16/08/2014
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Actualités du Duché - Page 3

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Intervention télévisée au sujet des rapports entre les animaux en Communaterra.

Fut invité lors du journal télévisé du 14 mars 2011 la juriste et écrivaine Sandra Larivière, connue surtout pour divers essais polémiques au succès très modéré sur le sujet du véganisme. Les récents déboires diplomatiques avec Communaterra ont attiré l'attention sur ce vaste pays bien marginal, et sur ses spécificités tel que le rapport aux animaux. Si les informations sur le sujet n'étaient au premier coup pas des plus claires, beaucoup se sont empressés de spéculer sans attendre davantage de précisions (qui auraient en soit été aisées de trouver). Ce fut notamment une occasion pour Sandra de tenter une petite remise au devant de la scène et espérer redonner un peu d'attractivité à ses livres.

-... Et je laisse maintenant la parole à madame Sandra Larivière sur son article au sujet du rapport que les communateranos entretiennent avec les animaux.

-Merci. Pour expliciter la chose, il faut d'abord introduire ledit rapport aux animaux. En Communaterra, les animaux sont considérés comme strictement égaux aux être humains et bénéficient de fait des mêmes droits. La simple distinction entre animaux et être-humains serait considéré comme du spécisme, une hiérarchisation entre les espèces, au même titre que le racisme. C'est dans ce sens que la consommation de viande y est prohibée à l'instar du cannibalisme, considérant cela comme une nuisance à l'intégrité des individus que sont les animaux. Les choses sont tant poussées à l'extrême que l'on en vient à parler de zoophagie.

-Mais qu'en est il des animaux carnivores ? Doit on obliger les scolopendres à ne plus manger les cafards ?

-J'y viens. Les mouvements végan du genre, tel qu'il en existe dans une moindre mesure en Sylva aussi, considèrent qu'il est immoral de consommer de la viande quand on peut s'en passer. Votre remarque sur les scolopendres est d'ailleurs très intéressante, puisqu'elles aussi peuvent s'en passer. Se sont des prédatrices voraces mais pas essentiellement carnivores, elles pourraient se nourrir essentiellement de sucre, huile et fruit. Et c'est là qu'on arrive à un point très intéressant : s'il n'y a pas de hiérarchisation entre espèces et que toutes doivent bénéficier des mêmes droits, doit-on appliquer ces réglementations à toutes les espèces ?
Après tout, un chat qui tue pour manger, le fait pour répondre à un ordre naturel des choses, de façon complètement impérative puisqu'il n'a aucune alternative à la viande dans son milieu. Mais si un chat tue, disons, un oiseau pour le jeu et ne le mange pas... est ce un meurtre ? Doit on condamner ce chat ? Refuser la hiérarchisation des espèces passent aussi par une application des mêmes règles. Un chat tuant gratuitement doit alors être considéré comme un meurtrier, et le considérer comme irresponsable de ses actes est un acte paternaliste et réducteur selon la pensée antispéciste.

-Les animaux... heu... le terme est-il seulement correcte ?

-Animal restera toujours un terme correct d'un point de vue scientifique, les Hommes en étant.

-Bien, donc, tous les animaux devraient être pliés aux mêmes règles ?

-Hé bien ce serait nécessaire à la cohérence de l'antispécisme, et amène à une autre question : tous les animaux d'un pays en sont-ils des citoyens ? Sont-ils supposés connaître et respecter la loi ? Si un scolopendre se glisse dans mon lit et me mord, est-il en tort ? Puis-je le poursuivre pour intrusion dans mon domicile et agression physique ?
D'ailleurs, un animal vivant en Communaterra... peut-il en refuser la citoyenneté, et donc les lois ? Si oui, il ne faudrait pas appliquer de différence avec un humain sous peine de faire le jeu du spécisme. Dans ce cas, qu'est ce qui empêche un humain de faire de même et refuser de se plier à l'interdiction de consommer de la viande ? Si lui sera chassé du pays, les animaux n'acceptant pas la citoyenneté et les lois de Communaterra devront subir le même sort... Doit on s'attendre à un flux de scolopendre et chats réfugiés de Communaterra, coupable de spécisme et zoophagie ou meurtre ?

-Mais les animaux... heu... autres que les humains, sont ils forcément citoyens de Communaterra ? Ne peut-il pas y avoir comme une "entente", une cohabitation où s'entremêlent les nations de Communaterra à celles des autres animaux ?

-Ce serait tout aussi ridicule et empreint d'une multitude de limites et d'incohérences. Cela reviendrait donc bien à entretenir une hiérarchie, une différenciation, et ce parce qu'il ne peut être fait autrement. Si le racisme est intolérable, c'est bien parce que rien ne le justifie : nous sommes une même espèce, nous cohabitons, nous comprenons, bref, rien ne nous empêche de vivre ensemble. Mais les animaux, et bien dans le sens des animaux autres que les humains, il y a bien une distinction qu'il ne sert de nier. Là où le véganisme peut se défendre à l'échelle individuelle, l'antispécisme ne peut pas à cause de sa multitude d'incohérences.

-Mais l'antispécisme ne concerne t'il pas avant tout le cas de l'exploitation des animaux, que ce soit pour la viande, lait, oeufs ou force de travail ?

-Les incohérences persisteraient. Les fourmis élèvent des pucerons pour exploiter le suc qu'ils sécrètent, il y a même des cas de fourmis esclavagistes, d'autres de fourmis exploitant des vers à soie. Les animaux aussi exploitent les animaux, et ne reconnaitre aucune hiérarchisation revient à reconnaître comme immoraux et intolérables ces agissements.

-Pour en revenir au véganisme, les humains ne sont-ils pas eux aussi omnivores, n'avons nous pas besoin de viandes ?

-Vous abordez un point de tension" dit Sandra en levant les bras avec véhémence "car il y a bien des écrits scientifiques selon lesquels l'Homme pourrait non seulement se passer d'aliments d'origine animale, mais en plus se porterait mieux sans. Au-delà du crédit que l'on peut accorder à ces études, manquant sévèrement de revues par les pairs et dont les auteurs eux même font preuve de beaucoup de retenue, on retient surtout que cela nécessite un régime très stricte pour compenser notamment certaines vitamines.
Là encore, il faudrait faire les animaux suivre un régime alimentaire très stricte si on suit les principes de l'antispécisme. Pourquoi ne pouvons-nous pas d'un côté tolérer qu'un être humain ne puisse manger de la viande sous prétexte qu'il puisse s'en passer, mais devrions de l'autre l'accepter quand c'est un animal qui le fait s'il nous est égal ?
J'insiste, mais on ne peut pas d'un côté revendiquer que l'espèce d'un animal ne justifie pas de le traiter d'une certaine façon, et de l'autre tolérer qu'un fourmilier s'autorise à manger des fourmis sont prétexte que ce sont son dîner. C'est une incohérence fondamentale du spécisme qui le fait par essence irrecevable, contrairement au végétarisme, et véganisme qui peut se défendre au moins dans une certaine mesure. Autrement ce serait faire une distinction, que l'antispécisme reproche justement.

-Merci Madame Sandra pour votre intervention. Agriculture maintenant, on relève une production record de canne à sucre mais avec un faible taux de...



Premier test de lanceur stratosphérique !

S'il avait déjà été annoncé que le Duché ne mettrait pas en place son propre programme spatial et se contenterait de coopérer avec des nations partenaires, il a vite été clarifié que seul le lancement de fusées étaient concerné par cette décision. Le Duché entreprend en effet de nombreux autres programmes, quand bien même ils ne sont pas gérés par un département dédié mais divers composants du Secteur Aéronautique Sylvois. On compte parmi eux la conception et production de satellites, et pour plus tard de sondes et rovers. Mais aussi est prévu et définitivement inauguré l'emploi de lanceurs stratosphériques, avec une expérimentation menée en coopération avec la branche militaire.

Le Chloé BS1, imposant avion dédié aux frappes stratégiques à longue distance, est un engin capable de voler à mach 2 jusqu'à 20 km d'altitude tout en emportant une importante charge utile. Il correspond donc naturellement aux besoins de l'expérimentation, permettant le lancement d'une fusée test directement depuis la stratosphère.

L'engin lancé est un petit satellite éphémère d'observation, prévu pour retomber dans l'atmosphère dans les semaines suivant sa mise en orbite. Il emporte avant tout une multitude d'instruments relatifs à l'expérience, avec des capteurs et dispositifs de diagnostic pour évaluer son intégrité et le bon déroulement de la mission, qui s'est apparemment très bien passée à en croire les résultats transmis. Il était intégré dans une version modifiée de missile de croisière sol-air avec deux étages supplémentaires. Le classique statoréacteur original du missile, efficace à de telles altitudes, a notamment été remplacé par un moteur fusée à hydrogène liquide efficient dans ces conditions, tandis que les étages supplémentaires servent à fournir la vitesse requise pour se mettre en orbite.

L'expérimentation s'est déroulée comme suit :
-Le 14/03/2012 à 19h27, le Chloé BS1 a décollé. Il a alors rapidement pris la direction de l'est vers l'océan, gagnant en altitude et vitesse.
-20h12, le BS1 atteint les 7 km d'altitude et adopte un plan plus horizontal pour progressivement prendre en vitesse en faisant tourner à plein régime.
-20h49, il atteint Mach 2 à 12 kilomètre d'altitude et déploie sa charge utile.
-Les deux premiers étages s'allument consécutivement, pendant respectivement 62 et 67 secondes pour permettre à la fusée d'adopter une trajectoire suborbitale, c'est à dire atteignant l'espace mais à une vitesse insuffisante pour rester en orbite.
-Une fois dans l'espace, à 112 km d'altitude, le dernier étage s'allume pendant 58 secondes, permettant de circulariser l'orbite et définitivement déployer le satellite, qui procédera alors à diverses observations durant les semaines qui suivent.
-Il est prévu dans approximativement deux semaines que l'objet retombe dans l'atmosphère et s'y désintègre.

Les retours sont toutefois mitigés et le SAS a dû faire un communiqué pour notamment modérer l'enthousiasme de certains points. Le premier est que le gain de charge utile a été somme toute assez maigre en comparaison d'une fusée classique. Si à ces ordres de grandeurs, toutes les économies sont bonnes à prendre, cette expérience de lanceur stratosphérique est pour autant loin de déclasser les fusées classiques. Il est de toute façon envisageable d'envoyer d'importantes charges utiles en orbite avec un tel dispositif.
Par contre le SAS s'est vanté sur un détail, à savoir la capacité du Duché à lancer des satellites sans une coûteuse plateforme de lancement, avec tout le dispositif classique de fusées. C'est une façon d'assurer la souveraineté dans le domaine avec la capacité d'envoyer en toute autonomie des charges utiles moindres. Toutefois ce réel intérêt est questionné dans le cadre où il était prévu d'étroitement coopérer avec Teyla et le Miridian. Quel est dès lors l'intérêt de revendiquer des intérêts souverainistes ? Lucette Dumorne a notamment condamné la volonté d'user de cette avancée pour déployer secrètement des satellites espions, seule raison pour laquelle des moyens auraient été investis dans ce dispositif. Ce fut un véritable sujet géopolitique et géostratégique dans la Haute-Assemblée, où la Duchesse Alexandra Boisderose s'est défendu des contestations, rétorquant notamment que ces avancées ne serviraient d'une part pas seulement au militaire, et que ledit sujet militaire et plus précisément le renseignement militaire que servirait ces satellites, n'a en soit rien de condamnable et s'intègre dans le légitime établissement d'un dispositif de surveillance veillant à la protection de Sylva, de ses habitants, et de ses intérêts.
Elle a également certifié que les engins militaires envoyés se limiteraient aux satellites espions avec des instruments de mesure, et en aucun cas à des armes à destination de l'orbite ou de la surface.

Les réactions des différents partis furent naturellement mitigées, avec en première ligne les mouvements collectivistes dans leur habituelle posture contestataire opposée à toutes formes de militarisation de l'espace même dans le cadre restreint du renseignement. Ils ont notamment dénoncé une rhétorique visant à minimiser l'ampleur et les conséquences de la chose, ainsi que les prétextes de légitimités. Ils ont notamment milité pour que l'envoie de satellites espions soient fermement réglementés et nécessitent au cas par cas l'approbation de la Haute-Assemblée.

Les partis libéraux ont quant à eux détourné le sujet vers la question économique, notamment sur l'impact industriel et les potentiels contrats et partenariats obtenables aussi bien en interne qu'à l'étranger. Ils ont notamment insisté sur la mise en place de dispositifs visant à contrecarrer le monopole de l'Etat dans le domaine, et par là ils entendaient surtout une législature adaptée à la libéralisation du marché orbital.

