userons de la force. Une force salvatrice et purificatrice qui purgera les cœurs de la noirceur, les esprits de la haine et qui servira le bien de chacun.

Nous voulons créer des ponts, pas des murs ; des alliances solides, pas des antagonismes. Nous voulons la liberté, pas la domination ; le salut, pas le ravage. Car l’histoire nous enseigne que les empires fondés sur la peur et la division sont voués à s’effondrer. Car l'histoire nous prouve que les ordres mondiaux basés sur la domination et l'inégalité sont voués à nous faire sombrer dans une ère de chaos.

En revanche, ceux qui bâtissent sur la confiance, l’inclusion et la solidarité transcendent les épreuves et durent. Nous pouvons aujourd'hui engager la mise à bas de la barbarie et de l'obscurantisme pour proclamer la justice, la dignité, la liberté, la démocratie, les droits humains. C’est cette voie que nous choisissons.
Mais pour accomplir cette mission, nous devons être une société forte, une société éclairée, une société juste. Et nous ne devons pas que nous cantonner à notre société. Nous devons agir main dans la main avec tous les peuples prêts à se battre pour leur liberté et pour vivre en paix.

Cela implique que chacun de nous prenne conscience de son rôle. Que chacun agisse avec responsabilité, avec engagement, avec courage. La diplomatie, l’éducation, la culture, la recherche scientifique seront nos armes pacifiques les plus puissantes. Nous devons encourager la pensée critique, l’innovation, la créativité, le respect des droits fondamentaux. Nous devons bâtir un système économique qui ne sacrifie pas l’humain à la profitabilité, qui respecte notre planète, qui vise l’équité et le bien-être collectif, ainsi que la liberté et le mérite, en se gardant de l'exploitation maquillée et de l'inefficacité.

Nous devons défendre la laïcité comme garant d’une coexistence harmonieuse entre croyances et non-croyances, entre traditions diverses, entre cultures multiples. Car c’est dans le respect des différences que réside notre force. Citoyennes, citoyens, le chemin qui s’ouvre devant nous est long, semé d’embûches, mais c’est aussi le chemin de la grandeur véritable.
Nous ne voulons pas seulement survivre à cette épreuve, nous voulons en sortir transformés, capables de projeter une influence positive et durable sur notre monde, de faire rayonner cet idéal.

L’Empire du Nord renaîtra plus puissant, oui, mais surtout plus humain, plus juste, plus éclairé. Nous porterons cette flamme comme une lumière dans l’obscurité, un appel à la raison et à la solidarité universelle. Ce combat, cette mission, est la nôtre. Et ensemble, par la volonté collective de notre peuple et des peuples amis et solidaires, nous écrirons une nouvelle page de l’Histoire.
Une page où la liberté triomphe, où la paix s’installe, où la dignité de chacun est reconnue. Geokartos, l’Empire du Nord, n’est pas seulement un territoire sur une carte, c’est une idée, une promesse, un espoir.

Un espoir que nous portons haut, et que nous ne laisserons jamais s’éteindre.

Et, car la Babylone chimique tente d'éteindre cette flamme et de réduire les peuples au silence, quand la voie diplomatique n'est plus possible après le massacre indiscriminé de populations civiles au sein de notre capitale et l'attroce génocide du peuple de Kabalie, nous n'avons plus le choix. Nous allons mettre fin à cette dystopie meurtrière. Aujourd'hui sonne le début de la chute imminente des dirigeants génocidaires de Carnavale.

Aujourd'hui, nous jetons nos forces dans la bataille. Pour nos morts. Pour l'Empire. Pour l'Humanité.

Que vive éternellement l'Empire et son peuple.

Sa Majesté Maximilien II, souverain de l'Empire.
11140
https://media.discordapp.net/attachments/1070343857167929426/1133754340537024563/ezgif.com-resize13.png?ex=65391982&is=6526a482&hm=e862c47e1d2b1adf6abeafb18d0c530b2a1696e8eff29400e0f67e7dc9b6d80f&=&width=300&height=412

Empire Démocratique et Parlementaire du Nord

Vingt-six décembre de l'an deux mille dix-sept (rétro-rp)

Cabinet de Sa Majesté impériale
Secrétariat d'État à la Communication
Monsieur le Secrétaire d'État à la Communication
Sa Majesté impériale, l'Empereur Maximilien Deuxième du nom

Chers citoyens, chers amis,

Je ne saurais aujourd’hui trouver les mots qui me permettraient d’exprimer toute la douleur qui m’habite, toute la colère qui me consume, et l’infinie tristesse qui est la mienne. Après un tel massacre, après de tels crimes, après une telle infamie… que reste-t-il à dire ?

