09/07/2016
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Activités étrangères en Caratrad - Page 3

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Une ambiance festive :

Homme


C'est dans un bar luxueux de la deuxième ville du Royaume de Teyla, Gèvre, que les verres s'entrechoquèrent entre Pierre, un Teylais, et son homologue Caratradrais. Les deux hommes fêtaient la réussite du partenariat entre les industries de la défense teylaise et caratradaises. L'odeur du whisky traversait la pièce et venait se loger dans les narines des deux hommes, qui, sous le coup de l'émotion, avaient promis de payer la tournée générale. Les deux hommes, à l'aise financièrement, avaient lancé une vague de cris de joie dans le bar et les barmans se retrouvaient tout d'un coup face à un tsunami de travail. Les deux hommes avaient de quoi être contents. Leurs entreprises respectives avaient raflé un contrat d'armement avec la République d'Antares à hauteur de trois cent cinquante-huit unités internationales. La partie teylaise obtenait la majorité de cette somme, mais les entreprises de Caratrad obtenaient soixante-deux mille cinquante unités internationales en valeur du contrat.

Cela s'expliquait assez facilement : Caratrad avait une supériorité technologique comparé au Royaume de Teyla, concernant les avions d'attaque au sol et les chasseurs bombardiers. Les produits dans ces catégories sortis par Caratrad étaient bien meilleurs que leur équivalent teylais. Ainsi, il fut décidé que pour les cinq avions au sol et les cinq chasseurs bombardiers commandés, la production serait réalisée par le complexe militaro-industriel caratradais. Les équipements commandés ont enfin été livrés par Caratrad et la République d'Antares, par voie diplomatique, avait signifié sa satisfaction vis-à-vis des équipements tant de Favaran que de Caratrad. À travers cette commande, le Royaume de Teyla espérait bien détourner l'attention de la Loduarie Communiste sur la République d'Antares, tout en étant ferme sur la nécessité de la paix. Le Teylais finit par dire à son homologue :

- Bien joué à vous, pour avoir produit aussi rapidement les chasseurs-bombardiers et les équipements radars demandés par Antares. Je suis bien content de vous avoir dans l'Organisation des Nations Démocratiques. On se sent beaucoup plus protégé quand nos alliés ont une capacité de production aussi importante. Des amis à moi au ministère m'ont raconté votre performance lors de l'exercice militaire fait par l'Organisation des Nations Démocratiques. Vos hommes n'ont pas chômé, je plains déjà les Loduariens ou toute autre nation qui aurait le malheur de se mettre en travers de votre chemin.

L'ambiance dans le bar atteignait son apogée. Les tintements de verre recouvraient les paroles des uns et des autres. La douce mélodie aux sonorités latino parcourait le bar à la recherche d'âmes souhaitant danser. Dans une zone reculée du bar, un collègue caratradais lança des chants traditionnels de son pays après avoir raconté une légende autour de sa nation. Pierre avait rigolé voyant le talent de l'homme pour raconter des fausses histoires et ameuter une foule importante autour de lui. Le caratradais à ses côtés répondit :

- Quant à la vôtre, dit-il en gloussant alors que Pierre fit les gros yeux. Je n'ose y repenser. Il y a pire, mais on a bien vu les faiblesses de l'organisation de votre armée, enfin pas son organisation. Comme l'a dit notre secrétaire d'État, vos équipements manquent de cohérence. Putain, vous n'avez même pas un groupe aéronaval au complet et votre infanterie manque de transports de troupes et autres matériels qui permettent une mobilité.

