19/08/2016
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[PERS] Presse stranéenne - Page 3

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Le Récap !

Tu ne sais rien de la politique ? Tu ne comprends rien à ce qu’il se passe en ce moment ? Tu viens d'arriver au Negara Strana ? Tu vis dans une grotte ? Il est vrai que le multipartisme, ça donne le tournis ! Mais laisse Semua Politik tout t’expliquer !

Stagnation: à qui la faute ?

Après une décennie fructueuse, la machine stranéenne subit un grand coup d'arrêt: la croissance du PIB nationale s'est limité à 1%. Ces chiffres, "bien loin de la catastrophe décriée par les oppositions" précise le Commissaire au Socialisme Economique, sont couplés à une légère inflation, réduisant le pouvoir d'achat des stranéens. Alors que cela n'était pas arrivé depuis des années, certains dénoncent les actions récentes du gouvernement: investissement militaire, financement étranger, augmentation du libre échange, privatisation ou bien même interventionnisme trop important, tout y passe ! Mais qu'en est-il vraiment ? Selon le compte rendu de janvier du Conseil Central des Travailleurs, une baisse importante de la consommation a été noté lors de l'année 2014. Selon ce même document, il est précisé que les importations étrangères ne semblent pas avoir participer particulièrement à cette évolution, mais l'augmentation du prix de l'énergie est davantage en cause. Soutenu par une importante partie du Parti Socialiste de Libération du Peuple, du Kemajuan et le Nua Partau Sosialis, les Commissaires Lanang Waluyo et Kayla Hartati ont annoncé travailler de façon rapprochés avec les régions pour trouver la solution "la plus rapide" et "optimale" pour sortir de cette petite crise énergétique, en favorisant des partenaires proches tel que le Jashuria ou le Grand Kah.

Président de la République Socialiste du Negara Strana: Des élections prochaines

Après d'un an et demi de la prochaine élection du Président de la République Socialiste du Negara Strana, Akarsana Suwarno, en poste depuis 2002, a annoncé ce mardi 7 avril qu'il ne se représenterait pas à nouveau à ce poste. Alors qu'il incarne la stabilité et la modernité du régime, cette annonce a été un choc pour l'ensemble des stranéens. Dès lors, les paris sont lancés pour septembre 2016 où aura lieu l'élection (pour rappel, celle-ci est réalisé au sein de l'Assemblée Populaire et non au suffrage universel direct. Les candidats ne doivent pas nécessairement être issus de celle-ci pour être éligible). Pour l'instant, aucune personnalité n'a annoncé sa candidature mais les différents partis réfléchissent à l'éventualité. Historiquement, la nomination du Garant de la Nation fut l'élection la plus consensuelle et, même en 2009, aucun autre parti n'a présenté de candidat face à Akarsana Suwarno. Néanmoins, étant fortement en retrait, les choix politiques d'Akarsana Suwarno ont pu être critiqué à plusieurs reprises et l'on peut s'attendre à un candidat issu du Parti Communiste Stranéen tel que Maimunah Susanti, ayant le vent en poupe, pour défier les historiques propositions du Parti Socialiste de Libération du Peuple, également scruté.

