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Le Toucan du Soir - N°31 du 26/07/2016
N°31 du 26/07/2016
Premier meeting d'Itotia Ière en Maximus
La Première ministre, Impératrice des Cités d'Akaltie et candidate akaltienne au trône royal de Maximus n'a pas traîné avant de faire son premier discours sur place, suivi d'une séance de bain de foule, afin d'être au plus proche de ceux qu'elle nomme déjà comme étant "son peuple". Elle a notamment profité de cette allocution en public pour répondre aux accusations des presses étrangères, qui voient sa participation à cette course au trône comme une ingérence akaltienne de plus.

"Je ne veux pas m'immiscer dans la politique de Maximus, c'est pour cela que je n'ai pas encore parlé de véritables actions de grande échelle ! Le devoir d'un souverain envers son peuple, au vingt-et-unième siècle en tous cas, n'est absolument pas de gouverner en imposant sa vision des choses à plusieurs millions de citoyens et citoyennes. Le devoir du monarque est uniquement d'unir sa ou ses nations derrière une seule personne, capable de satisfaire tous les camps et de tous les représenter pour qu'aucun ne se sente délaissé. Je ne veux donc pas être mêlée de la politique maximillienne, que je laisse à ses habitués. Je ne veux pas me rapprocher d'un parti spécifique, mais seulement du peuple de la Fédération.

C'est pour cette raison que l'on a pu me reprocher de ne pas m'engager avec de véritables "grandes" idées, et de présenter seulement de petites choses. Mais c'est ce que je préfère faire : rencontrer les associations, les initiatives locales, les passants, en d'autres termes : la population. J'aurai tout le temps de m'enfermer dans des bureaux avec des politiciens et autres experts professionnels lorsque je dirigerai symboliquement Maximus, mais je n'estime pas que cela est quelque chose qui me servirait véritablement pour le moment.

Je subis déjà bien assez de diffamation, ce n'est pas pour que l'on rajoute à celles-ci que je n'ai jamais vu la Fédération autrement qu'en images ou parlé avec ses habitants autrement. Maintenant que cela est chose faite, bien que je ne compte absolument pas m'en arrêter dès à présent, je ne risque plus de subir ceci. Je commence à connaître les maximilliens de toutes ethnies bien mieux que les est-eurysiens, lointains impérialistes qui promettent des aides économiques pour acheter vos soutiens.

Et je ne pense pas avoir à répondre aux véritables insultes perpétrées par la presse everienne, qui me dit capable de toutes les bassesses. Cela montre très clairement que ce sont les everiens, et pas les akaltiens, qui veulent faire descendre le niveau de notre joute pour le trône de la Fédération, pourtant jusqu'ici restée sérieuse à mes yeux. Une fois de plus, je n'étais pas au courant de l'erreur des scientifiques, et je ne voulais que le bien de la nature environnante. C'est pour cela que je n'ai pas cherché à attendre d'autres confirmations, qui auraient pris plusieurs mois, et laissé cette encre faire ses dégâts.
"



Également présent dans les activités étrangères maximilliennes.
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Le Toucan du Soir - N°32 du 26/12/2016
N°32 du 26/12/2016
Des chrétiens s'attaquent le jour de Noël
C'est une bien triste nouvelle que nous avons à publier, qui est celle du bombardement d'Estham, capitale de l'Empire du Nord, et ville majeure en Aleucie. Ce bombardement aux missiles chimiques meurtriers a très rapidement été identifié comme provenant de la Principauté de Carnavale, un pays eurysien dont les crimes ne sont plus à présenter. Le génocide de Kabalie était probablement le pire évènement de notre vingt-et-unième siècle, jusqu'à ce qu'un second vienne ternir le tableau, le rendant encore plus macabre si cela est seulement possible.

