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Le Toucan du Soir - N°31 du 26/07/2016
N°31 du 26/07/2016
Premier meeting d'Itotia Ière en Maximus
La Première ministre, Impératrice des Cités d'Akaltie et candidate akaltienne au trône royal de Maximus n'a pas traîné avant de faire son premier discours sur place, suivi d'une séance de bain de foule, afin d'être au plus proche de ceux qu'elle nomme déjà comme étant "son peuple". Elle a notamment profité de cette allocution en public pour répondre aux accusations des presses étrangères, qui voient sa participation à cette course au trône comme une ingérence akaltienne de plus.

"Je ne veux pas m'immiscer dans la politique de Maximus, c'est pour cela que je n'ai pas encore parlé de véritables actions de grande échelle ! Le devoir d'un souverain envers son peuple, au vingt-et-unième siècle en tous cas, n'est absolument pas de gouverner en imposant sa vision des choses à plusieurs millions de citoyens et citoyennes. Le devoir du monarque est uniquement d'unir sa ou ses nations derrière une seule personne, capable de satisfaire tous les camps et de tous les représenter pour qu'aucun ne se sente délaissé. Je ne veux donc pas être mêlée de la politique maximillienne, que je laisse à ses habitués. Je ne veux pas me rapprocher d'un parti spécifique, mais seulement du peuple de la Fédération.

C'est pour cette raison que l'on a pu me reprocher de ne pas m'engager avec de véritables "grandes" idées, et de présenter seulement de petites choses. Mais c'est ce que je préfère faire : rencontrer les associations, les initiatives locales, les passants, en d'autres termes : la population. J'aurai tout le temps de m'enfermer dans des bureaux avec des politiciens et autres experts professionnels lorsque je dirigerai symboliquement Maximus, mais je n'estime pas que cela est quelque chose qui me servirait véritablement pour le moment.

Je subis déjà bien assez de diffamation, ce n'est pas pour que l'on rajoute à celles-ci que je n'ai jamais vu la Fédération autrement qu'en images ou parlé avec ses habitants autrement. Maintenant que cela est chose faite, bien que je ne compte absolument pas m'en arrêter dès à présent, je ne risque plus de subir ceci. Je commence à connaître les maximilliens de toutes ethnies bien mieux que les est-eurysiens, lointains impérialistes qui promettent des aides économiques pour acheter vos soutiens.

Et je ne pense pas avoir à répondre aux véritables insultes perpétrées par la presse everienne, qui me dit capable de toutes les bassesses. Cela montre très clairement que ce sont les everiens, et pas les akaltiens, qui veulent faire descendre le niveau de notre joute pour le trône de la Fédération, pourtant jusqu'ici restée sérieuse à mes yeux. Une fois de plus, je n'étais pas au courant de l'erreur des scientifiques, et je ne voulais que le bien de la nature environnante. C'est pour cela que je n'ai pas cherché à attendre d'autres confirmations, qui auraient pris plusieurs mois, et laissé cette encre faire ses dégâts.
"



Également présent dans les activités étrangères maximilliennes.
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Le Toucan du Soir - N°32 du 26/12/2016
N°32 du 26/12/2016
Des chrétiens s'attaquent le jour de Noël
C'est une bien triste nouvelle que nous avons à publier, qui est celle du bombardement d'Estham, capitale de l'Empire du Nord, et ville majeure en Aleucie. Ce bombardement aux missiles chimiques meurtriers a très rapidement été identifié comme provenant de la Principauté de Carnavale, un pays eurysien dont les crimes ne sont plus à présenter. Le génocide de Kabalie était probablement le pire évènement de notre vingt-et-unième siècle, jusqu'à ce qu'un second vienne ternir le tableau, le rendant encore plus macabre si cela est seulement possible.

Dans un récent communiqué officiel, le gouvernement akaltien, allié par le Traité de Barba ou de Pitrat à l'Empire du Nord, a annoncé envoyer de l'aide humanitaire à destination des rescapés du bombardement, à Estham et aux alentours de la ville. Nous ne connaissons pas encore complètement la nature de celle-ci, mais il a été mentionné qu'elle comporterait notamment des denrées alimentaires pour permettre aux nordistes de tenir le coup jusqu'à la fin de l'hiver, malgré ce triste évènement.

