07/02/2018
18:53:42
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale Organisations internationales Organisation des Nations Démocratiques

Conseil Militaire - Page 3

1712
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Mariusz_B%C5%82aszczak_2022_%28cropped%29.jpg
Davy Dieulafoy

Davy Dieulafoy, représentant impérial au Conseil Militaire : Chers amis et alliés, la résolution de cette crise est une source de joie et de soulagement pour les autorités impériales. Il est appréciable de se réunir pour conclure de la meilleure des manières une crise évitée par voie diplomatique, avec le sentiment d'avoir, ou plutôt dans ce cas, que nos estimés alliés telyais et dans une moindre mesure, mais non négligeable tanskiens et faraviens, évité la guerre par le dialogue.

L'Empire, et l'Organisation des Nations Démocratiques n'auraient jamais pu accepter voir les frontières d'un de ses membres menacés par une nation barbare et sanguinaire, connue pour son hostilité structurelle à nos pays et son caractère profondément belliciste et irrationnel, j'ai bien-sûr nommé, la junte communiste de Loduarie. Nous notons avec grand plaisir la volonté de dialogue, d'apaisement et de coopération dont à fait preuve la nouvelle République Populaire et Sociale d'Illirée, et nous serons donc favorables de collaborer avec eux à l'avenir dans cette même optique de paix et de coopération, en espérant avec sincérité que celle-ci conserve son fonctionnement démocratique, une politique étrangère et intérieure saine, et une volonté de dialogue permanent. Nous souhaiterions, pour être assuré de cette situation et de cet apaisement, que les résultats des élections mouvementés soient rendus public, que des enquêtes puissent être menées pour vérifier leur validité et dans le cas contraire, en organiser de nouvelles. Cela non dans une optique de conservation de l'ancien pouvoir ou de remise en question de la souveraineté Illiréenne, ou Valinoréenne, mais bien dans un souci de gages de paix et de stabilité démocratique.

La voie diplomatique restera en tous points préférable à la voie militaire, et nous sommes évidemment entièrement disposés à approuver ce traité.
1237
Compte tenu des discussions urgentes qui avaient déjà eu lieux et des développements bien approfondis sur la question de la Loduarie et de Valinor, le positionnement de Maud Landry, et donc du Duché de Sylva, n'avait pas besoin d'être argumenté outre mesure :

« Très cher collaborateur. Nous pouvons nous féliciter pour une gestion plutôt admirable d'une crise urgente. Pendant que certains pays s'offusque que l'OND veille à sa sécurité frontalière contre des dictatures ayant déjà largement éprouvé la menace qu'elle représentait, nous avons mené durant une situation tendue une négociation constructive et sommes toutes apaisée. La proposition qui en résulte, si elle a pour défaut de reconnaître du crédit à l'actuel gouvernement issu de circonstances plus que troubles, a l'avantage d'être honnête et de garantir les intérêts de chacun.
Il faut bien comprendre que nos demandes sont honnêtes : nous ne pouvons pas tolérer à nos frontières une nation qui nous a déjà menacé et tiré en direction de nos appareils, une nation qui a promis d'éliminer tous les engins sylvois qu'elle croiserait. Et la proposition que nous faisons à Valinor, si elle peut revêtir un caractère intrusif, ne viole pas outre mesure leur souveraineté et garantie sa sécurité sans ouvrir de fenêtre d'opportunité de l'OND.
En un mot comme en cent, ce n'est pas une proposition idéale, mais c'est la meilleure que nous puissions faire pour le moment.
 »
1036
HRPLes conclusions font suite à un vote unanime sur le serveur de l'OND facilitant le RP.
Compte-rendu, réunion ordinaire du Conseil Général du 11 avril 2016Manticore le 12 avril 2016
CG-RO.......... .... .. ................
CONCL............. ....................


NOTE
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil général du 11 avril 206, conclusions

Les délégations trouveront ci-joint les conclusions adoptées par le Conseil lors de la réunion visée en objet.


___________________

L'Organisation des Nations Démocratiques s'est prononcée sur la proposition d'un accord de partenariat entre le Conseil Militaire et la République Populaire Sociale d'Illirée. Le texte sera envoyé au gouvernement illiréen pour proposition et sera publié uniquement une fois les négociations finies, que la proposition soit retenue, amendée ou rejetée.