Enfin les partis monarchistes et notamment les branches nationalistes ont apporté leur complet soutien aux avancées et au discours vis-à-vis de la souveraineté, ou de la pertinence de prévoir les conflits de demain et la nécessité de s'armer. Nathalie Sablier a notamment fait appel au pragmatisme, rappelant que les sujets de mésententes ralentissant l'avancé des programmes peuvent être nombreux. Le Duché de Sylva ne peut se permettre de retarder son programme de renseignement à cause de questions sur le nom du lanceur ou les ergols à utiliser.
Elle a de plus ajouté que quelles que soient les méthodes pacifiques que puissent adopter Sylva, rien n'obligerait, par exemple la Listonie ou Communaterra, à faire de même et déployer des essaims de satellites espions. Il n'y aurait donc rien d'anormal à ce que Sylva se maintienne au niveau, non pas dans l'idée de se lancer dans une guerre, mais de dissuader les éventuels rivaux d'en initier.

De là est parti un débat sur un usage judicieux de la diplomatie plutôt que de l'intimidation, qui appelle à l'intimidation et à une course effrénée à l'armement.

Les avis de la population furent par contre recentré sur un autre point, bien que chacun avait une opinion généralement cohérente à son parti, à savoir la fierté et l'espoir d'une telle réussite technique. Loin des questions géopolitiques, des satellites lancés depuis des fusées étaient un sujet qui ne manqua pas de captiver les sylvois et marquer leur esprit.
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Voyage de Lucette Dumorne suivi d'une entrevu avec la Duchesse Alexandra Boisderose, et questionnements sur les limites de l'ingérence !

Tel que déjà largement médiatisé en Sylva, la présidente de la Haute Assemblée a été invitée en Communaterra par la présidente du pays elle-même. Si l'action n'a rien de répréhensible en soit, elle a provoqué de vives réactions de par l'hostilité manifeste et la posture douteuse envers le gouvernement sylvois. Il s'agit en effet d'un contexte bien singulier qui pose naturellement question, de la même façon que le rapprochement des grands groupes privés avec le Grand Kah en pleine crise de Chérchérie a provoqué des émois.

C'est conséquemment qu'a été conviée Lucette Dumorne à une entrevue avec la Duchesse et divers autres élus et nobles de façon à clarifier la teneur du voyage, et expliciter les causes des réactions. Si la présidente de la Haute Assemblée aurait sur place simplement participé à des séminaires sur diverses questions de la lutte collectiviste, tout à fait légale et assumée en Sylva, cette rencontre pose des limites sur la question de l'ingérence. A quel point peut on tolérer le rapprochement et même peut être le soutien d'une nation étrangère à une faction politique ? Comment réagir si du jour au lendemain, l'Alguarena investissait massivement dans les grands groupes privés au point de faire leur influence économique dominer le reste de Sylva ? Ou inversement, si la Listonie fournissait assez de matériel militaire et de ressources en propagande à la noblesse pour basculer à nouveau dans une monarchie absolue ?
Car nul n'est dupe, ladite invitation a eu lieu après avoir reconnu officiellement dans un échange diplomatique la légitimité de la présidente à gouverner tout Sylva, tout en niant celle de la Duchesse Alexandra Boisderose. Il est dès lors difficile d’établir aucun rapprochement ni aucune suspicion de soutien à venir, d'où l'importance de régler la question du soutien étranger auprès d'un parti politique.
Après discussion à la Haute-Assemblée, dans un climat particulier, il a été conclu qu'une clarification au sujet de la libre circulation des personnes et individus serait déjà à faire avec Communaterra. On sait qu'il y aura des interactions et échanges du genre, la question de savoir s'ils seront légaux et tolérés, ou non. Et là c'est de l'attitude des représentants de Communaterra que dépendra la décision, avec qui les premiers rapprochements censés approuver de façon bilatérale la situation ont été compromis par les bien trop connues déclaration de la présidente Xiaiomara. Dès lors ne sauront être tolérés en l'état la moindre circulation de ressources matérielles, humaines ou financières en provenance de Communaterra.

Mais pour en revenir au sujet d'origine, Lucette Dumorne a clairement exprimé qu'elle ne se laissera pas impacter par la reconnaissance de Communaterra envers elle en qualité de dirigeante de Sylva, quand bien même elle a assumé sa proximité idéologique.
Par ailleurs est partie de là la seconde problématique concernant Communaterra, de nature idéologique. Le réel blocage n'est pas l'idéologie communiste, après tout revendiquée en toute légalité par un parti politique en Sylva même et ce malgré la transformation sociétale promue. Non, la source de la mésentente est la nature dogmatique et singulière de la politique et société en Communaterra. Toute la décentralisation, liberté et horizontalité sur place n'empêche pas la domination écrasante d'une seule pensée au crépuscule d'une révolution, toutes les autres étant écrasées par la pression sociale, si ce n'est la loi même. C'est là une opposition fondamentale avec Sylva, au paysage politique pluriel où se côtoient divers partis diamétralement opposés, assurant les intérêts de chaque groupe social sans en écraser aucun. Détail d'importance par ailleurs, puisque l'exact inverse s'est fait en Communaterra avec l'exécution des opposants à la révolution sous des prétextes de crime contre l'humanité.

Lucette Dumorne a malgré tout maintenu que la pluralité d'opinion restait possible en Communaterra, et que cette visite avait uniquement une visée intellectuelle et n'impacterait en rien la politique en Sylva.

Livraison des armes commandées à Teyla, et suite du plan de développement militaire !

Longtemps délaissée, l'armée de terre sylvoise a finalement été pourvue en un premier arrivage appréciable de blindés, artilleries et DCA. L'approvisionnement s'est fait dans le cadre d'un échange avec le Royaume de Teyla, auprès de qui a été vendu réciproquement un ensemble de navires de soutien. Si cet apport est loin de compléter l'armée de terre, il permet déjà d'établir une bonne base pour ses capacités opérationnelles.

Ce fut également l'occasion pour le gouvernement d'exprimer les prochains objectifs :

-Dans l'immédiat est lancée l'édification de trois frégates développées conjointement avec le Miridian (une version spécialisée dans la lutte anti-aérienne, une autre dans l'anti-sous marin, et une dernière dans l'anti-navire). Cette ambition accaparera les industries militaires pour au moins quatre mois, durant lesquels le reste des armées devra patienter.

-Viendra ensuite la poursuite de la constitution d'une force défensive marine, avec la construction d'un patrouilleur, d'une corvette, et d'un autre sous-marin. Toutefois il ne sera cette fois ci pas prévu de monopoliser l'industrie à cette fin.

-Devra se faire en priorité la complétion de l'armée de terre sur quatre plans : fourniture d'artilleries et DCA supplémentaires, établissement d'une logistique digne de ce nom, constitution d'un corps technique spécialisés dans toutes les questions relative au géni (établissement de ponts, déminage, rapatriement des blindés neutralisés, déblaiement des axes de circulation), et finalement davantage de matériel de renseignement.

Cette dernière étape se fera probablement en répétant l'opération procédée avec Teyla, en se fournissant à l'étranger au moins en partie (même si les industries sylvoises aussi devraient être mobilisées au moins en partie). Le Miridian et l'Empire du Nord ont déjà été évoqués comme candidats, sachant que la Duchesse a clairement exprimé sa volonté de se tourner auprès de partenaires de l'OND.

Il est possible que ces échanges assurent par ailleurs l'activité du pôle aéronautique, probablement amené à produire des aéronefs maîtrisés par le Duché.
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Les préconisations de l'armée sylvoise sur la défense militaire sont publiés, analyse de la version résumée !

Les services de renseignements de l'armée sylvoise a rédigé et publié en coordination avec les académies militaires une analyse théorique visant à étudier et rationaliser la défense de Sylva. L'article a été rendu public par volonté de la Duchesse et de la Haute-Assemblée, de façon à garder suffisamment informé les sujets sur la question et leur permettre de comprendre les raisons des investissements et les enjeux globaux.

L'article publié l'a été en deux versions : une complète extrêmement détaillée de deux cent trente sept pages quantifiant méthodiquement les échelles de distance, durée et effectifs, et une seconde "résumée" destinée à rester accessibles à des néophytes souhaitant prendre connaissance du sujet sans le maîtriser pour autant. C'est cette seconde version qui sera jointe à ce récapitulatif et sur laquelle des retours seront faits :

"Analyse militaire défensive" a écrit :Ce traité a pour objectif d'étudier le modèle défensif dans un cadre militaire pour le Duché de Sylva, et servira de préconisation pour les prochains développements de l'armée sylvoise. C'est pour cette raison qu'il se penchera exclusivement sur le territoire sylvois avec tout le contexte qui en découle, à savoir géographique, mais aussi géopolitique. Si cette analyse peut servir de ligne directrice pour d'autres environnements, il n'est pas originellement pensé pour, et se concentre sur la défense locale et non pas le maintien des intérêts périphériques de Sylva.
L'analyse se concentrera en premier et deuxième plan sur l'environnement géographique et le contexte politique global et frontalier. Sera ensuite abordé en troisième point les moyens militaires disponibles, puis les ressources exploitables en renseignement avant de procéder à une synthèse stratégique dans une dernière partie à partir de tous les éléments précédemment mis en évidence.

I) L'environnement :

C'est comme toujours l'environnement qui sera étudié en premier, comme c'est le cas dans toutes les analyses militaires. Le Duché de Sylva est ainsi un environnement tropical caractérisé avant tout par la prédominance des forêts denses, dans lesquels sont tracés divers chemins (routes, chemins de fer, et cours d'eau suffisamment large pour permettre le passage de bateaux de diverses envergures). Plusieurs chaînes montagneuses appréciables sont également localisées à l'ouest et au nord du Duché, respectivement aux frontières de la Maronhi et du Grand Kah, autrement le reste des régions ont des reliefs peu prononcés.

Forêts et montagnes sont difficiles à emprunter, d'une part car les véhicules ne peuvent circuler dans des environnements aussi accidentés et encombrés, et d'autre part car l'infanterie elle-même souffrirait de l'environnement si elle devait y parcourir de longues distances avec du matériel. Rappelons que la surabondance d'arbres avec de grosses racines au sol couplées aux lianes et fougères arborescentes occupent une bonne part de l'espace, contraignant tant véhicules qu'humains et animaux. Défricher des chemins au travers des forêts pour y établir des routes est envisageable, mais coûteux en temps et ressources matérielles ou humaines, en plus de ne pouvoir se faire discrètement. L'emploi d'animaux pour traverser les terrains difficiles (forêts comme montagnes) et plus particulièrement des lamas permet de grandement faciliter la tâche. Ce sont en effet des bêtes de somme rustiques et adaptées à l'environnement aussi bien au niveau des reliefs que du climat.
Il est à noter que les forêts tropicales de Sylva sont loin d'être propices à la propagation d'incendies. L'humidité ambiante et la végétation gorgée d'eau empêche la prise du feu. Si les incendies ne sont pas systématiquement impossibles, ils sont malgré tout très loin d'être aisés et ne représentent pas une solution pérenne pour créer des chemins.

Les fleuves et cours d'eau représentent également des voies de circulation alternatives dans une certaine mesure. Le Chimendlo notamment est un fleuve traversant d'est en ouest Sylva en passant par diverses villes importantes. Il est suffisamment large et profond pour permettre le passage de patrouilleurs et donc de permettre un axe logistique en profondeur dans le pays. Divers autres embranchements permettent par ailleurs à des vedettes de circuler, donnant une importance capitale aux fleuves.

Les chaînes montagneuses à l'ouest et au nord représentent des complications pour la circulation et peuvent représenter une véritable muraille pour les chaînes logistiques d'importance. Les chemins y sont étroits, sinueux, et pas nécessairement bien entretenus. Le passage massif de véhicules lourds y serait contraint. Il est par ailleurs possible de circuler en certains endroits à pied avec notamment l'appui de lamas, à l'instar des forêts. Cela donnerait un intérêt supplémentaire à l'infanterie et au matériel léger.

Concernant les centres urbains, industriels et politiques, ils sont regroupés à hauteur de soixante pour cent au niveau des littoraux (fluviaux comme côtiers). Trente-cinq pour cent des agglomérations sont au cœur des forêts, et les cinq derniers pour cent sont au niveau des montagnes. Cela procure d'autant plus d'importance aux axes de circulation fluviaux, qui permettent d'atteindre une plus grande part des infrastructures.
Le développement étant par ailleurs proportionnel aux accès, les bourgades et villages éloignés des villes sont à l'opposé bien plus difficiles d'accès, par des rivières tout juste praticables en pirogue, ou en route de terre partiellement entretenue.