Dans un récent communiqué officiel, le gouvernement akaltien, allié par le Traité de Barba ou de Pitrat à l'Empire du Nord, a annoncé envoyer de l'aide humanitaire à destination des rescapés du bombardement, à Estham et aux alentours de la ville. Nous ne connaissons pas encore complètement la nature de celle-ci, mais il a été mentionné qu'elle comporterait notamment des denrées alimentaires pour permettre aux nordistes de tenir le coup jusqu'à la fin de l'hiver, malgré ce triste évènement.

Il est à supposer que la reconstruction sera difficile pour le gouvernement nordiste, qui souffre dès à présent des conséquences directes du bombardement. La perte de sa ville la plus importante risque de déstabiliser le pays tout entier, faisant potentiellement ressurgir des mouvements identitaires, qu'ils soient eurysiens, natifs-aleuciens ou afaréens.
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Le Toucan du Soir - N°33 du 28/03/2017
N°33 du 28/03/2017
L'Aséascepticisme touche l'Akaltie à son tour
L'aséascepticisme, un néologisme inventé il y a peu, d'abord pour qualifier des mouvements stérusiens avant que cela ne s'étende au reste des pays membres de l'Alliance. Il n'est cependant pas aussi développé dans ces pays qu'en Akaltie actuellement.

Après le retrait de la Fédération de Sterus des institutions principales de l'ASEA, l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne dont le gouvernement stérusien et le nôtre étaient signataires du traité fondateur, des akaltiens aussi ont été inspirés par cette idée. En effet, dans le contexte actuel, l'ASEA et ses États-membres ne conviennent plus aussi bien à l'Akaltie. La scène régionale, continentale et internationale a eu le temps de largement changer en quelques années, et de ne plus être aussi favorable à la participation des cités akaltiennes à l'alliance aleucienne.

L'un des principaux arguments que donnent les aséasceptiques, en premier lieu, est le fait que l'Akaltie n'aurait pas besoin d'autres États que les fameux "pays natifs". Ce terme, bien qu'à définition variable selon les organisations, les gouvernements ou les personnalités qui l'emploient, englobe du point de vue majoritaire en Akaltie les pays qui ont résisté à la colonisation eurysienne du quinzième siècle et d'après, ou du moins ont repris le contrôle de leur territoire depuis. L'Akaltie, l'Icamie, la Yukanaslavie, les Républiques Etznabistes, l'Uuqtinut et l'Alcainie ne font que rarement débat quand à leur possession de ce statut. L'Everia et le Luchafego sont des cas plus spécifiques, menant presque invariablement à des discussions mouvementées pour les novices comme pour les experts.

Westalia et la Lermandie sont d'ailleurs connues pour être des pays relativement en retard sur la cause de la défense des natifs. Les Hamajaks font très régulièrement parler d'eux sur le continent, que ce soit à cause des actions des groupes armés qui s'en réclament ou pour ce qu'ils subissent de la part de leurs gouvernements.

Les récents évènements, parmi lesquels on peut surtout citer l'attaque dans le Scintillant, n'encouragent pas la population à être en faveur de l'ASEA. En effet, dans ses traités, l'Alliance dispose d'une clause sécuritaire obligeant tous les pays-membres à aider celui qui est attaqué par des forces extérieures en cas de conflit. Des discussions sont donc probablement déjà en cours à l'ASEA à propos de la réponse commune à donner à la Fédération de Sterus, alors même que les problèmes qu'a l'Akaltie avec l'Empire de Karty sont loin d'être résolus et que les westaliens et lermandiens n'y aident pas.

Bouquet final de ces arguments anti-aséans, suite au gel des dépenses westaliennes dans le spatial, le Ministère des Sciences et de l'Espace a annoncé une augmentation de son budget annuel pour y pallier. Cela signifie plus de charges pour le contributeur akaltien, pendant que les westaliens paient tout à coup nettement moins (du moins selon certains orateurs).

