21/02/2015
17:29:03
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Activités étrangères à Teyla - Page 3

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1639
Janvier 2013 - Royaume de Teyla
La petite souris




*click*

- Salut Alexandre

- Salut Matthieu

- Dis moi, tu as bien mangé ?

- Oui, j'ai même pris un peu de poids. Faut que je fasse de l'exercice par contre.

- Ah c'est bon signe ça, tu avais grise mine dernièrement. Tu t'es déjà abonné à une salle de sport ?

- Oui, je t'envoie les détails. Elle a l'air centrale et puis les équipements sont tout à fait adaptés à mon programme fitness.

- Parfait, je vais la tester et je te dis ce que j'en pense. Et puis continue de bien manger, c'est important d'être en bonne santé.

*click*



Staff a écrit : Opération de corruption de politicien anonyme arbitrée en Succès Majeur, enregistrée sous le n° 71368 du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure : l'influence culturelle et de bons contacts font s'aligner les étoiles pour les services secrets prodnoviens. Ces-derniers parviennent à convaincre un cadre de l'administration teylaise de leur faire des rapports réguliers.
La RSP a désormais connaissances des RP internes à l'OND

Réussite mineure : la barrière culturelle et les difficultés inhérentes à l'exercice rendent compliquées les prises de contact avec des cadres suffisament hauts placés. La RSP ne parvient qu'à corrompre un petit bureaucrate.
La RSP a désormais connaissances des bruits de couloir de l'OND mais pas du reste

Echec mineur : face à la difficulté d'infiltrer l'administration teylaise, la RSP renonce à son opération de crainte d'être repérée.
Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative

Echec majeur : la RSP se fait prendre à son propre piège. Un haut fonctionnaire teylais prétend être prêt à collaborer mais contact le contre-espionnnage teylais. Teyla peut au choix :
arrêter les agents de la RSP et dispose de preuves irréfutables de la tentative d'espionnage prodnovienne
jouer un agent double en contrôlant les informations dont la RSP dispose, y compris de fausses informations




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Rapport d’activité d’espionnage à Velsna


Difficulté de l'action: normal (bonus corruption pour Teyla)
Résultat de l'action: réussite relative


La Segreda, en proie à des dissensions internes et à ses propres luttes de pouvoir parallèles à celle se jouant au sommet de l’État, est depuis peu victime d'un défaut de rétention d'information. Des documents apparaissent, d'autres disparaissent. Le chaos dans la chaîne de commandement, où chaque maillon tend à se positionner pour tel ou tel triumvir, est en train de désagréger le tissu du service de renseignement multi-centenaire. Dans ces conditions, ce n'était qu'une question de temps avant que la corruption rentre dans la maison par la petite porte. C'est ainsi qu'un document interne de la Segreda sur l'enquête sur l'assassinat du Patrice se retrouva sur les bureaux teylais.

Ce dernier, constitué en un rapport complet sur les contacts téléphoniques de Vittorio Vinola, est accablant pour le Triumvir. Derrière ces numéros, la Segreda suppose qu'il s'agit d'un homme répondant au nom de Theodosio Maneri, responsable communication du groupe de construction navale Laurenti Alfonso, l'une des plus grandes entreprises velsniennes, implantée en particulier depuis peu en Zélandia et à Teyla. Cela permettrait d'expliquer les transferts de fonds des entreprises velsniennes en bourse à Amstergraaf vers Vinola peu avant sa nomination au Triumvirat.

Le rapport préconise l'élimination par proscription de vingt sénateurs impliqués dans des placements financiers auprès de ces entreprises, lesquels se trouvent tous dans la faction de Vittorio Vinola. La divulgation d'une telle information reliant Vinola à la mort du Patrice conduirait à la mort politique du triumvir à coup sûr, voire pire, une mise hors la loi et une proscription.

De plus, il semblerait que ce rapport ne soit qu'une copie d'un original ayant peut-être remonter la chaîne opérationnelle de la Segreda jusqu'à l'un des membres du Triumvirat, lequel n'a pas encore prit la peine de divulguer ce dernier.
2883
La passion de la politique


Difficulté de l'action: difficile (malus de 4)
Résultat: échec relatif


La politique. C'est un mot qui regroupe beaucoup de choses, beaucoup de notions. Polteia, comme on disait chez les hellenoides. Un mot qui désignait autrefois tout ce qui concernait des affaires de la cité, à contrario des affaires du foyer et du privé. Presque tout relevait de la politique, si on en suivait cette définition. Et cette réalité n'avait pas beaucoup changer à Velsna depuis des siècles. Tout n'était que prétexte au débat, à l'invective, la dispute, voire la menace. La politique était une roue qui tournait éternellement dans un sens ou dans l'autre, elle avait la forme d'une passion violente qui brûlait les entrailles et déchirait l'âme, mais dans laquelle on voulait se replonger aussitôt qu'on en eu sortit la tête. Combien de grands discours le Sénat n'avait pas vu depuis la fondation de la cité, combien de polémiques la ville sur l'eau n'avait-elle pas essuyé ? Vinola l'assumait pleinement, cette destruction créatrice permanente qu'était la politique. DiGrassi, plus discret, la méprisait en apparence, mais en était un maître sans le savoir. Et pour Scaela, la politique était un outil servant sa personne avant tout projet, une échelle vers la grandeur et la perfection à laquelle il aspirait pour la cité. La politique était une boîte contenant moult outils, certains plus pointus que les autres. Et on risquait fort de se blesser en en maniant l'un d'entre eux, ou de blesser quelqu'un d'autre

L'un de ces outils était le chantage. Pratique commune à Velsna depuis la nuit des temps. Qui détourne des fonds, qui couche avec qui, qui conspire contre le Patrice... Autant de questions dont la connaissance était dangereuse et pouvait être tournée vers une victime malheureuse. Mais victime, Scaela ne l'avait jamais été. Aussi, il découvrit de lui-même cette lettre coincée dans un pavé velsnien au pas de sa porte et l'apporta avec lui avec une certaine curiosité. Bien entendu, l'un de ses licteurs le protégeant au quotidien insista pour l'ouvrir à sa place, ce qu'il refusa. Il s'enferma dans le bureau de son palazzio et ouvrit le document. Quelles belles lignes, quels beaux mots qu'étaient ceux du landrin ancien. Il n'y avait pas de faute, pas d'erreur stupide, mais une formulation et une organisation des phrases assez étrange pour comprendre qu'il avait face à lui la plume d'un amateur. Pourquoi être aussi concis avec le Landrin, aussi laconique lorsque l'on peut faire étalage de la beauté de la langue en d'autres termes. Des mots aussi grossiers, peut-être étaient-ce ceux de DiGrassi, ce rustre...mais peut importe. Il y eu tout d'abord un rictus, puis un sourire et un rire aux éclats, tant et si bien que le licteur chargé de sa protection s'en alla le quérir pour se rendre compte de la situation. Scaela n'avait pas eu cette humeur depuis longtemps. Le licteur demanda formellement:
- Excellence Triumvir ?
Scaela lui répondit en ces mots:
- Nan, ce n'est rien Timo. Sans doute une mauvaise farce. Peut-être un sénateur jaloux ou un envieux quelconque. Mettez la au feu avec les autres je voue prie.

Le licteur s’exécuta et la mis dans le creux de la cheminée. Mais les mots de la lettres s'étaient imprimés dans l'esprit du triumvir, aussi médiocres étaient ils. "Qui peut donc me soupçonner de cela ?", se disait-il. Ces mots allaient rester une nuit entière dans son esprit...

HRP: +2 de tension politique
3383
Une odeur de Question.
https://media.istockphoto.com/id/532387020/fr/photo/sombre-chair-de-poule-vide-bureau-de-la-chambre.jpg?s=612x612&w=0&k=20&c=SFAsuLfvWjGHvS8qWIzfh3xsTDJewJeSateFXxU-jow=

Les agents allaient et venaient dans les couloirs sombres du bâtiment principal du DEL à Galaisie. Véritable vestige de l'époque de la République, entièrement rénové, c'était un bâtiment où l'on perdait facilement le sens de l'orientation si on s'y promenait pour la première fois... Et même bien après des visites.
Les agents allaient et venaient, s'evitant habilement dans les corridors et gardant obstinément le silence, comme par peur de voir provoquer un raz de marée si ne serait-ce qu'un seul des secrets qu'ils savaient s'échappait.
Les agents allaient et venaient, refusant obstinément de regarder dans une direction.
Dans la direction du "Couloir des Questions". Mieux valait ne jamais y rentrer un jour.


Alors ? Ils ont parlé ?

La voix dure du Colonel Franck du DEL avait résonne dans la pièce. En contrebas, à travers une vitre, on pouvait voir un chirurgien replacer une dent à un homme qui, de vue, semblait avoir pris plusieurs coups.

Oui, camarade colonel. Ils ont parlé.

Comparée à la voix du colonel, celle de la commandante Joséphine était calme et douce. Mais cela était trompeur. Il s'agissait de la meilleure interrogatrice du DEL dans la région de Galaisie, et tout au long de sa carrière, elle avait su jouer avec ses atouts naturels, dont sa beauté par exemple, à profit dans sa carrière. Sans oublier son incroyable sadisme qui faisait des merveilles.

Et alors ? Que savons nous donc ?