Les amitiés au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques, toute une histoire !
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La rumeur de leur arrivée était donc vraie. Elle s'était répandue comme une trainée de poudre des gratte-ciels d'Osthaven aux baraquements de la HMCB Gwersyllpore. Aucun homme informé n'aurait pu passer à côté de ces petits sifflements qui partout se baladaient dans cette ville à la fois animée et pourtant relativement calme en même temps. Et parmi tous ceux qui pensaient déceler le vrai du faux de ces mots fuyards, peu comprirent réellement ce qui pouvait se tramait derrière cela. Peu dans les rues, moins encore dans les passages étroits qui faisaient la renommée de la vieille ville. Dans les allées de la base, personne ne moufetait mais l'idée avait été bien cernée, il ne fallait pas beaucoup plus d'informations pour comprendre le bien fondé de ces rumeurs et ce qu'elles signifiaient. Pour la compagnie de fusiliers-marins, le quotidien allait définitivement changer, et vite. Les cars faisant navette entre le port et la vieille ville allait bientôt entendre une nouvelle langue les habiter dans une métropole pourtant déjà cosmopolite. Pour son million d'habitants, Osthaven était d'une richesse rare dans ses langues et d'une inégalité exceptionnelle entre ceux qui les parlaient. Il fallait peu de temps pour se rendre compte que locuteur dyffrynien n'avait pas le même niveau de vie que le goanais, lui-même bien au-dessus que celui qui s'exprimait en mandarin.

Avec le car de dix heures, il fallait quatre heures pour rallier l'extrémité de cette province grande comme trois fois celle d'Halvø. Cela laissait le temps à la trentaine de nouveaux arrivants de profiter de la vue des gratte-ciels qui animent le paysage avant de laisser s'étendre l'immensité de la forêt tropicale et de son humidité. La climatisation du véhicule, du fait de la chaleur particulière en ces lattitudes, la rendait presque plus inefficace et gênante qu'utile. Les personnes à bord du car ne se cachaient pas. Toutes et tous portaient l'uniforme, un drapeau tanskien clairement visible sur l'épaule.

A l'aube, le spectacle sur le tarmac de Gwersyllpore était saisissant. Aux côtés de l'hélicoptère et de l'avion de patrouille maritime de la base trônait deux appareils tanskiens bien différents. Le premier couvrant de sa seule ombre du soleil levant l'entièreté de la carlingue du second. Arrivé au petit matin de l'autre côté de l'Océan des perles, il devait bientôt repartir. Quelques mécaniciens s'afféraient sur le plus petit des deux appareils. Visuellement âgé, son kilométrage suffisait à donner le tournis. Un mouton survolant une mer à dos dragon ornait le dessous du cockpit. Cette petite nouveauté illustrait sur l'appareil la naissance d'une nouvelle unité. Les quelques dizaines de tanskiens désormais présent ici appelaient leur unité le "Bonh-Express", mais le mot ne quittait pas la base. Dans quelques jours, peut être semaine, un ordre viendrait d'en haut et le mouton effectuerait son nouveau saut, début d'une longue série. L'autre géant des airs, plus grand appareil de la flotte tanskienne ne deait lui pas revenir avant le mois prochain. Sans prévenir les autres tanskiens il arriverait ici un matin après avoir voler toute la nuit. Entre temps, les tanskiens avaient autorisation d'assister les Caratradais dans leurs tâches quotidiennes et aussi de découvrir Osthaven moyennant quelques restrictions d'évidences dans une ville aussi connue pour sa vie nocturne trépidante. Si loin des terres natales, il était facile de se laisser aller à quelques déconvenues mais les missions nécessitaient une juste concentration. En dépit du faible dispositif, la misison relevait d'une importance particulière pour autant. Elle visait à tester un nouveau type d'opération, plus discret. La première étape serait néanmoins bien risquée. Ce ne serait non pas du matériel à bord du mouton volant, mais une poignée d'hommes triés sur le volet.


Nouveau personnel tanskien en Caratrad (province #47571)
  • 1 avion de transport tactique niveau 2
  • 40 soldats professionnels
  • 12 membres du STORM (temporaire)
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Le Norjien Espace - JÄRVI

Le New Space Tanskien veut un nouveau spatioport

Le patron de Njord, entreprise tanskienne qui prévoit son premier lancement en 2016 a indiqué qu'il fallait développer un "spatioport polaire" pour les lancements commerciaux d'une partie des futurs micro-lanceurs.

Par Anja Hedegaard (Akrak), le 8 otobre 2015.