Il est à supposer que la reconstruction sera difficile pour le gouvernement nordiste, qui souffre dès à présent des conséquences directes du bombardement. La perte de sa ville la plus importante risque de déstabiliser le pays tout entier, faisant potentiellement ressurgir des mouvements identitaires, qu'ils soient eurysiens, natifs-aleuciens ou afaréens.
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Le Toucan du Soir - N°33 du 28/03/2017
N°33 du 28/03/2017
L'Aséascepticisme touche l'Akaltie à son tour
L'aséascepticisme, un néologisme inventé il y a peu, d'abord pour qualifier des mouvements stérusiens avant que cela ne s'étende au reste des pays membres de l'Alliance. Il n'est cependant pas aussi développé dans ces pays qu'en Akaltie actuellement.

Après le retrait de la Fédération de Sterus des institutions principales de l'ASEA, l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne dont le gouvernement stérusien et le nôtre étaient signataires du traité fondateur, des akaltiens aussi ont été inspirés par cette idée. En effet, dans le contexte actuel, l'ASEA et ses États-membres ne conviennent plus aussi bien à l'Akaltie. La scène régionale, continentale et internationale a eu le temps de largement changer en quelques années, et de ne plus être aussi favorable à la participation des cités akaltiennes à l'alliance aleucienne.

L'un des principaux arguments que donnent les aséasceptiques, en premier lieu, est le fait que l'Akaltie n'aurait pas besoin d'autres États que les fameux "pays natifs". Ce terme, bien qu'à définition variable selon les organisations, les gouvernements ou les personnalités qui l'emploient, englobe du point de vue majoritaire en Akaltie les pays qui ont résisté à la colonisation eurysienne du quinzième siècle et d'après, ou du moins ont repris le contrôle de leur territoire depuis. L'Akaltie, l'Icamie, la Yukanaslavie, les Républiques Etznabistes, l'Uuqtinut et l'Alcainie ne font que rarement débat quand à leur possession de ce statut. L'Everia et le Luchafego sont des cas plus spécifiques, menant presque invariablement à des discussions mouvementées pour les novices comme pour les experts.

Westalia et la Lermandie sont d'ailleurs connues pour être des pays relativement en retard sur la cause de la défense des natifs. Les Hamajaks font très régulièrement parler d'eux sur le continent, que ce soit à cause des actions des groupes armés qui s'en réclament ou pour ce qu'ils subissent de la part de leurs gouvernements.

Les récents évènements, parmi lesquels on peut surtout citer l'attaque dans le Scintillant, n'encouragent pas la population à être en faveur de l'ASEA. En effet, dans ses traités, l'Alliance dispose d'une clause sécuritaire obligeant tous les pays-membres à aider celui qui est attaqué par des forces extérieures en cas de conflit. Des discussions sont donc probablement déjà en cours à l'ASEA à propos de la réponse commune à donner à la Fédération de Sterus, alors même que les problèmes qu'a l'Akaltie avec l'Empire de Karty sont loin d'être résolus et que les westaliens et lermandiens n'y aident pas.

Bouquet final de ces arguments anti-aséans, suite au gel des dépenses westaliennes dans le spatial, le Ministère des Sciences et de l'Espace a annoncé une augmentation de son budget annuel pour y pallier. Cela signifie plus de charges pour le contributeur akaltien, pendant que les westaliens paient tout à coup nettement moins (du moins selon certains orateurs).

C'est donc tout ceci qui a poussé des milliers de kintanais, de jeklumiens et d'autres est-akaltiens (principalement, mais le mouvement s'étend à tout le pays) à aller manifester dans les rues aujourd'hui pour exprimer leur mécontentement.
Les principaux partis à réclamer une sortie de l'ASEA sont ceux de droite, notamment le Parti Impérialo-Impérialiste et Akațīe Yahx !, mais les communistes comptent également parmi ces rangs. Peu étonnant, quand on sait que la plupart des pays membres de l'Alliance mènent une politique fermement anticommuniste.

Un sondage a été mené auprès des électeurs en Akaltie, leur demandant à la fois le parti pour lequel ils voteraient si des élections avaient immédiatement lieu, et aussi évidemment leur position quant à une potentielle sortie du pays de l'organisation.

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