Deux millions.

Deux millions d’êtres humains. C’est l’estimation du nombre de frères, de sœurs, de parents, de fils, de filles, de maris, d’épouses, qui sont morts sous nos yeux, à côté de nous, dans nos bras, alors que nous entendions pour la dernière fois leurs voix, alors que nos yeux virent ce que nous n’oublieront jamais : des êtres chers partir devant nous, le visage tordu de douleur, le corps crispé sombrant dans les nimbes glacées d'après la vie. Morts dans des souffrances au-delà de l’imaginable. Au-delà de l’humain. Et aucun mot ne saurait décrire ce que nous avons vu, ce que nous avons vécu, ce que nous continuons de vivre. Aucun mot ne pourrait apaiser la douleur d'une mère, d'un orphelin, d'un cœur amoureux.

J’étais à vos côtés, dans notre capitale, lorsque les feux de l’inhumain se sont abattus sur nous. La Principauté de Carnavale a fait le choix d’abandonner le peu d’humanité qui lui restait — et qu’elle avait pourtant su démontrer lors de l’escalade proportionnée ayant mis fin à la précédente crise — au profit du barbare, du lâche, de la folie. Carnavale était déjà une nation faillie, criminelle, instable et dangereuse. Elle est aujourd’hui devenue le concentré le plus pur de ce que l’humanité engendre de plus sombre.

J’étais à vos côtés, et je comprends toute votre peine, toute votre douleur. Je parle non seulement en tant qu’Empereur, mais aussi en tant que père et en tant qu’époux. Mon fils, mon jeune enfant de moins d’un an, héritier du trône impérial, l’être que j’aime le plus au monde, est mort sous mes yeux durant cette attaque chimique. Face à la mort, chers concitoyens, nous sommes tous égaux. Et sa fragilité n’a pas pu résister, malgré les soins, comme tant d'entre nous hier et dans les jours à venir. Je comprends, de tout mon cœur, toutes les mères, tous les pères qui pleurent aujourd’hui leurs enfants.

Mon épouse, Sa Grâce l’Impératrice, a été grièvement atteinte elle aussi par cette attaque. Elle se trouvait dans les jardins impériaux au moment de l’attaque. Elle est aujourd’hui dans une situation préoccupante. Je suis, moi aussi, affecté, comme vous. Et je vous comprends. Cependant je ne m'exprime pas pour étaler mes peines personnelles, je ne m'exprime pas pour chercher de la pitié, car l'heure est grave, et les jours à venir sont incertains. Sachez donc que, quelle que soit ma douleur, quelle que soit ma peine, au nom de la Nation, et de l’idéal que nous portons, je resterai debout. Pour nous défendre. L'Empire ne cédera pas.

Il serait vain de vous cacher ce qui saute aux yeux : je suis moi-même affaibli par les effets de l'agent chimique. Je reste un homme parmi les humains. Et cette attaque, même si j’ai survécu, laisse de profondes marques sur ma personne comme tant d'entre vous. Mais je ne suis pas à plaindre. Vous comme moi avons eu la chance inouïe d’être encore en vie. La moitié des habitants de notre capitale ont péri dans l’horreur la plus totale. Et si je sais que la situation reste dramatique, je vous le dis : l’Empire est toujours debout. L’Empire n’abandonnera personne. L’Empire est, et restera, ce qu’il est, peu importe ce que ses ennemis engagent pour le faire chuter.

Je remercie, avec une gratitude infinie, tous nos alliés, toutes les nations qui, aujourd’hui, se dressent contre Carnavale et nous apportent leur soutien, tant humanitaire que financier, moral et militaire. La solidarité humaine qui se construit autour de cette catastrophe démontre, une fois encore, que même dans les heures les plus sombres, la lumière existe. Tant que l’Humanité de chacun est encore vive, tant que la solidarité s’exprime et triomphe de la haine et de l’obscurité, nous ne sommes pas perdus.

Carnavale, par cette action, s’est positionnée comme l’ennemi principal de l’existence même de l’Humanité. Elle a commis, coup sur coup, deux génocides, avec la volonté délibérée de mettre à genoux les peuples par la menace chimique et balistique, pour les dominer, les soumettre, réaliser les fantasmes religieux et financiers d’une dystopie oligarchique ayant abandonné toute once de raison.