Le Centre Aéropospatial d'Akrak ne suffit plus aux besoins qui devraient croître pour le New Space tanskien selon le patron de l'une des startup les plus prometteuses, Njord (Nordic Jet-propelled Orbital Rocket Delivery), Ásdór Jóelsson. Les pas de tir du centre, au nombre de trois actuellement peuvent accueillir jusqu'à 40 lancements par an selon la direction du Centre. Néanmoins, ce nombre important qui surpasse largement les besoins actuels et prévisionnels du spatial tanskien et des contrats internationaux au moins jusqu'en 2017 est moindre quand des lancements importants ont lieu du fait des aménagements à faire sur les pas de tirs. En effet, principalement occupé par les lancements gouvernementaux, qu'ils soient liés à la géolocalisation par satellite, à la connectivité et aux communications satellitaires ou à des objets militaires, Akrak reste aujourd'hui faiblement commercialisé et presque intégralement monopolisé par le gouvernement fédéral tanskien et son agence spatiale, l'ASTRE.

Selon Ásdór Jóelsson, dont la fusée Njord-1 doit effectuer son premier vol au premier semestre de l'année 2016, ces pas de tirs sont insuffisants pour l'avenir alors que pas moins de 3 entreprises tanskiennes développent actuellement des micro-lanceurs. Des entreprises étrangères, notamment issu de l'OND pourraient aussi demander à bénéficier des pas de tirs d'Akrak, idéalement placés. Aussi bien proche de l'équateur et donc moins couteux en ergols pour atteindre l'orbite mais aussi disposant d'une importante façade maritime à l'est et donc limitant les risques civils et les besoins de calcul des retombées de booster ou premiers étages, Akrak est un site "parfait" pour le spatial selon la plupart des experts. Il est néanmoins encore limité en taille et principalement occupé par les agences gouvernementales peu désireuses de laisser les vols commerciaux secondaires avoir la primauté.

S'exprimant dans le cadre du forum Astra qui s'est déroulé à Halvø la semaine dernière, le patron de Njord a indiqué que l'entreprise cherchait désormais activement un nouvel emplacement qui pourrait accueillir un pas de tir. Celui-ci, conçu pour les micro et petits lanceurs tels que la future Njord-1, serait peu couteux en infrastructure et pourrait aussi accueillir des chaînes de montage. En particulier, le regard se tournerait actuellement vers le territoire caratradais de Carreg Deheubarth. Faiblement peuplé, la péninsule caratadaise de la Manche-Dorée est déjà dotée d'infrastructures notoires via sa base militaire. Il est estimé notamment qu'une partie de la base aérienne pourrait être convertie à moindre coût pour accueillir des activités spatiales ce qui permettrait aussi un développement économique supplémentaire pour Caer Penrhyn et les 35 000 habitants du rocher.

Du côté des politiques tanskiens, peu de réactions ont eu lieu à l'exception de quelques députés provinciaux de Järvi et d'Akrak qui en ont profités pour souligner les craintes d'un "sous-investissement fédéral" dans Akrak. Le cabinet de la Première ministre qui supervise le SPACE a indiqué que le gouvernement fédéral tanskien ne militerait pas pour bloquer de tels lancements tant que ceux-ci se font "depuis des territoires de partenaires tanskiens", peu de temps après l'entrée en vigueur de la loi sur les lancements d'objets dans l'espace.
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tanska42

Un navire tanskien en cours de déploiement pour des exercices dans un territoire de Caratrad au Nazum, et peut être en Wanmiri

Une frégate tanskienne, la TMS Vasteg, a récemment finit son escale dans le port faravien de Bushiraz sur la rive ouest de l'Océan des Perles et est en direction de la base navale caratradaise de Sewgate, dans le sud Nazum. Selon le ministère de la Défense nationale, ce déploiement était prévu avant les récents événements de la région. Une demande d'escale a été formulée auprès de la République du Wanmiri pouvant aussi amener à des patrouilles et exercices conjoints. Le déploiement est lui effectué dans le cadre des accords bilatéraux de défense entre Caratrad et Tanska qui invite les pays à accentuer leurs coopérations sur l'ensemble des territoires.

La durée du déploiement du navire tanskien serait au minimum de plusieurs semaines sinon de plusieurs mois. Le ministère a indiqué qu'il ne comptait ni annuler ni accroître la taille de ce déploiement après les récents événements proche de la Listonie. La porte-parole du gouvernement a indiqué qu'il s'agissait la d'une affaire étrangère à Tanska qui ne faisait ici qu'exercer sa libre circulation maritime et une patrouille de routine sur un territoire allié éloigné des incidents.