II) Contexte géopolitique :

Les dernières années ont été loin d'être pacifique, marquées par plusieurs conflits armés. Le plus marquant a été celui du massacre de Port-Hafen par l'Empire Listonien qui, s'il représentait davantage un acte terroriste qu'une guerre, a démontré qu'une nation pouvait commettre un attentat d'une violence et létalité notable sans en subir la moindre conséquence. S'ajoute à cela d'autres conflits, à l'époque en Chérchérie (ayant aujourd'hui rejoint la Tchérie, renommée Tcharnovie, où se déroule par ailleurs toujours un conflit), au Gondo, et le dernier blocus de Canaan. Il faut dès lors admettre que les guerres sont encore d'actualité et qu'il est impératif de s'y préparer.

Dans le cas de Sylva en particulier, il n'existe à l'heure actuelle pas de menace expressément exprimée venant des nations familières aux troubles de la stabilité, que ce soit de façon directe ou non. Même l'Empire Listonien, menace reconnue pour son impulsivité, ne prête d'attention au Duché et n'a de raison de s'y attaquer.

Au niveau plus local du continent de Paltoterra, les menaces ne sont pas non plus formelles mais loin d'être considérées comme fondamentalement absentes, depuis l'ouverture de Communaterra sur la scène internationale. Toutefois la faible militarisation du pays ne laisse pas penser à une volonté de conflit ouvert et conventionnel tel que traité dans cette étude (les cas de l'ingérence, terrorisme, guerre asymétrique et autre cas de figure ayant à être traités à part).
Les autres nations voisines de Sylva n'ont par ailleurs jamais exprimé le moindre bellicisme à l'égard du Duché, et font au contraire preuve de volontés de rapprochement et coopération sur le plan politique, culturel, et industriel.

Si sont identifiées les potentielles menaces, sont également clairement établis les alliés de Sylva dans un cadre défensif, avec notamment des relations étroites avec le Miridian et l'ensemble des membres de l'OND ayant ratifié la charte défensive. Sylva dispose dès lors de soutien à prendre en compte dans le cas d'une guerre défensive.

III) Ressources matérielles disponibles :

Les moyens militaires et industriels de Sylva sont à l'heure actuelle limités et en croissance progressive. La constitution d'une force navale défensive est en cours, de la même façon que se renforce progressivement l'armée de terre. L'armée de l'air est plus complète bien que très loin de constituer une véritable force de frappe dissuasive, sa réelle force étant sa capacité à se projeter rapidement et sur de longue distance grâce aux efforts investis dans la production d'avion ravitailleurs. La capacité de projeter par voie aérienne des véhicules terrestres reste malgré tout très limitée.

Un point important est la quasi absence d'hélicoptères dans l'armée sylvoise, atout pourtant important pour compenser les difficultés de circulation sur route. Il est prévu sur le moyen terme de répondre à ce manque, bien que la priorité soit actuellement sur l'établissement d'une logistique terrestre et d'une force navale raisonnable.

Notons par ailleurs que le complexe militaro-industriel bénéficie d'un investissement croissant et constant, lui permettant une évolution progressive en mesure de répondre aux besoins à venir. Ces efforts devraient à terme assurer le renforcement des différents manquements de l'armée listés ci dessous pour assurer la défense :
-Logistique, l'armée sylvoise doit se pourvoir aussi bien de transport terrestre que d'hélicoptères pour assurer une circulation efficace du matériel et des troupes durant un conflit, même défensif. Rappelons que les axes de circulation terrestre et fluviaux restent limités là où des hélicoptères assureraient bien plus de souplesse.
-Renseignement, s'il y a déjà eu des efforts dans ce sens avec quelques radios et radar mobiles au sol en plus des avions de guerre électronique ou de type AWAC, les moyens restent trop limités pour assurer une communication et une conscience claire de la situation. L'usage de satellites espions est également un sujet de discussion pour renforcer toutes ces capacités.
-Force de frappe, car bien que récemment accrue avec la commande teylaise, la puissance de feu et les capacités d'occupation de l'armée sylvoise restent insuffisantes pour garantir la sécurité d'un aussi important territoire.

Un autre point à évoquer concernant le matériel est celui des avions, dans l'ensemble capables d'opérer depuis de petites pistes d'atterrissage. Si les mastodontes tel que l'avion radar ou de guerre électronique sont restreints à des aéroports d'envergure, les modèles d'avion de chasse et d'attaque au sol sylvois sont légers et adaptés aux petites pistes. L'avion omnirôle employé, s'il est plus massif, est adapté au STOL (décollage et atterrissage sur piste courte) grâce à sa configuration trois surface exploitant pleinement son plan canard et ses tuyères vectorielles. C'est un détail d'importance puisque cela assure la possibilité de décentraliser les forces aériennes sylvoises sur l'ensemble des petits aéroports du pays, évitant une trop grande concentration des forces dans seulement quelques points (il s'agit là du principal point faible reproché aux avions les plus importants, ayant une place importante dans la doctrine de combat aérien).

IV) Moyens disponibles pour le renseignement :

L'un des aspects capitaux à exploiter dans le cadre d'une guerre est la capacité à disposer rapidement d'informations complètes et stables. Anticiper les hostilités, ainsi que les moyens à disposition des auteurs et leurs desseins est un atout indispensable pour consolider les réponses à apporter.

Dans le cas de Sylva, les moyens alloués et disponibles sont très variables dans le domaine. Dans le nord de Paltoterra, les échanges étroits assurent une observation directe du climat, d'où la certitude de l'apaisement général. Si les rapprochements ne sont pour le moment pas semblables avec Communaterra, la nature ouverte, horizontale, et marquée d'une démocratie directe favorise la circulation des informations même avec une observation partielle. C'est par ailleurs de cette façon que la faible militarisation du pays peut se confirmer.

C'est à l'étranger que les choses se compliquent, avec des contacts moyens à faibles entre Sylva et l'Eurysie ou l'Aleucie, voire très faibles ou absents en Afarée et Nazum. Point rassurant toutefois : l'Afarée et le Nazum sont plutôt renfermés et ne témoignent pas particulièrement d'activité en dehors du continent à la connaissance de l'état major sylvois.

Toutefois ce manque criant d'information sur la géopolitique globale, même de façon indirecte, est une faiblesse majeure pour l'armée sylvoise et sa capacité à anticiper les conflits. Si cela n'impact pas nécessairement ses capacités défensives et donc le sujet de cette étude, il en serait autrement dans un cadre plus global incluant les membres de l'OND ayant ratifié la charte défensive, et auprès de qui Sylva doit donc une aide défensive si nécessaire.

V) Synthèse générale de l'analyse :

Les premières observations permettent de mettre en évidence plusieurs points. Le premier est la faible probabilité qu'une menace directe de guerre conventionnelle à l'encontre de Sylva n'émerge du continent même de Paltoterra, même des plus turbulents voisins qui ne disposent pas de ressources suffisantes à cette fin ni de réelle volonté en ce sens. Mais les menaces persistent à l'échelle mondiale, avec des nations aussi belliqueuses que solidement dotées de moyens de projeter leurs forces armées. Dès lors, une invasion ne se ferait probablement pas par les frontières terrestres mais par la mer. Les assauts en profondeur circuleraient probablement via les axes fluviaux, bien plus accessibles que les voies terrestres. C'est à partir de cette théorie que peut s'établir un plan défensif, dans un premier temps dans l'hypothèse où l'adversaire domine militairement le Duché.

La priorité serait de compliquer au maximum la circulation et la logistique adverse sur plusieurs points :

-L'obstruction des axes de circulation terrestres et fluviaux avec des mines disposées en des points stratégiques et une concentration de la force de frappe sur les points les plus critiques. Un renforcement de la surveillance serait nécessaire à la coordination desdites frappes, qui ne devront pas viser uniquement le matériel de combat mais aussi les ressources logistiques. Peut également être employée de l'infanterie avec des moyens de communication et pointage adaptés pour assurer la visée de l'artillerie et aviation.

-L'envergure de Sylva implique une dispersion des forces aussi défavorable pour l'assaillant que les défenseurs, amenant à favoriser une défense en profondeur et une retraite progressive. L'idée est d'obliger l'envahisseur à progressivement s'enfoncer et étirer ses lignes logistiques jusqu'à rompre le front.
Toutefois deux points doivent être pris en compte dans ce cas ci. D'une part une part importante des centres industriels sont sur les côtés, revenant à abandonner de facto une part importante de l'industrie en appui. D'autre part, cette défense en profondeur peut s'opérer dans les deux sens, si l'assaillant adopte une stratégie sur le long terme avec une fortification progressive des terrains conquis.

-C'est conséquemment au point précédemment exprimé qu'une stratégie de retraite progressive doit s'accompagner de moyens pour empêcher toute conservation des acquis de l'adversaire sur deux axes notamment. D'abord l'accès par la mer de renforts et ravitaillements devra toujours être contestés, l'emploi massif de sous marins est notablement préconisé, même si peuvent également être employés (en fonction du contexte et contrôle du ciel et de la terre) des missiles de croisière sol-mer et air-sol avec des avions aptes à la lutte antinavire. La priorité serait avant tout la destruction des moyens logistiques marins permettant l'approvisionnement de la guerre. Le sabotage des ports est également un choix difficile mais impératif pour empêcher dans la mesure du possible leur emploi par l'envahisseur.
Toujours dans l'optique de contester les acquis et profiter de l'étendue du front, une stratégie de guérilla aérienne devra être appliquée. Les aéronefs devront dans la mesure du possible être dispersés sur l'ensemble des aéroports de façon à compliquer leur neutralisation, puis profiter de l'étendu de la zone à occuper, et donc sur laquelle il faudra déployer des DCA, pour effectuer des raids rapides et frapper les forces et stocks de l'assaillant.
Et en dernier point, cette guérilla aérienne devra naturellement se coordonner avec une guérilla terrestre, toujours dans une optique de harcèlement et épuisement des forces projetées.

-Si la circulation en forêt est difficile et lente, elle reste envisageable pour de l'infanterie avec des lamas. De là peuvent se faire deux choses : En premier lieu assurer les patrouilles et la désignation de forces adverses tentant de se faufiler pour les neutraliser avec l'artillerie ou l'aviation. Et en second lieu transférer des tirailleurs pour procéder au harcèlement des forces en territoire conquis.

-Concernant le soutien fourni par l'OND dans l'hypothèse où un blocus naval serait infranchissable face aux moyens disponibles, il pourra toujours rejoindre Sylva en passant par la terre en négociant avec des voisins favorables à son soutien.

Pour résumer la stratégie défensive dans le cas où la lutte s'effectue contre un adversaire dont les forces de projection surpasserait les capacités défensives de Sylva et de l'ensemble de l'OND, devra alors être employé une stratégie coordonnant une retraite progressive, un étirement des défenses et lignes logistiques de l'assaillant, une contestation permanente de l'accès par la mer visant notamment les navires de transport, et une guérilla aérienne et terrestre permanente envers les terrains conquis.

Toutefois cette analyse précédente partait du principe que les forces sylvoises coordonnées aux renforts de l'OND ne sauraient contenir une invasion. Or si de nombreuses alliances, voire pays, peuvent se targuer de surpasser militairement Sylva et ses alliés défensifs, bien moins disposent de moyens de projection suffisants pour mener une offensive d'ampleur. Cela nous amène à l'établissement d'une nouvelle stratégie dans le cas où les forces d'invasion seraient comparables voir inférieures aux forces globales de Sylva et de ses renforts :

-La mer serait la première ligne de combat et celle où seront déployés le plus de moyen, comprenant les navires de guerre de tous les belligérants mais aussi les forces pouvant agir depuis la terre jusqu'à la mer (missiles de croisière et avions notamment). Si les alliés de Sylva ne disposent pas nécessairement de capacités de projection de forces terrestres notables, toutes peuvent aligner des navires de guerre et assurer une première défense solide.

-Si l'adversaire venait malgré tout à prendre l'avantage sur la première ligne, prendre le contrôle des côtes mêmes n'en serait pas plus aisé. Nombre de villes sylvoises d'importance sont en effet exposées à des assauts marins, mais peuvent être fortifiées, et accessibles aisément pour l'ensemble des moyens terrestres du continent, là où un envahisseur sera limité par la quantité de forces projetables par voie navale.

-Le gros du conflit consistera alors à lutter contre l'établissement d'une tête de pont sur les côtés, depuis laquelle pourra partir le reste de l'offensive. Et là Sylva disposerait de tous les avantages qui soient malgré l'appuie que fournirait les forces navales au large.