Les deux individus se sont bel et bien échappés d'une prison de haute sécurité Teylaise, comme ils l'ont dit. Nos informations convergent en ce sens. Les deux nous ont par ailleurs dit que leur évasion semble avoir étée calculé par quelque chose, ou quelqu'un, de bien plus puissant qu'eux. On parle là d'une grosse organisation avec de gros moyens, maintenant laquelle ? Ils n'en n'ont aucune idée et nos services non plus. Tout était organisé. Par ailleurs, ils ont avoué appartenir à des groupes républicains terroristes, mais qu'aucuns de leur groupes respectifs n'ont participé à l'élaboration de l'évasion. Pas de prévention, pas la même organisation.

Nos deux interrogés ne se connaissent pas, et vous connaissez le rapport : ils ont tous les deux été arrêtés à la frontière, manquant de se faire abbatre par nos forces

L'interrogé 22T-1 a dit appartenir à l'Unité Républicaine, et ses informations sont plutôt intéressantes. Selon lui, le gouvernement Teylais s'est retrouvé humilié par cette évasion, et que de très gros moyens ont étés déployés, sauf l'armée. Une organisation terroriste, commandité par une organisation républicaine, aurait organisé l'évasion.

L'interrogé 22T-2 appartient quant à lui à l'Armée Républicaine. Ils ont reçu comme indication de ne commettre aucun meurtre une fois sortis, sinon ils seraient retrouvés et arrêtés, pour une raison qu'il ignore. Très certainement, cela fait partie d'une plus grande phase du plan d'évasion qu'il nous faudra découvrir. De plus, il a entendu parler d'un certain Florent Martine, et il a bien insisté sur cet homme. Je pense personnellement que nous avons là une piste à explorer.

Ils disent qu'environ 15 à 20 hommes ce sont échappés, et que tout cela a été organisé pour permettre à quelqu'un d'important de s'évader. Peut être ce Florent Martine, que nos services ont nommé C1T1. C'est tout ce que nous avons, je ne pense pas que nous aurons besoin de réaliser un nouvel interrogatoir pour chacun d'entre eux.


Intéressant, camarade Commandante. Vous pouvez disposer, nous avons donc ce qu'il nous faut. La suite va relever de nos politiciens, de tout manière.

La commandante repartit et sortit de la pièce, ses documents sous le bras. Le Colonel regarda en bas, où le chirurgien continuait son opération.
Ils avaient mis la main sur quelque chose de gros. Il fallait maintenant s'en servir habilement.
7190
Rapport d’activité d’espionnage à Velsna



A la une

Difficulté de l'action: normal (bonus présence de Teyla dans les médias, malus en raison de la personnalité de DiGrassi)
Résultat de l'action: échec limité [/u]

Il était de notoriété commune que les journaux d’opinion dans l’escarcelle de Scaela tels que l’économiste ou Quotidia n’étaient rien d’autre que des relais de ses opinions. Certains de ces médias tournaient à perte ? Pas grave, car Scaela réinjectait des fonds de suite afin de toujours disposer de ces puissants hauts parleurs d’une ambiance médiatique délétère. Que quelqu’un déplaise à Scaela, et la dite personne se retrouvait le lendemain à la une d’un article le mettant en cause dans une malversation fiscale ou une affaire de proxénétisme. Ainsi était le monde du journalisme à Velsna. A cet égard, les agents teylais avaient pour ainsi dire trouver la planque idéale, pour peu qu’ils ne se fassent pas repérer. Chaque article qu’ils sortaient était ainsi à mettre au compte du triumvir Scaela, et la recherche d’informations sur son opposant, Matteo DiGrassi, était aux dires que leurs « collègues » de Quotidia, comme une licorne qu’il fallait chasser. Autant dire que les teylais furent prévenus que ce sujet était difficile, malgré la débauche de moyens mis sur la table par le triumvir pour débusquer les moindres secrets de son confrère.

Cela ne découragea cependant pas les agents qui en allèrent se quérir auprès de toutes les sources à leur connaissance. Ainsi, ils eurent posé des questions aux trois quarts de l’hémicycle du Sénat, aux domestiques du Palais des Patrices et à d’anciens collaborateurs parlementaires. Les interviews d’anciens engagés de l’armée furent plus difficiles à obtenir, mais quelques vétérans furent contactés et acceptèrent de répondre aux questions des agents sous couverture. En recoupant les divers témoignages, les « journalistes » ont pu arriver à cette conclusion : Matteo DiGrassi est une personne incroyablement ennuyeuse. Des domestiques ont pris ainsi la peine de présenter l’emploi du temps habituel du triumvir lorsqu’il séjourne à Velsna, et qu’il respecte avec une régularité de métronome. Il se présente ainsi :
- 6h : réveil (régler le volume de la sonnerie sur 4, pas de répétition)
- 6h-6h20 : Petit-déjeuner (un œuf dur). Attention : apporter un exemplaire du journal « Législa »
- 6h20-9h : rédaction de sénatus-consultes/réponses à des questions parlementaires
- 9h10-12h : Suivi de séance parlementaire
- 12h-13h : Retour au Palazzio familial pour repas (carottes marinées et un œuf dur). Le lundi en compagnie de son épouse et de son fils, le mardi/mercredi en compagnie de sa fille et le jeudi/vendredi/samedi avec des sénateurs/membres du conseil communal, le dimanche seul.
- 13h10-16h : Retour en séance parlementaire/conseil communal, variable selon les jours
- 16h10-18h : Retour au Palazzio, activités variables à cette heure. Modélisme naval, lecture (essentiellement des traités militaires, mais également des lectures plus personnelles comme celle de « Lui Catégorie A, elle Catégorie B », une fiction romantique évoquant l’amour impossible entre deux fonctionnaires tanskiens).
- 18h-19h : diner en compagnie familiale (Risotto al nero di seppia, avec un œuf dur)
- 19h-21h : Activités variables. Escrime velsnien (parfois en compagnie de sa fille)/lecture/rédactions de sénatus-consultes/appels à des sénateurs, personnel de la République, personnel militaire de la Marineria
- 21h : Coucher

En dehors de cet emploi du temps passionnant, les journalistes ne sont pas parvenus à déterrer la moindre affaire gênante ou embarrassante à l’égard du triumvir. Aucune malversation fiscale, tentative de corruption ou affaire crapuleuse n’a pu être découverte ou confirmée. Les équipes teylaises ont toutefois déniché des preuves de restitution de trop-perçus fiscaux de la part de l’intéressé (ainsi, lorsque le trésor public de la République lui a appliqué par erreur une taxe annuelle n’équivalent pas à ses revenus annuels, ce dernier s’est permis de le faire savoir aux agents de la cité).
Du reste, les agents teylais espéraient peut-être également déterrer un passé de guerre gênant remontant aux troubles achosiens des années 1990. Ainsi, ces derniers ont pu se procurer un témoignage détaillé d’un épisode horrible de cette guerre : l’exécution de 200 terroristes supposés de l’AIAN sur ordre de DiGrassi lui-même, lequel a fait usage de pièces d’artillerie tractée à bout portant pour exercer ce méfait. Néanmoins, ce récit était déjà connu de la plupart des velsniens, lesquels n’ont pas l’air affectés par le sort des achosiens.

Suite à cet échec, les recherches sur les autres triumvirs ne semblent pas avoir porté davantage de fruits, du moins les agents n’ont pas appris d’éléments dont ils n’ignoraient pas déjà l’existence.



Le jeu de la voix et de la souris :
Difficulté de l'action: normal (bonus enquête déjà menée en partie par les zélandiens, malus opacité du système financier velsnien)
Résultat de l'action: réussite limitée

Théodosio Maneri, un nom qui circule depuis quelques temps au sein du renseignement zélendien. L’enquête rondement menée par les agents du plat-pays sur les activités du Groupe Laurenti Alfonso, a permis de débusquer le nom de cet individu parmi des dizaines d’autres du Conseil d’administration de ce groupe industriel tentaculaire détenant un pouvoir considérable sur la vie économique du pays, puisqu’il représente les trois quarts de la production navale de Velsna, et est implanté dans plusieurs pays de l’OND, dont Teyla.
Malgré les compétences des agents teylais, ces derniers n’ont pas eu à disposition suffisamment d’informations pour recouper les différentes voix avec celle du suspect. Mais, la recherche ne s’est pas révélée totalement infructueuse, puisqu’il a été découvert que les numéros étaient associés à des téléphones tous achetés par des individus gravitant autour de Maneri dont des assistants. Malgré l’absence de preuves directes, il est donc probable que le vieux et Maneri soient une seule et même personne. De plus, ce dernier, bien davantage que d'autres membres du Conseil d'administration, semble lié à un réseau le reliant à des activités politiques de diverses organisations caractérisées par un rejet de la forme actuelle du gouvernement velsnien, parfois les mêmes que celles que fréquente Vinola, comme les fils de la liberté, une association politique libérale. De toute évidence, Théodosio Maneri est ainsi considéré comme la tête pensante de Vittorio Vinola, lequel lui inspire sans doute une grande partie de son programme politique.

Le ratissage des informations personnelles et financières de la cible ont cependant posé davantage de problèmes. Si les agents teylais ont été aidé en Zélandia par le concours du gouvernement du plat pays à retracer les mouvements financiers du suspect à Amstargraaf (qui ont conduit à rien d’autre qu’un accablement de preuves du détournement de fond supposé de Vittorio Vinola, lequel à bénéficier de transferts d’argent constants de cet individu), la tâche à Velsna fut beaucoup plus complexe. En effet, la Grande République observe un respect absolu du secret fiscal et de nombreuses lois sont autant de pares-feux à surmonter pour n’importe quel lanceur d’alerte. Les agents se sont ainsi heurtés à un refus quasi-systématique de la moindre coopération de la part des chambres de commerce velsniennes et des instituts financiers de la cité sur l’eau, qui ont à cœur de maintenir leur grande réputation d’opacité.

