27/03/2015
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Activités étrangères au Jashuria - Page 3

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Radio Kuntinintal



26/07/2012

*Voix féminine suave*
Alsabt fi 'iidhaeat Kuntinintal, la radio de l'Althalj et de l'Afarée !

*Sound*

Pp PP PP Pp PPAANNNN AFFFFAARREEEENNNEE !


"- Aujourd'hui nous allons parler du Jashuria et les nouvelles tendances qui affectent les jeunes Althaljirs et les jeunes Jashuriennes !

Docteure Mala, vous vivez aux abords du Delta des Perles dans la grande mégalopole d’Agartha. Vos études et enseignements au sein des universités Jashuriennes vous donnent des perspectives intéressantes sur les nouvelles tendances sociologiques, sociétales.
Notamment, vous mentionnez dans votre nouveau livre, "le Jashuria, Grande Cité de la Jeunesse et Quiétude Mondiale", la montée des réseaux sociaux et de l'image du soi au centre des préoccupations des jeunes générations, et enfin le fait que le Jashuria donne le "La"."




"- Merci de m'avoir invitée, je suis heureuse de pouvoir partager le fruit de mes études sur ce sujet particulier, qui change radicalement nps perspectives, nous, vieilles générations... oui je vous vois arriver, les générations dans leur fleur de l'âge comme nous aimons à le dire... nos perspectives sur tout. Les entretiens d'embauche se feront à travers un profil Internet et une image de marque d'un soi, telle une entreprise le ferait sur le web.

Commençons par le début,
La technologie disponible, et une culture avant-gardiste en terme de l'utilisation de télécommunications et de la "data" en général, de même qu'avec une image fraîche, prospère et stable, le Jashuria est sûrement le pays le mieux placé afin de permettre aux technologies du social de prendre une ampleur d'envergure qui n'est encore peu mesurée ou envisagée par les expertes de l'industrie.

Les réseaux sociaux, les différentes plateformes à succès, se sont multipliées, il y a de cela quelques années, permettant une spécialisation générationnelle intéressante.
Les premiers réseaux sociaux à succès de l'Alguarena sont aujourd'hui ignorés par les jeunes générations. En effet ces plateformes ont été l'apanage des "premiers", ces jeunes qui ont grandi avec les débuts de l'Internet, ceux qui ont commencé et lancé les tendances de la sociabilité interposée par nos écrans, d'ordinateurs initialement et aujourd'hui avec les téléphones mobiles.
Toutefois ces plateformes, qui ont eu du mal à convaincre les parents dans un premier temps, ont finalement convaincu de leur utilité. Pressurisés par leurs enfants, à des fins de contrôles, du fait d'une curiosité renouvelée, mais aussi par des usages de plus en plus demandeurs de ces moyens de communication, les parents, les "vieux" s'y sont mis aussi, une sorte de malédiction pour les jeunes qui ne voulaient en fait aucunement partager cet espace privé, de partage et de création de son soi, son image de marque sur Internet.

Au grand dam des jeunes utilisateurs de réseaux sociaux, le nombre d'"amis" a été rapidement remplacé par la nécessité d'être vu et non considéré comme faisant partie d'un réseau d'amis où l'on partage blagues et photos de vacances.

Le quotidien illuminé de couleurs et filtres embellissant donnent une impression (fausse ?) de mener une vie de rêve aux standards de beauté qui évoluent très rapidement sur Internet et surtout sur ces nouveaux réseaux sociaux.
Il est presque inimaginable de ne pas photographier une assiette servie ou de ne pas disposer de "followers" pour embellir l'image du restaurant. Faire un 180 ou 360 des lieux, faire une entrée en vidéo et zoomer sur un décor qui, tel un film ou un rêve, nous lient indubitablement aux lieux et à ce mode et train de vie.

Il faut informer, il faut livrer régulièrement du contenu social afin que les followers observent, jalousent et mimiquent. Voici la nouvelle danse sociale qui permet de se différencier, de rentrer dans le moule et surtout de ne pas se sentir dépassé par ceux qui mènent ce "rêve" qui n'existe que pour le soi et le sentiment d'être apprécié, aimé, jalousé une fois de plus.

Le Jashuria est le plus gros utilisateur de réseaux sociaux au monde, avec une population hyperconnectée et équipée.
Les nouveaux modèles dans la téléphonie mobile s'arrachent dés leurs pré-ventes, avant même que les tests aient été effectués par les premiers consommateurs.
Il faut être à la pointe.

Les "vieilles" générations ne comprendront pas le besoin que je vais présenter, car le social s'établit en présence des autres, en discutant, en mangeant ensemble, en invitant à la maison en partageant une activité, allant à un évènement entre amis ou en famille.

La nouvelle mode est de se photographier avec les dernières voitures à la mode au Jashuria, généralement des voitures de luxe ou semi-luxes. Sans en être forcément propriétaires, les jeunes générations savent qu'allier son soi à une image de marque d'entreprise, un produit de luxe ou qui fait rêver est une manière d'être perçu et défini sur le web... indirectement, inconsciemment... oui Anya et la nouvelle voiture d'Alther Dynamics ou Wanisa avec le dernier sac en cuir des marques Fortunéennes au restaurant du centre ville, validé par le guide Jashurien Natto, mondialement reconnu pour sa qualité.



Jeune Jashurienne sur un modèle Alther Dynamics hybride
Jeune Jashurienne sur un modèle Alther Dynamics hybride




Et c'est un vrai clash social au Jashuria... Les Jashuriens qui dépensent en le montrant ne sont pas bien regardés dans la société. Parler d'argent n'est pas un problème, toutefois afficher de la richesse peut être assimilé à une forme d'irrespect, ou d'argent sale, de mafia.

De ce fait, ce changement d'usage, sociétal surgit de plus en plus aux Tamurt n Althalj avec une influence internationale prégnante chez les jeunes Althaljirs.
Les sociétés Jashuriennes et Althaljirs sont très similaires sur de nombreux aspects, notamment la discrétion, l'épargne, le bien être et bien vivre...

Les deux nations font face à des changements majeurs qui sont imposés par les technologies et notamment celles qui favorisent à travers les réseaux sociaux, une nécessité... j'insiste sur le mot... une nécessité d'entretenir une image du soi sur le web qui s'aligne sur un imaginaire de cinéma Aleucien ou Paltoterran."



"- Merci Docteur Mala. Nous allons passez aux questions réponses et laisser la parole à la présidente du réseau social Jashurien LivreStream (ถ่ายทอดสด).