Conclusion :

Les observations précédentes mettent en évidence l'importance de la mer dans le cadre d'une guerre défensive, depuis laquelle arriverait forcément une invasion. Sylva disposera alors de plusieurs atouts pour y répondre, soit en étirant le front avec une retraite progressive dans le cas où l'assaillant disposerait d'une force d'invasion écrasante, ou alors en défendant farouchement les côtes contre un ennemi aux capacités de projection plus limitées.
Là est toute l'importance du déroulement d'un conflit : Sylva dispose de ses forces localement et peut rapidement les redéployer par divers axes de circulation, là où un attaquant sera limité par le transport par voie navale (une invasion purement par voie aérienne étant encore moins envisageable).
Le contrôle de la circulation est le principal point clé, que ce soit au niveau de la mer, des fleuves, ou des routes voire de la forêt. C'est de là que pourront se jouer les offensives et contre-offensives/reconquêtes.
Pour ce qui est des invasions venant d'un voisin continental, elles sont très peu probables et répondraient au même besoin de prioriser le contrôle des axes de circulation. C'est donc pour conclure sur tout ces points que l'état major et l’État se concentreront pour assurer une défense pérenne de Sylva, dans un monde où les invasions armées et brutales ne sont pas à exclure.
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Actualité bouillante dans l'ambassade sylvoise, les diplomates chauffent !

Si le caractère sanguin des relations entre le Duché de Sylva et Communaterra était connu, inaccessibles avaient jusque là été les détails... jusqu'à ce que plusieurs informations fuitent de l'Ambassade des Mahoganys.

La teneur même des dernières lettres avec notre voisin a été divulguée oralement dans un premier temps dans la cour des nobles, avant que des copies écrites du dernier message soient partagées toujours entre la noblesse afin de discuter du ton employé. C'est de là qu'elle a été diffusée publiquement dans ce qui serait un mélange de maladresse de certains et malveillance de d'autres, avant d'être partagé massivement dans les médias.

Les dires accusent notamment la Comtesse Nathalie Sablier d'avoir volontairement rendu accessible cette lettre de Communaterra, bien qu'aucune preuve formelle ne puisse l'incriminer avec certitude. Quoiqu'il en soit, tous les sylvois ont pu constater le contenu du message :
-Les Comités de Communaterra persistent à ne pas reconnaître la Duchesse Alexandra Boisderose comme dirigeante de Sylva, MAIS...
-Ils promeuvent malgré tout un rapprochement qu'ils estiment impératif et devant faire fi de ce manquement ET...
-Sous-entendre qu'un refus du Duché à aller dans cette direction amènerait à l'arrivée d'une autre interlocutrice plus "intimidante".

Grand nombre de réactions se sont suivies en Sylva. Les partis monarchistes et nationalistes ont bien évidemment moqué ce qu'ils qualifiaient de flagrante incompétence diplomatique dans laquelle s'embourbait Communaterra, tandis que les partis libéraux, démocrates, syndicalistes et ploutocrates ont exprimé le caractère absolument inapproprié des propos concernant l'impact sur la stabilité que pourrait rechercher ladite Anarka-Vocô. Seuls les partis collectivistes et communistes n'ont pas suivi l'indignation générale, appelant simplement à considérer la lettre comme l'expression d'une nation assumant farouchement ses idéaux.


Caricature
Caricature par la suite parue dans les journaux
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Construction du premier prototype de surgénérateur nucléaire en Sylva !

La planification énergétique en Sylva prévoit à terme qu'entre cinquante et quatre-vingt-dix pourcent de l'électricité sylvoise soit produite par des réacteurs nucléaires. Capable de délivrer d'importantes quantités d'énergie, de façon stable, sécurisée et avec une empreinte écologique réduite, ces réacteurs ont tout pour plaire, mais présentent deux grands points noirs très dépréciés par la population :

-Ils génèrent des déchets hautement radioactifs, dont les seules réponses apportées consistent en un stockage souterrain avec de nombreuses questions techniques.

-Ils nécessitent de l'uranium 235, constituant seulement 1% de l'uranium naturel, ce qui pose des questions sur le long terme.

Et c'est pour répondre au moins partiellement à ces deux problématiques qu'est avancé le projet de surgénération nucléaire. Il s'agirait d'irradier des isotopes "fertiles" de l'uranium (à savoir l'uranium 238, constituant les quatre-vingt-dix neuf autres pourcent de l'uranium naturel, avant d'obtenir du plutonium 239 fissile, et donc exploitable pour les réacteurs nucléaires. Cela permettrait d'une part de valoriser les stocks d'uranium appauvris (composé d'uranium 238) et donc de drastiquement accroître les réserves exploitables de combustible nucléaire de Sylva. Et cela permettrait de partiellement réduire la quantité de déchets nucléaires puisque le combustible actuellement utilisé est enrichi à cinq pourcent, c'est-à-dire cinq atomes d'uranium 235 pour quatre-vingt quinze d'uranium 238. Or cet uranium 238 devient radioactif et constitue une partie des déchets nucléaires. Le valoriser permettrait in fine d'obtenir davantage d'énergie pour une même quantité d'uranium, et donc de réduire les déchets.

D'un point de vue technique, la surgénération requiert de bombarder de neutrons les isotopes fertiles d'uranium, plus précisément de les exposer à des neutrons rapides (contenant davantage d'énergie que les neutrons thermiques). La conception actuelle des réacteurs utilise de l'eau dans les échangeurs thermiques, qui fait également office de modérateur en réduisant l'énergie des neutrons émis par le réacteurs (convertissant des neutrons rapides en neutron thermique exploitable pour la surgénération). Le prototype de surgénérateur substituerait alors l'eau par du sodium, bien moins bon modérateur, de façon à obtenir (ou plutôt conserver) un important flux de neutrons rapides. Le sodium est de plus un excellent caloporteur, permettant de performants échangeurs thermiques contribuant d'autant plus au refroidissement des réacteurs, et donc, à la réduction des risques (déjà faibles dans les centrales nucléaires sylvoises) de fusion du réacteur. De plus, les neutrons rapides sont moins propices à provoquer la fission de l'uranium 235, réduisant les risques d'emballement de la réaction.

Toutefois le sodium apporte son lot de contraintes qu'il s'agira d'apprendre à traiter. Il est notamment très réactif et s'enflamme spontanément au contact de l'air ou de l'eau en provoquant de violents dégagements d'énergie. Son emploi demande conséquemment un protocole rigoureux avec tout le savoir-faire inhérent. Et c'est de là que fusent avant tout les questionnements : si les accidents deviennent moins probables, ne risquent t'ils pas paradoxalement d'être plus violents ?

Malgré les critiques, le Duché et le Département de l'Energie maintiennent le projet expérimental, de façon à déjà estimé clairement les contraintes techniques et bénéfices qui pourront être tirés. Si le projet venait à aboutir, de nombreuses retombés (non radioactives) profiteraient à Sylva :

-Les besoins en uranium et la production de déchets seront réduits, soutenant la souveraineté énergétique du pays.

-La production de plutonium fissile pourrait même devenir excédentaire, et peut être faire de Sylva un exportateur de combustible nucléaire à l'avenir.

-Un développement d'un tel savoir-faire permettrait également d'envisager un développement du secteur, au point de faire de Sylva un exportateur d'électricité à l'échelle de Paltoterra.

Si ces nombreuses éventualités laissent toutefois rêveurs nobles et investisseurs, encore faut-il atteindre des résultats pertinents avec le prototype, et les amener à une industrialisation du dispositif et ce sans manquer de fond ni rencontrer d'accidents.
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Grands travaux pour la circulation en Sylva !

Dans le cadre des partenariats établis avec nos voisins directs, la Maronhi et le Grand Kah, visant l'intensification des échanges et partenariats industriels, débute la première étape qu'est le renforcement des axes de circulations avec ces deux pays de façon à assurer la logistique requise pour ces échanges. Il était notamment prévu de développer six points, les deux premiers étant évidemment les réseaux routiers et voies ferrées, dispositif de base pour les transports de marchandises. Ce sont notamment les trains qui seront employés, de par leur capacité à optimiser au mieux les flux, là où les autoroutes auraient un rôle plus secondaire, en plus d'apporter leurs contraintes également.
Les deux axes suivants à prévoir concernent l'emploi de bateau le long des fleuves, et de navires le long des côtes. Il est d'ailleurs déjà prévu d'en employer deux types : des versions contemporaines industrielles avec des moteurs thermiques et d'importantes charges utiles, et des versions traditionnelles moins rentables mais avec une toute autre valeur culturelle.
Et finalement les deux derniers points sont les oléoducs et gazoducs, qui auront un objectif double : faire circuler la production de chaque pays, mais également simplifier la logistique en permettant aux fournisseurs hors Paltoterra de desservir le pétrole et gaz sur un pays avant que ce dernier ne le transfert à ces voisins. La production des ressources fossiles est d'ailleurs à étudier, notamment de façon à savoir s'il y a des exportateurs nets dans le continent. Si Sylva a en effet une petite production, elle est très loin de subvenir à l'intégralité des besoins du pays et donc inenvisageable à l'export.

Ce raccordement logistique se fait d'ailleurs en même temps que le lancement de la Bourse Minière Sylvoise, potentiellement amenée à opérer à gérer l'approvisionnement de tous le nord de Paltoterra. C'est un autre plan d'étude à lancer, de façon à identifier les centres de production dans le continent des différentes terres rares et métaux stratégiques nécessaires à l'industrie moderne, toujours dans l'optique de faciliter les échanges entre industries productrices et consommatrices de minerais.

Du côté de Sylva, l'établissement des axes terrestres demandent un important travail avec son lot de problèmes et contraintes, puisque demandant de couper au travers des forêts. En plus de représenter un important chantier de déboisement et de fractionnement de la réserve, cela provoque de vives émotions parmi les sujets comme à chaque fois qu'est évoquée l'idée de s'attaquer aux vénérables forêts. Nombreux sont ceux qui déjà s'y opposent, imposant de nombreux compromis entre gouvernement, groupes industriels, et habitants. Il s'agit de faire des détours rallongeant le temps de trajet mais impactant dans une moindre mesure les réserves, car en effet, les écologues parlent d'un ensemble de réserve. Si Sylva a l'air d'une homogène et monolithique forêt, sa faune est pourtant organisée en ensemble distincts et localisés. Beaucoup de groupes de mêmes espèces sont très distinctement cloisonnés dans certaines régions avec des frontières définies par divers facteurs (concurrence du milieu, trajet entre les différentes sources de nourriture, chaîne alimentaire où s'entrecroise prédateurs et proies). Il s'agit donc de ne pas briser ces différentes réserves mais de clairement tracer des lignes à leurs frontières et là arrive un second problème : des réserves se superposent. On observe par exemple une réserve de perroquet chevauchant deux réserves de tapirs et de singes.
Ces complications tendent notamment à faire perdre patience aux responsables ferroviaires, plaidant notamment que les voies ferrées n'occulteront en rien la circulation au sein des réserves. Les groupes routiers tiennent le même argument. Mais écologues et écologistes n'en démordent pas et exigent une étude très minutieuse des axes à établir pour éviter les catastrophes.

Et s'ajoute à ces complications écologiques des contraintes géographiques nombreuses. Il faut par moment passer au travers de fleuves ou de reliefs très prononcés, mettant les ingénieurs en face de véritables casse-têtes dont les réponses seront systématiquement des ponts et tunnels toujours plus élaborés, pour la construction, mais aussi l'entretien. Bien joli est t'il en effet de prévoir l'édification de routes et chemins de fer, mais encore faudra t'il en assurer l'entretien, notamment pour ce qui est des ponts et tunnels potentiellement très éloignés des agglomérations. Seront alors constitués des services d'entretien dédiés, et un état d'esprit bien ancré dans la tête des chefs de projets, qui devront penser à cet aspect dans l'élaboration des réseaux.

Arrive également une autre contrainte : s'accorder avec les voisins sur des points parfois très contraignants. Le plus évident est géographique : les systèmes doivent être cohérent et les voies ferrées ou routières ne doivent pas déboucher sur des zones désertiques mais au plus proche des agglomérations. Ce point là se règle dans un paradoxal mélange de complexité et simplicité : les cahiers des charges de chaque nation sont clairement définis et communiqués, mais les compromis pour les concilier bien plus difficiles à déterminer. Ceci dit, cela ne relève en rien d'autres que les intrinsèques vicissitudes des projets collaboratifs de cet ampleur.

Là où les choses se compliquent par contre de façon alarmante, c'est concernant les normes techniques des trains. Largeur des rails, vitesse, virages, approvisionnement électriques, tant de détails techniques dans lesquels chaque nation à ses habitudes et règles et là, il faudra compter sur l'adaptativité des trains de chacun. Si une part des engins sylvois est d'une relative adaptabilité sur la question, l’autre partie sera purement et simplement inapte à rallier d'autres nations aux environnements trop différents. Il est même déjà question de développer conjointement une nouvelle gamme de trains adaptatifs au niveau du raccordement électrique et des roues, et de mettre à niveau les trains dédiés à voyager à l'étranger.

Côté marins, les choses sont bien plus simples à s'accorder : les navires circulent le long des côtes en se pliant aux frontières instaurées par les bancs de sable, les coraux, ou encore les réserves de poissons protégés pour préserver l'activité des pêcheurs. Ce n'est pas différent pour ce qui est des bateaux fluviaux, prévoyant leurs trajets là où ils le pourront en fonction de la profondeur, largeur et encombrement des voies d'eau.