La frégate devrait ente autres rejoindre le HMS Gisla, patrouilleur caratradais basé à la HMCB Sewgate, pour une série d'exercices maritimes.
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Østing Sol

Le Soleil de midi atteint son apogée. La brume a fini de se dissiper. Seule de la fumée obstrue encore la vue au de-là de quelques mètres, mais tout le monde l'aperçoit quand même. Peu à peu, les sons s'arrêtent les uns après les autres, le silence renaît à nouveau. Le crépitement de flammes persistantes, le roulis des véhicules sur le goudron déformé, le fracas irrégulier de quelques poutres qui finissent par céder ci et-là et le battement du drapeau au vent. Au sommet de l'église, seul bâtiment encore debout le drapeau du Royaume-Uni flotte à nouveau. Il est en partie déchiré et les salissures de son trajet rendent les couleurs ternes mais il flotte. Il est midi, et l'Union flotte à nouveau sous le Soleil de l'Est. Dans les décombres de Windport, plusieurs drapeaux blancs ont émergés peu à peu, des hommes sortent les mains en l'air, tenus en joue par des soldats aux accents bien eurysiens, ici sur cette île perdue du Nazum. Les corps sont légions. Un véhicule arrive en trombe, deux hommes descendent et chargent dans l'urgence un blessé mal installé qui gémit de temps à autre. Il tiens une jambe droite qui n'existe plus. Quelques moutons distinctifs de l'île s'aventurent dans les rues, nouveau terrain de jeu. Au loin, le son reconnaissable des pales d'un hélicoptère qui décolle, emportant avec lui quelques autres blessés. Du haut de l'église, à travers une fenêtre d'obus, un soldat fatigué distingue dans la baie un navire qui rentre, éventré en son centre, il tangue un peu sur bâbord mais flotte toujours, lui. Après plusieurs longues semaines Windport, ou ce qu'il en reste, est libérée.

Quelque part à Norja, des dizaines d'hommes et de femmes aux mines marqués par la fatigue s'imaginent ces images, se les racontent. Et pourtant, rien de tout cela n'est jamais arrivé. Une bonne distance sous le sol de la capitale, Østing Sol vient de s'achever. Pendant deux semaines, tournant en trois-huit, dormant parfois à même le sol quand le sommeil pouvait être trouvé, des dizaines d'officiers et de soldats accompagnés de quelques Caratradais ont réalisé un exercice jamais vu à une telle ampleur. Une simulation géante, uniquement par ordinateur. La présentation d'un désastre. Ynys Awel, territoire du bout du monde de Caratrad vient d'être libéré d'une invasion soigneusement opérée qui a couté des centaines de vies sinon plus, plusieurs navires et appareils, des dizaines de véhicules, des manifestations éclatant dans les capitales respectives et une diplomatie en mauvais état. Mais tout ceci n'a jamais existé, pire, rien ne sortira de cette salle. Officiellement, Østing Sol n'est pas. C'est un autre exercice qui a eu lieu, bien moins gênant, et qui sera présenté au public. Østing Sol est toute autre. Il fera l'objet d'un rapport soigneusement conservé dans les plus hautes instances des Etats-Majors, du Service Permanent d'Intelligence Extérieure et de la Chancellerie du Gouvernement.