Concernant les décisions prises au Conseil d’Administration et votes d’assemblée de la cible, ces derniers n’ont pas révélé de faits notables. Le fait que la plupart des contacts nécessaires à cette missions soient au siège social de Velsna, et non en Zélandia où l’entreprise n’a sur place qu’un siège régional, a grandement réduit l’efficacité des actions des actions. Seule la liste des membres du Conseil d’administration a pu être déduite en raison du fait qu’il s’agit d’une information publique. Conformément à ce que les zélandiens savaient déjà, la quasi-totalité des membres sont des donateurs financiers de la campagne sénatoriale de Vinola qui lui a permit de devenir triumvir.



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Rapport d’activité d’espionnage à Velsna



Une note des renseignements :
Difficulté : très difficile (gros malus en vertu de la relation de confiance entre Maneri et Vinola, gros malus pour cause d’informations factices peu crédibles au vu de la personnalité de Maneri et des RP passés)
Résultat : échec limité


La confiance est chose curieuse. Lorsque celle est à gagner, elle est une arme efficace pour se défendre instinctivement de l’étranger, de celui que l’on ne connait pas. Lorsqu’elle est acquise, elle peut pousser un individu à en défendre un autre à corps perdu, malgré le fait que tout un entourage lui hurle de s’éloigner de la source de sa méfiance. Aussi, lorsque Vinola reçut cette bien étrange missive sans le moindre encombre sur le pas de sa porte (décidément il y a beaucoup de courrier qui arrive ainsi ces derniers temps à Velsna), ce dernier fut des plus surpris lorsqu’il découvrit cette note des renseignements teylais.

En effet, Maneri, personnalité appréciée des mondes financiers à Velsna peut-être beaucoup de choses : un fraudeur, un détourneur de fonds, un anti-oligarque tel qu’on en rencontre peu à Teyla, mais qu’il ait les motivations nécessaires à comploter à l’encontre de Vittorio Vinola, qui tente de porter au Sénat les réformes politiques et économiques dont il se fait l’avocat de puis années (voir la mission précédente) ? Peu probable pour Vinola, qui s’y prit à plusieurs fois pour relire cette note. Peut-être les renseignements teylais s’étaient trompés ? Faisaient-ils fausse route ? Certainement, du moins c’était la certitude que Vinola ne parvenait à se sortir de la tête. Maneri était bien trop important, avait consacré bien trop de sa personne à son grand dessein pour effectuer une manœuvre aussi ridicule. Par chance pour les services secrets teylais, Vinola misa davantage sur une incompétence de leur part plutôt que d’une manœuvre de déstabilisation délibérée à son encontre. Cependant, cette lettre troublante ne sera pas sans conséquence sur la confiance que mettra le triumvir Vinola à l’égard de Teyla dans un avenir proche. Qui plus est, Vinola aurait contacter Meneri immédiatement après la réception de ce courrier pour le prévenir de son arrestation prochaine, lequel, heureusement pour les services teylais, ne lui a pas répondu.

La deuxième partie de la lettre en revanche, suscita une inquiétude plus prononcée de la part du jeune politicien. En effet, les informations concernant Dino Scaela ont eu le mérite de troubler son confrère, lequel a tenté de contacter par la suite le Triumvir DiGrassi (en vertu de la réussite de la mission de la mise sous écoute de son palazzio) pour lui communiquer ces informations. Les raisons pour lesquelles Vinola a tenté de prévenir DiGrassi sont encore troubles, mais il se pourrait que ce dernier fasse encore suffisamment confiance à son collègue, et en particulier à l’inimitié qu’il lui connaît avec Scaela, pour lui communiquer de telles informations. En parallèle de cela, il se pourrait que Vinola renforce sa propre sécurité sous peu, mais les allégations teylaises à l’encontre de Maneri mettent le trouble sur l’identité des entreprises qu’il contactera pour exercer cette tâche, d’autant que ce dernier pourrait potentiellement davantage se tourner à l’avenir vers une entreprise velsnienne, voire raskenoise. En effet, Rasken se distingue depuis des années par les services de mercenariat proposés à l’armée velsnienne. Une garde raskenoise d’élite protège déjà une part importante des sénateurs de la Grande République et sont particulièrement connus pour leur désintéressement pour la politique velsnienne, ce qui leur confère une réputation des plus flatteuses. Ce qui paraît de moins en moins être le cas de Teyla, qui pourrait potentiellement être victime de sa propre action sur le territoire velsnien.

Effets : +5 de tension politique, Vinola sera désormais secondé par des gardes raskenois, qui exerceront à leurs côtés, Vinola ne porte pas préjudice à Teyla de cette note, mais commence à s’inquiéter de leurs compétences. Les futures relations entre Vinola et Teyla seront également conditionnées au devenir de Maneri étant donné que les deux personnages sont proches.




Ceci est une descente de police :
Difficulté : normal (malus important : cible sur ses gardes, bonus : opération sur le sol teylais)
Résultat : réussite critique

Le Groupe Laurenti Alfonso est sans aucun doute l’un des fleurons industriels velsniens les plus précieux de la République. Depuis 130 ans, la compagnie assemble des navires civils de toute taille pour tout type de besoin, pour un chiffre astronomique qui dans les années 1970, à l’aube de l’explosion du secteur des services, comptait pour 4% du PIB annuel de Velsna. Mais la désindustrialisation a depuis longtemps fait son office, et le groupe a dés lors été attiré vers des pays dont la main d’œuvre pouvait paraître plus abordable, à l’image de Teyla (voir la rencontre du dîner de l’ambassadrice Rossi à Teyla). C’est ainsi qu’un chantier naval du groupe opère depuis l’année dernière sur le littoral nord du Royaume, à quelques centaines de kilomètres de Velsna.
Le renseignement teylais n’eut dans les faits pas grand-chose à faire afin de provoquer la venue du membre du conseil d’administration. En effet, l’usine est depuis plusieurs semaines en proie à des conflits sociaux entre les syndicats et la direction. Ces derniers, ne supportant que peu le modèle de management pratiqué par l’entreprise velsnienne ont ainsi tiré la sonnette d’alarme sur leurs conditions de travail, et ont entamé un travail de débrayage dans les usines, ce qui a provoqué l’effondrement de la production. En cause, la limite du temps de travail légal qui selon les syndicats n’était pas respectée, des heures supplémentaires non payées et des demandes de congés non tenues ont causé la colère des salariés. Ainsi, Teyla n’a dans les faits adopté aucune manœuvre occulte afin de faire venir la cible sur le territoire, celle-ci ayant déjà visité Teyla plusieurs fois auparavant afin de faire la visite des chantiers navals, et d’assister aux réunions de la direction locale (la branche teylaise de l’entreprise étant celle accumulant le plus de problèmes liés au droit du travail local).

Ainsi, ce dernier vint à l’occasion d’une énième visite s’entretenir avec les salariés en colère, accompagné pour l’occasion d’un conseiller très particulier, en l’occurrence un certain Toni Herdonia, célèbre investisseur velsnien, fondateur de Herdonia Inc, et accessoirement devenu récemment consultant management pour le groupe Laurenti Alfonso. Lorsque ces derniers abordèrent les responsables syndicaux occupant les chantiers navals, les velsniens furent dés lors violemment pris à partie et exfiltrés en urgence (après que Herdonia ait subit un passage à tabac en règle après avoir émis des menaces de licenciement pour tous les grévistes et un remplacement de ces derniers par de la main d’œuvre wanmirienne). C’est à ce moment que des agents des services teylais en profitèrent pour tromper la prudence des gardes du corps des deux velsniens, aux prises avec les grévistes. Ces derniers se firent passer pour des membres du service de sécurité de l’entreprise et firent monter les deux hommes dans un véhicule banalisé, qui en réalité les menait droit vers une planque de leurs services. Théodosio Maneri était ainsi arrêté sans que ce dernier n’ait eu le temps de se rendre compte de la supercherie. Néanmoins, le fait que les agents aient au passage enlevé Toni Herdonia allait d’avérer être embarrassant, un "fait de mission" dont ils se seraient bien passés.

Les interrogatoires successifs permettent de dessiner un récit accablant de l’assassinat du Patrice. Le riche homme d’affaires craque complètement face aux enquêteurs teylais, avouant sa complicité avec Vittorio Vinola dans la planification de l’assassinat. Ainsi, il révèle que Vinola a savamment orchestré la tenue de cette rencontre avec la Zélandia, espérant sans doute que l’attention de la garde des licteurs du Sénat porterait son attention ailleurs que sur le Patrice, ce qui fut le cas. Dans le même temps, Maneri lui apportait son soutien dans la corruption de plusieurs domestiques du Patrice Dandolo, qui avaient pris soin de laisser de nombreuses issues du palais ouvertes. Enfin, il a confessé avoir engagé un service de sécurité privé afin de se charger de la sale besogne, qui avait à la fois pour but de se débarrasser du Patrice, mais également de Dino Scaela. Fort heureusement, Scaela a échappé à un empoisonnement et c’est un licteur de la garde qui a bu le vin frelaté à sa place. Dans l’idéal, ce plan aurait totalement été couronné de succès si les assassins eurent réussi à faire porter le chapeau aux zélandiens.