*
* *


ACCORD OND-ILLIREE

1. L'autorisation unanime donnée au Secrétariat Général de présenter à la République Populaire Sociale d'Illirée l'accord de partenariat OND - Illirée débattue en conseil.

2. Le Conseil Militaire salue l'engagement du nouveau gouvernement de la République Populaire Sociale d'Illirée envers la stabilité régionale.

3. Le Conseil Militaire réitère son engagement inchangé dans la reconnaissance de la souveraineté illiréenne.
639
Bandahran, le 18 janvier 2018
CM-RO........... ........ ...........
ORDJO....... ............. ..........


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil Militaire (18 janvier 2018) - Ordre du Jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________

Les Etats présents sont invités à limiter le personnel présent au plus strict minimum. Ce document n'est pas public


*
* *


PROGRAMME DE DISSUASION GLOBALE COMMUNE

1. Les Etats membres du Conseil Militaire sont invités à discuter d'une proposition initiale d'un Programme de Dissuasion Globale Commune (PDGC) pour l'OND (Conseil Militaire uniquement). Le texte final sera fourni après délibérations.




8815
Programme de Dissuasion Globale (Commune) de l’Organisation des Nations Démocratiques
Democratic Nations Organisation (Common) Global Deterrence Program

Mes chers collègues, je vais commencer par reprendre ici des mots déjà dits ailleurs : « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.

Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions à travers l’épaisseur de l’histoire, les fantômes d’immenses navires qui furent chargés de richesse et d’esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, après tout, n’étaient pas notre affaire.

Elam, Ninive, Babylone étaient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence même. Mais Teyla, Caratrad, Tanska… Ce seraient aussi de beaux noms. Estham aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie. Les circonstances qui enverraient les œuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du tout inconcevables : elles sont dans les journaux. »


Ces phrases nous rappellent durement les incroyables souffrances endurées par les nordistes du fait des armes de destruction massive de Carnavale. Aujourd’hui, rien ne garantit que les populations de nos États, nos populations, soient à l’abri d’une répétition de ce massacre. Cela est d’autant plus grave que de nombreuses nations poursuivent actuellement des programmes de développement d’armes chimiques, au nombre desquelles compte mon propre pays. C’est pourquoi nous pensons qu’il est urgent de prévoir une parade à la menace posée par ces armes dévastatrices que sont les missiles balistiques, qu’ils portent ou non des armes de destruction massive. La solution que nous proposons est un programme, provisoirement et sobrement nommé « Programme de Dissuasion Globale Commune de l’Organisation des Nations Démocratiques » ou PDG(C)-OND, en abrégé.

Avant de commencer, je tiens à rappeler que l'usage d'armes de destruction massives, ou, du moins, l'usage en masse de missiles balistiques fait apparaître une nouvelle forme d'affrontement, un affrontement "total", où se joue l'existence même de nations, qui peuvent disparaître en une frappe suffisamment importante. Cette forme d'affrontement ultime appelle à elle un nouveau mode de réflexion stratégique, celui de la dissuasion stratégique. Contrairement à une dissuasion dite "conventionnelle", qui existe de facto à partir du moment où un pays dispose de quelconque moyen de coercition contre un adversaire (forces armées traditionnelles, sanctions économiques etc.), la dissuasion "stratégique" existe dans la dialectique entre deux acteurs disposant chacun d'une capacité de destruction massive (par armes de destruction massives ou simples missiles balistiques employés en masse). Cette forme de dissuasion pourrait produire ce qu'on appelle un "équilibre de la terreur", où deux puissances s'abstiennent de frapper l'autre par crainte de représailles dont elles ne pourraient se remettre. C'est en considérant qu'il faut à tout prix être capable de maintenir un tel "équilibre de la terreur" que la proposition qui suit a été conçue.

Qu’est-ce que le PDGC ?

Le PDGC est avant tout un programme de défense et de protection visant à intégrer ensemble les moyens de défense des membres de l’OND pour permettre la défense contre des attaques massives par le biais de missiles balistiques et/ou de croisière. De ce fait, il comprend d’abord un volet visant à l’intégration d’un système complet de défense antiaérienne pour l’organisation. Ce volet, dit de « parade », serait une première étape pour la défense de nos pays.