C'est donc tout ceci qui a poussé des milliers de kintanais, de jeklumiens et d'autres est-akaltiens (principalement, mais le mouvement s'étend à tout le pays) à aller manifester dans les rues aujourd'hui pour exprimer leur mécontentement.
Les principaux partis à réclamer une sortie de l'ASEA sont ceux de droite, notamment le Parti Impérialo-Impérialiste et Akațīe Yahx !, mais les communistes comptent également parmi ces rangs. Peu étonnant, quand on sait que la plupart des pays membres de l'Alliance mènent une politique fermement anticommuniste.

Un sondage a été mené auprès des électeurs en Akaltie, leur demandant à la fois le parti pour lequel ils voteraient si des élections avaient immédiatement lieu, et aussi évidemment leur position quant à une potentielle sortie du pays de l'organisation.

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Le Toucan du Soir - N°34 du 19/06/2017
N°34 du 19/06/2017
L'Everia, un pays de moins en moins sûr ?
"✨ 0 % de criminalité ✨", voilà ce qu'aime à dire le gouvernement everien. Ou plutôt, comme l'on devrait l'en qualifier bien plus souvent, la propagande officielle everienne. Cela est, en attendant, complètement faux. Aucun pays sur cette terre, pas même le plus autoritaire et attentif vis-à-vis des actions de sa population comme le Garmflüßenstein, ne peut se targuer de n'avoir pas un seul criminel parmi tous ses citoyens.

Malheureusement pour Islina, 57 ans et vivant dans un petit village éloigné des grands centres urbains comme Darnovel (le plus proche, qui se situe tout de même à plus de deux-cents kilomètres à vol d'oiseau), les choses ne sont pas aussi roses dans la vie réelle que dans la propagande everienne. Alors que cette honnête habitante rentrait chez elle, dans une vieille fermette à plusieurs centaines de mètres du village, elle entend des coups de feu. Par réflexe, elle se jette à terre et n'est ainsi heureusement pas vue des tireurs. Après coup, il est clair qu'ils n'en avaient absolument pas après elle, mais après un groupe de dealers qui venaient de passer la frontière depuis le Luchafego. Ils avaient probablement un important stock de cocaïne ou de drogues semblables, puisque leurs poursuivants ont décidé de lancer cette fusillade, dont le bilan semble pour le moment inconnu, des traces de sang ayant été retrouvées dans l'herbe mais pas de cadavre.

Il est donc clair qu'y compris dans les petits communautés qui sont en apparence tranquilles, la vie n'est pas facile pour le citoyen moyen de l'Everia, qui doit éviter les balles perdues même lorsqu'il va acheter son pain. Il est à espérer que le gouvernement everien, plutôt que de continuer dans son habituel "tout va très bien, nous sommes parfaits", préfèrera plutôt passer à des actions concrètes, comme le renforcement des contrôles aux frontières et la mise en place de patrouilles plus fréquentes.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°35 du 21/06/2017
N°35 du 21/06/2017
De pire en pire !
Alors que nous vous parlions avant-hier encore de gros problèmes qu'ont les everiens du nord de leur pays avec les cartels de drogue -sueñolejos ou luchafuegien, nous n'en savons pas plus pour le moment mais le gouvernement aurait déclaré qu'il dispose d'accords avec les luchafuegiens pour éviter ce genre de situation, mais certainement en les finançant en retour- aujourd'hui, ce ne sont même plus uniquement les everiens qui subissent les travers de la politique inefficace de cet empire, c'est toute l'Aleucie ! Un yukanaslave, qui comptait acheter quelque chose en ligne sur un site d'origine everienne, a plutôt vu son compte en banque être vidé sous ses propres yeux.