Parmi les autres accusations, il s’est reconnu lui-même être coupable de fraude fiscale, mais plaidant la « différence culturelle », et arguant qu’il est l’un des hommes d’affaires velsniens fraudant le moins en comparaison à ses confrères, qu’il n’a détourné « que » l’équivalent de 460 millions de florius velsniens. Cela est peut-être vrai, mais si d’aventure Scaela et DiGrassi étaient mis au courant de cette information, ces derniers n’hésiteraient sans doute pas à exercer leur droit de proscription à son encontre.


Concernant Toni Herdonia, l’interrogatoire, plus secondaire étant donné qu’il n’était pas une cible de base de la mission, s’est révélé plus difficile. Ce dernier est relié à plusieurs dossiers tanskiens à son sujet, à propos d’une implication dans une « association humanitaire lucrative », telle qu’il décrit lui-même, dédiée au sauvetage des réfugiés de guerre okaristanais lors du conflit impliquant forces communistes et démocratiques et qui a prit fin il y a quelques mois. Néanmoins, les agents teylais se sont bien vite rendu compte que le terme « humanitaire » recouvrait à Velsna une réalité très différente, et qu’en pratique, l’association de Toni Herdonia était en fait une holding ayant organisé des filières de travailleurs clandestins en direction de nombreux pays d’Eurysie de l’ouest. Quant à savoir s’il a fait venir des clandestins à Teyla, l’intéressé a répondu à la négative, arguant que les teylais « n’ont pas le sens de l’humanitaire assez développé pour accueillir ces pauvres bougres en quête d’abri. ». Par la suite, il a passé l’interrogatoire à tenter de proposer des prix pour acheter aux interrogateurs leurs propres montres qu’il trouvait « fort belles ». Au terme de la garde à vue, les teylais n’avaient pas assez d’informations pour garder le prisonnier, et ce dernier leur a fait part de son empressement de se rendre au Wanmiri, dans un marché « bien plus prometteur qu’ici, rempli de gens ayant à cœur de profiter de ses services pour se rendre à Kolisburg. ». Dans leurs notes, les agents teylais ont identifié le personnage comme ayant une tendance naturelle au mensonge et à la manipulation.



4806
Rapport d'activité de Teyla à Velsna



Les rayons de soleil pointent leurs premières extrémités en cette fin de mois d’avril. Velsna se réveille de sa torpeur et les brouillards du printemps se dissipent hors de la lagune sous l’effet de la chaleur. C’est un samedi tout ce qu’il y a de plus banal pour Sylvia et Luca. Les deux amants ont dormi les volets ouverts comme à l’habitude des habitants de la cité millénaire lorsque la chaleur vient à ne pas remonter des canaux et devient suffocante. Les deux jeunes gens ne sont pas à plaindre. Ils sont de bonne famille, de cette classe moyenne supérieure qui se politise de plus en plus par les réseaux, y compris étrangers. Assez d’argent pour avoir le confort de s’intéresser à la chose publique, mais pas assez prospère pour peser politiquement dans la cité, tel est le sort de la classe censitaire IV à laquelle ils font partie. Lui courtier en assurance, elle experte comptable pour le groupe automobile Strama. Les fiancés qui logent dans le quartier San Stefano flânent loin de leurs tracasseries dans les environs de la basilique du même nom, se promènent la main sur la taille de l’autre sur les quais d’Achos, et s’arrêtent à leur café de prédilection d’où ils peuvent contempler les cargos quitter le Grand port de Velsna situé de l’autre bord de la lagune, sur la terrafirma. La dolce vita velsnienne à son paroxysme éclatant.

Les amants hument sur la terrasse, l’odeur du café, moulu à l’autre bout du monde par des enfants wanmiriens en toute quiétude. L’innocence du consommateur, qui a la conscience tranquille de se dire que son emprunte carbone a baissé cette année, et que cette gourmandise est donc amplement méritée. Le nez sur le café et sur le smartphone, Luca scrolle sur les réseaux comme pour se reconnecter au monde après sa nuit. Crise diplomatique en Paltorerra toujours en cours, organisation d’élections (sans doute truquées) dans l’Okaristan loduarien, incapacité des triumvirs pour se mettre d’accord quant à la publication d’un Sénatus-consulte portant sur le changement des limitations de vitesse sur les autoroutes…rien d’intéressant en somme. Du moins, c’est ce que le jeune homme pense jusqu’à la vue d’un lien vers un article au titre racoleur d’un journal teylais. Dans le système médiatique, il est coutume d’attaquer et de diffamer son adversaire, de l’accuser de tyrannie pour le déstabiliser…mais cette-fois ci était différente. Sylvia voit le visage de Luca se décomposer au fil de sa lecture, c’était comme si on faisait passer plusieurs couches de peinture sur son visage tant il changea de couleur. Elle s’inquiète et lui demande ce qu’il se passe. La main agrippée au téléphone, il prend quelques secondes, sonné, avant de retourner l’écran dans la direction de sa fiancée.

Elle lit à son tour, mais beaucoup moins dramatisante, elle lui répond juste en sirotant sa tasse :
- Et ? C’est tout ? Pourquoi tu fais cette tête ? Des papiers comme ça il en sort toutes les semaines. Tu finis le café ? Je voudrais bien aller réserver en avance pour le resto de ce midi.
Luca leva légèrement le ton, à la fois paniqué et remonté par l’aveuglement de la jeune femme :
- Non mais…tu l’as lu au moins ? C’est terrifiant ! Regarde les détails !
- Je vois juste que c’est écrit avec les pieds. « Nous avons des informations fiables » blablabla…qu’est-ce que t’en sais, ils ne citent même pas leurs sources, à part le « renseignement velsnien », comme s’ils étaient assez idiots pour dire ça. C’est des teylais quoi…Pas de quoi s’inquiéter.
- Un coup d’état, Sylvia ! Faut qu’on fasse nos affaires et qu’on aille à la campagne quelques temps, à Umbra par exemple.
- Mmmmmh…Nan, je vais plutôt nous réserver cette table. Enlève-toi ça de ta tête. Et puis Scaela ferait pas ça : je signale qu’on est quand même monté d’une classe censitaire depuis que les triumvirs sont là, tout va bien Luca.

Luca aurait pu écouter Sylvia ce matin-là, et les choses auraient été peut-être différentes. Mais ce ne fut pas le cas. Ce matin-là, il se servit de son pouce pour partager cet article à tous ses proches, qui le partagèrent à leur tour à tous leurs proches, et ainsi de suite, et ainsi de suite.

Cet article fit l’effet d’une bombe en l’espace d’une journée, et bientôt, on vit jusqu’à des manifestations devant le Sénat, que les autorités de la Garde des licteurs tâchèrent d’apaiser. Il fallu une journée de plus pour que les deux autres triumvirs soient mis au courant de ce dernier, et aucun d’entre eux ne fit le moindre commentaire ou apparition publique. Le Triumvirat était devenu comme muet, au grand désespoir de l’administration de la cité et de la population, de plus en plus anxieuse, dont les partisans de tel ou tel triumvir étaient prêts à en découdre. Les uns et les autres se tenaient prêts dans cette cité où quelqu’un était de trop. Tous les collègues de Sylvia étaient scaeliens, Luca se définissait « comme un libre penseur à l’image de Vinola ». Le spectre de la stasis grondait à quelques jours de la fin officielle du Triumvirat, et plus aucun communiqué ne semblait émaner du Sénat. Les articles de presse des différents journaux partisans de tel ou tel triumvir avaient brutalement cesser leurs traditionnelles publications d’articles incendiaires. Le pays était suspendu aux lèvres de trois Hommes, attendant de savoir qui prendrait la décision fatidique, qui agira le premier, qu’importe ce que l’article contenait de vérité ou de mensonge.


Effets : +10 de tension politique. Vinola risque de tenter un rapprochement avec DiGrassi pour parer à toute tentative de coup d’état de Scaela.
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Rapport d'activité d'espionnage à Velsna

Action réalisée par Fortuna


Les souris du Pont des soupirs :
difficulté de l'action: normal (bonus imprudence de Teyla et de la Loduarie)
résultat: réussite franche

Nous étions le 29 avril 2013, et cette chaude soirée allait sortir de la norme pour la cité sur l’eau. La rédaction de Quotidia, journal phare détenu par Dino Scaela, sortait alors d’une réunion de rédaction explosive, comme d’habitude. Il s’agissait de chercher le moindre scoop, d’évoquer l’actualité la plus gênante des adversaires du triumvirs par cette équipe de petites mains qui s’agitait en permanence dans les rues de la capitale. A l’instar des souris, ces journalistes s’infiltraient partout, entendaient tout, et rapportaient tout à leur bienfaiteur. Mais parmi elles, il y avait des intrus qui avaient un autre maître : les teylais étaient bien à l’aise et au chaud dans leurs atours de journalistes. Ils s’étaient faits à la dolce vita velsnienne, une affectation pas si désagréable pour des espions. Cela aurait pu être pire, ils auraient pu se retrouver en Communaterra ou en Loduarie. Mais le souci majeur des apparences est qu’elles ont tendance à nous faire baisser notre garde lorsqu’elles sont trop confortables. Peut-être ces « journalistes » teylais auraient dû faire plus attention, car depuis peu, les souris rétives étaient suivies à la trace par des créatures bien plus coriaces et retors. La Maréchaussée de Fortuna était à pied d’œuvre dans toutes les entités tenues par le Triumvir Scaela. On se renseignait sur l’identité de ceux qui étaient entrés dans ces entreprises récemment, on suivait leurs activités sur les réseaux et dans le cadre professionnel. A partir de là, il ne fallu pas longtemps pour se rendre compte que bien des choses étaient suspectes dans certaines sociétés du riche Scaela, à commencer par le secteur de l’information.