Fujiwa: Du parlementarisme au Shogunat

Alors que le pays semblait plonger dans une crise sans fond, le gouvernement fujiwan a initié une série de consultations nationales afin de renouer avec son peuple. Loin d'être de simples consultations, celles-ci avaient pour objectif de remodeler la structure organique et fonctionnelle fujiwane. A l'issu de ce processus de six mois, la passage du parlementarisme moderne au Shogunat a émergé avec "un large soutien", notent les médias locaux. Alors que différents acteurs stranéens avaient commenté un renforcement de l'autoritarisme au Fujiwa, la consolidation des pouvoirs de l'exécutif fujiwan participe à la propagation de cette peur. Le politiste et constitutionnaliste Raja Agus Sudjarwadi, chercheurs au Centre de Recherche sur les Institutions Politiques (CRIP) de l'Université de Kotarakyat, note que ce changement n'est pas anodin, et s'inscrit dans une stratégie plus large du Kōdō, parti de droite radicale actuellement au pouvoir: "Si le résultat de ces consultations est clair, il n'est aucunement surprenant. Le Kōdō manipule les peurs et fait miroiter, par la nostalgie, le retour d'un Empire glorieux. Le populisme kōdōïen n'est qu'un nouveau vocabulaire qui s'est greffé à l'ancien impérialisme fujiwan. [...] Si la parenthèse démocratique semblait montrer un nouveau visage du Fujiwa, il est clair que les racines impériales n'ont jamais été arraché et continuaient de sommeiller. Le Shogunat, par sa structure même, est un régime favorable à l'exécutif. Si la création de la Chambre des Anciens est présenté comme sage, son caractère purement consultatif masque l'évidente perte de pouvoir d'une Chambre des Représentants toujours plus écarté du pouvoir". Alors que ces changements ont été largement déploré de la part de la scène politique stranéenne, le Commissariat aux Affaires Etrangères s'est avéré "inquiet" du tournant pris par le Fujiwa.

Polarisation: une menace pour la stabilité stranéenne ?

Depuis la réforme de 2005 et la fin de la politique du Parti Unique, l'ensemble du monde universitaire n'a cessé d'observer et de commenter l'évolution du système de parti. Alors que plusieurs dynamiques avaient été observé, celles-ci tendent à évoluer dans la même direction depuis la dernière décennie. En mars 2015, l'Observatoire de la Vie Politique Stranéenne (OVPS) de l'Université de Pradipta a publié son sixième rapport sur la polarisation de la vie politique depuis sa création en 2007. Ce rapport appelle à la vigilance. Alors que le modèle stranéen est caractérisé par son aspect consensuel et sa flexibilité, le rapport met en avant la rigidification de nos institutions et de l'opinion publique marquant la polarisation. En effet, sur la majorité des problématiques nationales, les opinions sont davantage tranchées et les opinions inverses sont de moins en moins tolérés. Cette évolution se perçoit également à travers la représentation où les élus tendent à adopter des comportements hostiles face à l'opposition, sans que ces derniers ne soient remis en cause par les représentés. Au contraire, ces derniers soutiennent davantage ces comportements. Dans une tribune, Cangkir Rajasa et plusieurs élus du Kemajuan ont appelé un "retour aux valeurs politiques communes" pour un "espace publique sain où le pluralisme peut exister".



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“La République, socialiste, est d’autant plus grande qu’elle implique le peuple tout entier. Sans le peuple, nous ne sommes individuellement rien” (Purwadi Pradipta, 1973).



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Congrès du Parti Socialiste de Libération du Peuple: Kawaya Haryanto candidate à la Présidence


Comme il en est coutûme, cette nouvelle année a débuté par le Congrès Annuel du Parti Socialiste de Libération du Peuple en ce lundi 4 avril 2016. A l'ordre du jour, plusieurs discussions étaient prévues sur les lignes directrices et les projets du Parti pour l'année 2016, mais surtout la nomination d'un candidat à la Présidence de la République Socialiste du Negara Strana. en l'occurence, Kawaya Haryanto fut choisi à la majorité, plus serrée qu'espéré, avec un projet différent de son prédécesseur, Akarsana Suwarno.

Une définition hardue des lignes directrices

Le 56e Congrès du Parti a été marqué par des divisions encore plus fortes au sein du Parti. Alors que le Congrès précédent avait mené à maintenir un statut quo dans les directions du Parti, Kawaya Haryanto, Secrétaire Générale, s'est frontalement opposée à cette idée. Lors de l'Ouverture du Congrès, celle-ci ne s'en est nullement cachée: "Le Parti ne peut se contenter de ce qu'il a produit l'année dernière. C'est bien la stagnation lâche de nos idées qui a mené à la stagnation de notre économie. Soyons courageux! Brisons notre position inavouable et assumons d'être un Parti est capable de diriger une Nation comme il l'a toujours été !".

