Alsabt fi 'iidhaeat Kuntinintal, la radio de l'Althalj et de l'Afarée !
*Sound*
Pp PP PP Pp PPAANNNN AFFFFAARREEEENNNEE !
Docteure Mala, vous vivez aux abords du Delta des Perles dans la grande mégalopole d’Agartha. Vos études et enseignements au sein des universités Jashuriennes vous donnent des perspectives intéressantes sur les nouvelles tendances sociologiques, sociétales.
Notamment, vous mentionnez dans votre nouveau livre, "le Jashuria, Grande Cité de la Jeunesse et Quiétude Mondiale", la montée des réseaux sociaux et de l'image du soi au centre des préoccupations des jeunes générations, et enfin le fait que le Jashuria donne le "La"."
"- Merci de m'avoir invitée, je suis heureuse de pouvoir partager le fruit de mes études sur ce sujet particulier, qui change radicalement nps perspectives, nous, vieilles générations... oui je vous vois arriver, les générations dans leur fleur de l'âge comme nous aimons à le dire... nos perspectives sur tout. Les entretiens d'embauche se feront à travers un profil Internet et une image de marque d'un soi, telle une entreprise le ferait sur le web.
Commençons par le début,
La technologie disponible, et une culture avant-gardiste en terme de l'utilisation de télécommunications et de la "data" en général, de même qu'avec une image fraîche, prospère et stable, le Jashuria est sûrement le pays le mieux placé afin de permettre aux technologies du social de prendre une ampleur d'envergure qui n'est encore peu mesurée ou envisagée par les expertes de l'industrie.
Les réseaux sociaux, les différentes plateformes à succès, se sont multipliées, il y a de cela quelques années, permettant une spécialisation générationnelle intéressante.
Les premiers réseaux sociaux à succès de l'Alguarena sont aujourd'hui ignorés par les jeunes générations. En effet ces plateformes ont été l'apanage des "premiers", ces jeunes qui ont grandi avec les débuts de l'Internet, ceux qui ont commencé et lancé les tendances de la sociabilité interposée par nos écrans, d'ordinateurs initialement et aujourd'hui avec les téléphones mobiles.
Toutefois ces plateformes, qui ont eu du mal à convaincre les parents dans un premier temps, ont finalement convaincu de leur utilité. Pressurisés par leurs enfants, à des fins de contrôles, du fait d'une curiosité renouvelée, mais aussi par des usages de plus en plus demandeurs de ces moyens de communication, les parents, les "vieux" s'y sont mis aussi, une sorte de malédiction pour les jeunes qui ne voulaient en fait aucunement partager cet espace privé, de partage et de création de son soi, son image de marque sur Internet.
Au grand dam des jeunes utilisateurs de réseaux sociaux, le nombre d'"amis" a été rapidement remplacé par la nécessité d'être vu et non considéré comme faisant partie d'un réseau d'amis où l'on partage blagues et photos de vacances.
Le quotidien illuminé de couleurs et filtres embellissant donnent une impression (fausse ?) de mener une vie de rêve aux standards de beauté qui évoluent très rapidement sur Internet et surtout sur ces nouveaux réseaux sociaux.
Il est presque inimaginable de ne pas photographier une assiette servie ou de ne pas disposer de "followers" pour embellir l'image du restaurant. Faire un 180 ou 360 des lieux, faire une entrée en vidéo et zoomer sur un décor qui, tel un film ou un rêve, nous lient indubitablement aux lieux et à ce mode et train de vie.
Il faut informer, il faut livrer régulièrement du contenu social afin que les followers observent, jalousent et mimiquent. Voici la nouvelle danse sociale qui permet de se différencier, de rentrer dans le moule et surtout de ne pas se sentir dépassé par ceux qui mènent ce "rêve" qui n'existe que pour le soi et le sentiment d'être apprécié, aimé, jalousé une fois de plus.
Le Jashuria est le plus gros utilisateur de réseaux sociaux au monde, avec une population hyperconnectée et équipée.
Les nouveaux modèles dans la téléphonie mobile s'arrachent dés leurs pré-ventes, avant même que les tests aient été effectués par les premiers consommateurs.
Il faut être à la pointe.
Les "vieilles" générations ne comprendront pas le besoin que je vais présenter, car le social s'établit en présence des autres, en discutant, en mangeant ensemble, en invitant à la maison en partageant une activité, allant à un évènement entre amis ou en famille.
La nouvelle mode est de se photographier avec les dernières voitures à la mode au Jashuria, généralement des voitures de luxe ou semi-luxes. Sans en être forcément propriétaires, les jeunes générations savent qu'allier son soi à une image de marque d'entreprise, un produit de luxe ou qui fait rêver est une manière d'être perçu et défini sur le web... indirectement, inconsciemment... oui Anya et la nouvelle voiture d'Alther Dynamics ou Wanisa avec le dernier sac en cuir des marques Fortunéennes au restaurant du centre ville, validé par le guide Jashurien Natto, mondialement reconnu pour sa qualité.
Jeune Jashurienne sur un modèle Alther Dynamics hybride
Et c'est un vrai clash social au Jashuria... Les Jashuriens qui dépensent en le montrant ne sont pas bien regardés dans la société. Parler d'argent n'est pas un problème, toutefois afficher de la richesse peut être assimilé à une forme d'irrespect, ou d'argent sale, de mafia.
De ce fait, ce changement d'usage, sociétal surgit de plus en plus aux Tamurt n Althalj avec une influence internationale prégnante chez les jeunes Althaljirs.
Les sociétés Jashuriennes et Althaljirs sont très similaires sur de nombreux aspects, notamment la discrétion, l'épargne, le bien être et bien vivre...
Les deux nations font face à des changements majeurs qui sont imposés par les technologies et notamment celles qui favorisent à travers les réseaux sociaux, une nécessité... j'insiste sur le mot... une nécessité d'entretenir une image du soi sur le web qui s'aligne sur un imaginaire de cinéma Aleucien ou Paltoterran."
"- Merci Docteur Mala. Nous allons passez aux questions réponses et laisser la parole à la présidente du réseau social Jashurien LivreStream (ถ่ายทอดสด).
RESTEZ AVEC NOUS, nous aborderons le changement technologique d'Alther Dynamics qui a vu à travers le Gran Premio Archipiélago l'avènement d'une nouvelle génération de voitures électriques, permettant à la technologie hydrogène d'être optimisée pour la navigation et peut être l'aviation !
Et ce soir, nous aborderons dans la lignée des sujets sur le Jashuria, le besoin toujours plus croissant des puces électroniques et l'exception Althaljir qui n'utilise que très peu les transistors et reste sur des technologies de tubes à vide. Des percées sont escomptées à Acilmum avec une nanostructure en or, permettant des efficacités surpassant les problèmes thermiques que posent les transistors."