RESTEZ AVEC NOUS, nous aborderons le changement technologique d'Alther Dynamics qui a vu à travers le Gran Premio Archipiélago l'avènement d'une nouvelle génération de voitures électriques, permettant à la technologie hydrogène d'être optimisée pour la navigation et peut être l'aviation !

Et ce soir, nous aborderons dans la lignée des sujets sur le Jashuria, le besoin toujours plus croissant des puces électroniques et l'exception Althaljir qui n'utilise que très peu les transistors et reste sur des technologies de tubes à vide. Des percées sont escomptées à Acilmum avec une nanostructure en or, permettant des efficacités surpassant les problèmes thermiques que posent les transistors."
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Vicomte Théodore Aldanite de Valinor, ambassadeur de Valinor au Jashuria : la vie à Jashuria
La vie à l’ambassade à beau être agréable, il y a des fois où il faut prendre l’air. Théodore, aristocrate de son État, aimait à faire le tour des salons Jashuriens. Il rencontrait des membres de la bourgeoisie locale, prenait part à des banquets, faisait des promenades en voiture etc.

Les salons qu’il fréquentait n’étaient pas ceux de politiques étrangers ou locaux, et cela l’arrangeait. Ce genre d’assemblée pullulaient d’espions et de trafiquants de tous poils.

Goûter les doux vins de vignerons jashuriens, se délecter de fins mets et se reposer loin des centres de tensions eurysiens.

Bref, la vie à Jashuria tranche avec la société Valinoréenne. Ici, les bâtiments paraissent modernes, alors que l’architecture classique Valinoréenne ne semble décoller d’un style antique à colonnades. Les voitures également, la mode de Valinor consistant encore aux chevaux.

Ces différences sont également visibles jusque dans le comportement du Vicomte Aldanite. Ses manières étaient celles du vieux monde. Ses compagnons locaux n’hésitaient d’ailleurs pas à se priver de le lui rappeler avec force rires.

« Pourvu que je garde longtemps cette nomination à l’ambassade », se prenait-il a penser
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L'ONC, une organisation partenaire pour le Royaume de Teyla ?


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Le Globe Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 13/11/2012 à 12h03.


Le Royaume de Teyla, c'est longtemps cherché un positionnement diplomatique vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'Organisation des Nations Commerçantes par sa position dominante à longtemps faire fuir les diplomates teylais pour éviter d'être submergé par la puissance économique des états-membres. Une vision bien simpliste, mais qui est encore ancrée au sein des dirigeants. Le changement opéré par le mandat de l'ex-Premier ministre Antoine Carbasier et les faits commit par la Loduarie Communiste semble petit à petit faire émerger la volonté de rapprochement du Royaume de Teyla envers les membres de l'ONC, tout en gardant en priorité l'OND. Un équilibre complexe en cours en réflexion, décryptage.

Le positionnement du Royaume de Teyla envers l'Organisation des Nations Commerçantes fut pendant très longtemps une position assez basique et qui se basait sur une analyse de la situation géopolitique remise en cause par les historiens. L'organisation crée en deux mille six, lors du congrès de Novigrad a très vite braqué une partie de la sphère politique teylaise, notamment chez le Mouvement Royaliste et d'Union ( social-démocrate/libéral ) au pouvoir à cette époque jusqu'en deux mille onze. La Première ministre Florence Gaillard de l'époque avait peur de la domination, déjà apparente à travers la réunion d'autant de membres. Le gouvernement n'avait pas cette vision libérale des théories internationales, ni réaliste. Il se considérait comme non-aligné. Les organisations internationales de ce type étaient mal vues et avaient peu de sens du côté de Teyla. Il faut dire que la diplomatie teylaise avait des contacts diplomatiques avec un nombre restreint de nations. La majorité de celles-ci sont basées en Eurysie.

Le ministère de l'Économie, avait toutes des raisons de s'inquiéter de l'arrivée d'une organisation prônant le libre-marché et voulant accuenter le commerce et les échanges mondiaux. L'économie du Royaume commencé à stagner et l'augmentation du PIB annuel être insignifiante. Le Royaume était en pleine stagflation, le part des prélèvements obligatoires a subie une forte hausse sur une période de trois ans, une augmentation de six pour cent sur dix ans. Le plus inquiétant, selon les rapports d'époque du ministère, émanait de l'augmentation folle du ratio dette et produit intérieur brut. L'augmentation totale est de l'ordre de sept pour cent entre deux mille à deux mille six. Si Teyla devenait membre de l'Organisation des Nations commerçante, ou un partenaire autorisant le libre-échange avec, quelle aurait été le chemin de l'économie Teylaise ? Pour le gouvernement d'époque et le parti au pouvoir, la réponse était claire : L'augmentation du déficit public, commercial et du ratio dette et produit intérieur brut. Le gouvernement était affaibli politiquement et électoralement par sa politique économique et sociale. L'augmentation des aides sociales, des pensions de retraite publiques, ont contribué à l'augmentation du déficit public couplé à une stagnation du Produit Intérieur Brut.


Le choix fut celui de la neutralité. Celui de ne pas se rapprocher des membres de l'Organisation des Nations Commerçante, tout en gardant un œil avisé sur celle-ci, si jamais la situation économique du Royaume de Teyla s'améliore. Mais les multiples guerres et OPEX, menées par les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, ont fini par doucher les espoirs du gouvernement de voir les relations avec l'Organisation des Nations Commerçante s'améliorer, prendre une nouvelle tournure. L'état de l'armée royale Teylaise ne permettait pas au Royaume de Teyla d'entrer dans une organisation qui prenait des allures d'alliance militaire. Malgré tout, la droite critiquait cette vision. Le Royaume de Teyla ne pouvait pas participer à des opérations militaires, mais il aurait été protégé contre un non-respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Ainsi, les Royalistes, le parti, voulait négocier un statut particulier pour le Royaume de Teyla lui permettant de maintenir ses dépenses militaires au plus bas tout en étant dans une alliance militaire avec l'Organisation des Nations Commerçantes. Le parti voulait même des accords de libre-échange avec les membres. Une vision idéaliste répondait la gauche et l'extrême-droit. Jamais l'Organisation des Nations Commerçantes n'aurait accepté un accord autant défavorable, selon les deux courants idéologiques.

