Après le raid aérien de la Loduarie, l’heure était aux résultats et ceux-ci n’étaient pas glorieux pour les alliés des rebelles. Bien qu'ils aient réussi à abattre 9 avions sur 30 et 4 hélicoptères sur 30, les forces alliées ont subi de lourds dégâts, en particulier les Bérets Rouges.
Étant donné qu'ils disposaient de défenses anti-aériennes, ils étaient fatalement une cible prioritaire, et cela leur a coûté cher. Sur les 1000 mercenaires engagés, 439 ont trouvé la mort. Sur le matériel précieux engagé, seuls 9 des 50 canons antiaériens mobiles sont encore opérationnels, et 16 des 20 véhicules radars sont encore en état de marche.
En somme, on peut dire que c’est un coup dur et qu'il serait préférable de se replier, mais cela ne fait pas partie du code d’honneur des Bérets. Tant que la mission est d'actualité, ils continueront à se battre.
Mais pour cela, ils auront besoin de renforts.
Étant donné que les avions loduariens patrouillent à la frontière entre le Rus've et l’Okaristan, les renforts des Bérets Rouges sont pour le moment bloqués à la frontière en compagnie du corps expéditionnaire Nordiste et des renforts Tcharnove.
Les renforts des Bérets Rouges consistent en :
439 mercenaire (pro)
439 Armes légères d'infanterie (niv 1)
40 Mitrailleuse lourde (niv 6)
16 Lance-roquettes (niv 5)
50 Lance-missiles antiaérien mobile (niv 2)
15 Véhicule de transmission radio (niv 6)
6 Transport de troupes blindé (niv 1)
6 Camion de transport (niv 2)
2 Véhicule radar (niv 5)
Les forces alliées ont passé plusieurs jours à analyser les rotations des avions loduariens pour savoir quand ils étaient en sortie et surtout quand ils ne l'étaient pas. Avec ces informations en main, les alliés ont développé une stratégie. Comme les forces qui sont encore loyales à l'ancien gouvernement communiste sont très occupées sur le reste de la ligne de front, les frontières sont assez peu surveillées, et c'est grâce à ce point que la stratégie de la coalition peut fonctionner.
C'est le 21 novembre 2012, aux alentours de 19 heures, que la phase 1 de l'opération baptisée Geister a commencé. Par petits groupes de quatre, les mercenaires ont traversé la frontière à pied. Pour ne pas se faire détecter par les avions, les petits groupes ont utilisé la végétation et la géographie locale. Le but était d'atteindre 70 points différents tous les 2 km le long de la côte ainsi que de l’autre coté jusqu'à la zone contrôlée par les rebelles.
Différents points ont été choisis grâce à l'aide de locaux favorables au renversement du gouvernement communiste de Maksimov. Ces personnes ont effectué des repérages pendant plusieurs semaines sur les côtes, se baladant en voiture occasionnellement, faisant des pique-niques et passant des appels téléphoniques. Deux jours avant le début de l'opération, trois personnes se sont présentées au camp de la coalition, après avoir été identifiées par un code oral. L'une des trois personnes s'est avancée et a dit d'une voix marquée par son accent scandinave/nordique : "Voici les coordonnées".
L'objectif était d'établir un poste d'observation tous les 2 km afin d'alerter le gros des renforts si une patrouille loduarienne s'approchait. Pour communiquer leurs informations, les différents groupes disposaient tous de radios portatives à courte portée et communiquaient au groupe précédent jusqu'à ce que l'information arrive au Rus've où étaient stationnés les renforts. Cette méthode, bien que peu efficace, avait l'avantage de ne pas nécessiter de véhicule de transmission radio pour communiquer (le groupe 12 transmettait son info au 11 qui la transmettait au 10, etc.).
Cette phase s'est achevée sans problème au bout de trois jours, le groupe ne se déplaçant que de nuit pour éviter d'être repéré.
La phase 1 étant finie, la phase 2 pouvait commencer. Cette phase consistait à l'acheminement de deux véhicules radar achetés rapidement après le bombardement loduarien, de cinq véhicules de transmission radio ainsi que des lance-missiles antiaériens mobiles de la coalition. Le but de cette phase était de créer un couloir de protection dans lequelle les avions loduariens seraient abattus. Les véhicules roulaient de nuit, le plus souvent phares éteints et se mettant à l'abri et éteignant les moteurs quand les postes d'observation entendaient un avion passer. Les véhicules étaient aussi munis de bâches isolantes qui servaient à cacher les véhicules des possibles caméras thermiques des avions loduariens.
La phase 2 fut achevée 2 jours plus tard sans encombre, les informations recueillies par les locaux furent utilisées pour se cacher des forces de police qui n'étaient déjà plus très coopératives avec le gouvernement communiste. Le reste fut facilement soudoyé.
Une fois en place, les ordres étaient simples. Les radars étaient éteints la majorité du temps. Quand un des postes d’observation entendait un avion passer, l’information était transmise aux radars qui s’allumaient. Une fois la cible verrouillée, les lance-missiles antiaériens abattaient la cible. Une fois toutes les cibles abattues, les radars s’éteignait et il changeait de position avec les lance-missiles afin d’éviter au maximum les risques de se faire repérer et pris pour cible.
La phase 3 n'a pas encore commencé, mais elle consistera en l’avancée des troupes nordistes et des renforts Tcharnove/Bérets Rouges dans ce couloir.