Mais il ne s’agit pas de l’aspect le plus important. En effet, celui-ci serait la mise en place d’une politique de dissuasion commune reposant sur des arsenaux de missiles balistiques, armés conventionnellement ou non. Ce volet, dit de « riposte », serait la composante la plus dissuasive. Même si on pourrait arguer que de tels éléments devraient rester sous un contrôle strictement national, nous pensons qu’il fait sens de les mutualiser dans la mesure où produire un effet majeur avec des frappes balistiques est bien plus difficile pour un pays seul que pour plusieurs, qui peuvent mutualiser leurs arsenaux contre un seul adversaire. Cela requerrait aussi l’élaboration d’une doctrine de dissuasion commune, permettant de tirer suffisamment de missiles aux bons endroits pour infliger des dommages irréparables à n’importe quel adversaire.

Pour ce faire, le PDGC fournirait un cadre et réglementerait le déploiement de missiles balistiques (et, éventuellement, d’armes de destruction massives) sur les territoires des États membres de manière à pouvoir frapper partout, tout le temps. J’insiste sur ce dernier point : la dissuasion au niveau stratégique ne peut vraiment fonctionner que si l’adversaire potentiel est certain d’être frappé suffisamment fort pour annuler tout bénéfice stratégique potentiel.


Pourquoi le PGDC ?


Les événements de 2017, et, plus récemment, ceux d’Eurysie Centrale ont très largement prouvé que des États n’hésitent pas à escalader très rapidement des conflits en apparence limités jusqu’à des niveaux très élevés, voire jusqu’à une guerre d’annihilation. Estham fut une sonnette d’alarme pour beaucoup de dirigeants, qui maintenant raisonneront avec une donnée majeure en tête : des armes existent qui permettent d’anéantir un pays et sa population en quelques heures. Avec cette donnée en tête, quel dirigeant ne voudrait-il pas être capable d’un « sursaut au bord du gouffre », surtout dans un monde où la montée aux extrêmes est si rapide ?

Des pays comme le Califat d’Azur et Drovolski semblent avoir bien compris l’enjeu que représentent les missiles balistiques : ils en possèdent des centaines. Enfin, le PDGC procède d’un constat, celui de notre vulnérabilité : il est impossible de couvrir efficacement tous les espaces marins à portée de tir de nos territoires, sans même parler des espaces terrestres. Nous tous, eurysiens, aleuciens, paltoterriens ou afaréens, sommes donc exposés en permanence à une attaque qui viendrait de la mer ou de la terre.


Le PDGC, pourquoi faire ?

Dans cette situation il est donc absolument nécessaire de se doter d’une capacité de contre-frappe qui annule tout bénéfice potentiel pour un adversaire. Il est encore plus nécessaire de se doter d’une capacité de seconde frappe, qui rend toute tentative de « première frappe » inutile, permettant ainsi à la dissuasion de fonctionner. J’ajouterai qu’à ces usages dits « stratégiques » du PDGC s’ajoutent des usages plus généraux : les capacités du PDGC pourraient aussi être utiles dans le cadre d’un engagement militaire classique, comme le montrent les événements d’Hotsaline où l’arsenal balistique de Teyla a connu ce qu’on peut sans doute appeler son heure de gloire. Enfin, vous l’aurez compris à ce stade, le PDGC vise à nous prémunir de toute attaque qui pourrait menacer l’existence même de nos États et donc de leurs populations. Quiconque tenterait une telle manœuvre se verrait confronté lui-même à la menace de l’anéantissement.


Comment fonctionnerait le PDGC ?

En bref, le PDGC s’articulerait autour de trois composantes : une composante défensive construite sur un réseau de défense aérienne intégré (système PARADE*), une composante offensive construite sur un système de contrôle et de tir de missiles balistiques (système RIPOSTE*) et une composante dite « habilitante » [enabling component] qui régulerait les relations et obligations dans le PDGC en s’intégrant au cadre plus large du Traité de Bandarhan. Il va sans dire que cette composante habilitante permettrait le fonctionnement du PDGC avec ou sans armes de destruction massive. Le PDGC pourrait également inclure dans le cadre des systèmes de détection avancés une composante de réseau de détection acoustique sous-marin, sur laquelle je reviendrais.