Les Royalistes, le parti, gagne les élections législatives de deux mille onze, mais n'obtient pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le gouvernement d'Antoine Carbasier est un gouvernement minoritaire, le parti d'opposition principal le Mouvement Royaliste et d'Union ne voulait pas paralyser le pays et a fortement collaboré avec le gouvernement de droite. Cela a puissamment influencé la position des partis politiques. Le Mouvement Royaliste et d'Union est devenu de plus en plus partisan de la théorie libérale à propos des relations internationales. Quant au Les Royalistes, le gouvernement obligé par la situation de majorité relative a dû adoucir sa position. Il n'était plus question de négocier une entrée au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, mais d'entamer un dialogue bilatéral avec les membres et proposer un projet ambitieux d'un texte juridique autour des conflits armés. Catherine III, la souveraine du Royaume, durant tout son mandat a prôné auprès des gouvernements l'ouverture diplomatique du Royaume de Teyla, l'arrivé d'Antoine Carbasier fut une bénédiction pour la Reine. Selon des sources émanant du palais, la couronne aurait glissé au Premier ministre la création d'une organisation internationale par le Royaume de Teyla. Ainsi, la volonté d'entrer dans une organisation internationale est respectée, bien que détourné, et elle sera à l'image du Royaume de Teyla. Le palais a toujours démenti comme la Résidence Faure, lieu de travail du Premier ministre.

La conférence de Manticore, acte la politique diplomatique du Royaume engagée sous le mandat d'Antoine Carbarsier. La conférence acte la création de l'Organisation des Nations Démocratiques avec deux chartes distinctes et indépendantes. Une charte militaire, donc une alliance défensive avec un article anti-piraterie et une charte portée sur la coopération internationale et la construction d'un droit international. Le Premier ministre parlait "De charte qui donne les institutions pour entamer un dialogue profond". L'article anti-piraterie, fut ajouté dans les dernières minutes de la conférence, sous pression intense d'un état membre voyant dans le Pharois une menace. Le Royaume n'avait pas cette vision du pharois, mais accepta la demande pour éviter tout échec de la conférence.

L'année deux mille douze est marquée par des tournants majeurs qui s'opèrent au Royaume, à travers des événements nationaux ou étrangers. La "radicalisation" et droitisation du gouvernement sur l'immigration et la sécurité crispe le Mouvement Royaliste et d'Union. Cette radicalisation est due à une guerre interne au sein du gouvernement entre le ministère de la Défense et des Armées et le Premier ministre. Les équipes du Premier ministre estiment qu'il doit durcit son discours sur l'immigration pour apparaître comme un homme fort comparé à Gary Hubert qui peut se targuer d'administrer les armées et de parfaire sa virilité. La création d'un nouveau parti à droite, montant dans les sondages grâce à la guerre médiatique entre Antoine Carbaiser et Gary Hubert, donne des pensées de motion de censure à l'opposition. Le passage en force de la loi de sécurité est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du Mouvement Royaliste et d'Union. Le parti enclenche la motion de censure, qui passe grâce aux députées favorables à Gary Hubert. En mars deux mille douze, le Mouvement Royaliste et d'Union gagne les élections législatives, obtient une large majorité absolue et revient au pouvoir avec Angel Rojas comme Premier ministre.

Angel Rojas est favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques et maintient la demande à l'Organisation des Nations Commerçante pour la création d'un traité sur les conflits armées. Il estime l'influence de cette dernière importante et indispensable pour faire émerger ce texte sur la scène internationale. À ce jour, l'organisation n'a toujours pas traité la demande, alors que l'Organisation des Nations Démocratiques a commencé les débats. Le gouvernement avoue en privé, privilégier la voie de l'Organisation des Nations Démocratiques pour ce projet dorénavant.

Le second tournant, sûrement le plus important, est les raisons des échecs du contrat de siècle. Un appel d'offres du ministère de la Défense et des Armées, sous Gary Hubert, pour la commande d'un groupe aéronaval complet avec la construction des infrastructures adéquates. Le pharois a raflé la mise, confirmée par un vote de l'Assemblée nationale. En plus de mettre à mal la relation entre Teyla et Tanska, la souveraineté de la Marine nationale fut en danger. Le chef d'état-major de la marine nationale fervent partisan de l'abandon du contrat, a eu une écoute particulière auprès du nouveau Premier ministre. L'abandon fut incontestablement évoqué au sein du gouvernement quand le Pharois décide de livrer des missiles balistiques à Communaterra. Communaterra, n'ayant pas compris les concepts de géopolitique primaires semble-t-il, ne reconnaît pas la légitimité de la cheffe d'État du Duché, alors la livraison de missile balistique est vue comme une provocation envers le Duché et l'Organisation des Nations Démocratiques. Le gouvernement décide finalement d'activer les clauses de retraits et met fin au contrat du siècle non sans perte.

L'État Teylais a dû verser soixante mille unités internationales en dédommagement. Mais les conséquences sur l'industrie militaire navale et la perte d'un groupe aéronavale affaiblit énormément le Royaume de Teyla. Tout d'abord, le Conseil Économique Royal estime que les pertes d'emploi seront entre dix mille à vingt mille dans l'industrie navale. Les industries avaient beaucoup recruté pour faire face à la future maintenance et permettre la mise à niveau des infrastructures navales devant accueillir le groupe aéronaval. La commande de deux portes-hélicoptères, ainsi qu'une frégate a permis à l'industrie de faire face à la crise ouverte par l'activation des clauses des retraits. En-dehors des pertes économiques et des conséquences sociales, le Conseil Économique Royal averti sur la baisse à venir des investissements en recherche & développement dans le domaine militaire naval. Le Royaume de teyla risque à terme, selon le rapport, de ne pas pouvoir faire face à la concurrence étrangère, par manque de compétitivité du a une baisse des investissements en R&D. Les capacités stratégiques navales à moyen terme sont amputées d'un groupe aéronaval complet. Une perte non-négligeable au point que certains députés de la majorité poussent pour un rapprochement avec les puissances navales de l'Organisation des Nations Commerçantes.