En l'état, le Parti Socialiste de Libération du Peuple souffre de division interne. Si les courants ne peuvent être formalisés comme le prévoient les statuts du Parti, la pratique amène à des dispertions clairement visibles. Longtemps porté par les socialistes, le centralisme démocratique, principe d'organisation où la liberté de discussion précède une décision centralisée et obligatoire pour tous, s'effrite largement, notamment par des dissensions de l'aile droite n'acceptant les décisions du gouvernement actuel. Actuellement, le Parti est divisé en trois grands courants, classés-ci dessous par importance supposée et dont les membres ne s'en alignent pas tous forcément:

  • Les néo-taihoranistes. Fidèle aux principes socialistes et taihoranistes, les membres de ce courant considèrent que la Révolution Socialiste n'est pas terminée. Si la dictature du prolétariat est selon eux passée, elle nécessite à l'Etat centrale de se retirer progressivement afin de faire avenir l'ère socialiste. Dans ce cadre, les néo-taihoranistes renouvellent les principes énoncés par Harto Taihoran et Purwadi Pradipta pour adapter le Negara Strana à la transition post-dictatorial. Influencé par la réussite de l'idéologie kah, ce courant incite à un plus grand rapprochement avec le Grand Kah et le Wanmiri, tout en invitant au pragmatisme avec le Jashuria, Fujiwa et Grand Ling, considérant les intérêts communs. Cette aile est représentée par Kawaya Haryanto (Première Commissaire du Peuple), ayant le soutien de Siska Widiastuti (Commissaire aux Affaires Extérieures), Eman Separno (Commissaire délégué à la Région de Strana), Ayu Sudiati (Commissaire au Tansport) ou Cornelia Suryati (Commissaire à l'Education). Récemment, ces membres les plus extrêmes ont quittés le Parti pour rejoindre le Parti Communiste Stranéen ou le Kah Stranéen. Ainsi, les néo-taihoranistes constituent l'aile gauche du Parti.

  • Les rénovateurs. Considérant la Révolution Socialiste achevée, les rénovateurs proposent une adapation du modèle stranéen au mouvement global de mondialisation. Selon eux, la sortie de l'autarcie devrait être complétement embrassée en ouvrant le Negara Strana au commerce extérieure et aux réformes libérales lorsqu'elles peuvent être hybridés au socialisme stranéen. Néanmoins, cette aile a largement évolué ces dernières années, la rendant plus hétérogène. Si les premiers rénovateurs révendiquaient une libéralisation politique et morale, certains portent aujourd'hui une libéralisation économique partielle ayant débouchée sur la mise en place du Renouveau Socialiste, plan de libéralisation et privatisation limitée. Les tenants de cette approche appellent à ne pas aligner le Negara Strana sur les positions kahtanaises mais à s'ouvrir de façon égale au Jashuria, Fujiwa et au Grand Ling. Longtemps portée par Akarsana Suwarno (Garant de la Nation), cette aile est désormais portée par Lanang Waluyo (Commissaire au Socialisme Economique), ayant le soutien de Silvia Utami (Commissaire déléguée à la Région du Wilaya Baru) ou Osamu Sakamoto (Maire de Pradipta). A leurs créations, le Kemajuan et le Nouveau Parti Socialiste ont drainé une partie de ce courant. Ainsi, les rénovateurs constituent l'aile droite du Parti.

  • Les conservateurs. A la différence des deux autres courants progressistes, les conservateurs portent, sans surprise, des mesures conservatrices. Nostalgique de la Présidence de Purwadi Pradipta, les membres de ce courant souhaitent revenir à un Etat plus autoritaire, tant au niveau interne qu'externe. Considérant les dernières politiques mises en place comme "décadentes", ces derniers promeuvent un retour à la Dictature du Prolériat, la Révolution Socialiste s'éloignant chaque jour. Promouvant un retour à l'autarcie, cette aile revendique une politique étrangère hostile aux nations voisines. Ce courant est porté par Prakosa Pradona (Commissaire aux Armées Populaires) mais est faiblement soutenu.


Au cours des différents votes relatifs aux directions du Parti, les propositions des néo-taihoranistes ont largement été validé. Parmi elles, il est possible de retrouver l'accélération de la décentralisation, une plus grande effectivité du mandat impératif, un investissement massif dans l'éducation ou un rapprochement avec le Wanmiri. Cependant, la touche des rénovateurs a nuancé ces dernières résolutions avec la promotion d'une collaboration avec le Jashuria et le Grand Ling, une ouverture plus importante des frontières ou le maintien du statut semi collectivisé de Boyaji!.