Quelques aspects techniques à prévoir pour le PDGC :

Défense antiaérienne :
Pour ce qui est de la protection, il me semble urgent d’adopter des standards pour ce qui est de la protection militaire et civile contre des attaques massives par missiles. Ces standards aideraient à élever notre niveau de préparation collectif contre de telles frappes, réduisant d’autant plus leur intérêt de base. Ces standards, qui pourraient notamment passer par des plans d’action du même type que ceux mis en œuvre pour les incendies ou les tempêtes, par exemple, devraient inclure des versions avec et sans armes de destruction massive, la préparation aux secondes étant évidemment la plus nécessaire.

Je citerai à titre d’exemple les mesures prises par mon gouvernement, en particulier la mise en place du Centre Caratradais pour la Protection Civile, du Programme de Bunkers Nationaux et les autres mesures du Safeguard Act . La seconde mesure la plus facile à mettre en place serait l’intégration de l’ensemble des systèmes de défense aérienne dans un réseau complet, qui couvrirait l’interception de petits projectiles comme des missiles balistiques intercontinentaux. Je citerais là encore un exemple caratradais, le système PERMADEF . En résumé, il s’agit d’intégrer ensemble les moyens de détection et d’interception terrestres, navals, spatiaux et aériens en un seul réseau afin de maximiser les chances d’interception.

Vecteurs stratégiques

Dans le cadre de la partie « RIPOSTE » du PDGC, il est évident qu’une grande attention doit être portée aux missiles balistiques. Idéalement, il faudrait standardiser ceux-ci, pour permettre leur déploiement et leur opération chez chaque membre de l’Organisation. Cela permettrait de gérer rapidement des crises et, par la dissuasion, d’éviter les conflits armés. Dans le pire des cas, cela permettrait une riposte massive.

Par standardisation, j’entends celle de certaines caractéristiques techniques, mais aussi celle d’assurer la compatibilité des systèmes électroniques etc. On pourrait pousser cette standardisation jusqu’au développement conjoint, mais il s’agit d’un sujet tout à fait différent. Idéalement, ces missiles devraient tous être utilisables depuis des tracteurs-érecteurs-lanceurs, idéalement eux aussi standardisés. Ces tracteurs devraient être capables d’être déplacés par avion. Il est évident qu’il faudrait prévoir pour les pays dotés (ou recevant) des armes de destruction massives des infrastructures d’accueil, de production et d’entretien adaptées à une soudaine montée en puissance des forces. Pour pousser l’idée encore plus loin, mon gouvernement se tient prêt à ouvrir des discussions sur le développement conjoint d’agents chimiques et biologiques, en particulier d’agents neurotoxiques, sur lesquels nous travaillons tout particulièrement.

Enfin, le traité devra peut-être fixer des objectifs ajustés aux capacités industrielles des pays, en fonction de vos opinions sur le sujet.

CGDP – Traité

Le traité sera proposé sur la base des résultats des discussions.

*PARADE - Protection Antimissile par Réseau d’Alerte et de DÉfense
(Protection Against Rocket Attacks via Detection and Engagement)

*RIPOSTE – Réseau Intégré de Postures Offensives Stratégiques pour la Transmission et l’Exécution
(Response Integrated for Precision Offensive Strategic Targets Engagement)
5729
Intervention de Maud Landry :

« Très estimés confrères, le Duché de Sylva approuve et soutient les propos qui ont été exprimés de manière fort élégante. Cette introduction est un énième rappel de ce que nous avons constaté avec la succession d'un génocide et holocauste par Carnavale et de la destruction totale à laquelle nous sommes tous exposés. C'est là un constat que nous avions tous déjà fait à nos échelles nationales, mais qu'il convient d'internationaliser à l'échelle de notre alliance pour y donner du poids. Je reviendrais point par point sur les éléments avancés pour y apporter la vision et approbation sylvoise.