Un autre point évoqué parmi les industriels sylvois qui n'a pas été abordé avec ses voisins, est celui du raccordement des réseaux électriques de chaque pays. Au-delà des contraintes techniques (raccorder des réseaux avec des voltages potentiellement différents), se pose un problème organisationnel : quid de la concurrence, de la gestion des prix ? Le projet est encore uniquement débattu en interne qu'il pose déjà de grosses questions touchant au pouvoir d'achat et à la souveraineté. De plus se ressent clairement derrière cette idée un objectif sur le long terme de Sylva d'aboutir avec ses projets de surgénérateurs nucléaires, pourtant à peine initiés et dont la faisabilité est encore complètement à prouver.
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Fermeture des frontières avec la Communaterra !

Ce fut un débat long et sujet à de nombreuses polémiques avec une opposition particulièrement tranchée entre les différents partis de Sylva. Si les échanges avec la nation concernée avait été houleux dès le début, les détails s'accumulaient en sa défaveur : nation toute jeune issue d'une révolution et dont Sylva n'avait pas encore reconnue le statut d'Etat Souverain, réciproquement Communaterra s'obstinait à refuser de reconnaître le gouvernement sylvois et se plaçait fondamentalement dans une position de rivalité même après les efforts de la ministre des affaires étrangères pour résoudre la question, et finalement des déclarations interprétées comme des menaces furent émis par le dernier interlocuteur komunteranos.

S'ajoute à tous ces éléments aggravant l'ambiguïté qui s'accroche à cet exubérant pays : entre un éminent membre de la révolution qui se retrouve mêlé dans une autre insurrection juste à côté d'un partenaire, l'Empire du Nord. Et en plus une invitation douteuse de la présidente de la haute assemblée (affiliée au parti collectiviste) invitée sur place pour des séminaires.

Des discours particulièrement virulents furent tenus à l'égard de ces actualités, avant tout par la comtesse Nathalie Sablier qui n'a eu de cesse d'appeler à l'isolement de Communaterra et à des mesures visant à assurer la sécurité du Duché. Ces propositions furent systématiquement contestées par les élus collectivistes mais, après la dernière séance de votation, la décision fut prise d'effectivement fermer les frontières.

Trois propositions avaient été faites : maintien des frontières en l'état, contrôle plus strict des frontières mais maintien de l'ouverture, et fermeture pure et simple des frontières. Des trois grands partis les plus influents sur la décision, tels étaient les votes :

-Le parti monarchiste et la noblesse en générale accordèrent des notes très élevées à la fermeture pure et simple, et très faibles aux autres solutions.

-Le parti libérale soutinrent la notation élevée sur la fermeture des frontières et la notation faible au maintien de l'ouverture, mais appliqua une note modérée au contrôle renforcé des frontières sans fermeture définitive. Il faut dire que le parti libéral et ses idées étaient tout autant attaqués que la noblesse par les idéaux de Communaterra.

-Enfin le parti collectiviste nota de façon élevée le maintien des frontières et du contrôle renforcé des frontières, en notant très mal la fermeture de façon générale.

Mais la conclusion tomba, et si le parti collectiviste comptait plus de votes, la concordance des votes des libéraux et monarchistes fit malgré tout pencher la balance en faveur de la fermeture pure et simple. Le contrôle renforcé des frontières obtint malgré tout une note honorable, mais tout de même inférieure à la fermeture, et le maintien en l'état était juste bien en dessous de 5/10.

Par ailleurs furent évoqués le sujet de la reconnaissance ou non de Communaterra comme un Etat Souverain, auquel la Duchesse apporta comme seule réponse une élégante langue de bois digne des traditions d’ébénisterie du pays. Nul doute que le gouvernement ne souhaitait pas jouer toutes ses cartes de suite sur la question, et plutôt miser sur l'ambiguïté.
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Discussions techniques et économiques au sujet du chasseur sylvois !

À peine a-t'il participé à des combats exercices, qu'est déjà évoquée l'idée de remplacer l'avion Chloé C1. L'idée originale étaient, rappelons le, d'avoir deux avions spécialisés (respectivement dans la domination aérienne et l'attaque au sol) légers et monomoteurs, complétés par un avion omnirôle bimoteur lourd. Les trois avions partagent par ailleurs le même turboréacteur dans un souci d'économie sur la conception, s'agissant d'un module complexe à développer et optimiser.

Hors si le C1 et C3 s'illustrent dans les exercices militaires, la conception monomoteur amène à des questions sur la résilience en situation de combat, voire même en cas de défaillance. Le moindre dommage accidentel ou issu d'un affrontement et l'avion est condamné. C'est à partir de ça qu'est évoqué la conception de nouveaux avions de chasse et d'attaque au sol spécialisés dans leur domaine, bimoteurs pour la résilience, et que de nouvelles questions sont amenées :

-S'il utilise le même turboréacteur, il se retrouvera avec des dimensions et performances comparables au OR1. Est-il alors justifié de développer spécifiquement des engins aussi semblables ?

-Si au contraire on reste sur un avion d'échelle comparable, alors il sera nécessaire de développer un nouveau turboréacteur adapté. Or cela en vaudra t'il réellement le coût ?

-Nouveau turboréacteur ou non, il faut qui plus est rappelé que la conception d'un avion est un gros investissement et qu'on ne peut se permettre de multiplier sans raisons valables les projets.

C'est donc au grand mécontentement du Secteur Aérospatial Sylvois, pourtant très enthousiaste à recevoir la commande de nouveaux avions et moteurs à réaction, que n'est pas retenu ce projet et que les prochaines avancées se focaliseront sur l'optimisation des cellules actuelles.

Une journaliste coincée en Communaterra !

S'était rendu "Terre Commune" Bernadette Bucheron il y a quelques jours pour un entretien de presse avec des meneurs komunteranos, juste avant la fermeture officielle des frontières. Elle s'est alors retrouvée quelques jours coincée au poste frontière lors de son retour, amenant à un lot bien supérieur de blocages administratifs.
Déjà, elle fut bloquée deux jours à la frontière face à des gardes particulièrement rigides attendant les directives de leurs supérieurs. Les communications eurent du mal à être transmises, ou plutôt traitées, et il y eut un véritable débat entre fonctionnaire avant que ne soit accepté sur le sol sylvois la journaliste... pour être emmené au commissariat. L'affaire fit un petit scandale et elle fut relâchée après une dizaine d'heure, libre de rejoindre le Bourg Maridlo (et se vit même offrir les billets retour en train et bus aux frais de la comtesse).

Par ailleurs, la journaliste en a malgré tout pour diffuser son entretien sur place, fière de son périple et du petit trésor qu’elle ramenait à ses yeux.
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Du nouveau sur les satellites !

Le Secteur Aérospatial Sylvois a fièrement annoncé la conception de deux modèles de satellites de reconnaissance pour le Duché. Ces engins auront pour fonction de compléter le dispositif de renseignement de l'armée de façon à avoir une meilleure capacité d'anticipation et d'observation en temps réel. Le déploiement de ces deux modèles d'appareils se fait dans la poursuite des préconisations tenues par le rapport sur la défense de Sylva.

Deux modèles de satellites sont prévus :

-Le premier modèle nommé Mako sera destiné à une observation optique à haute définition de la surface. Il emportera en ce sens un télescope étudiant le spectre visible et infrarouge capable d'obtenir des clichés détaillés de la surface, que ce soit pour observer l'évolution d'infrastructures terrestres, voir les mouvements en temps réel d'unités aux sol. Ce dernier point est toutefois contraint par la position du satellite par rapport au sol et donc point d'observation.
Les satellites Mako seront sur une orbite héliosynchrone profitant de diverses mécaniques orbitales pour que le plan orbital conserve perpétuellement la même inclinaison par rapport au soleil, l'objectif étant de bénéficier d'un éclairage constant de la surface terrestre. Il orbitera par ailleurs à une altitude de l'ordre des 700 km et aura une masse de sensiblement moins d'une tonne pour rester accessible aux lanceurs.

-Le second modèle du nom de Komère est quant à lui dédié à la surveillance radar, notamment via un radar à synthèse d'ouverture capable de procéder à des observations et restitutions tridimensionnelles du terrain même au travers d'une couverture nuageuse. Il complètera de cette façon les satellites Mako en offrant un modèle supplémentaire de reconnaissance.
Le satellite pèse 1500 kg et orbite à 250 km d'altitude avec une inclinaison de 70°, permettant une observation de l'ensemble des points du globe le long de la journée.
À noter que sa masse supérieure ne nécessitera pas de lanceur plus important que les satellites Mako, son altitude moindre nécessitant toute proportion gardée de moins d'énergie. Cela permettra aux deux modèles d'être mis en orbite par des engins de puissances comparables.

Lesdits lancements devront être répartis de la façon suivante :
-deux satellites Mako seront lancés par Teyla,
-deux autres satellites Komère mis en orbite par le Miridian,
-et un dernier satellite Komère par un lanceur stratosphérique sylvois.

Les nations concernés seront contactés prochainement afin de finaliser les derniers détails et assurer les opérations, notamment sur la question du transport des satellites de Sylva à leurs points de lancement, et des contraintes techniques à respecter pour intégrer les lanceurs.

Poursuite de l'exploitation des fonds marins !

Voilà déjà quinze mois qu'a été entamé les divers projets d'analyse et exploitation des fonds marins sylvois. D'importantes avancées ont été faites depuis, avec la découverte et l'exploitation d'un gisement pétrolier marin, ou encore les explorations marines répétées à la recherche d'écosystèmes. Mais les nombreuses études de prospection à la recherche de pétrole ont permis au fil du temps d'identifier divers gisements miniers sur les fonds marins sous la forme de dépôts divers. Est alors étudié et en cours d'approbation la question de leur exploitation de façon à diversifier les sources d'approvisionnement du Duché en minerais.

Le projet serait dans un premier temps géré par le Département Pétrolier Marin, disposant de tout le nécessaire en termes d'expertise, infrastructure et matériel. Se fera à terme le développement d'un département dédié dans le secteur minier, avec tous les efforts de transferts de savoir-faire et d'acquisition de l'équipement nécessaire. Les acteurs sur la question sont nombreux : nobles, investisseurs privés, sociétés de placement de fonds, et même des coopératives autogérées sur certains domaines spécifiques. Entre le secteur minier en lui-même, son adaptation au milieu sous-marin, le secteur maritime, la coordination des spécialités très différentes, il y a conséquemment un nombre important d'experts de tous les domaines qui se coordonnent tous une telle multitude desdits acteurs.

Le déroulement de l'activité est par ailleurs prévue de la façon suivante :
-Dans un premier temps devra se faire l'acquisition du savoir-faire dans le domaine de la prospection (déjà bien avancée grâce à la recherche pétrolière marine) et exploitation (domaine cette fois différent où peux d'éléments sont en commun avec le forage pétrolier. Se coordonneront alors les différents services pour concevoir divers engins d'extraction mobiles dans un premier temps testé avec les sous-marins.
-Viendra ensuite une étape intermédiaire où les prototypes seront expérimentés dans des test grandeur nature selon le même cheminement que l'exploitation pétrolière. On comptera notamment un cargo spécifiquement dédié au transport du matériel donc les engins de minages tractés.
-Et finalement se fera l'industrialisation des processus et équipements validés avec les avancés précédentes, avec l'établissement d'une plateforme minière flottante avec ses appareils de minage, et des cargos dédiés au rapatriement des minerais de la station aux raffineries terrestres.

Pour ce qui est du principe même de l'extraction, il est grossièrement semblable à celui de l'exploitation pétrolière. L'élément le plus distinct du dispositif est le véhicule de minage mobile guidés filoguidé. C'est un petit véhicule à chenille équipé d'un ensemble de foreuses est aspirateurs rabotant la surface du fond marin pour y collecter les traces de métaux. L'engin sera relié à un bâtiment de surface (aussi bien un navire cargo dans un premier temps, qu'une plateforme mobile dédiée à terme) par un conduit le long duquel se fera le transport des minerais extraits. Le trie des terres extraites se fera ensuite grossièrement à la surface pour en récupérer les éléments de valeur et rejeter le reste.

Il est prévu que l'extraction se fasse à 200 mètres de profondeur pour commencer, mais les ingénieurs les plus optimistes ambitionnent de pouvoir aller jusqu'à 6500 mètres. De nombreuses questions techniques propres à ce domaine restent à résoudre, des plus anodines telles que la conception des chenilles de l'unité minière mobile, aux plus évidentes comme le système de forage et transfert de minerais de ladite unité minière. L'ensemble des équipements devra être capable d'opérer sous d'importantes pressions et avec un entretien modéré, impliquant de penser dès le départ la rusticité des machines engagées.
Les températures ne devraient quant à elle pas poser de problèmes, d'une part car elles sont dans l'ensemble basses sans être glaciales et donc plus aisées à gérer, mais aussi car il sera possible de les mettre à profit pour refroidir l'unité minière qui, de part son activité, produira beaucoup de chaleur.

