
"Je ne veux pas m'immiscer dans la politique de Maximus, c'est pour cela que je n'ai pas encore parlé de véritables actions de grande échelle ! Le devoir d'un souverain envers son peuple, au vingt-et-unième siècle en tous cas, n'est absolument pas de gouverner en imposant sa vision des choses à plusieurs millions de citoyens et citoyennes. Le devoir du monarque est uniquement d'unir sa ou ses nations derrière une seule personne, capable de satisfaire tous les camps et de tous les représenter pour qu'aucun ne se sente délaissé. Je ne veux donc pas être mêlée de la politique maximillienne, que je laisse à ses habitués. Je ne veux pas me rapprocher d'un parti spécifique, mais seulement du peuple de la Fédération.
C'est pour cette raison que l'on a pu me reprocher de ne pas m'engager avec de véritables "grandes" idées, et de présenter seulement de petites choses. Mais c'est ce que je préfère faire : rencontrer les associations, les initiatives locales, les passants, en d'autres termes : la population. J'aurai tout le temps de m'enfermer dans des bureaux avec des politiciens et autres experts professionnels lorsque je dirigerai symboliquement Maximus, mais je n'estime pas que cela est quelque chose qui me servirait véritablement pour le moment.
Je subis déjà bien assez de diffamation, ce n'est pas pour que l'on rajoute à celles-ci que je n'ai jamais vu la Fédération autrement qu'en images ou parlé avec ses habitants autrement. Maintenant que cela est chose faite, bien que je ne compte absolument pas m'en arrêter dès à présent, je ne risque plus de subir ceci. Je commence à connaître les maximilliens de toutes ethnies bien mieux que les est-eurysiens, lointains impérialistes qui promettent des aides économiques pour acheter vos soutiens.
Et je ne pense pas avoir à répondre aux véritables insultes perpétrées par la presse everienne, qui me dit capable de toutes les bassesses. Cela montre très clairement que ce sont les everiens, et pas les akaltiens, qui veulent faire descendre le niveau de notre joute pour le trône de la Fédération, pourtant jusqu'ici restée sérieuse à mes yeux. Une fois de plus, je n'étais pas au courant de l'erreur des scientifiques, et je ne voulais que le bien de la nature environnante. C'est pour cela que je n'ai pas cherché à attendre d'autres confirmations, qui auraient pris plusieurs mois, et laissé cette encre faire ses dégâts."
Également présent dans les activités étrangères maximilliennes.