A la sortie d’un restaurant, il fait toujours bon de prendre son temps et son air sur les ponts passant au-dessus des canaux. Certains d’entre eux respirent la tranquillité tant ils ne sont que peu fréquentés. L’un d’eux est le Pont des soupirs, d’ordinaire lieu de passage des amants et des individus qui auraient quelque chose à cacher. Le groupe de journalistes s’y promène ainsi et s’y arrête dans un mouvement général d’embrasement des cigarettes et de digestion de calamar frit. On rigole, on plaisante, jusqu’à ce que plusieurs d’entre eux fassent leurs adieux au reste du groupe qui entend éterniser ce moment. A ce moment précis sur ce pont, il n’y eu plus que les agents infiltrés teylais se retrouvant sur ce pont. Les souris se regardaient un peu penaudes et surprises de la disparition de leurs collègues. L’un d’entre eux se rendit compte de la fin de leur supercherie, bien trop tard malheureusement. Lorsqu’ils firent demi-tour pour quitter le pont, les créatures de la nuit encerclaient déjà ses deux sorties. Les souris étaient démasquées. La lutte fut courte, et il n’y eu que peu de cris, tout juste des poignards sortis des ténèbres. Ceux qui étaient déjà morts debout furent jetés dans le canal, les autres furent noyés, et on ne distinguait au cœur de cette nuit que le bruit de l’eau au loin, semblable à celui que l’on entend lorsqu’on sort un poisson de l’eau. Les journalistes teylais de Quotidia disparurent ainsi.

Loin de là dans le Bureau du Triumvir Scaela, l’imagination débordait de l’esprit du grand Homme lorsqu’il voyait ce dossier, soigneusement posé sur la table et contenant des informations sur une partie du réseau teylais à Velsna. Car c’est lui qui avait ordonné cette réaction à l’égard des journalistes. La Segreda avait ainsi trouvé l’excuse pour quadriller la ville, mettre sans dessus dessous les bureaux des membres du Conseil Communal et les rédactions journalistiques. Dans leur sillage, la Maréchaussée avait investi les sites sensibles de la capitale sans grande opposition, tant l’entourage de Scaela était obnubilé par la présence teylaise qui, au fil des enquêtes se révélait beaucoup plus appuyée que ce que beaucoup pensaient. Cependant, le triumvir n’eut pas le pouvoir nécessaire de convaincre les autres triumvirs de laisser aux sous-traitants fortunéens l’accès au Palais du Patrice, rigoureusement interdit aux étrangers, de même qu’aux arsenaux de Velsna pour les mêmes raisons. Parmi les sénateurs, si ces derniers étaient protégés d’ordinaire par les licteurs ou les gardes raskenois, les mercenaires fortunéens ont su se faire une place auprès des parlementaires proches de Scaela. La Maréchaussée avait désormais plein pied dans la cité sur l’eau.


Teyla perd son réseau d'information dans le milieu journalistique velsnien, les sénateurs fidèles à Scaela deviennent plus difficilement atteignables
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Illustration

Le commerce sitado-teylor
06/05/2013

La Sitadie entretenait un lien étroit avec le Royaume de Teyla, qui était pour elle un partenaire commercial eurysien privilégié.

D'abord, la Sitadie profitait de la compétitivité de l'agriculture teylaise. Le géant sitade de l'agro-alimentaire Vandos, dont la plupart des sociétés qui lui étaient rattachées étaient implantées en Sitadie, reposait sur les importations teylaises. Ainsi, le lait teylor était utilisé pour les fromages industriels de Vandos, mais aussi pour certaines pâtisseries. Ces dernières étaient complétées par les importations céréalières en provenance de Teyla. Les céréales teylors étaient aussi un ingrédient phare des biscuits Cro, biscuits produits en Sitadie par la société éponyme. Enfin, la société Del Barone, société aux consonnances italiques mais en réalité sitade depuis toujours, était un client régulier pour les exploitations céréalières de Teyla. Les pâtes Del Barone, dont les étudiants sitades étaient friants, reposaient ainsi sur les céréales teylors.

Parallèlement, les entreprises sitades spécialisés dans la high tech étaient des habitués du marché teylor. Il n'était ainsi pas rare de voir les produits de Taranis à Teyla : ordinateurs, claviers, imprimantes, et autres matériels bureautiques... Taranis s'implantait ainsi progressivement depuis le milieu des années 1990 à Teyla.

Le commerce sitado-teylor se faisait aujourd'hui principalement par voie maritime, en raison des nombreuses complications que pouvaient générer les douanes en Eurysie. A l'avenir, la République sitade pourrait potentiellement chercher à raccourcir ce trajet. Le département aux Affaires étrangères de la République sitade, dirigé par Paul Baduil, pourrait à l'avenir chercher à raccourcir les trajets entre la Sitadie et Teyla.
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De l'aviation sylvoise pour Teyla !

Suite aux discussions au sein de l'OND, le Duché de Sylva avait pris l'initiative d'envoyer une petite unité aérienne à destination de Teyla, de façon à appuyer sa sécurité lors des temps à venir. Si un voyage en ligne direct n'aurait fait qu'une douzaine de milliers de kilomètres, il impliquait de survoler la Loduarie, chose impossible. Un large détour s'opérait donc par la mer pour éviter les surprises, le tout accompagné d'un avion radar pour assurer la surveillance alentours et contribuer à éviter les intercepteurs loduarien.
Trajet Teyla
Trajet pour Teyla

Quant au groupe aérien, il comptait le matériel suivant :
-1 avion radar de 3ᵉ génération,
-1 avion de guerre électronique de 1ʳᵉ génération,
-10 chasseurs-bombardier de 1ʳᵉ génération,
-1 avion de ligne de 4ᵉ génération (pour l'armée de techniciens nécessaire),
-4 avions de transport tactique de 1ᵉ génération (pour les pièces de rechange et munition),
-4 avions ravitailleurs, 2 de 2ᵉ génération et 2 de 3ᵉ génération,
-Et enfin, à bord des transporteurs, quinze missiles de croisière air-sol de 1ʳᵉ génération.
Il s'agissait là surtout d'un petit complément pour assurer des patrouilles aériennes et appuyer les armées de l'air de l'OND.
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EXTRAIT DU JOURNAL PRESS BOX DE LA GRANDE NATION



CATHERINE COURVOISIER, UNE FEMME DE POUVOIR
Journal du 11/08/2013

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Vous avez sans aucun doute déjà entendu parler de cette souveraine à l'histoire passionnante, Catherine III, née Catherine Courvoisier. Notre équipe de la section histoire, vous propose aujourd'hui d'élargir votre culture générale, en dressant le portrait d'une des souveraines les plus populaires de son époque !

Pour en savoir d'avantage bienvenue au Royaume de Teyla, royaume se situant au Nord Ouest de notre Nation. Nous n'allons pas vous raconter son histoire, mais nous allons vous prouver au travers de son portrait, que vous, mesdames, êtes fortes ! En effet, encore aujourd'hui, en 2013, il y a énormément de préjugés et de remarques insultantes et inutiles auprès des femmes. C'est pour cela que l'exemple de sa Majesté est le plus parlant.

Avant toutes choses qui est cette Catherine Courvoisier et pourquoi un journal étranger parlerait d'une simple Reine. Simple Reine ? Sa Majesté Catherine III n'est pas une simple Reine, elle est l'une des souveraine les plus appréciées et populaires du monde. Elle incarne pour son peuple, l'équilibre parfait entre une femme forte et une femme à l'écoute de son peuple. Devenue Reine en 1999, l'une de ses premières actions est de croire en la technologie et en Internet. En effet on remarque dès le début de son règne une souveraine qui souhaite se démarquer et opte en faveur du changement et de la nouveauté. Mais Catherine III c'est également une lueur d'espoir, la lueur d'espoir de nombreux citoyens en peine économiquement qui se sont vus s'élever grâce au "Grand Versement".

C'est ainsi que nous pouvons affirmer, que cette femme est l'incarnation parfaite de la force, la force féminine !

A BIENTOT !
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Velsna libérée a écrit : Gerogia Faliera, 31 aout 2013

Un indice de démocratie qui pose question

Un indice de démocratie qui pose question


Dernièrement a été mis au point par nos confrères du Globe diplomatique de Teyla en collaboration avec l’association Amnistie mondiale un nouvel outil de calcul, cette fois-ci afin de déterminer le degré de liberté politique dans un certain nombre de pays. En théorie, il pourrait s’agir là d’un instrument très utile pouvant permettre à des gouvernements de se remettre en question. En pratique, la méthodologie de recueil de données n’est pas sans provoquer de vives discussions dans les rédactions, à commencer par la nôtre. Et les résultats relatifs à cette étude ne sont pas sans donner raison aux sceptiques qui n’y voient là qu’une occasion de certains Etats de se dédouaner des problématiques auxquelles ils font face en y apportant des résultats qui prêtent à quelques doutes. Inquiétant : cette tendance semble générale et affecte tout type de régime, un phénomène sur lequel nous allons nous pencher.