Concernant l'intérêt de procéder à ces forages, les fonds marins présentent des gisements divers de ressources de valeur : fer, titane, cobalt, manganèse, cuivre et nickel. Des dépôts de méthane sont également présents sous la forme d'hydrate, bien qu'il ne soit pour le moment pas question de les exploiter. Cette exploitation permettrait donc de nombreuses retombées économiques, avec un apport de minerais particulièrement bienvenue dans l'industrie, aussi bien dans l'électronique que les composants structurels ou sous haute contrainte mécanique.
Au delà de l'apport de matière première, ce serait l'opportunité de développer tout un pan d'industrie avec les emplois et l'activité qui irait avec :
-commande navales,
-opération des unités de forage, plateformes mobiles et navires cargos,
-Raffinage sur terre des minerais.

Toutefois cette exploitation, comme n'importe quelles autres formes d'exploitations des ressources naturelles, implique des retombées écologiques notables. Les plus évidentes sont la destruction des fonds marins sous l'action des outils qui de rabotage. Une seconde conséquence tout aussi importante est celle du traitement des déchets miniers, qui seront purement et simplement relâchés à la mer depuis les plateformes mobiles une fois qu'en aura été extrait les métaux recherchés. Loin d'être anodins, ces rejets provoqueraient la formation de nuages de poussière sous marin particulièrement néfastes à la faune. Des inquiétudes s'expriment déjà sur le sujet, notamment du côté des pêcheurs qui craignent de voir dépérir rapidement les ressources halieutiques.

C'est donc naturellement que les avis divergent énormément sur la question. Nombreux s'opposent à ce projet, que ce soit parmi les pêcheurs ou simplement les citoyens attentifs à la santé de l'écosystème marin, tandis que les industriels dans le domaine se font toujours plus pressants. La BMS notamment a tenu à rappeler la "réalité du terrain" et l'importance d'assouvir les besoins croissants en minerais de l'industrie sylvois. Toutefois, nombreux sont ceux qui ont contredit que la réalité du terrain, c'est les fonds marins et l'état de décrépitude dans lesquels ils seront plongés avec de telles opérations.
C'est finalement sur une proposition de l'initiative du Département Pétrolier Marin (chargé d'initier le projet) que s'est fait un compromis avec l'approbation générale : les premières étapes du projet devront intégrer dans leur cahier des charges l'importance de la préservation de l'environnement de deux façons :
-étudier préalablement la présence d'écosystèmes ou non sur les sites riches en minerais, de façon à s'assurer qu'aucun organisme ne sera dérangé par l'activité.
-établir des méthodes d'exploitation (que ce soit pendant le minage ou rejet des déchets) pour minimiser l'impact sur l'environnement. Cela se fera notamment en s'assurant de ne pas générer de nuages de poussières, seconde cause des nuisances, qui se répercute d'ailleurs au-delà de la zone d'exploitation même.
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Développement de programmes académiques linguistique internationaux !

Alors que le Duché multiplie les partenariats académiques étrangers, se pose la barrière de la langue qui se fait toujours plus sentir. Il s'agit d'un frein important sur les ambitions de faciliter tant la circulation d'étudiants, professeurs, et travailleurs qualifiés.
L'initiative a donc été approuvée par la Haute Assemblée d'approfondir les programmes académiques et de mettre en place des cursus linguistiques. Il s'agirait pour récapituler de cursus spécifiques intégrant l'apprentissage de langues étrangères, des correspondances écrites ou orales avec des élèves de d'autres nations, et à termes des échanges d'étudiants une fois établie une base linguistique suffisamment solide.

Les objectifs de ce programme serait double :

-Assurer d'une part la circulation des individus sans rencontrer de blocage à cause de la langue, et donc répondre aux volontés de constituer une classe travailleuse aguerri d'expériences multiples.

-Ouvrir les sujets du Duché à d'autres cultures et faciliter la communication de façon à ce que les rapprochements politiques s'accompagnent de rapprochements populaires entre les citoyens.

Le programme sera toutefois difficile à maintenant, la première difficulté étant de former une série d'enseignants en langues étrangères pour alimenter le programme, d'abord dans un domaine général, puis dans un domaine technique. L'attention portée à ce second point est capitale puisque le langage technique est souvent clairement distinct du langage courant quelque soit la langue.
Une fois cette base d'enseignants acquise, sera possible l'intégration accrue de cours de langues de façon intensive dans différents programmes. C'est finalement cette fondation linguistique qui permettra à terme d'envisager les correspondances et échanges d'étudiants entre pays, et sur le plus long terme, la constitution d'une jeunesse parlant plusieurs langues et circulant librement d'un pays à l'autre pour se former et acquérir des expériences diverses.

Les langues qui seront enseignées sont nombreuses, avec en premier lieux une priorité accordée à celles de nos voisins : le Chacha (Arche), le Syncrelangue (Kah), le créole Maronhien (Maronhi) et l'espagnol (Alguarena). Certaines de ces langues demanderont des collaborations académiques étroites avec les nations locutrices, d'autant plus quand elles sont parlés par un seul pays.
Les langues enseignées seront ensuite complétés avec celles parlées chez nos alliés : Allemand (Miridian, avec qui se feront par ailleurs dès le début les échanges, le français étant parlé sur place), Anglais (Caratrad et Empire du Nord), Islandais (Tanska) et le Farsi (Faravan).
À noter que l'enseignement des langues de Zélandia sera un sujet sensible en vue des différentes langues parlées sur place. Malgré tout, les académies sylvoises sont bien décidées à permettre l'acquisition des connaissances nécessaires au sylvois pour pouvoir communiquer sur place.
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Journal Satirique a écrit :
Caricature Miridian

Et encore ! Une nouvelle gaffe du ministre des affaires étrangères du Miridian, qui encore une fois prend pour la Duchesse la Ministre des affaires étrangères !
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Rencontre avec l'Alguarena !

Dans le cadre d'un échange de missive entre Sylva et l'Aguarena, a été entrepris une rencontre pour discuter de divers sujets coopératifs d'importance : lutte contre la piraterie aussi bien sur la mer qu'à la source, partenariat académique pour échange des professeurs et à terme des élèves, échanges culturels avec la création de musées sur l'histoire commune des deux pays, et finalement divers ouvertures pour des collaborations économiques.

Cette rencontre est une grande opportunité pour Sylva de se faire un partenaire d'importance sur les plans économique et politique. La question militaire semble toutefois se restreindre à la lutte anti-piraterie, Sylva ayant exprimé clairement la volonté de ne prendre parti ni pour l'Alguarena, ni pour le Grand Kah.

Médiation par Sylva entre la Lorduarie et des membres de l'OND !

Déjà connu pour avoir assuré la médiation entre Mirdian et Teyla puis Tanska respectivement dans le cadre de la coopération spatiale puis la presque guerre du poisson (bien que le gouvernement n'aime pas appeler ainsi cet évènement), la Duchesse se lance dans une nouvelle entreprise du genre : réconcilier Loduarie et Empire du Nord. Sylva qui contactait initialement la Loduarie au sujet de coopérations sur le nucléaire a finalement abouti à une proposition sur l'organisation d'un sommet de la détente. Ont été de cette façon convie l'Empire du Nord, la Loduarie, Tanska et Teyla de façon à définitivement apaiser la situation en Eurysie.

Nombreux jugent ce paris fou, estimant que la Duchesse met en jeu sa crédibilité diplomatique sans réelle justification. Si entretenir le calme entre la Loduarie et Teyla puis Tanska est relativement aisé, l'Empire et la nation communiste sont contre en totale opposition au niveau des intérêts et manœuvres. Reste à voir ce que donnera cette rencontre, si elle aura de véritables effets bénéfiques, laissera la chose inchangée, ou pire, entacherait la réputation de la Duchesse déjà contestée de façon croissante par les oppositions de tous bords.

Communaterra, encore et toujours !

Les maladresses continuent de s'enchainer, la Duchesse ayant ordonné l'interception d'un convoi aérien pharois à destination de Communaterra avec à son bord des missiles balistiques. Une négociation est en cours avec le Grand Kah et Pharois pour résoudre la question dans laquelle Sylva semble s'être mise en mauvaise posture, la Duchesse étant elle-même sous le feu des critiques.

En réponse, Communaterra a transmis plusieurs missives publiques aux partenaires de Sylva avec joints les échanges déjà entretenus, faisant se poser une question : Les pôles ont-ils basculé, tant notre voisin du sud semble plutôt être à l'ouest ? Rien de nouveau n'est exprimé par rapport à ce que Sylva avait déjà expliqué, tandis que le manque totale d'adaptation à la culture politique de chaque pays laisse présager des missives sans grand effet. À voir comment la situation évoluera.

L'armée de terre se complète enfin !

Longtemps délaissé, légèrement ravivée avec la livraison teylaise, les forces terrestres sylvoises semblent enfin se pourvoir d'un matériel complet et moderne : blindés, artillerie, géni, logistique et renseignement, tout est là pour assurer une force complète et efficace sur tout les plans s'intégrant à merveille dans le dispositif interarmée de Sylva. Une fois les commandes actuelles achevées, il sera prévu d'effectuer un exercice d'ampleur pour mettre en pratique le matériel et former les troupes à son utilisation.

Miridian, un partenaire aussi fiable que maladroit dans sa diplomatie !

L'un des premiers partenaires du Duché de Sylva, juste après le Péronas, le Miridian est reconnu comme un allié fiable et sincère... ce qui expliquerait la patience à l'égard de ses nombreux écarts diplomatiques. Sont bien connus les régulières confusions de Hans Golben, prenant pour Duchesse la Ministre Matilde Boisderose, mais un nouvel épisode de ce feuilleton de ce feuilleton diplomatique s'est fait connaître : le Miridian a pris l'initiative de créer une institution aleucienne... sans y convier Tanska et Caratrad qui y ont pourtant des territoires. Nouvelle mésaventure diplomatique pour ce pauvre Kaiser pourtant plein de bonne volonté, en espérant que monsieur... monsieur ? Le nom du Kaiser est en effet toujours inconnu. Quoiqu'il en soit, espérons qu'il s'en sorte.
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Reportage offert par JTVR !

Le Journal Tv Vérifions, généralement abrégé en JTVR, offre ce soir une analyse des actualités sur les différents médias informels. Comme précisé, rien n'est officiel dans le lot, ne s'agissant que de réaction sur les réseaux sociaux, propos de personnalité publics, écris de d'autre journaux, et bien d'autres. Dans ce cas si, les informations viendraient avant tout de Communaterra pour être relayés par des partis collectivistes sylvois adhérant à cette région.
Le présentateur, Gérard Langouste, parlait avec un accent créole très prononcé. Essayiste et journaliste, il livrait une petite analyse sur les dernières actualités :

-Beaucoup de propos et arguments divers ont été tenus dernièrement sur les actualités entre le Duché de Sylva et les Komunateranos, ainsi que toutes les puissances orbitant autour tel que le Pharois.
La première chose que l'on a beaucoup lu dernièrement sur les forums en ligne serait que "Sylva se pisse dessus" au point que ça en devienne un slogan, sous-entendant que le pays (ou plutôt le gouvernement, la noblesse) serait terrifié par la situation. Cela mérite quelques rectifications, ni le Duché ni la noblesse n'ont de raisons de craindre les komunateranos qui n'ont pas la capacité de faire quoique ce soit de concret par eux même, ni l'influence pour appeler d'autres à le faire.
La situation est plutôt que les comités komunateranos refusent de reconnaître la Duchesse et plus généralement la noblesse comme dirigeants de Sylva, alors que c'est inscrit dans notre constitution, exigeant d'effectuer la diplomatie par l'intermédiaire de la présidente de la Haute Assemblée Lucette Dumorne. Il faut là comprendre la subtilité de la chose : quelle valeur à un échange avec quelqu'un ? Qu'est ce qui fait dire qu’un accord passé avec tel dirigeant sera valable pour la nation qu'il représente ? Qu'est ce qui empêcherait de le considérer comme caduque ? Hé bien ce point là, qu'on le considère ou non, quelle approbation, reconnaissance, il a du pays. Or c'est la Duchesse qui est reconnue par les sylvois, même les collectivistes, comme dirigeante du pays. Lucette est reconnue comme responsable de présider la Haute Assemblée. Pourquoi les sujets considèreraient alors comme valable un accord effectué avec une autorité dont il ne reconnaisse pas la légitimité dans ce cadre ci ?
Ne pas reconnaître un gouvernement, c'est dès lors accorder soit même aucun crédit à ce qui sera conclu avec lui. Ce n'est pas une question de morale ou quoi, mais de formalisme pur et simple.
Et là certains clament que Sylva préfère la reconnaissance à la paix... Déjà nous pouvons nous demander si les deux sont exclusifs, et si Sylva a à un seul moment cherché autre chose que la paix, ou inversement exprimé des volontés bellicistes. Enfin, si, soyons honnêtes. Certains membres éminents (que l'on pourrait franchement citer, la plus grande représentante étant la comtesse Nathalie Sablier) exprime régulièrement la nécessité "d'envahir préventivement" les komunateranos. C'est sincèrement honteux, et pose des question que de telles idées puissent être exprimées par des responsables aussi bien placés. Mais quelles ont été les conséquences de ces propos ? La Duchesse s'y est opposé formellement, ainsi que l'essentiel de la noblesse et des élus. Rappelons que les nationalistes et monarchistes radicaux de la même veine ont parmi les plus bas taux d'approbation, et sont soutenus uniquement par madame Nathalie Sablier, aucune autre comtesse ou élue de la Haute-Assemblée ne relayant de tels propos.
Bon, je dévie du sujet, Sylva préfère t-elle réellement la reconnaissance à la paix ? Hé bien comme je l'abordais dès le début, quel accord de paix peut avoir de la valeur quand il est conclu avec quelqu'un dont on ne reconnaît pas la légitimité ? Signer un accord avec les élus, c'est s'accorder avec la moitié uniquement des autorités reconnues par les sujets. Quelle valeur, quel crédit sera dès lors apporté à la chose ? Pour légitimer un accord gouvernemental, le gouvernement doit être reconnu. C'est logique et m'oblige à me répéter.