Il ne voulait faire qu'acheter un T-shirt à une marque everienne, qui vend des produits dérivés de l'un de ses films préférés, mais Dimitli s'est retrouvé avec un compte bancaire affichant "0 ima" après être passé au paiement. Ce yukanaslave de soixante-et-onze ans ne s'y connaît pas très bien en informatique, il est vrai. Alors qu'il pensait être sur la bonne boutique en ligne, celle d'une marque reconnue, il s'est trouvé redirigé vers le site web de hackeurs everiens, qui en fait de lui faire payer les quelques dizaines d'imas que coûtait son T-shirt, lui ont siphonné l'intégralité des 14.753 imas qu'il avait sur son compte courant. Heureusement, les autres sont sains et saufs, cela ne représente donc pas une catastrophe irrémédiable pour Dimitli. De plus, une cagnotte en ligne a été ouverte, intitulée réparons-les-dégâts-causés-par-les-everiens.ak. Les communautés de Yukana-chan et d'Akal-xan ont également pris personnellement cet affront, et vont visiblement mener une véritable cyber-guerre à ces criminels du pays qui se dit natif.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°36 du 27/06/2017
N°36 du 27/06/2017
Après les mauvaises nouvelles, la propagande !
C'est réellement ce qui s'appelle se moquer du monde. Un représentant du gouvernement everien, nommé Lorian Veskran (oui, nous savons écrire correctement les noms everiens malgré leur syntaxe pour le moins difficile à retenir, au contraire de ces incultes à peine capables de bafouiller un son qui ressemble au nom pourtant simple de notre beau pays), a décidé de réagir à nos articles des derniers jours, qui portent sur des problèmes de criminalité en Everia.
Évidemment, pas une seule source indépendante citée. Il ne faut pas trop en demander de la part du commandement d'un pays où l'empereur pourrait potentiellement, selon la constitution, prendre le pouvoir sans aucune limitation et ainsi transformer cette terre de plus de quarante-cinq millions d'habitants en une autocratie des plus violentes s'il le désire.

Nous vous prions donc de ne pas écouter ce que ce politicien everien corrompu (comme le sont probablement un nombre immportant d'entre eux) a à dire à son pays. Nous ne propageons pas d'infox, nous voulons seulement rétablir la vérité dans un pays soumis à une intense propagande depuis des décennies, voire des siècles. Un pays qui se dit "parfait" est une anomalie. Aucun pays n'est parfait, tout simplement car cela n'est pas humain. Cela est d'autant plus flagrant lorsque l'on regarde les nations qui forment le voisinage de l'Empire d'Everia. Deux États connus pour leur intense production et commerce de toutes sortes de drogues les plus violentes. Ce n'est pas avec les mesures des everiens, qui font en permanence reposer les choses sur leurs seuls douaniers, que les choses vont s'arranger.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°37 du 28/06/2017
N°37 du 28/06/2017
Corruption de masse chez les garde-frontières everiens ?
Alors que nous avons titré hier à peine que la douane everienne n'échappait probablement pas à la corruption, comme cela peut être le cas dans bien des pays et d'autant plus ceux sujets à un intense trafic de drogue, voilà que les résultats d'une enquête menée par nos journalistes sur place tombent : oui, les douaniers d'Everia ne sont pas tous honnêtes.

C'est en utilisant des caméras cachées et des moyens détournés que nos courageux et courageuses journalistes ont pu capturer ces discussions, mais l'éclatante vérité vaut bien quelques méthodes un peu cachées. Toujours est-il qu'ils ont pu capter des appels tels que le suivant, fait par un agent de la douane de la frontière sud-everienne, près de Korvask :