Une méthodologie douteuse :

En premier lieu, il convient de souligner le manque de moyens manifeste que les auteurs de cette étude se sont accordés. En effet, il semblerait qu’Amnistie mondiale et le Globe Diplomatique n’aient pas au sens propre des équipes dédiées et le personnel nécessaire afin de procéder eux même à une collecte de données. Cela peut être compréhensif : cette démarche serait plus couteuse en moyens financiers et humains. Conséquence : en absence manifeste de véritables méthodes d’enquête se reflète dans les résultats obtenus. Pourquoi ? Parce que les équipes de l’association humanitaire ont dû avoir recours à des sources pour le moins discutables et partiales, laissant toute latitude à des acteurs intéressés afin de concevoir un propre bilan de leurs institutions, car dans certains cas il est évident que ce sont les Etats eux même qui ont mis les données à disposition, des données qui bien entendu montrent la vie politique de ces pays sous un jour pour le moins positif. Ainsi, l’index démocratique n’est pas tant une étude qu’une compilation de données partiales dont il faut faire soigneusement le tri et qu’il est urgent de réévaluer sous peine de faire perdre toute pertinence à l’étude.
Autre angle d’attaque des critiques de cet index, certains acteurs se sont inquiétés du caractère « subjectif » des questions de l’enquête, les considérant comme trop « libéro-centré ». En effet, selon les critères de cette étude, certains pays seraient tous simplement inclassables dans certains domaines et verraient ainsi une perte notable de points sur leur note finale, faussant un peu plus la pertinence de l’index. C’est le cas du Pharois, constitué en démocratie directe dotée de caractéristiques libertaires, voire anarchistes où la notion de corruption revêt d’un aspect extrêmement différent de nos régimes eurysiens de l’ouest. Cette nation se retrouve ainsi en vertu de la défaillance de ces critères d’étude, dans le ventre mou du peloton des démocraties imparfaites.


Des contributeurs louches et des informations peu sourcées :

Au-delà même d’une méthodologie de travail discutable, il faut reconnaître que le point faible majeur de cette démarche se trouve chez les contributeurs de cette étude eux-mêmes. En effet, les résultats obtenus par certains pays laissent parfois pantois, voire incrédule. Nous citerons donc les exemples qui figurent parmi les plus aberrants à notre sens et selon nos propres observations. En premier lieu, intéressons-nous au cas de la Loduarie, qui est intéressant car l’étude loduarienne semble de toute évidence avoir été réalisée par l’Etat lui-même.

Ce qui ressort, c’est que les autorités loduariennes semblent associer le degré de pluralisme politique en rapport au nombre de partis politiques, ce qui dans la réalité de ce pays, est bien entendu beaucoup plus complexe. En effet, il convient de rappeler que ce critère est également conditionné par le degré de présence de formations issues de l’opposition dans les institutions et les temps d’antenne qui lui est accordé dans les médias. Or, l’Assemblée loduarienne est de notoriété connue en Eurysie pour être avant tout un parlement croupion, en théorie habilité à proposer et voter la loi, mais dont ces derniers sont dans les faits limités par le cabinet du secrétaire général. Quant à une présence médiatique, le Loduarien libéré, seul titre de presse connu et sans doute contrôlé par l’Etat loduarien, n’en a jamais fait état (il faut également prendre en compte que la Loduarie communique de manière générale très peu sur ses problématiques politiques, laissant apparaître des institutions relativement opaques). Pour cette situation, la Loduarie a cru bon de s’attribuer la note de 6/10. Inconvenant de l’avis de la plupart des observateurs. Quant à la note relative au partage des pouvoirs, c’est un « modeste » 5 qui lui a été réservé. Là encore, la majorité des commentateurs politiques diront que l’exécutif loduarien accapare l’intégralité du processus politique du pays et qu’il s’agit d’un résultat faussé.

Ce cas là n’est que le premier d’une très longue liste de coquilles qui peuvent participer à remettre en question l’intérêt de l’expérience. Ainsi, par exemple, l’enquête astérienne considère les institutions du pays comme étant d’une solidité à toute épreuve, quand au même moment, des attentats terroristes d’une ampleur inédite ont frappé le pays, provoquant la mort de plusieurs dizaines d’enfants. Là encore, le terme de « solidité » peut être soumis à débat, à savoir en cela que cela désigne avant tout la légitimité perçue par les citoyens de leur gouvernement. Si terrorisme il y a, il est peu probable que les groupes qui en sont à l’origine reconnaissent cette dite légitimité politique. Du reste, l’étude présente une nation dans un état de quasi-utopie dénuée de tout problème, comme si l’Histoire s’était arrêtée en Astérie.

A un degré moindre, la même observation peut être faite dans le cadre de l’étude du Lofoten, avec une certaine schizophrénie de la part des observateurs locaux. Ainsi, les auteurs appliquent un 10/10 au pluralisme politique, tout en vantant le fait que l’absence de financement public des partis politiques serait bénéfique. Dans les faits, ce phénomène tend au contraire à invisibiliser des plateformes minoritaires et sur le long terme, il y a un risque important pour que l’offre électorale soit cannibalisée par quelques partis, réduisant considérablement cette dernière. Il y a une différence notable entre égalité et équité, mot utilisé par le Lofoten pour décrire sa situation, et que leurs observateurs ne semblent pas avoir appréhendé. Dans la même étude, on nous présente cette absence de financement comme une garantie de processus électoral sain. Dans les faits, la tendance inverse s’observe lorsque les budgets de campagne n’ont aucune limite, et là encore, il suffit d’y placer sa monnaie comme au casino pour avoir une omniprésence publique, et ainsi cannibaliser des adversaires politiques par simple pression médiatique. Bref, encore une fois, on vend à Amnistie mondiale des mesures nuisibles dans un emballage utopique puisque le Lofoten, là encore, s’est gratifié d’une note quasi parfaite.

Dans le même registre schizophrénique, mais cette fois un cas plus extrême et moins subtil que celui du Lofoten, Rus’ve. Apparemment, les observateurs nationaux de cette nation considèrent que la possibilité d’interdire des partis politiques mérite une note quasi parfaite (justifié par des possibilités d’interdire des formations politiques dangereuses, mais sur quels critères ?). Le processus électoral, lui aussi semble être loin de la perfection, puisqu’il faudrait, pour le simple fait d’avoir une investiture législative le soutien d’un quart des maires de la circonscription dans laquelle on se présente. Cela élimine de fait tout candidat manquant de relations politiques, ou n’ayant pas d’investiture d’un parti politique. De même, il ne faudrait pas avoir le malheur d’appartenir à une formation politique disposant de peu de maires et magistrats. Pour ce qui est du droit de grève et de manifestation, les observatoires du Rus’ve ont tout de même eu l’audace d’afficher un 9/10 tout en admettant que des manifestations sont interdites pour la simple raison qu’elles ne conviendraient pas aux positions gouvernementales.

Dans cette même région, l’étude l’Antérie se démarque également en quelques points particulièrement cocasses au niveau de l’application de la justice et de la solidité du gouvernement, puisqu’apparemment, le pays apparente la qualité de ses institutions à la sévérité des peines de prisons observées sur son territoire. Pourquoi pas.

Certains pays réussissent à nuancer quelque peu la qualité de leurs systèmes, sans pour autant mettre des notes trop basses. Par exemple, le seuil de représentativité au parlement kolisien est de 8% des voix du scrutin législatif. Il s’agit là d’un seuil assez élevé selon n’importe quel standard démocratique qui aurait peut-être mérité une note plus basse qu’un 8/10. Là aussi, le financement des partis extrêmement limité bien qu’existant, semble mérité la note de 8,5/10 là où une sévérité accrue aurait été de mise avec des observateurs étrangers et objectifs.

Toutefois, nous voudrions terminer cet article avec ce qui semblerait être la palme de la subjectivité et qui illustre bien le demi-échec qu’est cette expérience d’index (qui nous aura apprit que beaucoup de services de propagande du monde sont défaillants au passage) : le cas translave. Les observateurs nous présentent un pays où la politique se fait suivant un processus individualisé à l’extrême où toute formation politique est interdite. Cela constitue certes une catastrophe pour la constitution de groupes d’intérêts citoyens indispensables à toute démocratie, mais cela mérite toutefois 10/10 car après tout, les partis sont bien connus pour être des « machines à fanatisme ». Nous pouvons bien entendu traduire fanatisme par « opposition politique ». On nous présente également l’exclusion des personnes handicapées du processus politique comme étant une bonne chose pour la démocratie. Soit. Il n’y a également pas de syndicats, pas de grèves recensées par les observateurs, aucune contestation. L’état de droit est présenté comme un concept irrationnel tandis que la science est sacralisée comme si, ironie, il s’agissait d’un acte de foi.


Voilà donc notre résumé d’un potpourri et de ce qui se produit lorsque des moyens conséquents ne sont pas mis en place pour s’assurer de la fiabilité d’un index. Si cette expérience avait pour origine le but de mesurer la vitalité démocratique des nations de ce beau monde, elle aura avant tout fait surchauffer les esprits imaginatifs des grands départements de propagande. Si le Globe diplomatique et Amnistie mondiale ont vraiment la volonté d’effectuer un travail utile, peut-être faudrait-il en premier lieu déployer des observateurs réellement indépendants sur le terrain. Pour le reste, voici le classement personnel de notre journal, fondé sur une prise en compte sérieuse des observations des différents pays s’étant prêtés à l’expérience. Celle-ci n’a aucune valeur, mais elle se rapprocherait sans doute davantage de la réalité des choses.