L'idée avait émergé dans l'esprit d'un jeune officier lusophone en lien avec quelques "touristes" au Nazum. La lecture de la presse régionale et les analyses avaient fournies le scénario, Ynys Awel le lieu, l'époque avait tout justifié. En une poignée d'heures et moyennant des discussions savamment menées, l'officier avait convaincu de l'intérêt de se pencher sur un cas d'étude hypothétique. La Listonie venait de perdre ses colonies au Nazum sans une effusion de sang. La réussite pour une dictature locale était là, mais elle n'était pas complète. Il manquait un élément pour le pouvoir, un élément nécessaire à l'affirmation de sa légitimité : la victoire militaire. Alors les regards s'étaient portés vers Windport et ses 6 000 habitants. Îlot perdu d'Eurysie dans une mer du Nazum. Tout était parfait, et jamais la vieille puissance n'oserait protester pour si peu. L'Empire avait alors trouvé un justificatif similaire. Des pêcheurs avaient disparus non loin des côtes, on accusait Bryngaerdinas Pil d'en être à l'origine. Dans la semaine, une armada pointait le bout de sa coque devant l'île et sous 48 heures la garnison se rendait. Tel était le scénario, simple, efficace. Il avait vite convaincu, alors on s'était lancé dans une simulation des plus sérieuses. Chaque navire, chaque blindé, chaque avion avait été simulé, tout par ordinateur, sur un logiciel maison ressemblant à un gigantesque jeu vidéo. Un jeu vidéo dans lequel chaque blindé existait bel et bien dans une base tanskienne. Un jeu dans lequel on jouait à la guerre à grande échelle, pour ne pas avoir à la mener.

Seule Tanska s'était portée volontaire pour aider cet îlot aux cotés de son plus vieil allié. Et très vite, la réalité avait frappé : les discussions au Grand Kah sur la protection de Heon-Kuang avaient finalement un sens, une justification. Ynys Awel n'était pas vraiment défendu en amont. Loin des presque dix millions d'âmes de la mégapole, les quelques milliers d'habitants et leur demi-million de moutons ne pesaient pas dans les débats et les intérêts nationaux. Pourtant, au Nazum, les puissances revenchardes des anciens colons ne manquait pas. Si la Listonie venait de tomber, qu'est ce qui empêcherait une petite île de ne pas suivre, et puis après tout, qui viendrait la défendre ? Et si l'on ne défendait pas ça, qu'en était-il du reste, des autres petites îles ou péninsules. Très vite, la réflexion atteignit d'autres lieux, cette fois-ci plus importants : Osthaven et son million d'habitant puis Ny-Norj, l'ancien joyaux de l'Empire Tanskien aujourd'hui Parlement. L'Etat-Major prenait conscience que le Soleil à l'Est pourrait bientôt ne plus se lever.

Le wargame se lança par l'envoi d'un groupe aéronaval conjoint. Une armada de guerre rarement vu. Deux porte-avions, une vingtaine de navires, une centaine d'appareils et une réalisation immédiate : la distance, l'immensité des mers et l'obstacle qui se plaçait entre la flotte et la ville à libérer. Longtemps impensée, longtemps oubliée, le cas listonien donnait aux puissances nazuméennes une entrée fracassante dans la pensée tanskienne et la réalisation de la fragilité de certaines position. Un élément supplémentaire frappait : le wargame était simple d'apparence. Un seul état intervenant, aucun autre ne s'opposant à une intervention eurysienne de cette taille. L'improbabilité se joignait à l'ironie de la situation que permettait la simulation.

Alors, quand vint la réalisation des capacités navales de l'adversaire, le jeu prit une toute autre tournure. Il va sans dire que pour nombre d'officiers, le choc était réel, celui de l'impression d'un colosse aux pieds d'argile. Avant même d'approcher l'île à porté d'avion, plusieurs centaines d'hommes et de femmes devaient périr dans la perte de deux navires dès les premiers engagements. Il s'en fallut de peu pour que le porte-avions ne fut pas atteint. La logistique fut mise à très rude épreuve, pour ne pas dire au bord de la rupture. Le moral aussi. Quand vint l'heure de la Libération, la question du coût se posa, et dans la salle, personne ne voulu répondre, trop fatigué par les deux semaines qui venaient de s'écouler. Deux semaines d'une simulation trop proche de la réalité pour ne pas effrayer.