Chers citoyens, vous pouvez me croire : cette attaque ne restera pas sans conséquences. Mais nous ne nous abaisserons jamais à de telles infamies. Peu importe les épreuves, l’Humanité est notre bien le plus sacré, et jamais l'Empire n'attaquera les populations civiles de Carnavale pour les massacrer comme elle l'a fait. Notre amour pour l'Humanité guide toutes nos actions. Nous nous engageons, coûte que coûte, à ce qu’une telle barbarie ne puisse plus jamais se reproduire. Nous nous engageons à ce que justice soit faite. Nous nous engageons à ce que le Pays des Trois Lunes, la Kabalie, retrouve son entière et pleine indépendance, sa souveraineté, et que, elle comme nous, obtenions réparation.

Nous ferons tout pour que les dirigeants génocidaires et criminels ayant engagé ces actes, que dans Carnavale tout entière toutes les personnes ayant participé à ces crimes sur l'Empire et sur la Kabalie, soient poursuivis, et que plus aucun pays ne puisse jamais représenter une menace similaire. Nous engageons tous les moyens nécessaires, parce que l’inquiétude, la peur, le doute, le mensonge n’éteindront jamais les droits humains. Parce que la justice et la dignité doivent retrouver leur juste place.

Mes amis, mes frères, mes sœurs, entendez mon appel : faisons front commun pour que l’Humanité triomphe à nouveau. Pour que l’obscurité ne nous gagne pas.
Unissons-nous pour mettre à bas la haine, la banalisation de la mort, l’atrocité, l’inhumanité. Dans les jours à venir, notre démocratie sera attaquée.
Nos ennemis, ceux de notre idéal, de notre peuple, de notre humanité, s’attaqueront à nous. Ils nous diffameront. Ils déformeront la vérité, parfois de manière subtile, pour mener une désinformation dévastatrice. Une guerre morale et psychologique, qui prendra le masque de la bonté pour mieux tuer ce que nous représentons. Mais vous savez tout comme moi qu'en ces heures tragiques, il n'est plus tant de se diviser mais de s'unir. Insensé seront ceux qui vondront saper notre unité, crier au complot, crier à la fracture pour semer la discorde au nom de je ne sais quelle morale à double vitesse. Car ces mêmes éléments dangereux sont ceux qui minimisent l'action de Carnavale et la soutienne dans l'ombre, ceux qui ne défendent pas les populations victimes de sont diktats. Ce sont eux qui, contrairement à l'Empire et à ses alliés qui ont pris leurs responsabilités, n'agissent pas pour stopper le génocide en cours, l'invasion d'un pays souverain pour l'asservir. Ceux qui prendront le temps de faire des jugements de valeurs contre nos nations alors même qu'ils ne feront rien pour sauver la Kabalie.

Ils veulent nous attaquer en ces heures de vulnérabilités pour mieux détruire ce en quoi nous croyons. Pour mieux nous affaiblir. Nous avons tous aujourd’hui la responsabilité de défendre l’idéal qui nous anime, l’espérance qui vit en chacun. Nos ennemis sont nombreux, parfois puissants. Et ils ne reculent devant aucune manipulation pour faire tomber l’Empire. Pourtant, dans cette heure obscure où la mort menace chacun d’entre nous, nous devons nous rassembler.

Autour de ce qui est sûr. Autour de ce qui est commun. Autour de ce qui est le plus humain. Autour de notre drapeau, oui. Mais surtout, autour des valeurs qui nous unissent. Je vous en prie : ne cédez pas aux manipulations. Restez unis, dans ces heures de douleur, pour triompher des forces qui cherchent à étendre leur emprise et à abattre ceux qui leur résistent. Car notre idéal, nos valeurs et notre volonté seront plus fortes que leurs perfides agissements.

Nordistes, ne cédez pas aux sirènes de la division. Ne cédez pas aux mensonges. Ces ennemis sont prêts à infiltrer toute notre société, pour faire chuter l’Empire. Mais l’Empire, ce n’est ni la domination, ni le suprématisme, ni l’intolérance, ni la dictature. L’Empire, c’est une histoire complexe. Oui, marquée par des ombres. Un régime qui a fait des erreurs dans son passé. Mais un régime qui reconnaît ses fautes, qui les assume et qui œuvre pour la concorde de tous depuis. Et malgré tout, nous croyons que nous pouvons faire mieux. Avancer sans renier ce que nous sommes, ni ce en quoi nous croyons, sans effacer nos propres erreurs.