Classement par pays corrigé par notre journal :

9.5 – Pharois
Entre 8.5 et 9.5 - Grand-kah
Entre 8 et 9 (propagande probable cependant) - Astérie
8.60 - Tanska
8.52 (inchangé) - Confédération miloise
8.08 (inchangé) - Caratrad
8.00 (inchangé) - Akaltie
7.80 - Empire du Nord
7 .5 - Rus've
7.58 - Osno
7.50 - Stérus
7.33 (inchangé) - Valinor
7.17 (inchangé) – Sitade
7 – Achos
7 - Antérine
6.00 - Antegrad
Entre 6 et 7 - Kolisburg
Entre 6 et 7 - Empire Raskenois
Entre 6 et 7 - Fortuna
5.5 - Velsna
5.5 - Hotsaline
5 - Avène
Entre 2 et 3 – Loduarie
Entre 1 et 2 – Translavye


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https://zupimages.net/up/23/05/t91z.jpg

Un vaste exercice militaire vient d'être initié à travers tout le territoire national.

https://img.lemde.fr/2017/09/20/0/0/5372/2794/664/0/75/0/7ff1c87_59812a06515c46f3b129d9ffc6fb504f-59812a06515c46f3b129d9ffc6fb504f-0.jpg
Un exercice d'opération d'artillerie, en cours à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec Teyla.

En cette journée du premier septembre, alors que la rentrée des classes se fait très proche pour notre jeunesse, notre Armée a fait sa propre rentrée très tôt ce matin. À travers tout le pays, c'est pas moins de 35 000 de nos camarades soldats qui sont sortis de leurs casernes, eux et leur matériel, pour procéder aux exercices annuels de grande ampleur. Au menu : artillerie, appui blindé, entraînement à la guerre de haute intensité, opération aériennes, parachutages, bombardement...
Tout ce qui peut servir en cas de guerre sera à l'ordre du jour. Démonstrations grandioses parfaitement exécutés, cherchant aussi bien à entraîner qu'à démontrer les capacités militaires de notre glorieux pays. Car oui, si la composante "entraînement" des exercices en cours a été appuyé par l'État-Major, celui-ci n'a pas caché l'objectif très clair de ce vaste exercice. À savoir, selon les propres termes de l'État-Major : "démontrer à nos antagonistes de l'autre côté de la frontière que notre pays est fort, efficace et les ammener à réfléchir sur leur actions". Une déclaration très claire en son sens, qui explique la proximité de certains des exercices locaux de la région de Galaisie avec la frontière Teylaise, qui a déjà cristallisé nombre de tensions par le passé.
En parallèle, ces exercices seront filmés à une plus grande échelle que les années précédentes, afin de parvenir à réaliser un spot informatif à destination de chacun d'entre nous, camarades, et plus particulièrement à destination nos futurs jeunes qui réaliseront leur service militaire.

https://cdn.i24news.tv/uploads/a2/08/ef/08/16/a8/fc/a8/93/c4/89/db/d3/96/e5/c6/a208ef0816a8fca893c489dbd396e5c6.jpg?width=1000
Un exercice d'ouverture de front par des unités blindés lourdes, en l'occurrence plusieurs chars d'assaut TC-20. La zone où les chars opèrent à d'abord été ouverte par une préparation d'artillerie visant à réduire les forces ennemies en face, et anéantire leurs forces de contre attaque avant que les chars arrivent pour garantir la réussite de l'ouverture du front. Localisation : sud de la région de Lyonnars.

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Exercice d'élimination par pénétration. Ici, des forces spéciales aéroportés sont déployés derrière la ligne de front pendant que les forces alliés opèrent une ouverture de front ou d'harcelement frontalier. L'objectif de cette manœuvre est de surprendre l'ennemi par derrière, en passant par dessus ses défenses et lui infliger les dommages les plus lourds possibles. Localisation : est de la région de Galaisie, à 20 kilomètres de la frontière Teylaise. Les opérations dans ce secteur sont d'autant plus compliqués qu'elles se passent en montagne.

Selon les dires de l'État-Major, l'exercice devrait durer un mois entier, jusqu'au 1er octobre, date à laquelle les bataillons et les camarades soldats qui se seront le plus distingués auront la chance de défiler à Lyonnars pour une parade militaire.

https://nationalinterest.org/sites/default/files/styles/desktop__1260_/public/main_images/Su-25_2.jpg?itok=Kd3M6pRl
Un Furtivision-AaS1 opère un bombardement air-sol de soutien à des unités blindés, alors en nécessité d'une force aérienne conséquente pour leur permettre de réussir à ouvrir un front. Localisation : région d'Astrana.
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Putain, vous nous aviez manqué.
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Oui, bon, ben voilà quoi.

Fallait s'y attendre.

Une nouvelle fois, on les avait vu venir, ces bateaux Teylais.

Encore une fois, ils avaient eu le droit à une petite escorte, volontairement légère (parce que merde pas les moyens là), car le message se voulait clair : faites donc, avancez vos pions, mais ne croyez pas êtres plus malins. Car même notre bateau le plus faible (en l'occurrence une corvette de 3ème génération) n'hésiterais pas à vous affronter si il le fallait.

Ce petit bateau ne fut pas menaçante. Juste un peu collant. Mignon, hein ?

Espérons que vous compreniez le message.

Au pire, tant pis.
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CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

L'Organisation des Nations Démocratiques entre capacités et manquements : la complémentarité et l'interopérabilité comme seule option


Octobre 2013 - Matilda Nilsson


Au 1er janvier 2013, les forces navales de l'Organisation des Nations Démocratiques ne comptaient aucun porte-avions. Si l'on exclu Zélandia (non membre du Conseil Militaire), elles ne comptaient que deux porte-hélicoptères, dont un seul faravien, était opérationnel mais isolé entre la Mer Blême et l'Océan des Perles. Au 1er octobre de la même année, après le blocus onédien sur les forces loduariennes à Zladingrad, les forces (aéro)navales de l'OND comptaient 2 porte-avions, le TMS Tanskæ pour Tanska, et le HMS Illustrious caratradais auquel s'ajoutera bientôt le futur porte-avions sylvois. Toujours hors Zélandia, 3 porte-hélicoptères sont en servie et leur nombre atteindra prochainement 6, chaque membre en disposant d'un. Les bâtiments amphibies, eux au nombre de 5 sont désormais 6 et bientôt 7.

En ne prenant ainsi en compte que les capacités de projection aéronavales et amphibies, l'année 2013 marque un véritable tournant pour les marines onédiennes et pour l'organisation en elle-même. Le déploiement de l'Illustrious Carrier Strike Group (CSG 105) et du Groupe Aéronavale Tanskae (CSG 106) au mois de juillet en Manche Blanche, accompagné de nombreux navires de surface, de plus d'une centaine d'aéronefs embarqués et au sol, de plusieurs sous-marins témoignent de l'ambition et des capacités conjointes des forces alliés. La crise translave qui s'est transformée en crise OND-Loduarie, transposant un conflit localisé (eurysie orientale et Mer Blême) en conflit intercontinental témoigne de la nécessite de faire face à plusieurs crises simultanées pour l'OND. Plus tôt, la simultanéité des tensions frontalières teylo-loduariennes et l'irruption du conflit en Communaterra n'a fait que souligner cette simultanéité des crises. Cela renforce aussi l'importance de la coopération et du combat collectif qui s'est caractérisée, au-delà des opérations et exercices conjoints, par l'adoption, le 26 avril dernier, du Commandement Intégré du Conseil Militaire.

Alors que l'OND a considérablement développé ses capacités navales par la constitution de ces deux groupes aéronavales (GAN), ces éléments ne doivent pas illustrer des limites visibles dans le dispositif de l'alliance. Si le GAN joue ainsi un rôle essentiel dans le renforcement et dans la crédibilité intrinsèque de l'alliance, dans la dissuasion d'adversaire potentielle et dans la capacité de projection, il n'est qu'un élément dans une véritable toile qui compte encore certains trous, parfois importants.


Les forces terrestres : situations géographiques différenciées

Les Forces terrestres sont-elles toujours le "parent pauvre" des armées du Conseil Militaire ? Les Chiffres de l'institut de Førdeild semblent en témoigner autrement. Au 1er octobre, les forces terrestres combinées comprenaient plus de 1 000 blindés de transports, presque autant de véhicules de combat d'infanteries, 400 chars de combats et chars légers, et quelques milliers d'autres véhicules et de pièces d'artillerie. Pour autant, la situation est géographiquement très variée.

En Eurysie, les Forces terrestres onédiennes présentes sur place sont sans commune mesure face à leur rival loduarien et surclassent tout autre pays et même les forces terrestres combinées de l'UEE d'une part ou encore du Liberalintern ou de l'ONC d'autre part (d'un point de vue purement théorique). Si la Loduarie communsite réalise bien des exercices à la frontière, les discussions au siège de Manticore devraient aboutir à des exercices conséquents aussi de la part des alliés principalement en Teyla et démontrer les capacités de défense et de résilience. Cependant, même au sein des pays eurysiens, les disparités sont importantes. Si Caratrad dispose du premier parc blindé de l'alliance en Eurysie, devant Tanska et Teyla, ses capacités logistiques sont elles bien inférieures à la fédération tandis que le Royaume, bien que disposant d'un important parc de chars de combat principalement pour faire face à la Loduarie, les capacités de supports des forces armées teylaises pourraient rapidement être sous perfusion tanskienne tant les capacités de déminage, de réparation et de franchissements sont actuellement restreintes. Teyla dispose aussi d'un important parc d'artillerie largement supérieur à la sous-dotation chronique des forces tanskiennes et caratradiennes. A titre de comparaison, Teyla dispose de davantage de canons automoteurs que Caratrad n'a d'artillerie et les canons tractés tanskiens n'équivalent qu'au tiers de leurs collègues teylais.