- Un camion de café, 50 patates à bord ? Très bien. Je prend note et je fais en sorte d'être de service au bon moment. Que le chauffeur prenne les briques, c'est le moyen le plus sûr. J'aime pas trop en ligne.
Bien que le langage utilisé soit évidemment codé, nous pouvons, avec un peu d'expérience du jargon criminel de la région sur lequel les services de police de la cité de Lahunkal on bien voulu nous former, comprendre ce qui se dit.
Cacher la de la drogue dans d'autres marchandises, c'est évidemment ce qui se fait le plus souvent. Un camion entier rempli uniquement de cocaïne ou autre substance ne pourrait pas traverser une frontière ni même circuler sans finir par se faire remarquer. La police et les douanes everiennes sont corrompues, mais sans doute pas à un tel point.
Le café est d'ailleurs d'autant plus utilisé pour cacher de la drogue qu'il s'agit d'un produit courant en Aleucie du sud, comme en Costa Sueñoleja par exemple, et surtout car son odeur est forte. Suffisamment forte pour masquer celle d'autres types de poudres, que les chiens pourraient peut-être détecter en reniflant la cargaison.
Enfin, "patate" est tout simplement l'un des nombreux mots pour désigner un sac de drogue, qui peut réellement être de milliers de manières différentes.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°38 du 06/07/2017
N°38 du 06/07/2017
Le jeu de la propagande everienne
Cette semaine, dans une sorte d'édition spéciale de notre Toucan du Soir, nous allons jouer à un petit jeu : prenons les chiffres de la douane everienne donnés par les autorités, et comparons-les aux réalités du terrain. En effet, les everiens donnent de beaux chiffres sur leurs douanes, mais ils disposent également d'un pays pratiquement enclavé. Au contraire du Territoire principal akaltien, ils ne se trouvent pas sur une péninsule séparée du reste de l'Aleucie par de hautes montagnes.


Pour commencer, posons une estimation simple. Selon une vérification rapide, les frontières terrestres everiennes dans leur ensemble représentent environ 3.400 kilomètres de longueur. 3.400 kilomètres à surveiller, y compris ceux frontaliers de pays plus calmes que la Costa Sueñoleja car le gouvernement de l'Empire Everien souhaite et dit absolument tout contrôler des entrées et sorties du territoire national. Nous avons donc cette distance comme base pour nos calculs qui suivront, d'une simplicité enfantine.

En partant des statistiques de la douane everienne, nous apprenons que celle-ci dispose de 280 drones. Cela en représente environ un tous les dix-huit kilomètres, nous préférons simplifier ce chiffre et leur offrir quelques dizaines de mètres qui ne nous empêcherons pas de démontrer l'incapacité fonctionnelle de ces méthodes.
Dix-huit kilomètres séparent donc chaque drone du précédent, et cela en prenant en compte le fait qu'ils soient tous en vol au même instant. Ils doivent pourtant être alimentés, que cela soit en carburant ou en électricité ; être réparés, pour de la simple maintenance ou à cause d'avaries plus graves qui peuvent survenir ; et ils doivent probablement modifier leur rythme de croisière lorsqu'ils parviennent à détecter un passage illégal de la frontière. Cela influe certainement sur le rythme de tout le reste du réseau, et doit causer de sérieux problèmes aux douaniers en charge du système.

Viennent ensuite dans la liste les hélicoptères. Ceux-ci, et une fois de plus uniquement s'ils sont tous en vol au même instant, sont espacés d'un peu plus de cent kilomètres chacun. Ce n'est pas grâce à cela qu'ils repèreront le moindre criminel en train de faire un trou dans le grillage pour passer la frontière.

Les équipes de patrouilles, en suivant les mêmes principes, sont espacées d'environ 3,8 kilomètres chacune. Cela laisse également du temps aux contrebandiers, bien que ces près de quatre kilomètres soient probablement rapidement parcourus.

Enfin, nous ne connaissons pas les statistiques des caméras de surveillance, mais pour qu'elles soient efficaces, en comptant une portée d'une centaine de mètres de chaque côté à cause du relief, de la végétation et d'autres facteurs problématiques qui réduisent drastiquement la visibilité, il en faudrait environ dix-sept-mille. Il est peut-être possible, de nos jours, avec l'intelligence artificielle qui commence à se développer, d'automatiser certains processus de surveillance, mais il n'en reste pas moins que ceux-ci sont encore peu efficaces. Les détecteurs de mouvements sont également une option, mais peuvent tout aussi bien se déclencher à la moindre branche mouvante dans le vent, à cause d'un écureuil qui aurait sauté trop près de la caméra ou tout simplement lorsqu'une patrouille passe. L'Everia a donc besoin de beaucoup de douaniers derrière leurs ordinateurs pour pouvoir gérer tout ceci.