En effet, c'est la tout l'enjeu. Le Royaume de Teyla, peut-il protéger ses routes maritimes en cas de conflit contre le Pharois ? L'Organisation des Nations Démocratiques, le peut-elle ? À ce stade, la réponse donnée par un membre du gouvernement voulant rester anonyme est non. Analysons la situation dans la Mer Blanche. L'état-major teylais a peur d'un scénario où Kotios et la République pirate pharoise attaquent les routes commerciales de l'Organisation des Nations Démocratiques ou de Telya tout simplement. Un scénario décrit comme "le pire scénario" au regard de l'écart des forces. Se rapprocher de l'Organisations des Nations Commerçantes ou des membres de celle-ci avec des liens bilatéraux est sur la table du gouvernement du Royaume de Teyla. Ainsi, le Royaume de Teyla souhaite entamer des négociations avec des états membres pour des accords de défense qui viseraient la piraterie, pour s'assurer que les routes commerciales soient sécurisées. Selon des sources proches du gouvernement, le gouvernement pourrait mettre sur la table soit une reconnaissance de la République Libre du Prodnov, qui pourrait s'étendre à une réduction des prix du catalogue militaire Teylais pour la République Libre du Prodnov soit à une livraison de matériel militaire sans reconnaissance.

Toutefois, la stratégie gouvernementale ( comprendre celle du Premier ministre ) fait énormément débat au sein du gouvernement, de la majorité législative et des institutions du Royaume de Teyla. Pour rappel, tout traité internationale doit être ratifié par un vote à l'Assemblée nationale, qui nécessite la majorité absolue. Le gouvernement n'est pas certain d'avoir une majorité en cas d'accord, d'autant plus que les deux lois en discussion depuis la rentrée parlementaire de septembre montrent les disparités idéologiques qui existent au sein du parti au pouvoir. Bien les que lois devraient passer, de tels accords, qui mettraient teyla sur une ligne anti-pharoise ne pourrait pas passer pour la franche la plus à gauche du parti. En effet, bien que contre la piraterie, elle reconnaît au pharois la libre-circulation des idées de gauche au sein de la République Pirate et de ses alliés, dont la République Sociale du Prodnov. Cette franche, et s'étend au-delà de la franche d'ultra-gauche du parti, souhaite au minimum garder le statu quo actuel de Teyla vis à vis du Prodnov. Le gouvernement est officiellement sur une ligne à deux états pour le Prodnov. Reconnaitre la République Libre du Prodnov, c'est sortir de cette politique et pourrait affaiblir le Royaume de Teyla si la République Sociale du Prodnov finit par gagner.

La situation est celle-ci avant tout à cause de la situation sur le front au Prodnov. La République Sociale du Prodnov détient la majeure partie du territoire d'avant-guerre, il ne reste plus qu'une ville à la République Libre du Prodnov. Or, si les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, se réveillent dans leurs soutient, et engendre des victoires militaires au point de reprendre des territoires à la République Sociales du Prodnov, alors les députés pourront pencher favorable pour tout accord reconnaissant la République Libre du Prodnov et/ou lui fournir du matériel militaire à prix réduit. Au sein de l'état-major teylais on attend aussi les prochains événements au Prodnov, si ceux-ci sont favorables à la République Libre du Prodnov alors cela peut rabattre les cartes sur le court et moyen terme. L'état-major envisage pour la suite des opérations une opération d'envergure et si celle-ci réussit, une progression très rapide des forces de la République Libre du Prodnov. Au sein de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l'Assemblée nationale, on estime la possibilité d'une telle opération et de sa réussite de l'ordre du miracle. Si une telle opération réussit, cela aura pour conséquence de convaincre les députés de la majorité réticents de la force des nations de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Communaterra pourrait aussi influencer la politique internationale du gouvernement de Sa Majesté. Tout d'abord, la non-reconnaissance de la cheffe d'état du Duché, allié de Teyla, ne passe clairement pas. Le pays est agressif dans sa diplomatie et dans ses envies militaires semble-t-il. Lors d'une séance de question au gouvernement, le ministre des affaires étrangères a déclaré : «C'est un événement que personne ne souhaite, je le crois, en dehors des fossoyeurs de la démocratie. Si la République Pirate décide de se rapprocher véritablement du Communaterra, à savoir une nation belliqueuse et qui encore hier faisait des génocides envers les personnes religieuses, qui ne respect aucun principe démocratique et qui pratique le meurtre de ceux qui s'opposent à la "révolution", alors le Royaume de Teyla prendra acte. Il ne pourra être que déçu par une telle décision.

Je tiens à rajouter très honorables députés, que le Royaume de Teyla n'hésitera pas à défendre ses alliés, ses partenaires.
Il continue en criant sous les applaudissements de la majorité. S'attaquer à Tanska, à Sylva, à la République Faravanienne, à l'Empire du Nord, à Caratrad, à Zélandia c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Oui s'attaquer aux peuples libres, à la démocratie, c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Nous nous tiendrons toujours aux côtés des principes institués de notre déclaration des Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme, des nations qui défendent les mêmes principes à savoir. Que chacun puisse vivre, se nourrir, que la dignité humaine soit respectée.» Le Royaume de Teyla ne veut pas voir un axe Communaterra-Pharois-Prodnov-Loduarie se former, même en cas d'alliance circosntance.

Quelle sera la réaction des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, si Teyla émet des discussions sur des accords anti-pirateries ? Comme nous l'avons précédemment dit, la proposition de travail sur un texte sur les conflits armés reste en suspens, signe d'infortune ou un réel rejet du projet ? Les chancelleries des états-membres ne se sont pas prononcées officiellement ni officieusement sur la question. Le royaume entretient peu de lien, voir aucun en-dehors de la neutralité actuellement, des contacts ont étaient entrepris avec la Lofoten sans que les sujets discutés ne soient exposés au grand public.

En conclusion, la position de nombreuses nations va définir la position du Royaume de Teyla, l'évolution du front au Prodnov semble être le point central de la réflexion du gouvernement de Teyla et de la majorité. L'histoire nous apprend que nous n'avons pas toujours été, maîtres de notre destin et que le désordre international peut faire évoluer la situation dans un sens comme dans l'autre. Le Royaume de Teyla semble être à un moment de bascule qui définira sa politique envers, l'ONC et le pharois. Un point de bascule que le gouvernement devra défendre devant ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. "Qu'importe le coût, l'union notre obligation." La devise du Royaume de Teyla raisonne plus qu'à l'accoutumé dans cette période de choix, un choix qui aura un coût. N'oublions pas les paroles de Florian Pourta membre de l'opposition : "Le sort fait les ennemis, le choix fait les amis."


Rappel pour nos chers lecteurs de la puissance des diverses organisations dont nous parlons ici. Le terme de puissance est à voir d'un point de vue économique oubliant l'aspect technologique. À noter que l'OND comporte le moins de membre et l'ONC le plus de membre.