Kawaya Haryanto, un futur nouveau pour les institutions stranéennes ?

Si la première partie du Congrès était des plus classiques, ce 56e Congrès a été marqué par la nomination du candidat à la Présidence de la République du Negara Strana. Si Akarsana Suwarno a décidé de s'effacer lors de ses deux mandats, le rôle du Garant de la Nation a longtemps été le poste de premier plan de la vie politique stranéenne. Pendant 36 ans, Purwadi Pradipta a incarné ce rôle, et plus largement les jeunes institutions socialistes, lui permettant de modeler largement le régime stranéen. Si la Constitution de 1962 confie au Président de larges pouvoirs (capacité d'arbitrage, nomination du Premier Commissaire du Peuple, dissolution de l'Assemblée Populaire, veto sur les décisions prises lors de la réunion du Conseil, contrôle des associations politiques, etc...), la pratique du pouvoir a élargi d'autant plus la fenêtre des possibles l'amenant à la conduite réelle de la Nation au détriment du Premier Commissaire du Peuple. Cette incarnation forte permise par son rôle historique dans l'Indépendance a eu raison de son successeur, Aditya Rahman, qui du démissioner, ne disposant pas de la même légitimité. Ces éléments justifient ainsi l'effacement d'Akarsana Suwarno lors de sa Présidence. Ce dernier, réalisant l'ouverture des votes, a rappelé ces étapes mettant en garde son successeur: "Je ne prétends pas que la Présidence que j'ai réalisé est la meilleure [...] mais je sais pour sûr que celui ou celle qui me succédera devra prendre garde si des changements venaient à être fait". Avant de passer la parole aux autres interventions, le Garant de la Nation a également affiché son soutien aux deux principaux candidats, Kawaya Haryanto et Lanang Waluyo, qui, "malgré [les] divergences", savent tous deux écouter "au delà des considérations politiques" leur permettant de rassembler au plus grand nombre.

L'actuelle Première Commissaire du Peuple a concurru en tant que favorite. Lors de son discours d'avant vote, elle a rappelé les mots qu'elle a prononcé plus tôt lors de l'Ouverture du Congrès: "Le Parti doit revenir un acteur majeur de la vie politique stranéenne. La Présidence de notre République en est la clé". Celle-ci s'est notamment engagée à favoriser la transition institutionnelle vers un "modèle socialiste libertaire aux caractères résolument stranéens". Bien qu'elle n'a pas abordé clairement le sujet, Kawaya Haryanto a laissé sous entendre qu'elle sera davantage impliqué dans la vie politique, usant pleinement de ses pouvoirs constitutionnelles, si elle venait à être élue. A l'inverse, le deuxième candidat à la Présidence, Lanang Waluyo, a déclaré vouloir "poursuivre pleinement le cap engagé par Akarsana Suwarno" en intervenant le moins possible dans les affaires gouvernementales et parlementaires et "dans la strict mesure des textes constitutionnelles". Finalement, Kawaya Haryanto fut soutenu par 70,3% des membres présents.

Suite à sa victoire, dans un poste Shibun'Soku, la candidate a appelé les autres partis à se réunir derrière elle afin de favoriser les intérêts du Negara Strana. Cet appel risque d'être entendu au Kemajuan et au Nouveau Parti Socialiste ayant leur Congrès respectif en février ("La Rencontre Annuelle des Amis du Kemajuan") et mars ("Grande Conférence du Nouveau Parti Socialiste"). Pour autant, le Parti Communiste Stranéen, ayant eu son Congrès Annuel en octobre 2015, avait annoncé proposé la candidature de Maimunah Susanti. Si les communistes ont habitués à leur discipline de vote, les observateurs s'interrogent sur le cas présent, considérant le nombre d'ancien socialiste devenu communiste pouvant être sensibles aux paroles d'Haryanto. Malgré sa décision, le Bureau National pourrait se réunir d'ici septembre pour revoir leur stratégie.

Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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