Nous espérons donc avoir éclairé nos lecteurs sur l'inefficacité visible du système everien, alors même que les citoyens de ce pays semblent le trouver trop strict. La propagande gouvernementale a au moins le mérite de fonctionner (cela nous prouve que certaines choses fonctionnent réellement en Everia) car sans cela, les nouvelles de fusillades et autres violences répandues sur les frontières du pays seraient bien plus nombreuses et oppressantes pour cette population coincée entre deux narco-États.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°39 du 08/07/2017
N°39 du 08/07/2017
Chandekolza et Akaltie, une coopération qui n'a jamais fonctionné ?
Cela n'aura pas échappé à nos lecteurs qui suivent l'actualité nazumie, mais le Chandekolza, l'un des États constitutifs de ce qui se prénomme depuis quelques temps l'"Empire Anticolonial Akaltien" (un regroupement de petits pays sous la protection de l'Akaltie), est en proie à une pauvreté chronique, doublée d'une corruption ambiante qui se remarque sans même avoir à creuser.

En reprenant depuis le début des relations akalto-chandekolzanes, on peut observer que le commerce n'a tout simplement jamais fonctionné. Si celui en direction de la Nouvelle-Kintan, de l'Uuqtinut ou de l'Anaistésie a correctement fonctionné (à une échelle moindre cependant, puisque les deux derniers cités n'atteignent même pas les trois-cents-milles habitants chacun), le Chandekolza, pauvre et pouvant à l'époque apporter trop peu à l'Akaltie, n'a pas réussi à s'imposer. Le riz, largement cultivé sur place, n'intéressait les akaltiens qui étaient déjà en capacité de s'auto-alimenter, et la piraterie ambiante dans les Isteal et alentours n'aidait pas à motiver les armateurs.

Avec tout ceci, le pouvoir chandekolzan a petit a petit cherché à s'éloigner de la Ligue Anticoloniale, qui ne lui apportait finalement pas grand chose. Les idées trop démocratiques de l'union d'États, ainsi que les politiques d'autodétermination des peuples de celle-ci ne concordent pas avec les actions du gouvernement chandekolzan, qui cherche à effacer les identités régionales pour renforcer l'unité du pays. C'est ainsi que les ushongs du nord du pays ont d'autant plus regretté de se trouver dans ce pays, qui n'était déjà pas très riche mais ne faisait de plus rien pour aider les populations non-chandekolzanes. Les wans du sud du royaume ont été encore moins bien traités, puisqu'il n'y avait pas de voisin de la même ethnie situé à quelques kilomètres de Saipalbon pour potentiellement menacer la monarchie, au contraire du cas des ushongs.

Tout ceci a peu à peu fait monter la colère de tous côtés. Si le công, le roi chandekolzan, ne s'aperçoit pas réellement de l'ampleur des dégâts causés par ses politiques et celles de ses prédécesseurs, la population en est la première victime. Les campagnes de propagande jashuriennes et ushongs n'aident pas non plus, puisqu'il semblerait que ces deux pays voisins s'intéressent de très près au Chandekolza et ne cherchent pas à s'allier au gouvernement en place. Pendant ce temps, notre gouvernement et les autorités de l'Empire Anticolonial continuent de délaisser le Chandekolza. Personne en Aleucie ne semble s'intéresser ne serait-ce qu'un peu au sort de ces dizaines de millions de nazumis, qui tomberont visiblement sous la coupe des grandes puissances régionales d'ici peu à en croire certains géopolitologues interrogés par nos services. Le temps de la présence akaltienne, ou plutôt de l'absence totale akaltienne est révolu.
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Le Toucan du Soir - N°40 du 24/07/2017
N°40 du 24/07/2017
L'Everia prend de l'avance dans la course Ă  l'espace, l'ASNA du retard
Alors que l'ASNA est visiblement en proie à des coupures budgétaires qui font craindre des annulations dans les missions spatiales qui avaient été programmées par l'agence aleucienne, l'OSE, agence de l'Empire d'Everia, semble tenir tête à la concurrence avec insolence.