Pour autant, combinées, les trois pays eurysiens disposent d'un modèle d'armée terrestre imposant, renforcé par les réservistes tanskiens et potentiellement teylais, et disposant d'une logistique solide, bien au-delà des capacités théoriques loduariennes. Mais la situation eurysienne, que l'on peut donc considérer comme convenable sur le plan terrestre repose néanmoins sur l'actuelle nécessité de l'interopérabilité dès lors que l'on imagine des scénarios dépassant les escarmouches ou nécessitant de la manœuvre et de la masse.

A cela s'ajoute un autre élément : la dispersion des forces caratradiennes et tanskiennes. Certes, pour les deux nations, l'écrasante majorité des forces armées et du parc blindé est situé en métropole, mais la répartition géographique de leurs territoires obligent quand même à des présences sur d'autres continents et donc à une certaine forme de dispersion. Ce point permet d'évoquer un autre point, la situation sur les autres continents.

Longtemps accablé par le poids de sa taille, les forces impériales nordistes connaissent, depuis le début de l'année, un véritable renouveau logistique : doublement du parc des camions et des équipements de transmission, pour ce qui reste la première armée de l'alliance en nombre. Pière angulaire de la défense des territoires onédien en Aleucie, les forces impériales ont aussi entamées la modernisation d'un parc d'artillerie vaste mais vieillissant tandis que les capacités logistiques, légèrement améliorées, reste en deçà de la taille nécessaire aux forces impériales. Pour autant, sur son territoire national, l'Empire ne fait pas face aux même menace que Teyla ou Tanska et dispose donc d'une nécessité moindre d'assurer directement sa défense aux frontières.

Au Paltoterra, le Duché de Sylva a mis fin à son sous-investissement, pour ne pas dire sa quasi-absence d'investissement, dans les forces terrestres et en particulier dans le combat d'infanterie. Principalement concentrées en direction de Communaterra, les forces sylvoises restent centrées sur des tactiques dites de moindre intensité, bien loin des plaines eurysiennes. Alors que la présence du 1er bataillon du 75e régiment à pieds tanskiens semble se pérenniser sur le continent, Sylva a aussi la tâche singulière d'être, en plus de leurs métropoles, la gardiennes des territoires ultra-marins caratradais en Paltoterra. Très faiblement peuplés, bien loin de leurs équivalents tanskiens en Aleucie ou Caratradais dans l'Isthme, Carreg Deheubarth et ses 35 000 habitants n'ont qu'une garnison limitée et une faible présence aérienne tanskienne.

En Afarée, la situation est toute autre. Pilier aérien de l'alliance, Faravan ne dispose pas d'une armée de terre au-delà de sa division aéroportée pouvant couvrir l'immensité de son territoire. Evoquée dans des discussions interalliés, la possibilité d'ouvrir des bases onédiennes avec contingent terrestre en Faravan ne s'est toujours pas réalisé et semble aujourd'hui rester lettre morte.

Enfin, la situation dans les autres territoires ultra-marins caratradais, seul pays présent au Nazum, est là aussi très faible mais ne présente pas pour autant un réel danger pour les citoyens y résidant.

Dans l'ensemble, on l'a vu, le dispositif terrestre onédien est véritablement euryso-centré. Mais plus que ça, il est encore très nationalisé. A l'exception du bataillon tanskien en Sylva et des discussions sur un déploiement nordiste en Eurysie, on ne compte guère de bases onédienne dans les territoires alliés. Plus que tout, la défense des pays en cas d'agression repose donc avant tout sur une réaction rapide et sur les capacités d'interopérabilité des forces alliées, principalement permit par la voie aérienne et navale.


L'espace aérien : entre croissance capacitaire et faiblesse stratégique

Les forces aériennes de l'OND ont connu une croissance forte au cours de l'année 2013, principalement dans le domaine de la chasse aérienne. Si Faravan reste la première force aérienne avec près de 90 appareils en service avec un nombre quasiment équivalent d'avions multirôles Saeqeh et de chasseurs Azarakhsh, l'augmentation est conséquente pour Tanska, Teyla ou encore Caratrad. Néanmoins, à l'inverse du dispositif terrestre, les capacités aériennes de l'OND reste relativement restreinte comparés à d'autres nations et organisation internationales, y compris en raisonnant de façon continentale comme nous l'avons fait.

La seconde particularité des forces aériennes de l'OND, principalement en Eurysie, est la dépendance aux partenaires pour la détection aérienne avancée. Si les forces terrestres disposent de radars, les capacités de détection en l'air sont limitées à seulement 5 avions AWACS, 3 pour Sylva et 2 pour Faravan. Cette dépendance a entraîner, dans l'urgence, la demande des pays eurysiens de déployer un AWACS sylvois en Eurysie dans le cadre de la crise frontalière entre Teyla et la Loduarie, appareil toujours déployé à ce jour en Eurysie. Du côté des capacités dites stratégiques, de frappes en profondeurs, si les forces aériennes disposent de missiles de croisière, les bombardiers stratégiques et furtifs manquent à l'appel, la encore en Eurysie. La dotation récente de l'empire du nord (auprès de Faravan), de 5 bombardiers stratégiques renforce largement leur position en Aleucie tandis que Sylva dispose désormais d'une capacité de frappe furtive via ses bombardiers. Pour les trois pays eurysiens du Conseil Militaire, ses capacités sont absentes.

Certes, du côté tanskien, le Centre Aérospatial d'Akrak (en Aleucie), travaille actuellement sur un projet de bombardier furtif confirmé par le gouvernement, mais le passage de commande et la livraison des appareils n'est pas encore prévu. Le ministère de la défense nationale a toutefois affirmé qu'une commande serait passée "avant la fin de l'année" pour des capacités furtives.

A l'inverse, les capacités, là encore stratégique, de projection aérienne sont désormais considérables. Plus de 80 appareils de transports et une cinquantaine d'avions ravitailleurs (sans comprendre la flotte d'hélicoptère de transport lourd), correctement répartis entre les continents et les pays (à l'exception de Teyla ne disposant d'aucune capacité de transport aérien) consolide ainsi un pilier de l'alliance et un élément crucial : la possibilité de réaction entre partenaires et la projection logistique. S'ajoutant à la naissance des GAN, l'alliance confirme sa capacité aérienne, certes encore restreinte numériquement, mais largement capable d'intervenir sur et en dehors des territoires nationaux malgré quelques limites capacitaires. Notons par ailleurs que les limites numériques sont partiellement complétées, principalement pour Teyla, par l'importance des forces de défense anti-ariennes.


L'espace : nouvelles ambitions de l'OND

Le 11 juillet 2013, après Sylva, après Faravan, Tanska envoyait un satellite d'observation dans l'espace. Curieusement placé sur une orbite polaire, celui-ci relèverait en réalité avant tout des forces armées plus que de la recherche scientifique. Les discussions bilatérales et multilatérales sur le spatial ont eu lieu entre plusieurs pays. De l'annexe 1 des Traités de Norja entre Caratrad et Tanska établissant un commandement spatial conjoint (article 3), une coopération industrielle et technique sur l'ensemble du domaine spatial (article 4) ou encore des coopérations en matière d'exploration en passant par les discussions tansko-faraviennes, sylvo-teylaises et sylvo-faraviennes, l'espace est attractif.

Si l'annexe 1 "De la coopération spatiale", fait office de sel véritable traité en matière de coopération spatial, l'alliance manque elle cruellement d'un cadre de discussion sur ces questions. Un autre témoignage provient de l'organisation elle-même. Instance de réfelxion sur l'interopérabilité, instance de réflexion sur les droits de la mer, commandement intégré du Conseil Militaire, Initiative de Partage du Renseignement, Instance de Réflexion Economique Multilatérale, tous autant qu'ils sont, ces cercles de réflexion stratégiques entre pays membres (dont certains semblent au point mort) n'abordent aucunement la question spatiale. Le manque semble important alors même que, comme évoqué, les questions spatiales semblent attirer à la fois économiquement, politiquement et stratégiquement et que des discussions et coopérations ont même déjà pris formes.

Plus que jamais, il parait désormais important pour l'OND de se doter d'un cadre de réflexion et de coopération sur les questions spatiales en tant qu'organisation, et non plus seulement via des coopérations bilatérales qui devront elles évidemment se poursuivre et en aucun cas disparaître. Mais une telle coopération devra nécessairement aborder des questions essentielles. L'organisation devra-t-elle discuter dans son cadre général, et donc sans doute traiter des questions spatiales d'un point de vue industriel, scientifique, économique en particulier dans les domaines de la communications, ou bien aussi discuter dans le cadre plus fermé du Conseil Militaire et dès lors aborder des questions de défense pouvant aller jusqu'au pointilleux et sensible point des partages de communications satellites et d'imagerie. En somme, alors que l'alliance semble considérablement avancer sur les aspects militires "classiques" (sol, mer, air), ce qui lui manque c'est sans doute une véritable politique spatiale globale, espace crucial de sécurité et de prospérité, mais aussi facteur d'opportunités nouvelles et de risques et de menaces naissantes pouvant devenir une cible hautement prioritaire pour des adversaires potentiels.

Plus qu'un simple espace, qu'un simple label, l'espace doit devenir, pour l'OND, un milieu d'opérations comme le sont d'autres milieux, et donc passer par une intégration et une interopérabilité des moyens spatiaux tout en évitant les concurrences entre industriels du fait de la multiplicité des entreprises ou même tout simplement des sites de lancements.
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