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Lettre retrouvée dans une poubelle des locaux de l'ambassade Khmone:

Sceau du Chakravartìn

Message du ministre du patrimoine Khmon


Oui alors, bonjour. Je m'immisce ici sous forme de lettre afin de parler de culture et de patrimoine, voyez? A qui que ça intéresse, j'aimerais vous parler d'un projet en cours de Musée des Arts Nazuméens en cours. Ce projet, mis d'abord en place par moi, Dhipyamongkol Wongsawat (appelez moi Wong, ça suffira) ministre de la culture Khmone. Le poste de ministre de la culture est encore frais, j'ai donc beaucoup de travail en cours. D'ailleurs, si vous voulez un rapatriement d'objets Yahudharma, dites le sans hésiter hein? Je suis à disposition. Mais comme je n'ai pas de blanc pour effacer, je vais revenir sur ce que je disait au début. Bien! Nous sommes actuellement en train de demander aux autres nations Nazumies pour l'autorisation de la création du M.A.N., où nous mettrons en valeur les cultures actuelles ou antiques du Nazum pour euh... cultiver les gens. Le musée n'a pas besoin d'être dans l'empire Khmon, au fait. C'est juste que comme un sommet à lieu pour le Nazum du sud-est, eh bien je dis ça je dis rien. Enfin voilà bref, c'était pour voir avec vous si vous seriez prêts à faire don au musée si le projet devait aboutir. Remarquez que vous pouvez au contraire réclamer des trucs Yahudharmien si j'ose m'exprimer ainsi. Enfin, c'est comme vous voulez, voyez?

M.A.N.
C'est la tête qu'aurait le musée, il continue en profondeur (enfin je dis ça je dis rien)

On comprend pourquoi cette lettre a été jetée...
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https://postimg.cc/zysZMGck
Toutes mes plus cordiales et sincères salutations ,
Nous eûmes bel et bien reçu votre lettre et ne souhaitons en rien toute la violence commise par la police politique fasciste mais voilà donc le problème , vous le saviez surement déjà mais la Snagoslavie était en proie face au ChatGPT et une économie en déclin , cela fait bien trop longtemps que notre gouvernement comme vous même le disait , essayait de caché au reste du monde et au peuple Snagoslave la vérité sur le ChatGPT , le pays , et notre économie en déclin . Les pays à l'international nous voit comme un problème de plus mais notre mouvement est plutôt une solution . Vous le saviez vous même mais le régime communiste sur Nazum est en déclin et en raison de la très forte dépendance économique de la Snagoslavie à ce régime , il convient d'intervenir en tant qu'habitant Snagoslave car si l'on attendait que le gouvernement se relève , il ne se relèverait pas . Notre mouvement n'est pas basé sur la violence , non , il est basé sur la maitrise de soi. Le fait est que les Snagoslaves ne sont pas très discipliné . La crainte n'est peut-être pas la meilleure solution certes , mais c'était l'unique solution à notre disposition . Bien sûr , le régime totalitaire est loin d'être parfait mais le problème est aussi que vu l'économie en déclin à cause du ChatGPT et le Gouvernement Communiste , les mesures à prendre étaient radicales . A propos des Ex-ministres etc... , Ils sont en sécurité mais sont assignés à une villa gigantesque à Sredigrad . Ils sont confinés à cet endroit . Quant à Kolarov Vlad , son procès aura lieu en 2013 .Je ne puis m'étaler d'avantage mais si cela vous convient nous pourrions négocier calmement hors des tension politiques et des forces armées ,
En espérant vous décrocher un peu de votre temps pour négocier ,
Mes cordiales salutations,
Zagreus Radeon
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Mes chers salutations ,
Je suis l'agent Croquette survivant et rescapé Snagoslave en Aleucie,
En lisant un numéro secret du N.W.E j'ai eu vent de ces nouvelles veuillez prêtez attention car vous êtes le dernier espoir du peuple Snagoslave face au manichéen Zagreus Radeon .
Aleksey Makarov a écrit :
https://postimg.cc/bZjdptNR

La tension monte d'un cran en Snagoslavie ,
Les pays Nazuméens et Soviétique font pression pour la libération des membres du gouvernement communiste mais le Leader Zagreus n'en a rien à faire et préfère ignorer les menaces d'après le service de renseignement national . Et selon certaines sources il a même séquestré certains ministres et menace de tuer Kolarov Vladimir .

Vous devez agir pour leurs biens
Agent Croquette / Nikolai Petrovsky II
1247
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Chère Nation de Jashuria, c'est avec peine et remords que notre Nation vient à vous aujourd'hui.
En effet, vous osez compromettre les actions certaines de notre Leader. Voyez-vous, cela ne fait que quelques mois que celui-ci est au pouvoir, et malheureusement pour lui, il vit l'un des moments les plus compliqués de son règne. Ces prédécesseurs sont tous décédés et il ne peut donc pas avoir des conseils de ses plus proches collaborateurs. Nous le savons, notre pays vit une crise sans précédent et peu importe ce que nous faisons, notre Nation coule. Nous n'avons aucun alliés, aucun soutien de la part de la scène internationale. Le plan de relance de notre Leader est loin d'être aussi parfait que ce qu'il prétend, nous le savons. Mais pensez-vous que c'est une raison pour le rabaisser ainsi ?

De plus, vous souligner drastiquement l'inexistence de l'Organisation du Salut Social (OSS). En effet, celle-ci n'était que a but communicatif, néanmoins, celle-ci compte bien voir le jour prochainement. Il est vrai que nous sommes allés loin, que nous avons souiller la confiance que le peuple avait en nous. Mais que va-t-il leur arriver si nous cessons d'exister ? Le peuple est l'atout majeur de notre Nation et nous voulons que son bien.

C'est pour cela, chère Nation de Jashuria, que nous demandons audience avec votre chef d'Etat afin de pouvoir mettre cela au clair sans en venir à la violence verbale que nous ne voulons sous aucun cas.

CORDIALEMENT, LA PRESIDENCE DE LA GRANDE NATION DU VECTEUR KK
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Chère Nation de Jashuria,
Ici Le Premier Ministre de La Grande Nation du Vecteur KK, en personne. Je viens à vous à la suite de votre réponse sur notre demande de rendez-vous avec votre chef de l'état. Je veux être clair avec vous Madame, nous ne voulons pas de conflit avec une si grande Nation que la vôtre. Voyez notre message comme un appel à l'aide, ce rendez-vous n'a que pour but de discuter d'une quelconque entente entre votre pays et le mien. Si vous acceptez, nous vous serons redevable éternellement. En ce concerne votre presse veuillez agréer à mes plus sincère excuses en pensant que celui-ci était dépendant de l'Etat. C'est donc pour cela que nous acceptons la visioconférence.