Publiée hier, la vidéo des essais de leur nouveau lanceur "Schal'Kyom" (un engin réutilisable selon leurs dires) a fait du bruit chez les fans de fusées comme dans la communauté scientifique. Si l'emploi de ces lanceurs s'avère concluant, ils pourraient bien représenter un adversaire de taille face aux Aleucia II bientôt obsolètes de l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes. Preuve en est : les autorités everiennes ont déjà annoncé se lancer dans un programme de géolocalisation par satellite, équivalent donc au fameux GPA qui fournit depuis quelques temps les citoyens akaltiens.

Peut-être est-il donc temps pour l'Akaltie et pour les autres nations toujours intéressées par leur programme spatial d'arrêter la course, et de plutôt chercher à coopérer avec leurs voisins du centre du continent.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°41 du 27/07/2017
N°41 du 27/07/2017
Annonce du Ministère des Sciences et de l'Espace, l'Akaltie toujours en lice pour le spatial !
Alors que la coopération entre les États participants de l'ASNA -l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes, qui regroupe la majorité des pays de l'ASEA- semble s'effriter à grande vitesse, et que l'on assiste ainsi en quelques sortes à un retour de l'isolationnisme en Aleucie, l'Akaltie semble plus que jamais vouloir conserver ses garanties d'accès souverain à l'espace. Les lanceurs orbitaux actuels qu'utilise l'ASNA sont de fabrication aséane, et risqueraient donc de voir leur programme complètement arrêté dans le cas de la sortie de plusieurs pays du projet. On peut notamment citer les industriels lermandiens, qui sont les principaux constructeurs des moteurs d'Aleucia II.

Cependant, les autorités akaltiennes avaient depuis plusieurs années démarré le développement d'un projet parallèle avec le concours de la FSAY (l'Agence Spatiale Fédérale de Yukanaslavie). La finalité de ce projet étant, toujours selon le Ministère des Sciences et de l'Espace, d'envoyer des humains dans l'espace avant la fin de la décennie, ce qui représente de grandes ambitions pour ces deux pays relativement novices dans le domaine. Au vu des succès de l'ASNA, on peut cependant s'attendre à un début d'exploitation encourageant pour le nouveau vaisseau qui décollera bientôt.

Car il s'agit bien d'un véritable vaisseau spatial qui sera bientôt lancé par le MSE et la FSAY, qui ont nommé ce genre d'engin volant "navette spatiale" : une sorte de croisement entre avion et capsule spatiale, capable de décoller à l'aide d'un lanceur et de convoyer plusieurs membres d'équipages jusqu'en orbite, pour enfin se poser sur notre planète en planant à la manière d'un avion (avec une aide des parachutes par mesure de précaution).
Cela permettra à nos cáanautes (le nom donné aux futurs spationautes natifs aleuciens, de l'akaltien ancien "cáan" qui signifie "ciel") de s'envoler au plus vite vers l'espace !

Le design de ce nouvel engin spatial.
Le design de ce nouvel engin spatial.

Également présent dans les activités étrangères yukanaslaves.
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Le Toucan du Soir - N°42 du 07/08/2017
N°42 du 07/08/2017
La liberté de la presse attaquée
Ce n'est pas la première fois dans l'histoire du journal, ni dans l'histoire akaltienne en elle-même que nous avons à dénoncer de sérieux problèmes quant à l'état de la démocratie en Everia. Ce pays, où l'empereur et ses droits bien trop étendus forment une "épée de Damoclès" selon les termes de la mythologie eurysienne, au-dessus de tous les citoyens et surtout de leur liberté, nous prouve une fois de plus les déroutes de son régime politique.

C'est la liberté de la presse elle-même qui est attaquée, car ces manifestants veulent faire interdire notre journal au seul motif fallacieux qu'il répandrait des mensonges, de l'infox dans l'Empire. Cela est on ne peut plus faux. Il semblerait même que le Toucan du Soir représente l'un des seuls journaux objecteur de conscience là-bas, là où tout le monde écoute et suit ce que dit le gouvernement sans sourciller.