Quelques instants après la fin, un jeune officier brillant de la marine vint voir le Maj. Gen. Kristian Melgaard, commandant de l'exercice, demandant ce que signifiait tout cet exercice si quelque chose devait arriver au Nazum. "Actuellement ? Rien. Mais si ça arrive, prie, il ne restera que ça pour nombre d'entre nous."
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Le vent souffle fort sur les plaignes de Windport la lointaine. Il jette un dernier regard sur sa femme, son fils et sa petite ferme. Jani, le fils du boulanger est venu lechercher ; ses amis ont décider de se balader dans la vallée. Sur les terres vertes et une partie des terres marronnâtes d'Ynys Awel, les dernières pluies avaient cessées de tomber doucement et enfin les moutons ressortaient. Les rares véhicules croisaient et se recroisaient sur les rares routes goudronnées, quand ça n'était pas la terre crevassée. Les dernières pluies avaient fait se lever les hautes herbes très vite et répandaient partout la douce odeur de la campagne humide. En ce début du moi de mai, le printemps battait son plein, là-bas, sur e territoire Caratradais du bout du monde. Jour après jour, le soleil embrasait progressivement l'herbe qui se jaunissait. les nuages apparaissaient puis s'éloignaient. Les sentiers étaient de plus en plus marqués au fur et à mesure des passages répétés des passeurs et des nouveaux arrivants. La surface de la terre était encore bien molles, et les traces de moutons, parsemées si et là d'empreintes de randonneurs se voyaient désormais adjointes à quelques traces de bottes le long des sentiers où l'herbe s'abattait sous le poids du vent permanent.

Arli, debout, regardait la prairie. Ses cheveux clairsemés, d'un gris acier qu'il ne savait encore accepter, étaient noués en un chignon qui maigrissait année après année. Ses yeux noisette semblaient encore de toute jeunesse, reposant sur des cernes affaiblies par la vie. Mais le regard ne perdait rien de sa vivacité, âme de berger. Depuis quelques semaines, il était intrigué par le passage régulier de ces hommes en arme qui se baladaient, jumelles à la main, radio dans le dos, un chien parfois en laisse et un logo de mouton sur l'épaule. Peu parlaient le dryfnien, cela ne le dérangeait pas. Il était perturbé par les sons fréquents des avions à réaction. Ils se faisaient toutefois plus rare depuis lundi. Un arrêté municipal, rare nouvelle d'importance en cette terre perdue, demandait aux avions tanskiens de survoler plus haut, et plus loin, les paisibles vallées de la petite île.

Il y a de ça maintenant quelques semaines, trois avions et une centaine d'hommes et de femmes s'étaient adjoints au demi-millions de moutons et à leurs quelques milliers d'humains de compagnie de l'île. Les Tanskiens dormaient dans quelques bâtiments récemment réaffectés de la base aérienne locale. Sur les hauteurs de la ville, quatre lanceurs avaient fait leurs apparition. Simple précaution.


Logo du 12e Groupement "Østing Sol"

Nouveau déploiement en #55440Déploiement sur le territoire d'Ynys Awel (Nazum)
  • Nombre de soldats : 150
  • 3 avions de chasse niveau 3
  • 4 lanceurs anti-aériens mobiles niveau 6
  • 4 véhicules légers tout terrain niveau 4
  • 1 véhicule radar niveau 5
  • 1 véhicule de transmission radio niveau 5
  • 1 camion citerne niveau 3
  • 3 camion de transport niveau 4
  • 50 ALI lvl 11
  • 10 mitrailleuses lourdes lvl 10
  • 10 lance-missiles antichar lvl 9
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Rotation des forces en Caratrad !

Après avoir longtemps déployé un important dispositif armé en mer eurysienne par l'intermédiaire de Caratrad, en réponse aux provocations loduariennes et de manière à assurer une force dissuasive suffisante, le Duché de Sylva a revu ses effectifs. Le nombre de navires a grandement été revu à la baisse et le porte-hélicoptère ainsi que sa flotte embarquée et les forces terrestres sont rentrées en Sylva, laissant la place à une flottille de frégates estimées comme largement suffisante.
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Déploiement du Duché de Sylva au Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware


Informations générales :

Nom de l'opération : Vigilance Et Réponse Tactique (VERT)
Lieu de l'opération : Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
Objectifs du déploiement et de l'opération : Protection des territoires ONDiens en Eurysie suite aux menaces loduariennes et dissuasion.
Hommes et femmes déployés : 450 (Opérateurs et techniciens)

Date du début de l'opération : 23 mai 2013
Date de fin : //


Effectifs :

Commandements :

Commandant de flottille et capitaine de vaisseau Noémie Poulain

Matériel :

Flottille navale :
  • 450 soldats,
  • 3 frégates de sixième génération


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