Madame, veuillez agréer à mes plus sincères salutations.
Mr Le Premier Ministre de la Grande Nation du Vecteur KK
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L’arrivée des velsniens au Nazum: le lancer de rolex



Il y a plus de 500 ans, l’historien et voyageur leucytalien Isaakios de Caria nous fit parvenir un témoignage évocateur sur les commerçants velsniens faisant halte à Théodosine : « Deux fois par an, nous vîmes le peuple de Léandre et de Velsna, voguer avec leurs noirs vaisseaux, et s’amarrer à la cité avec d’innombrables richesses. Ils posaient leurs draps à même la plage et y entassaient tout ce que la Terre pouvait porter de fabuleux. Ils vendaient de l’ambre de Manche blanche, de l’ivoire d’éléphant, des merveilles d’Aleucie et de par le monde. Rien n’existait qui ne put se vendre à bord de ces galères. La première année, il y n’eu que deux vaisseaux velsniens, l’année suivante il y en eu quatre, la troisième année ils étaient dix, dix à vendre tout ce que Théodosine pouvait vendre, mais à des prix deux fois moindre. Si bien que le Basileus ordonna que l’on refuse désormais aux velsniens l’accès aux ports impériaux. Les velsniens se vengèrent alors de leur commerce à l’arrêt, et incendièrent une dizaine de villages situés sur la côte avant de repartir. »


Bien entendu, tout cela est ancien, et les pratiques du négoce au long court ont heureusement bien changé. Entre temps, le réseau commercial velsnien s’est également replié quelque peu sur lui-même. Les décennies récentes n’ont pas fait de cadeau à la cité sur l’eau, qui a dû repartir sur des bases nouvelles pour s’enrichir. Et c’est ce qu’elle fit, par l’intermédiaire des industries du luxe, de la haute technologie et du montage fiscal. En 2014, la Grande République, qui paraît avoir rattrapé son retard, constitue ainsi la septième économie mondiale, malgré tous les « on dit » quant à la bulle spéculative dont les sylvois font état. Parallèlement à ce boom économique, la guerre civile qui frappait le pays s’est achevée, et avec elle, le gouvernement républicain peut désormais s’affairer à la reconstitution d’un réseau diplomatique et commercial digne de ce nom. Pour la première fois de l’Histoire, l’Etat, et non le secteur privé, était à l’origine d’un gigantesque plan d’investissement, à la fois dans le cadre des réparations de l’après-guerre, mais également dans la perspective de réinvestir dans le déploiement d’une stratégie commercial à long terme entre ses acteurs et des régions du monde dont le nom de « Velsna » semblait avoir disparu depuis bien longtemps. La Manche Blanche ne suffisait plus à satisfaire les offres proposées par les grandes entreprises qu’étaient le Groupe automobile Strama, le Groupe Laurenti Alfonso, la banque Oliveira, la banque Falieri… Il devenait clair que le regain de stabilité dans la plaine velsnienne allait libérer ces énergies, qui étaient à l’ardente recherche de nouveaux marchés à n’importe quel prix, en plein dans une dynamique d’un enthousiasme indescriptible d’ouverture économique sur le monde.

Le gouvernement velsnien, à l’écoute de ses entreprises et désormais libre de ses luttes internes passées, ne se fit pas prier afin de préparer le terrain en perspective de rentrées fiscales nouvelles. Et son attention, à lui et à ses acteurs privés, avaient l’air de se focaliser sur le Nazum. Il y avait des signes, par-ci par-là depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même. La publication du rapport DiGrassi sur les perspectives commerciales den Velsna au Nazum fit l’effet d’une bombe dans les milieux d’affaire velsniens. Si bien que la plupart comprirent qu’il fallait monter dans le bateau très rapidement afin de ne pas se retrouver sur le carreau, et à la traîne de la concurrence ? Cette publication fut rapidement suivie d’une reprise brutale de l’activité de transport maritime dans le Septentrion velsnien, en l’occurrence l’île de Tercera située au nord du Nazum, et qui pendant des siècles fit office de port avancée à proximité du détroit du Nazum. Le trafic maritime avait été multiplié par trois depuis l’annonce du Triumvir DiGrassi. Rapidement après, des diplomates velsniens furent aperçus dans l’étrange contrée de Drovolski, et le lendemain, on eut rapidement appris que ces derniers avaient arraché une concession commerciale et militaire à l’entrée de la mer de Blême. Des cargos velsniens intégralement remplis de denrées alimentaires affluaient désormais dans ce que les velsniens baptisaient désormais « le pays gris », en référence à l’absence notable de faune de cette région aux apparences désolées. Par cet acte d’accord commercial, les velsniens avaient semble-t-il la volonté de créer leurs propres voies commerciales plutôt que de recourir aux autorisations de navigations des propriétaires des canaux reliant la Leucytalée à la Blême. Un pas de plus vers ce que le nouveau gouvernement considérait comme une nécessaire indépendance vis-à-vis de tout acteur étranger.

Les signaux ne cessaient de se multiplier. Parmi cette accumulation de changements, le nouveau gouvernement velsnien vit alors une évolution majeure de son conseil communal : désormais, un bureau spécialement dédié au grand commerce, complètement détaché donc du traditionnel « bureau dui maître des balances », fit son apparition. Et le comble : ce dernier s’arrogea également le portefeuille de la diplomatie (en temps de paix seulement) qui était auparavant dévolu au Maître de l’Arsenal. Le Sénat plaça sa confiance en son excellence Valeria Cavalli, qui parait-il, était la femme déjà responsable de l’accord avec Drovolski.

Dernier signe du réinvestissement du Nazum par la Grande République : l’île de Tavaani, l’unique possession velsnienne située de l’autre côté du globe, avait également recouvré une certaine activité portuaire, des cargos provenant de Drovolski s’entassant de plus en plus dans ses ports. Ce n’était pourtant pas dans les habitudes des quelques 40 000 habitants de ce petit monde insulaire d’assister à une telle activité. De toute évidence, cette activité n’allait pas être limitée au territoire velsnien, et allait affecter toute la région pour le meilleur et également pour le pire, pour ceux voyant d’un mauvais œil l’arrivée de ces étrangers.