Car c'est bel et bien à cause de la propagande que l'Everia et surtout son peuple en sont réduits à cela, à se regrouper par centaines pour protester contre un journal étranger qui ne leur a rien fait. Les agents du gouvernement everien, quoi qu'en disent les autorités et les officiels, continuent de s'assurer le contrôle de la population toute entière par leurs éléments qualifiables d'infox, destinés à les convaincre qu'ils vivent dans le meilleur pays au monde, afin de mobiliser leur nationalisme. Et cela est à combattre ; non pas le nationalisme mais ceux qui veulent l'amplifier pour s'en servir comme d'une véritable arme de contrôle des foules. A cause de cela, la majorité silencieuse, qui n'aurait sinon pas forcément écouté les mensonges de leur gouvernement, se voit contrainte de suivre ce que dit "l'opinion publique everienne", une opinion représentée par la minorité la plus fanatisée et la plus active.

Soyez cependant sûrs et certains que nous continuerons d'exister, et surtout de publier en Everia même si cela n'est pas rentable et doit nous coûter. La liberté de la presse est un droit fondamental dans toute démocratie qui se respecte, et le quatrième pouvoir n'est pas prêt de laisser tomber le peuple everien. Nous ne nous laisserons pas faire par ces manifestants ingrats, qui ne voient pas les méfaits des populistes qui sont à leur tête et les bienfaits de la presse libre, la seule véritable qui doit être écoutée.

En Akaltie, nous connaissons la démocratie, celle-ci étant en application dans toutes les cités depuis plus d'un siècle et demi, et dans certaines d'entre elles depuis plus de deux-cents ans. Jamais un journal, une émission télévisée ou radiophonique n'a été interdit sur notre sol et cela continuera ainsi. Même le plus propagandistes des journaux everiens conservera sa place dans les kiosques qui souhaitent le distribuer.
Nous apportons d'ailleurs tout notre soutien aux journalistes everiens, qui doivent tous les jours composer avec ce gouvernement édicteur d'actualité, et doivent surtout outrepasser leur devoir de rapporter la vérité, et uniquement la stricte vérité.

Nous conclurons cette brève de presse en rappelant que jamais nous ne nous laisserons faire par une démocrature et quelques fanatiques qui la suivent.

Également présent dans les activités étrangères everiennes.
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Le Toucan du Soir - N°43 du 09/08/2017
N°43 du 09/08/2017
Inauguration d'un monument aux morts de la folie carnavalaise
C'est cette après-midi que s'est tenue, à Kintan, une grande cérémonie en hommage aux victimes des deux génocides brutaux perpétrés par la Principauté de Carnavale en l'espace de quelques mois à peine. En effet, si le premier s'en est pris à un pays afaréen éloigné de l'Akaltie -ce qui ne rend pas la chose moins horrible-, le second s'est produit dans un pays qui borde également la côte est-aleucienne : l'Empire du Nord.

Dans le grave bombardement qui a touché Estham et a fait plus de deux millions de morts au total, 126 ressortissants akaltiens ont été recensés parmi les victimes. Ces chiffres sont bien trop élevés pour laisser quiconque indifférent, et c'est pourquoi un hommage à toutes les "victimes de la folie carnavalaise" (selon les mots d'Ibach Ajtzac, ministre de l'Intérieur et des Provinces extérieures). L'Akaltie toute entière espère que cela n'arrivera plus jamais, quel que soit le peuple concerné.

Il se pourrait d'ailleurs que la forte augmentation des dépenses militaires akaltiennes ait un rapport avec cette attaque massive, sans que nous ne puissions le confirmer en écrivant ces lignes. Ce qui est cependant certain, c'est que cela n'a en rien freiné la motivation des militaires à doter de nouveau notre armée, qui avait largement périclité depuis le début de la phase isolationniste qui a duré environ quatre-vingt-dix-ans et a permis le développement de l'Union des Cités.

Également présent dans les activités étrangères nordistes.
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