Pour commencer, nous ne pouvons que soutenir l'initiative visant à mutualiser les moyens de défense et riposte. L'OND ne peut pas se permettre de subir à nouveau une frappe comme celle d'Estham et, si la fermeté de la réponse que nous y avons appliqué devra suffire à dissuader un prochain État terroriste de réitérer, nous devons malgré tout garantir l'impossibilité que quiconque ose passer le pas. Rappelons qui plus est que Carnavale, pourtant un État génocidaire terroriste, reçoit un soutien international d'un bloc opposé à l'OND mené par le Grand Kah, ce dernier n'hésitant même pas à annoncer intégrer Carnavale dans son union. S'il s'agit davantage d'un campisme assumé contre l'OND, cela démontre qu'un État peut avoir recours à la plus extrême et ignominieuse des violences et malgré tout être soutenu. Considérant cela, il faut apporter un point d'honneur à ce que les capacités de réponses de l'OND efface complètement l'utilité d'un potentiel soutien internationale et assure que même avec ledit soutien du Grand Kah et consort, que s'attaquer à l'OND soit profondément un acte suicidaire et à l'intérêt négatif pour n'importe qui. À l'heure actuelle, la plupart des pays de l'OND ont déjà lancé leurs programmes respectifs de dissuasion. Ces programmes peuvent simplement se baser sur des missiles balistiques conventionnels à usage stratégique comme Sylva ou Teyla de manière à neutraliser des nœuds logistiques et opérationnels, stratégie éprouvée contre le LiberalIntern en Hotsaline qui est mise à défaut par Teyla seule. Ils peuvent également s'appuyer sur l'emploi d'armes de destructions massives comme c'est le cas avec Faravan et Caratrad. Si nous comprenons le raisonnement stratégique d'avoir l'arme la plus atroce pour dissuader quiconque d'oser mener une première frappe, le Duché se doit d'afficher son opposition à une telle pratique, d'autant plus quand l'OND dispose du luxe d'avoir une force conventionnelle qui permettrait d'écraser intégralement en six mois la seconde puissance mondiale avec des pertes raisonnables. L'incapacité d'éviter un massacre civil et le nihilisme de nos ennemis tend à faire de ces outils des armes à double tranchant. Ainsi, Sylva serait tout à fait volontaire à accueillir sur son sol des armes balistiques de l'OND, mais pas d'armes de destruction massive. Hormis ces questions, nous sommes complètement favorables à la formation d'un commandement intégré ou à minima des dispositifs d'échanges direct et protocoles permettant une réponse groupée immédiate et rationalisée.

Concernant le programme PARADE, le Duché est favorable et tient à partager ses travaux préliminaires dans le sujet : les dispositifs d'interception exoatmosphériques. Ces systèmes d'armes constituent un armement anti-balistique avec une portée inégalée dont l'avantage premier est de pouvoir fonctionner sur l'ensemble d'un territoire sans devoir le couvrir de défenses. Dans le cas de Sylva qui a une vaste étendue, c'est simplement une nécessité. Le Duché ne saurait que trop recommander la constitution de bataillons entiers de DCA avec ce dispositif spécifiquement pour la lutte anti-balistique. Pareillement et dans la continuité de la volonté de rationalisation et mutualisation, il convient de disposer d'un système global de détection et prévention dans l'esprit du PERMADEF. En effet, les intercepteurs exoatmosphériques sont inopérants si les menaces ne sont pas précocement détectées et verrouillées. C'est pourquoi le Duché ne saurait trop militer en faveur de la constitution d'un dispositif commun de prévention anti-balistique avec des moyens de détection au sol (radars transhorizons) et orbitaux. Pour ce qui est de la surveillance acoustique, c'est là un point où le Duché est plus sceptique. Une armée compétente ne procéderait jamais à un lancement balistique suffisamment proche de côtes pour être détectés, et couvrir l'océan serait un exercice particulièrement exigeant. Par contre, procéder à un travail de renseignement global pour identifier et suivre l'activité des sous-marins lanceurs d'engins aptes à servir de vecteurs pour ce type d'armements serait une solution que le Duché soutiendrait, en apportant une attention à prioriser les nations hostiles.

Pour ce qui est de la question balistique du volet RIPOSTE, la réponse sylvoise sera dans la continuité des énoncés précédents : oui pour une mutualisation des efforts, non à un développement ou positionnement d'armes de destruction massive en Sylva. Le Duché est déjà dans l'optique d'un système balistique flexible depuis des TEL, pouvant opérer depuis n'importe où en Sylva et même être transporté par avion en des délais raisonnable. Théoriquement et avec ses soixante avions-cargos, le Duché peut déployer en l'espace d'une journée soixante lanceurs dans un pays alliés. Nous sommes également aptes à mettre ces cargos à disposition de nos alliés pour étendre cette capacité de projection et appliquer en l'espace d'une semaine le déploiement d'un système de dissuasion renforcé. L'élément qui devra le plus bénéficier de standardisation concerne l'ensemble des programmes de ciblage, de manière que l'ensemble de l'alliance puisse rapidement ajuster les cibles préprogrammées de chaque missile à partir d'un nouvel ordre de mission transmis par n'importe lequel des membres de notre alliance. Cela permet à la moindre alerte à chaque membre de recevoir et étudier un format standardisé de cibles pour l'approuver et permettre une réaction rapide sans passer par un long protocole d'analyse de faisabilité.