Il feuilleta ses notes pour s'attaquer au sujet suivant.

-Bien, cela nous amène dans la continuité au second problème, celui de cette crise pour deux missiles. C'est une question légitime, pourquoi détourner une escadrille d'un pays souverain survolant une zone internationale ? Déjà un premier point est à élaborer : non, aucune guerre n'aurait pu raisonnablement découler de cette interception. Il aurait nécessité qu'une guerre soit déjà souhaitée préalablement et que cela en serve de prétexte, autrement deux pays ne souhaitant pas de la guerre ne l'auraient pas fait pour une interception. Si les pilotes pharois auraient dévié vers la haute mer, les pilotes sylvois n'auraient rien pu faire, et s'ils s'étaient fait descendre alors disons les choses clairement : la Duchesse aurait tenu un discours, condamné pour faire bonne figure, et c'est tout. En arrière-plan, elle se serait entendue avec le Pharois Merirosvo pour éviter la catastrophe et que les choses en restent là.
Bien, revenons au pourquoi : tout simplement parce que la dernière missives (ayant fuité de l'action de Sylva et des komunateranos eux même) émanant des komunateranos dit mot pour mot que refuser de suivre leurs méthodes amènerait à une monté en leur sein de l'influence des anarchistes, clairement définis comme une menace pour la stabilité régionale. Dès lors, il est quelque peu forcé d'admettre que cette livraison de missile était des moins rassurante. Maintenant, force est de constater que la Duchesse a fait preuve d'une absence totale de doigté sur la question, amenant à cette crise.

Petite gorgée d'eau avant de reprendre :

-Dans la continuité, nous aborderons les missives ayant fuité dans leur intégralité. L'une d'elle avait déjà été médiatisée en Sylva, puis les komunateranos ont officiellement rendu public toutes les missives entre Sylva et eux. C'est là un geste fort peu diplomatique violant le secret d'État. Leurs prochains interlocuteurs devront-ils craindre que leurs missives soient toutes publiées, comme ça et que la confidence ne soit pas possible ? Malgré tout ce geste honteux est très enrichissant puisqu'il permet de constater deux choses : komunateranos et nobles ont des égo équivalent et aussi vastes que leurs territoires respectifs, disons le. Toutefois, on peut également évoquer la différence de ton et de culture diplomatique qui pose à question sur notre capacité à nous entendre par essence ?
Et là cela nous amène à une autre remarque répétée à mainte reprises par tendance sur les réseaux sociaux : Sylva serait incapable de rédiger une missive convenante. Là, je me permets de relever des missives agressives et insultantes d'un parti, devant la patience de l'autre. Je ne remets pas en question les défauts de notre ministre des affaires étrangères, mais il faut saluer sa persistance à maintenir le débat avec ceux qui insultent son pays à chaque ligne dans des proses aussi lyriques qu'impertinentes. L'essentiel des tensions vient de ces échanges des plus piteux, et Sylva est très loin d'en avoir l'intégralité des responsabilités.
Je le rappelle, mais vouloir signer des accords avec un gouvernement que l'on ne reconnaît pas intégralement revient à vouloir signer un contrat dont on ne reconnaît pas l'intégralité des clauses. C'est un non sens. Dès lors imputer au Duché de Sylva l'incapacité de tomber sur un accord dans ces échanges, en passant sur la forme désastreuse, est d'une certaine mauvaise foi.

Il feuilleta ses notes pour la suite, roulant des yeux à la lecture en laissant échapper un "Ah oui, ce point là" léger, mais pas assez pour être inaudible. Il poursuivit malgré tout :

-Bien, il semblerait que de nombreux internautes aient également qualifié le Duché de "terroriste". Alors, les mots ont un sens et abuser d'eux hors de leur contexte tend à les vider de leur substance, de leur importance. Le terrorisme est un acte grave, celui de propager la terreur. Qu'a fait Sylva en ce sens ? Se montrer cordiale avec des individus habitués à l'invective est un acte terrifiant ? L'interception était-elle un acte de terreur ? Non, c'était maladroit, questionnable et probablement contre-productif, mais loin de propager la terreur.
Peut-être que les komunateranos se sentent terrifiés par Sylva, mais ils n'en ont aucune raison. Bref, il n'y a pas à s'attarder sur la question...
Voyons voir, sujet suivant, ah oui !

Léger sourire du journaliste,

-Il serait reproché au Royaume de Teyla et à la République du Miridian d'être, pour citer les commentaires, des "pleureuses". Ce point là est à débat puisqu'il se pencherait sur les réponses des deux pays concernés à des missives des comités komunateranos. Peu de choses concrètes sont connues à ce niveau, essentiellement les bribes de réaction des habitants de la région. Dès lors ce que je dirais doit être pris avec précaution et considéré comme spéculatif. Toutefois ces réactions permettent tout de même d'aborder le sujet : Qu'est ce qui est selon ces dires irréprochable au Miridian et à Teyla ? Ils auraient selon les propos des critiques démontré "parler la langue des bourgeois", signifiant grossièrement que respecter les codes diplomatiques traditionnels reviendrait à se ranger du côté d'une certaine caste plutôt que du prolétariat. Or, si nous n'avons aucun regard sur les missives concernées, celles rendues publiques entre Sylva et les komunateranos semble plutôt indiquer que tout ce qui ne tient pas des éructations, menaces et insultes se range dans la case de la bourgeoisie.
En réalité, cette réponse semble plutôt témoigner d'un mécontentement des habitants de la région que les choses n'aillent pas dans leur sens et cela n'est en soi pas surprenant. Les komunateranos ont eux même rendu public leurs missives relatant avec précision les échanges entre Sylva et eux et... Il semblerait que la présentation objective des faits aient été aux yeux de Miridian et Teyla des arguments en faveur de Sylva, ou plutôt en défaveur des komunateranos ou de leur état final recherché. Alors j'insiste sur le caractère spéculatif de la chose, on n'a eu des vues que sur la missive komunateranos. Mais ces réponses sous-entendent que les partenaires de Sylva, bah, l'ont tout simplement soutenue dans cette affaire. Une divergence était-elle espérée ? Prévoyait-on qu'une légitimité soit accordée aux façons des comités ? Impossible d'en être certain, en tout cas, l'état final recherché n'a pas été atteint.

-Maintenant on va aborder des points politiques un peu plus concrets. Nombre de polémiques se font auprès des komunateranos qui estiment que le Grand Kah ferait passer l'argent avant les idéaux, et aurait une politique lui liant pieds et mains. Il y a beaucoup de choses à dire, sur les objectifs du Grand Kah, ses façons, et ses divergences avec les komunateranos. Déjà nous devons exprimer un secret de polichinel que les états ignorent poliment (les proches du Grand Kah en tout cas) car telle est la façon de faire en politique : le Grand Kah est révolutionnaire, il a soutenu des révolutions, et il continuera de le faire dans l'idée de promouvoir le mode de penser et de société communaliste. Cela est un fait, maintenant, qu'est ce que cela signifie concrètement ? Sylva doit-elle s'attendre à un renversement du régime par les collectivistes soutenus par le Grand Kah ? Pourquoi tolère t'elle ces rapprochements s'ils sont si dangereux ? Déjà, la noblesse n'a jamais exprimé d'opposition aux idées collectivistes : libre à chaque syndicat de travailleur de faire leur propre entreprises autogérées en Sylva. Les libéraux et bourgeois profitent bien librement des relations étrangères pour s'enrichir et gagner en influence, pourquoi les collectivistes n'y serait pas autorisés ? En Sylva la chose est bien comprise mais pas forcément à l'étranger alors nous l'exprimerons clairement : le Duché est par essence un ensemble de factions opposées en concurrence qui se tolèrent. Et dans les faits, le Grand Kah n'est pas une menace aux intérêts de Sylva, qui n'a de raison de s'en inquiéter.
Bien, je divague du sujet, nous parlions du Grand Kah. Il a en soi des objectifs partagés avec les komunateranos, mais leurs façons sont clairement différentes. Le simple fait que d'aussi cordiaux échanges soient entretenus entre Sylva et le Grand Kah, pire, qu'ils aient été initiés par les grands groupes bourgeois de Sylva, démontre le certain pragmatisme, les compromis auquel est prêt à recourir le Grand Kah. Là se situerait une divergeance avec les komunateranos qui ont une vision radicale, incapable de dévier de leurs idéaux. On le constate avec leur relations auprès de Sylva dans lesquelles ils sont, pour des raisons constitutionnelles, incapable de reconnaitre la légitimité d'un détail en Sylva inscrit dans sa constitution.
Et de là émerge la divergence : le Grand Kah et les komunateranos veulent la révolution, mais le premier a de la patience là où le second veut des actions immédiates et directes. Mais pourquoi ? Pourquoi tant vouloir la précipitation ? Pourquoi fuir le pragmatisme ? Parce que le Grand Kah existe depuis... deux siècles ? Il est issu d'une évolution aussi longue durant laquelle ses idées ont mûri. Et les komunateranos, eux, viennent d'une révolution ayant duré moins d'un an pour s'achever il y a moins d'un an. Leur mouvement est par essence rapide, pressé, est il seulement consolidé ? Quoiqu'il en soit ils ne peuvent déjà avoir une vision à long terme puisque leur existence même relève d'une durée moins importante. Ils sont encore sous l'enthousiasme de cette guerre civile, tous les individus de plus d'un an ont connu ces évènements sanglants. Oserais-je même dire, tous les komunateros souffrent de traumatismes ? La question est très sérieuse et c'est là l'erreur que l'on peut reprocher au gouvernement sylvois, la plus grosse : ne pas accepter qu'ils ont à faire à des gens tout juste sortis d'un infâme combat, revendiquant le massacre de ecclesiastes, bourgeois et fascistes. On ne peut pas s'attendre à eux d'avoir un caractère raisonnable, mais peut-on pour autant se braquer sur la question ? Qu'on leur laisse le temps de digérer ! Il n'est pas dit qu'ils gardent leur façon pour les années à venir. Une vie paisible sans provocation devrait déjà constituer un environnement sain à l'évolution des komunateranos vers un apaisement suffisant pour s'adapter. Et oui, ils viennent de se battre contre des bourgeois, difficile de digérer d'avoir à faire à d'autres ! Laissons le temps régler les choses, contentons nous de ne pas aggraver la situation, et cela ira.