C’est ainsi qu’un beau matin, les wanmiriens de Jalitaya furent confrontés à un bien curieux spectacle. Les « noirs vaisseaux » recouverts de goudron relatés par Isaakios de Caria il y a 500 ans avaient laissé la place à de grands porte-containers, lesquels affluaient désormais dans les installations portuaires de la métropole wan. En l’occurrence des navires appartenant à la société navale Laurenti Alfonso, lesquels transportaient en priorité des véhicules de facture Strama produits dans les usines de Saliera, en Eurysie. Depuis les quais, les passants wanmiriens ont pu assister à une bien étrange tradition de la part des marins velsniens : le lâcher d’argent. A chaque fois que des commerçants velsniens entraient dans un territoire nouveau dont ils n’avaient pas encore effleuré le sol, ceux-ci distribuaient aux premiers civils qu’ils voyaient un échantillon de ce qu’ils apportaient, et ce gratuitement. On lançait alors aux wans des montres de luxe, de belles étoffes, avant même de faire cadeau d’une Strama à un passant plus chanceux que les autres. C’était là uen pratique courante à Velsna pour fidéliser et se constituer une clientèle politique au sein des élites velsniennes, une forme de communication que les entreprises avaient repris à leur compte. Mais du reste, le premier cargo velsnien abordant les côtes du Wanmiri était surtout chargé de ces petites automobiles au prix modeste et défiant toute concurrence. L’observation d’Isaakios de Caria se confirma au sujet des prix : les velsniens mettaient un point d’honneur à casser les prix partout où ils allaient, quitte à y perdre dans un premier temps au change.

Le Groupe automobile Strama, fort des erreurs d’un certain Toni Herdonia dans ce même pays, s’était bien renseigné sur les besoins de la population sur place, dans le cadre d’une étude de marché des plus sérieuses. Le Wanmiri était un pays émergeant qui commençait tout juste à se rattacher au monde, mais dont les progrès technologiques dans certains domaines étaient fulgurants. Ses industries concurrençaient déjà Velsna dans le domaine de la construction navale et de l’armement, voire les surpassait en certains points. La population, probablement en quête d’une plus grande mobilité et de moyens nouveaux de parcourir leur pays, devait être dans le besoin d’un véhicule pratique, ne nécessitant pas beaucoup d’entretien dans un pays où les concessions sont encore rares, et qui présentait l’avantage d’afficher un prix particulièrement abordable. Strama produisait de tels véhicules en Eurysie depuis des décennies. L’occasion était trop belle.

Mais le Wanmiri n’était pas le seul marché cible du Nazum. Il fallait contenter les besoins de ce que les velsniens appelaient « le pays du sucre », et qu’ils identifiaient comme étant les « maîtres du Nazum » : la Jashuria. Ce pays constituait un marché bien différent de son voisin. Ici, il était plus à propos d’y vendre des produits de luxe et de sophistication qui auraient la satisfaction d’une classe moyenne et supérieure pleinement développée, exacerbant son égo par le besoin de s’accrocher des bijoux et de riches accessoires autour de son poignet, de ses doigts ou de son cou.

Pour finir, cette irruption soudaine de tous ces commerçants et entreprises n’allaient pas sans son pendant politique. Il fallait s’attendre dans les prochaines semaines, à une multiplication des demandes d’ambassade partout autour de la mer Blême et au Nazum. La présence soudaine de Velsna posait une question à tous les peuples du Nazum : s’agissait-il d’une opportunité de développement, ou d’une porte ouverte à un facteur d’instabilité supplémentaire ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces velsniens ont laissé partout où ils sont allés, une impression pour le moins ambivalente…
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P-News du 03/06/2014

NUMÉRO SPÉCIAL : LA SUPERCHERIE D'UN AUTEUR JASHURIEN MISE À JOUR INVOLONTAIREMENT PAR LA SÉCURITÉ D'ÉTAT

Pour des questions de sécurité, nous remplacerons son nom de Hubert.

Un auteur de renom

Tandis qu'Hubert commençait à être connu pour sa délicate plume francophone, celui-ci décidé en 2012 de s'installer en Poëtoscovie avec sa femme et ses enfants. Connaissant bientôt une gloire certaine, notamment auprès d'un public agé, celui-ci sortit plusieurs ouvrages consécutivement. Parmis eux, le journal fictif d'une adolescente. Chef d'oeuvre incontestable de la littérature internationale, le livre vint aux oreilles du Ministère de l'Éducation qui, d'après son cabinet, prévoyait même de l'intégrer dans les programmes scolaires dès la rentrée prochaine, avant d'apprendre la tricherie dont avait fait preuve l'écrivain. De plus, l'auteur avait été félicité par l'Académie Poëtoscovienne, mais l'institution a décidé, il y a environ une semaine, de condamner et retirer ces félicitations. Alors que s'est-il vraiment passé pour en arriver là ?

Des pratiques de publications... illégales !

Voyant peu à peu ses revenus augmenté, celui-ci avoue "avoir compris comment se faire bien plus d'argent en bien moins de temps". Tandis que les maisons d'édition proposaient des contrats d'exclusivité à l'auteur, celui-ci les a acceptés contre une forte somme en plus d'un pourcentage élevé en fonction du nombre d'achat de l'ouvrage. Problème : ces contrats d'exclusivité n'ont pas été respectés. Profitant du contexte actuel au Wazackstan, notamment le rapprochement diplomatique entre les deux pays, Hubert décide de publier les mêmes textes dans plusieurs maisons d’éditions du Wazackstan, acte tout à fait illégale. Le patrimoine ainsi accaparé par de la triche semble, au vue des premières estimations, s’élever à environ 105 000 $. Les maisons d’Édition possédant des droits d’exclusivité sur l’un des ouvrages d’Hubert se sont alliées – chose rare dans ce milieu – afin d’attaquer l’auteur en Justice.

Vilain et fuyard

Dès la sortie de la supercherie, l’homme a tenté de retourner au Jashuria, son pays d’origine, sans doute pour échapper à un procès en Poëtoscovie, bénéficiant des rapports froids entre les deux pays. Toutefois, le procureur du parquet national anti-fraude, voyant venir un coup de la sorte, a transféré sa photo et signalé son passeport. L’écrivain a donc été arrêté à l’aéroport et se trouve actuellement enfermé dans l’attente de son jugement. Il est néanmoins à rappeler que depuis la décision du Conseil d’État relative aux libertés publiques, notamment son article 4 qui prévoie que « L'évasion ne saurait être considérée comme infraction si elle ne contrevient aux autres principes de la loi que celui cité dans le présent article, résultant du simple désir d'un homme et de son Amour pour la Liberté. » Les Éditeurs ont engagé la responsabilité civile et pénale de Hubert, qui sera jugé prochainement et dont on connaîtra la hauteur de l’amende et des dommages et intérêts. Bien évidemment, plusieurs de ses biens ont été saisis, et l’auteur risque de ne plus pouvoir être édité, les maisons d’édition ne souhaitant plus prendre de risque ou encourager de genre de comportement.