L’Empire est notre maison commune. Une maison qui permet à des peuples frères, liés par une histoire profonde — parfois douloureuse — de choisir l’avenir, ensemble. Ceux qui veulent abattre l’Empire sont les mêmes qui financent des groupes armés, envahissent des nations, se drapent de faux semblants de libération, tout en menant des politiques encore plus impérialistes que celles qu’ils dénoncent. Leurs soufflent empestent l'hypocrisie. Notre peur est leur oxygène. Nous vous appelons à la raison, à la défense de ce qui vous est cher : l’Union, la Concorde, l’Espoir.

Ensemble, nous pouvons avancer vers un lendemain meilleur, sans division, sans rupture brutale, sans haine. Ceux qui prétendent vouloir libérer des entraves imaginaires ne nous connaissent pas. Ils ignorent ce que contient notre cœur. Ils veulent diviser pour régner. Ils sont, à l'image des révolutionnaires étrangers venu semer le chaos et la mort dans la Caméthée voisine de l'Empire, des marchands de révolutions et de terreurs, qui font leur vie sur une stratégie de charognards.

Nous, nous avons fait le choix de nous unir. Oui, l’Empire est né dans des conflits. C’est vrai. Mais pas que dans des conflits de domination. Il est né avant tout dans des conflits pour la liberté, la démocratie, les droits fondamentaux. Oui, il a colonisé. C’est vrai là aussi. Mais cette domination est un passé douloureux, un exemple de ce que nous ne devons jamais reproduire. Bien évidemment, nous n’oublions pas cette histoire coloniale, et nous ne la réfutons pas. Nous nous en servons comme d'un contre exemple. Comme le symbole de ce qui ne fonctionnera jamais, pour construire ensemble notre maison commune en opposition à cela.

Aujourd’hui, nous sommes unis non par la force, mais par la démocratie et les urnes. Unis par la volonté de faire survivre, coûte que coûte, à travers les tempêtes de ce monde, notre démocratie, notre fraternité, notre liberté, notre prospérité.
Ne cédez pas à la division. Unissons-nous pour évoluer ensemble, non dans la violence ou la rupture, mais par un changement intérieur, calme et déterminé.
La révolution douce, celle qui habite l’Empire depuis toujours, est la clef de son amélioration. Cette révolution douce qui est invisible, qui ne rompt pas brutalement la situation pour la mener au chaos. Nos cultures diverses, issues des quatre coins du monde, sont une richesse que nous connaissons, que nous valorisons, que nous défendons. La diversité des pensées est, elle aussi, une richesse. Elle fonde notre démocratie. Elle fonde notre espoir. C'est cette diversité dans notre maison commune que veulent attaquer Carnavale et ses soutiens de l'ombre.

Nos relations avec le monde entier doivent, chaque jour, être plus pacifiques et plus prospères. Cela nous unit. Cela nous rassemble autour de valeurs profondes et universelles. Jamais l’Empire, jamais l’Humanité, n’avaient traversé une période aussi sombre et aussi brutale, en si peu de temps. Il est du devoir de chacun d’entre nous de faire entendre sa voix, de prendre une part active au cours des évènements, et d’apporter la paix au monde. Malheureusement, Carnavale en commettant ces crimes, s'est placé dans l'impossibilité d'être pacifié par la diplomatie. Les actes seront nécessaires pour mettre fin à cette menace mondiale et existentielle.

L’Empire n’est pas mort. L’Empire est debout. L’Empire croit. L’Empire espère. Et son avenir dépend aujourd’hui de tous ses citoyens. Pour construire un monde meilleur, pour protéger notre démocratie, pour célébrer notre diversité, au sein de l’unité d’une maison commune, qui nous apporte la sécurité, la prospérité, la liberté et le respect.

Les mots ainsi formulés sont étranges, mais soyons fiers du sacrifice de ces deux millions de nos amis, car leurs sangs versés sont versés pour mettre un termes à la menace permanente que Carnavale fait peser sur le monde. Si nous ne nous dressons pas contre elle, personne ne le fera, car les marchands de bonne morale n'agissent pas, au delà des discours qui sont creux sans actes. Rendons leurs hommages et faisons en sorte que plus aucune nation ne puisse faire à nouveau une telle atrocité. L'Empire a sacrifié une partie de son être pour le bien et l'avenir de l'Humanité. Nous en sommes ses martyrs et humbles serviteurs. Notre bien commun, notre Humanité, restera bien vivant grâce à nous.

Que vive éternellement l'Empire et son peuple.

Sa Majesté Maximilien II, souverain de l'Empire.
Haut de page