04/10/2015
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Activités étrangères en Caratrad - Page 3

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Une ambiance festive :

Homme


C'est dans un bar luxueux de la deuxième ville du Royaume de Teyla, Gèvre, que les verres s'entrechoquèrent entre Pierre, un Teylais, et son homologue Caratradrais. Les deux hommes fêtaient la réussite du partenariat entre les industries de la défense teylaise et caratradaises. L'odeur du whisky traversait la pièce et venait se loger dans les narines des deux hommes, qui, sous le coup de l'émotion, avaient promis de payer la tournée générale. Les deux hommes, à l'aise financièrement, avaient lancé une vague de cris de joie dans le bar et les barmans se retrouvaient tout d'un coup face à un tsunami de travail. Les deux hommes avaient de quoi être contents. Leurs entreprises respectives avaient raflé un contrat d'armement avec la République d'Antares à hauteur de trois cent cinquante-huit unités internationales. La partie teylaise obtenait la majorité de cette somme, mais les entreprises de Caratrad obtenaient soixante-deux mille cinquante unités internationales en valeur du contrat.

Cela s'expliquait assez facilement : Caratrad avait une supériorité technologique comparé au Royaume de Teyla, concernant les avions d'attaque au sol et les chasseurs bombardiers. Les produits dans ces catégories sortis par Caratrad étaient bien meilleurs que leur équivalent teylais. Ainsi, il fut décidé que pour les cinq avions au sol et les cinq chasseurs bombardiers commandés, la production serait réalisée par le complexe militaro-industriel caratradais. Les équipements commandés ont enfin été livrés par Caratrad et la République d'Antares, par voie diplomatique, avait signifié sa satisfaction vis-à-vis des équipements tant de Favaran que de Caratrad. À travers cette commande, le Royaume de Teyla espérait bien détourner l'attention de la Loduarie Communiste sur la République d'Antares, tout en étant ferme sur la nécessité de la paix. Le Teylais finit par dire à son homologue :

- Bien joué à vous, pour avoir produit aussi rapidement les chasseurs-bombardiers et les équipements radars demandés par Antares. Je suis bien content de vous avoir dans l'Organisation des Nations Démocratiques. On se sent beaucoup plus protégé quand nos alliés ont une capacité de production aussi importante. Des amis à moi au ministère m'ont raconté votre performance lors de l'exercice militaire fait par l'Organisation des Nations Démocratiques. Vos hommes n'ont pas chômé, je plains déjà les Loduariens ou toute autre nation qui aurait le malheur de se mettre en travers de votre chemin.

L'ambiance dans le bar atteignait son apogée. Les tintements de verre recouvraient les paroles des uns et des autres. La douce mélodie aux sonorités latino parcourait le bar à la recherche d'âmes souhaitant danser. Dans une zone reculée du bar, un collègue caratradais lança des chants traditionnels de son pays après avoir raconté une légende autour de sa nation. Pierre avait rigolé voyant le talent de l'homme pour raconter des fausses histoires et ameuter une foule importante autour de lui. Le caratradais à ses côtés répondit :

- Quant à la vôtre, dit-il en gloussant alors que Pierre fit les gros yeux. Je n'ose y repenser. Il y a pire, mais on a bien vu les faiblesses de l'organisation de votre armée, enfin pas son organisation. Comme l'a dit notre secrétaire d'État, vos équipements manquent de cohérence. Putain, vous n'avez même pas un groupe aéronaval au complet et votre infanterie manque de transports de troupes et autres matériels qui permettent une mobilité.

Les amitiés au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques, toute une histoire !
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La rumeur de leur arrivée était donc vraie. Elle s'était répandue comme une trainée de poudre des gratte-ciels d'Osthaven aux baraquements de la HMCB Gwersyllpore. Aucun homme informé n'aurait pu passer à côté de ces petits sifflements qui partout se baladaient dans cette ville à la fois animée et pourtant relativement calme en même temps. Et parmi tous ceux qui pensaient déceler le vrai du faux de ces mots fuyards, peu comprirent réellement ce qui pouvait se tramait derrière cela. Peu dans les rues, moins encore dans les passages étroits qui faisaient la renommée de la vieille ville. Dans les allées de la base, personne ne moufetait mais l'idée avait été bien cernée, il ne fallait pas beaucoup plus d'informations pour comprendre le bien fondé de ces rumeurs et ce qu'elles signifiaient. Pour la compagnie de fusiliers-marins, le quotidien allait définitivement changer, et vite. Les cars faisant navette entre le port et la vieille ville allait bientôt entendre une nouvelle langue les habiter dans une métropole pourtant déjà cosmopolite. Pour son million d'habitants, Osthaven était d'une richesse rare dans ses langues et d'une inégalité exceptionnelle entre ceux qui les parlaient. Il fallait peu de temps pour se rendre compte que locuteur dyffrynien n'avait pas le même niveau de vie que le goanais, lui-même bien au-dessus que celui qui s'exprimait en mandarin.

Avec le car de dix heures, il fallait quatre heures pour rallier l'extrémité de cette province grande comme trois fois celle d'Halvø. Cela laissait le temps à la trentaine de nouveaux arrivants de profiter de la vue des gratte-ciels qui animent le paysage avant de laisser s'étendre l'immensité de la forêt tropicale et de son humidité. La climatisation du véhicule, du fait de la chaleur particulière en ces lattitudes, la rendait presque plus inefficace et gênante qu'utile. Les personnes à bord du car ne se cachaient pas. Toutes et tous portaient l'uniforme, un drapeau tanskien clairement visible sur l'épaule.

A l'aube, le spectacle sur le tarmac de Gwersyllpore était saisissant. Aux côtés de l'hélicoptère et de l'avion de patrouille maritime de la base trônait deux appareils tanskiens bien différents. Le premier couvrant de sa seule ombre du soleil levant l'entièreté de la carlingue du second. Arrivé au petit matin de l'autre côté de l'Océan des perles, il devait bientôt repartir. Quelques mécaniciens s'afféraient sur le plus petit des deux appareils. Visuellement âgé, son kilométrage suffisait à donner le tournis. Un mouton survolant une mer à dos dragon ornait le dessous du cockpit. Cette petite nouveauté illustrait sur l'appareil la naissance d'une nouvelle unité. Les quelques dizaines de tanskiens désormais présent ici appelaient leur unité le "Bonh-Express", mais le mot ne quittait pas la base. Dans quelques jours, peut être semaine, un ordre viendrait d'en haut et le mouton effectuerait son nouveau saut, début d'une longue série. L'autre géant des airs, plus grand appareil de la flotte tanskienne ne deait lui pas revenir avant le mois prochain. Sans prévenir les autres tanskiens il arriverait ici un matin après avoir voler toute la nuit. Entre temps, les tanskiens avaient autorisation d'assister les Caratradais dans leurs tâches quotidiennes et aussi de découvrir Osthaven moyennant quelques restrictions d'évidences dans une ville aussi connue pour sa vie nocturne trépidante. Si loin des terres natales, il était facile de se laisser aller à quelques déconvenues mais les missions nécessitaient une juste concentration. En dépit du faible dispositif, la misison relevait d'une importance particulière pour autant. Elle visait à tester un nouveau type d'opération, plus discret. La première étape serait néanmoins bien risquée. Ce ne serait non pas du matériel à bord du mouton volant, mais une poignée d'hommes triés sur le volet.


Nouveau personnel tanskien en Caratrad (province #47571)
  • 1 avion de transport tactique niveau 2
  • 40 soldats professionnels
  • 12 membres du STORM (temporaire)
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