Une découverte inattendue de la Sécurité d’État

Tandis que la Sécurité d’État était impliquée dans les conflits au Wazackstan, surveillant de près les réseaux de pirates, de multiples transactions vers un même compte leur ont mis la puce à l’oreille. S’apercevant que le compte en question était étranger mais que l’argent y était retiré en Poëtoscovie, toute une cellule de crise s’est installée à Hernani-centre, dans le Palais des Peuples, tenant le Tsar informé de chaque évolution de l’affaire. En effet, si autant de précautions ont été prises, c’est que les militaires craignaient une menace terroriste. N’ayant pas accès au nom du possesseur du compte bancaire car étant Jashurien, il était fortement probable que cet argent serve à financer des actions pouvant potentiellement nuire à la sécurité des Poëtoscoviens sur le propre sol, en réponse à la Marine Nationale envoyée au Wazackstan. En réalité, tout ce scénario s’est effondré lorsque le Wazackstan a indiqué que ces fonds étaient transférés par des Maisons d’Édition à l’un de leurs auteurs, notre cher Hubert. Étonnés, l’affaire a été transférée aux fraudes qui ont constaté une infraction de grande ampleur.

La réaction de la Conseillère à la Culture et aux Arts

La Conseillère à la Culture et aux Arts, après que l’affaire soit rendue publique, a déclarée : « Travailler aussi frauduleusement est illégal. En cyclisme, lorsqu’on se dope pour faire mieux que les autres et qu’on est pris, ont nous retire tous nos titres et nous attendons des excuses sincères de la part du tricheur. Nous sommes dans le même cas de configuration, et espérons que face à des pratiques aussi grossières, [Hubert] décidera de se rattraper auprès d’une société envers qui il a une dette immense. »
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Ambiance

Icama-chan, remontée, est partie pour venger l'affront causé par Jashury-Chan sur l'internet icamien par des mesures ... radicales !


Ic-Anon24383 a écrit :Mon peuple ... Filles et Camarades d'Icama-Chan ... Voilà bien des années que nous sommes une nation divisée ... Nous sommes honnies, opprimées et conquises par ceux auxquels nous pensions échapper !

Il y a des années, je vous ai demandé du temps et des sous. Ce temps et ces sous m'ont été donnés par vous. Vous, la Force dans mon poignet ... Les porteuses de mes rêves ... Nos ancêtres ont embarqué pour le plus grand exode de l'histoire de l'Humanité ... Un exode vers la Liberté ! Icama-Chan est devenue cette Liberté ! Ce nouveau paradis a changé nos esprits ... Au début, nous pensions qu'il nous affaiblissait, alors qu'en fait, nous devenions plus ... dégénérées !

Avec tout le temps que vous m'avez donné, j'ai bâti notre nation ! J'ai bâti notre force et j'ai bâti notre Fierté, grâce au Sari de Parvati Mahajan acheté à grands frais !

La cinquième colonne qui hantaient nos topics a été ... ré-éduquée. Nous avons donné à ces pro-Jashury-Chan de nouvelles raisons d'embrasser notre cause ...

Et en ce jour, nous nous élevons toutes unies, une fois de plus ! En ce jour, ceux qui pensaient pouvoir nous diviser vont entendre notre voix ! En ce jour, nous agirons comme un seul être, et nous ne serons PLUS IGNORÉES !

Défenseuses du rêve d'Icama-chan : NOTRE HEURE EST ARRIVÉE !

- Ic-Anon24383, membre très active d'Icama-Chan supposée être l'identité internet de Takashi Abangatu, l'acheteur du Sari de Parvati Mahajan porté lors de la remise des prix de Miss Mondial 2011...

Au petit matin jashurien, la population du pays se lève tranquillement. La joie et l'allégresse emplit comme chaque jour le pays studieux et sérieux alors qu'il se rend au travail ou à l'école pour une nouvelle journée sous le doux soleil hivernal ...

Horreur et damnation. Les employés de bureaux, piégés dans les transports en commun, regardent avec morgue leurs téléphones.

Ils constatent que le Jashuria est victime de la campagne de cyberguerre éclair la plus violente de l'histoire de l'Humanité.

Les commentaires des articles de Mandala News sont vandalisés d'innombrables messages hurlant la gloire de l'Icamie à grands renforts de "ICAMIE NOMBRE PREMIER ! 🥇🥇🥇🥇 " " SORAYA-CHAN ! ICAMA-CHAN VEUT VENGEANCE ! 🧌🧌 " et autre " JUSTICE POUR SARI PARVATI MAHAJAN ! ✊🏼✊🏼✊🏼 ". Le sondage pour élire la personnalité préférée des Jashuriens plafonne à 69% d'opinions en faveur de Wolodymyr Teixeira Fonseca

L'effroi et la stupéfaction règnent. Pendant des heures, le chaos règne. Les modérateurs combattent au corps-à-corps dans les tranchées des sections de réaction des nuées de bots icamiens dans une lutte acharnée. Chaque IP bannie en cache dix autres, ramenant des Gifs de danseuses de samba et des images promotionnelles pour les plages de la Costa de Cobre ou les boissons alcoolisées icamiennes postées dans une résolution prompte à déformer la mise en page du site.

Aux alentours de midi, le champ de bataille s'apaise. La bataille se calme.

Dans les ruines des commentaires et sondages de Mandala-News, les dommages sont faits. L'Icamie et Icama-chan plafonnent en top-tendance des feeds Meep et Yeepi.

Les interrogations fusent. Après la bataille, après la violence, le choc et l'effroi, c'est l'impréhension : qui est Icama-chan ? Que veut l'Icamie ? Est-ce que le Jashuria est attaqué ? Qui est Soraya-Chan ? Qu'est-ce que Parvati Mahajan vient faire là-dedans ?

Il est trop tard pour échapper à l'inévitable: le Jashuria vient de découvrir la guerre moderne. Le Jashuria vient d'être frappé par les bots, ces soldats d'un genre nouveau, soutenue par cette nouvelle artillerie qu'est la fibre optique ...
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