En conclusion, le Duché de Sylva soutient l'ensemble des propositions de PARADE et RIPOSTE, en insistant sur le développement d'un système de détection précoce à l'échelle de l'OND sur la base du PERMADEF, d'un programme de suivis des sous-marins lanceurs d'engins, d'une standardisation des formats de cibles préprogrammées, et enfin de protocoles d'échanges de décision et transfert/accueil de missiles balistiques. Par ailleurs, le Duché s'oppose toujours au développement et à l'accueil d'armes de destructions massives sur son territoire. »
2844
Jesca Hopp, représentante permanente de Tanska auprès du Conseil Militaire


Mes chers collègues. Nous remercions tout d'abord le Royaume de Caratrad pour la présentation du Programme de Dissuasion Globale Commune de l'Organisation des Nations Démocratiques et des deux volets qui le compose.

Le combat que nous menons contre la Principauté de Carnavale et son extension coloniale de Cramoisie en Kabalie est d'une justesse encore ignorée de nombreux pays à travers le monde et nous ne reviendrons pas plus longuement sur cet aspect. L'holocauste d'Estham ne sera jamais oublié, jamais pardonnée et toujours combattue.

Tanska ne poursuit pas de programme d'armes chimiques et nous tenons à ce titre à signaler notre désaccord quant au développement de programmes similaires chez plusieurs de nos partenaires bien que nous en comprenons l'intérêt défensif dans le monde d'aujourd'hui. C'est parce que nous refusons le risque d'une propagation de ces armes chimiques à travers le monde que nous nous y opposons. Le génocide d'Estham doit servir d'alerte, de dernier exemple d'un tel massacre après celui de la Kabalie et empêcher tout un chacun de poursuivre ce même rêve, ce même objectif de destruction complète.

Le programme de défense anti-balistique tanskien est connu de tous dans cette salle. Nous pouvons ici rappeler les déploiements complètes de batteries autour des capitales caratradiennes et faraviennes qui participent également de notre politique de réassurance vis-à-vis de nos alliés et de nos engagements pour la défense des Etats membres de l'Organisation des Nations Diplomatique.

Ainsi, nous ne pouvons qu'approuver la présentation du programme PARADE [Protection Against Rocket Attacks via Detection and Engagement]. Nous souhaitons à ce titre voir émerger au travers du Parade la constitution d'un standard onédien d'unité autonome de défense anti-aérienne. Un modèle uniformisé faciliterait partout son déploiement, peu importe la nation l'équipant et la capacité pour d'autres armées d'organiser des rotations de manières rapides et efficace de façon à ce que cela n'entraîne ni changement logistique, ni changement dans la structure de fonctionnement, ni changement dans les capacités de défense permise par la présence d'une unité autour d'une capitale, d'une base, d'un territoire isolé ou non. A cela, Tanska pourrait également proposer un objectif détaillé par nation. Il ne s'agirait pas d'une obligation, mais d'un objectif capacitaire visé dépendant des capacités de production de chacun permettant à tous d'avoir une idée globale des capacités de défense du programme PARADE, et permettant son déploiement effectif facilement. Cette proposition relève du volet d'interception uniquement, moins de détection.

Nous rejoignons sur les autres points les éléments avancés par le Duché de Sylva.

Concernant le programme RIPSOTE [Response Integrated for Precision Offensive Strategic Targets Engagement], comme dit précédemment, Tanska ne participera pas à un programme d'armes de destruction massive. Nous sommes néanmoins favorable à une mutualisation des efforts. Nous possédons à ce titre un vecteur naval puissant par l'existence d'un sous-marin lanceur d'engins. Cependant, n'étant pas dédoublé, il ne permet pas d'assurer une permanence en mer. Nous sommes ouverts à toutes les propositions de mutualisation.
Haut de page