Froncement de sourcils en consultant ses notes :

-Bien, sujet suivant évoqués encore une fois mais loin d'être confirmé par des sources officielles : des rapprochements entre les komunateranos et la Loduarie Communiste, avec ouverture de bases militaires de ces derniers. Un autre sujet sérieux donc. Déjà la première chose à dire, c'est que la vente d'armes en elle-même est un acte politique allant bien au-delà du commerce, c'est consentir à soutenir militairement quelqu'un, dont soit à se défendre soit à attaquer. Donc ce n'est pas anodin et signifierait de la Loduarie un soutien actif soit de la défense uniquement de Communaterra, ce qui serait somme toute légitime et à encourager, soit du soutien de ses ambitions offensives et révolutionnaires, chose que l'on peut malheureusement attendre malgré le sommet de la détente en cours (dont on raconte que des hurlements sont audible depuis la rue, certains parlent de coups de feu).
Dans le cas d'un soutien défensif, cela signifie reconnaître la nécessité de défendre, et s'opposer aux ambitions de l'assaillant. Qui serait-il ? Sylva ? Aucune volonté belliciste n'a été approuvée par la Duchesse. L'Alguarena ? Pour le moment rien ne présage quoi que ce soit.
Par contre les ambitions des komunateranos sont bien clairement exprimées, par l'ensemble du peuple, tandis que les partisans anarchistes vont jusqu'à surenchérir en parlant de violence. Dès lors, cela signifierait un soutien actif de la Loduarie à ces projets. Cela tient de la spéculation bien entendu, mais reste un sujet d'étude à prendre en compte.
Ensuite, hormis la question des soutien même, il y a celui de l'influence. Ouvrir des bases chez les komunateranos est la porte ouverte aux loduariens en Paltoterra, quelles que soient les ambitions. Et là il n'y a aucun doute que des puissances comme le Grand Kah (malgré ses étranges ententes avec la Loduarie) et l'Alguarena verront cette concurrence d'un œil dubitatif.
Si les komunateranos souhaitaient assurer de cette façon leur défense, ils risqueraient plutôt de créer davantage de tensions. Accepter des bases kahtanaise serait bien plus sain et propice à la stabilité.

-Maintenant cela nous amène à une question intéressante : quelle est la source d'une telle tension. On sait que tout à débuté avec les échanges entre Sylva et les komunateranos, mais cela justifie "juste" des tensions, pas une TELLE montée des tensions. Qu'a concrètement fait Sylva pour justifier une telle hostilité allant jusqu'à l'expression de menaces et la volonté de constituer une force de dissuasion ? Encore une fois, l'interception de l'aviation pharoise représente un acte grave, mais très loin de justifier une guerre même avec le pharois et en cas d'accident.
Même si l'intégralité du convoi pharois aurait été éliminée (ce qui suppose déjà une sacrée incompétence de Sylva), nous pouvons être certain qu'une entente, même humiliante pour Sylva, aurait été trouvée pour éviter un conflit meurtrier.
Donc dans le cas de Sylva et des komunateranos, qu'est ce qui amènerait à croire que la guerre est probable et justifie une telle panique ? Hé bien deux choses, déjà comme dit le passif des komunateranos avec la bourgeoisie fait qu'il voit instinctivement en Sylva une menace. De plus leurs ambitions révolutionnaires s'ajoutent à la chose et font que, malheureusement, est potentiellement bien ancré dans leur esprit qu'ils essayeront un jour de "libérer" Sylva. Cette posture sur la défensive à outrance est fort inquiétante. Si les komunateranos venaient proposer un pacte de non agression, ce serait plus inquiétant qu'autre chose et confirmerait les suspicions d'invasion. Rappelons que Sylva n'a rien entrepris d'autre qu'intercepter un convoi aérien. RIEN d'autre. Dès lors, une telle panique face à une possible invasion relève au mieux de la paranoïa, au pire d'intentions illégitimes justifiant cet isolement.

Petite pause pour reprendre son souffle, bien que cela lui servit juste à lâcher un long soupir en voyant sa dernière note.

-Bien, le dernier sujet, le constat de la volonté de certains komunateranos qui s'exprimaient pour appeler à prendre en puissance militaire, raser Sylva, et écraser le monde capitaliste. Bon, en réalité peu de choses à redire la dessus. C’est du bellicisme tenant du rêve et dont rien ne serait tiré. Loin semble être l’intégralité de la population komunateros à considérer cela sérieusement.
Bien, nous concluerons conséquemment cette analyse en rappelant que rien d'officiel n'a été étudié ce soir, mais uniquement des propos isolés tenus par des citoyens komunateranos. S'ils peuvent en effet porter à question sachant le modèle de démocratie directe, ils ne représentent en rien la volonté affirmée des comités et de l'ensemble des révolutionnaires.
Il s'agissait avant tout d'un prétexte pour étudier les différents axes de reproches, mais ne constitue en aucun cas une raison d'entretenir la moindre inimitié. Conséquemment, on vous rappelle de ne pas tenir de propos honteux envers eux ou n'importe qui d'autre, y compris les citoyens de Kolisburg.
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L'électroménager sylvois, une catastrophe énergétique !

Alors que se profile la rapide croissance économique et industrielle de Sylva, et intrinsèquement la montée des besoins en électricité et donc la nécessité de développer le secteur énergétique, la consommation remarquable des sylvois devient de plus en plus flagrante. Le climat tropical dispense de chauffage et les climatiseurs sont très peu répandus au profit d'habitations aérées et aux toitures isolées. Pourtant les études mettant en évidence la consommation personnelle anormalement élevée des sylvois se cumulent, pointant notamment l'abondance d'électroménagers de mauvaise facture particulièrement peu efficient.

Ce type d'électroménager est très commun en Sylva et issu d'une firme de fabricants locaux dédiés, de par la nécessité de disposer de matériel tropicalisé. Or si ces équipements sont redoutablement rustiques et durables (raison pour laquelle les sylvois ne les remplacent pas par des plus modernes), leur consommation est élevée. Chauffage de l'eau, réfrigérateurs, cuisson, éclairage, tant d'éléments sur lesquels des économies pourraient être faites, amenant à un vote au sein de la Haute Assemblée sur une politique de rénovation de l'électronique à deux fins :
-Soulager le secteur de l'énergie sous tension avec la croissance industrielle.
-Et tout simplement faire preuve d'écologie.

Cette campagne se ferait en encourageant au remplacement de l'électronique par des versions plus modernes et efficientes, notamment via des forfaits avantageux si les sujets ramènent l'ancien modèle. Lesdits anciens modèles seront quant à eux retraités et recyclés. Les études révèlent en effet que le coût en énergie pour rénover l'ensemble du matériel serait rapidement amorti (l'espace de quelques années) par les économies d'énergie.
Ces nouveaux composants devront par ailleurs répondre à des critères très strictes, d'efficience évidemment, mais de normes répondant aux contraintes tropicales (air humide permanent) de Sylva de façon à prévenir une dégradation prématurée.

Plusieurs questions se posent malgré tout avec cette campagne :

-Les partis collectivistes, et de gauche en général, ont interrogé sur l'aspect moral d'imposer aux citoyens un tel remplacement à leurs frais. Plusieurs réponses sont apportées : il s'agit certes d'investissements, mais ils s'amortiront rapidement sur le long terme avec les économies (d'autant qu'un marché électrique sous tension implique souvent des prix élevés). De plus, l'État subventionnera massivement ces industries pour réduire les coûts d'achat (à condition de ramener les anciennes versions pour recyclage). L'état est d'ailleurs fortement impliqué dans la constitution des infrastructures dédiées au recyclage.

-L'aspect financier est le second point, avec notamment les groupes libéraux et représentant de firmes privées faisant remarquer que ces décisions précédentes impacteront le budget. Là encore il est indiqué d'une part que cette opération stimulera l'économie, et d'autre part favorisera le marché de l'énergie et donc le développement industriel.

-Est aussi interrogé les difficultés d'application de cette campagne en milieux ruraux : rapatriement des traitement des électroménagers d'ancienne génération à recycler, distribution des nouvelles génération. La question est intensément étudiée par le gouvernement, qui admet pour le moment se concentrer sur les milieux urbains selon la loi de Pareto : se concentrer sur les 80% d'habitants qui demanderont 20% des efforts. C'est dans un second temps que sera traité les 20% restants de la population selon des dispositifs spécifiques, probablement au cas par cas.

Ce dernier point est vu comme une aubaine pour les partis collectivistes, qui voient une occasion en or de développer un dispositif décentralisé et autogéré pour prendre en charge les différents points. Si la production et le recyclage même nécessiteront le développement de compétences encore accessibles sur le court terme aux coopératives, la gestion de la distribution sera à leur portée.
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Etat des lieux sur la production électrique en Sylva, il y a du travail !

Voilà déjà trois semestres que les grands travaux de planification dans le secteur primaire et secondaire ont été initié. Sylva a depuis connu une importante croissance économique qui se poursuit jusqu'à ce jour, avec pour conséquence une explosion des besoins énergétiques. La question avait été anticipé et de nombreux projets étudiés et initiés sur plusieurs axes récapitulez de cette façon :
-Une unité de production centralisée avec un mix nucléaire et barrage hydro-électrique,
-Une production décentralisée avec des énergies renouvelable et des centrales au biogaz,
-Le maintien des centrales fossiles pour assurer l'appoint le temps d'effectuer la transition.
Or la croissance industrielle fut bien plus rapide que prévu et Sylva se retrouva bousculée dans ses plans. L'une des premières conséquences fut le développement des centrales fossiles.

Que ce soit au gaz ou au charbon, les centrales thermiques sont unanimement condamnées et pourtant maintenues de par leur caractère indispensable. Aucun décisionnaire ne semble prêt à mettre un frein sur la croissance de façon à laisser le temps aux secteur de l'énergie de rattraper son retard. Deux problèmes notables se posent avec ces centrales. Le premier concerne tout simplement les émanations toxiques et polluantes de ces centrales, le cas le plus célèbre étant celui du Bourg Rougris duquel émane en permanence d'épais nuages noirs. Entre l'empoisonnement de l'air, des sols et des végétaux, il s'agit d'un véritable problème reconnu de tous.
Le second point noir concerne l'extraction des combustibles. S'il y a quelques mines de charbon souterraines, elles sont de loin marginales faute de productivité pour laisser place aux vastes mines à ciel ouvert, rasant des pans entiers de forêts. Plus d'une manifestation ont eux lieux pour s'opposer à l'expansion croissante de ces espaces et procéder, qui progresse inexorablement malgré les efforts.
De grands plans de "rénovation de la biodiversité" sont promus, avec la plantation de nouveaux arbres sur place, mais la réalité est loin d'être optimiste. Cette exploitation intensive appauvrit drastiquement les sols d'une part, laissant des surfaces tassées hostiles à la croissance des racines (justement nécessaires pour contrer ce problème), et d'autre part souffrant de la pollution des centrales. Elles sont en effet systématiquement construites à proximité des carrières pour économiser en énergie sur le transport du combustible, relâchant alors des dépôts de substances toxiques sur ces sols déjà bien peu accueillants pour la végétation.

C'est pour cette raison que de nombreux autres projets de développement énergétique se font, mais eux aussi rencontrent fréquemment des problèmes. Beaucoup de citoyens veulent du solaire et de l'éolien, mais autant s'opposent au déboisement nécessaire pour implanter ces infrastructures. Il n'y a que sur les toits des maisons que semblent être tolérés les panneaux photovoltaïques.
Les éoliennes off shore sont elles aussi toujours autant contestées, mais dans une moindre mesure. Barrages et centrales nucléaires (et surtout les sites d'enfouissement des déchets) restent malgré tout les éléments les plus contestés, retardant leur développement.
L'état appelle notamment à cesser ces manifestations qui, jusqu'à présent, ont contraint par les retards induits à investir dans le charbon bien plus simple à développer.

Si toutes ces manifestations de mécontentement ont au final bel et bien retardé les projets en tout genre, elles sont loin de les avoir arrêtées... bien que cela se soit fait à l'avantage des centrales à charbon. Le gouvernement reste malgré tout déterminé à développer à terme des moyens de production plus respectueux de la santé et de l'environnement, la coopération avec l'Empire Raskenois notamment devrait initier le développement de réacteurs nucléaires suffisamment puissant pour combler le retard et inverser les tendances actuelles.
Malgré les contestations, le gouvernement garde très à cœur le développement de ce secteur, avec une pensée à long terme avec la recherche sur les surgénérateurs servant à revaloriser l'uranium 238 et le thorium 232, bien plus abondants.

Toutefois, si l'éventualité de ralentir la croissance est refusée par tous les décisionnaires, est accepté le débat sur le rapport à l'énergie des sylvois. Le cas de la consommation excessive des particuliers a déjà été abordé, celui des entreprises et espaces publiques est également mis sur la table. C'est un sujet délicat, notamment de par la crainte d'imposer des contraintes qui dissuaderaient les investisseurs et entrepreneurs, pourtant la situation actuelle impose le traitement de la question.
Le gouvernement semble malgré tout rester très évasif sur le débat même s'il s'y plie, parlant plutôt de projets pour rénover l'éclairage public au profit de lampadaires moins gourmands.

En parallèle, des collectifs commencent déjà à étudier des alternatives de production pour économiser en énergie, mettant rapidement en exergue les difficultés rencontrées. L'optimisation des machines montre rapidement ses limites, et le réagencement des usines pour simplifier les processus et minimiser les étapes n'apporte pas davantage d'avantages que les acquis d'un modèle capitaliste ayant déjà cherché à minimiser les coûts.

L'énergie va donc rester une question centrale en Sylva, tant que n'auront pas été trouvées des réponses concluantes pour limiter la croissance des besoins le temps que ne se stabilise le développement industriel, et accroître la production électrique de façon harmonieuse.
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